A propos des rites_serge molla

Transcription

A propos des rites_serge molla
Serge Molla
A propos des rites
Réflexions proposées
en réponse au Conseil Synodal
de l’Eglise évangélique réformée du canton de Vaud
Lausanne, mai 2009
Tableau 1. A propos de la Fête des Rameaux
A.= Alliance ; B. = baptême ; C. = Confirmation ; CP = Conseil de Paroisse ; E. = Eglise ; KT = catéchisme ; KTQM =
catéchumènes ; KTO = catholiques ; SC = Sainte-Cène ; R. = Rameaux ; P : Pentecôte ; XX = en fonction de la colonne un oui
ou un non sans commentaire
Vécu aux
Rameaux
Prise de parole
des catéchumènes
Baptême ou non
aux Rameaux
OUI
NON
P1/1a
Weyman
n
Célébration de
fin de caté.
Bénédiction
Confession de foi si Baptême
Prise de position des jeunes
face à la question de la foi
et de Dieu
Fin du catéchisme =
moment privilégié pour
prendre cette décision
P1/1b
Jeanner
et
Célébration de
fin de caté.
Bénédiction
Prise de position des jeunes
face à la question de la foi
et de Dieu
P1/2
Dubigny
Célébration de
fin de caté.
Bénédiction
P2/1
Jaillet
Célébration de
fin de caté.
Bénédiction
Confirmation
Confession de foi
Prise de position des jeunes
face à la question de la foi
et de Dieu.
Ils répondent : « qui est
Jésus pour moi », puis
bénédiction du pasteur et 1
mbr de CP. Enfin don d’un
verset biblique
Prise de position des jeunes
face à la question de la foi
et de Dieu (qui peut se faire
sous forme de Confession de
la foi, de doute ou de toutes
sortes de pensées
intermédiaires)
Participation aux prières du
culte.
Oui, quelques baptêmes.
C’est l’occasion ou jamais,
mais ce n’est pas favorable
car on retombe dans le
mouvement de masse.
Non : c’est préférable de
séparer Bénédiction de fin
de KT et B. qui est un autre
rite (sacrement).
P2/2
Sauter
Célébration de
fin de caté.
1/10
Les jeunes choisissent une
parole de Confession de foi
Si cela arrange
la famille de
venir à une
seule
célébration
La situation n’est
Le but n’est
pas de
singulariser les
jeunes par un
rite différent
pas finalisée
Oui c’est le moment où les
jeunes disent où ils en sont
Sainte-Cène ou non aux
Rameaux
NON
OUI
Bénédiction des KTQM
est pour tous, qu’ils
continuent ou non dans
l’Eglise. La Cène est un
rite exclusivement
chrétien.
Non question de respect
face aux familles et
invités. Aussi pour des
questions de places ou
de temps.
Non : pas assez
d’explication. Crainte de
l’effet de foule.
Question de temps, très
long
Le Conseil de paroisse a
décidé qu’il y aurait SC à
tous les cultes.
Non : Ça fait une
célébration trop longue.
Alliance ou non
OUI
Explication de
l’acte liturgique
Remarques
NON
Fête précisément pour ceux
qui veulent continuer leur
cheminement
C’est assez mal défini.
Divergences entre ministres
(première communion,
engagement ou Confirmation)
Pas encore très clair dans la
paroisse.
Lorsque c’est vécu, c’est à
Pentecôte.
Oui. pour
l’assemblée, les
familles et proches
ne comprenant svt
plus ce qui se
passe.
Oui c’est plus que
nécessaire, vu que
les gens ne savent
plus ou en est
l’Eglise.
Non : parce que
pour les gens c’est
une confirmation.
Mais explication du
pourquoi de la
bénédiction.
Aucun lien
Cela concerne tous les
paroissiens ce qui fait que ce
n’est pas tellement différent
d’un culte parents-enfants
festifs
Oui toujours
lorsque ce n’est
pas un culte
ordinaire.
L’important, cela
étant est de savoir
ce qui est donné
comme
explication.
Oui, mais c’est une confession
de foi de l’assemblée. Pas de
Oui : ce qui est
souligné c’est que
Demander le texte pour
voir plus dans le détail
Bien séparer Rameaux et
Alliance pour marquer un
engagement dans l’E. Le
baptême peut se faire à
un autre moment. Pour les
familles, ils vont choisir
l’une des deux fêtes.
R. : rite social
A. : rite de foi
Les gens comprennent la
C. comme une fin de KT
alors qu’« on est » sur une
bénédiction. La C. du B.
reste en suspend.
Rattacher le B à l’A lors n’a
pas de sens dans une
démarche multitudiniste –
réformée. C’est une
démarche méthodiste
confessante.
L’A. n’est pas couplé à la
fête des R. (les jeunes
Bénédiction
Confirmation
qui est comme une
Confirmation.
Ce peut-être une prise de
position face à la question
de la foi et de Dieu. S’il n’en
choisissent pas, ils pourront
le faire plus tard dans une
fête de l’Alliance
Deux façons :
Reflet de animé des
découvertes faites au KT
Plus personnelle : dans le
choix d’un verset biblique et
l’explication des raisons de
son choix.
Oui : participation à
l’ensemble du culte.
de leur foi, cela peut être
une manière avec le B.
Ils sont invités à venir à
Pâques.
lien avec les R. C’est un lieu
pour les B. d’enfants ou
d’adultes.
Jamais proposé et jamais
demandé. B. = démarche
personnelle. R. = démarche
de groupe. en plus la
communauté paroissiale
n’est pas représentée lors de
ce culte de Bénédiction.
Oui ça remplace la C.
puisqu’elle est manifestée
par le B.
Non : l’assemblée est
mélangée. Bcp sont mal
à l’aise. Trop de monde
Dans la région il y a des
culte des Rameaux sans
KTQM où il y a SC.
Oui : Aube pascal mais
articlation difficile puisque les
R sont en région et l’A en
paroisse
P3/1
Durussel
Célébration de
fin de caté.e
Confirmation
objective vs
subjective.
Bénédiction
P3/2
Demissy
Confirmation
R3/3
Spring
Bénédiction
Prise de position des jeunes
face à la question de la foi
et de Dieu
Non proposition de la faire
lors de la fête de l’A.
P4/1
Isely
Célébration de
fin de caté.
Confession de foi
Non cela se fait à la fête de
l’A.
P4/2
O.Bader
Célébration de
fin de caté.
Bénédiction
Prise de position des jeunes
face à la question de la foi
et de Dieu (confirmation du
B.)
L’accent est mis sur la
Bénédiction
Non, difficile de tout faire.
Par cohérence avec la fête
de l’Alliance qui est un lieu
pour une confession de la
foi.
P4/3
Vuille
Célébration de
fin de caté.
Bénédiction
Confirmation du B.
Demande explicite de
recevoir le B.
2/10
Oui (texte explicatif du
ministre en attente).
Oui, c’est un élément qui
rend la célébration
moins cérébrale et la
communauté confirme
également l’accueil qui a
déjà été formulé lors du
B.
Pour des raisons
pratiques durée du culte
et disponibilités de
places et parce que les
KTQM sont déjà invités à
participer à la SC
pendant leur KT.
Non : S’il n’y a pas de C.
il n’y a pas lieu de faire
une SC.
Non, difficile de tout
faire.
Non les jeunes sont
invités à participer à la
SC lors d’une célébration
la position que
prennent les
jeunes est une
étape sur le
chemin et pas une
parole qui scelle
leur manière de
croire.
Oui pour relier
cette célébration à
la vie de l’Eglise et
en particulier au
début de la
Semaine Sainte.
disent où ils en sont). L’A.
leur est proposé pour plus
tard, s’ils n’ont pas
confessé leur foi. Faire
une A. trop près des R.
fait trop « confessants. »
Il s’agit d’un rendu d’une
pratique dans les Eglises
d’Alsace-Lorraine.
Oui : le KTQM sont invités à y
participer soit sous une forme
communautaire soit sous une
forme individuelle avec
déclaration personnelle. Offert
aussi aux adultes.
Il y a SC
Oui parce que
dans l’Esprit des
familles, les R.
sont toujours la C.
ou la réception. Il
est difficile de
comprendre
pourquoi la parole
des jeunes est
différente suivant
les cas
XX
Oui mais pas chaque année.
Quelques semaines après
Pâques.
Les jeunes qui souhaitent être
B savent que c’est le lieu, les
parents aussi
Pas de fête de l’A. Pas de
motivation des ministres après
des expériences infructueuses
Oui tout en
sachant que nous
consacrons cette
Il est dommage de voir
qu’on a pas une manière
commune de célébrer
l’Alliance et les Rameaux.
Cela conforte les familles
qui pensent que rien n’a
changé.
Je constate qu’il y a une
certaine confusion entre
R., A. et C.
Pour donner sens à
l’événement et aux paroles
des jeunes.
Cf : exemple en annexe
Pourquoi pas chaque
année ? Par manque de
candidats ?
Demande de rencontrer le
responsable de l’enquête
sur les rites.
Possibilité de
demander le
bapt. ou de
confirmer l’All
de leur bapt.
Participation des KTQM dans
les temps d’accueil, de
lecture d’un Psaume, d’un
sketch, d’une partie de
prière, etc.
P5/1
Corbaz
Célébration de
fin de caté.
Bénédiction
P6/1
Menétre
y
Célébration de
fin de caté.
Prise de position des jeunes
face à la question de la foi
et de Dieu. (KTQM réunis
par similitude de réponses.
celles lues ou pas c’est
selon)
Ils choisissent chacun un
verset de la Bible et le disent
à haute voix.
Ils composent aussi la prière
d’intercession
P6/2
Schwitz.
Célébration de
fin de caté.
Bénédiction
Prise de position des jeunes
face à la question de la foi
et de Dieu.
Prière + prédication faite
avec eux + musique (ça
dépend des groupes)
P6/3
Wild
Une
célébration de
fin de
catéchisme
Une
bénédiction
Célébration de
fin de caté.
Bénédiction
Bénédiction
P6/4
Wirth
P6/5
Troilo
3/10
de la semaine sainte,
avec invitation appuyé à
la famille.
en la matière.
Non, pas le lieu adéquat
(cérémonies trop longues.
Difficile à faire comprendre.
renvoyé à l’A ou lors d’un
autre culte).
Non : Pas le lieu
adéquat. Il y a beaucoup
de gens extérieur à la foi
chrétienne qui seraient
mis à part.
Oui A. régionale. Pour ceux qui
souhaitent renouveler leur
engagement. Les KTQM, ayant
participé aux Rameaux, sont
invités s’ils veulent confirmer.
Non : Il n’y a jamais eu de
demande. Les jeunes qui se
font baptiser choisissent de
le faire lors d’un autre culte,
souvent par immersion
(mais il n’y a jamais eu non
plus de demande de
baptême pour les cultes de
l’A. proposés!)
Non : pas le meilleur
moment. Les B. ont lieu plus
tard en préparant l’A. en
préparant l’A. donc la C.
Non, surtout pour une
question d’organisation
(église bondée où il est
pratiquement impossible
de se déplacer !)
Non pour respecter la
non foi de certains. En
revanche la SC est
célébrée à P. (l’A. ou la
C.)
Oui = P. en invitant les KTQM
qui veulent s’engager le faire
là.
Prière de louange,
d’intercession, choix de
versets bibliques pour euxmêmes.
Non : les B. sont réservés
pour la C. lors de la fête de
l’A.
Non : le culte serait trop
long
Ils choisissent un verset
biblique qu’ils ont choisi en
tant qu’appui pour la
bénédiction qui leur est
donné.
Non, les B et les C. sont
réservés lors de la fête de
l’A.
Non : trop de temps. La
SC pas adéquat ce jourlà (distancés et
catholiques)
Prise de position des jeunes
face à la question de la foi
et de Dieu.
Non car les baptêmes sont
pratiqués dans le lac de Joux
en été et pour éviter de «
régler la situation » comme
Non : cela allonge la
cérémonie. Et puis il ne
faut pas tout mélanger.
On propose de vivre une
Oui : deux mois après les R.
Le jeune s’engagent
personellement par le B. ou la
C. On fait une « montée à la
C. » tout comme il y a une
montée aux R.
Oui : début de l’été (pour des
raisons pratique baptême par
immersion dans le lac de Joux)
Pour les KTQM mais aussi pour
les personnes qui le
souhaitent.
A (à vérifier) = en mai.
Onction d’huile, signe de
l’onction royale (pas du don de
l’Esprit) mais du fait qu’il est
On l’a abandonnée, par
manque de candidats
souhaitant renouveler leur A.
célébration en
priorité cette
célébration à la
Bénédiction des
KTQM et à
l’accueil des
confirmations et
demandes de B.
Oui pour que les
gens comprennent
Oui afin que ce
soit clair pour tout
le monde
Le souhait des conseillers
de paroisse serait que l’on
revienne à une
confirmation lors du culte
des R.
Oui : mais quoi
R. = pour tous et une fin
dire ? L’arrivée de
de KT. L’E. leur dit l’amour
Jésus à
de Dieu
Jérusalem ? Oui.
P. = place pour ceux qui
Fin du KT ? Oui.
veulent confirmer leur B.
Mais info d’une
Répondre à l’amour de
suite.
Dieu par leur oui.
Explications R : Oui pour que les jeunes se
sentent plus libres d’être aimés de Dieu sans
devoir obligatoirement répondre positivement à
cet amour Ils sont bénis tels quels.
Oui c’est fait
depuis deux ans et
ça va mieux
Oui et non, le sens
transparaît dans le
vécu de la
célébration : Louange
Maintenant plus de gens à
l’A. et moins aux R.
Importance d’avoir un bon
laps de temps entre les 2
fêtes. L’A. Concerne
principalement les KTQM
pouvoir se marier à l’Eglise
P6/6
Richard
Célébration de
fin d’une étape
en gpe de
caté.
Bénédiction
La possibilité
d’expression
perso.
Oui un texte biblique ou
compose une phrase qui
exprime leur cheminement.
P6/7
Agassis
Célébration de
fin de caté.
Bénédiction
Prise de position des jeunes
face à la question de la foi
et de Dieu
R7
Steinhau
er
Célébration et
bénédiction
Prise de position des jeunes
face à la question de la foi
et de Dieu
Comme c’est une célébration
qui met tout le monde sur
un pied d’égalité, le B. est
préparé en vue de la fête de
l’A.
P7/1
Mayor
Bénédiction
Lecture d’un court passage
P7/2
Cavin
Célébration de
fin de caté.
Prise de position des jeunes
face à la question de la foi
et de Dieu.
Pas l’occasion. Si c’est le
cas, à Pentecôte lors de la
fête de l’A.
De tels baptêmes sont
célébrés à la fête de l’A, en
même temps que les C.
P8/1
Guex
Bénédiction
Un verset biblique.
Si demande
forte il y a
P8/2
Sandoz
Célébration de
fin de caté.
Bénédiction
Pourquoi pas mais pas eu de
demande ces trois dernières
années
P8/3
Durgnat
Célébration de
fin de caté.
Bénédiction
Confession de la foi
Prise de position des jeunes
face à la question de la foi
et de Dieu.
NON
4/10
Non car les R. sont
« communautaire » et le B.
est personnel.
Plus approprié de les vivre
lors de la fête de l’A puisque
c’est ici une célébration de
fin de KT et une bénédiction
Par manque
de temps
Oui mais c’est rare. Les B.
sont célébrés à l’Aube de
Pâques. Les B. sont célébrés
première communion, si
elle n’a pas déjà eu lieu,
le matin de Pâques.
Non : car ça risque de
séparer la communauté
présente.
co-héritier du Christ.
– poésie – psaume –
musique
Oui = Pentecôte. elle permet
aux adultes et aux jeunes qui
le désirent re-renouveler leur
engagement. Le sens est
donné par les documents
donnés avant 2000.
Oui si les jeunes
demandent à y
participer (je ne
comprends pas). La
démarche est de toute
façon expliqué dans la
visite que le pasteur
fait avant.
XX
Oui : fête régionale. Les
jeunes peuvent manifester
leur engagement
Oui mais on en fait
pas le centre du
message.
Pas un acte habituel des
KTQM et des parents
Risque de séparation
entre les personnes
présentes
Célébration trop longue
XX
A = Pentecôte. Elle concerne
toutes la communauté qui
redit sa foi et vit un temps de
communion intergénération.
Pas seulement lié aux KTQM
comme les Rameaux.
C’est une façon de confirmer
A = Pentecôte
Oui : important
que les familles
comprennent que
ce n’est plus une
C.
Tous les KTQM ne
désirent pas participer à
la SC en fonction de leur
foi. C’est logique de ne
pas les mettre dans une
situation délicate.
Les Rameaux ne sont
plus liés au B. C’est une
fête populaire. Beaucoup
n’y participeraient pas.
A= Pentecôte
C’est une l’occasion d’un
engagement pour les jeunes,
mais cette fête ne leur ai pas
réservée.
Oui parce que la Cène
fait partie du culte.
Non à cause du nombre
de paroissiens (+ de
300)
A Pentecôte. Aucun lien avec
les R si ce n’est que les
participants sont le plus
souvent des KTQM ayant reçu
la bénédiction
Non car la fête des R. suffit.
Riche de sens. L’A n’a pas de
sens, elle est un vague rajout
un peu vide.
Oui : Pentecôte, mais c’est
peu fructueux (à éclaircir)
L’expérience de la paroisse
confirme la justesse de la
Réforme quand elle est
bien vécue et préparée.
Apport de témoignages
d’autres Eglise qui
trouvent la démarche plus
respectueuse de
l’évolution de la foi des
jeunes.
Si notre Eglise décidait de
ne plus célébrer la fête
des R. avec la B. des
KTQM, ne serait-ce pas la
fin du KT ?
Pas compris !!!!
Non : pas évident
de faire un lien
Bénédiction
Oui : pour que la
communauté
rassemblée sache
ce que l’on vit lors
de ce culte.
