Légende carte de diagnostique de Bègles
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Légende carte de diagnostique de Bègles
CREATION D’UNE CHARTE ARCHITECTURALE 1ére phase: Diagnostic LABOUGLIE Timothée service urbanisme sous la direction du responsable de service M. RODRIGO Ulrich Diagnostic de Bègles 2 Diagnostic de Bègles Sommaire La charte architecturale de Bègles. Pourquoi, comment ? -Qu’est ce que c’est ? Pourquoi une charte architecturale ? Objectifs. Elaboration. -Calendrier prévisionnel. Un peu d’Histoire. Zonage de Bègles. Nord-Ouest. Sud-Est. Centre. Légende, carte de diagnostic de Bègles. -Zone urbaine de tissu d’habitation. Les quartiers constitués principalement d’échoppes. Les quartiers constitués de maisons de ville. Les zones constituées de mixité architecturale, maisons de ville et maisons pavillonnaire. Les zones d’habitats collectifs. Les zones pavillonnaires. -Zone urbaine d’activités économique. Les zones d’activité. Les zones de projets territoriaux. Emprise ferroviaire. -Zone naturelle. Parc ou poumons de ville. Classement des architectures et paysages remarquables. -Les bâtis ou ensemble bâtis remarquables. Les châteaux. Les maisons bourgeoises. Les échoppes et les maisons. Les édifices religieux. Les édifices particuliers. Equipement scolaire. Bâtiment industriel. Equipement. Bâtiment Contemporain. Les ensembles bâtis. -Les espaces paysagers remarquables. Les grands espaces naturels. Les grands parcs, domaines et espaces publics. Remerciements. 3 Diagnostic de Bègles 4 Diagnostic de Bègles La charte architecturale de Bègles. Pourquoi et Comment ? Qu’est ce que c’est ? -Un outil de connaissance de la ville. -Un document d’aide à la décision en matière de gestion du territoire. Une charte architecturale est un document stratégique. Largement illustrée (carte thématiques, photographies, croquis), elle présente une analyse architecturale du territoire, traitant de ses caractéristiques actuelles, de ses mutations et des perspectives d’avenir. La charte n’est pas une réglementation. Elle n’est pas opposable aux tiers. Son application repose sur l’engagement des différents acteurs. Pourquoi une charte architecturale ? La volonté de réaliser une charte architecturale est avant tout le signe d’une prise de conscience commune : celle que le patrimoine bâti, naturel et paysager est un levier important pour le développement de notre ville. C’est aussi l’expression d’un constat : la qualité de ce patrimoine et son maintien sont tributaires d’une politique affirmée et partagée en matière d’architecture. La charte a pour ambition de proposer aux acteurs locaux un document commun de référence, un guide auquel se reporter pour intégrer dans leurs projets les enjeux architecturaux. Objectifs : -Etablir un diagnostic des qualités architecturales et paysagères. -Enclencher un débat et une culture de l’architecture et du paysage auprès des habitants et des différents acteurs locaux. -Définir une stratégie d’action pour pérenniser et renforcer ces qualités paysagères et architecturales. -Sensibiliser les acteurs locaux et le grand public aux enjeux d’avenir que pose la prise en compte du paysage naturel et bâti en Informant, communiquant sur l’action et les objectifs de la ville. -Assurer la mise en œuvre des préconisations proposées par la charte. Elaboration : L’élaboration de la charte se déroule en 3 phases : Phase 1 : Le diagnostic, phase d’étude pour mettre en avant les enjeux de notre territoire. Phase 2 : La/Les problématique(s), synthèse du diagnostic permettant de définir des objectifs pour la valorisation de la ville. 5 Diagnostic de Bègles Phase 3 : Les recommandations, construction d’un programme d’actions pour accompagner les élus, les habitants de la ville et différents acteurs locaux. Calendrier prévisionnel. Phase 1 : Le diagnostic. (De octobre à janvier) -Pré diagnostic : Recueil et analyse des données sur la ville. -Rencontre avec les élus. -Diagnostic : Définition des enjeux. Phase 2 : La/Les problématique(s). (De janvier à février) -Définition des orientations stratégiques : Scénario de développement. -Présentation aux élus et différents acteurs de la ville. Phase 3 : Les recommandations. (De mars à mai) « Boite à outils » -Mise en place d’un cahier des charges pour la réalisation du projet paysager: -Emettre des recommandations, -Dresser des fiches d’action, -Recenser des références à disposition. -Concertation avec élus. -Très large diffusion. 