Octobre \ Novembre 2016
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Octobre \ Novembre 2016
Octobre \ Novembre 2016 David Foster Wallace D.T. Max Rick Moody James Salter Éditions de l’Olivier Rick Moody Hôtels d’Amérique du Nord Purple America Démonologie D.T. Max David Foster Wallace, biographie David Foster Wallace L’oubli James Salter Salter par Salter © Laurel Nakadatew Rick Moody Hôtels d’Amérique du Nord roman traduit de l’anglais (États-Unis) par Michel Lederer en librairie le 6 octobre 2016 Reginald Edward Morse, la quarantaine, est un des chroniqueurs les plus actifs de NotezVotreHotel.com. Sur ce site, il relate et note avec précision ses séjours dans des hôtels de tous genres qu’il visite au gré de ses pérégrinations. Mais Reginald ne se contente pas d’examiner les aspects purement techniques des chambres qu’il a louées : ses chroniques regorgent d’anecdotes personnelles et de détails intimes. À la lecture de ses posts, c’est sa vie et sa personnalité qui se dessinent sous nos yeux : ses métiers, ses compagnes, son divorce, et ses digressions hilarantes sur les musiques d’ascenseur, la propreté des matelas, la sexualité hôtelière, et la prolifération redoutable des coussins de lits. Mais en 2014, les chroniques s’arrêtent. Reginald a disparu. Pourquoi ? Tout ce qui reste de lui, ce sont ses critiques, autant de fragments d’existence, de pièces d’un puzzle que Rick Moody, en bon enquêteur, recompose pour évoquer le parcours d’un homme d’aujourd’hui. Avec sa forme originale et ludique, ce court roman permet à Rick Moody de développer quelques-unes de ses obsessions – les travers de la vie américaine et la solitude de l’homme moderne –, le tout avec un humour insolent. Rick Moody est né en 1962. Compagnon d’écriture de Jonathan Franzen et Jeffrey Eugenides, il est notamment l’auteur d’À la recherche du voile noir et de Tempête de glace, adapté au cinéma par Ang Lee. « Le meilleur roman de Rick Moody. Une merveille. » New York Times Extrait « Charmant petit hôtel situé dans un quartier du centre de la vieille ville, le Francesco se trouve aussi être l’hôtel où ma fille a été conçue avec la femme qui a été mon épouse. Ce n’a pas été un accouplement joyeux, mais un accouplement important par ses conséquences, intervenu après une année environ passée à se disputer, à discuter, à céder, à être d’accord, en désaccord, de nouveau d’accord, et après moult consultations de thermomètres, calendriers, médecins, etc. Il y avait l’Internet au Francisco, et avec l’Internet, il suffisait de taper sur quelques touches du clavier pour accéder aux images de femmes dénudées. » Rick Moody Purple America Rick Moody Démonologie roman traduit de l’anglais (États-Unis) par Michel Lederer collection « Replay » en librairie le 6 octobre 2016 nouvelles traduites de l’anglais (États-Unis) par Marc Amfreville collection « Replay » en librairie le 6 octobre 2016 « Celui qui a buté contre le fauteuil roulant de sa mère en voulant le contourner et s’est cogné l’orteil, merde, merde, merde, pardon, m’man, celui qui a vidé sa canette de meilleure bière étrangère en deux gorgées afin d’en prendre aussitôt une autre, celui qui a ensuite embrassé sa mère (encore une fois) en ayant l’impression, dans l’ivresse du mélange fermenté d’orge et de houblon, que sa vie est en outre la meilleure des vies, celui qui en cet instant de chagrin et de vénération sait pourquoi les roses fleurissent, pourquoi les verres à vin chantent, pourquoi les lèvres humaines, quand on les embrasse, sont si douces, et pourquoi les parents souffrent, celui-là ne mourra