Non la célébration
est assez explicite
en elle-même.
Explication : parfois tout dépend du thème. Mais
c’est dans la préparation que les choses sont
expliquées.
à tout culte.
Afin de ne pas mélanger les
genres, puisque la Fête de
l’Alliance est conçue pour
cela !
R9
Savary
Célébration de
fin de caté.
Prise de position des jeunes
face à la question de la foi
et de Dieu.
P9/1
Verrey
Bénédiction en
fin de caté.
Prise de position des jeunes
face à la foi chrétienne.
Décision régionale. A part
quelques exceptions
(disponibilité des parrains)
Décision du CP pour ne
pas faire un culte trop
long.
P9/2
Bornand
Bénédiction
des
catéchumènes
Prise de position des jeunes
face à la question de la foi
et de Dieu qui se trouve
parfois être une confession
de la foi
Respect de la pratique
cantonale et des
décisions régionales
Jamais reçu de demande
du CP, des familles)
Oui : Culte Régionale unique à
Pentecôte
R10
Burnat
Célébration de
fin de caté
Bénédiction
Confession de foi et prise de
position des jeunes face à la
question de la foi et de Dieu
Non : respect de la pratique
cantonale et des décisions
régionales. B. à Pentecôte
lors de la fête de l’A.
préparée par l’Aumônerie de
Jeunesse.
Sauf exception (par paix :
mieux vaut faire qqch de
faux avec amour que qqch
de juste qui braque).
Décisions synodales
Eviter de pousser les
KTQM peu convaincus
d’y participer sans
adhésion de cœur et
sans être baptisé.
P10/1
De Haas
Culte d’accueil
et de
Bénédiction
Prise de position des jeunes
face à la question de la foi
et de Dieu
Non sauf exception si la
demande est faite de
manière explicite
R11
Morvan
Bénédiction
(rite de sortie)
même si les
parents la
vivent comme
une C.
Bénédiction
Prise de position des jeunes
face à la question de la foi
et de Dieu
Non un rite de sortie ne
saurait être pris comme un
rite d’entrée. B. à l’A.
Non ce n’est pas un
événement populaire. La
Cène doit respecter la
liberté de choix
Pourquoi pas
A. paroissiale, centrée sur
l’engagement des paroissiens :
A. Régionale, centrée sur les
jeunes qui demande le B. ou la
confirmation de leur B.
A = Aube de Pâques
Non réflexion à ce sujet dans
la région.
Célébration de
fin de caté.
Bénédiction
Prise de position des jeunes
face à la question de la foi
et de Dieu
P11/1a
Laïc
Vonney
P11/1b
Eggiman
5/10
Confession de la foi
Parce qu’il n’a pas encore
été baptisé
Non si demande, c’est
préparé lors de la fête de l’A.
Selon le choix des paroisses.
Si c’était pour vivre la
communion entre disciples ?
Ça fait partie des
célébrations importantes
Non pour ne pas
allonger le culte. Fête de
famille
Oui :
Articulation claire : L’Alliance
est le moment où ceux qui
veulent prendre ou reprendre
un engagement de foi
peuvent le faire dans un
temps à part pour ça, y.c. les
catéchumènes
Oui : En région à Pentecôte
depuis 4 ans
Oui mais affreux mélange
entre les définitions des uns et
des autres qui souvent sont
guidées par les intérêts
centripètes de la vision
paroissiale.
C’est une confirmation de
l’Alliance que le jeune a avec
son Dieu.
A. Pentecôte. L’A est un « pas
de plus » dans le
cheminement. Lieu des
Confirmations et des B.
Oui j’explique
puisque ces cultes
drainent un grand
nombre de
déracinés
ecclésiaux.
Oui sinon les ¾ de
l’assemblée ne
savent pas
pourquoi ils sont
là.
Non. jamais eu
l’idée, je ne suis
pas responsable et
trouve que c’est
déjà trop long.
Pas de nouvelles
contraintes en vue d’une
hypothétique « cohérence
cantonale »
Oui parce que la
formule mise en
place n’est pas
encore bien
intégrée
Oui un peu
Remarques : Définir différence entre rites
d’entrée et rites de sortie. Renforcer l’A. Des
jeunes demandent ce genre de rite (cadeau de
la croix, lavement des pieds). Les Jack’s se
recrutent parmi ces gens-là
Explications : Oui : le KT n’est pas une fin en
soi car la vie avec Dieu continue. Le KT est une
étape
Oui en distinguant
La différence entre les 2
bien les deux
fêtes commence à être
fêtes.
comprise
La ½ ou le 1/3 des KTQM
vont jusqu’à l’A. Les rites
sont structurant. On en a
trop supprimé.
P11/2
Guyaz
Célébration de
fin de caté.
Bénédiction
Confession de la foi
Prise de position des jeunes
face à la question de la foi
et de Dieu
Participation : intercession et
louange
P11/3
Lelièvre
Bénédiction
Confession de
foi pr certains
Confession de la foi
Dire quels sont les valeurs
qui sont importantes pour
eux.
P12/1
Joly
Célébration de
fin de caté.
Bénédiction
Célébration de
fin de caté.
Bénédiction
Lectures et prières
R13
Roquet
Célébration de
fin de caté.
Bénédiction
P13/1
Haapise
va
Célébration de
fin de caté.
une
Bénédiction
pour tous
Confession de la foi (en
répondant qui est Jésus pour
eux).
Prise de position des jeunes
face à la foi chrétienne.
Prière de louange, prière
d’intercession
Confession de la foi
Prise de position des jeunes
face à la foi chrétienne.
Et selon le choix de chacun
P12/2
Muller
6/10
Prise de position des jeunes
face à la foi chrétienne.
Prière et lectures bibliques
Non proposé lors de la fête
de l’A.
Non pour ne pas
mélanger entre
Bénédiction et
participation au
sacrement de l’A.
Oui = Pentecôte Les KTQM qui
ont finit aux R. y sont invités
pour manifester leur
engagement. Une retraite à
l’Ascension pour la préparer.
Non, la SC est célébrée
au culte de l’A.
Oui = en mai ou juin. Les
jeunes peuvent prendre des
engagements.Très peu de
jeunes participent à ce culte
Non Les B. sont célébrés
hors cadre des Rameaux.
Pâques ou autres dimanche
Non, on garde cela pour la
fête de l’A.
Je réserve ce moment à
Pâques
A. Ascension
On offre à chacun de
s’engager publiquement
Oui. Elle vécue en sous-région
et c’est une C. puisqu’il y a
peu d’adultes qui renouvellent
leurs engagements.
Non, ils sont faits lors de la
fête de l’A.
Non, pour de simples
raisons pratiques, cela
prendrait trop de temps.
Rarement. Demande
spéciale lorsque c’est
l’unique possibilité pour les
parrains et marraines d’être
là.
Non pas le temps, mais
ce serait bien. On va y
réfléchir.
Oui pour que les jeunes ne
soient pas séparés des
autres et qu’il y ait
suffisamment de témoins.
Parce que cela correspond à
la fête des familles.
Non parce que le culte
est bien assez long sans
cela. Le public est trop
mixte pour que cela ait
un sens. Ça forcerait des
KTQM pas prêts à
s’engager à ce point
Oui pour donner l’occasion, à
ceux qui le souhaitent,
d’entrer plus concrètement
dans l’A. (Confirmation –
baptême)
Oui : recevoir une
bénédiction et
rappeler
l’invitation de Dieu
à laquelle ils
pourront répondre
à l’A.
Non, une
célébration n’est
pas le lieu d’une
explication. Si le
sens n’apparaît
pas c’est que le
culte n’est pas
assez clair.
Merci de ne pas inventer
de nouveaux rites mais de
valoriser ceux qui existent
déjà dans nos traditions
d’Eglises SC, imposition
des mains…)
Les R. sont important pour
la paroisse. Il serait
dommage de renvoyer les
actes de foi à un autre
moment.
On pourrait donner le
choix aux jeunes entre
confirmer et la fin du KT.
Il faut maintenir ces deux
visions dans le même
culte.
Aux R, la confession de foi
d’1 jeune est un
témoignage pour
l’assemblée.
Oui
Oui d’abord pour
indiquer le sens de
la célébration et
parce qu’il y a de
l’ignorance.
C’est dommage que l’EERV
ait supprimé une fête que
jamais personne n’a
comprise et qui pose
encore problème 20 ans
après. En plus l’A. n’es
tpas comprise non plus.
Bilan : les jeunes ne
confirment plus.
Oui pour que ce
ne soit pas
confondu avec une
confirmation.
Oui
Que les R. reprennent le
sens d’une entrée en
semaine sainte.
P13/2
Reymon
d
Confirmation
pr certains
Bénédiction
individuelle +
«imposition
des mains »
Prise de position sur ce qui
les fait vivre et sur Dieu s’il
le souhaitent
Non pour donner plus de
poids et de temps à la
célébration du B. Un B. aux
R. est souvent vite fait.
Non l’assemblée ne s’y
prête pas. Ma conviction
personnelle reste
différente.
Oui… Mais en ne lui
demandant pas le jour du
culte un exposé sur sa foi
devant tout le monde.
Occasion avant de se
positionner via brochure : «
qui dites-vous que je suis ?
»
Des ateliers liturgiques sont
proposés (rédaction prière,
bilan KT, rédaction d’un
choeur parlé, choix de
chants)
Confession de foi
Prise de position des jeunes
face à la foi chrétienne : «
qui est Jésus pour toi ? »
Chacun répond par 2-3
phrases, exprimant doutes,
foi.
Prière de louange ou
d’intercession ou bilan de
catéchisme
Non, ce jour-là il reçoit une
bénédiction (bene-dicere).
C’est de l’ordre du sola
gracia.
Le baptême est de l’ordre du
sola Fide.
Non pour des raisons
identiques
Selon les recommandations
de l’E. les B. sont vécus lors
de la fêtes de l’A.
Non : privilégier le
temps pour chaque
jeune.
Trop de monde
Deux cultes à la suite.
Invitation est faite aux
jeunes de venir à
Pâques.
Par respect des KTQM
sur leur chemin de foi.
La SC est proposée à
Pâques et à Pentecôte et
est Confirmation. Donc
pas nécessairement de
prise de parole du KTQM
lorsqu’il confirme.
Trop de monde. Difficile
de gérer les KTO et la
liberté de chacun. Trop
long.
R14
Ramelet
Bénédiction
R16
Meyer
Célébration de
fin de caté.
Bénédiction
R17
Rosselet
Bénédiction
(svt comprise
comme fin de
KT)
Prise de position des jeunes
face à la foi chrétienne.
Lecture d’un verset que les
jeunes ont choisi euxmêmes
Participation des JP pour
l’animation du culte
Vécu lors de la fête de l’A.
P18/1
Rapin
Bénédiction
Prise de position des jeunes
face à la foi chrétienne
A l’A. Plus de liberté, de
temps pour la préparation
7/10
A = proposition de vivre
Pâques, là où ils se trouvent
en communiant. C’est l’A. par
excellence.
L’articulation R et A. est
difficile dans la pratique.
A. = Pentecôte, il est régional.
Entre 60 et 80% des KTQM y
participent.
Il y a SC mais ce n’est pas une
1ère communion (ni même de
1ère tablée)
La veille de ce culte une
journée est organisée pour
que d’autres puissent
renouveler leur alliance. Il n’y
a pas eu de demande et le
culte est devenu celui des
KTQM.
Oui : 1er dimanche de
novembre (Réformation).
Courrier envoyé aux
catéchumènes pour ce culte
en leur proposant : de vivre la
SC, demander le B., ou
confirmer leur B.
Commentaire : peu
d’engouement. Trop loin R. les
gens restent attachés aux R.
A. aussi célébré à l’Ascension.
Mieux fréquenté
A. Pentecôte. Chaque année,
environ 10% des KTQM
participent activement à
l’Alliance (pas toujours la
même année que « leur R. »).
Fête paroissiale
intergénérationnelle. Un repas
suit et si pos. une après midi
avec des jeux, animés par les
8ème
Oui pour que
l’assemblée soit
bien au courant de
ce qui se vit.
Oui depuis 3 ans
la région distribue
une brochure qui
explique la
différence entre
les 2 cultes
Insistance est faite sur le
choix personnel en
sachant que la médiation
du groupe est toujours
importante.
Le culte de l’A. permet aux
Jack’s de s’impliquer.
Oui : dire que
l’apprentissage de
la foi continue
La prise de parole
demande du
courage et que
quoiqu’il en soit du
choix, le KTQM est
béni par Dieu.
Le culte des R. est un tour
de force (KTQM,
paroissiens catéchètes,
familles impliquées et non
impliquées). C’est un bon
culte pour faire un « bon
témoignage. »
Oui parce B. ne dit
pas grand chose
pour les gens. Ils
en sont restés à la
C.
Un rite regroupant B. et A.
se célébrant au R. pourrait
se faire puisque les KTQM
ne sont plus regardé « en
coin » s’il ne confirme pas.
Oui
P18/2
Rossier
Célébration de
fin de caté.
Bénédiction
Lecture verset bibl. retenu.
Non, bapt. et confirmation
de baptême sont vécus lors
de la fête de l’A.
R = une fête de fin de KT et
une entrée dans l’âge de la
majorité dans l’Eglise. Fin de
l’engagement des parents,
parrains et marraines.
Non, la SC est le
rassemblement des
baptisés et des
confirmés. ce qui n’est
pas le cas des jeunes qui
terminent leur KT. La
première SC importante,
dès 16 ans a lei lors du
culte de l’A.
P18/3
Courvois
ier
Célébration de
fin de caté.
Bénédiction
Partage du verset bibl.
retenu.
Non : les B. se font lors du
culte de la fête de l’A. en
même temps que les C.
Non : culte déjà très
long et beaucoup de
personnes
8/10
A. = lieu privilégié de
l’engagement. Unique lieu
pour confirmé le B. C’est aussi
un lieu d’encouragement
mutuel, lorsque les adultes
demandent, confirment le B.
ou demande une prière et une
Bénédiction pour se
réapproprier le B. Un des
cultes les plus beau et le plus
profond de l’année.
Oui = a P. nombre de C. des
jeunes très variable de 20 à
70%
Oui parce que ce
n’est que depuis
2000 que l’A est
dans la paroisse.
lieu de
rassemblement
des distancé de
l’Eglise.
Oui, mais surtout
lors des visites de
fin de KT
Le culte de l’A. on passe à
plus d’authenticité et oins
d’autorité même s’il y a
moins de confirmation
qu’avant.
Commentaire généraux émanant du Sondage relatif aux Rameaux effectué fin 2008
1. Attitudes des ministres
- Certains ministres ne pratiquent pas forcément ce qui leur convient (P12/1) ;
- Les réponses mettant en avant les réponses de la région et/ou du CP peuvent être prises comme étant soit un accord soit une distance.
Difficile de trancher au gré des lectures. Cf P9/1 ;
- Il semble que d’un point de vue du « vécu » de la démarche il soit possible de dire que le changement de 1985 est bien vécu par ceux qui y
croient et mal vécu par ceux qui n’y croient pas. Ce qui en l’état montre un certain cléricalisme de l’Eglise en matière de ritualité. Voir les deux
avis qui l’attestent le mieux (P6/6 et P11/4)
2. Baptême aux Rameaux
- Baptême aux Rameaux : On respecte la demande du terrain. On a une pratique conforme aux dispositions réglementaires, mais qui transgresse
le cadre lorsque le terrain le demande par exemple avec la seule possibilité pour les parrains et marraines d’être là (P/13/1). On parle de
situation non finalisée (P2/1), on le fait parce que c’est l’occasion où jamais ce qui n’engage pas la position du ministre qui peut en faire tout en
y étant pas favorable (Michel Jeanneret). Il faut donc corriger à la baisse les avis favorables aux baptêmes lors de la fête des Rameaux.
- D’un autre côté, certains ministres ne sont pas contre s’ils avaient des demandes : On en pratiquerait s’il y avait des demandes. (O. Sandoz) ou
pourquoi pas (R11)
- Il semble d’après ce qu’on peut lire de la situation en région Joux-Orbe qu’on sépare Rameaux (aux Rameaux), Baptême (l’été dans le lac) de
l’Alliance (en mai par onction d’huile).
3. L’Alliance
- On remarque une distance face à la fête de l’A qui n’a pas de support historique voire biblique (P4/2, P8/2)
- La dynamique de multitude semble pour certains ministres ne pas être complètement prise en compte par la dynamique Rameaux – Alliance
(P2/1)
- L’Alliance est, dans certains cas, paroissiale ; dans d’autres cas, elle est régionale. Lorsque c’est le cas, elle concerne plutôt les jeunes. (Région
10) ;
- Il y a des fêtes de l’Alliance qui se font sans baptême (J. Ménétrey)
- Il y a des situations dans lesquelles, on ne fait pas de baptêmes lors de la fête des Rameaux tout en n’ayant pas de fête de l’Alliance (repérer qui
est-ce), parce que la démarche n’est pas encore assez bien comprise (Michel Jeanneret) ou parce qu’il n’y a pas de demande (voir ce que ça veut
dire… J. Ménétrey).
- On a des paroisses, comme en R8 qui n’ont pas qui n’ont pas d’A. parce que les R. se suffisent à eux-mêmes et parce qu’elle reste vague. On
aurait des paroisses, voire des régions qui vraisemblablement n’ont que des catéchumènes baptisés (O.Sandoz).
9/10
Certaine paroisse habite le rite de l’A. avec des processus similaires à ceux qu’on a dans des fêtes mieux comprises. Des « montées à l’A. »
comme on a des montée vers Pâques ou des montées aux R. (P6/3).
