L`œuvre des réserves Un ours inuit du Grand Nord canadien
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L`œuvre des réserves Un ours inuit du Grand Nord canadien
Sous les projecteurs La collection Charles BLASINI : souvenirs désuets du bonapartisme déposés au musée du Costume Commencée dès la chute du régime impérial par un fervent bonapartiste, la collection Blasini est riche de plus de deuxcents objets : souvenirs de la famille impériale ou pièces emblématiques du régime politique. Vaisselle, mobilier, fragments décoratifs arrachés au palais des Tuileries, le fameux traîneau de l’impératrice Eugénie, menus et programmes des fêtes impériales, uniformes militaires (dont certaines pièces auraient appartenu à Napoléon III lui-même), sculptures, gravures et peintures constituent ainsi un ensemble très hétéroclite dont l’intérêt a eu du mal à apparaître jusqu’à récemment. L’histoire même de la collection Blasini est une succession d’évènements à rebondissement. Offerte en 1943 au département de la Nièvre par le petitfils de Charles Blasini, le baron Gilles Bougrenet de la Tocnaye, cette collection est dans un premier temps mise en caisse et entreposée aux Archives Départementales de la Nièvre dans l’attente de la création d’un musée du Second-Empire à Nevers. En cette période sombre de l’histoire de France, le projet ne voit cependant pas le jour et les fonds nécessités ensuite par l’effort de reconstruction de l’après-guerre font abandonner cette idée pour une S. A. le Prince Impérial, trentaine d’ancaporal du 1er régiment nées. Une pardes grenadiers de la Garde Lithographie colorée tie de l’ensem(Lemercier & Goupil), ble est alors vers 1860 dissociée pour Collection BLASINI, I. 81 être déposée à la subdivision militaire départementale de Nevers. Des demandes de dépôt effectuées par les châteaux de Pierrefonds et de Compiègne manquent de causer le départ d’une collection dont on ne saisit alors pas véritablement l’intérêt. Discrédité par une image de marque peu valorisante, le Second Empire a en effet beaucoup de mal à trouver ses adeptes au même titre d’ailleurs que la plupart des formes artistiques de la seconde moitié du 19e siècle qui ne se rattachent pas à l’avant-garde. Trop lourd, trop pompeux, trop excessif, trop bourgeois, les qualificatifs peu appréciables ne manquent pas pour les détracteurs de l’éclectisme. Plus ethnographique que véritablement artistique, la collection Blasini a, par ailleurs, encore moins de chance de révéler son intérêt. En 1970, il semble donc acquis qu’elle doive rejoindre le château de Compiègne. In extremis, François Mitterrand, alors Président du Conseil Général de la Nièvre, attire l’attention de ses conseillers sur le risque de perdre une collection dont il soupçonne l’intérêt. Cette prise de conscience est d’autant plus remarquable qu’elle intervient au moment le plus critique pour ces formes d’art dépréciées - il est alors sérieusement question à Paris de raser la gare d’Orsay jugée trop bourgeoise. C’est un concours de circonstance qui fait le reste : la collection de Jules Dardy vient d’être acquise par la ville de Château-Chinon et permet la création du musée du Costume. La mode étant la quintessence même de l’esprit fugace d’un temps, il n’est bien évidemment pas de meilleur endroit pour présenter la collection Blasini. Mise en rapport avec des costumes contemporains, elle permet d’illustrer l’âme d’une époque et d’un système politique. Romantique, nostalgique, un peu désuète il est vrai, elle est aussi le parfait révélateur des espoirs d’une part non négligeable de la population française au sortir du conflit franco-prussien, celle qui espérait une restauration du régime impérial que la mort du jeune Napoléon IV survenue en Afrique du Sud en 1879 rend impossible : c’est un conservatoire, un temple érigé à la gloire brisée des deux aigles. Certaines de ces pièces sont actuellement présentées dans les collections permanentes ainsi que dans