Gothic Idols Est-il vraiment encore nécessaire de

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Gothic Idols Est-il vraiment encore nécessaire de
Gothic Idols
Est-il vraiment encore nécessaire de présenter Paradise Lost, après treize
albums studio et près de trente ans de carrière, vous me permettrez d'en
douter. Avec Tragic Idol sorti il y a maintenant deux ans, le groupe anglais
avait prouvé qu'il n'avait rien perdu de sa superbe, ni de son savoir-faire en
terme de metal gothique, le vrai, l'unique ! Toujours sur les routes pour offrir
sa musique à ses milliers de fans toujours fidèles, Paradise Lost passait une
nouvelle fois par la Belgique en juin dernier, et pour la toute première fois, et
avec grand plaisir, j'ai eu personnellement l'occasion de recueillir les mots
d'un membre de Paradise Lost pour Rock'N'Balls ! Lors du passage du
groupe au dernier Graspop Metal Meeting, c'est le frontman Nick Holmes
qui a gentillement accepté de répondre à mes questions.
Entretien avec Nick Holmes (chant)
Interview, traduction et édition par Sponge
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Sponge (Rock'N'Balls) : Tout d'abord, Nick, comment te sens-tu aujourd'hui alors que
Paradise joue au Graspop ici en Belgique ?
Nick Holmes : Je me sens bien, nous venons juste d'arriver en fait. Mais tout va bien, nous
sommes déjà venus ici quelques fois donc... c'est tout bon ! J'espère que la météo restera
comme ça, mais on ne sait jamais.
S : Votre dernier album intitulé Tragic Idol est sorti il y a deux ans, et ce fut un vrai succès,
comme pour les précédents d'ailleurs ! Comment te sentais-tu lorsque tu as vu
l'engouement des fans pour ce treizième disque ?
Nick : C'est incroyable ! Évidemment, nous ne pouvons pas nous permettre le luxe de
dormir sur nos lauriers et de profiter du succès que nous avions il y a vingt ans, chacun de
nos albums est très important, et c'est aussi très important pour nous de savoir si nos fans
aiment nos disques ou pas. Mais tout s'est bien passé, nous avons eu d'excellents retours.
Et maintenant, nous travaillons déjà sur le prochain !
S : Paradise Lost existe depuis près de trente ans maintenant, et le line-up est
pratiquement le même qu'au début, sauf pour votre batteur qui vous a rejoints en 2009.
Comment expliques-tu cet incroyable lien presque fraternel ?
Nick : Notre relation a commencé en tant qu'amis, et si tu fragmentes cette relation, si tu
perds un de ces amis, il ne peut jamais être vraiment remplacé. Mais effectivement, le
line-up n'aurait pas bougé si ça avait fonctionné avec Jeff après 2009. Mais ça passe
tellement vite ! Je me rappelle encore quand nous avons créé ce groupe... la vie passe
très vite, et beaucoup de choses arrivent.
S : Quand les groupes vieillissent, il n'est pas rare de voir leur musique s'adoucir un peu,
mais Paradise Lost a gardé cette agressivité et cette énergie créative en studio, mais aussi
sur scène !
Nick : Eh bien, ça s'est un peu adouci vers les années 2000, mais notre musique se durcit à
nouveau maintenant et notre prochain album sera probablement le plus heavy de tous.
Mais en tant que fans de metal et de death en particulier, tout est un peu cyclique, la
meilleure période de notre vie est probablement entre 16 et 23 ans, on ne s'en rend pas
compte avant d'être vieux, mais tout ce qui se passe durant cette période t'influencera
pour la suite, et quand tu atteints l'âge de 40 ans tu reviens un peu à ça en fait, avec ce
qu'ils appellent la “crise de la quarantaine” (rires), tu recommences à écouter ce que tu
écoutais quand t'étais gamin ! Donc quand tu composes en même temps, tu reviens
forcément à quelque chose de plus heavy, j'imagine.
