Sylvestre Amoussou tourne "Un pas en avant, les dessous de la
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Sylvestre Amoussou tourne "Un pas en avant, les dessous de la
ANNEXES films projetés I/ Adieu Mères de Mohamed Ismaïl Un nouveau film marocain aborde la coexistence entre Musulmans et Juifs 10 octobre 2007 0 commentaires Le dernier film du réalisateur Mohamed Ismail aborde les relations de deux familles marocaines – une juive, l’autre musulmane – durant les années 1960, une époque marquée par des agitations sociales. Comme dans tous les films traitant de ce sujet délicat, les studios Maya Film s’attendent à de nombreuses réactions négatives de la part du public. Le film du réalisateur Mohamed Ismail "Goodbye Mothers" devrait déclencher la polémique au Maroc, dans la mesure où il raconte la coexistence de deux familles marocaines, l’une juive, l’autre musulmane, dans un quartier de Casablanca durant les années 1960, une époque durant laquelle les Juifs marocains étaient incités à partir pour Israël. Des sources proches de Maya Film, la société productrice de ce film, ont fait part des craintes des studios face aux réactions négatives des Musulmans marocains. Le réalisateur Mohammad Ismail a apporté la touche finale à son film, de manière à ce qu’il puisse être présenté lors du 9ème Festival National du Cinéma Marocain à Tanger, le 18 octobre. Il devrait sortir sur les écrans marocains à la fin de l’année. Ce film, tourné principalement à Casablanca et Tétouan, décrit la situation des Juifs marocains durant la période connue comme "les Années noires de l’émigration", lorsqu’ils étaient tiraillés entre deux sentiments opposés : rester au Maroc ou se déraciner pour émigrer. Le réalisateur a indiqué que la portée et la richesse des événements survenus durant les années 1960 l’avaient inciter à tourner ce film. "Goodbye Mothers", a-t-il ajouté, décrit un amour idéal pour l’autre, sans aucune discrimination. "Nous voulons inciter chacun à conserver au fond de lui l’espoir qu’un jour, la coexistence en un seul endroit prévaudra." "Nous avons soigneusement choisi les décors où se déroulent les événements du film, dans différentes villes ayant connu de fortes concentrations de populations juives dans le passé", a-t-il précisé. "Cela renforce le réalisme du film. Nous avons tourné dans certains des lieux abandonnés par les Juifs ayant choisi d’émigrer. Ce sont des décors naturels et vivants, comme si les occupants des lieux ne les avaient quitté que la veille." Le film de Mohammad Ismail est l’un des nombreux films qui tentent d’examiner les relations entre Musulmans et Juifs au Maroc et l’émigration des Juifs vers Israël. Dans son film "Fin machi a Mouchi", le réalisateur Hassan Benjelloun avait abordé ce qu’il appelait le grand exode des Juifs marocains à la veille de l’indépendance du Maroc et leur émigration vers Israël et d’autres pays, comme le Canada et la France. Bien que la manière dont Benjelloun traite le sujet soit assez historique, le film Marock, de la réalisatrice Laila Marrakchi, une histoire d’amour entre un jeune Juif et une jeune Marocaine issue d’une famille aristocrate, avait suscité de nombreux débats et discussions pour sa manière de traiter la religion et la relation entre Juifs et Musulmans. Ce film s’était attiré de nombreuses critiques, à la fois du public et des critiques. Mais Marrakchi avait insisté sur le fait que son film était un appel à la tolérance et à la coexistence. Magharebia - Imane Belhadj II/ UN PAS EN AVANT, LES DESSOUS DE LA CORRUPTION Sylvestre AMOUSSOU Arcade ASSOGBA Raymond AIKPE Sylvestre Amoussou tourne "Un pas en avant, les dessous de la corruption" Septembre 2009 - tournages Après "Africa Paradis", il retrouve Thierry Desroses, Nadège Beausson Diagne, Fatou N'Diaye et Mariam Kaba mais aussi Firmine Richard et Sidiki Bakaba. Majoritairement financé par des fonds privés, il a bénéficié d'un pré-achat de la part de la chaîne Canal + Horizons