Mars : le mois international de la femme a été célébré

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Mars : le mois international de la femme a été célébré
Le CHEMIN
MENSUEL DE LIAISON ET D’INFORMATION - N° 273 MARS 2015 - 32ème ANNEE - PRIX 400 Fcfa
Mars : le mois international
de la femme a été célébré
+ Déclaration
Réduire les
discriminations et
les violences à
l’égard des femmes
+ Armée du salut
(page 8)
Les femmes du
poste de Poto-Poto
sensibilisées sur
l’autonomisation de
la femme (page 9)
+ Femme et média
Don de matériel à
la presse nationale
par Mme Hobain
Mongo (page 10)
+ Fille et sport
Journée de la fille
de Gothia (page 11)
Transport des vivres dans un panier chargé au dos
Pétrissage du manioc
Des conditions de travail de la femme paysanne congolaise qui n’ont
‘
pas changé depuis que les femmes luttent pour leur émancipation.
Activité synodale
Ecclésiastiques et diacres rappelés à l’ordre
par le président de l’Eglise (page 5)
Vie de l’Eec
Témoignage d’un pasteur retraité:David Banganguidila
David Baganguidila, 87 ans, est à ce jour le plus ancien pasteur formé par la mission
évangélique suédoise. Le CHEMIN s’est entretenu avec lui à son domicile de Moukondo. Il
parle avec lucidité de ce qu’il a vécu dans l’exercice de son ministère. Avec un peu de réserve,
il pose aussi son regard sur le corps ecclésiastique actuel et exprime son vœu pour l’Église.
(page 6)
Politique africaine
La démocratie mise à mal par les révisions et les changements des
constitutions (page 15)
Le CHEMIN
EDITORIAL
Directeur de Publication
Pasteur Arsène Romaric LOUVILOUKA
Responsable de la paroisse du Plateau
Administrateur
Dapthone MBOUYOU
Administrateur adjoint
chargé des Finances
Sébastien PEDRO
Directeur de l’information
André MASSAMBA
Secrétaire de Rédaction
Raymond BITEMO
Rédaction
Ghislain Joseph GABIO
Ingrid MFOUTOU
Diane Brègie MPAMBOU MBOYO
Collaborateurs
Gabriel NGANGA NZONZI
Marcel MBALOULA
Armelle ZOLA
Technicien imprimerie
Bertrand NKOUNKOU
Correspondants locaux
Quel reflet aujourd’hui de l’image du monde voulu par Dieu ?
Pointe-Noire
: Dieudonné TSANGOU
Yolande V. SATHOUD
Eric Gabio
Dolisie
: Mallot BAYENDA
Nkayi
: Marcel NGOMA NDAMBA
Madingou
: Isidore NIEMBANI
Sibiti
: Antoine MOUTSOU
Kolo
: Célestin MAMPASSI
Loutété
: Evang. Léonide KEBADIO
Ngouédi
: Mme Yolande SEKA
Banda
: Sébastien MBOUMBOU
Djambala
: Lambert LABI
Ewo
: Andrenic ACHOUE
Boundji
: Pasteur Constant IBARA
Ouesso
: Daniel Charles NGOYA
Pokola
: Balaix AKIMALELE
Impfondo
: Pasteur Alain TCHISSAMBO
Saisie et Composition
Claire Espérance MISSAMOU
Impression
Imprimerie ARVO (Le CHEMIN)
Tirage :
1.300 exemplaires
Notre adresse
Le CHEMIN
Paroisse du Plateau
(Eglise Evangélique du Congo)
Siège: Temple du Centenaire
B.P. 77 Tél. (242) 05 504.89.42
Brazzaville - Congo
e-mail : [email protected]
Par Dapthone MBOUYOU
N
ous lisons dans Genèse 1:27 que «Dieu créa
l’homme à son image, Il le créa à l’image de Dieu,
Il créa l’homme et la femme», avec la capacité de
devenir une seule chair (Matthieu 19:4).
Dès le commencement donc, Dieu était
dans la dynamique d’autonomisation des
êtres humains c’est à dire de l’homme
ainsi que de la femme. Mais dans notre
perversion, notre inconscience et surtout
à cause de notre orgueil et notre envie de
domination, chacun a voulu devenir le
centre de la terre. Ainsi vont naître de
façon quasi automatique et normale les
terminologies de sexes forts ou faibles. Et
plus tard, lorsque les populations se seront multipliées et que chacun voulant toujours plus, vont se
manifester des esprits guerriers et de supériorité
conduisant aux dominations de certains peuples
sur d’autres, des hommes sur les femmes et de
certaines races sur d’autres.
On va dans la foulée inventer pour les femmes le
sexe faible. Et voulant toujours plus, on utilisera la
force physique pour tenter d’anéantir ou de détruire
ceux qui ne peuvent se défendre, les richesses pour
corrompre et la malice, l’intelligence pour tromper.
Mais ce n’est pas de ce monde-là que l’Eternel avait
voulu en disant que «tout était très bon» (Genèse
1:31).
L’humanisation de notre monde déjà très perverti
devra passer obligatoirement par un réel retour aux
sources, avec pour chacun et pour chacune le droit
à la paix, et à l’autonomisation pour une meilleure
santé physique, morale et sociale. Dieu a toujours
Dieu lui-même en personne venu sur terre
il y a deux mille ans pour régler la question
(Jean 14:9) et Il continue de nous rappeler
que nous sommes toujours le reflet
de son image, et cela ne concerne pas que
les hommes mais les femmes aussi. La
raison du plus fort a malheureusement fait
la démonstration et la preuve de l’égarement collectif des êtres humains créés à
l’image de Dieu. Ainsi des multiples
guerres ont endeuillé et appauvri la planète terre et évidemment les femmes ont payé et
continuent de payer un lourd tribut, perdant maris et
fils et parfois même la raison.
Il y a cinquante ans, leurs longues luttes ont fini par
payer avec l’acceptation et l’instauration par la communauté internationale d’une journée fêtée chaque
année. Ainsi naissait pour nos mères, nos femmes,
nos filles une nouvelle ère et un espoir pour l’avènement d’un monde meilleur. Une seule journée c’est
peu, mais ce fut mieux que rien.
Et un demi-siècle après, où en sommes-nous quant à
la condition féminine? Tout est-il redevenu aussi bon
que le Créateur l’avait prévu dès le commencement?
Si ce n’est pas le cas, c’est le moment de planter la
graine de l’autonomisation et de l’humanisation de la
condition des femmes pour pouvoir un jour voir et
contempler le reflet de l’image voulue par Dieu pour
humanité n
Fiche théologique
La rédemption par le sang de Jésus-Christ
( Marc 16 :1-9)
Le sermon du mois que la rédaction vous propose est
de la pasteure Katie Badie, chargée de l’animation biblique à la Fédération protestante de France.
Contexte
Nous avons tendance à lire les récits de la résurrection à Pâques
« détachés » de l’Evangile dont ils font partie. Ou bien nous
mélangeons les détails provenant des quatre Evangiles, pour
présenter l’événement de Pâques.
Récépissé de Déclaration
de Dépôt légal au Tribunal de Grande
instance de Brazzaville
N° 445C-96 du 16 Juillet 1996
Cependant pour bien comprendre l’enseignement des différents
récits de la résurrection, il est important de les situer dans
leur contexte littéraire, selon les thèmes et les motifs propres
à chaque évangéliste.
Dans la structure littéraire de l’Evangile de Marc, le récit de la
résurrection est presqu’un appendice, dans le sens où c’est la
profession de foi par le centurion au pied de la croix : cet homme
était vraiment Fils de Dieu (15.39), qui est le pont culminant de
l’Evangile. Marc annonce la bonne nouvelle de Jésus-Christ, Fils
de Dieu (1.1).
Identification au Ministère
de la Communication
N° 007/MCRP/DGA/DPE
du 19 octobre 2006
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voulu que l’homme et la femme ne soient pas
esclaves des lois de la nature ou du plus fort et encore
moins du malin.
Le point tournant de l’Evangile est la profession de foi de Pierre :
toi, tu es le Christ (8 :39), son sommet ce cri du centurion : il
est Fils de Dieu. C’est reconnaître en Jésus, sur la croix, le Christ,
le Fils de Dieu, et ce que cela implique pour ses disciples (10.32Pasteure Katie Badie
45), qui est le message central de Marc. Le récit de la
(Photo d’archives prise à Brazzaville résurrection est alors relativement concis, mais ce n’est pas
lors du centenaire de l’Eec en 2009) pour dire qu’il est sans importance ! Avec chaque annonce de la
croix, Jésus annonce également sa résurrection (8.31, 9.9-10,
31, 10.34).
Suite page 3
2
Le CHEMIN N° 273 MARS 2015
+
FICHE THEOLOGIQUE
(Suite de la page 2)
Sur le chemin vers la croix, Jésus est abandonné progressivement
par les disciples (14.50), par un jeune homme qui s’enfuit tout
nu, laissant le drap dont il était vêtu (14.51-52), renié par Pierre
(14.66-72), injuriés par les passants, les grands prêtres et les
scribes (15.29-32), puis, semble-t-il, abandonné par Dieu luimême (15.34).
Seul le Christ pouvait donner sa vie en rançon pour la multitude
(10.45). Mais à partir du dernier cri de Jésus (15.37), et la
déchirure du voile du Temple (15.38), symbolisant la
réconciliation des pécheurs avec Dieu, le Christ commence à
rassembler son peuple : un centurion romain, quelques femmes
qui regardaient de loin (15.40), les mêmes qui viendraient au
tombeau, Joseph d’Arimathée (15.42-47).
Pour ce qui concerne les disciples, ils sont toujours absents : ce
n’est que le message confié aux femmes qui anticipe leur
rassemblement (16.7). Jésus leur avait dit : il est écrit : « Je
frapperai le berger, et les moutons seront dispersés », mais
après mon réveil, je vous précéderai en Galilée (14.27-28). Nous
entendons l’écho de cette annonce dans notre texte.
Structure
Le texte se compose de trois petites scènes :
1-les femmes viennent au tombeau pour embaumer le corps ;
2-elles entrent dans le tombeau et sont effrayées par la
présence d’un jeune homme qui leur fait constater l’absence du
corps de Jésus et donne un message pour les disciples ;
3-elles sortent du tombeau et s’enfuient effrayées.
Le texte de Marc s’arrête avec la peur des femmes. Très tôt,
trouvant cette façon de terminer l’Evangile trop abrupte et
ambiguë, deux « conclusions » à l’Evangile ont été composées.
Que nous acceptions ou non la canonicité de la finale longue (16.920), il est clair qu’elle n’a pas le même auteur humain et ne
s’insère pas dans la structure littéraire de « Marc ». Il a
aujourd’hui un consensus pour considérer que le v. 8 marque la
fin voulue correspondant au projet rédactionnel de l’Evangile.
Commentaire
En lisant la section 15, 46 à 16.4, deux motifs ressortent : la
pierre roulée par les femmes témoins (nommées). Pour fermer
le tombeau, c’est Joseph qui a roulé la pierre contre l’entrée du
tombeau ; les femmes posent la question : qui roulera …la pierre
de l’entrée du tombeau ? Mais en levant les yeux, elles voient
que la pierre a été roulée.
C’est un passif divin, et, associé avec le motif de lever les yeux
et de voir, ce verset suggère la foi et l’espérance naissantes
des femmes (lire 8.14-26, avant la confession de foi de Pierre,
et 10.46-52, après l’enseignement de Jésus sur sa mort).
Elles viennent du tombeau, elles entrent dans le tombeau, elles
sortent du tombeau…voici la construction du texte et le chemin
de tout croyant. C’est la partie au milieu qui est la plus
significative, car c’est là, dans le tombeau où les femmes
rencontrent un messager qui donne le sens de ce qu’elles voient
(ou ne voient pas) et qui leur annonce la résurrection.
Messager divin, il est appelé curieusement « jeune homme », qui
rappelle celui qui s’est enfui tout nu (14.52). S’il est le même, au
moins symboliquement, notons que le corps de Jésus a été
enveloppé dans un drap – (même mot grec 15.46).
Le jeune homme se trouve maintenant vêtu d’une robe blanche.
C’est l’espoir de l’homme perdu de ne pas se trouver nu, mais
vêtu en blanc, parce que Jésus, enseveli dans notre drap de mort,
est sorti du tombeau.
Les femmes sont effrayées. Cela nous interroge. Où est la foi,
où est la joie de la résurrection ? Cependant, la peur est une
réaction typique de l’Evangile de Marc (voir 4,41, 5.15, 9.6, 10.32),
liée à la conception de la divinité de Jésus et à l’incompréhension
de la croix. C’est un signe de l’humanité des femmes face à la
manifestation de Dieu, aperçue dans le tombeau vide.
Le silence des femmes n’est pas la fin de l’histoire ; Jésus a
rencontré les disciples, le lecteur le sait. Par cette conclusion
abrupte de l’Evangile, Marc invite le lecteur à relier l’annonce du
tombeau vide à la question « Qui est Jésus ? », et à revisiter le
début de l’Evangile où les disciples, en Galilée, ont du mal à voir
et à comprendre le Christ et le sens de la croix.
Le tombeau vide éclaire l’identité de Jésus (1.1-8.30), mais la
gloire de la résurrection ne doit pas faire oublier la fragilité
humaine et le chemin de service des plus petits que Jésus a
enseigné à ses disciples.
Actualisation
Dans notre prédication et notre témoignage, il est important
de ne pas séparer l’annonce de la résurrection du reste de
l’Evangile – de la foi en Jésus le Christ, le Fils de Dieu et du
chemin de la croix sur lequel il nous invite à le suivre n
Extrait du Recueil de sermons « Le Pain dominical » édité par le
Département synodal de l’éducation chrétienne de l’Eec (3ème édition)
Annonce
La Fondation Maman Linnea en Suède
offre des bourses d’études aux jeunes Congolais pour l’année académique
2015-2016.
Conditions à remplir :
-faire des études universitaires;
-être âgé de moins de 30 ans;
- habiter Brazzaville;
-présenter un programme de formation des études suivies ainsi que le devis
des frais d’études.
