Programme complet du festival

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Programme complet du festival
Programmation des RENCONTRES
Jeudi 10 septembre 2009:
• 19h : Rémy BOIRON, « Ames à grammes »
de Rémy Boiron
•
21h : Sergi LOPEZ, « Non Solum » de Sergi Lopez
et Jorge Pico
Vendredi 11 septembre 2009 :
• 19h : Flavie AVARGUES, « L’Enseigneur »
de Jean-Pierre Dopagne
•
21h : Jacques HIGELIN, « Novecento : Pianiste »
de Alessandro Baricco
Samedi 12 septembre 2009 :
• 17h : Sophia ARAM, « Du plomb dans la tête »
de Sophia Aram et Benoît Cambillard
•
19h : Denis LAVANT, « La Grande Vie »
de Jean-Pierre Martinet
•
21h : Sara FORESTIER, « Confession d’une jeune fille »
de Marcel Proust
Dimanche 13 septembre 2009:
• 15h : Régis BOURGADE, « Jouer juste »
de François Bégaudeau
•
17h : Gauthier FOURCADE, « Le secret du temps plié »
de Gauthier Fourcade
•
19h : Richard BOHRINGER,
Textes de Richard Bohringer
Les Productions APC – N°de Siret : 503 618 985 R.C .S. Paris – N°Licence2-1015179
Adresse du siège social : 40, rue des Martyrs – 75009 Paris / Adresse de correspondance : 12, rue du Helder – 75009 Paris
Tél. : 01 47 70 79 11 – Fax : 01 47 70 79 20 – E-mail : [email protected]
Rémy BOIRON pour « Ames à grammes »
Jeudi 10 septembre à 19h
Révélation au Festival « OFF » d’Avignon 2007, ce spectacle sera joué pour la
première fois sur Paris lors de ces Rencontres.
Brève biographie
Auteur et interprète, il multiplie les expériences artistiques : expression corporelle et
danse classique au conservatoire de Bordeaux, mime avec J-Bernard Laclotte et des
élèves de M. Marceau, danse contemporaine avec Commedia en compagnies
professionnelles et travail de la voix au Roy et clown au Bataclown.
Il dirige pendant 10 ans la compagnie Le Corps et La Parole où il se consacre à
l’enseignement auprès d’adultes et d’enfants. En 2000, il crée la Compagnie
Humaine qui inscrit 100 représentations par an dans ses tournées en France et à
l’étranger.
Il joue ses spectacles à guichet fermé au festival Off d’Avignon depuis 9 ans. Il a été
primé du DEVOS D’OR au festival des Devos de l’Humour avec " La Luna Negra ",
et du prix Tournesol, prix sur l'éthique et l'environnement au festival off d'Avignon
avec "Ames à Grammes".
Spectacle : « Ames à grammes »
Tragi-comédie écrite et interprétée par Rémy BOIRON
Valentin est le dernier matelot d’un vieux rafiot échoué.
Quatre personnes âgées en errance s’embarquent avec lui
et son fils pour une dernière croisière, un bal perdu, une
danse avec la vie ...
Paraît qu’on perd dix à vingt grammes à la seconde où on
meurt.
« Me suis toujours demandé de quoi il s’agissait.
Peut-être le poids de la première bouffée d’air qu’on cueille
à la naissance et que l’on souffle à la seconde où on expire.
Si c’est ça, ben la vie ne manque pas d’air! »
Sergi LOPEZ pour « Non solum »
Jeudi 10 septembre à 21h
Créé au Théâtre du Rond-Point le 1er février 2007
Brève biographie
Acteur catalan, il se distingue aussi bien au théâtre qu’au
cinéma.
Sur les planches, il obtient, en 1993, le prix de la Critique à
Barcelone avec le spectacle « Fins al fons » de Toni Albà.
Au cinéma, c’est notamment grâce à lui que restent accrochés
à notre mémoire les films « Western » de Manuel Poirier
(nomination au César du meilleur jeune espoir masculin en
1997), « Harry, un ami qui vous veut du bien » (César 2001 du
meilleur acteur et Prix du meilleur acteur européen de l’année)
et récemment « Peindre ou faire l’amour » des frères Larrieu.
Spectacle :
« Non solum »
Créé par Sergi LOPEZ et Jorge PICO et mis en scène par ce dernier
Une comédie existentielle commence.