6 Diagnostic de Bègles Un peu d’Histoire. « L'origine du nom de Bègles remonterait au mot celtique «Bécula», signifiant bec, ce terme désignant un confluent et toute terre se terminant en pointe. » (IL FUT UN TEMPS…) Vers la fin du XIIIe siècle le roi de France Philippe le Bel annexe Bègles à la juridiction de Bordeaux. Les membres de la confrérie de Saint Pierre patrons des pêcheurs, sont chargés des intérêts économiques de la commune dont la vie se concentre autour de l’église qui reste un lieu de pèlerinage jusqu’à la Révolution. L’église actuelle fut reconstruite au XIIIe siècle par les Bénédictins. Avec l’Edit de Nantes en 1598 qui met fin aux guerres de religion entre catholiques et protestants, Bègles est désignée comme lieu de culte de la religion dite «réformée» par les protestants et le Maréchal d’Ornano, Maire de Bordeaux. Le temple protestant est édifié sur la place devenue place du Prêche. Il sera démoli en 1685 après la révocation de l’Edit de Nantes par Louis XIV. Durant plusieurs années, l’église Saint-Pierre fait office de mairie. Sa façade porte toujours l’inscription républicaine «Liberté, Egalité, Fraternité» datant de cette époque et inhabituelle en un tel lieu. Les trois premiers éléments qui forgeront l’originalité Béglaise se mettent en place au XIXe siècle sous Napoléon III, l’apparition des sécheries de morue, le développement du secteur industriel, notamment grâce à l’avènement du chemin de fer, la proximité de la gare SaintJean et l’amputation de 76 hectares de la partie nord de la commune au profit de Bordeaux et de ses boulevards. La ville se compose de trois villages et de neuf hameaux pour un total de 535 maisons et 2050 habitants. Elle produit en abondance fruits et légumes. La morue et le radis deviennent ses principales ressources sans oublier un très bon vin des Graves. Bègles devient au début du XXe siècle la première banlieue industrielle de Bordeaux et la plus peuplée jusqu’en 1931.Trois ports contribuent à cet essor : le grand port relié au bourg par une rue (aujourd’hui Avenue du maréchal Leclerc), le petit port et le port Saint-Maurice. Durant la même époque, Alexis Capelle, maire socialiste de la ville, adopte le projet de construction d’une piscine avec des bains douches dont la mise en service marquera les débuts de l’hygiène publique pour le plus grand nombre. La piscine, caractérisée par son style «Art Déco», deviendra la doyenne des piscines de Bordeaux et sera classée à l’inventaire supplémentaire des Monuments Historiques. Après l’apogée des années 30 et la dernière guerre, le déclin s’amorce. Bègles est vite cataloguée comme ville-dortoir. Elle commence à vivre au rythme des allées et venues de ses habitants dont la majorité travaille en dehors de la commune. De 1959-1989 La villes est dirigée par l’union de la Gauche réunissant communistes, socialistes, chrétiens, laïques et sans parti. Durant cette période, la ville met en place un programme social important et se dote d'infrastructures modernes (logements, assainissement, 7 Diagnostic de Bègles maison de retraite, crèche, bibliothèque). Elle construit des centres de vacances et de loisirs et fait de la petite enfance et de l'éducation sa priorité. Grâce à des accords entre François Mitterrand, Jacques Chaban-Delmas et la droite Béglaise, Noël Mamère est élu Maire de Bègles en 1989. Bègles devient la première commune de plus de 20 000 habitants de l’Hexagone à être dirigée par un maire écologiste. La nouvelle équipe municipale se lance dans un projet de ville relevant d’une démarche politique de développement durable. Aujourd’hui la physionomie de Bègles évolue très vite. Les travaux visant à l'amélioration de la vie des habitants engagés par la municipalité vont se poursuivre. L’opération de rénovation urbaine au Nord-est de la ville (2012) la ZAC Mairie et Terre Sud et: les grands travaux devraient arrivés à leur terme dans quelques années avec le projet baptisé BordeauxEuratlantique. Il se développera sur une surface de 738 ha répartis sur Bordeaux avec 386 ha, Bègles avec 217 ha et Floirac avec 135 ha. L'objectif, à l'horizon 2030, est de créer un centre d'affaires au rayonnement international dans ces nouveaux quartiers. Il est prévu la construction de 2,5 millions de m² de surface, répartis entre 150 000 logements et 500 000 m² de bureaux. Des commerces et des équipements publics viendront compléter ces aménagements. 