les expositions temporaires des musées de Château-Chinon. Un projet d’aménagement d’une salle consacrée au Second-Empire au musée du Costume permettrait de la déployer de manière plus cohérente et sans doute aussi plus fidèle à l’esprit de son collecteur... Prêts Dandysmes, une histoire de séduction “Le dandysme est toute une manière d’être, et l’on n’est pas que par le côté matériellement visible.” (Jules Barbey d’Aurevilly) L a Conservation des Musées et du Patrimoine et la Mairie de Château-Chinon se réjouissent de participer à une opération qui promet d’être particulièrement réussie. Déclinée sur deux années par la Conservation départementale des Musées du Tarn, cette exposition Dandysmes, une histoire de séduction se tient, pour la première partie, jusqu’au 28 octobre au Château-Musée du Cayla (Andillac), et se déroulera pour la seconde de juin à novembre 2008 au Musée départemental Textile (Labastide-Rouairoux). Sollicité par son homologue méridional, le Musée du Costume se prépare ainsi à prêter pour cette dernière cession une dizaine de pièces tirées de la belle collection d’accessoires masculins conservée à Château-Chinon : gilets, gravures de mode masculine, ainsi qu’un intéressant chapeau haut de forme en peluche de laine. Chapeau haut de forme Peluche de laine - Vers 1850 Inv. CH 305 On se souviendra de l’exposition Masculin Singulier qui avait permis de mettre en valeur la belle collection de pièces masculines conservée au Musée du Costume. Plus récemment, une conférence avait permis d’aborder plus spécifiquement ce qu’il en est exactement du dandysme qui ne peut se réduire à une simple forme d’éthique vestimentaire, mais participe d’un état d’esprit ou insolence et élégance parviennent à une osmose parfaite grâce à une alchimie détonante. Plusieurs des pièces prochainement prêtées figurent dans le catalogue de l’exposition aux côtés d’objets ayant appartenu à quelques-uns des plus célèbres dandys du 19e siècle (Beau Brummell, Barbey d’Aurevilly, ...). L’ouvrage donne quant à lui un très intéressant état de ce sujet rarement traité du 19e siècle jusqu’au 21e siècle. ■ Gilet d’homme Soie brochée - Vers 1780 Inv. CH 2368 Automne 2007 Journal édité par le Conseil Général de la Nièvre, Conservation des musées et du patrimoine Deux parutions par an : mars et septembre Mise en page : Marie-Laure Pin Impression : Imprimerie Guillaudot N° ISSN : 1958-1521 Evénements Q uand une équipe se retrousse les manches autour d’un projet d’exposition sur le costume d’enfant cela donne une configuration particulière dans les bureaux de la Conservation. Un grand nombre de « petites mains » qui depuis le mois de janvier confectionnent des bustes d’enfants en papier collé, ou participent à un atelier « haute couture » en utilisant, retrouvant voir découvrant un trousseau à couture pour restaurer ou ajuster certains habits qui ont pu ainsi compléter la présentation. Au bout du compte, on découvre une stupéfiante exposition dont l’envergure a plus qu’agréablement surpris notre public de connaisseurs qui va pouvoir en profiter jusqu’au bout de l’année. E v é n e m e n t international avec le retour à ChâteauChinon de la “ Statuef o n t a i n e - m o b i l e ” créée par Jean Tinguely et Niki de Saint Phalle q u i retrouve - enfin restaurée - toute sa superbe. Ce travail de collaboration a rassemblé une équipe suisse du musée Tinguely de Bâle pour les mécanismes et Robert Haligon fils de Paris pour la peinture. Cette œuvre constitue la deuxième fontaine réalisée par les deux artistes en France, l’autre étant située à côté du centre Beaubourg à Paris ; d’où l’importance de bien considérer cet exceptionnel patrimoine. Une participation aux Journées du Patrimoine avec une proposition de médiation des deux expositions en cours et un peu plus tard une intervention sur le Festival du conte pour le musée du Septennat. Un bon semestre en perspective. Marcel CHARMANT Président du Conseil Général de la Nièvre ■ L’œuvre des réserves Un ours inuit du Grand Nord canadien Les fouilles archéologiques réalisées sur le territoire du grand nord canadien confirment une tradition millénaire de la sculpture figurative chez les Inuit. Amulettes en os et en ivoire, et objets cultuels chamaniques mis au jour en témoignent. Cependant, il est nécessaire d’attendre les années 1950 pour que soit reconnu un art inuit contemporain, grâce à l’action de James Houston, jeune artiste de Toronto. Ours inuit. Ours offert par le Premier Ministre du Canada Brian Mulroney, lors du sommet de l’Arche le 15 juillet 1989. Lors de la visite d’un campement inuit, les autochtones offrent à ce dernier de petites sculptures réalisées par leurs soins. Impressionné et charmé par ces figurines, il met sur pied, en collaboration avec le gouvernement fédéral, la Compagnie de la Baie d’Hudson et la Corporation canadienne de l’artisanat un projet intitulé Eskimo Handicrafts Experiment (expérience d’artisanat esquimau). Ce projet, qui vit le jour entre 1949 et 1953, visait à encourager les artistes inuit et les artisans de tout l’Arctique à produire des sculptures et des objets d’artisanat en vue d’être exposés ou vendus. Si, dans la sculpture issue de la culture ancestrale, les matériaux naturels tels que l’ivoire de morse ou de narval, l’andouiller (bois de caribou) ou le bois de flottage étaient les plus usuels, sous la forte demande des Qallunaat (les blancs) les Inuit ont développé la sculpture sur pierre, ressource renouvelable et pratiquement inextinguible utilisée auparavant pour la fabrication des lampes à huile de phoque et les contenants. Bien que l’on note un fort régionalisme stylistique qui dépend essentiellement de la pierre utilisée et de sa dureté (stéatite, serpentine, péridotite, etc.) - les sujets dominants sont le bestiaire des animaux nécessaires à la survie (ours, baleines, bœufs musqués, morses, phoques, oiseaux) et les scènes de vie traditionnelles. Après quelques essais positifs de mise sur le marché de sculptures inuit, des coopératives autogérées voient le jour dès les années 1960. Devenues la principale source de revenus dans le Nord, elles sont l’expression de l’espérance d’une indépendance économique mais également une affirmation identitaire d’un peuple fier de ses origines. Pour beaucoup d’artistes, l’art est un moyen de retrouver des racines disparues lors de la sédentarisation. Peu à peu, les petits objets ont laissé la place à de véritables œuvres. L’art inuit contemporain a cette rare particularité d’être passé d’un artisanat d’art communautaire à un art d’artistes individualisés qui ont su conquérir le marché de l’art international. L’ours présenté ici est l’œuvre d’un artiste de la communauté de Cape Dorset. Exécuté en serpentine, il a été poli dans l’eau par le sculpteur (à l’aide de papier de carborundum), puis recouvert d’une couche de cire d’abeille. Stéphanie RABUSSIER-RINGEVAL Médiatrice du patrimoine ■ Médiation auprès des publics handicapés et des adolescents en échec scolaire ou en milieu protégé. ❚ Lundi 15 octobre à 15h Musée du Costume Miniature et jouets pour adultes : l’enfant et la mode Rencontre présentée par Guillaume BECAUD Présentation de l’exposition temporaire : Sa Majesté l’Enfant Roi : les petits au fil du temps. ❚ ❚ Mercredi 17 octobre à 20h Musée du Septennat “Conte et percussion”, dans le cadre du Festival Lire en fête Organisé par la Bibliothèque nivernaise. I nterprété par Bernard Bacherot et Michaël Santos de la compagnie le Théâtre de l’éclaircie ❚ Lundi 19 novembre à 15h Musée du Septennat Gir “Mégalopolis, la cité planète”, 1985 Rencontre présentée par François MARTIN Aimée Pensa (Tél. 03 86 60 67 61) ■ Ah Guillaume… Notre petit lapin bleu Guillaume Bécaud nous quitte après cinq années d’exceptionnel engagement au sein du service. Notre désarroi premier fait place à une joie de le savoir dans d’autres contrées ; autant d’autres réussites. En complément de ses missions classiques