Désespérément un homme seul se multiplie pour répondre à une question : que se passe-t-il
ici ? Et tandis que nous rions, l’un d’entre eux commence à rire de rien. L’autre chante une
chanson. Un autre nous explique sa première fois avec un extraterrestre. Le reste s’énervent
en découvrant qu’ils sont tous le même. Ils voyagent ensemble avec une femme endormie
dans une petite boîte.
Chemin du paradis où il paraît que toutes les questions trouvent sa réponse et la douleur, si
elle existe, elle n’existe qu’un tout petit peu.
Sur sa route ils sont accompagnés d’un air de boléro, une caisse en bois et des vraies
lunettes en plastique, qui ressemble à des fausses. Il est destiné de douter d’absolument
tout, mais relativement. Qu’est-ce qui se passe ? Vous ne me croyez pas ?
Flavie AVARGUES pour « L’Enseigneur »
Vendredi 11 septembre à 19h
Ce spectacle (coup de cœur au Festival « OFF » d’Avignon 2008) sera joué pour la
première fois sur Paris lors de ces Rencontres.
Brève biographie
Elève de Michel Bruzat au Conservatoire National d’Art Dramatique de
Limoges, Flavie Avargues reçoit la médaille d’or d’art dramatique et le
premier prix de diction.
Depuis 1994, elle joue, au Théâtre de la Passerelle dans de
nombreuses pièces mises en scène par Michel Bruzat : « Le
misanthrope » de Molière, « Les Bonnes » de Jean Genet, « Les
caprices de Marianne » d’Alfred de Musset, « Histoire du tigre » de
Dario Fo qui lui vaut le prix d’interprétation et le prix du public au
Festival de Théâtre Européen de Sarrebruck (Allemagne),…
Spectacle : « L’Enseigneur»
de Jean Pierre DOPAGNE
Mise en scène de Michel BRUZAT
Interprété par Flavie AVARGUES
Monologue acéré et rageur alliant cynisme et
folie douce, « L’Enseigneur » nous malmène
entre le rire et la consternation, nous entraînant dans un voyage
introspectif dont on ne sort pas indemne.
A l’origine écrit pour un rôle masculin, « L’Enseigneur » est le
portrait d’un « Prof » désillusionné, d’un homme brisé, tombé du
haut de ses rêves, qui n’a pu supporter la violence du milieu
scolaire. Acculé à la folie par l’hostilité de ses élèves et
l’indifférence de ses collègues, l’enseigneur nous confie sa
haine et sa frustration et nous dépeint son cauchemar jusqu’à
l’irréparable…
A travers ce portrait déchiré, « L’Enseigneur » est la satyre
d’une société qui se perd et se convulse.
« Ce ne sont pas les élèves qui ont changé. Ce qui a changé, c’est qu’il n’y a plus d’élèves dans une
société de l’immédiateté, du « fast food » où l’apprentissage et la connaissance […] ont été dévalués,
bazardés, au profit de la superficialité, de la facilité. […] Le professeur doit continuer d’être celui qui
s’efforce d’amener ces élèves à accomplir un effort et d’exiger d’eux une attention qu’ils n’ont plus
aucune raison d’accorder. »
Michel Bruzat – Metteur en scène.
L’Auteur : Jean-Pierre DOPAGNE
Il s’impose depuis quelques années comme l’un des chefs de file de la nouvelle génération
d’auteurs belges.
« L’Enseigneur » a été traduit en néerlandais, bulgare, italien, espagnol, allemand et
roumain. Une version légèrement différente a également été publiée sous le titre « Prof ! » à
l’occasion de sa création en 2002 à Paris par Jean Piat dans une mise en scène de JeanClaude Idée.
Jacques HIGELIN pour
« Novecento : Pianiste »
ère
1
Vendredi 11 septembre - 21h
mise en espace pour nos Rencontres
Brève biographie
Véritable bête de scène, voilà 40 ans que la poésie surréaliste
d’Higelin nous berce et nous enchante.
Après des débuts de comédien au cinéma et à la télévision, il s’est
imposé dès le début des années 70 dans le paysage musical
français.
A la fois bluesman et rockeur à la voix cassante et tendre, Higelin
traverse les âges et séduit toutes les générations. Son talent
d'improvisateur, sa créativité et son énergie poétique alimentent des
prestations scéniques virevoltantes durant lesquelles il atteint une
rare communion avec le public.
