Etudier en Europe, un bagagepour lavie
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Etudier en Europe, un bagagepour lavie
PAYS : France RUBRIQUE : Premiere page PAGE(S) : 1 DIFFUSION : 273111 SURFACE : 60 % JOURNALISTE : Martine Jacot PERIODICITE : Quotidien 26 mai 2016 - Universites et Grandes Ecoles Etudier en Europe, un bagagepour la vie Prèsde 74000 étudiants français ont fait le choix de la mobilité internationale en 2013-2014.Plus de la moitié eux ont opté pour un pays de européenne, Allemagne et Royaume-Uni en tête d’entre l’Union l’arbre rasmus serait-il qui cache la forêt ? Le succès croissant, au cours des trente dernières années, de ceprogramme européen destiné à favoriser la mobilité des étudiants fait presque oublier une réalité souvent mise en lumière :les jeunes Français sont encore peu nombreux à quitter le territoire national pour étudier ou suivre un stage à en dépit des injonctions de la mondialisation. Seuls 3,5 % des 2,1 millions français avaient fait cette démarche pendant scolaire 2013-2014, la dernière enquête de publique Campus France, parue fin mars, bien que cette génération soit très ouverte sur le monde, ne serait-ce que parce que leurs parents y ont contribué. Selon la même enquête, lesétudiants ont, dans leur très grande majorité (94 %),déjà effectué des voyages familiaux et touristiques hors de France, au moins dans les pays frontaliers. parmi les quelque 73400 étudiants français en mobilité internationale, plus de la moitié ont choisi de en Europe, contre 15% en Amérique du Nord et 12% en Asie ou en Océanie. Une distinction évocatrice. Un quart seulement des étudiants à se hasardent à alors que plus de 80 % des élèves des grandes écoles selancent dans Ils y sont da- E l’étranger, d’étudiants l’année l’agence d’après D’ailleurs, s’expatrier s’impose d’emblée, l’université l’étranger, l’aventure. vantage incités et aidés. Les universités, qui concentrent près de 90 % de la population estudiantine, nouent peu à peu plus de liens avecdes établissements étrangers en vue ou de partenariats, mais les grandes écoles ont acquis depuis longtemps une longueur dans ce domaine. Une trentaine elles ont en outre investi dans des campus ouverts à de locaux construits en autonomie ou hébergés au sein locales. Tant et si bien que, dans les écoles de commerce surtout, un séjour moins un semestre à est presque devenu un passageobligé. d’échanges d’avance d’entre l’étranger, qu’il s’agisse l’étranger d’études d’au d’universités l’étranger Des débouchés professionnels à En Europe, les deux écoles pionnières en la matière ont été Europe, qui a inauguré un campus à Londres dès 1974,puis à suivante, et qui a, elle, misé en 1993 sur Budapest. Huit de leurs les ont ensuite imitées. Au total, la Conférence des grandes écoles,les destinations européennes qui attirent le plus leurs étudiants sont actuellement, dans le Royaume-Uni, et (ex aequo), puis lande. Mais les pays de Pologne en tête, connaissent de fortes progressions, tandis que le Danemark et la Suède sont en désaffection. phénomènes, récents, apparaissent. Le bac en poche, des jeunes gens plus à intégrer les universités de pays proches le Royaume-Uni, par exemple pour se frotter à systèmes éducatifs, dotés de plus de moyens, et pratiquer langues au lieu de les étudier laborieusement. bons élèves, préfèrent postuler à des écoles renommées, en Espagne ou en Suisse par exemple, plutôt que de passer par des classes prépa françaises. Ces dernières années, polytechnique fédérale de Lausanne a ainsi été si sollicitée a exigé des jeunes Français une mention très bien au bac avant de les admettre. enfin escomptent éviter les rudes sélections françaises dans les études médicales ou artistiques en optant pour des établissements belges ou roumains. En ce qui concerne les débouchés, la Conférence des grandes écoles notait, dans sa dernière enquête sertion publiée en juin 2015,que 17,6% des jeunes diplômés avaient trouvé un emploi à Une hausse de 2 points par rapport à précédente, surtout due à Selon cet organisme, reste «la zone géographique la plus attractive » pour une première expérience professiillionnelleinternati ilonale. p l’ESCP Düsseldorf l’année l’ESSCAd’Angers, consœurs d’après l’ordre, l’Allemagne l’Espagne l’Est, D’autres n’hésitent – d’autres – l’Ir- d’autres D’autres, l’épreuve l’Ecole qu’elle D’autres d’in- l’étranger. l’année l’embauche d’ingénieurs. l’Europe martine jacot Tous droits de reproduction réservés PAYS : France RUBRIQUE : Premiere page PAGE(S) : 1 DIFFUSION : 273111 SURFACE : 60 % JOURNALISTE : Martine Jacot PERIODICITE : Quotidien 26 mai 2016 - Universites et Grandes Ecoles ANTOINERAULT Tous droits de reproduction réservés