S : Penses-tu personnellement qu'il te soit nécessaire d'être dans ce groupe en particulier
pour vivre pleinement ta vie de musicien, ou t'est-il déjà arrivé de penser à l'aprèsParadise Lost ?
Nick : Je pense à l'après-Paradise Lost depuis que j'ai commencé, car ce n'est finalement
qu'une occupation dans la vie et ça ne durera pas éternellement, et pour l'instant c'est
une occupation plutôt inquiétante, car c'est devenu vraiment difficile d'être un musicien
professionnel à l'heure actuelle ! Ce n'est plus comme au milieu des années 90. Donc oui,
tous les jours je me dis “Qu'est-ce que je ferai quand je serai vieux ?”... Je peux juste
espérer que je mourrai avant de devoir vraiment m'en inquiéter ! (rires) C'est le genre de
truc qui aide un peu pour apaiser l'esprit, se dire “Je serai probablement mort avant !”,
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c'est la conclusion à laquelle j'arrive ! (rires)
« Tous les jours je me dis “Qu'est-ce que je ferai quand je serai vieux ?”... Je
peux juste espérer que je mourrai avant de devoir vraiment m'en inquiéter !
(rires) C'est le genre de truc qui aide un peu pour apaiser l'esprit, se dire “Je
serai probablement mort avant !”, c'est la conclusion à laquelle j'arrive !
(rires) » (Nick Holmes)
S : Il y a quelques années, vous avez tourné en jouant l'intégralité de l'album Draconian
Times en live. Comment avez-vous vécu cette expérience, et est-ce quelque chose que
vous aimeriez faire à nouveau, pour l'album One Second, par exemple ?
Nick : En fait, nous n'aimions pas vraiment cette idée au départ, mais au final c'était une
expérience très humble, c'était très touchant de voir le nombre de gens qui sont venus
nous écouter et chanter sur ces chansons. Comme je le disais précédemment, il y a des
chansons et des musiques, quand tu es ado, qui forment un peu la bande son de ta vie.
Mais c'était étonnement bon pour nous, peut-être que nous le referrons, on verra.
S : Puisque vous êtes considérés comme l'une des plus grandes influences du metal
gothique de notre époque, j'aimerais te poser quelques questions à propos de ce style de
musique ! Selon toi, dans l'histoire du metal gothique, quels sont les groupes qui lui ont
vraiment donné ses lettres de noblesse, et pour quelles raisons ?
Nick : Eh bien, le metal gothique a beaucoup changé ces dernières années, ce n'est plus
du tout la même chose, surtout depuis l'arrivée d'Evanescence et ce genre de groupes
qui lui ont donné une nouvelle définition... Mais je dirais certainement que Type O
Negative fait partie de ces groupes dont je suis un immense fan ! Peut-être juste eux, en
fait ! Ils remplissent vraiment toutes les conditions pour être les pères de ce q'est devenu
ensuite le metal gothique, ils ont fait quelques albums merdiques, mais il y en avait
d'autres purement fantastiques !
S : Justement, comment penses-tu que le metal gothique a évolué depuis son apparition ?
Est-il resté fidèle à ses origines, ou se permet-il quelques infidelités créatives ?
Nick : Comme je le disais, aujourd'hui tous les groupes de gothic sont menés par une
chanteuse, mais on s'en fout un peu. C'est comme le black metal, ce genre se réinvente
constamment, mais ce n'est pas vraiment important pour les groupes qui l'ont inventé, tu
vois. C'est une évolution naturelle, et nous n'aimons pas vraiment compartimenter et
étiquetter les choses.
S : Comment se profile l'avenir du metal gothique, selon toi ? Penses-tu que ce style de
musique survivra aux prochaines décénnies ?
