a côte de la plaque

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a côte de la plaque
SECTION SYNDICALE
Pièce 208 75 48
ou 02 99 59 75 40
CRSF
N° 70 / Avril 2013
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QUE VAUT WAHL ?
Il ne rentre pas dans nos intentions de faire de la pub pour un livre. Mais, dans le dernier bouquin de Hervé
Hamon paru en Avril 20013 et qui s’intitule « Ceux d’en haut », on en apprend de bonnes…
Philippe Wahl est inconnu pour la plupart des salariés de La Poste et de la Banque Postale. Pourtant, il est fort utile
de connaître cet obscur affairiste qui a été nommé depuis janvier 2011, président du directoire de la Banque Postale.
Cela donne une petite idée de ce qu’il veut faire de la Banque Postale… Voilà quelques extraits des propos tenus par
Philippe Wahl à l'écrivain Hervé Hamon dans "Ceux d'en haut" paru le 8 avril aux éditions du Seuil.:
« "Qu'est-ce que c'est, l'argent? Qu'est-ce que c'est, le profit? Le profit, c'est une récompense et c'est un moyen.
C'est le signe que ça a marché. C'est Janus, le profit. Il devient insupportable quand les conditions mobilisées pour
le produire sont insupportables. Et l'argent, c'est quoi? C'est le plaisir que j'ai eu, quand j'étais chez RBS, de mettre
5 milliards et demi sur la table pour que Franck Riboud puisse acheter Numico, le leader mondial de la nutrition
infantile. Cinq milliards et demi en un week-end, c'est pas extraordinaire, ça, c'est pas un changement du réel?.... »
« …Personnellement, même si mon ami Hollande, pour qui j'ai voté, nous a un peu rogné les ailes, je dirais que je
suis riche, favorisé, et ravi de payer des impôts. L'échelle des salaires, ici, va du smic dans les back-offices à mon
salaire, qui était de 830.000 euros brut avant que le gouvernement n'intervienne (j'ai d'ailleurs le salaire le plus
élevé du groupe, supérieur à celui de Jean-Paul Bailly, c'est le métier qui veut ça, mais je gagnais le double chez
RBS). Je possède cinq propriétés. Un immeuble à Bordeaux, où je fais de la défiscalisation suivant la loi Malraux,
une belle maison en Corse, un appartement rue Madame, et puis deux autres pour les enfants. J'ai, par ailleurs,
deux ou trois millions placés. »
2 ou 3 ? On voit que cette affairiste n’est pas à 1 million près… C’est vrai aussi que son parcours colle bien
à ses propos.. Il était en 1988 dans le cabinet de Rocard, notamment pour créer la CSG…Après 1991, il voyage dans
toutes les banques (Compagnie bancaire, Paribas, etc..) avant d’atterrir à la Caisse Nationale des Caisses d’Epargne
(CNCE) en 1999. Il milite activement pour privatiser la Caisse d’Epargne (auparavant sous statut de capital de
« main morte ») et pour démanteler la CDC Ixis (Caisse des dépôts et consignations). Laurent Mauduit, journaliste
au monde, relate dans un livre (« les mauvaises manières de l’Ecureuil ») les intrigues de P. Wahl et de Charles
Milhaud pour créer « Natixis », une filiale issue de la fusion entre les Caisses d’Epargne et les Banques Populaires
(BPCE) en 2002. Natixis est aujourd’hui quasiment en faillite comme le précisait un article du «Canard Enchainé».