Parallèlement à ses succès musicaux depuis Champagne jusqu’à
Amor Doloroso, Higelin ne quittera jamais des yeux la petite lucarne
comme le grand écran et apparaît dans les films de réalisateurs
aussi éclectiques que Gérard Pirès, Claude Lelouch ou Jacques
Doillon.
Lecture de : « Novecento : Pianiste »
D’Alessandro BARICCO (1994)
Ni pièce de théâtre, ni roman, « Novecento : Pianiste » est un
monologue narrant le destin invraisemblable d’un pianiste de
génie.
Né lors de la traversée d’un
transatlantique au début du XXème
siècle, Novecento, abandonné par ses parents et recueilli par
l’équipage, passera sa vie sur le navire sans jamais mettre un pied
à terre.
Révélant un don extraordinaire pour la musique, il vit les mains
posées sur les touches d’un piano à composer une musique étrange
qui n’appartient qu’à lui. Tandis qu’il fait corps avec son bateau,
l’écho de ses mélodies va résonner dans tous les ports du monde.
Ce monologue poétique et envoûtant nous est conté par l’ami
trompettiste de Novecento, qui pendant 5 ans, l’a accompagné sur
l’océan.
Sophia ARAM pour « Du plomb dans la tête »
Samedi 12 septembre à 17h
Brève biographie
Après des études d’anthropologie, Sophia Aram se forge une expérience d’une dizaine
d’années au théâtre dans le cadre de matchs d’improvisation, puis elle décide d’écrire un
spectacle. Le point de départ de la pièce lui vient en sortant d’une réunion de parents
d’élèves complètement surréaliste.
Saluée par la critique, elle reçoit de nombreuses récompenses, dont notamment le Prix « 20
minutes pour convaincre/Talent FNAC » du Festival Juste pour rire de Nantes en 2006 et le
« Prix du jury et le Prix du public » du festival d’humour de Saint Gervais Mont Blanc.
Spectacle : « Du plomb dans la tête »
de Sophia ARAM et Benoît CAMBILLARD
Mis en scène par Gil GALLOT
« J’ai écrit ce spectacle en sortant de ma première réunion de
parents d’élèves. Le contraste entre des parents dégoulinants
d’amour et plein d’ambition pour leurs marmots « toujours
précoces » et la traversée d’un préau ce jour de pluie, était
saisissant. La « géniale progéniture » dégageait une odeur de
chien mouillé, elle avait la morve au nez et s’oubliait trop souvent
dans son pantalon de velours côtelé!
C’est là que j’ai compris l’utilité d’une cellule de soutien
psychologique. Aujourd’hui tout le monde a besoin de soutien. Il n’y
a plus que des victimes ! Si vous aussi vous avez besoin de
soutien, je vous invite, (…), à venir me rejoindre (…) quand les
enfants sont couchés »
Sophia Aram
Denis LAVANT pour « La Grande Vie »
1ère
Samedi 12 septembre – 19h
mise en espace dans le cadre d’une création
Brève biographie
Passionné très tôt par la comédie, Denis Lavant s’adonne au
théâtre de rue et étudie le mime au Studio 34 à Paris. Il poursuit sa
formation au Conservatoire et commence une importante carrière
théâtrale dès 1980 dans des pièces aussi bien contemporaines que
classiques.
Il apparaît également au cinéma dans de petits rôles, mais c’est sa
rencontre avec Leos Carax sur « Boy Meets Girl » en 1983 qui lui
ouvre réellement les portes du grand écran. L'acteur devient alors
l'interprète fétiche du réalisateur et joue dans « Mauvais sang » en
1986 et « Les Amants du Pont-Neuf » en 1988.
A l'acteur prodigue s'ajoute un amoureux des mots. Passionné de poésie, il intervient dans
plusieurs émissions radiophoniques pour des lectures littéraires.
Cette carrière prolifique aux nombreuses facettes ne le détournera pourtant jamais de son
premier amour : les planches sur lesquelles, formé au mime et à l'acrobatie, Denis Lavant
sait faire de son corps le prolongement de la parole lors d’interprétations théâtrales hors du
commun.