Nick : Pourquoi pas ? Il s'adresse à un certain type de fans qui seront toujours là, et d'autres
s'y intéresseront probablement aussi. Mais comme dit précédemment, le metal gothique
a beaucoup changé... je veux dire... ce putain de truc avec des gonzesses qui chantent
en robe de mariée... c'est devenu tellement énorme à l'heure actuelle ! Comme Within
Temptation, par exemple, c'était devenu gigantesque. Personnellement, je n'ai jamais
aimé ce genre de trucs, c'est trop cul-cul pour moi, et romantique et tout ça, ce n'est pas
du tout ce que je préfère... Je me rappelle un jour avoir joué dans un festival où chacun
des groupes présents avait une chanteuse avec une robe de mariée et une rose noire à
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la main... (rires) Je suis un peu trop cynique à propos de tout ça... Je suis un vieux batard
cynique (rires).
S : En tant que musicien et journaliste depuis des années maintenant, j'ai remarqué depuis
longtemps que tous les gens impliqués dans ce milieu, des musiciens aux producteurs, en
passant par les labels ou même les techniciens et les roadies, sont tous très passionnés
par leur travail ! Selon toi, pourquoi la passion est-elle si présente dans la vie des
métalleux, et penses-tu que ce soit la même chose dans la variété, par exemple ?
Nick : Je pense que tout tient à l'amour de la musique ! Comme je te le disais, la musique
peut devenir la bande son de toute ton existence, en général tu rentres dans la musique
avant de rentrer dans une fille ! Et spécialement dans le metal, c'était tellement excitant
quand j'ai entendu Metallica ou Iron Maiden pour la première fois, je me disais “Putain
ouais, c'est incroyable !”, et c'était destiné à rester à l'intérieur de moi pour toujours, tu
vois. Mais parfois ça peut être différent, par exemple mes enfants écoutent de la musique
sur leur téléphone, mais ça ne leur est pas indispensable, ils s'en branlent de la musique, ils
n'ont aucune passion pour la musique ! Ma femme et moi sommes par contre fans de
musique, évidemment, et quand nous parlons ensemble de telle ou telle chanson, les
enfants ne comprennent pas, car ils ne sont tout simplement pas passionnés.
« Je n'ai jamais aimé ce genre de trucs, c'est trop cul-cul pour moi, et
romantique et tout ça, ce n'est pas du tout ce que je préfère... Je me
rappelle un jour avoir joué dans un festival où chacun des groupes présents
avait une chanteuse avec une robe de mariée et une rose noire à la main...
(rires) Je suis un peu trop cynique à propos de tout ça... Je suis un vieux
batard cynique (rires). » (Nick Holmes, à propos de la nouvelle vague de
groupes gothiques à chanteuse)
S : Selon toi, pourquoi le metal souffre-t-il si souvent de controverses et d'amalgames ?
Pourquoi les néophytes tendent à associer le metal à des mouvements “extrêmes” ?
Nick : Je ne sais pas, car les gens qui sont impliqués dans le metal sont les gens les plus
tranquilles du monde ! Ce n'est pas comme avant, parce que dans les années 90, tu ne
savais jamais de quoi un musicien était capable, certains étaient vraiment dangereux et
fielleux. Même Ozzy était dangereux ! Quand j'étais gamin, je me disais “Waow, ce gars
est incroyable !”, et je trouve qu'on ne retrouve plus assez cela dans le metal aujourd'hui,
j'aimerais que ça revienne, car aujourd'hui les métalleux sont plutôt placides et
décontractés... Je crois que le rock'n'roll est devenu le nouveau metal, et les footballeurs
sont devenus les nouvelles rockstars ! Le rap est bien plus controversé aujourd'hui, avec les
flingues et toutes ces conneries... Mais j'imagine que c'est le côté obscur du metal que les
gens ne comprennent pas vraiment.
S : Eh bien merci beaucoup pour cette interview, Nick ! As-tu un dernier mot pour vos fans
et nos lecteurs ici en Belgique et partout ailleurs ?
Nick : Merci de nous soutenir depuis si longtemps ! Nous continuerons jusqu'à notre dernier
souffle !