En effet, grâce à la gestion de Wahl et de ses complices, les actionnaires de Natixis se sont fait rincer de 25 milliards
d’euros en quelques années…
La magouille étant trop voyante, Wahl se fait virer de la BPCE. C’était sans compter sur son réseau politique
(autour d’Alain Minc) qui lui trouve en 2005 le poste de directeur général d’Havas qui appartient à Bolloré, l’ami de
Sarkozy. En effet, il est membre de « l’institut Montaigne », un cercle de pensées développant l’idée d’une « sociale
compétitivité », c'est-à-dire oeuvrant pour la déréglementation des produits d’épargne (livrets) et d’assurance
(assurance vie)…En 2007, il rentre à la « Royal Bank Of Scotland » (RBS) et devient « Super Advisor » auprès du
président de RBS à Londres. C’est un « spécialiste » de la création des « produits structurés ou dérivés » appelés
plutôt emprunts « toxiques ». Il va les faire diffuser dans toute l’Europe en tant que président directeur général de
RBS France, Belgique et Luxembourg. Résultat : le gouvernement anglais devra injecter 54,4 milliards d’euros (700
euros par foyer fiscal) pour éviter la faillite de RBS en 2009!! C’est un des artisans de la faillite des banques, de la
crise financière que les peuples du monde paient aujourd’hui ! Voilà le tableau ! Cahuzac à côté, c’est un enfant de
chœur ! Que vaut Wahl? 79, 4 milliards de dettes au bas mot…
Fera-t-il aussi « bien » à la Banque Postale ? Certainement ! Et les premiers éléments de sa gestion
confirment notre analyse. Il s’est jeté sur « la belle au bois dormant » (comprenez : y a des nombreuses liquidités
(livret A, dépôts, etc. ) qui dorment à la LBP et on peut piocher dedans ! Il fait rentrer à tour de bras et à des postes
de direction ses amis qui pantouflaient dans les autres banques : Dexia, BPE, RBS, HSBC etc…
Pour notre avenir, pour l’avenir des services financiers de La Poste, dire que nous sommes
pressés de le voir partir est peu dire !
FIEVREUX !
Lorsque toutes les sections SUD des
centres financiers ont appris que les
dirigeants de la Banque Postale
avaient l’intention de « faire faire »
des saynettes sur le thème « la fièvre
du samedi soir » aux agents des
services clients, toutes les sections
SUD ont réagi avec un tract approprié.
A Marseille, nos camarades ont
demandé s’ils devaient aussi se mettre
une plume dans le c…
A Nantes, nos camarades ont proposé
à Mme Bourn et au directeur de mettre
les perruques et les lunettes pour
commencer l’audience qu’ils avaient
fin février. ils ont refusé. Pas très
courageux,!
Ici, nous avions sorti un tract avec un
titre évocateur : « les cons, ça ose tout,
c’est même à cela qu’on les
reconnaît » (Film : les tontons
flingueurs). A priori, ils n’ont pas osé !
Il reste à savoir ce que les dirigeants
de La Poste ont fait des 9136 bracelets,
des 750 perruques, des 40 boulles à
facettes, etc… On suppose que
l’inventeur de l’idée a été licencié et
que la « DO » est en train de les
revendre sur le bon coin….
MERCATO « DD »
Si certains font le mercato d’hiver,
d’autres subissent le « mercato » DD
(à durée déterminée). En effet, Harlé a
embauché des CDD pour quelques
semaines ou quelques mois… Ils
viennent pour la plupart d’autres
organismes financiers (Crédit Agricole
ou BPO) qui les avaient aussi exploités
en… CDD. Le syndicat SUD continue
donc à revendiquer des emplois
permanents.
RVB 2012 …
Avec
beaucoup
de
difficultés,
Leguluche et Harlé nous ont fait un
« bilan » de la RVB 2012 basée sur
« l’accessibilité téléphonique « et la
« vente ». Au total, sur l’ensemble du
centre, 72 agents ont perçu de la
« RVB » soit 16,66% du personnel du
centre : 43 ont perçu 750 euros, 19 ont
touché 563 euros, 12 ont gagné 375
euros et… 359 ont touché 0 ! Sur 120
agents des services clients, 53 ont
touché de la RVB, le reste étant des
CDD de passage et la Banque chez soi
en stand-by en 2012. Au total, il y
aurait eu 46 321 euros de distribués.