et d'une aide du gouvernement béninois. D'un budget de 2 millions d'euros, le film sera post-produit par le Centre Cinématographique Marocain (CCM), également coproducteur. "C'est un film sur le détournement des aides humanitaires et la démocratie participative. Un pas en avant traite d'un sujet universel, celui de la corruption et de l'aide humanitaire mondiale. Les pays industrialisés font d'un moindre mal le détournement de ressources et la vente d'armes. Pourtant, cela a une incidence directe sur la population. En Afrique, il y a des ONG qui sont les missionnaires des temps modernes. Beaucoup de gens se disent "on va aider les autres". J'avais envie d'aborder ce sujet, de sensibiliser les gens au système démocratique. Il faut faire attention à la bonne gouvernance et aux changements de constitutions", a déclaré Sylvestre Amoussou à Claire Diao. Le film sera tournée au Bénin et demandera 300 à 400 figurants. Le film est produit par Tchoko Tchoko 7ème art et Koffi Productions, qui étaient déjà producteurs d'"Africa Paradis". Il est également soutenu par le gouvernement béninois et la mairie de Cotonou, une première au Bénin. A noter que le DVD d'Africa Paradis est disponible dans les magasins FNAC de Paris, Créteil, La Défense, Rosny 2, Vélizy, Nantes, Clermont-Ferrand, Marseille, Bordeaux, Toulouse et Nîmes ainsi que sur les sites www.fnac.com et www.africa.paradis.free.fr III/ Nelson Mandela, au nom de la liberté. De Joël Calmettes. Il y a vingt ans, le 11 février 1990, Nelson Mandela sortait de vingt-sept ans d’emprisonnement. Quatre ans après, en remportant les premières élections libres d’Afrique du Sud, il mettait pacifiquement un terme au régime ségrégationniste de l’apartheid. Le réalisateur Joël Calmettes, dont les documentaires sondent avec une constante acuité les rapports de l’homme à l’Histoire, dresse un portrait du leader de l’ANC. Nelson Mandela est une légende. Une icône vivante. Un nom. La Sagesse faite homme... Ils ne sont pas nombreux sur Terre, ceux dont on peut dire, sans risque de se tromper, qu’ils marqueront l’Histoire. L’heure est venue de se pencher sur une vie, la sienne, qui s’est transformée en destin ; une vie commencée dans un village de la province du Transkei, en Afrique du Sud et couronnée par un Prix Nobel de la Paix ... Une vie politique exceptionnelle qui contraste avec une vie personnelle parsemée de drames et d’échecs... Qui est véritablement Nelson Mandela ? Comment, né pauvre en 1918, devint-il un des hommes les plus écoutés de la planète ? D’où lui vient cette noblesse que rien ne semble pouvoir affaiblir ? Comment a-t-il lutté sa vie durant contre l’apartheid armé d’une volonté sans faille même après 27 années d’emprisonnement ? Autant de questions ambitieuses auxquelles le film se propose de donner des esquisses de réponses. Non au travers d’une biographie hagiographique, mais en replaçant Mandela dans l’histoire d’un pays singulier et méconnu, l’Afrique du Sud. Les témoignages de nombreux combattants de la lutte anti-apartheid et de certains de ses adversaires, illustrés par des archives historiques foisonnantes permettent de découvrir le parcours méconnu de Nelson Mandela. Selon Joël Calmettes, aujourd’hui, on a l’impression de bien connaître Nelson Mandela, parce qu’il est devenu une icône, un symbole. "Pourtant, j’ai été surpris de constater que, en France, aucun film ne lui avait encore été consacré. Et j’ai été encore plus étonné de réaliser que pratiquement personne ne mentionnait l’influence qu’avait pu avoir la pensée du Mahatma Gandhi sur sa formation. On ignore d’ailleurs bien souvent que Gandhi a passé près de vingt ans en Afrique du Sud et que c’est notamment là qu’il a théorisé la désobéissance civile et la non-violence. Je suis donc parti de ce lien méconnu entre ces deux acteurs majeurs du XXe siècle, en me disant que, si l’on ignorait déjà cela, c’est qu’il restait encore quantité de choses à découvrir sur Nelson Mandela".