Durée de la bourse : un an reconductible en cas de succès
Pour la composition du dossier et tout autre renseignement, s’adresser au
secrétariat de l’ASUdh, dans l’enceinte des locaux du Plateau à ex Trésor.
Date limite de dépôt des dossiers : le 12 mai 2015 à 12 h.
Le CHEMIN N° 273 MARS 2015
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COURRIER DES LECTEURS
Qui gère les groupes des paroisses ?
En lisant le communiqué final des travaux du conseil du département synodal
de la musique publié dans le numéro 272 du Journal Le CHEMIN du mois de
février 2015, la question de la gestion des groupes musicaux a vraiment retenu
mon attention puisqu’elle a été débattue à cette occasion.
Le conseil du département nous a même fait un rappel important que beaucoup
de gens, y compris ceux qui dirigent nos paroisses et consistoires ne connaissent
pas ou foulent aux pieds.
« Depuis le synode extraordinaire de l’Eec de 2011 avait décidé que la gestion
des groupes musicaux était désormais confiée aux bureaux paroissiaux de
l’Eec qui avaient désormais la charge de les administrer ». Mais dans la pratique,
nous constatons que les consistoires invitent ou programment les groupes sans
consulter les paroisses qui ont la gestion des groupes.
Si nous comprenons bien, l’organisation de notre Eglise dit bien : le synode
gère les consistoires ; les consistoires gèrent les paroisses et les paroisses
gèrent les groupes.
Dans la pratique, nous constatons que certains consistoires ne respectent pas
cette disposition des textes fondamentaux. Certains consistoires convoquent
les groupes de chants des paroisses sans que les paroisses ne soient au
courant ou sollicités. Ils vont jusqu’à imposer des cotisations, même à l’Ecole
de Dimanche alors que dans les contributions que font nos paroisses au budget
des consistoires, il y a la part des groupes paroissiaux qui contribuent au budget
des paroisses.
Je suis heureux que le département synodal de la musique ait pu repréciser les
choses. Les consistoires ne sont pas des super paroisses disait une fois le
président de l’Eec, Patrice N’Souami. C’est pour dire qu’ils ne gèrent pas des
groupes.
Maintenant que les choses sont claires, les paroisses doivent faire respecter
cette disposition pour ne pas faire en sorte que les groupes de chants ne soient
plus directement sollicités par les consistoires sans passer par elles. Ceux qui
ont toujours cherché à abuser de leurs prérogatives dans le passé, doivent
maintenant apprendre à respecter les textes fondamentaux n
Maurice NZ. (Brazzaville)
Honte à nous tous pour la saleté du domaine de l’Eglise au Plateau
Chers journalistes du CHEMIN,
En tout cas, je dois maintenant confesser que j’ai pendant longtemps été parmi
ceux qui n’aiment pas lire Le Journal Le CHEMIN parce qu’il est trop critique
par rapport à certaines situations qui se passent dans l’Eglise. Mais devant
certaines choses que nous constatons dans notre Eglise, j’ai compris qu’il faut
les dénoncer pour interpeller les gens et pour que ça change un peu. Le Journal
peut nous aider effectivement à changer les choses. Oui, de ce point de vue, je
commence à vous donner raison.
Je dis cela parce que j’étais à une réunion à l’ancien Temple du Plateau à ex
Trésor. Ce que j’ai constaté là-bas m’a vraiment déçu surtout que cela fait près
de deux ans que je ne suis plus allée à ex Trésor. Tout est très sale. Le grand
bâtiment où habitaient les missionnaires a terriblement vieilli et personne ne
songe à y mettre encore de la peinture sur les murs. Le petit Temple est devenu
sale jusqu’à l’intérieur. La cour de devant est aussi sale, on dirait qu’elle n’est
plus balayée depuis des années. Quant au jardin qui était beau, puisque c’est
là que se faisaient les mariages avec une pelouse bien tondue, il ressemble
maintenant à de la broussaille. En cette période de saison des pluies, le gazon
a trop grandi et on a même peur d’y marcher par crainte d’y rencontrer des
serpents. En tout cas, n’importe qui peut aussi faire ce constat. Le domaine de
l’Eglise au Plateau donne l’impression d’être dans l’abandon. Ce jour-là, j’étais
très gênée de voir un grand nombre de Suédois venus voir le Congo qui était là
assis dans la paillotte. Quelle honte devant cette saleté partout et où, en plein
centre-ville !
Pourquoi notre Eglise ne peut pas prendre des initiatives les plus simples pour
organiser l’entretien de cette propriété. Pourquoi ceux qui travaillent dans cette
propriété surtout au consistoire qui se trouve face à une grande avenue où tout
le monde passe, ne peuvent pas faire balayer la cour de devant et faire enlever
les herbes qui y poussent devant les marches des escaliers? Est-ce qu’on ne
peut pas embaucher une personne pour nettoyer la cour et les abords du siège
du consistoire ?
Quant au gazon dans la cour arrière, c’est un autre problème car il faut une
tondeuse et de l’argent.
Je pense que si les autorités de notre Eglise pouvaient s’entendre avec les
deux consistoires de Brazzaville, on pouvait étudier avec les paroisses, des
solutions pour entretenir ces lieux qui exigent maintenant de grands moyens
pour les rendre beau.
En tant que femme, je souhaite aussi interpeller nos sœurs qui sont responsables
des différents secrétariats paroissiaux et consistoriaux Femme et famille,
d’organiser et de mobiliser les femmes pour qu’au moins une fois par mois, un
groupe de femmes se rende à tour de rôle au Plateau pour entretenir ce domaine
dans le cadre du Sala sambila.
Allons-nous demander aux Suédois de revenir pour entretenir ce domaine qui
était très beau à leur époque ou bien c’est maintenant à nous de le faire ? Non
nous devons avoir quand même honte ! n
Marie Mathilde M
Enseignante à Brazzaville
Scandale à la paroisse du Plateau de Brazzaville
Incroyable mais vrai ! Un paroissien du Plateau, fils d’un diacre de la même
paroisse, s’est uni à une femme catholique le 21 mars 2015. La bénédiction
nuptiale a été célébrée au Temple du centenaire après le mariage à l’Etat civil.
Après la bénédiction nuptiale, un « apéritif » a été servi à tous les invités. Il y
avait beaucoup à manger et à boire. Mais chose curieuse, dans les boissons
proposées aux invités il y a eu de la bière. Les jeunes qui ont assuré le service
de distribution s’en sont rendu compte, mais ne pouvaient réagir pour ne pas
gâcher la fête des mariés. Ce n’est qu’après qu’ils ont dénoncé les faits en
présentant des preuves des vidanges de bière Heineken et de Doppel.
Comment de la boisson alcoolisée a-t-elle pu être introduite dit-on par le service
traiteur et servie à cette cérémonie sans que personne ne puisse arrêter cela.
Et dire que tous, à commencer par l’époux, les témoins et le père du marié qui
sont tous protestants, savaient parfaitement depuis la préparation de la
cérémonie que l’Eec interdit la consommation des boissons alcoolisées conformément à l’article 44 du volet Ethique et discipline des textes fondamentaux
qui stipule ce qui suit : « L’alcool étant nuisible au corps, temple du SaintEsprit, il est interdit aux chrétiens et aux chrétiennes de l’Eec de consommer et
d’exercer le commerce des boissons alcoolisées, sauf dans le cas du mariage
ou des obligations professionnelles officielles ». A-t-on voulu déroger à cette
disposition parce qu’il s’agissait d’un mariage mixte ?
Et pourtant dans ce genre de cas où les deux conjoints ne sont pas de l’Eec,
l’apéritif est servi ailleurs qu’à l’Eglise, pour satisfaire les consommateurs de
l’alcool. Pourquoi ne l’a-t-on pas fait ?
Une enquête mérite d’être menée par le Conseil paroissial pour identifier au
besoin et même sanctionner les auteurs de cet acte intolérable qui défie l’éthique
de notre Eglise.
Cet acte doit interpeller le conseil paroissial pour que des dispositions pratiques
soient prises pour ne plus être pris en défaut et veiller à l’organisation des
mariages au Temple du Plateau qui est beaucoup sollicité même par des non
paroissiens.
Ce fait n’est pas isolé d’autant plus qu’il y a quelques mois, les gardiens ont
signalé avoir retrouvé dans la cour du Temple, des vidanges d’alcool éthylique
« Boganda » consomméé après l’apéritif ayant suivi une cérémonie de
bénédiction nuptiale.
Non ! Le Plateau n’est pas une paroisse qui vit en marge de l’Eec et où chacun
peut se permettre de faire ce qu’il veut, y compris ce qui est interdit n
Une Diaconesse
Paroisse du Plateau (Brazzaville)
NDLR: Les points de vue exprimés dans cette rubrique engagent leurs auteurs et non le journal qui encourage cependant la
libre expression des opinions, dans le respect de l’éthique chrétienne et des règles de courtoisie.
Tout commentaire ou droit de réponse sur le point de vue d’un lecteur doit être adressé à la rédaction du Journal qui publiera.
Í
Le CHEMIN N° 273 MARS 2015
VIE DE L’EEC
Activité synodale
Ecclésiastiques et diacres rappelés à l’ordre par le
président de l’Eglise
Observateur silencieux de la vie de l’eglise pendant de longs mois, mais accusé par ailleurs de laisser faire devant
bon nombre de situations auxquelles l’Eglise est confrontée sur le plan éthique de ses membres, le pasteur Patrice
N’Souami, président de l’Eglise a rompu le silence pour interpeller et rappeler les ecclésiastiques et les diacres de
Brazzaville à l’ordre au cours de deux rencontres inédites.
A
u lendemain de son retour du Cameroun, où il
a participé à la réunion du Conseil exécutif et à
l’Assemblée générale des Editions du Centre de
Littérature Evangélique (CLE), puis au Conseil
d’administration de l’Université protestante d’Afrique
Centrale (Upac), le révérend Patrice N’Souami,
président de l’Eglise évangélique du Congo (Eec)
est allé ce mois de mars à la rencontre d’une part
des pasteurs et des évangélistes, et d’autre part des
diacres des consistoires de Brazzaville 1 et 2. Les
pasteurs et les évangélistes étant les garants de la
vie morale et spirituelle des paroisses et des
annexes, et les diacres, les premiers collaborateurs
des ecclésiastiques.
Le Temple de Bacongo a accueilli le 10 mars
dernier le rassemblement des ecclésiastiques de
Brazzaville. Ceux-ci sont venus nombreux écouter
le président de l’Eglise. La séance a été modérée
par le coordonnateur du consistoire de Brazzaville
1, le pasteur Joseph Vidoc Akiana. Prenant la parole,
le révérend Patrice N’Souami a rendu grâce au
Seigneur notre Dieu pour la tenue de ce colloque
et remercié les deux coordonnateurs des
consistoires de Brazzaville pour la mobilisation des
serviteurs de Dieu. Ensuite, il a attiré l’attention de
l’auditoire sur le fait que son intervention, inspirée
de ses observations et du vécu au sein de l’Eec,
était axée sur plusieurs thématiques.
Reprécisant l’identité de l’Eec, le président a édifié
l’auditoire sur les fondamentaux du protestantisme
et a souligné que l’Eec n’est ni une église pentecôtiste ni une secte aux enseignements pernicieux,
mettant en valeur la sorcellerie. Pourquoi dans
certains cultes au sein de l’Eec, des serviteurs
demanderaient-ils aux fidèles de lever ensemble la
voix pour prier, comme on le ferait dans une église
de la réclame ? En conséquence, il a instruit les
serviteurs de Dieu d’accorder une place à la
formation des fidèles en ce qui concerne la Réforme
et le retour aux sources du christianisme.
Avec la verve qu’on lui connaît, il a expliqué de
nouveau en quoi réside l’intérêt de la pastorale de
proximité. Cette pastorale conduit le berger à être à
la fois proche et loin du troupeau du Seigneur.
Au sujet de l’éthique du serviteur de Dieu à plein
temps, il a stigmatisé entre autres l’attitude de
certains serviteurs qui passent beaucoup plus de
temps dans leurs propres affaires, négligeant ainsi
la paroisse, ou l’annexe, et les brebis. Ce genre de
serviteurs n’a qu’à choisir dorénavant entre leurs
affaires et le sacerdoce.
Faisant allusion à la phallocratie, le président a
exhorté les pasteurs et évangélistes, exerçant dans
les paroisses ayant à leur tête une pasteure, de
travailler dans le respect mutuel. L’Eec reconnaît
depuis longtemps le ministère pastoral féminin.
Après s’être entretenu avec les ecclésiastiques, le
révérend N’Souami s’est tourné les 23 et 24 mars
2015 à 15h30 vers les diacres des consistoires de
Brazzaville.
A Mayangui comme à Makélékélé, le pasteur
N’Souami s’est appesanti sur l’impact du ministère
diaconal de l’Eec. Les diacres ou diaconesses
auraient-ils démissionné ? Ils ne sont pas présents
là où l’Eglise les attend. Le diaconat devrait rendre
Christ plus visible dans les quartiers ou la société,
par le témoignage et des actions de « mfuilu a
nkenda ».
Le président de l’Eglise a remis en exergue les
décisions du Conseil synodal qui n’ont pas trouvé
un écho favorable dans certains milieux. On peut
citer : l’interdiction de multiplier les collectes pendant le culte, la diminution des jours des retraites
spirituelles (les débuter jeudi au lieu de lundi).
Chaque entretien du président de l’Eglise s’est
achevé par une séquence de questions-réponses.
Ici et là, les débats ont été riches.
A Mayangui par exemple, un diacre a dit en substance : quelle est la position de l’Eec quant au changement ou non de la Constitution ? Cette question avait
été aussi soulevée par un jeune pasteur lors de la
rencontre des ecclésiastiques. Le président de
l’Eglise a tranché : L’Eec est régie par des textes
fondamentaux, adoptés par le Synode, son organe
suprême, et la position de l’Eec y est clairement
exprimée. L’Eec est apolitique et elle entend garder
sa neutralité. L’Eec n’est ni pour ni contre. Cepen-
Annonces
Le président de l’Eglise pendant
l’interpellation des ecclésiastiques
dant, le chrétien membre de l’Eec, libre d’adhérer
au parti de son choix, peut exprimer librement son
point de vue. Ce point de vue n’engage que son
auteur et non l’Eec-communauté. Les cultes ou
les temples ne sont pas des chaires pour la
propagande politique. Comme pour clore ce point
d’actualité, le président de l’Eglise a invité le peuple
de Dieu à prier Dieu pour que la paix continue de
régner dans notre pays.