Les modalités d’attribution sont de la
pure invention locale : accessibilité
90%, au moins 2 heures réelles au
téléphone par jour, au moins 90 jours
de téléphone par an, etc… Ces
« critères » n’ont aucun fondement
juridique légal. En effet, il n’y a aucun
teste réglementaire qui institue cette
RVB. Ce qui est donc inquiétant c’est
qu’il circule des « enveloppes de fric »
qui sont à « la disposition » des
directeurs. La « transparence », la
« déontologie ». ? Plus la direction
emploie ces mots, plus elle fait
l’inverse. Décidément, Cahuzac n’est
pas tout seul…
Puisque ces
enveloppes n’ont aucun fondement
juridique légal, tout agent du centre
peut donc en contester l’attribution et
le montant devant les juridictions
compétentes. Tout syndicat aussi !
PHOTO-CHOPE
(La tablette)
Décidément, pendant que le personnel
travaille, les affaires continuent. Le
service communication avait organisé
un concours de photos , « votre vision
de 2013 ». D’un autre côté, on ne voit
pas ce qu’ils feraient dans les
services.… Outre la qualité moyenne
des photos, ce qui est amusant, c’est la
distribution des prix. Même lorsque le
président de l’amicale des pêcheurs à
la ligne fait une tombola pour
renflouer l’association, il n’y participe
pas. Par déontologie, par éthique ou
par honnêteté tout simplement. En
général, et surtout s’il y a des lots
d’une certaine de valeurs, il y a un
règlement, un huissier, etc… Là,
comme prévu c’est celui qui fait le
concours qui gagne le premier lot.
C’est plus simple, plus facile et
comme on dit dans les prisons, on
n’est jamais mieux servi que par soimême. L’année 2013, ça sent le gaz.
THALER : POURQUOI ?
Les
organismes
bancaires
et
d’assurance cherchaient un progiciel
commun de gestion des comptes.
Sopra Group qui a racheté la société
belge Callatay et Wouters (C&W)
fournit « l’intégrateur » Thaler dont
une des 3 composantes est « tenue de
compte ». Beaucoup de banques
l’utilisent déjà de la BNP à la banque
« P&T Luxembourg ».
Comme
l’indique la publicité de Sopra group,
la généralisation d’un outil unique « a
permis en 18 mois pas moins de 4
opérations de « fusion-acquisition » !
C’est donc le premier but : préparer de
futures fusions. Le deuxième but est
d’aspirer rapidement des sommes
considérables d’argent. Ce n’est pas un
hasard si cet outil est développé sur
l’Epargne. Depuis 2008 et la crise
financière, le capitalisme financier
cherche des « liquidités ». Et l’épargne
classique représente 220 milliards
d’euro. Depuis sa banalisation en
2006, les banques peuvent piocher
35% des fonds des livrets pour les
placer sur les marchés boursiers…
C’est le but des patrons de la banque
postale aujourd’hui. Sauf que compte
tenu des outils actuels (Chaine
CERES), la mise à disposition de ces
milliards
est
trop
compliquée
(comptabilité, livret physique, réserve
d’encaissement). « Thaler- Tenue de
compte »
a donc pour but de
« déréglementer »
et
de
faire
fonctionner un compte d’épargne
comme un compte de dépôt. Si l’outil
est plus « convivial », il va avoir des
conséquences sur l’emploi et les
conditions de travail. Le « lot 1 »
consistait à faire passer sous Thaler,
les CSL et les CAT. Le lot n°2
s’attaque aux LA, LB, LJ, LDD, LEP.
Quant au lot 3 (PEL, CEL, PEP), il a
été reporté au moins jusqu’en 2015
pour des raisons… budgétaires. Pour
Rennes, il est prévu 1ère quinzaine de
Mai 2013 que les ouvertures de
comptes se feront par Thaler. Ensuite
le 1er trimestre 2014, le stock devrait
être « migré ». Parallèlement, l’écran
et l’utilisation devraient « évoluer ».
Selon la CDSP nationale du 16 mars
2011, il y aura des impacts importants
sur l’activité des agents : suppression
de KGS, perception des frais,
suppression des refus Céres, compta,
ouvertures de compte, etc… Quant
aux clôtures de compte, ceux associés
à un produit (carte) devraient rester en
Centre financier.
Reste un gros
problème : la formation des agents !