8 Diagnostic de Bègles Zonage de Bègles Située au sud de la Communauté Urbaine de Bordeaux, la commune de Bègles, d’une population d’environ 24500 habitants et d’une superficie de 1080 ha, est bordée au Nord par les boulevards JJ Bosc, Albert Ier et la commune de Bordeaux, au Sud par la commune de Villenave d’Ornon, à l’Ouest par la Route de Toulouse et la ville de Talence, et à l’Est par la Garonne. Bègles s’est urbanisée au XVIIIème siècle. Dynamisée par l’économie maritime et des chemins de fer, la ville s’agrandit au début du XIX siècle à coté de tissus anciens rappelant le tissu historique Bordelais. Aujourd’hui le territoire est divisé par deux limites fortes, les voix de chemin de fer qui séparent la ville en deux : Est et Ouest et la rocade qui enferme la zone d’activité économique de Tartifume et le port le long de la Garonne au Sud est. Ainsi de part son histoire, Bègles présente une importante diversité de zones typologiquement identifiables. Nous pouvons les regrouper en trois grandes zones : Nord-ouest, Sud-est et le Centre. -Nord-Ouest. Zone d’habitation dense à caractère identitaire de type échoppes ou maisons de ville en pierre. Nous les retrouvons principalement le long d’axes importants qui on permit l’expansion de Bègles, la route de Toulouse ou encore l’ancienne voix du tramway. Organisée sur une trame viaire serrée et régulière elle présente des espaces privés en cœur d’îlots. -Sud-est. Territoire composé sur d’anciennes friches industrielles dont le potentiel de mutation est important. Aujourd’hui il occupe plus de la moitie de la ville, constitué de deux grandes zones lâches, les grands parcs : Mussonville… et les zones d’activité de Tartifume. -Centre. Zones d’habitats pavillonnaires et d’habitats collectifs (exemple : Thorez-Goélands), de faible densité elles permettent d’identifier plusieurs centres activités de quartier. Ces secteurs sont principalement d’une densité lâche et sont mal connectées à la ville qui l’entoure. 9 Diagnostic de Bègles Légende carte de diagnostic de Bègles Zone urbaine de tissu d’habitation. -Les quartiers constitués principalement d’échoppes. -Les quartiers constitués de maisons de ville dense. - Les zones constituées de mixité architecturale maisons de ville et maisons pavillonnaire -Les zones d’habitat collectif moderne. -Les zones pavillonnaires. Zone urbaine d’activés économique. -Les zones de services. -Les zones de projets territoriaux. -Emprise ferroviaire. Zone naturelle. -Parc ou poumons de ville. 10 Diagnostic de Bègles 11 Diagnostic de Bègles La ville de Bègles abrite un bâti varié qui témoigne du patrimoine ouvrier, industriel et privé. Les particularités communales, comme les friches industrielles, sont aujourd'hui utilisées essentiellement pour la construction de logements l'implantation d'activités économiques et le développement des trames vertes et bleues -Zone urbaine de tissu d’habitation. -Les quartiers constitués principalement d’échoppes, la ville de pierre. L'échoppe est un type de maison urbaine communément répandu dans Bordeaux et sur la zone des boulevards. Construites entre le second empire et 1930, les échoppes se définissent comme étant des maisons basses (de plein pied), à développement en profondeur, à façade en gouttereau donnant sur rue, à toiture à deux pentes couvertes en tuiles et ligne de faîtage parallèle à la façade. Celle-ci, en pierres de taille calcaires, de 5 à 20 m de large, est souvent ornée de motifs sculptés au-dessus des ouvertures ou en bandeau. Si les échoppes Bèglaises sont généralement dépourvues d'étage, elles possèdent toutefois une cave. Selon l'ordonnance de la façade, on distingue : - les échoppes simples (entre 5 et 6 m de