- L’A
4. Sainte-Cène
- Sainte-Cène : en grande majorité pas, mais certains trouvent que ce pourrait être bien (Haapesiva), voire que c’est le choix des paroissiens (R9)
ou encore pourquoi pas (R11)
5. Autres remarques
- Des ministres semblent faire les deux systèmes. Voir M. Weymann
- Deux sens assez clair se dégage : les R. sont une fin de catéchisme et une Bénédiction. Certains vivent mal le fait qu’elle soit comprise comme
fin de catéchisme (R17).
- Remarque d’un collègue qui ne pratique pas les R.
o qu’il souhaiterait redonner à cette journée tout son poids ;
o Aider à ce que s’exprime dans cette journée la diversité des chemins des jeunes
o Pouvoir célébrer des B. dans le contexte de la volée qui a participé à l’année KT
o Souhait de voir l’A. dégagé de son côté « étapes » pour des KTQM qui ont vécu les R. peu avant.
-
10/10
Récapitulatif des réponses relatives aux acte d’intercession et baptême
Aide à la lecture :
A. = Alliance ; B. = baptême ; C. = Confirmation ; CP = Conseil de Paroisse ; E. = Eglise ; KT = catéchisme ; KTQM =
catéchumènes ; KTO = catholiques ; SC = Sainte-Cène ; R. = Rameaux ; P : Pentecôte ; XX = en fonction de la colonne un
oui ou un non sans commentaire
Paroisse
ou
Ministre
AI :
présen
ce des
enfants
Alexander
Daniel
plutôt
Bader
Laurent
toujours
AI Pas
forcém
ent en
présen
ce des
enfants
Notre Eglise répond
OUI
%
NON
AI
X
plutôt
Démarche
baptismale
Pratique de
l’AI
Proposition
Baptême seul
Pratique
différenciée
Autres
La pratique de AI
peut être
maintenue sur
demande, Même
si c’est pour une
minorité de cas.
AI est proposé
mentionné in
1er entretien
Jusqu’à
présent, il n’y a
pas eu de cas
de par qui ont
renoncé à leur
demande
initiale au profit
d’un AI.
Autre
Comme acte
de présent.
permettant au
futur baptisé
d’assumer luimême le
moment de
concrétiser la
décision de
son baptême,
éventuellemnt
la manière et
le lieu pour le
faire
5%
50 %
X
1/28
Définition AI
oui
Bader
Olivier
Bader
Pierre
Proposition
explique les
trois poss: B
de petit, B
de grand, AI
rite d’accueil
de l’enfant et
de
reconnaissanc
e pour la vie
donnée
Choix AI et
B présentés
aux parents
Rite de
passage
permettant
aux par de
Pas pratiqué,
car quasi pas
demandé
Liturgie perso
Souhaiterai une
présentation
réformée
AI est méconnu
du public « non
pratiquant »,
gagnerait à être
clairement
présenté in
brochure bien
présentant B et
AI
Pr une pratique
différenciée, en
accord avec E.
multitudiniste
Badoux
Luc
tjs
Besençon
Guy
plutôt
Binsbergen
F. van
plutôt
2/28
Oui, pr par
souh. Que
D. Bén. Enf,
marquer
recon.,
reconnaître
origine enf.,
mais qui
veulent B +
tard pr
mémoire
oui
30 %
En général
par savent
ce qu’ils
veulent (B
ou AI). Bcp
ne se posent
pas ces
questions.
forcément
aussi
concernant
B car je
demande
pourquoi ce
choix plutôt
que B
Oui, mais AI
répond aussi à
autres demand
parents
s’engager
comme par,
éducateurs
avec aide Dieu
Par souhaitent
que l’Egl prie
pr enf afin que
Dieu les guide
et les protège
ds dévelop.
disent aussi à
Dieu reconn.
que Dieu les
conduise eux
aussi, dans les
défis de
l’éducation.
Parfois prière
pr que enf
deviennent
disc du Christ.
Possi pr par
qui ont
reflexion et
cheminement
spir de signaler choix,
l'offrir en
interces à la
cté, et
d'affirmer
publiqu. qu'ils
souhaitent que
enf puisse
demander B
parents ne
souhaitant pas
(pr x raisons)
que enf soit
baptisé
comme
nourrisson
demandent
que la cté
Pr
éviter qu’AI ne
soit une sorte de
nouveau
sacrement, nous
pourrions
réserver 3 él
sacram
uniquement au B:
un élément
concret (eau pr
B), un récit
d’institution et
une invocation
trinitaire.
Les parents et
les enfants
viennent dvt
cté. pasteur
rappelle les
enjeux AI Les
parents disent
qqes mots
pasteur + autre
pers
intercèdent pr
membres de
fam. Don Bible
pr enf à la fam
au nom de la
par.
In culte, par et
l'enf (+ parr et
marr si
demandé)
s'avancent, l'un
des par
présente l'enf
avec qqes
mots, puis
prière pr aide
de Dieu à fam
pr se sentir
aimée et
reconnue par
Lui, par cté, ds
son choix…
paroles
d’accueil,
éventuellement
geste,
explication de
la démarche,
lexture biblique,
épiclèse et
bénédiction
qes
Le statut quo me
convient bien
Que différentes
pratiques soient
présentées de la
manière la moins
biaisée possible,
en mettant
l’accent sur là où
sont les parents
dans leur
Derrière
questions
volonté de
revenir au seul
B comme
pratique
d’accueil pr les
enf. Me suis
svt opposé à
Bohnenblu
st
Laurence
double
« clientèle »
pour. Si par
qui motive
et décide de
promouvoir
cet acte et B
+ tard,
personnes
qui sont
intéressées
par cet acte
sont des
gens qui se
posent des
questions et
qui veulent
laisser la
liberté à
leurs enf de
choisir plus
tard. Si c’est
une paroisse
qui ne fait
aucune
promotion
pour cet
acte et se
focalise sur
B des petits
enfants, les
personnes
qui sont
intéressées
par cet acte
sont surtout
des gens
3/28
30%
in par
qui
prome
ut,
sinon
1%
rassemblée
prie pr enfant,
et pour leur
tâche parent
Inscription in
registre ad hoc,
et non
intercalée dans
le registre B...
réflexion. C’est
cet élément-là qui
devrait leur
permettre de
choisir pour une
des démarches
proposées
C’est la
possibilité de
faire un acte
ecclésiastique
lié à une étape
de vie. C’est la
possibilité
d’offrir une
bénédiction à
des enfants et
des parents
dans ce
moment
particulier.
C’est aussi la
possibilité
d’engagement
s des parents
en vue de leur
enfant. C’est
enfin la mise
en valeur d’un
baptême dont
l’enfant sera
l’instigateur et
partie
prenante
Concrètement,
il y a un temps
de présentation
de l’enfant, un
temps d’accueil
des parents et
des parrainsmarraines, un
temps de prière
pour l’enfant et
la famille, un
temps
d’engagement
et un temps de
bénédiction
- Qu’une pratique
différenciée soit
proposée, et si
oui, la suivante :
présentation et
baptême
collègues év
faisant apologie
AI, ai défendu
validité du B
des enfants.
Le retour du
balancier ne
me rend pas
plus heureux
faut proposer 2
célébr, une
présentation et
un B, lors de
cet étape de
vie. Très beau
de baptiser
bébé et très un
enf ou ado qui
décide de son
B. Les deux ont
sens, important
de maintenir
les deux. Si on
supprime le B
enf, on risque
de perdre le
sens de la
gratuité de la
grâce donnée
lors de B. Si on
supprime la
présentation et
B plus tard
risque de perte
l’occasion de
vivre sacrem
pleinement
conscient de
l’engagement
impliqué. Ainsi
important
maintenir les
deux. se
complètent.
Bolay
Bernard
Peu de
pratique
.
Préférer
ais en
présenc
ee d’enf.
Bonnet
Nicole
plutôt
Bormand
Eric
tjs
Calame
Olivier
Plutôt
engagés et
motivés,
voire des
gens
partiellemen
t engagés
dans des
lieux de
types
évangéliques
Bonne
solution.
plutôt
baptiste, B
proposé
actnt = AI,
acte social
de reconn
présence de
enf. et
souhait que
enf. soit
gardé.
Il est
évident
qu’en aucun
cas, si la
demande
d’intercessio
n est
formulée
clairement,
je ne
pousserai en
direction du
baptême
Acte de
reconne pr enf
+ reconn. ce
de l’enfant par
famille et cté
+ Acte de
prière et de
confiance
+ demande
d’aide pr éduc
et l’accomp.
enf
+ engag à
vivre avec lui
valeurs et
dynamique Ev.
+ acte de
« mise à
distance » enf.
0, 033
%
Bénéd. famille
Cheminement
reconnaissancegeste prés.engagementsfdments bibénéd fam et
par.-mar.
Avec soin
5%
Acte de foi
montrant
engag par,
recon à Dieu
Ss geste pr pas
B sec. Prière pr
enf, par et
présent à la
X
4/28
Pbt oui
oui
selon une
forme assez
proche du
baptême
Apprécie prat. dif.
AI me convient
bien.
Alternative AI et
B convient
Supprimer terme
AI, ne reien
changer à pratique
Editer nouveaux
textes liturgiques
Problème, la
question de
l’accueil des
grands
recommençants
, voir l’accueil
des ados pour
lesquels B reçu
nourrisson ne
signifie plus gdchose
existentielleme
nt. Quel signe
concret,
impliquant le
corps, leur
proposer ?
Cavin
Gilles
Plutôt
oui
Charrière
François
de
plutôt
oui
Corbaz
JeanJacques
tjs
oui
Demissy
Claude
En prés
5/28
5%
5%
Très
peu
oui
oui
pr enf et
manifest de sa
partic à Egl ss
implication de
enf lui-mê
Comme un AI
pr parents
enf. Presque
tjs prière ou
bénéd pr enf
car la
demande
toujours
présente des
parents
coté. Prise de
parole des par
Une demande
verbalisée par
les parents.
Une prière de
reconnaissance
écrite et lue par
les parents.
Une prière
d'intercession
pour les parents
et une prière ou
bénédiction
pour
Comme
actuellement :
baptême et acte
d'intercession.
Cependant l'acte
d'intercession
sans bénédiction
des parents ne
semble convenir à
personne.
marquer la
naissance
dans l'Eglise
sans imposer
de choisir le
baptême
parents disent
pourquoi l'acte
conf de
foi/question de
foi des par
prière pr fam à
l'occasion
naissance de
OUI laissez le
choix aux familles
permettre que les
enfants se
souviennent de
leur baptême
Cérémonie
permettant
d’introduire
enf in Eglise ss
promess. de B.
Présentation,
intercession.
Convient à par
très croyants,
peu croyants,
couples mixtes
en parlons avec
par; en règle
générale un tps
de présent, tps
d’explication sur
la différence
avec B; tps où
par disent
pourquoi ils ont
fait ce choix ; +
parole d’accueil
à enf et
nterces.
Choix entre B et
présentation
(terme préfèré).
Ce serait un
retour en arrière
dommageable et
incompréhensible
que seule la
proposition de B
des enfants soit
proposée et étant
bien explicitée.
Diacon
JeanneMarie
Plutôt
Durgnat
Sylvain
plutôt
Oui
5%
Présente les
2 poss.
Très
rare
AI =
démarche pr
confier enf à
Dieu et sa
famille avec
cté ds leur
cheminement.
Invention de
l'EERV, qui
s'est retournée
contre EERV.
AI utile qu'aux
ministres dont
la théologie
bapt.est
sourdement
contre celle de
l'EERV et qui
par le biais AI
évitent ainsi
d'avoir à
baptiser les
enf ds leurs
In culte
Je ne le
pratique pas,
mais je n'y suis
pas opposé, si
une demande
motivée m'est
faite, je
construirai cet
AI avec les
parents .
Pas d'avis autre
que l'examen cas
par cas d'une
demande
éventuelle, dans
le respect des
personnes mais
sans concession
face à l'Evangile.
Le baptême reste
la référence,
quelque soit l'âge
du baptisé.
In culte, en le
préparant avec
par. Mise en
avant, l’accueil
et prière
d’interces +
texte bi. pas
d’engagements,
ni de certificat,
ni de bougie
offerte comme
c’est le cas pour
un B, mais
bénéd sr enf.
parents savent en
général ce qu’ils
veulent. Mon
travail consiste à
interroger cette
demande et à
faire que celle-ci
prenne le plus de
sens possible. Je
ne cherche pas à
influencer la
décision des
parents, mais je
trouve bien que
notre Eglise ait
une offre
différenciée qu’il
est possible
d’expliciter
paroisses
Durussel
Michel
plutôt
6/28
Je constate
qu’il s’agit
plus souvent
de parents
souhaitant
laisser choix
à enf
carconsidère
nt que B est
décision à
personnelle
Je réponds à
la demande
des parents
après avoir
discuté avec
eux.
Il s’agit d’une
alternative à B
pr familles qui
ont envie rite
rel marquant
la naissance
enf, mais ne
souhaitant pas
que B (soit par
conviction que
B relève du
choix de la
personne
concernée,
soit par
hésitation
devant les
implications du
B, en particul.
engagements
à prendre)
n’ai pas
sentiment
d’être mis en
difficulté par la
pratique
actuelle et le
choix laissé au
jugement des
ministres et je
n’aimerais pas
que des
décisions trop
contraignantes
apportent un
durcissement
de la pratique
(p.ex. en disant
qui a droit ou
n’a pas droit à
un B ou à
l’accueil de enf)
Eggimann
Magda
Plutôt
Freymond
David
plutôt
Oui. Stt pr
par. ayant
vision
fondamentali
ste du B, ou
car présen
- contr
aignante
que B
5%
Gnaegi
Daniel
Oui
Oui, mais
par. Sérieux
in démarche
5%
Golay
Sarah
Plutôt
7/28
peu
Non, car
fam.
veulent
laisser
choix ou
ritualiser
-de 1
%
Prop. Les 2
Présentation
enf à Dieu
dans un cadre
cté, culte, et
demande de
bénéd. sr lui...
En travail au
plus près des
besoins et
convictions de
la famille, les
structurant au
besoin...
Présentation
de l'enf et de
sa famille à la
cté, accueil
par celle-ci,
prière de bén.
pr enf et fam
in AI
L’avis des
fam. Est en
général clair
D’abord souci
par. Laisser
liberté choix B.
à enf., mais
veulent pas
rien faire. De
+, reconn. A
Dieu et dem.
Prière à l’Egl
AI = temps de
prière pr
parents,
bénédiction,
intercession et
espérance pr
tte famille. Pas
B à sec.
AI comporte
aspect
enseignement,
action de grâce
et décl. par.,
geste bénéd.,
intercession
Par temps de
prière pr par.
Qqes mots par
sont les
bienvenus
La situation
actuelle, avec de
souplesses et
adaptation
requises de cas
en cas, me
semble être une
bonne formule, à
raviver, rafraîchi
régulièrement ;
mettre au goût
du jour et adapter
aux besoins des
gens
Pas forcément
changer pratique
act, mais ds ts
cas changer
dénomination :
«AI», barbare et
incompréhensible,
y compris pr
ministres et les
conseils. Revenir
à «présentation»
Souhait de prat.
dif. Souhaite
Présentation.
C’est égal, juste
que cela soit clair
pour tous
(uniformité des
pratiques et
loyauté des
collègues)
Gonce
Maurice
Plutôt
oui
oui
Guex
Daniel
Pas
forcéme
nt
oui
oui
Guyaz
Vincent
Plutôt
Oui, mais
forte
influence
past
5%
Haas Jan
de
Plutôt
Pas sûr
oui
Heller
Didier
8/28
Comme
accueil,
intercession,
intégration
dans l’église,
en vue choix
personnel
L’Eglise ici
présente
intercède pour
vous, vous
promet son
aide dans
l’éducation
religieuse de
votre enfant,
et se réjouit
du jour où cet
enfant
demandera B
Bénédiction
avec imposition
des mains et
textes, paroles
préparés par les
parents
Je propose
de réfléchir
au B, mais
célèbre AI si
c’est souhait
des parents
prière pour
famille et
parents pr que
enfant reçoive
les repères
chrétiens qui
lui permettront
de demander
le B plus tard
Au culte, un
accueil de la
part de la
paroisse, les
parents
viennent
devant, un mot
des parents et
une prière
5%
Construis
avec par.
AI pas très
convaincant
A la demande
0,22
%
.
Une prière,
intercession,
bénéd pr par
(et enf), afin
de les aider à
accompag
Non
La pratique AI
proposée par
notre Eglise me
convient, à
condition qu’elle
soit comprise
comme accueil
d’une démarche
de parents, et
non d’un accueil
de l’enfant.
Quant à l’accueil
des enfants, mon
souhait, c’est qu’il
n’y ait que la
proposition de
baptême, sans
quoi ce sera le
désordre et la
confusion. …
Le plus souvent
comme une
prolongation de
prière intercess
in culte.
Quelquefois au
début du culte,
pour raisons
pratiques
AI est vécu
durant les
cultes "à B":
centraux,
festifs, avec
d'autres fam
Oui
Une pratique
différenciée mais
aussi invitation :
fête des enfants,
cultes en famille
Seule la proposition
du B des enfants
soit proposée et
bien explicitée ;Ce
serait théolgiqment
et pastoralement
plus fidèle à la
tradition de l’Eglise
Réf et plus simple à
vivre
Accueillir
demande et faire
au mieux
Selon mon
expérience, l'acte
d'intercession et
le baptême sont
deux actes qui
répondent bien
Heyraud
Christian
plutôt
Horisberge
r Marc
tjs
9/28
Pas
totalement
oui
oui
Les 2
démarches
font sens
enfant ds sa
vie afin qu'un
jour choix ou
pas B
qui font à peu
près la mê
démarche de
demander à
Dieu
d'accompagner
leur enfant, (et
les parents!)
après B.
aux demandes
des gens. Pas
besoin de
changer.
Réponse aux
demandes par.