Lors de la CDSP locale, SUD a
lourdement insisté pour que tous les
agents aient une vraie formation, c'està-dire que leur soient dispensés les 3
modules de formation (fondamentaux,
gestion simple et gestion complexe).
Enfin dernier point très important : si
comme on nous le dit, Thaler
augmente la productivité, il faut
qu’elle bénéficie aux agents. En clair,
nous opposons à toute suppression
d’emplois au prétexte de la mise en
œuvre de Thaler.
SUPRRESSION DES ATD.
Harlé annonce toujours que lui, il créé
et va chercher de l’activité partout…
C’est évidemment faux. Harlé prévoit
la suppression de 2 emplois à Rennes
au titre de la suppression de la gestion
des ATD. Or les ATD n’ont pas
disparu. Non ! Les patrons de la
banque Postale trouvent que cela coûte
trop cher et ont donc décidé d’en faire
sous-traiter (CDSP 16 avril) une
grosse partie et d’en centraliser le
traitement du reste sur Paris .
CE QUE BAILLY PENSE DE
VOUS…DE NOUS !
Jean Paul Bailly, président de La
Poste, ne manque pas d’air. Ni de
moyens. Dans un courrier du 4 avril
2013 adressé par mail aux cadres et
managers il écrit : « Ces dernières
semaines, notre Groupe a fait l’objet
de déclarations et de reportages dans
la presse, qui ont blessé beaucoup
d’entre vous. ».Nous tenons à le
rassurer immédiatement. Aucun des
articles sur La Poste que nous avons
lus ces dernières semaines (Le
Parisien) et aucune des émissions
Canal +, Mediapart) que nous avons
écoutées ne nous a « blessés »!. Par
contre, ce que Bailly a dit à Hervé
Hamon (livre « Ceux d’en haut »,
édition du seuil) nous blesse. A propos
des postiers, Bailly dit (page 84):
« Une institution comme La Poste,
traditionnellement, s’accommodait du
travail limité, des gens un peu
inadaptés. On ne les emmerdait pas,
on disait que ça faisait partie du
casting , et on les laissait dans leur
coin. Maintenant, par les temps qui
courent, ils n’ont plus leur place dans
les entreprises même si à La Poste, ils
restent boucler leur carrière, et font
des déprimes à répétition. Ils seraient
mieux hors de l’entreprise, mais non
le modèle qu’ils conservent en tête,
c’est La Poste d’avant. Voilà. Ce
phénomène-là,
conjugué
avec
l’action de syndicats minoritaires qui
ont peu d’audience , qui veulent
fermer La Poste, couler La Poste, ce
phénomène nous poursuit. On va le
gérer le mieux possible, on va le
combattre aussi car ce n’est ni bon
pour l’image interne, ni pour l’image
externe ».
Limités, un peu inadaptés, voilà ce que
pense Bailly des postiers. Pourtant à
67 ans, il est bien plus sur le déclin et
« inadapté» que nous ! Il pourrait
même penser rapidement à sa retraite
comme lui suggérait le frère du
directeur de la rédaction des journaux
de La Poste qui s’est suicidé. Car
depuis 2002, l’ensemble des choix
politiques fait par Bailly en matière de
stratégie n’a abouti qu’à une
fragilisation de La Poste. Le plan
2013-2018 hypothèque encore plus
sérieusement l’avenir de La Poste et
des postiers.
RECLAMATIONS : OU
SONT LES EMPLOIS ?
En
2012,
l’activité
des
« réclamations » a connu une hausse
de près de 20%. Ce sont plus de
37 000
réclamations
(courrier,
Téléphone, Mails , etc..) qui ont été
traitées à Rennes. Manifestement, les
emplois n’ont pas suivi. Mais ce qui
nous inquiète, c’est la volonté de
limiter pour ne pas dire d’évacuer les
« réclamations » en mettant en place
une méthodologie de graduation des
réclamations et en standardisant les
réponses. Plus globalement, les
problèmes de surcharge de travail ne
sont pas résolus, notamment avec les
mails. Sans parler des réclamations
venant de la « banque chez soi » dont
le traitement semble mal « calé ». Pour
Sud, la solution est simple. S’il y a
augmentation de l’activité, il y a
augmentation des effectifs.