Les Temples de Mayangui-Moungali et de Makélékélé ont accueilli respectivement 900 et 735
diacres.
Bien que destiné aux ecclésiastiques et aux diacres
de Brazzaville, l’interpellation du président de
l’Eglise s’adresse à l’ensemble du corps ecclésiastique et aux diacres n
Rév. Armand Cyriaque MASSAMBA
NB. Le titre et le chapeau sont de la Rédaction
+ Par décision
N° 001-20015/EEC/P datée du 6 janvier 2015, le Conseil
synodal de l’Eglise Evangélique du Congo est convoqué en session
ordinaire du 8 au 12 avril 2015 à Pointe-Noire.
+ La retraite
spirituelle nationale à Inkouélé (consistoire de Gamboma)
initialement prévue du 5 au 9 août 2015 est reportée à la période du 26 au
30 août 2015.
Pour permettre une bonne préparation de cette activité, les groupes de
chant de toute l’Eglise sont interdits de sortie avant cette date.
Le CHEMIN N° 273 MARS 2015
Î
VIE DE L’EEC
Témoignage d’un pasteur retraité: David Banganguidila
David Baganguidila, 87 ans, est à ce jour le plus ancien pasteur formé par la mission évangélique suédoise. Le
CHEMIN s’est entretenu avec lui à son domicile de Moukondo où il vit presque en retrait de la vie ecclésiale. En dépit
de sa faiblesse physique due à son âge avancé, il parle avec lucidité de ce qu’il a vécu dans l’exercice de son
ministère. Avec un peu de réserve, il pose aussi son regard sur le corps ecclésiastique actuel et exprime son vœu
pour l’Église.
L
a démarche titubante, le pasteur Baganguidila
est venu à notre rencontre dès qu’on lui a
annoncé la présence de deux journalistes du
CHEMIN venus s’entretenir avec lui.
Son épouse nous installe dans la cour et suit à
distance la conversation qui s’en suit. Quant au
pasteur, nous l’avons trouvé détendu et lucide. Il
nous donne quelques nouvelles concernant sa
santé puis nous rappelle avec plaisir l’interview
qu’il avait accordé au Journal Le CHEMIN en
août 1984, à la veille de la célébration du 75ème
anniversaire de la station missionnaire de
Madzia. « J’avais beaucoup apprécié cette
interview publiée dans le Journal » dit-il avant de
se prêter à nos questions.
Au terme de ma formation pastorale, je fus consacré
pasteur en 1960 au synode de Mansimou puis affecté
à Kinkala pour créer la paroisse locale dont je fus le
premier pasteur.
Le pasteur Baganguidila est un personnage qui
a marqué les esprits des fidèles de ce qu’on
appelait le consistoire de l’ancien Madzia qu’il a
dirigé pendant près d’une vingtaine d’années.
C’est un homme d’expériences qui nous a
raconté d’abord comment il est devenu pasteur.
L’entrée au ministère pastoral
« J’ai d’abord été de 1948 à 1950 moniteur à
Kindamba à l’école du quartier Briquiti puis à
Baratier de 1951 à 1952. Après, j’ai été admis en
1953 au cours des moniteurs principaux pour
deux ans à Ngouédi afin d’accéder au grade
d’instituteur adjoint. Au terme de ma formation, je
reçus un message qui me demandait d’aller
suivre le cours des pasteurs à Ngouédi.
Beaucoup de mes collègues avaient estimé que
j’avais passé un temps inutile au cours des
moniteurs. J’en étais triste et j’avais refusé d’aller
suivre la formation pastorale à Ngouédi.
Je me rendis alors chez le pasteur suédois
Ekberg pour vérifier l’information selon laquelle
la mission américaine cherchait des moniteurs pour
enseigner à Bongolo au Gabon. Ce dernier
m’encouragea et me proposa même le poste de
directeur. Je fus donc affecté en 1954 au Gabon
avec un autre Congolais. En fait, j’avais choisi d’aller
au Gabon pour éviter d’être pasteur.
Mais, une fois au Gabon, que de tribulations ! Je
subissais diverses épreuves qui dépassaient mon
entendement. A chaque pluie, ma maison était
régulièrement secouée par des éclairs orageux. Mon
épouse fut terrassée par une terrible maladie dont
elle s’en sortit difficilement. Notre premier fils né à
Ngouédi, tomba aussi gravement malade de la
varicelle. Il en fut hospitalisé.
Devant toutes ces épreuves difficiles, je compris que
ma place n’était plus à Bongolo. J’avais alors
demandé aux missionnaires américains de me
renvoyer Congo pour aller au cours de formation
des pasteurs à Ngouédi. Ma décision étonna les
missionnaires américains qui me dissuadèrent de
repartir à Ngouédi et me proposèrent d’aller au
Canada. Je déclinai cette proposition et j’adressai
une lettre au pasteur Ekberg à Ngouédi pour
solliciter une place au cours de théologie au
séminaire de Ngouédi. La réponse fut affirmative.
C’est ainsi que j’avais regagné Ngouédi en 1955
au grand regret des missionnaires américains.
Ï
Pasteur David BAGANGUIDILA
Après deux années d’exercice, je fus choisi en 1962
pour aller suivre un stage de formation à Neuchâtel
en Suisse. De retour au Congo, je fus nommé
président du district (consistoire) de Madzia. A cette
époque Mindouli et Kindamba étaient encore des
paroisses. C’est sous mon autorité que ces deux
paroisses devinrent des consistoires(kindamba en
1968 et Kindamba en 1970) » et Kibouende accéda
aussi au rang de paroisse. C’est à Madzia que j’ai
pris ma retraite en 1988 ».
Concernant son choix pour entrer au ministère
pastoral, il dit que « C’est le conseil synodal qui
nous choisissait en fonction d’un certain nombre de
critères (comportement, spiritualité, témoignages
des anciens, etc.). Mais il faut dire que nous étions
suivis discrètement dans nos différentes paroisses.
En ce qui me concerne, c’est le consistoire de
Madzia dont j’étais issu qui m’avait proposé alors
que j’étais encore en formation au cours des
moniteurs ».
Mais c’est avec une mémoire fuyante qu’il cite
quelques pasteurs de sa promotion. « Tous sont
décédés » dit-il. « Néanmoins je peux citer Alphonse
Malogy, Pierre Ntsiba, Édouard Nganga, David
Ngoyi, Jean Hinda, Jean Mboungou ».
Les souvenirs marquants de son ministère
A la question de savoir quels sont les souvenirs
importants qu’il garde dans l’exercice de son
ministère, le pasteur Banganguidila est resté
un moment silencieux avant de dire :
« Mon meilleur souvenir remonte à 1972 à
l’époque où j’étais en service à Madzia. Cette
année-là Ange Diawara avait établi son maquis
dans la forêt de Goma TséTsé située entre
Brazzaville et Madzia. Il avait entre autres
compagnons, un certain Augustin Nganga dont
le père habitait Madzia.
Un jour, Nganga Augustin était venu rendre
visite à sa mère qui lui révéla avoir fait un
mauvais rêve selon lequel, il était mort de façon
ignominieuse. Sa mère lui conseilla d’aller se
confesser auprès de moi à la mission. Il vint
effectivement me voir et me demanda ce qu’il
fallait faire pour devenir enfant de Dieu. Je lui
avais indiqué le chemin à suivre et encouragé
dans cette voie. Il me demanda d’aller réfléchir
et regagna le maquis.
Un autre jour, il revint me dire sa volonté de se
faire baptiser. Je fis appel à un surveillant.
Ensemble avec ce dernier, nous l’avions
baptisé par aspersion dans mon bureau. Puis
il regagna discrètement le maquis.
Mais à Madzia, vivait un ancien combattant du
nom de Bouetoumoussa qui faisait office
d’agent de renseignements. Ce dernier signala
aux autorités nationales la présence régulière
d’un maquisard chez le pasteur Baganguidila.
La police vint m’arrêter à Madzia à 4 heures du
matin avec monsieur Monampassi et le père
de Nganga Augustin, le nommé Malonga
Guillaume. Nous fûmes transférés à Kibouendé
où nous étions sévèrement battus.
Mon épouse Antoinette Tambika se rendit à
Brazzaville pour signaler mon arrestation au pasteur
Buana qui alerta aussitôt le président de l’Eec Jean
Mboungou. Ce dernier appela le président Ngouabi
au téléphone pour l’informer de mon arrestation.
Des militaires furent envoyés à Kibouende pour
nous faire transférer à Brazzaville. Un hélicoptère
fut envoyé pour nous chercher. Nous étions gardés
à l’État-major de l’armée populaire nationale.
Au deuxième jour, le commandant Mouassiposso
vint me dire : « Pasteur, demain matin, vous allez
prêcher la Parole de Dieu à tous tes co détenus ».
J’acceptai avec joie la proposition.
Le lendemain matin, tous les détenus se rassemblèrent autour de moi. Mais un jour auparavant, le pasteur Nkounkou Hilaire qui voulait venir me remettre
un Bible ne fut pas autorisé à entrer à l’État-major.
Sans Bible, j’avais récité le texte biblique de Jean
3 :16 que je connaissais par cœur et après avoir
chanté le cantique « Dieu tout puissant », je m’étais
mis à prêcher la Parole de Dieu. Après quoi, je fis la
prière finale.
Dans la soirée, un groupe de jeunes rentrés de l’Urss
et à qui le pouvoir reprochait d’avoir soutenu
Diawara, vinrent autour de moi pour confesser leur
hérésie d’avoir nié l’existence de Dieu avec le
Suite page 7
Le CHEMIN N° 273 MARS 2015
+
VIE DE L’EEC
(Suite de la page 6)
marxisme. Je les avais simplement exhortés à
demander pardon à Dieu. Tous étaient des anciens
chrétiens de diverses communautés. Ils s’agenouillèrent et demandèrent effectivement pardon à
Dieu.
Dans le lot des détenus, il y avait deux Français et
une Russe, soupçonnés aussi d’avoir aidé Diawara.
Le lendemain matin, le commandant Mouassiposso
vint annoncer ma libération. Au moment de quitter
l’Etat-major, ces jeunes qui étaient avec moi, vinrent
me supplier de ne pas les oublier dans mes prières.
Après ma sortie, je souffrais des hématomes sur la
tête. Hospitalisé au service de neurologie de l’hôpital
général de Brazzaville, je fus ensuite évacué en
Suède où je reçus des soins plus appropriés. C’est
de là que j’appris que tous ces jeunes gens qui
étaient avec moi à l’Etat-major avaient été exécutés
au petit matin dans les faubourgs Nord de
Brazzaville. Cela m’avait rendu triste.
Revenu au Congo, j’étais un jour triste de voir des
stigmates laissés sur mon corps après la battue subie
pendant les moments de mon incarcération. Une
voix se fit aussitôt entendre me disant : « Tu ne peux
avoir aucun regret à cet effet, car c’est moi Dieu qui
t’ai envoyé dans cette geôle pour sauver toutes ces
personnes qui devaient mourir avec leur péché ». A
partir de là je compris que mon incarcération fut la
volonté de Dieu.
Mon incarcération en 1972 à cause de l’affaire de
Diawara est le plus grand souvenir que je garde de
mon ministère pastoral ».
Deux autres faits inoubliables
Je dois aussi ajouter deux autres faits que je ne
peux pas oublier : le premier est son incarcération
à Kinkala.
« J’avais en effet été incarcéré pendant une journée
à Kinkala parce que des évangélistes de notre
église s’étaient battus contre des miliciens qui
avaient arrêté un diacre accusé de faire partie de la
secte de croix koma. Lorsque le Commissaire du
gouvernement Prosper Koussakana apprit la
nouvelle, il donna immédiatement l’ordre de me
libérer pour éviter un conflit avec l’église.
« N’essayez pas de provoquer les chrétiens qui, à
cause de leur foi, sont capables d’affronter la
gendarmerie ou de se sacrifier pour libérer leur
pasteur », avait-il dit aux gendarmes.
Pendant ce temps, la nouvelle de mon incarcération
avait gagné les consistoires de Madzia et de Musana
où les fidèles avaient décidé de venir se constituer
prisonniers avec moi à Kinkala.
Le Commissaire du gouvernement en personne était
venu me chercher à la gendarmerie pour me
ramener à Madzia à bord de sa voiture de
commandement afin d’apaiser la colère des
chrétiens de Ngambari, Yokama, etc qui marchaient
déjà en direction de Kinkala ».
Le second fait inoubliable concerne les festivités
ème
anniversaire de l’évangélisation du Congo
par les missionnaires suédois à Madzia célébrées
du 23 au 26 août 1984 avec la participation des
églises sœurs de Suède, de Norvège, du Congo
Kinshasa, de l’église kimbanguiste et de l’Armée
du salut.
« C’est sous mon autorité qu’avait eu lieu cette
grande célébration anniversaire. Mais ce n’était pas
facile en raison de certaines oppositions. Certains y
voyaient une source de dépenses inutiles. D’autres
y étaient favorables. Je dus me référer au président
Jean Mboungou et au bureau synodal qui
apportèrent leur soutien à cette initiative.
Un jour, je vis en rêve le feu pasteur Abel Louniemo
en tenue militaire m’intimant l’ordre de nous réunir
d u
7 5
dans mon bureau afin de préparer la fête du 75ème
anniversaire. Ce n’était qu’un rêve.
Mais la fête eut lieu avec la participation des fidèles
de toute l’Église et de nombreux scandinaves parmi
lesquels Mlle « Madzia », la fille du Suédois Hamar
qui fonda le poste de Madzia et qui fut née le même
jour que la fille du chef Matouba appelée « Moundélé ».