Le problème
est que par,
parr et marr
ne sont pas
très satisfaits
de cet acte et
aimeraient
plus, comme
promettre des
engagements
il arrive que
des parents
engagés dans
la foi désirent
présenter leur
enf à cté ss
demande B
leur enfant.
Leur désir est
que leur
enfant suive
l'instruct rel,
demande B
L'enfant est
accueilli dans
l'église avec
ses parents.
Lecture de
Marc 10,1316, Prière et
bénédiction
pour
l'enfa
nt et sa
famille,
engagements
des parents
parrains et
marraine
(engagements
"travaillés"
avec eux
pour
autant qu'ils
le désirent
B
AI
présentataion
1. parents
engagés et
désirant que
enf vive
consciemment
B (Je ne crois
pas à libre
choix enfant
avt 18 ans
Liturgie
annexée
En 2000 j’ai
proposé de
rédiger un
certificat d’Accueil
en même temps
que celui de
baptême que j’ai
proposé au nom
de la CCE au CS
Mais il y a eu non
2. parents
hésitant dvt
eng de B et
choisissant AI
3. parents
divisés (couple
chrétien –
musulman /
juif / athée
Isely Aude
Jaillet Guy
plutôt
Jeanneret
Michel
Plutôt
10/28
entrée en matière
pour le certificat
d’accueil de la
part du CS
Bon moyen
de toucher
les jeunes
?
AI
Moyen de faire
comprendre
aux jeunes
importance
qu’ils ont aux
yeux de Dieu
in caté, pas diff.
entre enf bapt
et non bapt
Pas tt à fait
5%
in AI car
terme
officiel mais
avec leurs
souhaits
Pour moi c'est
comme un
acte B ss B
C'est seulnt
afin de laisser
l'enf libre de
décider de B
Ce n'est pas
ce que j'ai
choisis pour
mes enfants
mais je ne me
sens pas
capable
d'exclure
d'autres points
de vues.
in culte, en
présence de
enf, des par
parr-marr, avec
décl d'intention
des adultes,
évent prière ou
particip
liturgique. je ne
prends pas enf
dans mes bras
et ne le
présente pas
« à Dieu sur
l'autel »
Souci des par
de laisser
choix, + recon
et prière à Egl
In culte où pas
de B.
Aspect eneign.,
act. Grâce et
décl. par., geste
bén. Fam,
descente in
5%
Si AI pas
retenue, tjs
B
La poss. De ne
pas bapt est peu
connue et bon
moyen pr qu’enf
fasse néanmoins
partie cté tt en
laissant choix
J'aime bien votre
terme
« d'accueil »
(avec ou sans
baptême)
pourrait-on
préciser. Il me
paraît mieux
correspondre à ce
que j'offre que le
terme de
présentation ou
d'acte d'inter pris
ds compréhension
originale (Baptiste
ou EERVsynodale)
En tt cas pas slmt
B
Demandes
reçues ont soit
un caract protbapt soit volonté couple mixte
pas décider la
conf enf. La
participation
ecclésiale sera
alors assez
problématique.
pr moi = probl.
Nous devrions
demander aux
par de s'engager par rapport
à un projet clair
et fixé par Egl,
pr B ou AI.
formules d'engag trop floues.
Désir de liturgie
unique
favorisant unité
pr interne et
face à l’externe
Kraege
Jean-Denis
plutôt
Lavanchy
Laurent
Plutôt
11/28
Si prop. svt
refusé
oui
oui
invention peu
appropr pr pas
perdre parois. évangél
restant in
notre Egl
2. rite de pas
incompl ne
satisfait pas cx
qui veulent un
rite de pas à
l’occasion de
venue enf
3.expres d’une
mécompréh de
B dont l’un des
essentiels
serait les
promesses des
parents
(conserv in AI)
et l’autre
serait l’entrée
dans l’Église
qui ne pourrait
avoir lieu que
suite à un
engagementdécision
adulte. B est
pr moi
fondamentalm
et essentt
promesse faite
sur ma vie
réponse à des
gens voulant
que l’enft
demande luimê B, mais
pas ne rien
faire. Ne ne
comprends
pas bien ce
assembl avec
enf, interces
Les rares fois
où je l’ai
pratiqué, j’ai eu
l’enfant
présent, ai eu
des
engagements
des parents,
parrain(s),
marraine(s)
parce que
c’était là leur
désir. C’était
donc un
« baptême à
sec » pour les
parents comme
pour la
communauté
Si par ne désirent
pas B et sont
actifs in cté,
devrait être pos,
dans les
annonces culte,
de faire part de la
naissance dans
telle famille d’un
enfant dont on
pourrait dire que
la communauté
de… est fort
heureuse de
l’accueillir en son
sein (avec
cadeau ?). On
pourrait même
imaginer cette
annonce pr tte
naissance, mê si
B envisagé pr
qqes tps + tard.
Seule la proposition
du baptême des
enfants soit
proposée et étant
bien explicitée
Moins on
entretient les
confusions,
mieux ça vaut
demi-rite.
Lederrey
Michel
plutôt
Lehmrich
François
+ autres
past. Nyon
plutôt
Oui
Lipp JeanBaptiste
Plutôt
Fam libriste
ou év.
Préfère que
l’enf dem.
Lui-mê ; in
couple mixte
report
question du
choix conf.
12/28
.
non
mais
répond
à offre
cohér
de
l'Égl.
N'avon
s pas à
ns
soucier
deman
des (à
les
entend
re),
mais
de ce
que D
attend
de ns
Oui, et cas
refilés par
coll
la triple
alternative:
rien, B ou
AI, en
dégageant
les enjeux
pédag, et
présupposs
théol ou
eccl
Une marque
de liberté, de
choix offert,
responsabilisa
nt pour les
parents,
parrains et
marraine, sans
hiérarchie
entre baptême
et
présentation
D'une
manière
proche des B,
avec les
aspects
promesses de
Dieu, accueil
de la
communauté
et
engagements
des parents,
reconnaissanc
e.
Présente les
2 ss a priori
AI = poss.
offerte aux par
désireux de
« remettre à +
tard B enf. et
« demander à
l’Eg.
d’intercéder pr
eux, afin que
Dieu leur fasse
la grâce
d’amener leur
enf à la foi. »
Alternative
vive au pédo-B
qui reste
probl. Pr
certains
Lors d’un culte,
soit au début à
la place du
baptême soit au
moment de
l’intercession
Souhait de
pratique dif. B ou
AI avec ou sans
engagement des
parents parrains
marraines
Slmt sr dem.
Rappel passage
Mc 10 ; mots
des par, par et
mar ; prière
enf. (parfois
avec geste
bén.). Jamais
mê jour que B
Souhaite 2 offres.
Souligner enjeux
et exigences ;
minimum
liturgique
commun
Loup
Pierre
plutôt
oui
Lutz
Florence
Plutôt
oui
Maillefer
René
+ gpe du
Conseil par
BallLignerolle
tjs
20 %
prés
Mayor
Alexandre
Mayor
Etienne
?
Propose tjs
AI en regard
de B
Choix des
par
Contrairement
à B qui
marginalise
enf dès
naissance in
sté post chr,
AI permet de
choisir marginalisation à un
âge de raison
Bén de Dieu ;
présentation
de l’enf à cté ;
désir par de
transmettre
qque chose de
Dieu
Avec AI,
l'enfant pourra
choisir + tard
B
Selon propos
liturgiques
EERV
Prière et
imposition des
mains ;
engagement
des parents
Bénédiction sur
l’enfant,
engagement des
parents au cours
d’un culte doml,
prière de la cté
In culte:
présentation,
prière et
invocation de la
bén de Dieu sur
enf dvt
l'assembl
Les deux
formules, B et AI
ns conviennent.
B par immersion
est aussi pratiqué
N’ai eu que
des B
tjs
13/28
Oui pr par
souhaitant
que leur enf
demande B
+ tard ou
libre de
présentation
de l’enf à Dieu
et à l’Egl (d’où
sa présence)
et de donner à
l’enf et fam
Il est malhonnête
de ne proposer
que B, c’est
s’exposer à
volonté de reB
Tps de recon,
tps de prés,
bénéd, tt au
début d’un culte
Il me semble
qu’une pratique
de
« présentation »
pourrait être
appropriée,
moment pr dire
reconnaissance
d’accueillir une
vie et formuler la
demande à Dieu
d’accompagner
l’enfant comme
les parents au
travers de la vie
Face à la pression
ds évangéliques
pr B adulte, AI
est poss pr des
par de 1ere
démarche pr enf.
Manque in
EERV
discours clair
sur ce sujet
choisir
Mc Chavan
Plutôt
bénédiction
oui
10%
X
5 - 10
%
Tout est
dans le
dialogue
pas
ministre
Mermod
Stéphane
plutôt
Monnard
Alain
en prés.
enf
14/28
Partiel.
car parents
veulent B,
mais par
forcément
ce à qui cela
engage
(educ chr in
Egl)
5%
Par. Et mar.
sont
associés tt
en évitant
cette
terminologie
AI et B
présentés
aux
parents.pr
moitié des
demandes
ne sommes
ni ds l’un ni
ds l’autre
d’identité.
cette possibilité
doit rester mais
l’appeler AI et la
faire sans la
présence de
l’enfant est une
aberration
Accueil in cté
encourageant
démarche de
vie de foi fami.
Svt résultat de
réflexion sur
B, donc
demande de
partage sur
cette question.
= accompag
demandant
bcp ouverture
et d’empathie
important que
rites soient
revisités et
celui-ci peut
être riche de
sens d’accueil
pour familles.
bon de recevoir
cette marque
de recon pour
donner forces
par rapport à
l’éducation. La
prière en Eglise
est vraiment
temps fort pour
un couple eng
car actuellnt à
contre temps
dans engag de
foi pr nos enfts.
B. et AI =
réponses hos
à l’amour de
Dieu
2 axes : prière
reconnaissance
des parents et
intercession
pour l’enf.
Pratique
différenciée
inévitable
accueillir enf in
fam de l’Egl,
mais pas
encore
intégration à
la fam de l’Egl.
L’enf a sa
place parmi
les autres,
mais ne fait
pas partie de
cté. B fait
Introduction –
témoignage des
par – prière pr
fam et
imposition
mains sur les
épaules (pas la
tête liée au
baptême et
symbolisant
l’immersion) de
enf –
choix : B pr ceux
voulant que enf
soit chr réformé
dès maintenant et
chemine in
appropriation de
cette identité
imposée ; AI pr
voulant que leur
enf devienne chr
réformé un jour,
par choix ; qut à
faut clarifier les
conséquences
de nos
principes
constitutifs
réellement
entrer in cté…
après bien sûr
le jeune peut
décliner cette
part
Morel
Philippe
tjs
Ndam
Guillaume
plutôt
Nicolet
Christine
tjs
15/28
oui
5 %,
mais
devrai
t
attein
dre +
oui
Pas tjs
peu
2 poss.
Offertes
explicitées in
entretien
avec par
but =
favoriser
cohérence
entre leur
vie de foi et
engag.
Entretien
permet de
repérer les
fam qui ont
vision
baptiste et
opte pr Ai
ds la logique
B d’adulte
engagements
orientés vers
futur B –
engagement la
cté.
Cf. ce qui
précède
ceux ne voulant
pas que leur enf
soit et / ou
devienne chr, se
sont pbt trompés
d’adresse.
Le problème se
situe dans nos
relations oec :
tant que pas un
geste liturg
correspondant
dans l’Egl cath, le
bapt est svt le
seul qui exprime
un petit qqch
dans l’esprit des
adultes impliqués.
tant qu’il manque
une véritable
offre pour un
baptême d’adulte
(dès 10 ans) et
par immersion, la
présentation est
vouée à jouer les
seconds rôles.
réponse aux
par in société
multiculturelle
, fluctuante…
AI rejoint
contemporains
in chemin spir.
devient de +
en + cohérent
de laisser
choix spiri au
niveau conten
et forme
Comme une
bénéd
bel accueil fam,
prière nterces.
Une implication
parr et marr.
exhortation aux
par et à cté
Simplement la
bénédiction des
enfants mieux
expliquée
liturgiquement,
spirituellement, et
ecclésiologique
ment.
Je ne souhaite
pas que l’on
revienne au bapt
Paccaud
François
plutôt
?
Réponse
selon
demande
Paillard
Xavier
plutôt
répond à 2
demandes…
des par qui
souhaitant
bénéd ss
engagement
, enfant,
d’autre part
par
souhaitant
bénédi avec
engagement
in perspect.
éducation
chrét et B en
âge de rais.
si 2
prop,
on
partir
ait de
30-40
% et
m^+
en
qqes
an.
Paris Yves
toujours
Poss.
intéressante
20 %
16/28
Marquer in cté
arrivée enf
(action de
grâce,
interces. pr lui
et par en
laissant poss.
de demander
et vivre
consciemment
B lui-même.
Dans un culte :
prière et
engagement
éventuels par
les parents et
prière pour les
parents et
l’enfant
3 variantes :
bénéd ss
engagement
/ bénéd avec
engagement
/B
A relever
que lors de
bénéd avec
engagement
, par
souhaitent
présence de
parr-marr
comme
témoins /
accomp ds
perspecti. B
L’accueil d’une
famille, recon.
pr venue d’un
enf, ouverture
pr dimension
spirit, lenvie
démarche de
découverte de
la foi.
liturgie off.
(doc années
70) en
actualisant les
termes et
proposant aux
parents de
composer
prière. Je les
incite à avoir
d’autres apports
seul, l’autre prop.
Floue me
convient
Pr prat. dif.
Offre B ou Ai,
mais avec
appellation plus
abordable par
ex. présentation.
Vivement une
décision
commune et
claire !
souhaite srtt
valoris. fête de
l’alliance comme
rappel de l’engag
de B et occasion
de première
communion pr les
uns/rappel des B
célébrés durant
année in paroisse
/ propositions à ts
les enfants nonbapt qui suivent
le CE ou le KT de
suivre une
préparation à B et
de le recevoir,
avec la
communion, lors
de fête alliance
Divers doc à ce
sujet réalisés à
l’époque en
paroisse et une
expérience de
structuration
des choses qui
était bien
comprise et
aidante pour
les parents
(Guy doit avoir
reçu cette doc.)
tout en gardant
l’actuelle liturgie
des baptêmes,
avoir 2-3 liturgies
d’accueil, de
présentation ou
de bénédiction
d’enfants.
Je dis ma
grogne contre
les collègues
qui ne parlent
jamais de l’a-i,
ou en termes si
dépréciatifs
qu’ils ont
repoussé les
parents.
Plusieurs fois
j’ai vu des
parents coincés
lors d’un 2e
enfant : très
favorables à
l’a.i. mais
s’obligeant au
B car c’était ce
qui avait été
« choisi » pour
le premier.
Demandant
une sorte de
conf de foi aux
parents
demandant le
B, je vois à
95% que
seules les
valeurs
humaines sont
déclarées. J’en
déduis que,
même si on
parle de Dieu
dans cet
instant, on
n’est vraiment
pas loin du « B
républicain »
fait par les
maires de
France.
Pella
Gérard
plutôt
17/28
Souhait de
laisser enf
vivre
librement et
pleinement
B quand
auront âge
et convict
adéquates
5-10
%
oui
= demande
de bén,
répondant à
désir bien
compréhensibl
e par et se
fondant sur
pratique de
Jésus envers
enf (Mc 10,1316)
En accueillant
fam in culte et
expression dvt
cté du désir
par (parfois fam
elle-mê si elle le
peut); lect Mc
10; prière pr
enf + imposit.
mains.
Oui.
B pour les uns ;
AI pour les autres
Peter
Christophe
forcéme
nt
Petremand
Daniel
Rapin AChr
Ou ClDom.
Plutôt
18/28
Dem. de
gens
engagés
faible
Bcp par
souhaitent
qu’ enfant
puisse en
faire la
demande B
lui-même
plus tard
rare
Poss.
Offertes et
entretien
Réponse aux
parents
souhaitant
accueil enf et
reconnaiss
eccl. ; entrée
in cheminem
familial de foi
et présence en
Egl
Début du culte.
Prières-textes
choisis par les
parentsparrainsmarraines.
Prière de
reconnaissance
pour l’enfant et
d’intercession
pour la famille
moment de
prière par et
cté, avec et pr
fam, pr les
accompagner
dans dialogue
ouvert enfant
sur foi et de la
poss de
demander B
Par invités à
choisir conf de
foi, s’ils ne la
lisent pas euxmêmes,
sera
dial.avec
l’assembl. Intro
qui redit sens
du rite, puis
prière interces.
Parfois,
par
désignent parr,
marr, J’évite si
possible
des
textes pouvant
ressembler
à
engagements
ou
éléments
pouvant
faire
croire
à
B.
Refus que AI
soir célébré un
dimanhe où il y
a déjà B
Garder cette
possibilité AI, mê
si elle concerne
minorité.
développer
liturgie de bénédi
pr la naissance
enfant. A
proposer aux
familles peu
engagées qui
demandent un
rite ecclésial sans
être prêtes à
s’engager dans
un sacrement
(actuellement, AI
fait trop « pour
initiés »).
Oui, préférable
chaque X qu’il y a
demande AI, je
leur dis bien que
c’est une solution
pas de facilité,
car AI =
plus
parler avec leur
enfant, plus de
réflexion et de
suite
que
la
simple demande
de B, car engag à
l’amener
à
prendre
lui-mê
décision.
Rapin
Claire-Dom
tjs
Dem. Des
mil. Ev. Ou
couples
mixtes
Très
peu
Restauri
Sandro
Tjs en
prés.
Des
enfants
Oui, + à
demande
par
souhaitant
vivre
démarche
de B par enf
+ tard, et
souhaitent
néanmoins
vivre acte en
Egl. avec
enf.