façade), qui ont un couloir latéral desservant une chambre côté rue, une pièce sombre et la salle commune côté cour; - les échoppes doubles (entre 8 et 10 m de façade), qui ont un couloir central desservant les diverses pièces de part et d'autre. Un jardin à l'arrière, potager ou d'agrément, et un puits complètent l'installation. Elles créent de la densité horizontale grâce aux rues étroites et une qualité architecturale important en référence à la ville de pierre de Bordeaux. C’est une zone multifonctionnelle à dominante d’habitat comprenant une diversité d’équipements et services de proximité complémentaires aux zones de services. Les quartiers d’échoppes sont à préserver en fonction de leur valeur patrimoniale. -Les quartiers constitués de maisons de ville dense. La forme bâtie est constituée de volumes homogènes, immeubles et maisons de ville implantés le plus souvent en continu avec une façade sur rue. Elles sont principalement en pierre et rappellent les tissus d’échoppes. Situées à coté du tissu historique, elles ont été les faubourgs d’hier et sont aujourd’hui les quartiers recherchés. -Les zones constituées de mixité architecturale maisons de ville et maisons pavillonnaires. Mixité ville de pierre, ville de brique. 12 Diagnostic de Bègles Zone mixte, mal identifiée de part ses formes et ses différentes implantations le long des rues. De nombreuses parcelles se distinguent, de typologies architecturales complexes elles restent néanmoins en relation avec ses voisines : maisons pavillonnaires, maisons de ville, maisons bourgeoises se côtoient. Le tissu urbain est tenu et dialogue avec les quartiers historiques type échoppes et maisons de ville. -Les zones d’habitats collectifs modernes, la ville lâche. Principalement issu des principes du mouvement moderne, la forme bâtie est d’une densité verticale intermédiaire à caractère discontinu. Les implantations varient selon les parcelles sans réel rapport entre la façade et la rue (alignement ou retrait avec espace planté). Ce sont des zones multifonctionnelles à dominante d’habitats individuels ou collectifs, comprenant une diversité en équipements et services de proximité de quartier, localisés en ilots dans tout le tissu urbain. -Les zones pavillonnaires, l’idéologie de la maison avec jardin. Les zones pavillonnaires se sont principalement développées dans les années 1950/1960 sur d’anciens terrains maraîchers ou viticoles. Elles comptent encore de remarquables bâtiments (châteaux, maisons de maîtres, etc...). Elles s’identifient grâce aux implantations de maisons individuelles sur parcelles privées en ordre semi continu ou discontinu, agencées de façon spontanée ou organisée en lotissement. L’habitat pavillonnaire crée des espaces résiduels et des quartiers autonomes en manque de liens avec la ville. -Zone urbaine d’activités économique, Espace vierge ou en devenir qui permet d’imaginer de nouveaux projets identitaires. -Les zones d’activité. Zones à dominante d’activités économiques vouées à l’accueil d’entreprises variées : PME, PMI, artisanat, commerces, bureaux, etc… principalement organisées au contact de la rocade et en bordure du fleuve au Sud Est de la ville Elles se caractérisent par un bâti inégal dans ses formes et dans ses volumes, à caractère discontinu (alternance de bâtiment, parking, aires de manutention et espaces plantés, etc.) avec des implantations variées tant sur la parcelle que dans les alignements. -Les zones de projets territoriaux, 2 exemples. Le paysage Béglais connaît actuellement de nombreuses transformations. Plusieurs gros projets sont en cours de réalisation. Parmi les plus importants : 13 Diagnostic de Bègles Zone d'aménagement concertée : ZAC Mairie La Z.A.C Mairie englobe la rue Calixte Camelle, depuis la Place de XIV Juillet, le secteur des sécheries et la rue du Chevalier de la Barre. Les Travaux consistent à réaménager la voirie et créer des zones piétonnes, de nouveaux logements, d'espaces verts et des pistes cyclables. L’ORU (L’Opérations de rénovation urbaine). Bègles s'est engagée depuis 1989 dans une démarche de développement du territoire à travers différentes opérations de rénovation urbaine (ORU) dans les quartiers