L`Éclusier
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L`Éclusier
Escadrille Des Écluses Septembre/Octobre 2006 L’Éclusier LE MOT DU COMMANDANT Cher(e)s membres, Une autre belle saison de navigation s’achève avec l’arrivée de l’automne. J’espère que chacun de vous a pu profiter de l’été pour mettre en pratique les connaissances acquises lors des cours offerts par les ECP. Une fois encore cette année, de malheureux incidents sont venus ternir cette merveilleuse période. Eh oui! Il semble que le manque de connaissance en sécurité nautique et de prévention aient été la cause d’un accident qui a emporté la vie de deux jeunes filles à Valleyfield; ces dernières ne demandaient rien de plus que de pouvoir jouir de la vie et du plaisir de se retrouver sur un plan d’eau. Nous ne cesserons jamais de répéter combien il est primordial de promouvoir la sécurité nautique. Il y a de plus en plus de plaisanciers sur les plans d’eau et par conséquent les risques inhérents à cet état de fait deviennent de plus en plus élevés. D’où l’importance d’être présent sur la scène avec d’autres partenaires afin de sensibiliser les adeptes de la navigation de plaisance. Ça commence par le respect des autres et ensuite par la connaissance. C’est pour cela que dès le 18 septembre 2006, l’Escadrille des Écluses a repris ses sessions de formation par des cours de base et complémentaires afin de vous permettre d’apprécier encore mieux les plaisirs de la navigation de plaisance. Le cours de navigation de plaisance demeure la base de la formation et nous comptons sur nos membres pour en faire la promotion auprès de leurs amis et des membres de leur famille. Ceci aura un effet boule de neige et constituera un autre pas dans la bonne direction pour rendre la navigation de plaisance plus sécuritaire. Nous invitons tous les membres qui possèdent leur certificat restreint d’opérateur (Maritime) à se renseigner sur le cours VHF-ASN. Ce cours est spécialement conçu pour vous permettre d’être à la page de la nouvelle technologie numérique (Appel Sélectif Numérique) dont toutes les nouvelles radios maritimes sont dotées. 1 Tous les efforts sont mis en œuvre afin d’être le plus présent possible sur le terrain pour mener à bien notre mission : marinas, expositions, ateliers, présentations, appels, etc. En terminant, je vous incite à consulter régulièrement notre site Internet (www.desecluses.cps-ecp.org) pour connaître la cédule des cours et ainsi que les dates des activités sociales que nous comptons tenir durant la saison hivernale. Vous pouvez aussi nous transmettre vos commentaires et vos suggestions à l’adresse suivante : ecluses_commentaires @yahoo.ca. Au plaisir de vous rencontrer bientôt à une de nos sessions de formation. Pierre Gosselin Commandant LA FORMATION VOUS INFORME Vous pouvez vous inscrire dès maintenant à nos cours ou à nos ateliers à l’adresse suivante : [email protected] ou téléphoner à Richard Boyer au numéro suivant : (450) 677-8719. Vous pouvez aussi téléphoner vos commentaires au commandant au numéro suivant : (450) 670-5763. Nous avons débuté un cours de Navigation de Plaisance le 18 septembre 2006. Ce cours est donné par Michel Roy et voici les autres cours et ateliers à venir : Cours : Nauti-Pro : Date : La prochaine session sera offerte dès que nous aurons suffisamment de personnes inscrites. Coût : 60.00$ par personne Endroit : à déterminer Navigation de plaisance : Date : Nous offrirons une seconde session de ce cours à l’hiver 2007. Coût : 200.00$ par personne – 120.00$ pour le (ou la) conjoint(e) Endroit : à déterminer Radio téléphonie VHF-ASN : Le nouveau cours de Radio VHF inclut les appels électroniques sélectifs (ASN) et le système mondial de détresse et sécurité en mer (SMDSM). Date : 5, 12 et 19 octobre 2006 à 19h00 Coût : 65.00$ par personne Endroit : Jubé de l’Église Notre-Dame-de-Fatima, 35 rue de l’Église, (coin MarieVictorin Est), Longueuil Instructeur : Pierre Bell Radio téléphonie – module ASN seulement (pour ceux qui ont déjà leur carte d’opérateur) : 2 La partie du cours qui concerne uniquement les appels électroniques sélectifs (ASN) et le système mondial de détresse et sécurité en mer (SMDSM). Date : 12 et 19 octobre 2006 à 19h00 Coût : 45.00$ par personne Endroit : Jubé de l’Église Notre-Dame-de-Fatima, 35 rue de