KAD Profession de foi - Parlement de Bretagne
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KAD Profession de foi - Parlement de Bretagne
André Corlay, candidat au Parlement de Bretagne Novembre 2016 Breizh Manif’, Nantes, 24/09/2016 : Yec’hed mat d’an holl a-berzh Breizhiz eus Bro Gwiniegi Naoned Tout d’abord un C.V. rapide pour « situer le personnage » • • • • • • • Naissance à Rostrenen, en plein pays Fisel, d’une maman rostrenoise et d’un papa paimpolais, le 28 juin 1941, tout juste deux jours avant le tant détesté (et si mal nommé) « décret Pétain », dont mes 4 grands-parents bretonnants n’imaginaient sûrement pas que ce décret « provisoire » servirait encore en 2016 tant de mesquines ambitions personnelles si incompatibles avec la vraie « Démocratie ». Petite enfance à Saint-Brieuc (papa cheminot) Jeunesse brestoise de 9 à 19 ans (bombarde à la Kevrenn Brest ar Flamm, lors de son sacre comme Championne de Bretagne de 1ère catégorie en 1958). Prépa grandes écoles au Lycée Technique de Brest. Le choix d’école en Bretagne, pour un candidat élève-ingénieur brestois, étant nul en 1960, entrée à Angers aux Arts et Métiers pour 4 ans, évitant ainsi d’aller en Algérie tirer sur des gens qui ne voulaient plus de leur étouffant occupant (on comprend ça, en Bretagne !...). Essentiel de la carrière chez IBM, multinationale américaine, passée à convertir les antiques bureaux en modernes services informatiques, pour moitié à Nantes pour tout l’Ouest, et pour moitié à Paris dans les relations avec les USA. Retraite depuis 2000, en grande partie consacrée à militer contre toutes les agressions à l’intégrité de ma Bretagne, et surtout pour sa réunification. C’est ainsi que j’ai fait mienne, dès ses premiers jours, la célèbre maxime des Bonnets Rouges « Vivre, Décider et Travailler en Bretagne » que je colporte volontiers dans ce magnifique pays du grand sud breton, que j’ai désormais adopté, le « Pays du Vignoble nantais » ou « Bro Gwiniegi Naoned ».. Question « appartenance politique », je n’ai jamais approché un parti hexagonal, me sentant totalement étranger (et étanche !) à la politique française, aussi ai-je choisi, lors de ma retraite, de m’encarter au Parti Breton qui me semblait le seul, en Bretagne, à ne faire risette à aucun parti français et à représenter les seuls Bretons. Pourquoi postuler à un « Parlement Breton » dont ne veut évidemment pas la France ? Bien sûr, pas pour fâcher cette dernière, car elle manque trop d’humour pour ne pas se sentir agressée, oubliant si facilement qu’en Bretagne, c’est elle l’agresseur. Non, simplement pour lui montrer, à cette France, comment nous, Bretons, comprenons le mot simple de « Démocratie », comment nous entendons appliquer sa devise de « Liberté, Égalité, Fraternité » trop souvent ignorée par elle, et comment nous proposons, nous, de mettre en pratique ces quatre mots-clés chez nous, en Bretagne, sans les bafouer à la moindre occasion, comme le fait ce prétendu « précurseur des droits de l’homme », à chaque fois que ça l’arrange.. Nous nous proposons donc d’être des « parlementaires » bénévoles et surtout désintéressés, non apparentés à un quelconque parti ou autre groupement hexagonal susceptible de « nous garnir la gamelle » si généreusement que nous ne pourrions très vite plus nous en passer… et en perdrions notre indépendance, donc cette fierté que trop de députés et sénateurs bretons actuels ont jetée aux oubliettes. Ensuite commencera une tâche immense : s’attabler - en s’inspirant des textes actuels français mais en n’oubliant jamais le passé de l’État de Bretagne et la spécificité de son peuple actuel - à un premier projet de constitution provisoire, puis aux textes de lois fondamentaux pour leur adaptation immédiate à une Bretagne idéale, étape préalable à la rédaction, à échéance, d’une véritable et moderne législation bretonne, époussetée de toutes les vieilleries caduques qui encombrent tant les codes français. Ces textes nouveaux, en attendant une inéluctable réelle autogestion de la Bretagne, serviront déjà, au moins, dans un premier temps, de base de discussion, puis de référence, représentant une synthèse tenue à jour en permanence de ce que les Bretons attendent de leur gouvernance. Ils permettront en même temps d’exposer à la Planète le mal qui ronge cette France jacobine outrageusement centralisée, si imbue d’elle-même, de son « RoiSoleil » tant détesté des Bretons, de sa « Révolution » et de son « glorieux » passé colonial, cette France qui persiste à s’autodétruire par le déni de ses peuples composants et la dislocation de leurs territoires dans sa phobie de leur autonomie. Photo prise Quai de la Fosse, à Nantes, lors d’une des innombrables (et vaines jusqu’à ce jour) manifestations organisées pour la Réunification de la Bretagne. Elle est extraite de ma page Facebook où tout ami breton est invité à partager ce qui nous unit. https://www.facebook.com/andrecorlay/