Spectacle : « La Grande Vie »
de Jean-Pierre MARTINET (Ed. l’Arbre vengeur - 2006)
Interprété par Denis LAVANT
Adolphe Marlaud habite un appartement avec vue sur le cimetière
qui domine la rue Froidevaux, une de ces rues où « on meurt
lentement, à petit feu, à petits pas, de chagrin et d’ennui. » N’ayant
réussi à n’être ni fantôme, ni homme invisible, en exil, cet étrange
voyageur d’hiver s’est fixé une ligne de conduite : « vivre le moins
possible pour souffrir le moins possible. » C’est sans compter sur
Madame C., sa concierge, qui guette amoureusement son
passage du haut de ses deux mètres pour le contraindre à des
actes qu’une quatrième de couverture doit taire.
L’Auteur : Jean-Pierre MARTINET
« Durant son rapide séjour parmi les hommes (1944/1993), J.P. MARTINET semble n’avoir
connu qu’une longue traversée du désert (…) Car on finira par le comprendre, c’est un grand
écrivain français de la seconde moitié du siècle dernier - Un grand écrivain tout court… « La
Grande Vie » est un texte exemplaire. Un de ces courts chefs-d’œuvre » Eric DUSSERT
(Revue Subjectif – 1979 – n°6)
Sara FORESTIER pour
« Confession d’une jeune fille »
Samedi 12 septembre à 21h
Brève biographie
C’est très jeune que Sara Forestier se lance dans le
monde du spectacle. Après avoir enchaîné
plusieurs petits rôles dans des films tel que Les
fantômes de Louba de Martine Dugowson, c’est en
2004 qu’elle est révélée dans L’Esquive d’Abdelatif
Kechiche. Son interprétation lui vaut le César du
meilleur espoir féminin et l’Etoile d’or de la révélation
féminine. Ce tournant lui permet de jouer pour les
plus grands comme Polanski, Deville, Lelouch ou
encore Blier. Elle en profite également pour s’atteler
à l’écriture et à la réalisation de trois courts
métrages.
En 2007, elle monte pour la première fois sur les
planches, à la comédie des Champs-Élysées, avec L’autre, pièce de Florian Zeller, qui
rencontre un réel succès.
Elle récidive en 2008, cette fois-ci seule en scène, avec un texte de marcel Proust :
Confession d’une jeune fille qu’elle jouera à l’occasion de nos Rencontres.
Spectacle : «Confession d’une jeune fille »
Ecrit par Marcel Proust
Mis en scène par Patrick Mille
Texte de jeunesse de Marcel Proust, extrait du recueil Les
plaisirs et les jours, La confession d’une jeune fille est le seul
texte de Proust avant la Recherche à être écrit à la première
personne. Nous retrouvons dans ce texte tous les grands
thèmes Proustiens : l’amour filial et sa tragédie, l’offense
inéluctable, le manque de volonté et l’obsession du temps
perdu, le vide mondain, le lien entre la sexualité et le mal.
Ce texte nous dessine une jeune fille qui après avoir tenté de
se suicider nous confesse sa chute mortelle dans le vice.
Elle est face à nous. Elle veut vivre. Dans un dernier souffle,
elle nous raconte son époque, son corps, son plaisir celui qui
lui a coûté la vie.
Régis BOURGADE pour « Jouer juste »
Dimanche 13 septembre à 15h
Brève biographie
En 2004, Régis Bourgade, le fondateur de la compagnie RESER’VOIR
(Premier prix 2002 du Festival de la Francophonie bénéficiant du
mécénat de Pierre Bergé) rencontre l’auteur François Bégaudeau qui
vient de sortir son premier roman, Jouer Juste, aux éditions Verticales
(septembre 2003).
Il travaille à l’adaptation du roman-monologue avec Isabelle Duprez. La
pièce sera ensuite reprise plus de 70 fois et une tournée internationale
est lancée dans différents pays d’Amérique du Sud (grâce à l’aide de
l’Alliance Française).
Spectacle : « Jouer juste »
de François BEGAUDEAU (Auteur du livre « Entre les murs » & scénariste et acteur du film éponyme)
Mis en scène par Isabelle DUPREZ
Interprète : Régis BOURGADE
« Vous ne savez pas jouer au football. Vous ne savez pas aimer non
plus. On ne vous a rien appris. C'est maintenant que ça
commence ».