l’Église, (coin MarieVictorin Est), Longueuil Instructeur : Pierre Bell Matelotage voile : Date : Début le 4 octobre 2006 à 19h00 Coût : 125.00$ par personne – 80.00$ pour le (ou la) conjoint(e) Endroit : Jubé de l’Église Notre-Dame-de-Fatima, 35 rue de l’Église, (coin MarieVictorin Est), Longueuil Instructeur : Guy Dupré Pilotage : Date : Début 2 novembre 2006 à 19h00 Coût : 125.00$ par personne – 80.00$ pour le (ou la) conjoint(e) Endroit : Endroit : Jubé de l’Église Notre-Dame-de-Fatima, 35 rue de l’Église, (coin Marie-Victorin Est), Longueuil Instructeur : Claude Martin Pilotage avancé : Date : La prochaine session sera offerte en 2007-2008 Coût : 150.00$ par personne – 100.00$ pour le (ou la) conjoint(e) Endroit : à déterminer Ateliers : Atelier GPS : Date : La prochaine session sera offerte en hiver 2007 dès que nous aurons suffisamment de personnes inscrites. Coût : 50.00$ par membre – 65.00$ par non membre Endroit : Jubé de l’Église Notre-Dame-de-Fatima, 35 rue de l’Église, (coin MarieVictorin Est), Longueuil Instructeur : Jacques Hébert Atelier d’entretien de moteur diesel : Date : La prochaine session sera offerte en hiver 2007 dès que nous aurons suffisamment de personnes inscrites. Coût : 50.00$ pour les membres de l’Escadrille des Écluses – 65.00$ pour les non membres Lyse Renaud Communications/Web Pourquoi la formation? 3 Pourquoi fait-on une si mauvaise réputation aux bateaux à moteur? Une petite expérience de vie peut nous aider à répondre à cette question. En août dernier ma conjointe et moi rentrions à la marina à bord de notre bateau à moteur de 22 pieds et ce, après une magnifique journée à naviguer sur les eaux du Lac Champlain. L’accès à notre marina située à Saint-Paul-de-l’Ïle-aux-Noix nécessite une approche dans un chenal étroit à la navigation au sud ouest de l’île. Quand il n’y a aucune embarcation aux alentours j’aime bien accéder à ce chenal à bonne vitesse (je suis un gars de bateau à moteur après tout!). Il s’agit d’une manœuvre qui, en plus du plaisir qu’elle me procure à chaque occasion, me permet de bien apprivoiser le comportement de mon bateau dans une situation de virage serré à 20 noeuds. Or cet après-midi là, après avoir viré à 90e bâbord à l’approche du chenal, je vois deux personnes de l’âge des grands parents de nos enfants voguant tout doucement à bord d’une chaloupe dans le petit chenal. Je réduis immédiatement ma vitesse me disant que lorsque je les croiserais il n’y aurait aucune vague désagréable. Après tout nous pratiquons une activité que l’on connaît sous le nom de « plaisance » peu importe la taille de l’embarcation! Au moment où nous allions croiser la chaloupe j’entends derrière moi le bruit sans cesse grandissant d’un moteur qui roule à bon régime. J’ai à peine le temps de me retourner que je vois un bateau d’une trentaine de pieds passer à toute allure dans le petit chenal entre mon bateau et la chaloupe des grands parents. Vous vous imaginez bien que la physionomie de ces personnes démontrait clairement que leur expérience angoissante n’avait rien de plaisant! Voulez-vous bien me dire ce qui justifie un tel comportement monsieur le gros bateau à moteur? Il faut malheureusement conclure à une absence totale de respect des règles élémentaires de sécurité et de courtoisie résultant de l’imbécillité ou de l’ignorance. Si c’est de l’imbécillité nous n’y pouvons pas grande chose, ça ne se soigne pas! Si c’est de l’ignorance il y a peut-être un peu d’espoir car il existe désormais des organismes sérieux, dont les ECP, qui fournissent des cours appropriés sur les règles de sécurité nautique et de savoir-vivre. Pour autant que les « ignorants » suivront ces cours ils comprendront que de tels comportements sont à bannir au nom du respect et de la sécurité des plaisanciers. Alors la réputation des propriétaires et capitaines de bateaux à moteur ne s’en portera que mieux! Alain Landry Adjoint au journal RÉCIT DE VOYAGE 4 Apprentissage d’un NONSUCH 26 Après l’achat du voilier Nonsuch de 26 pieds MIDORI, au début de l’hiver 2006, le nouveau propriétaire et auteur accompagné de son ami Gaétan Duchesneau ont effectué plusieurs allerretour à la marina Loyalist Cove, à Bath, Ontario, pour faire le tour exhaustif de l’intérieur et de l’extérieur du voilier afin de le mieux connaître, planifier sommairement