liées à l’accueil des publics on retiendra ses contributions dans nos Gazettes, les cycles de conférences, les projets avec les primaires de Varzy - dont le montage de l’exposition Varzy autour du monde - celui du Paysage avec le collège des archéologues de Luzy et la réalisation de deux mémorables expositions au Musée du Costume Rêves d’Orient, sur la trace des marchands (en collaboration avec Françoise La Malfa) et Sa Majesté l’enfant roi : les petits au fil du temps. Que du bonheur… n succès critique pour la jeunesse U Retour sur le montage de Sa Majesté l’Enfant Roi Rencontre présentée par Stéphanie RABUSSIER-RINGEVAL Dans les villages d’Asie, on dit l’éléphant « cousin des nuages » à cause de sa taille, de sa couleur fumée et de son barrissement qui rappelle le tonnerre. Cet « être de la première distinction », comme l’écrit Buffon dans son Histoire naturelle exerce depuis toujours sur l’Homme une fascination non dissimulée. Animal des plus impressionnants par son gigantisme, sa force autant que son tempérament paisible, sa mémoire très développée, sa fidélité, sa longévité, l’éléphant est tout autant vénéré et respecté que chassé. Sujet choyé de contes et légendes, il alimente une éléphantesque mythologie. Suivons les traces de cet étonnant pachyderme d’Afrique en Asie, du célèbre cimetière popularisé par Henry de Montfreid, en passant par la « danse » décrite par Rudyard Kipling dans Le Livre de la jungle, du dieu Ganesh aux « hommes éléphants » chercheurs d’eau. ❚ Le Musée du Septennat accueille la parole du conteur et l’univers sonore des percussions. Les contes des sept coins du monde, les légendes urbaines, les menteries déguisées en vérités ou inversement... rencontrent un univers sonore qui utilise une grande variété d’instruments et de jeux vocaux. ❚ Musées pratiques ❚ Septennat : 6, rue du Château 58120 Château-Chinon Tél. 03 86 85 19 23 ❚ Costume : 4, rue du Château 58120 Château-Chinon Tél. 03 86 85 18 55 Jean Giraud dit Gir ou Moebius, né en 1938 est un des meilleurs dessinateurs et scénaristes de bande dessinée français. Cette curieuse planche à l’encre de chine évoque la représentation d’une science fiction fantasmagorique et délirante largement publiée dans le magazine Métal hurlant dont Moebius fut l’un des créateurs. L’œuvre de l’auteur, habituellement onirique et métaphysique, ici préfigure la jungle urbaine qui jalonne quelques albums ou films sur lesquels il collabore comme le Cinquième Elément, voilà bien un curieux univers pour un artiste qui est paradoxalement apprécié aussi pour ses aventures du célèbre lieutenant Blueberry. ❚ Jours et horaires d’ouverture (communs au deux musées) : - des vacances de février au 30 avril et du 1er octobre au 31 décembre : tous les jours sauf mardi de 10 à 12h et de 14 à 18h - du 1er mai au 30 juin et du 1er au 30 septembre : tous les jours sauf mardi de 10 à 13h et de 14 à 18h - du 1er juillet au 31 août : tous les jours de 10 à 13 h et de 14 à 19 h Fermeture annuelle du 1er janvier au vacances de février et le 25 décembre au musée du Costume ❚ Exposition à voir ou à revoir jusqu’au 31 décembre 2007 L ’éléphant : de l’animal au symbole Les foyers de vie gérés par l’ADSEAN, la FOL, l’ADAPEI, et l’APF accueillant des personnes à handicap mental et polyhandicap ont été nombreux à répondre à notre proposition d’animation créative lancée en février. En effet, les foyers de Bazolles, Chantenay-Saint-Imbert, Corvol-l’Orgueilleux, Imphy ont participé à une animation sur les instruments africains. Les résidents ont pu découvrir les instruments du musée et leur fabrication, leur histoire culturelle et leur utilisation en Afrique, entendre ceux qui ne sont pas très communs pour nos oreilles comme les cloches, la sanza,... puis les utiliser en découvrant leurs sonorités, et faire des essais de constructions sonores, seuls et en groupe. Certains prolongeront cette visite en fabriquant des sonnailles dans l’atelier de leur foyer. Les