Le regard du pasteur Baganguidila sur le
ministère ecclésiastique actuel
Depuis 1988, année de son départ à la retraite, le
pasteur Baganguidila vit en marge de la vie de
l’Eglise. Par moments, lorsque la santé le lui
permet, il participe aux rencontres synodales. De
ce fait, il a du mal à apprécier le fonctionnement et
la vie de l’Eglise. « Sincèrement, il m’est difficile de
répondre à cette question, puisque je n’ai plus le
temps de suivre comme il se doit la vie de notre
Église et d’en apprécier l’évolution. Même ici à
Moukondo, je participe rarement aux cultes
dominicaux.
Mais je peux me permettre tout de même de faire
quelques remarques
D’abord sur la solidarité en serviteurs de Dieu. Je
ne la ressens plus avec mes collègues de la jeune
génération. Seuls les pasteurs Zoé Koubemba et
Alain Bakoua me rendent visite de temps à autre.
Les autres serviteurs de Dieu ne se sont jamais
souciés de savoir comment je me porte. En tout cas,
personne d’autre en dehors de ces deux, ne vient
vers moi ne serait-ce que pour un partage
d’expériences dans le cadre de notre ministère. Il
arrive même qu’on n’oublie parfois de m’apporter
la Sainte Cène surtout que je n’ai plus la force de
marcher jusqu’à la paroisse.
A notre époque, nous étions très solidaires entre
nous. L’entente dans le travail et le ministère était
forte, même si les uns et les autres avaient parfois
des points de vue différents. Mais l’Église était au
cœur de notre préoccupation commune. Chacun
avait toujours le souci de faire avancer l’œuvre de
Dieu ».
chaque année, mais cela n’a qu’une portée locale
et exige chaque fois beaucoup d’efforts chez les
fidèles. A mon avis, il serait mieux de le célébrer
tous les cinq ans pour que cette commémoration ait
une portée nationale et mobilise toute l’Église à
Madzia qui est le point d’entrée de l’évangélisation
protestante au Congo.
Je souhaite que la célébration de 2019 ait une portée
nationale voire internationale. La fête devrait avoir
lieu entre juillet et septembre et ce serait un
anniversaire de toute l’Eec et non de Madzia
simplement. Voilà mon vœux pour l’Eec » n
Propos recueillis par
Sébastien PEDRO et Raymond BITEMO
Le Temple de Madzia : un souci constant
Au sujet du Temple de Madzia que j’ai revisité en
2014, « j’étais très consterné par son état de
délabrement. Les fidèles de Madzia m’avaient même
appris que quelqu’un leur avait conseillé de ne plus
réfectionner ce Temple et d’en construire un autre.
Je leur avais dit de ne pas suivre ce conseil car cet
édifice est un monument témoin de l’histoire de
l’évangélisation du Congo par les missionnaires
suédois. C’est le premier Temple protestant en terre
congolaise. D’ailleurs à mon époque à Madzia, Dieu
nous avait adressé un message par l’entremise de
l’évangéliste Abel Loumouamou. « Attention,
aucune brique du premier Temple protestant ne doit
être démolie. Faites des réparations sur la toiture et
le plancher. Mais ne touchez à rien d’autre ». C’est
la raison pour laquelle, les briques que nous avions
confectionnées pour agrandir ce Temple, furent
utilisées pour aménager les marches des escaliers
du « nenga ». D’ailleurs, au terme de cette visite, la
délégation qui m’accompagnait avait offert un million
de Fcfa pour contribuer aux travaux de restauration
de ce temple. Je ne sais pas si les travaux de
restauration ont débuté ».
Un vœu pour l’Eglise
L’homme qui est au soir de sa vie sur terre, lègue
tout de même un vœu à l’Eglise. « Je vous ai parlé
du 75éme anniversaire de Madzia que nous avions
organisé. Ces dernières années, Madzia a pris
l’habitude d’organiser un anniversaire chaque
année. C’est bien de commémorer cet événement
Le pasteur Baganguidila pendant l’entretien avec
les journalistes du CHEMIN
Le CHEMIN
un journal d’informatons;
un espace de débats,
d’analyses et de critiques
constructives.
Faites connaître
vos réactions, vos points
de vue sur les sujets qui
vous tiennent
à coeur
Le CHEMIN N° 273 MARS 2015
7
MARS : LE MOIS DE LA FEMME
Journée internationale de la femme
«Autonomisation des femmes - autonomisation de
l’humanité: imaginez !»
Le 8 mars de chaque année, le monde célèbre la journée de la femme. Cette célébration qui couvre tout le mois
de mars, donne de plus en plus l’occasion de dresser un bilan des progrès réalisés, d’appeler à des
changements et de célébrer les actes de courage et de détermination accomplis par les femmes dans l’histoire
de leurs pays et de leurs communautés.
La journée internationale de la femme de 2015 a eu pour thème « Autonomisation des femmes –
Autonomisation de l’humanité : Imaginez ».
Imagine un monde où les femmes et les filles peuvent exercer leur choix. Elles doivent pouvoir participer à la
vie politique, accéder à l’éducation, exercer des activités génératrices de revenus, vivre dans des sociétés
exemptes de violence et de discrimination à leur égard.
Ce thème recoupe la Déclaration et le programme d’action de Beijing, une feuille de route historique signée
par 189 gouvernements il y a 20 ans qui établit le programme d’action pour la réalisation des droits des femmes.
Des progrès ont certes été accomplis mais de graves lacunes subsistent.
Cette année au Congo, diverses activités ont été menées par les organisations féminines des Eglises et de la
société civile pour une inclusion politique et sociale qui valorise la femme et favorise sa dignité en tant qu’être
humain.
Le Journal Le CHEMIN présente quelques activités organisées par et pour les femmes à l’occasion tout au
long du mois de mars pour commémorer la femme congolaise.
Réduire les discriminations et les violences à l’égard des
femmes: un impératif catégorique
A l’occasion de la célébration de la journée internationale de la femme, la Rencontre pour la Paix et les Droits de l’homme
(Rpdh) qui est une Ong de promotion, de défense et de protection des Droits de l’homme au Congo, membre de la « Coalition
congolaise Publiez ce que vous payez », a publié le 8 mars dernier la déclaration ci-dessous dans laquelle elle dit que la
femme congolaise est quotidiennement victime de de discrimination, en dépit de la ratification par le Congo des instruments
internationaux sur l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard de la femme.
C
ommémorée le 08 mars de chaque année de
manière festive, la journée internationale de la
femme devrait être un moment de réflexion. Ces
dernières années, on constate avec amertume que
peu de temps est accordé à une analyse de la
condition socioéconomique et culturelle de la
femme.
La République du Congo a certes ratifié l’ensemble des instruments internationaux de
promotion et de protection des droits de l’homme,
et en particulier la Convention sur l’élimination de
toutes les formes de discrimination à l’égard de la
femme le 26 juillet 1982, dont la consécration
constitutionnelle se traduit de manière explicite à
travers les dispositions de l’article 8 de la
Constitution du 20 janvier 2002 qui, tout en affirmant
le principe de l’égalité de tous les citoyens devant
la loi, reconnaît en ses alinéas 3 et 4 l’égalité de
sexes et leur représentativité à toutes les fonctions
politiques, électives et administratives.
Par ailleurs, pour respecter ses engagements
internationaux, le Congo a élaboré une politique
de promotion de la femme en 1999, un plan d’action
sur le même objet en 2000-2002. Cet instrument
de protection vient s’ajouter à la commission de
révision et de rédaction des lois de la République
du Congo, mise en place en août 2009; cette
8
Le CHEMIN N° 273 MARS 2015
commission avait pour objet de contribuer
notamment à la révision du Code de la famille et du
Code pénal afin de combler certains vides juridiques
et réformer certaines dispositions discriminatoires,
ainsi qu’adopter une nouvelle loi électorale en
septembre 2014 qui encourage les candidatures
féminines aux élections locales. Il importe
également de relever qu’un ministère chargé
spécialement des questions de la femme a été créé
en 2005. Des activités sont menées par ce ministère
pour éliminer la discrimination dont la femme est
victime au quotidien ; cependant ces actions sont
insuffisantes.
Bien qu’on observe une évolution dans la reconnaissance des droits de la femme au Congo, on ne peut
affirmer aujourd’hui qu’elle jouit pleinement de tous
les droits que consacrent les instruments juridiques
internationaux. En effet, la RPDH constate la persistance de plusieurs discriminations et violences faites
aux femmes. Dans les zones rurales les femmes
sont réduites aux travaux champêtres. Elles ont des
conditions de travail pénibles. D’après le rapport
national des progrès vers l’atteinte des objectifs du
millénaire pour le développement de 2010, les
femmes représentent près de 70% des actifs
agricoles, 13% d’éleveurs de volaille, 60% dans
la pêche où elles interviennent dans le salage
et le fumage des poissons. La question de
Une femme de Loubetsi rentrant des champs avec ses l’autonomisation économique des femmes se pose
deux enfants
donc avec beaucoup d’acuité. Suite page 9
+
MARS : MOIS DE LA FEMME
(Suite de la page 8)
Les femmes congolaises sont très souvent victimes de violence
conjugale. Les pesanteurs culturelles sont telles que les tribunaux
enregistrent très peu ou pas du tout de plaintes sur les mauvais traitements.
La situation des filles-mères n’est guère enviable. Ces filles sont
abandonnées à elles-mêmes. Elles sont donc obligées de se débrouiller
pour subsister et s’occuper de l’éducation de leurs enfants en quittant
très tôt les bancs de l’école.
Le taux d’abandon scolaire chez les filles est à la hausse. Sur 100 élèves
qui commencent l’école, moins de 60% atteignent le cours moyen II,
moins de 30% accèdent à la sixième. Ce phénomène s’aggrave au fil
des années. Le problème résiderait dans la persistance de l’attribution
d’un rôle de subalterne à la femme et la discrimination dont elle fait
l’objet au sein de sa famille fait que les filles sont considérées comme
des sources de revenus à travers l’usage traditionnel de la dot.
Armée du Salut
Les femmes salutistes du poste
de Poto-Poto sensibilisées sur
l’autonomisation de la femme
A la lumière du thème annuel de la célébration de la journée
internationale de la femme de 2015, les responsables du poste
salutistes de Poto-Poto ont organisé du 24 au 28 mars 2015
une Convention des femmes pour les interpeller sur
Au niveau universitaire, les étudiantes congolaises sont généralement « l’autonomisation des femmes » à travers le thème « Femmes
victimes, non seulement de toutes formes de violences verbales et de valeur ».
psychologiques, mais surtout d’harcèlement sexuel de la part des
enseignants véreux qui, abusant impunément de leur parcelle de pouvoir,
les menaceraient souvent de redoublement pour les convaincre de céder.
Du point de vue de la santé, la femme congolaise souffre d’un manque
d’accès à des services de santé adéquats, notamment en raison du
manque d’infrastructures sanitaires et de ressources humaines et
financières. Les femmes sont, de façon générale, plus touchées par le
VIH-SIDA que les hommes. Par ailleurs, le faible taux d’emploi de
contraceptifs contribue au fort taux de grossesses précoces. A cela
s’ajoute le phénomène de la prostitution. Cette pratique touche de plus
en plus les tranches d’âge les plus basses. C’est ainsi que l’incidence
des maladies sexuellement transmissibles est très forte chez les femmes.
Dans le domaine de l’emploi, il se dégage une sous représentation des
femmes. On les retrouve généralement dans deux secteurs : l’enseignement et la santé. Très peu de femmes arrivent à accéder à des postes de
direction. Concernant la participation des femmes au processus de prise
de décision, il est noté une baisse du nombre de sièges occupés par les
femmes au parlement national. Selon le rapport national des progrès
vers l’atteinte des objectifs du millénaire pour le développement de 2010,
de 14% en 1990, la proportion de sièges occupés par les femmes a
baissé à 12% en 2005 puis à 6% dans l’actuel parlement. Une étude sur
la situation de représentation des femmes dans les autres institutions de
la République réalisée en 2008 indique : 5 femmes sur 39 (12,8%) au
Gouvernement, 4 sur 21 (9,5%) à la Cour Suprême, 6 sur 36 (16,7%) à la
Haute Cour de justice, 1 sur 9 (11,1%) à la Cour Constitutionnelle ; 12%
dans les conseils départementaux et municipaux.
Face à cette défaillance en matière de promotion des droits de la femme,
la RPDH formule les recommandations ci-après au Gouvernement de
la République de :
- Se conformer aux dispositions de la Constitution du 20 janvier
2002 et des différents instruments juridiques internationaux
dument ratifiés par le Congo relatifs à la promotion et protection
des droits de l’homme en général, et des femmes en particulier,
notamment la Convention sur l’élimination de toutes les formes
de discrimination à l’égard de la femme, en vue de promouvoir
l’égalité des sexes et de garantir une plus grande participation
des femmes dans la gestion des affaires publiques ;
- Prendre des mesures idoines pour lutter contre les discriminations et violences faites à la femme, aux fins de garantir
l’intégrité physique et morale de la femme en général, et des
victimes de violations en particulier ;
- Eliminer les obstacles à l’éducation des filles et des femmes en
assurant le maintien des filles dans le système éducatif, en
particulier, des élèves enceintes et en luttant contre le phénomène de harcèlement sexuel en milieu estudiantin et professionnel;
- Assurer l’accès des femmes à la santé, notamment l’accès des
femmes à la contraception, en particulier dans les zones rurales ;
- Assurer l’accès des femmes à la justice ;
- Eliminer les pratiques culturelles et les stéréotypes discriminatoires à travers des campagnes de sensibilisation ;
- Ratifier le protocole facultatif relatif à la Convention sur
l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard de
la femme entrée en vigueur depuis janvier 2009 n
L
’ouverture s’est déroulée sous l’autorité
de la princesse territoriale Chara
Rebecca Loubienga, et des capitaines
Alys et Modeste Akabakou, responsables
du poste de Poto-Poto et de la présidente
de l’Association des femmes chrétiennes
du monde.