Pendant la pause, avant les prolongations d'une finale de Coupe
d'Europe, un entraîneur ne dispose habituellement que de quelques
minutes pour parler à ses joueurs.
Juste le temps de les motiver et d'élaborer une tactique pour la suite.
Mais dans ce vestiaire c'est autre chose qui se joue.
Peut-être mental d’un homme obsédé par la maîtrise. De ses
instincts, de ses passions. Et d’un rapport au monde qu’il codifie à
l’extrême.
Gauthier FOURCADE pour
« Le secret du temps plié »
Dimanche 13 septembre à 17h
Brève biographie
Fils spirituel de Raymond DEVOS, ce jongleur de mots
virtuoses à l’humour poétique possède un sens de
l’absurde très rare.
Il créé son 1er spectacle en 1987 « Fou… comme
Fourcade », puis « Crise de Fourcadisme aiguë » en 1999.
Son spectacle Si j’étais un arbre remporte un vif et
unanime succès en 2000/2001.
Depuis 2007, il joue dans son spectacle « Le secret du
temps plié ».
Il a écrit plusieurs pièces de théâtre, dont « Un certain Œdipe » et « l’Amicale des
contrevenants » en 2002.
Il a réalisé des reportages scientifiques diffusés sur la cinquième chaîne. Gauthier Fourcade,
c’est aussi un ingénieur, diplômé de l’Ecole Supérieur d’Informatique, qui est d’ailleurs avec
Télérama, son plus fidèle sponsor.
Il a inventé des jeux de réflexion dont Atride - pratiqué en club et sur Internet - et Ying-Yang
qui a obtenu le Dé d’Argent aux concours international de créateurs de jeux à BoulogneBillancourt 1996.
Spectacle : « Le secret du temps plié »
Mis en scène par François BOURCIER
Interprète : Gauthier FOURCADE
Une nuit d’orage, un homme que sa
femme a quitté, attend. De cette
inactivité naît une réflexion sur le
temps qui passe. C’est une activité de
chaque instant, exclusive, car dès
qu’on se divertit, on ne voit plus le
temps passer… De cette longue
observation, il tire une théorie
révolutionnaire sur le temps et toutes
ses affirmations sont étayées par la logique implacable de ses
jeux de mots. Une étourdissante gymnastique, dans ce travail
subtil et remarquable. Un exercice de style brillant,
attendrissant, jubilatoire et profond.
Richard BOHRINGER pour
« Ne traine pas trop sous la pluie »
ère
1
Dimanche 13 septembre à 19h
mise en espace de son dernier roman à nos Rencontres
Brève biographie
Avant même de se lancer dans le cinéma, Richard Bohringer voue
une passion à l'écriture. Ses débuts ne passent d’ailleurs pas
inaperçus : sa seconde pièce de théâtre (après Zorglub en 1966),
intitulée Les Girafes, est immédiatement produite (1967) par
Claude Lelouch.
Il entame une carrière d'acteur dès 1970, mais ne se révèle
véritablement au grand public qu’en 1981 avec Diva de JeanJacques Beineix. Dès lors il accumule les rôles, et met sa gueule,
sa gouaille légendaire et sa voix rocailleuse au service de
personnages dont la dureté apparente peine à cacher une
profonde tendresse. En 1987, c’est la consécration avec
l’obtention du César du meilleur acteur pour son interprétation
dans Le grand chemin de Jean-Loup Hubert.
Tout au long de sa carrière prolifique à l’écran (120 films et 50 téléfilms), son amour pour
l’écriture ne le quittera pas. En 1988 il couche ses démons sur le papier dans le roman
autobiographique « C’est beau une ville la nuit » (1 200 000 d’exemplaires vendus), qu’il
portera sur scène puis à l’écran en 2006. Il écrit ensuite « Le bord intime des rivières » puis
un carnet de vie et de voyages « L’ultime conviction du désir ». Son prochain roman « Ne
traîne pas trop sous la pluie », encore à l’écriture, sera adapté pour la première fois sur
scène à l’occasion de nos Rencontres.
Spectacle : « Ne traîne pas trop
sous la pluie »
Ecrit et interprété par Richard BOHRINGER
L’œuvre étant encore au stade de l’écriture, il ne nous est pas
permis, pour le moment, d’en savoir plus sur la nature du texte
comme celle de son adaptation scénique (lecture, spectacle
musical,…).
A suivre…

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