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Gothic Idols
Is it really still necessary to introduce Paradist Lost, after thirteen studio
albums and almost thirty years of career, you'll let me doubt about that. With
Tragic Idol which came out two years ago, the English band proved that
they didn't loose their haughtiness and their know-how in terms of gothic
metal, the one and only gothic metal! Always on the roads to offer their
music to their thousands of faithful fans, Paradise Lost came once again in
Belgium last June, and for the very first time, with great pleasure, I personaly
had the chance to get the words of a member of the band for Rock'N'Balls!
With they came to the last edition of the Graspop Metal Meeting, the
frontman Nick Holmes kindly accepted to answer my questions.
Conversation with Nick Holmes (vocals)
Interview and editing by Sponge
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Sponge (Rock'N'Balls): Well, first of all, how do you feel today, as Paradise Lost is playing at
Graspop here in Belgium? Do you still feel the same vibes coming from the crowd after all
these years?
Nick Holmes: I feel good, we just arrived in fact. Everything's great, we came quite a few
times here now so... it's all good! I hope the weather stays like that, but you never know.
S: Your latest record called Tragic Idol came out two years ago, and it's been a great
success, like for the previous ones! How did you personaly feel when you saw all the
passion coming from the fans for this thirteenth studio album?
Nick: It was amazing! Obviously, we don't have the luxury of kind of resting on the success
we had twenty five years ago, every one of our albums is very important, and it's of course
very important to us to know if our fans like it or not, but it's been great, we had an amazin
response. And now we're already working on an other album.
S: Paradise Lost exists now for almost thirty years, and the line-up is nearly the same,
except for your drummer who joined you in 2009. How do you explain this incredible
brotherhood bond?
Nick: Well, we started this bond as friends, and when you fragment you loose one of those
friends, and they could never really be replaced. But yeah, the line-up would have been
just the same if it would have worked out with Jeff after 2009. But it goes so fast, man! I
remember just when we started the band... life goes fast, and things happen.
S: Sometimes, when bands grow up, it's not rare to see their music soften a little bit, but
Paradise Lost has kept this creative energy and aggressivity in the studio but also on stage.
Nick: Well, it kinda like softened a little bit around 2000, but it's getting harder now and our
next album will probably be the heaviest of our albums. But as fans of metal and death
metal music, everything just kinda goes around, I mean the best times in our life would
probably be from 16 to 23, you know, that's probably te best period of our life, you don't
realize it until you get old, but everything that happens in that time is gonna influence you,
and when you get to like 40, you kinda go back to be a kid again, with the so-called
midlife crisis or that kind of thing (laughs), you kinda start to listen to the shit that you used
to listen when you were a kid, in fact everything's just a big circle! So when writing music
alonside all this, we kinda go back to the heaviest side of us, I suppose.
S: Do you personaly feel like you need to be in this band to fully live your life as a
musician, or have you already think about the after-Paradise Lost?
Nick: I think about the after-Paradise Lost since we started, I mean, it's a way of
occupation and it's not gonna last forever, and it's a scary occupation especially now,
'cause it became really difficult to be a professional musician! It's not like it was in the
middle of the 90's. So yes, everyday I think “When I got old, what am I gonna do?”. So we
could just kinda hope that we're gonna die before we have to worry about that! (laughs)
This is the kind of thing that helps a little bit to set our minds at rest, like “I would probably
die before that!”, that's the conclusion we come to! (laughs)
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« Everyday I think “When I got old, what am I gonna do?”. So we could just
kinda hope that we're gonna die before we have to worry about that!
(laughs) This is the kind of thing that helps a little bit to set our minds at rest,
like “I would probably die before that!”, that's the conclusion we come to!
(laughs) » (Nick Holmes)
S: Some years ago, you've toured playing the whole Draconian Times album live. How did
you live this experience, and is it something you'd like to do again, like for the One
Second record?
Nick: Well in fact, we didn't like the idea about it, but in the end it was a very humbling
experience, it was very touching to see the amount of people that came to listen and
sings on this album. Like I said earlier, there are songs and music that just kinda sound like a
soundtrack to your life when you're a teenager, so it was surprisingly really good for us.