5%
Reymond
Christophe
Plutôt
Oui, mais AI
peu connu
et utilisé
5%
19/28
oui
Nous
préparons
cet acte
avec les
familles
désirant
vivre le B,
permettant
ainsi de
savoir
exactement
ce qu’il en
est du B et
de leur
permettre
d’articuler AI
avec B.
demande faite
à cté pr
soutien in
prière pr
enfant et fam
in cheminem
vers foi et vers
dem. B + tard
Soit selon la
liturgie
proposée par
l’EERV
Comme un
acte symb. en
Egl offrant à
fam de
marquer
arrivée enf,
comme envie
aussi de la
famille de voir
l’enf grandir et
demander luimême le B +
tard. Je ne
considère pas
que c’est un
acte pour se
déresponsabili
ser.
In culte dom.
Rappel accueil
enf. par Jésus
et geste de
bénéd.
Demande par.
située ds
optique de la
bén. Fam
présentée à la
cté., ainsi que
démarche et
raison de
demander AI
plutôt que B. AI
suivi par geste
accueil et
présent. à cté
de l’enf.,
invitant cté à
prier pr enf. et
par.
Durant le
culte… et pour
des raisons
pratiques au
début plutôt
qu’après la
prédication…
patience limitée
des nouveauxnés oblige !!!
Accueil – Geste
de bénédiction
acte de bénéd
enf et famille,
= accueil de
cet événement
familial de la
venue d’un
enfant, et une
parole
« bonne » de
la part de Dieu
offerte à ce
même enfant
Si AI proposé, svp
liturgie, mode de
faire précis.
Certains collègues
proposent une
formule qui se
rapproche du B
sec ce que l’EERV
en proposant AI a
voulu éviter.
Prat. dif. à
proposer.
J’explique tjs les
2 démarches :
explicitées, elles
permettent aux
par de savoir ce
qu’engage B en
termes de
conviction et de
foi.
La situation
actuelle me
semble en fait
satisfaisante : elle
ouvre la
possibilité de la
bénédictionintercession qui
reste finalement
largement
minoritaire et
permet de
Reymond
Timothée
+ min
Prilly
tjs
Oui si dem.
présentation
Rham
Raymond
de
tjs
tjs par
engagés
désireux de
laisser enf
vivre
conscnt B et
prêts à
encourager,
enf à
demander B.
2-3 %
Richard
Valdo
plutôt
Oui,
préfèrent
reporter B
enf. Svt
pers.
engag., qui
désirent
laisser libre
choix enf.
Demande
aussi de
couples
mixtes.
5-10
%
20/28
et à sa famille,
et intercession
pr accompag.
et présence de
Dieu pr enf et
fam.
Engag. poss.
Comme une
présentation à
Dieu et à
l’Eglise.
oui
Ecouter et
discerner
demande
– Exhortation
(ou
engagement) -_
Intercession
résoudre des
réticence face au
baptême de petits
enfants.
In 1ère part.
culte, avec prés
de parr et marr,
ss demande
d’engagnt de
notre part
Que B et
présentation
soient offertes.
Comme une
solution
honorable au
conflit
baptismepédobaptisme
- En début de
culte OU au
moment
intercession,
demande aux
par d’expliquer
intention), puis
Conf de foi de
tte assembl),
puis interc
nominative pr
père mère (par
– mar), puis pr
autres sujets de
prière.
Je propose aux
parents de
décider s’ils
veulent demander
ou non B. Si non,
réfléchir à la
possibilité AI.
seule obligation =
que cela se passe
au culte
paroissial.
Exception pos pr
enf en danger de
mort
AI rappelle
accueil et bén.
de Dieu pr tt
humain. =
invitation à cté
chrét de
manifester cet
accueil de enf,
au moment de
sa naissance,
de partager la
joie par et
famille et
intercéder pr
lui et son dév
spi jusqu'au
Selon les
situations,
lecture " prés.
de Jésus au
temple" ou
"l'accueil enf.
par Jésus".
Les parents, ,
peuvent
déclarer leur
foi. Je propose
aux par choix
prières
intercession, ou
rédiger une.
L'enfant reçoit
Pr prat. dif. B ou
AI. Ainsi on
pourra être à
l'écoute des
parents et clarifier
offre et le sens B
enf.
Ce qui me
dérange est
d'offrir le signe
du baptême à
des personnes
qui ne désirent
qu'un rite de
passage et qui
ne se considère
souvent comme
"nonpratiquants", et
dont les
parrains et
marraines n'ont
pas été choisis
jour où enf
pourra
demander B
Roland
Evelyne
tjs
Roquet
Jean-Denis
Plutôt
Rosselet
François
Tjs en
prés enf
21/28
oui
Ouvert.
pr autre
acte
d’accueil
enf ds
Eglise
8%
oui
20 %
Oui, mais
demande
rare
- de
0.1 %
Parents ayant
besoin qu’enf
puisse choisir
+ tard
Tjs 2 prop.
AI. Ecoute
demande et
y réponds
Comme rite
convenant
bien à 3 catég
de pers :
coupl. mixtes,
couples si
éloignés de
l’Egl., couples
très engagés
Manière de
poser acte
rituel au début
de vie enf, tt
en conservant
poss. qu'il dise
lui-mê ensuite
s'il veut B.
Cela dit, B
bénédiction
début culte, en
essayant que
par disent leur
choix et en
priant avec eux
et pr eux (+ pr
l'enf)
, si c’est AI est
choisie, prépar.
ensemble une
parole qui est
de l’ordre de la
situation de foi
en lieu et place
de l’engag
personnalisé.
Liturgie d’acc.,
chant, présent.
enf à travers
prière alors que
j’ai enf in bras
(Mc 10.13-16),
puis parole de
situation de foi
des par, parr et
marr, exhortat.
à l’assemblée
Placé in
intercession, pr
le différencier
duB. Demande
aux par de
s'avancer avec
enf. Explique le
sens AI, puis
expres. Conclus
en fonction de
leur foi, ils sont
souvent sans
attaches
paroissiales. Ce
genre de
demande est
moins rare
qu'avant.
B et AI, c’est bien
Que tout pasteur
ou diacre propose
les deux rites, par
honnêteté
intellectuelle,
pour une
meilleure
information et un
vrai choix des
parents. Ces
sont toujours
l’occasion de
revisiter l’évangile
et je m’en réjouis
Que le terme
de présentat.
soit enfin
accepté par
tous, proposer
une prière
(interces.) n’a
pas de sens, on
peut prier en tt
tps et en tte
occasion.
Souvent même
ceux qui
demandent B
veulent
présenter leur
enfant à Dieu
et l’église
Souhait pratique
différenciée
proposée, et si
oui, la suivante:
le baptême privé,
à côté du
baptême du
dimanche matin
et de l'acte
AI est dans ma
pratique très
rare. Ne le
suscite pas non
plus, car B enf.
me parle plus.
Demande bcp
offre mê poss.
avec la
confirmation.
Dans ma
théologie, la
confirmation
du B est la
cène, ce qui
n'enlève pas
nécessité acte
rituel du genre
confirmation:
on devrait +
souligner
aspect
"initiatique" du
caté, se
terminant par
rituel
d'accession à
la vie d'adulte.
AI par
intercession pr
enf.
+ fréquente est
demande d'un
B privé,
Faudrait-il
entamer une
réflexion à ce
sujet!
Rosselet
Olivier
Tjs
Oui
5%
AI
5%B
adulte
Présente les
2 poss.
Prière pr
famille et enf.,
évent. Bénédi.
ss geste fort.
Famille
présentée à
cté et
proposée à sa
prière. Accueil
dans la cté.
Assez proche
de la liturgie
proposée par
l'EERV, avec
présence de
famille, lors
d'un culte dom.
Préparation
avec famille
avec 1-2 visites
Rossier
Marc
tjs
Oui car
répond
demande de
cx voulant
choix pr enf
(svt par dist
égl) et cx
souhaitat B
pr enf soit
baptisé en
adulte, mais
déjà accueilli
20 %
les parents
décident
l’occasion pr
par de manifester recon et
respons lorsque vie enf
leur est
confiée. occas
d’intégrer fami
et enf à
l’interces et à
bienveil cté
possibilité pr
Accueil fam–
expres
demande par –
tps d’expres de
fam – évocation
bi(Jésus prés
au temple) –
geste de prés
enf à cté
(normalement
par les par) –
éventuel :
22/28
d'intercession.
Prat. dif.
Pos. B et AI sont
bonne solution. Si
AI devenait
bénéd., ça
ressemblerait "B
à sec"
Pas facile à un
jeune ado non
baptisé de
demander B
Certains
regrettent de
n’avoir pas été
baptisés enf..
D'autres sont
reconnaissants
de pouvoir
choisir B.
Vivement qu’on
se mette
d’accord en
préservant un
sens puissant
au B, qu’il soit
celui d’enfant,
ou celui
d’adulte.
par cté (svt
par eng)
Roulet
Etienne
plutôt
Roy Aude
Plutôt
Salzborn
Catherine
plutôt
23/28
oui
1-2 %
non
1/7
oui
Si parents
font par trad
fam je
propose B,
s'il y aune
réflexion je
propose bB
ou AI. Je
trouve que
pour AI il
faut parents
capables de
suivre leur
enfant dans
sa démarche
spirituelle.
Invitation à
réfléchir
fam vivre un
acte fondateur
de corespons
avec égl in
attente choix
respons. enf
Engagt par +
parr et marr –
bénéd fam –
intercession par
membre cté
Comme une
possibilité de
manifester un
lien avec l’Egl
mê ss B
Accueil fam
avec l’enf,
prononce une
formule de
bénéd et prière,
et place pr une
prise de parole
évent de fam
Selon le geste
de Jésus:
prendre l'enfant
dans mes bras,
prier pour lui et
lui donner une
bénédiction.
Invitez les
parents à
s'exprimer et à
s'engager à une
suite
Mal.
Pour moi c'est
une
présentation à
Dieu avec
bénédiction et
prière
alternative à B
pr des pers
voulant
donner à
l’enfant le
choix de sa
religion plus
tard.
garder
l’alternative avec
l’acte
d’intercession
Le terme
« présentat.»
utilisé le plus
couramment,
devrait
remplacer celui
d’AI
Changer la
définition
d'acte
d'intercession
en présentation
Je trouve bien
qu’il y ait cette
proposition mê si
jamais pratiquée
et je trouve que
4a rejoint un peu
la bénéd qu’on
retrouve à Genève pr les enf ou
celle de fin de KT.
Sandoz
Olivier
tjs
Schwitzgeb
el PaulEmile
plutôt
Partiellemen
t (non foi
des par.)
Seinhauer
Frédéric
Tjs
Srtt ceux
désireux de
laisser libre
leur enf. Svt
pers. eng.
20 %
In AI
Sordet
Jean-
tjs
oui
10%
vocable AI
incompréhen
24/28
Non
0,83
%
Partiell
ement
(non
foi des
par.)
50 %
Ds
démarche
AI avec
action de
grâce de
leur part
Tjs réflexion
menant soit
au B soit à
AI
Demande
particulière
d’accompagne
ment, de
soutien
Avec plaisir.
lors des trois
occasions,
avons construit
tps de célébr
avec famille, où
prière d’interces
suivait action
de grâce
Pr pratique
différenciée :
AI seul restant un
peu pauvre,
pourrait aller vers
« présentations »
comme on le fait
ds d’autres lieux,
ss devenir « B
sec «
acte posé dvt
l’assemblée
par parents
reconnaissant
besoin de
valeurs spi pr
enfant mais
svt souhaitant
lui permettre
d’adhérer au B
en pleine
conscience.
Pr Egl, accueil
et manifest.
amour et
intérêt de Dieu
pr pers, ainsi
que accueil
cté. Côté
famille, recon.
pr début vie
(cf. Gn 4.1) et
bénéd. enf par
Jésus (Mc 10.)
Enf amené dvt
assembl, qqes
mots + prière
pr enf et sa
fam. Parfois
qlqes mots pers
de la famille.
J’apprécie offre
des 2 possibilités
mê si pratique
peu AI.
In culte.
famille
accueillie et
liturgie d’acc. et
de bén. au
début célébr.
Formée de :
rappel du sens
de cet acc-béné
selon textes bi
ment.+ prière
bén de l’enf
(par et parrainmarraine dvt
cté) + déclar de
famille +
prière accueil et
d’interces. pr
enf et fam de la
part de la cté
Laisser aux
familles le soin de
choisir entre AI et
B pr les inciter à
réfléchir et ne
pas se laisser
faire par la seule
« tradition », qui
svt conduit à B.
Selon les textes
liturgiques en
maintenir offre
double
rite de pas
approprié à la
Suis ministre
militant pour AI
Pour moi, le
baptême est
intimement lié
à une autre
naissance. Il
me semble voir
là une
cohérence
meilleure entre
le rite qui
donne sens à la
vie et le ritesacrement qui
donne sens et
visibilité au
mystère de la
foi.
Michel
sible
Subilia
Marc
tjs
demande
vient stt de
par
souhaitant
que enf
fasse un
jour perso la
demande B
Thévoz
Jean-Marie
plutôt
Exp montre
que bcp
demandes
viennent
de’engagés
spilement,
veulant dire
leur
engagement
via Ai, mais
en laissant
décis B +
tard
oui
plutôt
oui
oui
Troilo
Dominique
Urfer
Gisèle
25/28
naissance,
centré sr
bénéd incond
enf et famille
usage
laccueil (AI)
centré sur une
bénéd divine
incond, liée à joie
naissance
ou B est centré
sur le binôme
bénéd divine/
confes foi
occasion pr
cté d’accueillir
enfant que ses
par viennent
présenter à
Dieu en lui
rendant grâce,
et de prier pr
fam
Comme un
acte de confier
l'enfant à
Dieu, de le
mettre sous
son regard,
par un acte
qui est un
témoignage
pour soi, pour
la
communauté
et plus tard
pour l'enfant.
A partir du docu
EERV « Acte
d’intercession
pour les parents
d’un petit
enfant »
Offrir le choix,
explicité et
motivé, entre
baptême et acte
d’intercession
(conduisant
ultérieurement à
un baptême).
signe de
l’amour de
Dieu et de
e cherche pas à
minimiser ce
moment pour
Cela ressemble
beaucoup à un
"baptême sec"
ou l'eau est
remplacée par
une prière de
bénédiction de
l'enfant. Il y a
engagement
des parents, et
souvent des
parrain et
marraine de
donner à
l'enfant une
éducation
chrétienne.
demande Ai ne
m’a plus été
faite depuis
lgtps
alors que pas
rare aupavt.
En général,
dans mon exp,
parents
demandant
prés ou AI
d'intercession
sont + engagés
et croyants que
in bcp de B
demandes
"trad".
Important de
reconnaître ces
dem, de leur
laisser un
espace et de
leur offrir
loccasi
d’untémoignag
e dvt la cté par.
AI
Verrey
Christophe
plutôt
Wildi Joel
plutôt
Wirth Alain
tjs
26/28
Non,
car
deman
de
émana
nt de
pers.
engagé
es.
oui
par
souhaitent
que Dieu
bén enf;
poser cet
10-20
%
?
Demande
aux par.
d’expliciter
leur choix ,
respecté
Réponds à
demande et
cela doit
conduire à
réflexion sr
célébration
de B in dans
délai de 18
ans pr que
enf puisse le
demander
Proposition
des 2
démarches
en leur
expliquant
l’accueil ds lcté
laissant à
l’enfant poss
de vivre B en
en étant
signe parce
que les
humains en
ont bsoin.
Théolognt
crois que foi =
ingrédient de
B et ne cherche pas à
convaincre fa
demandant B
de préférer AI
AI = poss. pr
gens qui ont
prévention
contre B, svt
considéré
comme trop
contraignant,
de garder une
occasion de
ritualiser ds
Egl l’arrivée de
leur enfant.
valoriser B. Les
parents, parrain
et marraine
sont invités à
exprimer leur
foi, on pourra
lire le texte bi
l’accueil des
enfants par
Jésus. on prie
pour l’enfant.
qui sera un
moment devant
l’assemblée
dans les bras
d’un des siens
Selon liturgie
franç. bien
éprouvée,
plutôt en fin de
culte, mais en tt
cas pas au
moment
habituel de B,
après
déclaration du
pardon.
Présenter B
comme
préférable, en
laissant la
possibilité d’une
autre démarche,
la plus ouverte
possible
introduction
enf à cté, ss
l’y inscrire
obligt comme
B qui fait du
baptisé un
membre de
cté à vie,
comme acte
de recon par
bien
Pourquoi ne
devrait-il y avoir
qu’une solution ?
Par souhaitent
que l’Egl prie
pr enf afin que
Dieu les guide
et les protège
Les parents et
les enfants
viennent dvt
cté. pasteur
rappelle les
Pr
éviter qu’AI ne
soit une sorte de
nouveau
sacrement, nous
Je plaide pour
que AI soit
maintenu
comme
pratique
acte en
public; que
B ressorte
de la
responsde
enf;
espèrent
qu’ils le
demanderon
t + tard
les enjeux;
le choix
appartient
aux parents.
ds dévelop.
disent aussi à
Dieu reconn.
que Dieu les
conduise eux
aussi, dans les
défis de
l’éducation.