adolescents de l’ITEP “Les Cottereaux” de Cosne, les adolescentes du Foyer Noël Berrier de Nevers (MADEF), la Maison familiale “Les Myosotis” de Saint-Honoré-les-Bains ont également participé à cette animation. Pour cette structure, le travail de construction sonore a pu leur donner matière à développement dans leur projet de spectacle de marionnettes sur le thème du racisme. D’autres projets se poursuivront à la rentrée. Expositions ❚ Lundi 5 novembre à 15 h Musée du Septennat Présentée au Musée du Costume de Château-Chinon jusqu’au 31 décembre prochain, l’exposition “Sa Majesté l’Enfant Roi” a rencontré durant la saison estivale un réel succès tant auprès du public que de plusieurs spécialistes et professionnels. Il n’en fallait pas moins pour nous donner l’envie de vous faire connaître l’envers du décor, de revenir sur le montage de cette exposition, et une fois n’est pas coutume, de saluer très sincèrement les efforts consentis pour mener ce projet à terme. ❚ Lundi 3 décembre à 15 h Musée du Costume Le faiseur de poupées Rencontre présentée par Stéphanie RABUSSIER-RINGEVAL Quelque part dans le monde, une petite fille crée son microcosme, à l’image du monde des grands dans lequel elle évolue ; inventant ses propres histoires. Elle a pour cela dans les mains un être humain tridimensionnel miniature à la symbolique complexe : une poupée. Objet de dévotion auquel on attribue des fonctions magiques ou simple jouet ? La poupée a traversé les siècles et les civilisations, sans connaître de frontière. Présente dans toutes les couches de la société, dans toutes les cultures, qu’elle prenne la forme d’une simple calebasse entourée d’un linge, l’allure d’une femme élégante suivant la mode de son époque ou encore les traits d’un bébé, elle est le jeu d’imitation le plus universel. Chaque poupée a son histoire : laissons-les nous les raconter... ❚ La genèse de “Sa Majesté l’Enfant Roi” remonte à l’automne 2006 quand plusieurs pièces données par M. et Mme Lecœur de Decize (voir gazette n° 5) ont suggéré à Françoise La Malfa de retenir un thème qu’elle n’a malheureusement pas eu le temps de traiter. Réellement ébauchée au mois de janvier 2007, l’exposition a donc été voulue dès le départ comme un moyen pour ses collègues de rendre hommage à sa personnalité, à sa joie de vivre, et à la manière dont elle se comportait avec eux notamment dans le cadre du montage des expositions. L’importance, la qualité, et la cohérence chronologique du fonds de vêtements d’enfants conservé au musée du Costume, augmenté de plusieurs dons importants (voir gazette n° 6) ont permis de songer à déployer l’exposition sur la totalité du rez-de-chaussée du musée. La plupart des prêteurs privés et publics contactés pour l’occasion ont bien voulu participer à ce projet. La richesse et la qualité des pièces qu’ils ont consenti à prêter ont d’ailleurs permis de diversifier considérablement le propos initial de l’exposition : qu’ils en soient ici remerciés. Rien cependant n’aurait pu être possible sans le formidable effort collectif fourni par de nombreuses personnes afin de permettre la mise en œuvre pratique de ce projet qui a nécessité le réaménagement de deux salles d’exposition et où tout, du mannequin jusqu’aux crinolines et fonds de robe, a été réalisé spécifiquement pour l’occasion. Un vrai travail de collaboration a en effet été fourni par la totalité du service de la Conservation des Musées et du Patrimoine. Que tous soient ici remerciés pour leur ouvrage, leur motivation et leur grande implication autour d’un projet où chacun a su faire preuve de patience et d’investissement au moment même où le cœur n’y était pas forcément. Remerciements : Sonia Branche, Pascale Beaufrère, Jean-Claude Chollet, Emmanuel Darnault, Francis Dreyer, Brigitte Fachin, Christine Hivert, Laurent Marceau, François Martin, Aimée Pensa, Annie Peroneille, Stéphanie Rabussier-Ringeval, et Sandrine Servayre Guillaume BECAUD Commissaire de l’exposition ■