danse-du

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danse-du
DANSE
Proposition de
du SABRE // Première partie
Didier Lionnet /// Ferme équestre Tushita // Drôme / les 10 et 11 septembre 2016
« La tolérance n’est pas une position contemplative, dispensant les indulgences à ce qui fut ou à
ce qui est. C’est une attitude dynamique, qui consiste à prévoir, à comprendre et à promouvoir
ce qui veut être. La diversité des cultures humaines est derrière nous, autour de nous et devant
nous. La seule exigence que nous puissions faire valoir à son endroit […] est qu’elle se réalise
sous des formes dont chacune soit une contribution à la plus grande générosité des autres. »
Claude LEVI-STRAUSS, Race et Histoire
L’objectif semble encore obscur :
construire en commun un cadre
spectaculaire à partir de formes
structurées de mouvement pour
servir de base rythmique à un temps
d’improvisation dansée.
Tout a commencé dans un champ.
14 participants sur deux lignes faceà-face. Entre une forêt d’un côté et
un horizon de montagnes de l’autre,
le regard se fait panoramique et le
mouvement axé.
Dénominateur commun, le corps
humain. Formes gestuelles codifiées
issues de la Gymnastique Sensorielle (cf.
Pédagogie Perceptive). Mise en place
basée sur l’intelligence collective.
Temps d’accordage de proximité pour
lâcher les vigilances usuelles et construire
une unité de groupe à partir du ressenti
de chacun. Mouvement vertical puis
transversal et enfin d’avant en arrière
vont rythmer notre première matinée.
2 jours.
2 jours à laisser l’humain sculpter
de l’humain, à permettre à la
profondeur sensible de chacun de
réaliser et d’accepter les erreurs, les
imperfections, les hésitations, la peur
de mal faire, à œuvrer vers une mouture
qui corresponde à l’ensemble et à ses
individualités.
Réalisés en cercle, le Crépuscule puis
le Guerrier Pacifique (dénomination
donnée par Danis Bois à ces mouvements
codifiés qu’il a créés), ont permis de
définir l’espace de nos sabres sur le
chant entrainant du conteur qui tournait
autour de nous en portant son bébé.
Laisser le groupe définir des places et
des frontières afin de parvenir à ce point
délicat où, chacun étant là où il se sent le
mieux, l’imprevisible se donne.
Alors, deux danseuses parmi nous ont
déposé leurs armes et sont venues au
centre pour improviser et donner l’élan
à d’autres de faire de même.