Parfois prière
pr pour que
enf deviennent
disc du Christ.
enjeux AI Les
parents disent
qqes mots
pasteur + autre
pers
intercèdent pr
membres de
fam. Don bible
pr enf à la fam
au nom de la
par.
pourrions
réserver 3 él
sacram
uniquement au B:
un élément
concret (eau pr
B), un récit
d’institution et
une invocation
trinitaire.
envisageable in
EERV
Commentaire généraux
- Actuellement, il me semble que l’acte d’intercession répond d’abord aux besoins de nous autres pasteurs et de l’Eglise, nous permettant soit d’être pédobaptiste (et de ne préparer que rarement un
acte d’intercession) soit d’être baptiste sans avoir à le dire (et de mettre fortement en avant l’acte d’intercession. La réflexion doit cependant être globale, au sens où on ne peut mettre sur pied (ou
revoir l’acte d’intercession) qu’en revisitant notre théologie baptismale et l’accueil des enfants dans l’Eglise (cf. notamment l’accueil des enfants à la cène). Il serait souhaitable d’offrir un acte qui
permette : d’accueillir l’enfant, de dire sa reconnaissance, ou de recevoir une bénédiction, soit d’être portés par une prière d’intercession. (Stéphane Mermod)
- Le Synode de 1976 a voulu offrir un acte aux personnes qui ne participaient pas beaucoup à la vie ecclésiale. Et ce sont au contraire les personnes très proches et très actives qui ont
principalement recouru à l’acte d’intercession. En général, les personnes que je rencontre veulent l’acte d’intercession pour ne pas baptiser leur enfant. (Stéphane Mermod)
-Pour ce qui concerne le baptême, il me semble que je pratique deux actes bien distincts lorsque je baptise un nourrisson ou lorsque je baptise un adulte. Il y a d’un côté une demande d’un rituel
d’accueil social de l’enfant — et celle-ci est légitime et j’entends lui faire place et la respecter. Mais le baptême en référence à la mort et à la résurrection est-il le bon signe pour cela ? Il y a de
l’autre un engagement de foi, une reconnaissance concrète et consciente de la grâce. (Bernard Bolay)
- je pense que, si on ne veut pas relativiser le baptême, la discipline devrait faire la distinction entre enfants baptisés et non baptisés. Le principe constitutif ci-dessus mentionne : « l’Eglise accueille
tous les baptisés à la Cène ». Il faudrait définir les incidences d’un tel principe sur les non-baptisés ou alors le modifier en « accueille chacun ». Mes enfants ne sont pas baptisés (4 et 6 ans) et ne
prennent pas la cène ; mais ceux de mon collègue la prennent en n’étant pas baptisés. C’est difficile à expliquer aux enfants… (Alain Monnard)
- Je trouve très regrettable que vous ne demandiez pas comment nous comprenons le baptême alors que c’est le cœur de la question… l’acte d’intercession étant un aménagement. D’où les
questions que je vous pose : c’est quoi le baptême ? qu’est-ce que cela change d’être baptisé ou non ? ses liens avec la sotériologie ? ses liens avec l’autre sacrement ?
Ensuite, un autre principe constitutif mentionne que « Ouverte à tous, l’EERV reconnaît comme membre toute personne qui accepte « la grâce du Seigneur Jésus-Christ, l'amour de Dieu et la
communion du Saint Esprit ainsi que ses Principes constitutifs et ses formes organiques. Elle remet à Dieu le jugement des cœurs » Il semble donc qu’un baptême, qui fait de quelqu’un un membre
de l’EERV devait s’appuyer sur une foi de ce type chez le baptisé ou chez ses parents… Autrement à quoi sert ce principe constitutif ?
- nos paroisses ont besoin de réentendre qu’on parle d’un acte d’intercession, et non pas d’une présentation de l’enfant (Vincent Guyaz)
Globalement
-
27/28
La majorité des ministres répond à la demande, souvent après avoir précisé les enjeux de B et de AI
Ai n’est pas du tout la demande courante qui est et demeure B
Ai est surtout demandé par des couples engagés
28/28
Mandats rites
2
1. Introduction aux questions soulevées
Dans le langage courant, le mot rite revêt des sens bien différents selon les contextes, religieux ou profane, dans lesquels il est utilisé et si l’on parle d’individu ou
de collectivité, voire d’institution. Jean Cazeneuve note ceci en ouverture de
l’article qu’il consacre à ce mot dans l’Encyclopedia Universalis: « Ce terme désigne
toute espèce de comportement stéréotypé qui ne semble pas imposé par quelque
nécessité ou par la réalisation d’une finalité selon des moyens rationnels. […] En
réalité tous [l]es emplois de la notion se réfèrent plus ou moins à celui qui désigne
un comportement social, collectif, dans lequel apparaît nettement à la fois le caractère répétitif du rite et, surtout, ce qui le distingue des conduites rationnellement
adaptés à un but utilitaire. Le rite se présente alors comme une action conforme à
un usage collectif et dont l’efficacité est, au moins en partie, d’ordre extra empirique. Il se révèle donc, avec toute sa spécificité, dans les coutumes stéréotypées qui
ne se justifient pas entièrement par une détermination limitée au monde naturel et
qui font intervenir des rapports entre l’homme et le surnaturel. » (Cazeneuve 64)
Depuis quelques années, la question des sacrements, des rites et des gestes agite et
trouble Eglises et théologiens. En effet, quand bien même les Eglises paraissent,
d’une part, poursuivre leur pratique traditionnelle des sacrements et qu’apparaissent, d’autre part, des cérémonies d’accompagnement avec des gestes très divers,
elles se rendent bien compte que ces pratiques ne vont plus du tout de soi pour une
majorité de contemporains, quelles que soient les convictions profondes de ces
derniers. Soit ceux-ci n’en comprennent plus ni le langage ni le sens, soit ils n’en
perçoivent plus la nécessité, soit ils n’en comprennent ni le sens ni la nécessité. En
conséquence, les Eglises, notamment réformées, sont confrontées à de nombreuses
questions tant à l’interne qu’à l’externe, alors que, côté catholique romain, les actes
de piété (populaire) se voient réinvestis, permettant une réponse (partielle) à la
demande d’actes plus personnels (retour au confessionnal p.ex.). Leurs pratiques
paraissent désormais en décalage avec la société dans laquelle elles opèrent, et cela
d’autant plus que dans ces sociétés industrialisées le passage des générations, le
rapport à la mort et aux morts, la compréhension de l’existence (et de sa destinée)
ne sont plus du tout perçus comme il y a encore quelques générations.
Certes de nombreux adultes continuent à s’interroger fondamentalement et
désirent baliser leurs parcours et celui des leurs, mais les mots et les gestes traditionnels qui leur sont proposés par les Eglises leur paraissent en décalage d’avec
leurs attentes. Et la difficulté ne semble pas être seulement une affaire de langage,
au sens où il n’y aurait qu’à traduire les mots méconnus pour que tout rentre dans
l’ordre. La crise est plus profonde, elle est d’une autre nature ; elle contraint donc
les Eglises, dont l’EERV, à repenser ce qu’elles font et veulent faire lorsqu’elles
invitent des familles à présenter ou baptiser leur enfant, lorsqu’elles entrent en
relation avec des couples qui souhaitent se marier ou lorsqu’elles accompagnent des
endeuillés désireux de remettre à Dieu celui qui vient de mourir. Elles se doivent
non seulement de repenser leur actions et leurs gestes, mais peut-être plus encore
Mandats rites
3
leur discours à ce sujet. Pour l’EERV, comme pour de nombreuses Eglises, l’enjeu
est double, car il s’agit pour elle de continuer à s’inscrire dans une tradition vivante
qui l’a nourrie et portée, tout en manifestant une attention sérieuse à la société en
profonde mutation, dans laquelle elle vit, agit et témoigne. Et cela paraît d’autant
plus nécessaire afin que ne se développe pas ou plutôt ne se poursuive pas une
banalisation des sacrements, rites et gestes symboliques.
Dans l’EERV, questions et remises en questions se sont surtout concentrées ces
dernières années sur les temps du baptême et de la confirmation, mais il apparaît de
plus en plus clairement que les rites du mariage et du service funèbre sont eux aussi
soumis à de fortes tensions et engendrent de nouvelles propositions. Ces dernières
sont parfois aussi stimulantes qu’étonnantes, comme l’atteste par exemple l’ouvrage
récent de Jeltje Gordon-Lennox intitulé Mariages sur mesure, qui prépare d’ailleurs un
ouvrage analogue relatif aux services funèbres.
Remerciements
Ce travail a bénéficié, et notamment pour les sondages effectués, de l’aide efficace de du Secteur 1319, par ses ministres cantonaux auxquels va ma gratitude.
Mandats rites
4
2. Rappel historique
Pour les Eglises réformées, et tout particulièrement celles marquées par la théologie de Calvin, il y a, écrit le théologien réformé Henry Mottu, « une consistance
propre du signe comme un témoignage de l’alliance conclue entre Dieu et les
humains, sans pour autant que la transcendance de Dieu ne soit remise en cause. »
(Encyclo 1345) Les sacrements, rappelle-t-il, font partie de ce que Calvin appelle
dans son Institution de la religion chrétienne « des moyens extérieurs ou aides dont Dieu
se sert pour nous convier à Jésus-Christ, son Fils, et nous retenir en lui. ». Le réformateur insiste donc sur le rôle pédagogique de ces sacrements que veut habiter
l’Esprit Saint ; c’est en effet ce dernier qui effectuera la conjonction entre la transcendance de Dieu et la faiblesse humaine, l’Esprit faisant le lien entre Dieu et l’histoire. Calvin l’énonce d’ailleurs explicitement : « Premièrement, notre Seigneur nous
enseigne et nous instruit par sa Parole. Secondement, il nous confirme par ses
sacrements. Troisièmement, par la lumière de son Saint-Esprit, il éclaire notre
entendement, et donne entrée à nos cœurs et à la parole et aux sacrements, lesquels
autrement battraient seulement aux oreilles, et se présenteraient aux yeux, mais ne
pénétreraient et n’émouvraient point le dedans » (IRC, IV, XIV, 8)
La question des sacrements
En 1973, la Concorde de Leuenberg, établissant la communion ecclésiale entre
luthériens et réformés, rappelle que « dans la cène, Jésus-Christ le ressuscité se donne lui-même en son corps et en son sang, livrés à la mort pour tous, par la promesse de sa parole, avec le pain et le vin. De la sorte, il se donne lui-même sans
restriction à tous ceux qui reçoivent le pain et le vin ; la foi reçoit la cène pour le
salut, l’incrédulité la reçoit pour le jugement ». Comme le précise Karsten
Lehmkühler, professeur d’éthique à la Faculté de théologie protestante de
Strasbourg, « la réalité du sacrement ne dépend pas de la foi. Le sacrement ne
saurait été compris comme simple réponse de la foi. Il ne saurait cependant
demeurer sans la foi, qui seule permet de recevoir le sacrement en vue du salut »
(Lehmkühler, 313). Mais traduire et expliquer cela aujourd’hui pour les hommes et
les femmes désireux de placer devant Dieu telle étape de leur existence ou de celle
de leurs proches?
La confirmation
Dans son rappel des grandes étapes qui ont conduit à la situation actuelle chez les
réformés d’expressions française, Bernard Reymond relève par exemple que la
question de la confirmation a suscité et suscite encore bien des débats, et notamment des prises de position divergentes au sein de l’EERV. Il note que les réformés
du XVIe siècle, quand bien même ils y ont renoncé, n’ont pas pour autant invité
tous les baptisés à la communion, établissant un lien entre connaissance et
participation, tant il leur semblait nécessaire que la communion soit toujours prise
Mandats rites
5
dignement. C’est au début du XVIIIe siècle qu’avec Ostervald la confirmation sera,
sous pression populaire, réintroduite, en plaçant les sacrements sous le signe du
devoir. Introduite à Lausanne en 1748 à l’usage des seuls catéchumènes qui en
faisaient la demande, la cérémonie de la confirmation n’a pas réussi à entrer dans
les mœurs jusqu’à la fin du XVIIIe siècle. C’est ainsi pour contrer l’inquiétude de
voir les populations s’éloigner des Eglises que la confirmation va devenir un rite
majeur d’intégration sociale surtout dans les régions à majorité protestante. Et
Bernard Reymond de commenter : « La confirmation s’est imposée à titre de rituel
social incontournable, non point en vertu de l’évangélisme qui était censé l’habiter,
mais parce qu’elle correspondait à ce dont la société avait besoin à ce moment-là
pour entériner le passage de l’adolescence à l’âge adulte » (Reymond, 32). En conséquence, les liturgies vont progressivement solenniser, voire « sacramentaliser » la
cérémonie de confirmation, jusqu’à ce que s’érodent ces pratiques au fur et à
mesure de la seconde moitié du XXe siècle. A ce moment-là des voix commencent
à s’interroger sur l’accès à la cène pour tout baptisé (quel que soit son âge et sa
formation). Or lorsqu’effectivement un tel accès sera voté en Synode, en 1989, on
ne percevra pas immédiatement que l’on vient, par voie de conséquence, de remettre sérieusement en question la confirmation, voire de la vider de son sens pour une
large majorité. En effet, la confirmation était jusqu’alors, à tord ou à raison, perçue
comme un rite ouvrant l’accès à la cène (une fois l’instruction religieuse achevée) et
celle-ci marquait que le jeune était désormais considéré comme un adulte au sein de
la communauté (ce qui par ailleurs lui donnait le droit de vote en assemblée ecclésiale). Rappelons également que cette confirmation, qui se déroulait aux Rameaux,
coïncida pendant longtemps avec la fin de l’année scolaire, ce qui explique que cette
cérémonie jouait d’autant plus le rôle de rite de passage de l’enfance à l’âge adulte,
vu que la majorité des confirmands quittaient à ce moment-là l’école obligatoire.
Or, suite à la décision synodale, qui écarte désormais la confirmation, émerge peu à
peu en lieu et place l’instauration d’une Bénédiction des catéchumènes et d’une
Fête de l’Alliance, sans suffisamment réfléchir aux conséquences de ce nouveau
découpage et sans s’interroger véritablement sur le point de vue anthropologique
opposant bénédiction et alliance. La bénédiction met alors l’accent sur la fin du
parcours catéchétique des adolescents (comprenant une invitation à poursuivre leur
cheminement de foi) et déplace l’engagement personnel possible lors d’une Fête de
l’Alliance (parfois appelé Culte de Renouvellement de l’Alliance), placée ultérieurement dans l’année ecclésiastique, au cours de laquelle confession de foi, baptême
et cène pourraient avoir lieu, alors que ce n’est précisément pas le cas lors de la
Bénédiction des catéchumènes. Le problème, c’est que l’on constatera progressivement que l’abandon de la confirmation n’a été ni reçu ni compris par la majorité
de la population protestante qui continue largement à employer cette terminologie,
quand bien même dans la majorité des paroisses la confirmation proprement dite a
été abandonnée.
Aussi ne faut-il pas s’étonner, après ces brefs rappels, que les courants les plus
divers coexistent aujourd’hui au sein de la théologie protestante. Cela entraîne
Mandats rites
6
concrètement des pratiques également extrêmement diverses, pour ne pas dire
contradictoires, au sein des Eglises, et parfois même au sein d’une même Eglise. A
cet égard, les réponses aux questionnaires adressés au sein de l’EERV, relatifs à la
Fête des Rameaux et à ce qui s’y vit ce jour-là, mais également à l’acte d’intercession
et au baptême, attestent d’une variété qui laisse songeur ou qui, pour le moins,
permet de s’interroger sur l’unité dont témoigne ou témoignerait ladite Eglise (voir
les éléments soulignés dans les Annexes).
Et cela au moment même où l’on assiste à un usage souvent abusif du mot rite
qui en vient à se confondre avec tout geste susceptible d’accompagner telle ou telle
étape de la vie.
Mandats rites
7
3. Le contexte actuel
C’est presque un lieu commun de dire que de très profonds changements travaillent la présente société. Elle est entrée depuis la seconde partie du XXe siècle
« dans une authentique mutation, qui concerne tous les domaines ; une mutation
d’une ampleur que les autres changements n’ont jamais atteinte, et qui se caractérise
à la fois par sa contraction dans le temps et son allure exponentielle » (Poirier
1610). Ces changements profonds touchent tous les domaines et les secteurs de la
société. Ce sont bien sûr ceux de l’économie et de la technologie et là il suffit de
songer à l’accélération des rythmes, à l’augmentation de la production et de la
consommation, au glissement de l’agriculture vers l’industrie agricole etc. Mais en
va de même à propos de l’organisation familiale et sociale, si l’on est attentif à
l’avènement de l’individuation, à la constante recomposition des familles, à la
contradiction entre le retard de l’indépendance économique des enfants et leur
majorité et volonté d’autonomisation, à la dépénalisation juridique et à la déculpabilisation morale de l’homosexualité, etc. Changements décisifs également sur le
plan de la transcendance où l’on assiste à une recomposition du religieux, où
l’individu souhaite vouloir être lui-même l’acteur responsable de son existence, ce
qui sur le plan des systèmes de valeurs conduit à une sérieuse remise en question
des valeurs dites traditionnelles (p.ex. famille, hiérarchie, travail), à une perte de
crédibilité des grandes institutions (école, Eglise, Etat) ou d’un passage d’une
culture de l’effort à une culture du confort.
C’est dans un tel contexte que certains chercheurs ont élargi le champ de la
notion de rite, au moment où constatent-ils, l’individu est censé trouver en luimême – et non plus à l’extérieur via la religion ou l’accompagnement du « psy » –
les ressources pour franchir les épreuves de son existence. Suite aux recherches de
l’ethnologue français Arnold Van Gennep, on parle aujourd’hui couramment de
« rites de passage », car « ce concept doit son extension au fait qu’il permettrait
d’unifier et d’expliquer des phénomènes jusque-là considérés comme hétérogènes
et insignifiants. (Sindzingre 66). Selon Van Gennep, ces rites de passage comportent généralement trois temps : une phase de séparation vis-à-vis du groupe, une
phase de mise en marge et une phase de réintégration, certains rituels ponctuant
davantage la vie de l’individu, d’autres, celle de la collectivité.
