Le joli retour de Roch Voisine

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Le joli retour de Roch Voisine
Le succès de « Tant pis », émouvante chanson sentimentale,
rappelle celui d'« Hélène », il y a quinze ans. Mais aujourd'hui,
Roch Voisine a 41 ans et une légitimité dans le métier, en
Amérique du Nord comme ici. Il est à l'Olympia pour trois soirs.
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AVEC ses gratte-ciel, ses avenues interminables et ses centres commerciaux
rutilants, Toronto, à quelques encablures des chutes du Niagara, ressemble à
une ville nord-américaine comme les autres. Pourtant, le visiteur note quelques
différences : les automobiles roulent à l'européenne et l'on y ressent une
certaine décontraction, voire une certaine douceur de vivre. « Le Canada
anglophone est pour l'Amérique un peu l'équivalent de la Suisse en Europe,
expliquait Roch Voisine, en concert à partir de ce soir et jusqu'à mercredi à
l'Olympia à Paris.
Ici, nous avons les avantages des Etats-Unis, sans les inconvénients. » A 41
ans, le chanteur donnait au début du mois d'octobre une série de spectacles
dans la région. Là-bas, Roch Voisine est un autre artiste qu'ici, avec un
répertoire en anglais complètement différent. Pour s'en apercevoir, il suffisait de
jeter un oeil dans les salles ou le chanteur se produisait. S'y installait alors une
foule adulte et attentive, bien loin des fans français qui le poursuivent depuis son
phénoménal tube « Hélène » en 1989. « A court terme, c'était extraordinaire, se
souvient-il. J'ai évidemment un rapport très fort avec cette chanson. Je lui en
serai toujours reconnaissant, mais elle ne m'a pas vraiment laissé la place, en
France, pour autre chose. »
« Mes chansons en anglais sont dans la pure tradition nord-américaine »
Cette année, Roch Voisine fait un joli retour avec sa chanson « Tant Pis » et son
album « Je te serai fidèle », qui mêle titres anciens réorchestrés et compositions
inédites. « Je passe même sept à huit fois par jour sur NRJ, constate-t-il. Cela
m'apporte un nouveau public qui ne me juge pas par rapport à mon passé. Ils
apprécient mes chansons, c'est tout. » Quant à son public anglophone, c'est une
tout autre histoire qu'en France. Une fois sagement assis, les spectateurs se
laissent aller à une sorte de rituel : dans un coin de la salle est posé un micro et,
régulièrement, ils peuvent venir s'exprimer entre deux morceaux. Entouré de
trois musiciens - dont le guitariste Jeff Smallwood, un improbable sosie chevelu
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en kilt de l'acteur Dennis Hopper -, Roch Voisine se prête alors de bon gré à
l'exercice, avec l'attention et la gentillesse qui le caractérisent. On lui demande
parfois comment va sa famille ou encore de chanter tel ou tel titre. Chaque soir,
on lui réclame d'ailleurs « I'll Always be There », un énorme tube là-bas. Coécrit
par le producteur David Foster, ce titre lui a valu en 1993 un Juno d'or du
meilleur chanteur, l'équivalent de nos Victoires de la musique. « Beaucoup de
gens se sont mariés sur cette chanson, explique-t-il. C'est devenu un classique.
Ici, j'ai une vraie crédibilité d'auteur-compositeur-interprète. La région du Canada
d'où je viens a une culture celtique, folk. Mes chansons en anglais sont, en fait,
dans la pure tradition nord-américaine. » Et de citer alors respectueusement la
star du folk James Taylor, une de ses idoles.
« Mon image est plutôt lisse. C'est très difficile d'aller contre ça » De fait, le
répertoire anglophone de Roch Voisine ne correspond pas à l'idée que l'on se
fait en France de son travail. Comme la très belle chanson passée inaperçue «
Tears in my Coffee », qui, en version acoustique, prend des allures de constat
apocalyptique. « Elle parle d'inceste, de trash-tv. Même ici, le public n'en a pas
voulu. Je ne suis pas un personnage extrême, mon image est plutôt lisse. C'est
très difficile d'aller contre ça. Comme il est très difficile d'imposer aux Français
un artiste francophone chantant en anglais. » Marié en 2002 et père d'un petit
Killian depuis juin 2003 qui l'accompagne en tournée, Roch Voisine a attiré les
rumeurs. Notamment celles d'homosexualité qui le poursuivent depuis ses
débuts. Selon lui, cela date de l'époque d'« Hélène », lorsque son entourage
était gay. Un jour, un personnage important d'une grande radio de Montréal a
raconté une « histoire » à l'antenne. « C'était un règlement de compte qui ne me
regardait pas, se souvient-il avec une réticence vite effacée. J'ai préféré ne pas
répondre, cela aurait été donné du grain à moudre à cet assassinat médiatique.
Depuis, je me suis marié, je suis papa, et l'on raconte quand même que je suis
bisexuel ! » Il poursuit : « Ma famille en a un peu souffert. En tout cas, cela
donnait un argument aux grands frères agacés par les posters de moi dans la
chambre de leur petite soeur. Ils pouvaient leur dire laisse tomber, c'est un pédé
!»
Roch Voisine en concert à partir de ce soir et jusqu'au 17 novembre à l'Olympia,
28, bd des Capucines, Paris IV e . Places : de 35,60 € à 52,10 €. Tél.
0.892.68.33.68.
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Roch Voisine revient en France sur la scène de l'Olympia,
précédé du succès de sa nouvelle ballade romantique, « Tant
pis », qui rappelle l'« Hélène » de ses débuts il y a quinze ans.
(PROD.)
Sébastien Catroux
Le Parisien , lundi 15 novembre 2004
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