jamais. » « Le type qui travaillait de neuf à cinq sous un masque de poulet, c’était moi, même si j’avais fait d’assez longues études en gestion commerciale, même si je présentais plutôt bien et si je ne parlais pas trop mal, même si je venais de ce qu’on appelle une bonne famille. » Hex (Dexter) Raitcliffe vient pour un week-end s’occuper de sa vieille mère Billie, invalide et déprimée. Mais Hex lui-même, homme bégayant et porté sur la boisson, ne va pas très bien. Dans ce huis-clos situé dans un manoir décrépit, face à sa mère qui supplie de mourir et au départ inattendu de son beau-père, les sentiments trop longtemps refoulés de Hex refont surface. En l’espace d’une nuit, une machine destructrice inexorable se met en marche. Purple America est le grand roman baroque qui a imposé Rick Moody comme l’un des écrivains marquants de sa génération. Il a été élu livre de l’année 1997 par le New York Times et le New York Post. Les héros des nouvelles de Démonologie peuplent les fast-foods, les agences matrimoniales, les clubs de tourisme ou le monde de la finance. De l’extérieur, tout va bien, mais chacun à sa manière, ils tentent de garder l’équilibre. La rupture, cependant, n’est jamais loin…. Sous la façade policée de la vie quotidienne, les failles les plus intimes des existences se révèlent : la perte d’une sœur, un amour impossible, ou encore l’addiction. Empruntant aux genres de la farce et de la parodie, dans la lignée de Chuck Palahniuk ou de Bret Easton Ellis, Rick Moody dresse un tableau grinçant de l’Amérique des 90’s. © Effigie D.T. Max David Foster Wallace biographie traduite de l’anglais (États-Unis) par Jakuta Alikavazovic en librairie le 20 octobre 2016 Qui était David Foster Wallace, le génial auteur de L’Infinie Comédie ? Au-delà de ses écrits brillant d’intelligence et d’humour, c’était une personnalité fascinante, que nous présente D. T. Max : enfant précoce, il excelle au tennis avant de l’abandonner pour se tourner vers de hautes études universitaires en littérature, mathématiques et philosophie. Mais alors qu’il se lance dans l’écriture et trouve sa place dans le milieu littéraire, la maladie le rattrape, de sévères épisodes maniaco-dépressifs qui le hanteront jusqu’à son suicide en 2008. D.T. Max, au moyen d’entretiens avec les proches et compagnons d’écriture (Franzen, DeLillo...) et de documents inédits, brosse le portrait intime et littéraire de cet homme, prodige des lettres et personnage aux multiples facettes. Liens familiaux intenses, relations amoureuses chaotiques, genèse de L’Infinie Comédie : l’existence de David Foster Wallace, auteur culte qui avait tant de mal à être «humain parmi les humains», s’offre à nous. D.T. Max est journaliste pour le New Yorker. Sa biographie de David Foster Wallace a figuré dans les meilleures ventes du New York Times et est publiée dans de nombreux pays. « Le livre de D.T. Max dresse un portrait passionnant et émouvant de l’artiste en jeune homme. Une réussite. » New York Times « Comme Kurt Cobain avec Smells Like Teen Spirit, comme Tarantino avec Pulp Fiction, le succès de David Foster Wallace interroge. Pourquoi lui ? Évidemment, il y a le talent. Mais du talent, d’autres en ont aussi. C’est donc qu’il a réussi à “attraper le son de l’époque”, comme dit Jeffrey Eugenides. » Stéphane Régy, Society David Foster Wallace L’oubli nouvelles traduites de l’anglais (États-Unis) par Charles Recoursé en librairie le 20 octobre 2016 « Je gaspillais beaucoup de temps et d’énergie à créer une certaine image de moi-même et à recueillir une approbation ou une acceptation