Ainsi en naît-il de toutes sortes, que certains appellent aujourd’hui « rites
profanes » et dont un chercheur, Claude Rivière, donne par exemple la définition
suivante que nous soulignons particulièrement : « Sans projet autre que celui de
son propre accomplissement et sans rattachement à un mythe, mais
seulement à des valeurs importantes, le rite profane trouve sa logique dans
son propre accomplissement et se satisfait de son intensité émotionnelle
(Jeux olympiques, concert rock). Il n'est pas ordonné à une transcendance, mais
seulement à une altérité, et traduit une attitude de déférence. Il se légitime moins
par une finalité consciente comme celle d'obtenir un avantage, que par l'enchantement que produit son rythme, sa symbolique et son effectuation dans un cadre
social qui en a élaboré les séquences, les codes et les obligations » (Rivière 102). De
Mandats rites
8
tels rites sont imaginés par ceux qui ont pris leurs distances d’avec les institutions
religieuses (et leur nombre est en constante augmentation) pour accompagner des
temps forts ou difficiles. Ainsi par exemple, on note le développement de :
-
rites d’accompagnement élaborés en milieu hospitalier avec l’équipe médicale
pour des enfants morts in-utero
rites de deuil pour des malades morts du sida
rites de naissance et d’adolescence
rite de séparation et de divorce
rite d’entrée en maison de retraite
rite de reconnaissance sociale à la personne ayant atteint un très grand âge
rites d’initiation
…
L’anthropologue et psychologue de formation, Michèle Fellous, chargée de
recherche au CNRS, se montre attentive au fait que ces essais font écho à la
situation d’une société en perte de repères et où les institutions religieuses
n’exercent plus du tout une influence comparable à celle d’hier. « En l’absence de
rites collectifs porteurs la démarche par laquelle le sujet va se constituer dans nos
cultures, est un défi permanent : séparations jamais acquises, mises à l’épreuve de
soi sans cesse rejouées, identité multiple et éclatée. La difficulté à trouver une
cohérence intérieure est plus grande encore dans nos sociétés modernes avancées :
le changement permanent et rapide de notre univers fait que rien ne peut être tenu
pour acquis » (Fellous 14). Ces « nouveaux » rites, en pleine élaboration indiquent
d’une part les nouvelles normes que se donne la société, ouvre des pistes nouvelles
quant au tissu relationnel et, d’autre part, souligne la difficulté des Eglises à faire
passer ou comprendre les gestes traditionnels et porteurs de sens qu’elles proposent. Ces rites profanes comme ceux religieux confirment la quête d’enracinement
dans une chaîne intergénérationnelle, traduisant en cela un souhait d’inscription,
choisie et non imposée, dans une communauté plus large. Frédéric Lenoir,
directeur du magazine Le monde des religions, et par là-même très attentif aux
changements du monde contemporain, écrit ceci dans l’épilogue de son Christ
philosophe : « L’universalité et la permanence de l’attitude religieuse montrent que
l’homme a besoin de rituels. Parce qu’il a un corps, il a besoin d’incarner sa
croyance par des gestes et des symboles : postures de prière, encens, chants, sons,
feu, eau, etc. Parce qu’il est un animal social, il a besoin de célébrer sa foi avec
d’autres, par des rituels collectifs, des liturgies » (Lenoir, 282)
Comme le relève le professeur de théologie systématique Pierre Gisel, en ouverture de son opuscule consacré aux questions sacramentelles, « la question de la
ritualité et des sacrements a été touchée dans les diverses confessions chrétiennes
en Occident. Le catholicisme romain a connu sa réforme liturgique dans la suite de
Vatican II (1962-1965). […] Du côté protestant et a fortiori latin, l’incertitude ou
l’hésitation touchant les sacrement et ce qu’il convient de faire en la matière,
Mandats rites
9
comme plus largement ce qui concerne le culte même et la ritualité, est profonde »
(Gisel, Sacrements 5s).
Autant dire que les questions soulevées sont d’importance, mais que les réponses
à y apporter ne s’imposent pas, et cela d’autant moins côté protestant où liberté est
laissée de répondre à ces questions sur le fond et où il est impossible de s’appuyer
sur quelque magistère.
Toutefois, côté protestant on opère quelques fécondes distinctions qu’il est ici
nécessaire de rappeler :
l’aspect communautaire du geste (symbolique) est déterminant quand bien
même le geste et la volonté de le recevoir peut ne concerner qu’un seul
individu ;
le geste symbolique n’est pas l’expression d’un propre accomplissement, mais
l’expression d’une réponse à un Autre ;
le geste se rattache à un fondement externe/extérieur, ce que Claude Rivière
appellerait un « mythe ».
Ce rappel permet de distinguer ce qui sera considéré comme :
sacrements aux yeux de l’Eglise
gestes à origine ou ancrage biblique
gestes symboliques (forts)
Ainsi baptême et cène sont-ils classiquement considérés comme sacrements en
raison de leur renvoi prioritaire au Christ en tant que réponse de l’humain à Dieu et
vice-versa, alors que mariage et service funèbre seront perçus comme des gestes à
ancrage biblique. Enfin, bénédiction des catéchumènes, renouvellement des vœux
du baptême, présentation d’un enfant, etc., seront reconnus dans leur dimension
d’actes symboliques à dimension communautaire et individuelle. Et tous ces gestes,
sacramentels ou non, attestent que la vie trouve son origine et son sens en dehors
d’elle-même, en ce Dieu qui, au-delà de leur particularité, tisse une communauté
dont il est le centre et le fondement.
Dès lors, il apparaît clairement que l’Eglise par cette constante référence externe/
extérieure à elle-même se démarque du sens profane accordé au mot rite, s’en
montrant même critique. Cela ne doit cependant pas l’empêcher de porter grande
attention aux demandes d’accompagnement des étapes majeures de l’existence. Cela
signifie également qu’elle renoncera à vouloir tout (re)prendre sous son sein, contrôler ou même christianiser.
Mandats rites
10
4. Quelques positions officielles
A propos de la cène, la Fédération des Eglises protestantes de Suisse
(FEPS) a, dans un document daté de 2004, rappelé la conception protestante de la
cène et donc celle prévalant au sein de l’EERV :
«Dans la Cène, Jésus-Christ, le Ressuscité, s'offre lui-même, en son corps et en son sang
donnés pour tous, par la promesse de sa parole, avec le pain et le vin. Il nous accorde ainsi le
pardon des péchés et nous libère pour une vie nouvelle dans la foi. Il renouvelle notre
assurance d'être membres de son corps. Il nous fortifie pour le service des hommes. En
célébrant la Cène, nous proclamons la mort du Christ par laquelle Dieu a réconcilié le
monde avec lui-même. Nous confessons la présence du Seigneur ressuscité parmi nous. Dans
la joie de la venue du Seigneur auprès de nous, nous attendons son avènement dans la
gloire.»
Et, si la même FEPS n’a pas émis spécifiquement de document relatif au baptême, dans ses Considérations et Recommandations à propos de la question du
rebaptême, datées également de 2004, elle souligne notamment que « l’évolution de
l’Eglise et de la société (…) a entraîné une évolution de la pratique du baptême au
cours des vingt à trente dernières années. » En conséquence, dans le contexte
actuel, la FEPS recommande à ses Eglises membres « de développer une pratique
différenciée du baptême, en exploitant toutes les possibilités à disposition (…). Il
importe de distinguer dans la pratique le sacrement du baptême des autres célébrations cultuelles qui s’ajoutent au baptême en tant qu’actes d’intercession ou de
bénédiction. »
L’Eglise protestante de Genève (EPG) précise ses positions dans un petit
document actuellement largement diffusé auprès de ceux qui font appel à elle.
« L’Eglise réformée célèbre en principe le baptême pour tous les enfants dont les
parents l’ont demandé. Parmi les jeunes qui suivent le catéchisme, certains ne sont
pas baptisés ; il est fréquent qu’ils demandent le baptême à l’âge de seize ans, au
moment où leurs camarades ont la possibilité de confirmer. Enfin, il arrive que des
adultes qui découvrent l’Evangile et s’engagent dans une démarche de foi demandent le baptême. Il n’y a donc pas d’âge limite pour vivre ce sacrement. Il arrive que
des parents souhaitent laisser à leur enfant le privilège de demander et de vivre son
baptême lorsqu’il sera en mesure d’en comprendre le sens. Ils peuvent en ce cas
demander que leur enfant soit présenté dans la communauté qui l’accueille et
exprime avec sa famille sa reconnaissance à Dieu pour lui. » L’EPG prône encore
largement le pédobaptisme, tout en proposant parallèlement la présentation.
L’Eglise réformée de Neuchâtel (EREN) précise dans l’article 223 de son
Règlement, que peuvent être baptisés : « Les adultes, dès seize ans, non encore
baptisés qui veulent s'engager dans la vie et le témoignage de l'Eglise ; les enfants -
Mandats rites
11
quel que soit leur âge - des membres de l'Eglise ; les enfants qui le demandent, avec
le consentement de leur représentant légal ».
L’Eglise réformée de France (ERF) a rappelé ses convictions théologiques
fortes, lors de son Synode national de juin 2001 : « L'Église reçoit les sacrements
comme des paroles visibles grâce auxquelles Dieu nous adopte et nous nourrit … ;
le baptême et la cène puisent leur signification dans la référence à la vie, à la mort et
à la résurrection du Christ ; prédication et sacrements expriment tous deux la même
Parole ; le baptême et la cène sont des dons que Dieu nous fait. Cette réception ne
fait pas de l’Eglise la propriétaire des sacrements. » Par ailleurs, c'est en référence à
ces convictions que certains éléments de la pratique du baptême et de la cène dans
l'ERF ont été précisés: la pratique du baptême des petits enfants, qui n'exclut pas la
légitimité du choix de différer ce baptême (notamment en demandant la présentation de l'enfant à Dieu) ; la pratique de l'invitation à la table du Seigneur adressée
à toutes celles et tous ceux qui discernent les signes de la présence du Christ dans le
pain et le vin partagés, sans aucun autre critère d'exclusion ; et, en conséquence la
possibilité de l’accueil des enfants à la cène, en lien avec la catéchèse et en concertation avec les parents ; son attachement à la tradition chrétienne, à la définition
inspirée de la Bible que la Réforme s'est efforcée de donner des sacrements, et son
attente de nouvelles avancées œcuméniques, qui n'excluent pas la prise en compte,
dans un monde sécularisé, de la diversité des parcours qui ont amené des femmes
et des hommes à devenir membres de l’ERF.
Mandats rites
12
5. Remarques, propositions concrètes et précisions
Rappelons pour commencer, comme l’écrit Henry Mottu, qu’effectivement, « il
n’y a pas de religion sans rites et cérémonies » et que le protestantisme « est aussi et
surtout une protestation contre l’excès de ritualité au nom de l’avènement toujours
imprévu de la Parole de Dieu prêchée et écoutée ». Cela a pour conséquences que le
fait que « la séparation entre le domaine sacré et le domaine profane est une
distinction aliénante, fausse, qui, en principe, ne devrait pas exister. » (Encyclo. 1338)
Cette position ne fait certainement pas l’unanimité au sein du monde réformé, mais
elle a l’avantage d’ouvrir un grand champ de libertés pour répondre au mieux aux
défis actuels, considérables, tant s’élargit le fossé entre l’institution Eglise et tout
une part de la population. En effet, une majorité de gens n’attend pas ou n’attend
plus de l’Eglise quelque repère et ne comprend plus du tout (ou si peu) le langage
que tient cette institution, cela allant de pair avec la « fonte des connaissances
bibliques » qui sous-tendent et fondent dogmes et pratiques réformées.
Un autre théologien réformé, Félix Moser, se montre lui attentif au fait que la
majorité des chercheurs considèrent aujourd’hui les actes pastoraux (et pas seulement les sacrements du baptême et de la cène) comme des « rites de passage ».
Mais, selon lui, cela soulève peut-être plus de difficultés que cela n’éclaire véritablement la situation, difficultés parmi lesquelles il dénonce un nivellement et une
simplification du contenu, ainsi qu’un affaissement communautaire et social. En
conséquence, il propose la définition suivante du rite religieux : « Le rite, en tant
qu’élément central de toute religion, se présente comme un comportement communicationnel particulier, qui, à l’intérieur d’un cadre donné, vise à une efficacité
d’ordre symbolique et performative » (Moser 191). Et au terme de sa réflexion sur
les rites et les demandes de rites de passage, il écrit ceci : « Sans réserve, nous
pouvons accepter de préparer et de célébrer les actes pastoraux. D’ailleurs au nom
de qui, ou au nom de quoi, aurions-nous le droit de refuser les demandes des pratiquants occasionnels ? Prendre notre interlocuteur au sérieux signifie que nous
acceptons d’entrer en matière avec lui, en le considérant comme un partenaire
responsable de sa vie spirituelle. Nous lui devons non pas des réponses toutes
faites, mais une formation bienveillante qui l’aide à se mettre en route lui-même.
L’enjeu est donc de travailler à un déplacement de la demande » (Moser 200s).
La FEPS elle aussi se montre sensible aux changements qui travaillent la
société. Ainsi rappelle-t-elle dans plusieurs de ses documents récents que « du fait
de l’évolution de l’Eglise et de la société, les conditions propres à une Eglise multitudiniste
ne sont plus remplies dans la même mesure (nous soulignons) », cela lorsque la collusion
entre le pouvoir politique et l’Eglise a disparu.
Tous partagent donc la conviction que les Eglises protestantes doivent
conserver leurs deux sacrements, baptême et cène, au sens où ces gestes forts
renvoient prioritairement au Christ, mais qu’il s’agit alors de permettre qu’ils soient
Mandats rites
13
compris et reçus majoritairement. Hélas, force est de constater, que peu a encore
été réalisé en ce domaine. Pour faire mieux comprendre notre propos, relevons par
exemple que dans l’extrait donné de la Concorde de Leuenberg (cf. p. 4) à propos
de la cène, bien des expressions employées apparaissent aujourd’hui incompréhensibles à beaucoup d’auditeurs. Ainsi en va-t-il des mots « ressuscité », « péchés »,
« réconcilié le monde avec lui-même », « avènement dans la gloire ». Quant à la
question du baptême, relevons que, après avoir rappelé que le baptême des adultes
était la règle dans le christianisme primitif, cette pratique correspondant à une
Eglise missionnaire, que la FEPS note ceci: « La situation dans laquelle se trouvent
aujourd’hui les Eglises d’Europe est moins un contexte d’Eglises multitudiniste qu’un
contexte d’Eglises missionnaires (nous soulignons). C’est pourquoi la plupart des Eglises
de la FEPS prévoient expressément le baptême des adultes à côté du baptême des
enfants » (Question du rebaptême 19).
Au vu de ce qui précède, il apparaît que :
- Le contexte de société au sein duquel œuvre l’EERV ne permet plus de poursuivre sans autre une pratique sacramentelle comme ce fut le cas depuis fort
longtemps et pendant des décennies. La transmission qui s’opérait à l’intérieur
des familles est aujourd’hui de l’ordre de l’exception au cœur d’une Eglise
multitudiniste comme l’EERV, quand bien même il s’agit de comprendre que
c’est son action, ouverte à tous qui traduira le multitudinisme de sa vocation,
celle de s’adresser à chacun.
- Le contexte est aujourd’hui missionnaire et remet donc en question la pratique
pédobaptiste qui sous-entend un sérieux accompagnent parental et communautaire. Or, paradoxe, là où ce dernier est solide, on procède moins aux
baptêmes de petits-enfants qu’à leur présentation (cf. Annexe 2).
- Le contexte présent atteste d’une crise profonde de la transmission, crise qu’il
convient d’analyser pour y faire face. Dans son essai intitulé Transmettre, Régis
Debray relève une distinction qui mérite réflexion : « pour communiquer, il
suffit d’intéresser. Pour bien transmettre, il faut transformer, sinon convertir »,
sans oublier qu’« un processus de transmission inclut nécessairement des faits
de communication ; l’inverse peut ne pas se produire ; le tout primera donc la
partie. Réfléchir au transmettre éclaire le communiquer, mais l’inverse ne vaut pas »
(Debray 22s). L’amélioration de la communication ne facilite pas, ni ne
facilitera la transmission de l’engagement chrétien.
En effet, dans une société, postmoderne, désenchantée, où la référence à Dieu
est marginale, il ne paraît plus possible pour une Eglise d’agir comme hier, au risque
de banaliser le moindre de ses gestes, d’autant plus lorsque la pratique (pédo-)
baptismale ne va plus de pair avec une véritable confirmation.
Mandats rites
14
Une proposition forte
En conséquence de la réflexion qui précède, une solution forte serait un
moratoire du pédobaptisme – et non pas son renoncement –, nécessitant le
soutien d’un Synode
Un tel moratoire en ce qui concerne le baptême aurait pour avantage de ne pas
distinguer entre les familles/parents engagés/croyants et celles et ceux qui ne le
sont pas, mais désirent néanmoins marquer devant Dieu et son Eglise la venue de
leur enfant (expression de reconnaissance, demande de prière, etc.). En effet, la
situation d’aujourd’hui présente un paradoxe, puisque ce sont principalement celles
et ceux pour qui le baptême revêt le plus de sens qui demandent pour leur enfant
un acte d’intercession ou une présentation, afin que celui-ci, en pleine conscience,
puisse le demander lui-même et mieux encore s’en souvenir. Le lien entre les deux
sacrements, baptême et cène, apparaîtrait avec plus d’évidence. La règle resterait
inchangée au sens où seuls les baptisés (quel que soit leur âge) sont invités au repas
du Seigneur. Ce qui est à comprendre non au sens d’une loi à faire appliquer sans
détour, mais au sens où participer au repas du Seigneur est confession de foi (ce qui
nourrit la vie se reçoit d’un Autre) et que désirer prendre la cène sans être baptisé
devrait alors conduire au baptême.
Pour qu’il fasse sens, que l’EERV garde son unité et que d’aucuns n’estiment
pas qu’elle adopte alors une position confessante ou de repli, un tel moratoire se
mettrait en œuvre sous certaines conditions comme par exemple les suivantes :
- Il doit être le fruit d’une décision de Synode largement débattue et explicitée.).