VALEURS MOBILIERES :
DETERMINE(E)S…
Comme
vous
le
savez,
les
« mutualisations de service » sont
reparties pied au plancher. Et comme
vous le savez, Sud y est farouchement
opposé. Les agents des VM voient leur
service supprimé. C’est un gâchis
lamentable de compétences et de
savoir faire. Hier, la direction vantait
leur performance, aujourd’hui elle
veut les virer ! On pourrait dire que les
dirigeants de La Poste sont pressés de
les liquider. Pourtant rien ne presse !
La direction avait programmé un
« comité technique » le 12 avril 2013.
En concertation avec le personnel
réuni le 11 avril qui demande plus de
délais pour postuler sur les postes
vacants de la bourse d’emplois, les 4
représentants de SUD et les 2
représentants de la CGT avaient
décidé de ne pas siéger. Le quorum
n’étant pas atteint, le comité technique
a été repoussé au 24 avril. Donc, les
agents des VM ont jusqu’au 24 avril
pour faire connaître leur choix. Pour le
syndicat SUD, nous sommes pour que
les agents des VM aient satisfaction
sur leur premier choix. En effet, ils
n’ont aucune responsabilité dans la
suppression
de
leur
service.
Formation, respect des agents, respect
des règles de reclassement formulées
par le personnel du service des VM,
SUD veillera tout au long du
reclassement à ce que personne ne soit
laissée sur le bord du chemin !
CREDIT- INSTRUCTION :
UN PEU DE CLARTE !
Nous ne sommes pas contents du tout !
Dans le cadre de la suppression du
service à Rouen, le service « Créditinstruction » à Rennes doit recevoir
l’activité à partir de mi-juin 2013. Or,
lors du CHS-CT du 26 mars, les
membres
n’avaient aucun dossier
sérieux et précis : charge de travail,
extension des locaux et travaux, le
nombre de positions de travail,
l’organisation du travail. Tout cela
était bien flou ! Les membres du CHSCT ont donc reporté ce dossier au
CHS du 16 avril. Deguillard a eu de la
difficulté à nous expliquer l’ensemble
de l’opération. Du côté « personnel »,
il y aurait 25 emplois (1 Responsable,
1 CE, 1 expert et 22 gestionnaires)..
Comment cela va fonctionner ? Rien
ne change nous dit-on ! Quant aux
locaux, nous aurions aimé que les
plans soient présentés aux agents pour
recueillir leur avis. En ce qui concerne
SUD, nous avons émis plusieurs
hypothèses
notamment
pour
l’archivage et pour préserver un local
CHS, la salle de repos et les locaux
syndicaux. Pour le moment… Harlé
serait en réflexion !. Pourtant,
le
Comité technique du 24 avril devrait
aborder la question. En l’état actuel du
dossier, nous émettons un avis
franchement défavorable !
ZEN et MENSONGE !
Lorsque nous avions lu dans un
« forum-mag » que la salle « Zen »
avait été validée préalablement par le
CHST-CT, nous avons été relire les
comptes rendus du CHS. Rien de tel
n’existait. La secrétaire du CHS-CT a
donc écrit au directeur de publication
pour qu’il produise un erratum. Une
fois n’est pas coutume (cela ne coûte
rien) un erratum a été publié dans le
« forum » d’avril 2013.
LA POSTE BELGE SUR LA
MAUVAISE PENTE !
Depuis 2009, Bpost, le groupe postal
belge est détenu à 50% par l’Etat
Belge et à 50 % par le fonds
d'investissement britannique CVC
Capital
Partners.
CVC
capital
voudrait rapidement faire du fric sur le
dos des postiers belges en vendant 25
à 30 % du capital de l'entreprise d'ici
l'été pour réaliser une plus value de
près de 900 millions d’euros. Le reste
devrait être vendu avant la fin de
l’année à un conglomérat de banques
multinationales : JP Morgan, Nomura,
BNP Paribas, UBS et Morgan Stanley,
KBC, ING Belgique, BNP Paribas
Fortis et Belfius. C’est amusant, ce
sont précisément les banques qui ont
des filiales au Luxembourg, aux Iles
Caïman, à Singapour, qui fraudent et
« blanchissent » l’argent tous les jours.
