Le SYNDICAT DE LA PRESSE SOCIALE donne le coup d`envoi

COMMUNIQUE DE PRESSE
Le SYNDICAT DE LA PRESSE SOCIALE donne le coup d’envoi
de sa 4ème campagne nationale de communication
et de sensibilisation à la lutte contre l’illettrisme :
merci de faire passer le mot
en partenariat avec l’ANLCI – Agence Nationale de lutte contre l’illettrisme
pour la promotion du numéro d’appel Indigo dédié à cette cause : 0 820 33 34 35
Organisée le mardi 10 juin dernier au nouveau cinéma MK2 Bibliothèque, la soirée a réuni plus de 300
personnes qui ont découvert, en avant-première, les 5 courts métrages de sensibilisation à la lutte contre
l’illettrisme et à la promotion du N° indigo mis en place par l’Agence Nationale de Lutte Contre l’Illettrisme.
Les réalisateurs, Liria Bégéja, Laurent Bouhnik, Raphaël Frydman, Ana Girardot (qui représentait son
père Hippolyte Girardot à l’étranger pour un tournage) et Nils Tavernier ; les comédiens dont
Emmanuelle Seigner, accompagnée de Roman Polanski, Jean-Louis Tribes... (sauf Miou-Miou, retenue
elle-aussi sur un tournage), les équipes techniques, mais aussi les promoteurs de cette campagne, les
acteurs de la lutte sur le terrain, les associations et bien sûr les nombreuses personnalités et les partenaires
institutionnels et privés... Ils étaient tous là pour faire passer le mot...
Emmanuelle Seigner, Philippe Marchal
(président du SPS) et Roman Polanski
Nils Tavernier
Liria Bégéja
Laurent Bouhnik et Philippe Marchal
Raphaël Frydman
La lutte contre l’illettrisme :
un enjeu social et citoyen, une priorité nationale partagée
En présence du Conseiller de Jean-Jacques Aillagon, Ministre de la Culture et de la Communication, qui
soutenait cette soirée, Philippe Marchal, Président du Syndicat de la Presse Sociale, initiateur de cette
campagne (le SPS rassemble, représente et défend les intérêts de 145 éditeurs, associations, coopératives,
mutuelles, syndicats…, publiant 175 revues destinées à quelque 20 millions de lecteurs), a tout d’abord
souligné « le rôle majeur, parfois méconnu, de la presse sociale : une presse citoyenne, responsable et
attentive à l’intérêt général, indépendante des intérêts commerciaux ou de pouvoir, et qui, au-delà de sa
fonction d’information sociale, remplit une mission d’utilité publique, de solidarité, d’entraide et sait
être l’amplificateur d’engagements éthiques et sociaux ».
« La lutte contre l’illettrisme est une priorité nationale, c’est aussi celle du Syndicat de la Presse Sociale
depuis plusieurs années » a-t-il rappelé, avant de présenter la nouvelle campagne : « En 2003, le SPS
poursuit son engagement aux côtés de l’Agence Nationale de Lutte contre l’Illettrisme, et choisit, de manière
un peu paradoxale pour la presse écrite, le cinéma pour sensibiliser le grand public, mais aussi pour
accompagner et soutenir les actions menées sur le terrain et, concrètement, promouvoir le service
d’accueil téléphonique dédié aux personnes en difficultés et à ceux qui veulent les aider”.
Marie-Thérèse Geffroy
Antoine Martin
Puis Marie-Thérèse Geffroy, Directrice de l’ANLCI, a insisté sur le fait qu’en 2003 en France, « plus de
deux millions de personnes, après avoir pourtant été scolarisées, ne savent pas, ou plus, lire et écrire. Leur
principale caractéristique est de contourner cette difficulté, de ne pas se manifester. Elles y réussissent si
bien que seulement quelques dizaines de milliers bénéficient d’actions organisées dans le cadre de la lutte
contre l’illettrisme ». Puis elle a rappelé que « pour mieux les informer, les sensibiliser et responsabiliser
ceux qui peuvent les aider, et pour mieux faire connaître le numéro Indigo Illettrisme et Solidarité (0 820 33
34 35) qui est à leur service, l’ANLCI a noué un partenariat avec le Syndicat de la Presse Sociale, et
organisé la territorialisation de la réponse, appuyée sur une cartographie de l’offre de services régionalisée,
enrichie par les Centres Ressources Illettrisme. Au sein des instances de l’Agence, la mobilisation est
croissante, et nous souhaitons voir consolider les moyens d’agir car il faut que dans notre pays, nous
agissions ensemble pour que lire et écrire soit vraiment un droit pour tous ».