- Il s’étendra sur une année liturgique et être communiqué longtemps à l’avance
(1, voire 2 ans), cela afin de permettre une application sans heurts majeurs.
- A l’externe, cela signifie une solide communication, puisque pour la période
donnée, l’EERV ne répondra plus à une demande « naturelle ».
- A l’interne, cette décision synodale doit entraîner non seulement un moratoire
sacramentel, mais surtout la décision de consacrer une année à une réflexion
profonde à tous niveaux quant au baptême, cela des lieux de catéchèse (petite
enfance, catéchisme, ) en passant par les conseils (de paroisses, de régions, de
service, de…) jusqu’aux divers lieux de formation (d’adultes) continue. Cela
signifie également un accent donné aux visites aux familles/parents à qui l’on
aura demandé de reporter le baptême de leur enfant.
Ce moratoire pourrait s’accompagner également d’une revalorisation de la cène. En
conséquence, les deux sacrements se chargeraient à nouveau du contenu
théologique présentement en dilution.
Certes une telle décision, courageuse, romprait avec un passé où la religion
protestante s’est peu à peu inscrite dans les traditions locales, mais c’est prendre
acte que ces traditions se vident de leur sens et que l’Eglise, sous peine de
banalisation, de distorsion, voire de dilution de l’Evangile, ne peuvent poursuivre
Mandats rites
15
sans autre une telle pratique. Le refrain « Eglise réformée toujours à réformer »
trouverait ici un solide exemple.
Une clarification nécessaire
Compte-tenu donc de ce qui précède et des défis auxquels les Eglises, dont
l’EERV doivent faire face, si la proposition d’un moratoire paraît trop forte, voire
excessive, il paraît néanmoins nécessaire de tendre vers une clarification sérieuse
des sacrements et gestes de différente nature que l’Eglise peut vivre et
proposer, tout en conservant son caractère multitudiniste. Ainsi prônera-t-on :
a. Le maintien des deux sacrements
- baptême pouvant être administré à tout âge
- cène à laquelle tout baptisé (quel que soit son âge et sa compréhension) est
invité
b. Le maintien de gestes à origine ou ancrage biblique
- la présentation des (petits) enfants devant Dieu et son Eglise
- une bénédiction aux Rameaux (qui ne comprendront ni baptême ni
célébration de la cène).
- un renouvellement des vœux du baptême à Pâques (tout particulièrement
lors de la nuit pascale ou du culte pascal) ou à Pentecôte (pour les paroisses
ayant tradition de fête de l’Alliance)
c. L’établissement de gestes symboliques forts, parmi lesquels :
- prise d’engagement ponctuel (responsabilités au sein de l’Eglise)
- prise en compte du divorce pour ne pas banaliser le terme d’un projet de vie
commun et (peut-être) se remettre et remettre l’autre (compagne ou
compagnon), voire enfant(s), devant Dieu
A noter que tant les deux sacrements que les gestes à origine ou ancrage biblique et
les gestes symboliques forts comprendront une double dimension, individuelle et
communautaire. Individuelle permettant de répondre à la demande particulière
d’un individu, mais également communautaire, afin de constamment rappeler que
l’on ne peut être membre seul de l’Eglise. Cela non pour des raisons sociales, mais
davantage théologiques au sens où c’est Dieu lui-même qui de l’Eglise un corps.
L’aspect communautaire, s’il ne veut pas demeurer simplement rhétorique,
conduira à proposer des gestes impliquant non seulement le ministre, mais
également le Conseil (paroissial) manifestant la communauté. La réflexion sur la
dimension communautaire entraînera une réflexion sur les lieux possibles ou non
pour vivre les sacrements, se souvenant que la présence communautaire est peut-
Mandats rites
16
être plus importante que le lieu retenu ou le bâtiment dans lequel aura lieu le
sacrement/ geste.
En ce qui concerne les gestes forts, ils ne sont bien sûr pas mentionnés et
proposés en lieu et place d’un moratoire baptismal. S’il tel était le cas, il ne faudrait
alors pas les retenir. Il s’agit davantage d’entendre et de recevoir les demandes
émanant des familles, des couples et des individus. Cela peut concerner la venue
d’un enfant et le désir d’inscrire cette nouvelle existence devant Dieu. Mais cela
peut aussi concerner d’autres temps marquants de l’existence qui eux aussi veulent
être vécus devant Dieu et son Eglise.
Précisions concrètes
- Acte d’intercession vs Présentation. On cessera d’employer le terme incompris
d’ « acte d’intercession » (qui à l’interne évoque un temps priant en l’absence de
l’enfant), pour proposer une « présentation » aux parents désireux d’exprimer leur
reconnaissance à l’occasion de la naissance d’un enfant et de le présenter (en sa
présence) à l’Eglise dont ils demandent par ailleurs la prière.
A noter que lors de son Synode, tenu les 27-28 mars 2009, l’EERV a décidé ceci :
« Sur demande des parents, une bénédiction peut être prononcée sur l’enfant et sa
famille lors d’un culte dominical » (art. 245).
- Rameaux. Cette fête chrétienne sera l’occasion pour l’Eglise d’inviter à une bénédiction particulière l’ensemble des catéchumènes arrivés au terme de leur
instruction religieuse. Ce culte de fête célébré à cette occasion ne comportera pas
de prise de parole particulière des catéchumènes quant à leur cheminement
intérieur. Le geste de bénédiction devrait être donné conjointement par un ministre
accompagné de laïcs représentant la communauté (membres du Conseil paroissial
et/ou catéchètes). Ce geste sera accompagné d’une parole forte d’un représentant
de la communauté réjouie du parcours effectué avec ces jeunes.
- Confirmation. Le désir de « confirmation », soit de faire sien un baptême reçu
enfant, devrait pouvoir se vivre dans tout culte comportant la cène, mais tout
particulièrement lors des célébrations de la nuit pascale ou du matin pascal
(comportant une liturgie à cet effet) ou à Pentecôte (pour les paroisses ayant une
tradition de fête de l’Alliance). Mais rappelons encore une fois qu’une telle
confirmation pourra se vivre avant (en termes d’années et non de mois) la fête des
Rameaux vécue à la fin du catéchisme ou (bien) plus tard, cela afin de rendre
manifeste l’étape intérieure du confirmand.
- Baptême. Il peut être reçu à tout âge. Si sa demande (dans le cas d’un jeune ou
d’un adulte) s’accompagne d’une demande afin qu’il s’effectue par immersion, on y
répondra favorablement dans la mesure du possible.
- Rebaptême. En accord avec les Eglises membres de la FEPS, celui-ci reste exclu
dans l’EERV. Il est donc nécessaire et important d’offrir des temps et des gestes
symboliques forts pour celles et ceux désireux de témoigner de leur conversion
et/ou de leur nouvel engagement, à quoi veut répondre la confirmation possible à
tout âge pour celui ou celle qui a été baptisé enfant sur demande de sa demande.
Mandats rites
17
A noter en sus
Plusieurs remarques ci-dessus nécessiteront la proposition de textes liturgiques,
destinés à accompagner les sacrements et gestes proposés. La demande de baptême
par immersion a été prise en compte pour tenir compte de la sensibilité évangélique
sur ce point. Il ne s’agit bien sûr pas de considérer que l’on est plus baptisé dans ce
cas-là ou que ce type de baptême aurait plus de valeur, mais de se laisser interroger
sur la possibilité, voire la nécessité de proposer des gestes forts, y compris
physiquement, visuellement... parlant.
S’il est un domaine peu développé dans notre tradition, c’est celui du témoignage
rendu notamment à la communauté. Le vécu d’un geste peut en être une forme.
Mandats rites
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6. Conclusion
Nous le disions en ouverture de ces pages, la société dans laquelle vit, travaille et
témoigne l’Eglise a profondément changé et demeure en pleine transformation, certains exprimant cela par l’expression de « désenchantement du monde ». Ainsi, les
réflexions et questions soulevées par Dietrich Bonhoeffer dans ses Lettres de captivité
trouvent-elles un écho étonnant dans la situation de déchristianisation que nous
traversons. Il écrivait notamment ceci :
Les questions auxquelles il faudrait répondre seraient celles-ci : que signifient une Eglise,
une communauté, une prédication, une liturgie, une vie chrétienne, dans un monde sans
religion ? Comment parler de Dieu – sans faire appel à la religion, c’est-à-dire sans le donné
préalable et contingent de la métaphysique, de l’intériorité, etc. ? […] Comment sommesnous des εκ-κλήσία, des appelés sans nous considérer comme des privilégiés sur le plan
religieux, mais bien plutôt comme appartenant pleinement au monde ? Alors, le Christ n’est
plus l’objet de la religion, mais tout autre chose, réellement le Seigneur du monde. Mais que
signifie cela ? Que signifient la prière et le culte dans un monde sans religion? (30 avril
1944)
Je crois que l’attaque de l’apologétique chrétienne contre ce monde devenu majeur est
premièrement absurde, deuxièmement de basse qualité, et troisièmement non chrétienne.
Absurde – parce qu’elle apparaît comme un essai de ramener un homme devenu adulte au
temps de puberté, c’est-à-dire de le rendre dépendant d’une quantité de données dont il
s’est affranchi, de le placer devant des problèmes qui ont cessé de la préoccuper. De basse
qualité – parce qu’on essaie de profiter de la faiblesse d’un homme dans un but étranger à
ses préoccupations et auquel il ne souscrit pas librement. Non chrétienne – parce qu’on
confond le Christ avec un certain degré de la religiosité de l’homme, c’est-à-dire avec une
loi humaine. […] L’âge adulte du monde n’est plus maintenant un motif de polémique et
d’apologétique, mais on le comprend effectivement beaucoup mieux qu’il ne se comprend
lui-même à partir de l’Evangile et du Christ. (8 juin 1944)
La réflexion du théologien allemand ne conduit pas regarder en arrière avec nostalgie, vers un temps où le monde était « enchanté », mais elle appelle à être témoin du
Christ dans un monde devenu adulte. Si les dérangeantes questions de Bonhoeffer
sont aujourd’hui nôtres, leurs réponses exigent discernement et courage.
La réflexion de l’EERV sur les rites s’inscrit dans une volonté de comprendre en
profondeur ce monde devenu « adulte », et de lui proposer des paroles, des actes et
des gestes porteurs de sens et pointant vers un Autre, le « Seigneur du monde ».
J’espère que les quelques pages qui précèdent fourniront quelques éléments pour
oser répondre aux défis contemporains.
Mandats rites
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Annexe 1. A propos des Rameaux
Les commentaires suivants émanent du Sondage relatif aux Rameaux, effectué fin 2008
1. Attitudes des ministres
- Certains ministres ne pratiquent pas forcément ce qui leur convient.
- Les réponses mettant en avant les réponses de la région et/ou du CP peuvent être prises
comme étant soit un accord soit une distance. Difficile de trancher au gré des lectures.
- Il semble que d’un point de vue du « vécu » de la démarche il soit possible de dire que le
changement de 1985 est bien vécu par ceux qui y croient et mal vécu par ceux qui n’y
croient pas. Ce qui en l’état montre un certain cléricalisme de l’Eglise en matière de
ritualité. Voir les deux avis qui l’attestent le mieux.
2. Baptême aux Rameaux
- On respecte la demande du terrain. On a une pratique conforme aux dispositions
réglementaires, mais qui transgresse le cadre lorsque le terrain le demande par exemple
avec la seule possibilité pour les parrains et marraines d’être là. On parle de situation non
finalisée, on le fait parce que c’est l’occasion où jamais ce qui n’engage pas la position du
ministre qui peut en faire tout en y étant pas favorable. Il faut donc corriger à la baisse les
avis favorables aux B lors de la fête des Rameaux.
- Certains ministres ne sont pas contre s’ils avaient des demandes.
- Il semble d’après ce qu’on peut lire de la situation en région Joux-Orbe qu’on sépare
Rameaux (aux Rameaux), B (l’été dans le lac) et fête de l’A. (en mai par onction d’huile).
3. L’Alliance
- A noter : réserve face à la fête de l’A qui n’a pas de support historique voire biblique.
- La dynamique de multitude semble pour certains ministres ne pas être complètement
prise en compte par la dynamique Rameaux – Alliance.
- L’Alliance est, dans certains cas, paroissiale ; dans d’autres cas, régionale. Lorsque c’est le
cas, elle concerne principalement les jeunes.
- Il y a des fêtes de l’Alliance qui se font sans baptême.
- Il y a des situations dans lesquelles, on ne fait pas de baptêmes lors de la fête des
Rameaux tout en n’ayant pas de fête de l’Alliance, parce que la démarche n’est pas encore
assez bien comprise ou parce qu’il n’y a pas de demande.
- Il y a des paroisses, qui ne pratiquent pas de fête d’A. parce que les R. se suffisent à euxmêmes et parce qu’elle reste vague. On aurait des paroisses, voire des régions qui
vraisemblablement n’ont que des catéchumènes baptisés.
- Certaine paroisse habite le rite de l’A. avec des processus similaires à ceux qu’on a dans
des fêtes mieux comprises. Des « montées à l’A. » comme on a des montée vers Pâques
ou des montées aux R.
4. Sainte-Cène
- Sainte-Cène : en grande majorité, elle n’a pas lieu aux R. , ce que certains ministres
regrettent.
5. Autres remarques
- Des ministres semblent faire les deux systèmes.
- Deux sens assez clairs se dégagent : les R. sont une fin de catéchisme et une Bénédiction.
Certains ministres vivent mal le fait qu’elle soit comprise comme fin de catéchisme.
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Annexe 2. A propos de l’Acte d’intercession et du Baptême
Les commentaires suivants émanent du Sondage relatif à l’AI et au B, effectué début 2009
1. AI en présence ou non des enfants
- Très majoritairement, l’acte d’intercession a lieu en présence des enfants.
2. L’EERV répond à la demande
- La plupart des ministres ayant répondu estiment que l’EERV répond à la demande des
familles.
- Impression générale est que les familles demandant AI sont les plus engagées.
- A quelques exceptions près, l’acte d’intercession est peu demandé et pratiqué.
3. Proposition des ministres à l’endroit des familles
- Majoritairement les ministres répondent à la demande baptismale ; plusieurs proposent
l’AI. Mais méconnu, ce geste n’est guère retenu. Le choix est laissé aux parents.
4. Définitions AI
- Acte de présentation permettant au futur baptisé d’assumer lui-même le moment de
concrétiser la décision de son baptême, éventuellement la manière et le lieu pour le faire
- Rite d’accueil de l’enfant et de reconnaissance pour la vie donnée
- Rite de passage permettant aux parents de s’engager comme parents, éducateurs avec
l’aide de Dieu.
- Possibilité d’effectuer un acte ecclésiastique lié à une étape de vie. C’est la possibilité
d’offrir une bénédiction à des enfants et des parents dans ce moment particulier.
- Invention de l'EERV, qui s'est retournée contre EERV. AI utile qu'aux ministres dont la
théologie baptismale est sourdement contre celle de l'EERV et qui par le biais AI évitent
ainsi d'avoir à baptiser les enfants dans leurs paroisses
- Alternative vive au pédo-baptisme qui reste problématique.
- Contrairement à B qui marginalise enfants dès naissance in société postchrétienne ; AI
permet de choisir marginalisation à un âge de raison.
5. Remarques et Propositions
- Eviter que l’AI devienne un nouveau sacrement.
- L'acte d'intercession sans bénédiction des parents ne semble convenir à personne.
- Qu’une pratique différenciée soit proposée : présentation et baptême.
- Uniformité des pratiques et loyauté des collègues
- Faut-il entamer réflexion sur le baptême privé ?
.
Mandats rites
21
8. Bibliographie
BAUER Olivier, « La confirmation, rite ou contre-rite ? », Cahiers de l’IRP, No 5, Lausanne, 1990,
p. 14-21.
BONHOEFFER Dietrich, Résistance et Soumission. Lettres et notes de captivité, Genève, Labor et
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d’Homme, 1986.
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l’inculturation », in Etudes de la Fédération Luthérienne Mondiale, Culte et culture en relation,
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« La Consécration », Dossier in Bulletin SEK-FEPS, 4/2007, p. 3-15.
« Culte de Bénédiction des catéchumènes ». Documents EERV, février 1991.
« Culte de renouvellement de l’alliance », Documents EERV, avril 1991.
DEBRAY Régis, Transmettre, Paris, Odile Jacob, 1997.
« Déclaration de Chicago sur le culte et la culture. La Baptême et les rites de passages», in Etudes
de la Fédération Luthérienne Mondiale, Culte et culture en relation, avril 2000, p. 113-121.
DOLTO Françoise, « Le pouvoir de la bénédiction sur l’identité psychique. Interview recueillie par
Jacques Pohier », Concilium 198 (1985), p. 105-199.
FELLOUS Michèle, A la recherche de nouveaux rites. Rites de passage et modernité avancée, Paris
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GAGNEBIN Laurent, « Rite et contre-rite ? » RSR 78/4 (1990), p. 565-579.
GISEL Pierre, Pourquoi baptiser. Mystère chrétien et rite de passage, Genève, Labor et Fides, 1994.
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pour toutes les étapes de la vie, Morges, septembre 1997.
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HAMELINE Jean-Yves, Une poétique du rituel, Paris, Cerf, 1997.
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la Fédération Luthérienne Mondiale, Culte et culture en relation, avril 2000, p. 79-93
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BÜHLER Pierre, CAUSSE Jean-Daniel, KAENNEL Lucie (éd.), Introduction à la théologie
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« Transmettre la foi à la nouvelle génération», Concilium 198 (1984), p. 105-199.
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Table
1. Introduction aux questions soulevées
2. Rappel historique
3. Le contexte actuel
4. Quelques positions officielles
5. Remarques, propositions concrètes et précisions
6. Conclusion
7. Annexes
1. A propos de la Fête des Rameaux
2. A propos de l’Acte d’intercession et du Baptême
8. Bibliographie
2
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