qui ne me faisaient rien, parce qu’elles n’avaient rien à voir avec celui que j’étais vraiment. J’étais un imposteur et ça me dégoûtait, mais je crois que je n’arrivais pas à m’en empêcher. » David Foster Wallace n’était pas uniquement l’auteur du roman-monde L’Infinie Comédie : il était également reconnu pour la qualité de ses histoires courtes. Les huit nouvelles de ce recueil mettent en scène des Américains moyens des années 2000, écrasés par une société capitaliste poussée à son paroxysme. Pour y échapper, ils trouvent refuge dans l’effacement, l’oubli : dans l’art le plus absurde, la folie, la chirurgie esthétique, une lettre désespérée, ou même le suicide. Chacune de ces histoires dessine un univers aussi maîtrisé qu’un roman, avec la vision singulière et l’humour glaçant d’un des plus grands auteurs américains du xxe siècle. David Foster Wallace (1962-2008) est l’auteur de plusieurs romans dont L’Infinie Comédie (Éditions de l’Olivier, 2015), de deux recueils de nouvelles ainsi que de courts essais sur la littérature, la musique, la télévision et le tennis. En 2008, il se suicide et laisse derrière lui un roman inachevé, Le Roi pâle, finaliste du prix Pulitzer. Extrait Et alors pile quand j’ai été libéré fin 1996 ma mère a gagné un peu de dommages-intérêts pour une histoire de produit défectueux, et elle s’est servie de l’argent pour aller aussitôt faire opérer les pattes d’oie autour de ses yeux. Mais le chirurgien plastique l’a ratée et il a fait quelque chose à la musculature de son visage qui lui donnait l’air d’être tout le temps folle de peur. Je suis sûr que vous voyez à quoi ressemble le visage d’un individu dans la fraction de seconde avant qu’il se mette à hurler. Maintenant, ça, c’était ma mère. Un écart minuscule du scalpel d’un côté ou de l’autre pendant l’opération et on dirait que vous jouez dans la scène de la douche d’Hitchcock. Et donc elle est retournée faire de la chirurgie esthétique pour essayer de rectifier ça. Mais le deuxième chirurgien aussi l’a ratée et son air effrayé a encore empiré. Surtout autour de la bouche cette fois. Elle m’a demandé une réaction sincère et j’ai senti que notre relation n’en exigeait pas moins. D’accord, ses pattes d’oie étaient de l’histoire ancienne, mais son visage était désormais un masque chronique de terreur folle. Elle ressemblait à Elsa Lanchester quand elle découvre son futur compagnon en 1935 dans un classique de l’ère des studios, La Fiancée de Frankenstein. Après la deuxième intervention ratée, même les lunettes de soleil ne servaient pas à grand-chose, parce qu’il restait toujours le problème de sa bouche béante, de sa distension mandibulaire et de ses tendons saillants etc. etc. Donc elle s’est retrouvée embarquée dans un nouveau procès et comme elle prenait souvent le bus pour se rendre au cabinet de l’avocat qu’elle avait choisi je l’escortais. On s’installait à l’avant du bus, dans une des deux zones où les sièges sont alignés sur les côtés et non pas de front. L’expérience nous avait appris à ne pas nous asseoir dans les sièges tournés vers l’avant, à cause de la réaction visible de certains passagers qui montaient et commençaient à avancer dans l’allée en effectuant l’action apparemment machinale d’examiner rapidement les visages qui leur faisaient face depuis la succession d’étroites rangées de sièges, et qui voyaient soudain le cri silencieux sur le visage distendu de ma mère qui paraissait leur renvoyer leur regard avec une terreur délirante. James Salter Salter par Salter essais traduits de l’anglais (États-Unis) par Marc Amfreville et