En souhaitant la bienvenue aux participantes à la Convention au poste de PotoPoto, le capitaine Modeste Akabakou leur
a dit : « Vous avez de la valeur, vous les
femmes. La valeur de la femme s’observe
par sa capacité à être autonome à travers
une activité susceptible de l’aider à se
prendre en charge et de ne pas dépendre
des autres. Une femme de valeur combat
la paresse et assure sa dignité à travers
tout ce qu’elle fait et exerce pour vivre et
faire vivre sa famille ».
Le sermon de circonstance de la major
Odette Loubaki, basé sur le texte de
proverbe 31 : 10-31, a conditionné les
participantes sur l’objet et le contenu de la
Convention.
« Sommes-nous des femmes de valeur ? »
s’est-elle interrogée avant de donner les
caractéristiques d’une femme de valeur.
Selon elle, une femme de valeur se
respecte et se fait respecter. Elle est digne
de confiance, travailleuse, active, préve-
nante ; n’attend pas toujours des autres.
Elle honore son époux, ses enfants et se
distingue par la propreté dans son habitat
et dans son vestimentaire. La sagesse et
la discrétion de ses propos, sont autant
de qualité qui la mettent en évidence.
Mais au-delà de tout, elle craint Dieu dans
son agir, son être.
Près d’une cinquantaine de femmes du
poste de Poto-poto auxquelles se sont
jointes celles de la ligue des foyers de
Moukondo, de Talangai, de Gambio ont
suivi les différents exposés suivants :
-l’entreprenariat ;
-l’autonomisation de la femme ;
-Femmes visionnaires ;
-Femmes de valeur : cas de Catherine
Both.
En plus des exposés, les femmes se sont
initiées à l’apprentissage de petites
activités génératrices de revenus (fabrique de yaourt, confection de gâteaux,
etc.) devant leur permettre d’assurer leur
autonomie sur le plan économique.
Au terme de cette première édition de la
convention, toutes les participantes ont
gagné quelque chose de plus pour leur
vie n
Raymond BITEMO
Les femmes salutistes de Poto-Poto en train de suivre les enseignements données
dans le cadre de la convention
Source : RPDH
Les Conseillers synodaux
Le CHEMIN N° 273 MARS 2015
9
MARS : MOIS DE LA FEMME
Femme et média
Le journal Le CHEMIN récipiendaire
d’un don de matériel informatique
Dans le cadre de la célébration du mois de la femme, Madame Bienvenue
Gertrude Hobain-Mongo, professionnelle des médias, actuelle secrétairecomptable du Conseil supérieur de la liberté de communication a offert le 25
mars à titre privé, du matériel informatique à une vingtaine d’organes de
presse publique et privés parmi lesquels Le Journal le CHEMIN.
L
a cérémonie de donation qui s’est déroulée à
l’Hôtel Olympique Palace de Brazzaville, a été
placée sous le label « Femme, première donatrice
de la société ». Elle s’est déroulée en présence de
la secrétaire générale adjointe du ministère des
affaires étrangères et de la représentante de
l’Unesco au Congo.
Au total 23 organes de presse congolais, classés
selon le type de média : 7 chaînes de télévision, 5
chaînes de radio, 10 journaux et 1 centre de presse,
ont reçu des caméras de reportage « HD » avec
fixateurs ou trépieds ; des mini-caméras cinématographiques avec fixateurs ; des spots light ou
mandarine avec fixateur ; des appareils photos
numériques ; des dictaphones ; des ordinateurs de
bureau avec imprimante, des motocycles de type
« Ktm Djakarta » et des rames de papiers.
Classé dans la catégorie de la presse écrite, le
Journal Le Chemin, a pour sa part reçu : un ordinateur de bureau complet (unité centrale avec écran) ;
une imprimante couleur ; un appareil photo numérique et deux cartons de rames de papier format A4.
En remettant le don aux organes de presse retenus,
Madame Bienvenue Gertrude Hobain-Mongo a
voulu ainsi « reconnaître le mérite de ceux qui
respectent les principes et les normes éthiques et
déontologiques qui régissent le métier de l’information ».
Ancienne reporter et présentatrice des journaux
télévisés à Télé Congo ; ancienne directrice générale de la télévision nationale congolaise, Mme
Mongo affirme avoir « l’avantage de mieux cerner,
à leur juste valeur, les difficultés matérielles
auxquelles peuvent être confrontés les professionnels de médias dans l’exercice de leur métier ». Le
thème de la célébration de la journée internationale
de la femme de cette année l’a « encouragée en
tant que femme et professionnelle de médias à faire
un plaidoyer auprès de certaines structures administratives et personnalités en faveur de médias» at-elle dit avant d’inviter les bénéficiaires des différents
matériels à en faire « un bon usage ».
Mme Marie Martial Bolemas, Directrice générale
de l’intégration de la femme au développement, a
de ce fait, félicité
la donatrice pour
ce geste. « Vous
avez bien compris
le rôle que doit
jouer la presse
dans l’accompagnement de la
femme vers son
autonomisation.
Le ministère de
l’intégration de la
femme au développement, par ma
voix, vous encourage pour l’appui
que vous apportez aux organes
de presse afin qu’ils soient compétitifs dans le
domaine des nouvelles technologies de l’information
et de la communication, facteur d’émancipation »
a-t-elle déclaré.
Monsieur René Kinzonzi qui a représenté le ministre
de la communication en sa qualité de directeur de
cabinet, a lui aussi félicité Mme Mongo d’avoir
appuyé les organes de presse.
Pour M. Raymond Bitemo, secrétaire de rédaction
du Journal Le CHEMIN qui a réceptionné le don, «Il
s’agit-là une fois de plus d’une reconnaissance d’un
travail journalistique qui s’exécute selon les normes
édictées à la fois par l’Evangile et la loi nationale
sur la liberté de communication. C’est donc un
honneur fait à l’Eglise évangélique du Congo et un
sujet d’actions de grâce à Dieu le Maître de la
moisson».
Rappelons qu’en tant que journal d’obédience
chrétienne, le Journal Le CHEMIN n’est pas à sa
première récompense.
En 2001, Le CHEMIN avait bénéficié du don d’un
ordinateur complet avec imprimante et d’une somme de 500.000 Fcfa, offert par Monsieur le Président
de la République dans le cadre d’un appui matériel
à la presse nationale.
En 2006, le Dr Dapthone Mbouyou du Journal Le
CHEMIN avait obtenu l’oscar du meilleur éditorialiste de la presse écrite décerné par l’Association
congolaise des journalistes reporters (Acjr).
En 2008, Le Conseil supérieur de la liberté de communication lui avait décerné le prix du meilleur
journal congolais en matière de dépôt légal ;
En 2014, le journaliste Raymond Bitemo a reçu le
diplôme d’honneur «Laurent BISSET» décerné par
l’Association congolaise des journalistes et éditeurs
de la presse (Acjep).
Ces différentes reconnaissances du professionnalisme des journalistes du CHEMIN par des
confrères ne peut que les conforter dans l’exercice
de leur métier même si dans l’Eglise, Jésus déclare
que : « le prophète n’est pas honoré dans son pays »
(Jean 4 : 44) n
Ingrid MFOUTOU et H. Gildas MAKOKI
Raymond BITEMO (au centre), réceptionnant le don du CHEMIN des mains de Mme Mongo
10
Le CHEMIN N° 273 MARS 2015
Réflexion
Le mariage forcé: un frein
à l’autonomisation de la
jeune fille
I
l n’est pas rare de constater, dans notre pays
qu’une jeune fille enceinte soit contrainte par ses
parents d’aller vivre avec l’homme auteur de la
grossesse peu importe son âge, sa situation sociale
ou son statut. Au regard du thème de la journée
interna-tionale de la femme de cette année, il est
plus que légitime de s’interroger sur les causes de
l’échec scolaire des jeunes filles à cause des
grossesses précoces ou indésirées qui constituent
un des freins à l’autonomisation de la femme.
L’échec scolaire des jeunes filles ne peut pas favoriser leur autonomisation car à ce jour, de nombreuses jeunes filles en âge de scolarisation ne
fréquentent plus à cause des grossesses indésirées.
L’attitude des parents est souvent préjudiciable pour
l’avenir des jeunes filles, victimes principales. En
effet, sous la pression de leurs parents, celles-ci
sont souvent contraintes d’aller partager le même
toit avec l’homme responsable de la grossesse.
Cette situation peut être considérée comme une
forme de mariage forcée d’autant plus que, souvent
ni la volonté de la jeune fille, encore moins celle de
l’homme n’est pas prise en compte. Personne ne
s’interroge sur leur réelle envie de vivre ensemble.
Sans méconnaître la déception légitime des parents
de la fille, leur amertume du fait qu’ils voient l’espoir
de réussite dans la vie de leur progéniture anéanti
ainsi que leur investissement tant moral, matériel
que financier dans l’épanouissement de leur enfant,
gâché. La grossesse est souvent ressentie comme
une trahison, un déshonneur pour la famille.
Il n’existe pas sur cette question des chiffres fiables
pour apprécier l’étendue réelle du problème ainsi
que les conséquences dans le cursus scolaire de
la jeune fille. Force est de reconnaître que ce
phénomène existe et les conséquences négatives
sur la scolarité de la jeune fille sont évidentes.
Dans cette situation, deux cas de figures se présentent avec des conséquences diamétralement
opposées. Dans le premier cas, si les deux protagonistes sont consentants malgré la pression des
parents, il ne se pose pas trop de problème. Sauf la
précarité des moyens peut aboutir à l’abandon des
études chez la fille.
Dans le second cas, si les deux n’avaient aucune
intention de vivre ensemble, la situation est plus
difficile surtout pour la jeune fille. Celle-ci est souvent
victime de maltraitance, de violences tant physique
que verbale de la part de l’homme et de sa famille.
Abandonnée à elle-même, elle voit sa scolarité
sacrifiée. Au-delà de l’échec scolaire, la jeune fille
revoit ses ambitions à la baisse. Son rejet par sa
propre famille, peut aussi occasionner des conséquences psychologiques négatives dans sa vie.
Tout en s’abstenant d’indiquer aux parents l’attitude
la plus responsable à adopter dans cette circonstance, il convient juste de rappeler que dans cette
situation, les responsabilités sont partagées. Les
parents devraient toujours privilégier l’intérêt de leurs
enfants en dépit des erreurs.
Aussi, les associations œuvrant pour la protection
et la promotion des droits de la femme et la jeune
fille, les parents ainsi que l’école doivent s’appesantir
sur l’éducation préventive des jeunes à la vie
sexuelle afin de parvenir à l’effectivité de l’autonomisation de la femme au Congo.
Les parents chrétiens ne doivent pas se lasser de
marteler auprès de leurs enfants, la volonté de Dieu
à ce sujet n
Hugues G. M.
MARS : MOIS DE LA FEMME
Fille et sport
Visite touristique
Journée de la fille de Des Suédoises optimistes ont visité le Congo
Gothia
Dans le cadre des voyages touristiques, organisés chaque année par le groupe
suédois « Rencontrer-Congo » conduit par Mesdames Britta Fredman et Astrid
Stahlberg, sept membres de l’organisation suédoise « sœurs optimistes ou
soroptimistes » ont séjourné au Congo du 14 au 24 mars 2015.
A
Une partie de jeu de nzango
D
ans le cadre de la célébration du mois de
la femme, l’école de football Gothia a
organisé le 7 mars 2015, une journée de la
fille de ce centre d’entraînement de sport de
l’Eglise évangélique du Congo.
Au total 75 filles ont pris part aux différentes
activités programmées. Elles ont d’abord suivi
un exposé sur le « rôle d’une fille à Gothia et
dans la société ». Ensuite, elles ont participé à
des rencontres de volley ball, de gymnastique,
de nzango et d’attention. Quelques-unes ont
participé au concours de chants en solo.
Pour les organisateurs, l’objectif était de
valoriser les filles du centre de Gothia à travers
les jeux.
Les filles qui se sont distinguées ont été
primées.
Gothia cup est un centre de formation et
d’entraînement de sport de l’Eec implanté non
loin de la Mairie de Mfilou.
Le centre est encadré par des jeunes
volontaires suédois et congolais n
Hervé MANDILOU
Leader principal de Gothia
28ème Conseil mondial
de l’Alliance
mondiale des femmes
chrétiennes (YWCA)
du 11 au 16 octobre à Bangkok,
Thailande
Organisé tous les quatre ans, le Conseil mondial est l’autorité législative et
organe directeur de la YWCA afin d’établir des priorités pour les prochaines
années de travail et de déterminer les
politiques par des résolutions. C’est un
lieu de célébration du leadership des
femmes et de la construction d’une vision pour l’avenir.
Entre 600 et 800 déléguées des organisations féminines nationales de la
YWCA du monde entier y sont attendues.
Date limite des inscriptions:
le 30 avril 2015.
Pour les détails, contacter:
[email protected]
près avoir visité les localités de Pointe-Noire,
Kinkala et Brazzaville, cette délégation a terminé
son séjour en visitant les locaux du journal Le chemin
et de l’Imprimerie Arvo.
Avec l’équipe du Chemin, ces femmes ont parlé non
seulement des souvenirs qu’elles gardent du Congo
mais aussi des contacts noués avec certaines
associations œuvrant pour la promotion de la femme
notamment à Kinkala. Ces sœurs ont apporté une
assistance financière à une Congolaise vulnérable
vivant à Brazzaville en l’aidant à construire une
maison et à payer de frais de scolarité de ses enfants.
Une voix internationale pour les femmes
Parlant de leur structure aux journalistes du chemin,
les soroptimistes se disent être une organisation des
femmes professionnellement actives qui s’engagent
auprès de leurs communautés. Elles ont une vision
globale du monde et des problématiques qui
touchent les femmes. Ce qui leur permet d’être en
prise directe sur les défis, les conditions de vie et les
droits des femmes des différentes communautés.
Depuis 1921, cette organisation œuvre dans la
défense des droits des femmes et des filles au niveau
local, national et international.
L’organisation compte actuellement près de 90.000
membres à travers le monde : 35.000 sont en
Europe, au Moyen orient et en Afrique. Les soroptimistes représentent une voix universelle pour la
femme auprès des différentes institutions internationales et des autorités locales.