la cédule des travaux à faire afin de le préparer pour la mise à l’eau à l’été, puis effectuer ces travaux. Les quelques belles journées passées à Bath, Ontario, ce printemps et au début de l’été furent mises a profits pour faire l’inventaire de ce que l’on retrouva ou ne retrouva pas à bord du voilier, pour courir acheter les pièces et équipement manquants telles : des manilles, cordages, amarres, tous les instruments de sécurité, des outils ainsi que deux batteries. Il fallut aussi fabriquer les moustiquaires et envisager l’achat ou la fabrication de la table de cockpit, des portes d’accès en teck, du dodger et du bimini disparus avant ou pendant les deux années que le MIDORI a reposé sur son ber. Nous avons procédé à la mise à l’eau au début juin; nous avons d’abord déposé le wishbone (un arceau double semblable à celui des planches à voile) sur le pont du voilier, puis fait implanter, sur la quille, le mât de 49 pieds en le passant à l’intérieur du wishbone et dans l’ouverture du pont prévu à cet effet. Par la suite, nous avons effectué les raccords électriques et électroniques des feux de position, de l’anémomètre, de l’antenne de radio, raccordé les conduits d’eau potable et d’égouts, préparé le moteur diesel en changeant huile et filtres, débouché les drains de cockpit et nettoyé le pont. Enfin, nous avons fait une très courte sortie à moteur sur le lac Ontario et rejoint notre place à quai pour la saison. Les premiers vrais essais à voile vinrent à la mi-juillet. Le moteur Universal de 21 hp ne se fit pas prier pour pousser rapidement ce petit voilier canadien de près de 9 000 lb à une vitesse de 7 nœuds. L’opération sous voile fut plus hésitante compte tenu que nous ne connaissions pas la manœuvre de ce genre de voilier qui est très différente de celle d’un Sloop sous bien des rapports. Sur le Nonsuch, le wishbone remplace la bôme traditionnelle mais il n’est pas fixé au mât et sa longueur utile peut être ajustée; il est plutôt suspendu à mi-hauteur du mât et de chaque côté par un câble fixe en acier pour favoriser le mouvement avant/arrière en tirant ou relâchant le 5 choker, un cordage relié par manille à l’avant du wishbone. Ceci permet d’avancer le wishbone pour hisser la voile, ou le reculer jusqu’à l’appuyer contre le mât lorsqu’on désire la raidir en étarquant son écoute tout en maintenant un creux optimal. De plus, comme il n’y a ni étais ni haubans ni pataras, on peut ouvrir la voile à des angles de plus de 90° en toute liberté. N’ayant qu’une seule voile, elle se doit de remplacer le génois et la grand-voile du Sloop, ce qui fait qu’elle est très grande pour un 26 pieds soit : 420 pi² (39 m² ) comparativement à la voilure de mon voilier précédent de 30 pieds (TICON 30) qui faisait 434 pi². Nous avons pu en vérifier l’effet dès le premier coup de vent de travers alors que la voile était pleine, car nous avons failli perdre le contrôle du voilier. Cette expérience nous a fait voir un des avantages du Nonsuch, soit une réponse des plus rapides à voile pleine. Plus tard par vent portant, nous avons pu également vérifier que larguée à 90° du lit (axe) du vent cette voile joue le rôle de spi car le mât est positionné très à l’avant du bateau. À petit vent, nous avons quand même pu progresser à une vitesse de 4 nœuds. Au cours de cette sortie, au près serré et à cap donné, nous avons pratiqué diverses ouvertures de la voile et la vitesse la plus élevée fut obtenue lorsque notre voile était près du lit du vent. De plus, nous avons réalisé que la voile creuse du NONSUCH est plus rapide qu’une voile plate sur une bôme régulière, et que ce type de voilier est très agréable à conduire. Lucien Martel Éditeur du Journal INFORMATION Chers Plaisancier(e)s, La saison estivale 2006 est à toute fin pratique terminée. Dans le cadre des activités sociales de l’Escadrille, nous avons pensé qu’il serait intéressant de partager nos découvertes, nos souvenirs et nos histoires de cet été, en se réunissant vendredi, le 20 octobre prochain, pour un 5 à 7 ou plus tard, selon votre bonne humeur à l’Atrium du Holiday Inn Longueuil situé au 900 rue StCharles Est, Longueuil (près de Pratt & Whitney Canada). Vous êtes donc cordialement invités à vous joindre à tous les officiers de la Passerelle pour cette activité de fin de saison. C’est