Philippe Garnier en librairie le 3 novembre 2016 « Un bonheur parfait, ce sont les galets usés de la vie conjugale. Tout ce qui est beau, tout ce qui est quelconque, tout ce qui nourrit ou fane les choses. Cela dure des années, des décennies, et à la fin cela semble s’être écoulé comme des choses entraperçues d’un train en marche – un champ ici, un bouquet d’arbres, des maisons aux fenêtres éclairées dans le crépuscule, des bourgs éteints, des gares qui défilent en un éclair –, tout ce qui n’est pas écrit, couché sur le papier, disparaît, à part certains moments, scènes et personnages impérissables. Les animaux meurent, la maison est vendue, les enfants grandissent, jusqu’au couple lui-même qui a disparu, et pourtant il reste ce poème. » Salter par Salter réunit les trois dernières allocutions données par James Salter à l’université de Virginie en 2014, ainsi que l’entretien « Tout ce qui n’est pas écrit disparaît » paru dans la Paris Review en 1993. James Salter se confie et évoque les lectures qui l’ont inspiré, la genèse de ses romans, sa vie d’écrivain et ses rencontres, et tente d’analyser ce qui fait un « style », qualité pour laquelle il a été tant acclamé. Une lecture passionnante et inspirante sur l’un des géants de la littérature américaine contemporaine. Les romans de James Salter (1925-2015) ont fait de lui un écrivain immensément respecté et aimé de ses lecteurs. Les Éditions de l’Olivier ont publié la majeure partie de son œuvre : American Express (1995), Un sport et un passe-temps (1996), Un bonheur parfait (1997, réédité en 2013), Une vie à brûler (1999, réédité en 2013), Cassada (2001), L’Homme des hautes solitudes (2004), Bangkok (2004) ainsi que Et rien d’autre (2014) et Pour la gloire (2015). Les éditions Points ont repris une partie de ces titres en format poche. « Du romancier américain James Salter demeurent une poignée de romans étincelants. Une œuvre somptueuse, une prose ciselée à l’extrême. » Nathalie Crom, Télérama RENDEZ-VOUS DE L’AUTOMNE RENDEZ-VOUS DE L’AUTOMNE DU 2 AU 4 SEPTEMBRE Forum Fnac Livres, Carreau du Temple, Paris Fanny Chiarello, Jean-Paul Dubois, Jonathan Franzen DU 3 AU 4 SEPTEMBRE Place aux nouvelles, Lauzerte Erwan Desplanques DU 8 AU 11 SEPTEMBRE Festival America, Vincennes Ben Lerner, Stewart O’Nan LE 10 SEPTEMBRE Fête de l’Humanité, La Courneuve Fanny Chiarello LE 16 SEPTEMBRE Livre en Boucle, Besançon Catherine Poulain LES 22 ET 23 SEPTEMBRE Les Correspondances de Manosque Catherine Poulain, Florence Seyvos DU 29 SEPTEMBRE AU 2 OCTOBRE Les Cafés Littéraires, Montélimar Agnès Desarthe, Catherine Poulain FESTIVAL AMERICA DU 30 SEPTEMBRE AU 2 OCTOBRE Les Automn’Halles, Sète Julio José Ordovàs LE 8 OCTOBRE Festival Tandem, Paris/ New-York, Théâtre des Abbesses Ben Lerner DU 8 AU 9 OCTOBRE Lire en Poche, Gradignan Claire Castillon DU 8 AU 9 OCTOBRE Festival du livre, Mouans-Sartoux Catherine Poulain LE 15 OCTOBRE Fête du livre, Saint-Étienne Catherine Poulain LE 16 OCTOBRE Le Grand Bivouac, Albertville Catherine Poulain LE 29 OCTOBRE Salon du livre, Trouville Fanny Chiarello Stewart O’Nan et Ben Lerner seront présents à Paris à l’occasion du festival America retrouvez notre catalogue, nos événements et avant-premières sur notre site : www.editionsdelolivier.fr C Éditions de l’Olivier Éditions de l’Olivier 96, boulevard du Montparnasse 75014 Paris tél 01 41 48 84 76 Virginie Petracco Responsable de la communication 01 41 48 84 73 [email protected] Aurélie Lacroix Attachée de presse 01 41 48 84 71 [email protected] Pierre Hild Responsable commercial 01 41 48 84 70 [email protected]