L’avenir des postiers belges devient de
plus en plus précaire au gré des
actionnaires… La privatisation, c’est
l’insécurité de l’emploi !
LE SAMEDI AU SOLEIL !
Les employés des centres financiers, surtout des femmes,
ont fait grève plusieurs années pour ne plus travailler le
samedi. En 2000 et en application de l’accord du 17 février
1999 relatif au temps de travail, il a été acté que le centre
financier de Rennes était un établissement dont
l’organisation et la durée hebdomadaire du travail étaient
basées sur 35h en 5 jours du lundi au vendredi. Dans le
cadre du service public (et seulement dans ce cadre), il a été
négocié un dispositif de permanence le samedi matin pour
traiter les réclamations et les oppositions urgentes. Une
dizaine d’agents assurait donc cette permanence à tour de
rôle, ce qui revenait à faire au maximum 3 samedis par an…
Mais depuis 5 ans, la direction du centre et le directeur de la
clientèle ne cessent de contourner cette organisation du
travail afin de multiplier les vacations du samedi. Pas pour
des missions de « service public »… Juste pour vendre. De
manière scandaleuse, la direction du centre a fait pression
sur les CDI lors de leur embauche pour leur coller un cycle
de travail de 1 samedi travaillé sur 2 ou de 1 sur 4. Le
syndicat Sud-PTT a fait intervenir l’Inspecteur du travail qui
a mis en demeure le directeur du centre de régulariser cette
situation, car il ne peut y avoir 2 ou 3 règlements intérieurs à
l’intérieur du centre en fonction des statuts.
Le 26 mars dernier, le directeur du centre a voulu faire
valider par le CHS ces cycles de samedis travaillés (1
samedi sur 2 et 1 cycle de 1 samedi sur 6).. Les
représentants Sud au CHS-CT ont refusé et exigent le
respect des recommandations de l’inspecteur du travail.
Disons le clairement, SUD ne lâchera rien sur les samedis !
Si certains s’ennuient le samedi, c’est leur problème. Si
certains, pour des raisons personnelles, souhaitent travailler
tous les samedis, c’est leur problème. Il faut noter au
passage que ceux là changent d’avis au gré de leur égoïsme :
quand ils ont des enfants en bas âge, ils ne veulent pas
travailler le samedi, quand les enfants sont plus âgés et que
leur conjoint travaille le samedi, ils sont pour travailler tous
les samedis et nous supposons qu’ils seront à nouveau
contre quand le conjoint sera en retraite !!
Nous sommes le SEUL syndicat qui défend une règle
générale limitant le travail du samedi à 1 ou 2 par an par
agent… Et nous en sommes fiers. Si cette règle générale est
respectée, nous voulons bien négocier une permanence
minimale. Si cette règle n’est pas respectée comme c’est le
cas aujourd’hui par la direction, SUD est alors pour la
suppression définitive du travail le samedi. C’est pour cette
raison, que le syndicat Sud-PTT d’Ille et Vilaine dépose
un préavis de grève TOUS les samedis pour TOUT le
personnel du centre financier de Rennes, fonctionnaires
et salariés. A bon entendeur, salut.