Domaines d’interventions
Dans leurs prérogatives, les soroptimistes aident les
femmes et les filles à devenir des futurs leaders. Elles
interviennent dans les domaines de l’éducation,
l’autonomisation financière, des droits des femmes
et des filles, de la santé ; ainsi que dans le développement durable.
Sur le plan éducatif, les soroptimistes donnent aux
femmes et aux filles l’accès à toutes formes d’éducation, tant académique, professionnelle ou technique. Sachant que l’éducation est la clé pour
atteindre l’égalité de sexes, chaque année cette
organisation offre des centaines des bourses à celles qui
les méritent au sein de nos
communautés.
A titre d’exemple, avec la
collaboration des soroptimistes suisses, une école a
été construite dans le village
de Foura au Mali. Dans la
même localité, pour subvenir
au bien-être de ces populations, des puits et des panneaux solaires y ont été
installés. Au Rwanda également, les soroptimistes de
Gisenyi sont à l’initiative d’un
projet sur l’alphabétisation
dont le but est d’apprendre
aux femmes et aux filles à lire
et écrire.
Les Conseillers synodaux
S’agissant du domaine de l’autonomie financière, les
soroptimistes conçoivent, recueillent des fonds et
mettent en œuvre des projets afin de permettre aux
femmes et filles d’entrer dans le marché de l’emploi et
d’avoir une indépendance économique. Ces projets sont
menés en partenariat avec des organisations de
microcrédits, des entreprises et autres institutions.
Dans le domaine des droits des femmes, depuis plus
d’un siècle, dans 60 pays en Europe, au Moyen Orient
et en Afrique, les soroptimistes sont engagées pour
prévenir et éradiquer la violence faite à l’égard des
femmes et aux filles ; garantir la participation des
femmes dans la résolution des conflits. Agissant avec
l’appui des gouvernements locaux, leurs actions sont
manifestes par la construction d’abris, l’aide aux victimes
de violence, l’assistance en service de conseils, le
lobbying en faveur de l’amélioration des programmes
et des politiques de prévention et de sensibilisation.
Au niveau sanitaire, ces sœurs travaillent ardemment
pour garantir aux femmes et aux filles : la sécurité
alimentaire et l’accès à des soins de qualité. Leurs
projets dans ce champ, impliquent la construction et la
rénovation des hôpitaux ; l’approvisionnement du
matériel médical ; la formation des infirmières et sagesfemmes. La priorité de cette organisation inclut
également la réduction de certaines causes de mortalité
infantile comme la malnutrition, les maladies transmises par l’eau et l’accès aux soins de santé primaire.
Concernant le développement durable, grâce à une
grande variété de projets, les soroptimistes répondent
aux besoins spécifiques des femmes et filles en
contribuant à la protection de l’environnement. Leurs
actions s’attèlent sur les initiatives d’agriculture durable,
la gestion des déchets, les initiatives écologiques, la
construction et la rénovation de installations sanitaires.
Les sœurs optimistes souhaiteraient aussi étendre leur
collaboration avec les organisations congolaises
œuvrant dans la promotion de la femme au Congo. Il
appartient donc aux organisations féminines congolaises oeuvrant sur les questions de la femme de saisir
cette opportunité n
Ingrid MFOUTOU et H. Gildas MAKOKI
Les femmes soroptimistes en visite au siège du Journal Le CHEMIN
Le CHEMIN N° 273 MARS 2015
11
VIE DE L’EEC
Caisse commune
Tableau n°2 : Situation des salaires payés en 2015 par
consistoire et champ d’évangélisation
Tableau n°1 : Contributions des groupes recueillies du 01 janvier
2015 au 27 février 2015
Consistoires
Brazzaville I
(75.000)
Groupes
Kilombo Kwikama
Paroisse Kinsoundi Kilombo Centre
Chorale Le Chemin
Paroisse Makélékélé Kilombo centre
Kilombo Bundani
Paroisse la Base
Paroisses
Brazzaville II
(20.000)
Odziba (24.000) Odziba
Champ d’évang.
Mossaka (18 000) Mossaka
Chorale La Paix de Dieu
Kilombo
Chorale
Diaconat
Kilombo SMF
Ngouèdi (89.000) Paroisse Madingou Kilombo Minu
Kilombo Bibila
Chorale Echo du Ciel
Pointe-Noire
Paroisse Loussala Kilombo siloa
Kilombo Kédika
(95.000)
Chorale Mbota
Paroisse Mbota
Chorale Centre
Paroisse
Centre
Nkayi (29.000)
Kilombo Centre
Chorale centre
Mpouya (14.000) Paroisse Ngo
Kilombo 46
Diaconie
N.B : Situation arrêtée 18 mars 2015
Montant
5.000
5 000
5.000
60 000
20.000
24.000
6 000
6 000
6 000
11.000
24.000
24.000
6.000
25.000
60.000
10.000
4 000
25.000
4.000
8.000
2.000
Source : S.G.A.F
Note d’Information
Nous invitons respectueusement tous les secrétaires chargés des finances, qui procèdent
aux transferts ou virements bancaires de fonds en direction de la Caisse synodale, de
nous faire parvenir également les fiches ou les détails des versements concernés, soit
par les agences de la place exemple ACC-express ou par notre boîte électronique ciaprès :e-mail :[email protected]
Ladite fiche dûment signée par le secrétaire chargé aux Finances et/ou de l’ordonnateur,
doit faire mention du nom de l’expéditeur, ce qui n’est pas compatible par téléphone car
toute erreur de prise de note engage la responsabilité du récepteur. Par ailleurs, le relevé
bancaire ne renseigne pas sur les détails des versements effectués, sinon que du client.
Nos services souffrent du retard de ses imputations comptables analytiques.
Franche collaboration !
SGAF/Bureau de Comptabilité et Contrôle Fianacier (BCCF)
N°
1
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30
31
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36
37
Consistoire Jan
Annexe Kik
X
Mabombo
X
Kimba-Dzok
X
Mossaka
X
Odziba
X
Mayoko
X
Indo
X
Brazzaville II
X
Okoyo
X
Ouesso
X
Coordonnateurs X
Oyo
X
Ngouèdi
X
Brazzaville I
X
Pointe-Noire
X
Dolisie
X
Mindouli
X
Etoumbi
X
Dolisie
X
Mbembé
X
Nkayi
X
Musana
X
Banda
X
Kolo
X
Madzia
X
Divenié
X
Impfondo
X
Louila-kim
X
Loubetsi
Mpouya
Kindamba
Gamboma
Ewo
Mpouya
Madouma
Makélé-kom
Djambala
Total
37
Fév Total mois payés
X
2/12
X
2/12
X
2/12
X
2/12
X
2/12
X
2/12
X
2/12
X
2/12
X
2/12
X
2/12
X
2/12
X
2/12
X
2/12
X
2/12
X
2/12
X
2/12
X
2/12
X
2/12
X
2/12
1/12
1/12
1/12
1/12
1/12
1/12
1/12
1/12
1/12
0/12
0/12
0/12
0/12
0/12
0/12
0/12
0/12
0/12
19
Consistoire d’Ewo
Champ d’évangélisation de la Likouala
Campagne d’évangélisation à Impfon- L’Assemblée générale annuelle s’est bien
déroulée
do, Epena et Dongou
L
e pasteur évangéliste national Guy Moïse Martial Boumba Mabika a organisé
du 26 février au 6 mars 2015 une campagne d’évangélisation dans les
localités d’Impfondo, d’Epena et de Dongou. Ladite campagne a eu pour
thème général : « Un si grand Salut nous a été annoncé » (Hébreux 2 : 34).
Les différents enseignements et message livrés tout au long de cette campagne
ont eu un grand impact. Sur un total de 201 convertis, Epena en a enregistré
114, Dongou 47 et Impfondo 40.
Ces nouvelles âmes converties qui suivent une formation catéchétique seront
baptisées dans les prochains mois et seront désormais membres de l’Eec.
En outre, un terrain de 50 m x 50m a été acquis à Epena. Il est destiné à
l’implantation de l’annexe de cette localité.
Cette campagne a suscité un grand engouement au sein de la population des
différentes localités. Les fidèles en général et les responsables du champ en
particulier souhaitent que cette activité ait lieu au moins une fois l’an.
Signalons que cette campagne d’évangélisation est la deuxième après celle
de 2001, qui fut animée par le pasteur évangéliste national Paul Moussouaka
Ngoma, qui était pour la circonstance accompagné du pasteur Alphonse Mbama
président de l’Eglise n
Pasteur Alain TCHISSAMBO
12
Le CHEMIN N° 273 MARS 2015
C
onvoquée par note circulaire n° 002/EEC/CE/PE/15 du 6 février 2015,
l’Assemblée générale de la paroisse d’Ewo s’est tenue le samedi 28 février
au siège de la paroisse sous l’autorité du pasteur Willy Mandekabouya,
responsable de la paroisse.
Les 57 délégués présents sur les 65 attendus ont représenté les groupes
(Chorale Ngunga, Kilombo centre, sous-section Cbe, Scouts, Ecodi), les
annexes (Kebili, Odia, Eti, Lebili, Akou et Endouo), les secrétariats Jeunesse ;
femme et famille.
Le rapport moral du pasteur responsable a relevé de nombreuses faiblesses
morales et spirituelles, notamment, la non mise en pratique de la Parole de
Dieu par les fidèles ; la défaillance des secrétariats paroissiaux Jeunesse,
Femme et Famille ; le disfonctionnement de l’Ecodi
Les différents rapports sauf celui du réviseur ainsi que le programme des
activités de 2015 ont été examinés et adoptés avec des amendements.
Le budget de l’exercice 2015 a été également adopté. Il s’équilibre en recettes
et en dépenses à la somme de 10.341.000 Fcfa
L’Assemblée générale a procédé à des élections partielles pour pourvoir les
postes de secrétaire aux finances et secrétaire chargé de l’évangélisation et
de la mission ; ceci au niveau du bureau paroissial.
L’Assemblée s’est déroulée dans une bonne ambiance et les débats ont été
constructifs n
Andrenic ACHOUE
Secrétaire de la paroisse
VIE DE L’EEC
Consistoire de Brazzaville 1
Communiqué final sanctionnant les travaux de la 18ème session de l’Assemblée
générale annuelle du consistoire de Brazzaville 1
Convoquée par décision n° 004/15/CB1/BC du 20 janvier 2015 du pasteur
coordonnateur du consistoire de Brazzaville 1, le révérend Joseph Vidoc Akiana,
la dix-huitième (18è) session de l’Assemblée générale annuelle du consistoire
de Brazzaville 1 s’est tenue du 26 au 29 mars 2015 à la paroisse évangélique
de Makélékélé.
Y ont pris part :
-les membres du bureau et du conseil consistorial ;
-les ecclésiastiques ;
-les délégués des paroisses ;
-les membres des commissions consistoriales de vote, de révision et
d’évaluation.
Soit un effectif de 192 sur 270 attendus.
Les moments ci-après ont marqué cette session :
1-le culte d’ouverture ;
2-la mise en place de la modération ;
3-l’examen et l’adoption es documents ;
4-l’élection partielle de l’administrateur du bureau consistorial ;
5-la clôture de la session.
I-Du culte d’ouverture
Le culte d’ouverture a été placé sous la direction de la pasteure Prisca Nadège
Bounda de la paroisse de Makélékélé.
La chorale Voix du Salut et le kilombo Zola de la paroisse de Makélékélé ont
été retenus pour louer le Seigneur.
Le pasteur Joseph Vidoc Akiana coordonnateur du consistoire de Brazzaville 1
a eu la charge d’accueillir tous les membres présents en leur souhaitant une
fraternelle et cordiale bienvenue.
Aussi, a-t-il déclaré ouverts les travaux de la 18ème session de l’Assemblée
générale du consistoire de Brazzaville 1.
La prédication a été faite par le pasteur Dhavent Kimbembé de la paroisse de
Betania. Son message tiré du livre de Néhémie 4 : 15-23, a eu pour thème :
« L’unité assure la victoire ».
La victoire dans les combats dépend de l’unité des combattants. Il a répondu à
une question sur les attitudes requises pour vivre la victoire et pour demeurer
dans celle-ci.
Il s’est agi de reconnaître le fondamental de chacun et de travailler avec les
autres. Il ne faut pas ignorer la présence des ennemis qui peuvent forger des
projets pour détruire l’œuvre du Seigneur. Il nous revient donc de prier Dieu et
de veiller ensemble pour assurer la victoire.
II-De la mise en place de la modération
Conformément aux dispositions des textes fondamentaux de l’EEC, après la
vérification des mandats par le bureau consistorial, la commission consistoriale
de vote a procédé à la mise en place de la modération.
Ont été élus :
-Modérateur : Samba Jean Charles Maurice
-Vice-modérateur : Ndembe Noël
-Rapporteur : Ngouilou Moïse
-Rapporteur adjoint : Nziambou Félix
-Membre : Batala Zola Florence
III-Du déroulement des travaux
Après la congratulation, le présidium s’est installé pour la suite des travaux.
IV-De l’adoption de l’ordre du jour
L’ordre du jour adopté après amendements se présente comme suit :
1-Vérification des mandats
2-Election du présidium
3-Examen et adoption de l’ordre du jour
4-Examen et adoption du compte rendu des travaux de la dernière Assemblée
5-Audition du rapport moral du pasteur coordonnateur
6-Présentation et examen du rapport d’activités de l’année 2014
7-Présentation et examen du rapport d’évaluation
8-Adoption du rapport d’activités et prise d’acte du rapport d’évaluation
9-Présentation et examen du rapport financier de l’exercice 2014
10-Présentation et examen du rapport de révision
11-Adoption du rapport financier et prise d’acte du rapport de révision
12-Présentation, examen et adoption du rapport du patrimoine
13-Présentation, examen et adoption du projet du programme d’activités année
2015
14-Présentation, examen et adoption du projet de budget exercice 2015
15-Election partielle au poste d’administrateur consistorial
16-Informations diverses
17-Lecture et adoption du communiqué final.
Les Conseillers synodaux
V- Du rapport moral
Présenté par le pasteur coordonnateur, le révérend Joseph Vidoc Akiana, ce
rapport non soumis aux débats a été auditionné avec beaucoup d’attention par
l’Assemblée des délégués.