Le Président de l’ANLCI, Antoine Martin, s’est quant à lui tout d’abord félicité de la dynamique impulsée
par l’ANLCI avant de mettre l’accent sur l’impérieuse nécessité d’une réelle volonté politique et de regretter
que la pérennité du soutien de l’Etat ne soit actuellement remise en question par les gels budgétaires.
SYNDICAT DE LA PRESSE SOCIALE
37 rue de Rome – 75008 PARIS / Tél : 01.44.90.43.60 – Fax : 01.44.90.43.78
Contact : Catherine Sellier – Mail : [email protected]
Toutes les photos de ce communiqué sont disponibles, libres de droits, auprès de Catherine Sellier (en format JPEG)
Le cinéma pour parler de l’illettrisme
> Le clip de lancement avec Charlot
Pour donner le ton de cette campagne, le SPS a choisi le cinéma muet de Chaplin et
un extrait du film “The Kid” (1921), pour sa puissance, son ton qui se joue
subtilement du drame et de l’humour, de la dérision et du tragique, pour son
éloquence, son rythme et son universalité.
> “Carte blanche” à 5 réalisateurs de cinéma
Pour donner toute son ampleur et son rayonnement à cette campagne, et avec le concours de NADA (société du groupe
MK2), le SPS a donné carte blanche à 5 réalisateurs pour mettre en scène des situations “d’illettrisme ordinaire”. Les
contraintes : le genre (muet... ou presque), le format (court) et bien sûr, l’illettrisme, cœur du film ou “passage obligé”.
• “Sans toi” (couleur - 12’) de Liria BÉGÉJA, réalisatrice, scénariste
Avec, dans les rôles principaux, Emmanuelle Seigner et Ilroy Plowright
“Sans toi” raconte un petit moment de vie : celle d'Armelle qui vit seule avec Matéo,
son fils de dix ans. Elle ne sait ni lire, ni écrire. Alors, Matéo son fils, mais aussi son
complice, la protège et l’aide à vivre et à cacher son handicap, jusqu'au jour où...
• “Nif” (couleur - 4’04) de Laurent BOUHNIK, réalisateur, scénariste
Avec Catherine Giron, Patrick Bordes, Josselin Siassa, Patrick Ferrey, Reda Kateb,
Sophie Raive, Jean-Marc Guillerme, Richard Sammel, Isabelle Jacquet, Fabrice
Farchi, Ninon Bouhnik, Niki Zischka, Jean-Jacques Velicitat.
“Nif”, un titre volontairement absurde pour ce film très rythmé, qui, en 7 plansséquences, met en scène des situations quotidiennes où l’absence de mots devient
burlesque, surréaliste, mêlant la poésie au drame.
• “K.O.” (couleur - 5’44) de Raphaël FRYDMAN, réalisateur, scénariste
Avec, dans les rôles principaux, Samuel Djob et Moussa Konaté
Tournées dans l’univers de la boxe, des images à la “Raging Bull” qui donnent un
éclairage particulier à cette histoire moderne et métaphorique, où l’on retrouve,
comme dans “The Kid”, une relation forte entre un adulte et un enfant.
• “π G ?” (couleur - 2’55) d’Hippolyte GIRARDOT, réalisateur, scénariste
Avec, dans les rôles principaux, Ana Girardot et Paul Jeanson.
“π G ?” nous entraîne dans l’univers des adolescents et de leur nouveau mode de
communication : les “SMS”. Où l’on voit qu’on est toujours l’illettré de quelqu’un…
• “Le voisin Eric” (couleur - 5‘40) de Nils TAVERNIER, réalisateur, scénariste
Avec Miou-Miou, Jean-Louis Tribes, Gaëlle Bona, Alexis Tomassian,
Bernard Fau
Eric est amoureux de sa voisine. Cela fait 30 ans qu’il la suit, la photographie sans
oser faire le premier pas… parce qu’elle lit beaucoup alors que lui ne sait pas. 20
ans plus tard…
Télévisions, salles de cinéma, collèges, lycées... sont invités à diffuser, dès la rentrée de septembre, ces
films d’auteur dont la pertinence et l’éloquence, la puissance et la sobriété, l’originalité et l’efficacité... sans
oublier le talent et la générosité tout aussi évidents, ont emporté l’adhésion de tous !