PONT et VIADUC
Les bonnes pratiques se perdent. Il ne faut pas remonter très
loin dans notre mémoire pour se souvenir que les agents de
La Poste bénéficiaient d’un pont dans l’année et de certaines
« facilités » (Braderie, etc…). tout cela est fini.. Sauf pour
quelques uns qui multiplient les « séminaires » à St Malo ou
ailleurs ! Pour le mois de mai 2013, nous avons donc
demandé une audience à la direction pour bénéficier du pont
du 10 mai… Pas de réponse ! Pourtant, nous savons qu’il
n’y aura pas grand monde sur le pont puisque la plupart des
entreprises font des RTT obligatoires ce jour là… Dans ces
conditions, nous en avons assez d’être les dindons de la
farce. Ils ne veulent pas nous donner le pont ? Nous le
prenons ! SUD dépose un préavis de grève de 24h pour le
10 mai 2013 couvrant l’ensemble des postiers du centre
financier de Rennes
EMPLOIS :
LES SERVICES PAIENT « LA LBPCS »
La direction nous annonce qu’elle a déjà projeté de procéder
à une augmentation des emplois :
+ 34 à la LBPCS,
+ 10 (crédit instruction venant de Rouen) ,
+ 5 au service développement (déjà fait)
On remarquera de suite que les chiffres ne correspondent
pas à ceux la bourse d’emploi (8 au Crédit instruction) La
direction nous annonce ses prévisions pour 2013 :
-Suppression de 12 emplois au service client (« impact de la
baisse du trafic et effort managérial » !!!!!!),
-Suppression de 20,5 (suppression des valeurs mobilières),
-Suppression de 2 emplois à VDC (ATD sous-traités !)
Si l’on en croit ces chiffres, le centre devrait avoir un
différentiel positif à la fin de l’année 2013 de :
49-34,5 = +14,5…. Or nos calculs n’arrivent pas à cela !
Au 31 octobre 2012, il y avait au centre financier de
Rennes : 431 personnes physiques représentant 408,49
EUTC (équivalent Unité temps complet).
La direction prévoit comme emplois à la fin de l’année
2013 : 417,4 EUTC. Comme nous savons compter…Nous
arrivons au volume d’emplois suivants au 31/12/2013 :
417,4- 408,49 = + 8,91 EUTC et non +14,5 !
La création de la « LBPCS » (+34) et le transfert des
activités de Crédit instruction de Rouen se font donc avec un
nombre important de suppressions d’emplois dans les autres
services :Au total - 25,09 EUTC qui se répartissent ainsi :
Direction clientèle :
- 9,09 EUTC
Métiers spécialisés :
- 13,3 EUTC
OFSEP :
-1
EUTC
Direction Technique :
- 1,9
EUTC
RH :
- 0,5
L’ajustement pour obtenir – 25,09 se fera en fonction de
l’évolution des temps partiel et des TPAS…
LA LUTTE CONTRE LA FRAUDE ?
« Nous sommes tous concernés » qu’ils disent !
Effectivement… Les dirigeants de la Banque postale ont
perdu en 2011 et 2012, 258 millions d’euro en spéculation
bancaire sur les titres grecs. Werner et Bajou ont-ils été
inquiétés ? Non, bien entendu ! Philippe Wahl, PDG de la
banque postale depuis 2011 était membre du directoire de la
Royal Bank of Scotland (RBS) de 2007 à 2009 qui a fait
faillite avec 45 milliards de livres de dettes (54 milliards
d’euros).P. Wahl a –t-il été inquiété ? Non, bien entendu !
M, Mariani, patron de Dexia, a amené cette banque à la
faillite et à son démantèlement avec une dette de 110
milliards d’euro à éponger prochainement. M. Mariani a-t-il
été inquiété ? Non, bien entendu ! Nous pourrions
évidemment remplir plusieurs « Cactus » de fraudes et de
blanchiments en tout genre consécutifs à la spéculations
financières effectuées par les dirigeants bancaires: Lehman
et brothers en passant par Goldman Sach qui a mis la Grèce
par terre au Crédit Lyonnais qui a refilé ses dettes à l’état
par l’intermédiaire d’un « véhicule financier » le CDR.
Et certains nous font la leçon (de déontologie) parce que ce
serait une grave faute que de consulter son ou ses comptes ?
Quelle pantalonnade ! Les avons- nous vu protester contre
les comptes de gestion de l’assurance-vie de la Banque
Postale qui sont logés au Luxembourg, un paradis fiscal ?
Non, bien entendu ! Non seulement, nous n’avons aucune
leçon à recevoir de gens qui ne font rien contre la
spéculation bancaire pourrissante, mais de plus on a bien
compris que l’interdiction de consulter son compte, n’a
comme seul but, le fait de ne pas « perdre du temps » !!