Maybe we'll do it again, but I don't know, time will probably tell.
S: As you're considered as one of the most influencial gothic metal bands of our time, I'd
like to ask some questions about this genre of music! According to you, about the history
of gothic metal, what are the bands that really gave its respectability to this music, and for
what reasons?
Nick: Well, gothic metal has changed a lot these last years, it's not the same thing
anymore, since the Evanescence kind of bands arrived and gave a new definition to it...
But I would say Type 'O Negative is one of the bands that I'm like a massive fan, in our kind
of genre, so... probably just them, you know! They just kinda tick to all the boxes that made
what gothic metal became after that, I mean they did a couple of crap albums, but there
were really some fantastic albums!
S: How do you think gothic metal music as evolved since its apparition? Does it stay very
faithful to its origins, or does it allow itself some creative unfaithfulness?
Nick: Like I said, it's become all about just hot topic female fronted bands, but we don't
really worry about that. It's like black metal, this genre is constantly reinvented, but it's not
really important to the bands that invented it, you know. It's just a natural evolution, and
we don't like to put things in boxes too much.
S: How does the future of gothic music loom on the horizon? Do you think that this genre of
metal will survive to decades?
Nick: Why Not? I mean, it goes to a certain area of fans who will also be around, there will
also be people to get into it. But like I said, it's changed, I mean the female fronted thing
with the girl singing in a fucking wedding dress and all that kind of stuff... that's kind of
even gone so big! Like Within Temptation for example, it just became huge. Personaly, I've
never liked that kind of stuff, it's too wishy-washy for me, and romantical and all that shit,
it's just not my favorite at all... One time, I remember having played in a festival where
every fucking band had a girl in a wedding dress, singing with a black rose... (laughs) I'm a
little bit too cynical for all of that... I'm an old cynical bastard (laughs).
S: As I personaly am a musician and a metal journalist for years now, I've noticed for a
long time that every people involved, from musicians to producers, specialised labels or
even technicians and roadies, are really passionate by their work! Why do you think
passion is so present in the metalheads daily life, and do you think it's the same in the
world of variety music, for example?
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Nick: I think it's all about loving music! As I said earlier, music can be the soundtrack to your
whole existence, you kinda get into music before you get into girls! And especially for
metal music, it was so exciting when I first heard Metallica or Iron Maiden, I was like “Fuck
yeah, this is incredible!”, and it was meant to stay inside me forever, you know. But
sometimes it can be different, I mean my kids listen to music on their phones, but it's
disposable, they don't give a fuck about music, they don't have any passion for it! My wife
and I are of course fond of music, and when we talk about that song or that one, the kids
just don't get it, because they're not passionate, you know.
« I've never liked that kind of stuff, it's too wishy-washy for me, and
romantical and all that shit, it's just not my favorite at all... One time, I
remember having played in a festival where every fucking band had a girl
in a wedding dress, singing with a black rose... (laughs) I'm a little bit too
cynical for all of that... I'm an old cynical bastard (laughs). » (Nick Holmes,
about the new wave of female-fronted gothic bands)
S: According to you, why do metal and hardcore music so often suffer from controversies
and amalgams? Why do the neophytes tend to associate metal to some “extreme”
movements?
Nick: I don't really know, because the people involved in metal are the most placid
people! I mean it's probably not like it used to be, in the 90's you never knew what
musicians were gonna do, certain people were dangerous and venomous, you know.
Ozzy used to be dangerous! I remember when I was a kid, I thought “Waow, this man is
incredible!”, and there's not enough of that today, I'd really like to, now metalheads are
like placid and kinda chilled-out... I think rock'n'roll has become the new heavy metal, and
football is the new rockstars! And I would say rap is more controversial now, with the guns
and all the bollocks... But it's probably the darkness that people kinda don't get it.
S: Well, thanks a lot for this interview! Do yo have a last word for your fans and our readers?
Nick: Thanks for supporting us! We'll keep going as long as we can breathe, I guess!
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