En introduction, le pasteur coordonnateur a rappelé l’environnement international dans lequel l’Eglise a vécu ; un environnement marqué par la montée de
l’islamisme. De ce fait, le thème annuel intitulé : « Combattre le bon combat de
la foi » (2Tim. 4 :7-8) a bien trouvé sa justification.
De même, le pasteur coordonnateur a énoncé le thème autour duquel devra
se concentrer l’action du consistoire à savoir : « L’unité assure la victoire »
(Néhémie 4 : 15-23).
En conclusion, le pasteur coordonnateur a reconnu dans son rapport,
l’engagement des fidèles dans l’œuvre du Seigneur et les a exhorté à l’unité
afin de ne pas s’écarter de la bonne voie.
VI-De l’examen et de l’adoption des documents
Tous les documents soumis à l’appréciation de l’Assemblée ont été adoptés
après amendements sauf le rapport financier pour lequel la commission
consistoriale de révision n’a pas donné quitus.
A cet effet, l’Assemblée générale a pris acte et a instruit ladite commission à
poursuivre le travail afin de produire un rapport à soumettre au conseil
consistorial dans un délai d’un mois.
Notons que le budget consistorial exercice 2015 adopté par l’Assemblée
générale s’équilibre en recettes et en dépenses à la somme de Cent quatorze
millions deux cents quatre-vingt-sept mille cent vingt-cinq (114.287.125) Fcfa,
soit un accroissement de 24 % par rapport à l’exercice antérieur.
Il sied de signaler qu’au cours de cette auguste Assemblée, une résolution et
six recommandations ont été prises.
Résolution
Résolution portant félicitations à la chorale « Chœur la Semence » de la
paroisse du Plateau et de la chorale de Linzolo pour leurs dons significatifs au
consistoire.
Recommandations
lrecommandation sur le contrôle du patrimoine par la commission de révision
pour être en conformité avec les textes fondamentaux ;
lrecommandation sur l’inscription des divers à l’ordre du jour de l’Assemblée
générale avant la tenue de celle-ci auprès du conseil consistorial ;
lrecommandation sur la détermination du coût des travaux de construction du
presbytère du consistoire ;
l recommandation sur le recrutement d’un agent comptable et la mise en
place du bureau des recettes du consistoire ;
lrecommandation sur l’apurement des dettes dues au synode et au consistoire
par certaines paroisses avant le 30 juin 2015 ;
lrecommandation sur l’arrêt des activités au niveau des paroisses et annexes,
des groupes pendant la journée réservée au département Femme et Famille.
VII-De l’élection partielle au poste d’administrateur consistorial
Suite à la nomination de l’administrateur consistorial, le frère Henri Biengolo
au poste de contrôleur interne du synode, l’Assemblée a procédé à un réaménagement du bureau consistorial qui se compose désormais ainsi qu’il suit :
-Coordonnateur : Pasteur Joseph Vidoc Akiana
-Administrateur : Thérèse Mbaloula
-Secrétaire : David Silao
-Secrétaire adjoint : Jacques Juste Nzemba
-Secrétaire aux finances : Jean Bernard Moussounda
-Secrétaire au patrimoine : Athanase Antoine Nkounkou
-Secrétaire à l’évangélisation et à la mission : Pasteur Arsène Romaric
Louvilouka.
VIII-Informations diverses
Le conseil a donné les informations ci-après :
-culte de clôture de l’Assemblée générale décentralisé, avec bénédiction de
certains responsables à la paroisse de Météo, le dimanche 29 mars 2015 ;
-du 2 au 5 avril 2015 : retraite décentralisé de pâques ;
-collecte spéciale du Mfwilu a nkenda synodal le dimanche 5 avril 2015 dans
toutes les paroisses et annexes.
IX-Lecture du communiqué final
Le communiqué final a été adopté après amendements.
X- De la clôture de la session
Après avoir remercié les participants, le coordonnateur du consistoire a procédé
à la clôture de la 18ème session de l’Assemblée générale.
Le CHEMIN N° 273 MARS 2015
13
VIE DE L’EEC
Consistoire de Dolisie
L
Consistoire de Brazzaville 2
Assemblée générale du consistoire
e consistoire de Dolisie a tenu son Assemblée
générale annuelle les 20 et 21 mars 2015 à son
siège sous la conduite d’une modération composée
des frères et sœurs ci-après : Rodrigue Louzolo, Jean
Moelet, Dav Tamio, Jocelyne Gomath et Madeleine
Koumba.
Selon la procédure habituelle, les délégués à ces
assises ont suivi la lecture du rapport moral du pasteur
coordonnateur Basile Kondi, examiné et adopté les
différents rapports de l’exercice 2014 (activités,
matériel, évaluation, financier et révision) ainsi que le
programme d’activités et le budget prévisionnel de
l’année 2015.
Outre les tâches importantes exécutées dans le cadre
de la vie spirituelle, de l’administration et de l’action
sociale, l’Assemblée a particulièrement encouragé le
bureau consistorial sur :
- la formation des diacres ;
- le séminaire de renforcement des capacités des aides
Evangélistes, animé par le Département syno-dal de
l’éducation chrétienne qui a jugé opportun de
regrouper à Dolisie les aides-évangélistes des sept
consistoires du sud du Congo. A l’issue de ces séries
de séminaires les intéressés recevront une qualification
équivalente à celle des étudiants de l’Institut Biblique
de Ngouédi (IBN).
-la construction progressive du mur de clôture au siège
du consistoire pour bloquer le boulevard créé par les
passants et mettre fin aux actes obscènes souvent
observés.
Le Centre médico-social évangélique en perdition a
de nouveau préoccupé les délégués. Pour son bon
fonctionnement, le bureau consistorial a été chargé
de mettre en place une commission en vue de
l’élaboration d’un cadre juridique approprié.
Le rapport financier a révélé une performance
appréciable. Le budget 2014 équilibré en recettes
et en dépenses à la somme de 40 510 172 Fcfa a
été exécuté à hauteur de 44 414 455 Fcfa, soit un
pourcentage de 109,63%.
Au cours de l’année 2015, toutes les activités de
l’année antérieure ont été reconduites auxquelles
s’ajoutent particulièrement la construction des
hangars au siège du consistoire pour la bonne
organisation des cultes et des rencontres
consistoriaux.
Au titre de l’année 2015 le budget prévisionnel
équilibré en recettes et en dépenses a été arrêté à la
somme de 42 467 315 Fcfa.
La fin de cette rencontre a été sanctionnée par un
culte consistorial organisé à la paroisse du Plateau.
S’inspirant du texte de 1jean 1 : 5 -7, le pasteur
coordonnateur a exhorté les fidèles à « être en
communion avec Christ » pour être sauvé et être
sanctifié quotidiennement. C’est être dans la lumière et non dans les ténèbres. Lorsqu’on est en
communion avec Christ, Satan et ses démons ne
seront plus présents dans l’Eglise et dans notre vie.
Car Dieu est lumière, il n’y a point de ténèbres en lui,
a-t-il dit en substance.
Au terme de ce message, 14 personnes ont choisi
de suivre Jésus comme Seigneur et Sauveur n
Mallot BAYENDA
Sortie pédagogique des étudiants de la
Faculté de théologie à Dolisie
S
ous la conduite du rév. Dr Laurent Gaston Loubassou, doyen de la Faculté de théologie protestante
de Brazzaville, 63 étudiants pasteurs ont effectué du
13 au 16 mars 2015, une sortie pédagogique dans le
consistoire de Dolisie sous le thème : « Unité et
complémentarité dans l’œuvre de Dieu, secret du
succès » (Ex.17 : 8-16).
Selon le Doyen de la Faculté, cette activité est organisée chaque année dans le cadre du stage pratique
des étudiants appelés à devenir pasteurs afin de leur
permettre de bien connaître l’Eglise et de mieux
découvrir ses réalités à tous les niveaux.
Arrivés à Dolisie par train « gazelle » le 13 mars dans
la soirée, les étudiants ont été répartis le lendemain
dans les sept paroisses du consistoire (Cité, Plateau,
Youlou- Poungui, Loudima, Mont-Belo, Ilou-Panga,
Makabana).
Conformément à leur programme, ils ont eu des séances de travail avec les responsables des différentes
structures paroissiales auprès desquels ils ont
obtenu des informations sur : l’historique et le
fonctionnement de chaque entité, l’application des
textes fondamentaux, les relations entre serviteurs
et laïcs, la gestion administrative et financière etc.
Pendant le culte dominical célébré le 15 mars dans
les différentes paroisses, les étudiants de Mansimou
ont été soit officiants, soit prédicateurs.
Un concert de chants religieux a été organisé en
leur honneur à la paroisse Cité pour la circonstance
dans la soirée. Dans la matinée, ils ont participé au
colloque des serviteurs. Dans l’après-midi, ils ont
visité quelques sites touristiques avant de regagner
Brazzaville dans la soirée.
Au terme de leur mission, le doyen de la Faculté a
remercié le pasteur coordonnateur du consistoire,
le pasteur Basile Kondi, tous les serviteurs et fidèles
pour l’accueil réservé aux étudiants ainsi que pour
les commodités mises à leur disposition pendant
leur séjour n
Mallot BAYENDA
Nécrologie
14
Il a plu à Dieu de rappeler à lui sa servante Mambou Sipola Pauline,
le 5 mars 2015 à l’âge de 79 ans.
Suite à cette disparition, le pasteur Paul Makiédi, ancien aumônier
auprès des hôpitaux et des prisons, les enfants et famille remercient
de tout cœur, les autorités synodales, le bureau paroissial de Loutété,
le kilombo mère de Loutété, tous les groupes chantants de la paroisse
de Loutété, les amis et les connaissances pour leur assistance
multiforme tout au long de la veillée de leur chère maman.
Maman Pauline Mambou Sipola qui a été inhumée le 13 mars 2015 à
Loutété, laisse 6 enfants, 26 petits fils et 20 arriérés petits fils.
Le CHEMIN N° 273 MARS 2015
Assemblée générale de la paroisse
de Moukondo
P
révue du 26 au 28 février 2015, l’Assemblée
générale annuelle de la paroisse de
Moukondo s’est prolongée jusqu’au 29 février
afin d’épuiser les points inscrits à l’ordre du jour.
Le culte d’ouverture a eu lieu cette fois en
présence du pasteur coordonnateur du consistoire de Brazzaville 2, le pasteur Aimé Patrice
Miakayizila.
Le pasteur Juste Alain Gonard Bakoua, responsable de la paroisse a livré le sermon à partir du
texte de Matthieu 16 : 18. « L’Eglise est la
propriété de Jésus » a-t-il dit aux délégués à
l’Assemblée générale: « Laissons-nous conduire par Jésus et laissons Dieu conduire son
Eglise », a-t-il conclu.
L’équipe de la modération qui a conduit les
travaux a été composé de :
-Modérateur: Amos Ebata,
-Vice-modérateur : Jacques Mvatama
-Rapporteur : Mabika
-Rapporteur adjoint : Aimé Mviboudoulou
-Membre : Mfoundou
Le lendemain, les délégués ont écouté le rapport
moral du pasteur responsable qui a présenté le
tableau moral et spirituel de la paroisse, six mois
après sa prise de fonction. Il a conclu son propos
en invitant les fidèles à avoir soif de la prière,
d’obéir à Dieu de pratiquer les bonnes œuvres
et de s’engager davantage dans la construction
du Temple.
Les différents rapports (activités, évaluation, révision, etc.) ont été examinés par la suite et adoptés
avec des amendements.
Des délibérations ont été prises. L’une d’elle a
porté sur l’administrateur paroissial qui est en
même temps évangéliste. Les délégués l’ont
maintenu en poste jusqu’à la fin de son mandat,
bien qu’il soit sous la tutelle du consistoire.
Le pasteur coordonnateur qui a suivi de bout en
bout les travaux de l’Assemblée générale, s’est
adressé à la fin aux délégués en les exhortant à
un comportement digne des enfants de Dieu
afin que Moukondo ne se distingue plus par des
comportements négatifs. C’est encore lui qui a
prononcé les paroles de bénédiction finales n
Luc ELION
Paroisse de Moukondo
SOCIETE
Politique africaine
La démocratie mise à mal par les révisions et les changements des constitutions
Un vent de révision souffle en Afrique sur les constitutions surtout dans les pays où les chefs d’Etat sont en fin de
mandat africaines. Presque partout c’est toujours la limitation du nombre de mandats présidentiels qui pose problème
et que l’on cherche à tout prix à supprimer.
L
a liste des présidentielles et des législatives
prévues en Afrique est longue en 2015 et en
2016.
En tenant compte des fins de mandat prévus et s’il
n’y a pas de report, dix présidentielles auront lieu
en 2015 et seize présidentielles en 2016 ; soit un
total de 26 présidentielles sur deux ans dans 54
pays. Cela veut dire que les années 2015 et 2016
sont cruciales pour la démocratie sur le continent.
Droit de l’Etat ou Etat de Droit ?
Dans bon nombre de pays, les scrutins à venir
n’annoncent pas de possibilité d’alternance au
pouvoir mais au contraire des confrontations entre
démocratie et pouvoirs inamovibles qui tentent de
faire changer la constitution ou d’en changer
certains aspects, notamment celui de la limitation
du nombre de mandats par des référendums afin
de se maintenir aux affaires.
La limitation des mandats qui est l’un des piliers de
l’alternance au pouvoir est mis à mal par certains
dirigeants africains qui tiennent à s’éterniser au
pouvoir. Dans cette phobie de vouloir à tout prix
rester le plus longtemps au pouvoir, certains chefs
d’Etat africains en fin de mandat imaginent des
scénarios pour organiser des référendums pour
modifier, voire changer la Constitution de leur pays.
En Afrique, la révision de la Constitution se résume
aux aspects ayant trait au statut du chef de l’Etat, de
la dévolution, de l’alternance politique ; plus
exactement sur la prolongation ou non du mandat
présidentiel. A ce niveau deux tendances apparaissent : la première, négative, se situe dans la
trajectoire du renouvellement ou de l’allongement
du mandat arrivé à terme au bout de deux mandats
successifs ; la rééligibilité ne se faisant qu’une seule
fois. Cette tendance est observée en Rdc, au Burundi
et dans d’autres pays africains.