un rendez-vous à ne pas manquer! Cordialement, La Passerelle de l’escadrille Des Écluses P/S: Les consommations sont à vos frais. Holiday Inn Longueuil 900, rue St-Charles Est, Longueuil Bar l’Atrium (450)646-8100 Site Internet : http://www.holidayinnlongueuil.com Lien : Itinéraire Anne-Chantal Dumas Événements spéciaux 6 Pour le bénéfice de nos membres qui ont un moteur marin diesel, nous avons obtenu la permission de reproduire l’article suivant paru dans la revue NONSUCH Update Volume 5, Issue 34 Summer 2006 publiée par l’International Nonsuch Association : Nonsuch Diesel Fuel At the Toronto 2006 Rendezvous, Tim Booth, President of Kinetic Laboratories, gave a brief update on the new diesel products. Below is a more thorough discussion of the facts and the issues. Much has been written about the new Ultra Low Sulfur Diesel Fuel. For those that are still wondering what and when: WHAT: There are 3 grades of diesel fuel High sulfur diesel, sometimes called regular diesel, 5000- ppm sulfur Low Sulfur diesel, 500-ppm sulfur (max) Ultra Low Sulfur diesel, 15-ppm sulfur (max) WHEN: There are timetables for implementation of sales of various grades of fuel October 15, 2006: Over the road vehicles, Ultra Low Sulfur Fuel October 1, 2007: Off-road, currently high sulfur diesel, moving to Low Sulfur, moving to Ultra Low Sulfur October 1, 2010 October 1, 2007, Rail and Marine, currently high sulfur diesel, moving to Low Sulfur, No current date for Ultra Low Implementation Your marina fuel should not be changing until late next summer, however, if the marina has a limited number of suppliers they may be forced to change earlier, based on availability. WHY: What is the reason for the change in fuel specifications? In a word: environmental concerns. Diesel engines running lower sulfur fuels emit less harmful emissions (especially particulate). They also emit less sulfur that effects the whole green house gas situation. The government set new emission levels and to reach those levels the engine manufacturers required a lower sulfur fuel. By the way, the Europeans have been running cleaner diesels and Ultra Low Sulfur fuel for years. Effect of new fuel on older engines: Fuel Lubricity & Cetane: Your engines were designed to run on #2 Low Sulfur Diesel (500 ppm sulfur fuel), or #2 Diesel fuel (5000 ppm sulfur prior to 1993). You can use the new ULSD #2; in fact, they will run cleaner using the new fuel. But, that sulfur was part of the overall lubricity package. Many engine components, injector pumps and injectors rely on the lubricity of the fuel to keep them operating properly. The reduction in sulfur definitely reduces the lubricity of the fuel. The minimum standard for lubricity on the Low Sulfur and Ultra Low Sulfur is now 520 in the US and 460 in Canada. The engine manufacturers would like to see the lubricity at 420 or lower (a lower number means higher lubricity). Once the 500-ppm fuel is available on the waterfront, you should consider making a lubricity additive. The US and Canadian standards also differ on minimum cetane levels. The US specification is a minimum of 40, whereas the Canadian specification is 44. The engine manufacturers feel that for the engines to run properly the cetane index number should be 44. Obviously, the Canadian fuel is better from both a lubricity and cetane standpoint. Water Contamination: Water contamination remains the single largest cause of poor engine performance; old or new. Water can come from deck leaks where we fill the tanks, but a more likely source is simple condensation. All summer your bilge is cooler than the outside air. So outside air condenses on the inside surfaces of your fuel tanks. That is a good reason to keep the tanks topped off—less area for condensation to occur. Water can easily come from the tanks at the fuel dock, as they are just as prone to the same condensation problem. A certain amount of water can remain in your fuel after refining. Federal laws allow up to 0.5% dispersed water in fuel as it comes from the refinery. Water is a unique molecule. Alone it is very small, measured in parts of a wavelength of light. But the water molecule likes to join with its neighbor, forming droplets. These droplets are big enough to clog the finer filters. If they get past a loaded filter or separator they can do real damage to an injector pump or injector itself. 7 Moisture contamination management is a critical part of today’s fuel maintenance program. If you find moisture, you should have it removed immediately. I often hear, “It ran fine until the tank was down to 1/4 (1/3). That is because the water is at the bottom and it is more likely to get to the pick-up when the tank is nearly empty. Many of the existing fuel treatments created an emulsion of water in the fuel. In today’s engines, these emulsions can quickly lead to filter clogging or worse. The easiest way to test your treatment is to put a little water in a glass bottle and add the treatment. If the resulting mixture shows any cloudiness then you are dealing with an emulsifying fuel treatment. Do not use it! Also, watch out as some of the bio poisons create an emulsion. Other fuel treatments have a de-emulsifying agent that pushes the water out of the fuel. This is the recommended type of treatment for today’s engines. The water is pushed to the bottom of the tank, where it can / must be removed. The water is still in an aggregated or droplet form. The water is still there to support microbe growth (another problem more prevalent in the new fuels). The water can get up into the fuel system if the fuel is agitated by either pumping action or normal motion of the vehicle. The water can cause accelerated tank corrosion in the bottom corners. And of course, the water is still there to freeze. Algae, that black awful looking mass that sometimes shows up in the fuel filters is actually anaerobic microbes. Nasty little critters that grow at the fuel water interface in your tank. They need water for respiration and diesel fuel for food. Any free water will support their growth. Once you have them the only total solution is drain and steam clean the tank. K 100 will prevent future growth. Poisons will kill current growth. But nothing removes existing microbe colonies except a thorough tank cleaning. There are “fuel polishing” systems sold. They are not completely effective because they usually rely on your fuel pick up tube to get the fuel out of the tank, and that pick-up tube does not go to th e bottom— where most of the microbes and water remain. Even if you can get to the bottom of the tank there will still be microbes clinging to the walls of the tank—ready to start a new colony. Bio diesel: Some operators are starting to use “bio” blends. One of the problems with the bio blends is that they are strong solvents and will release particulate into the fuel stream (gums, varnishes, rust, dirt, etc.). These particulates will clog the filters. If they get past the filter, they may be large enough to harm or reduce the life of the fuel injector pumps, not to mention the possibility of clogging the injector tip. Water is a necessary condition for microbe growth. These microbes grow even quicker in bio-blended fuel. The microbes can break free, enter the fuel stream, and clog the filters. Moisture management is critical to a good bio fuel maintenance program. So what should we use? (Time for the advertisement) K 100-MD Marine Diesel Fuel Treatment adds lubricity (22%-40% improvement in the new Ultra Low Sulfur Diesel.) K-100-MD eliminates all water related fuel problems. It is not an emulsifying agent. It breaks the water down to the molecular level and encapsulates the water molecule with a combustible. If/when the water molecule gets to your pick-up the molecule passes through the filter, encapsulated so it cannot harm your injector pump or injectors. K 100-MD contains a solvent, which over time, will clean your injectors and dissolve old gums and varnishes in the tank. Because the water is encapsulated K 100-MD denies the microbes the conditions necessary for growth. K 100-MD will increase the cetane index of you fuel. My old MD-11 starts easier and runs cleaner. I do not have any microbes, and I cannot remember the last time I had anything in my Racor. With a two bladed folding prop I get 6 knots at 2000 rpm (flat water). To learn more about Ultra Low Sulfur Diesel Fuel and the new engines see our web site; k100fueltreatment.com. You can also read all about the problems with the new gasoline fuel with ethanol (E-10) and how our K 100-MG solves that problem. Tim Booth 8