La deuxième tendance qui est positive, se
démarque par le jeu de l’abandon du pouvoir après
l’exercice de deux mandats consécutifs, respectant
l’esprit et la lettre de la Constitution. C’est le cas du
Mali et du Ghana.
Deux procédés de modifications sont possibles : la
révision par voie référendaire et celle effectuée par
le parlement en exercice .Cette dernière formule
est la plus utilisée. La raison en est simple : la majorité présidentielle coïncidant avec la majorité parlementaire, le tour est vite joué.
Révision constitutionnelle : instrument de
pérennisation du pouvoir
En principe, si rien n’interdit à ce que le législateur
modifie, complète ou abroge les dispositions
législatives antérieures, le droit de l’État, cependant,
doit se concilier avec l’Etat de droit .En principe, la
souveraineté du peuple ne peut être entamée que
par le peuple lui-même. Ce que le peuple a fait, il
lui appartient, de le défaire, en retour.
Mais les révisions constitutionnelles peuvent
représenter un danger pour le processus et la
consolidation de la démocratie en Afrique. Elles
constituent aujourd’hui un des enjeux pour la lutte
pour le pouvoir : chacun veut modifier la constitution pour s’assurer un avantage décisif dans
l’accession ou le maintien aux commandes de
l’Etat. Ce qui nécessairement, met à mal le
principe de l’alternance politique.
Selon l’enseignant et chercheur tchadien ADJA
Djounfoune, la révision constitutionnelle est
perçue d’abord comme « une technique d’établissement de la monopolisation du pouvoir par
le chef de l’Etat » et ensuite comme « un instrument de pérennisation du système politique ».
En tenant compte de la longévité au pouvoir,
l’absence de possibilité d’alternance et la mauvaise qualité des élections, on peut aisément
distinguer ce que sont les chefs d’Etat africains
actuels.
Il y a ceux qui sont résistants à la démocratie ;
ceux qui veulent supprimer les limitations du
nombre de mandats présidentiels ou changer
les Constitutions par voie référendaire ; ceux qui
n’en n’ont jamais eu et ceux qui les ont déjà
supprimés comme en Ouganda, au Gabon, au
Tchad, au Cameroun ou à Djibouti.
Si par principe, le référendum donne la possibilité
aux citoyens de dire « oui » ou « non » à une
proposition de mesure législative ou constitutionnelle, comme on le voit souvent en Suisse,
au Pays Bas et dans d’autres grandes démocraties européennes, en Afrique les référendums
donne toujours le « oui » gagnant puisqu’il est
organisé pour légitimer la conservation du
pouvoir. En effet, le principal enjeu de ces
référendums truqués d’avance est de conserver
le pouvoir ; un pouvoir clanique, nourri par les
structures financières étatiques et soutenu par
des milices ou par une partie de l’armée.
Par ailleurs, dans les pays enclins à modifier ou
à changer la Constitution, on a tendance à personnaliser la stabilité du pays au chef d’Etat au
pouvoir et de s’en servir comme argument pour
soutenir la modification de la Constitution.
L’autre argument évoqué est celui de laisser le
chef d’Etat arrivé en fin de mandat, de poursuivre,
sinon achever les chantiers qu’il a débuté.
A cet effet, un professeur de droit à l’université du
Sénégal, a dit : « Un président de la République qui
n’a pu réaliser ses ambitions pour le pays en dix ans
ne saurait les réaliser en quinze ans, voire plus. Ce
faisant, il serait sage pour lui de laisser sa place à
d’autres ressources plus inspirées et mieux aguerries».
En réalité, la plupart des chefs d’Etat ont souvent peur
de quitter le pouvoir parce qu’ils craignent d’être
victimes de règlements de compte pour les crimes
politiques et économiques posés pendant leur gestion.
Dès lors, ils manipulent les Constitutions pour répondre
à un dénominateur commun : modifier la Constitution
pour se maintenir au pouvoir à vie.
Cette question sur la limitation du nombre de mandats,
d’ailleurs évoquée par la diplomatie américaine et
abordée par le président français lors du sommet de
la Francophonie de Dakar en novembre 2014, a été
reprise par l’Onu à la fin de la même année. En effet,
le secrétaire général Ban Ki-Moon, s’est clairement
exprimé sur le sujet au dernier sommet de l’Union
africaine le 30 janvier 2015 : « Je partage les craintes
émises vis-à-vis des dirigeants qui refusent de quitter
leurs fonctions à la fin de leur mandat. Les changements
de Constitution non démocratiques et les vides juridiques ne devraient pas être utilisés pour s’accrocher au
pouvoir ».
Dommage que les chefs d’Etat africains ne tirent
jamais les leçons des vieilles démocraties occidentales
qui ont des Constitutions presque immuables depuis
des siècles et que l’on ne modifie pas au gré des
humeurs ou des intérêts individuels.
Heureusement que quelque part en Afrique, des chefs
d’Etat ont su partir du pouvoir par la grande porte sans
chercher à modifier les Constitutions de leurs pays. Le
Sud-Africain Nelson Mandela, le Mozambicain Joachim Chissano, Les Ghanéens Jerry Raylings et Kuffor,
le Sénégalais Abdou Diouf, font aujourd’hui honneur à
l’Afrique.
Un sage africain a dit : « Il faut savoir quitter la table
pendant qu’on a encore faim » n
Alphonse NTALU
Nécrologie
Décès du missionnaire suédois Verner Smedberg
Le missionnaire suédois Verner Smedberg est décédé le 17 mars 2015 en Finlande.
Fils d’un missionnaire qui a aussi travaillé au Congo, Verner Smedberg a passé une grande
partie de son enfance au Congo aux côtés de ses parents.
Rentré en Suède, il est revenu travailler au Congo en 1961 en qualité de volontaire. Spécialisé
dans le domaine de la construction, M. Verner s’est distingué comme un constructeur. C’est
lui qui a construit le Temple de Mayoko. C’est encore lui qui a construit le Temple et le
collège Hammar de Dolisie en 1964. Une anecdote dit de lui que le jour où l’Eglise devait
céder à l’Etat le collège Hammar nationalisé comme les autres écoles confessionnelles, il
s’empressa de poser la croix sur la façade principale du Temple de Hammar comme pour dire
que cet édifice cultuel ne pouvait être cédé.
Verner a aussi construit le Temple de Fouks à Pointe-Noire ainsi que le bâtiment principal du
séminaire de Mansimou en 1972, puis le bâtiment de la Croix bleue congolaise en 1995 à
Mansimou.
Le dernier bâtiment qui porte sa touche est la clinique dentaire du Centre hospitalier de
Makélékélé, construit entre 1994 et 1995.
Peu bavard, M. Verner était un homme chaleureux, plein d’amour et qui a partagé l’Evangile
non pas par la prédication, mais par son savoir-faire.
C’est au Congo qu’il a rencontré la sage-femme finlandaise Kyllikki Launovaana qui deviendra
son épouse le 2 février 1964. De leur union sont nés deux enfants : Laila et Sami.
Verner Smedberg s’en est allé dans le Royaume de Dieu à l’âge de 83 ans comme son épouse,
décédée aussi à 83 ans deux ans plus tôt.
Le CHEMIN N° 273 MARS 2015
15
SPORTS
Le football africain «de plus en plus suivi»
Jeux africains 2015
Inquiétudes pour les
sportifs congolais
A
cinq mois des Jeux africains, les congolais se
demandent dans quels sports ils pourraient
figurer sur le podium. Pas de budget pas de
médailles pourrait-on dire. Mais le temps de la
préparation suffirait-il pour entendre la congolaise?
Dur dur sont les prévisions. Pourtant un pays
n’organise pas une si grande compétition dite du
cinquantenaire des jeux pour n’applaudir que les
autres ! J’ai peur de revivre un certain championnat
africain d’athlétisme organisé à Brazzaville où une
médaille de bronze, la seule gagnée par le Congo
était comme de l’or. Demain avec tant de sports, le
peuple congolais ne comprendra pas si l’hymne
national la Congolaise ne retentissait pas. La tâche
est difficile pour le département du sport qui devra
se battre pour faire de bons choix dans la
préparation en tenant compte du temps.
La mairie de Brazzaville est inactive : routes en mauvais état, des feux de signalisation qui fonctionnent
mal, une ville poubelle. Beaucoup reste à faire car
pendant les jeux, la circulation risque fort d’être
difficile pour atteindre les sites de la compétition ;
la ville s’étant agrandie. En 1965 lors des premiers
jeux africains, Brazzaville comptait 300.000 habitants. En 2015 on parle de plus de 1.000.000 d’habitants. La ville ne porte encore pas des habits des
jeux africains 2015. S’il n’y avait pas les gymnases
en construction et la cité olympique de Kintele où
les travaux avancent, Brazzaville ne parlerait pas
jeux africains du cinquantenaire !
Il est grand temps de se réveiller pour sauver
l’essentiel n
Ghislain Joseph GABIO
L
affirme Issa Hayatou
e président de la Confédération africaine de
football (Caf), Issa Hayatou, a affirmé que le
football africain est «de plus en plus suivi à travers
le monde», liant notamment cet intérêt à l’engagement des responsables en charge de son management.
«Il est indéniable aujourd’hui que le football africain
jouit d’une certaine respectabilité. Les compétitions
majeures de la Caf sont aujourd’hui suivies dans le
monde entier. Les footballeurs africains font le
bonheur de nombreux clubs dans toutes les parties
du monde et sont de plus en plus respectés», a
relevé M. Issa Hayatou, à l’occasion d’une visite
dans la commune de Rufisque-Nord (Maroc).
«Tout ce qui a été entrepris pour le rayonnement du
football africain l’a été grâce à l’engagement de
nombreux responsables», a ajouté le président de
la Caf, qui a particulièrement loué l’engagement
de Badara Mamaya Séne, membre de la Commission des arbitres de la CAF.
M. Issa Hayatou
Il a réaffirmé ses ‘‘respectueux remerciements’’ en
l’endroit du président de la République du Sénégal,
Macky Sall pour ‘‘avoir d’accueilli au Sénégal les
championnats d’Afrique U20 et U23’’.
«Badara Mamaya Séne a fait partie de ces acteurs
qui ont contribué au développement du football
africain, d’abord en tant qu’arbitre et ensuite comme
membre de la Commission des arbitres de la CAF,
depuis plusieurs années», a-t-il souligné.
Le ministre des Sports, Matar Ba, de son coté, a
loué ‘’les qualités de manager’’ d’Issa Hayatou dont
il a souhaité la reconduction à la tête de la CAF.
M. Hayatou s’est aussi félicité de l’initiative prise
par le conseil municipal de la commune de Rufisque-Nord qui l’a élevé au rang de citoyen d’honneur
de la commune en sa séance du 21 mars 2015.
«Depuis 1982, vous occupez des postes de
responsabilités à la Caf. Et nous mentionnons
l’engagement, la souplesse et la délicatesse avec
lesquels vous dirigez la Caf. Je souhaite que vous
restiez encore plus longtemps à la tête de
l’institution, afin que vous puissiez concrétiser vos
projets pour le football africain», a dit M. Ba n
«Tout en vous remerciant de cet honneur, je vous
annonce que j’accepte d’être un citoyen d’honneur
de votre commune. Désormais, vous pouvez me
considérer plus qu’hier comme un citoyen de
Rufisque», a dit M. Hayatou aux autorités
municipales.
Fekrou Kidane (Source APS)
Handball : tournoi Jeux olympiques 2016
Une palette complète de services profesINTEGRATEUR NATIONAL & INTERNATIONAL
Football: Coupe d’Afrique des nations junior
MANUTENTION PORTUAIRE
CONSIGNATION DE NAVIRES
FRET AERIEN & MARITIME
DOUANES & TRANSIT
LOGISTIQUE
DEMENAGEMENT
Notre devise
ALLER
LOIN
BRAZZAVILLE: 1, AVENUE FOCH (Face à la Mairie)
Tél : (242) 05 550 10 87 / 06 622 00 01
POINTE-NOIRE : ROND POINT KASSAI (Face au CCF)
Tél. (242) 05 550 10 75 / 06 622 00 03
Quatre équipes : Angola, RD.Congo, Tunisie et Sénégal dames se sont disputées la qualification
pour les Jeux olympiques de Rio au Brésil. La finale a été remportée par l’Angola qui a battu la
Tunisie par 26 buts à 23. L’Angola qui a renouvelé ses effectifs après les championnats d’Afrique
où elle avait occupé la troisième place, participera aux Jeux olympiques pour la sixième fois.
La Tunisie disputera un tournoi mondial pour espérer se qualifier n
La Can des moins des 20 ans qui s’est déroulée à Dakar a été remportée par le Nigéria qui a
battu le Sénégal en finale par 1 but à 0.
Le Ghana prend la troisième place grâce à sa victoire sur le MALI par 3 buts à 1.
Nigeria, Sénégal, Ghana, Mali représenteront l’Afrique à la Coupe du monde juniors qui se déroulera
en Australie.
Pour rappel le Congo avait été éliminé par le Sénégal 3-4 en match qualificatif pour les 1/2 finales
alors qu’il menait par 3 buts à 2, à cinq minutes de la fin n
Championnats européens de football
Nous nous sommes intéressés à l’Angleterre, l’Espagne, la France, l’Italie et Allemagne.
Angleterre : Chelsea possède 6 points d’avance sur Manchester City.
Espagne : le classico a permis à Barcelone après sa victoire 2 buts à 1 sur le Réal de Madrid de
compter 04 points d’avance sur les Blancs de Madrid.
France : La défaite de Lyon puis la victoire du P.S.G permet aux Parisiens d’occuper la première
place du championnat pour la première fois.
Italie : La Juventus a relegué La Roma à plus de 10 points.
Allemagne : Bien que battu les Munichois écrasent toujours le championnat et ne seront plus
rejoints n
Synthèse de Ghislain Joseph GABIO
Pour une information
prophétique,
une analyse critique
et constructive,
réclamez Le CHEMIN
16
Le CHEMIN N° 273 MARS 2015
!