d'habitat social. La particularité de l’ORU est de traiter simultanément toutes les dimensions du projet : sociale, urbaine et économique. Pour ce faire, elle accompagne son action par un mode de relation aux habitants caractérisé par une concertation étroite et une communication adaptée. Le périmètre de l’ORU comprend la Cité Yves Farge, les Terrains Lacoste, Terres neuves, le quartier Thorez-Goélands plus au sud de la ville et le projet communautaire du tramway et Transport Commun en Site Propre. -Emprise ferroviaire. Zone d’accueil pour les grandes unités de production ou de logistique dont l’activité nécessite des emprises foncières conséquentes. Ce sont des sites industriels traditionnels qui se situent sur l’emprise des voies de chemin de fer. Son bâti est de caractère discontinu (alternance de bâtiments parfois de grande taille, nappe de stationnement VL et PL, espaces plantés, etc.) avec des espaces ouverts malgré des rapports variés entre les volumes construits et les espaces libres (diversité des échelles, des traitements, etc.). Elles font l’objet aujourd’hui d’actions de rénovation urbaine sous forme de programmes de logement ou d'implantation d'activités économiques. -Zone naturelle. -Parc ou poumons de ville. Des sites naturels remarquables Le territoire communal de Bègles est doté de 55 ha d’espaces verts publics et d’entités naturelles de qualité : les berges de Garonne paysagées, les berges sauvages des divers Esteys, le secteur du parc du Château de Franc, la plaine des sports du Dorat, la maison des Soeurs de la Charité, les 15ha du Parc de Mussonville composés d’un jardin public planté et d’une zone humide boisée comprenant des parcours pédagogiques, les 20ha de la partie boisée du secteur de Terre-Sud en prolongement du parc de Mussonville, etc. Des aménagements à vocation de loisirs ont été réalisés : « BèglesPlage » qui accueille depuis 2003 sur les rives de son lac artificiel 40.000 usagers chaque été, le port de plaisance inauguré en 2003 à côté de la halte nautique, l’aménagement d’une piste 14 Diagnostic de Bègles cyclable entre le parc de Mussonville et les Berges de Garonne, la promenade paysagée et culturelle le long des berges de la Garonne. L'Estey de Franc, Mussonville, les berges de Garonne, la Vallée de l’eau Bourde et les grands parcs et domaines route de Toulouse font également partie du paysage Béglais. 15 Diagnostic de Bègles Classement des architectures et paysages remarquables. Pourquoi bien identifier les bâtis ou ensemble bâtis remarquables ? -Pour connaitre sa ville et son territoire. -Pour les classer par typologie et par activité. -Pour sauvegarder et mettre en valeur le patrimoine Bèglais. -Pour accompagner les nouvelles mutations urbaines. 16 Diagnostic de Bègles -Les bâtis ou ensemble bâtis remarquables. -Les châteaux Ch 1 – Château du Dorat, Rue Durcy. Ce château, bâti par la noble famille du Dorat, passe ensuite par mariage à M. Samounin, conseiller au parlement de Bordeaux, puis au début du XXe siècle à la famille Mareuse, avant d'être vendu à la compagnie de chemin de fer du Midi. Ch 2 – Château De Bellevue, 77 rue Calixte Camelle. Ch 1 Ch 2 -Les maisons bourgeoises MB 1 – Demeure Mellis, 18 rue du Prèche. MB 2 – Maison de Morutiers, 55 avenue du maréchal de Lattre de Tassigny. MB 3 – Maison de Morutiers, 55 avenue du maréchal de Lattre de Tassigny. MB 4 – Maison de Morutiers, 159 avenue du Maréchal Leclerc. MB 1 MB 1 MB 2 MB 3 MB 4 MB 5 – Domaine Lacoste, rue Roger Lejard. MB 6 – Chartreuse Gaoute-Rouge, 101-103 rue de Lauriol MB 7 – Maison Bourgeoise, 37 rue Anatole France. MB 8 – Maison Bourgeoise, Bords de Garonne. MB 9 – Maison Bourgeoise, Place du Générale De Gaule. MB 5 MB 6 MB 7 MB 8 MB 9 MB 10 – Domaine Canguilhem, 17 rue Roger Lejard. MB 11 – Petit Château Tissot, 28 rue du maréchal Joffre. MB 12 – Château des Grenouiles, 75 rue Anatole France. MB 13 – Maison Bourgeoise, 56 rue de la République. MB 14 – Maison Bourgeoise, 286 route de Toulouse. 17 Diagnostic de Bègles MB 10 MB 11 MB 12 MB 13 MB 14 MB 15 – Maison Bourgeoise, 142 rue Louis Rochemond. MB 16 – Maison Bourgeoise, 31 rue Francis de Pressensé. MB 17 – Maison Bourgeoise, 9 rue Ernest Renan. MB 18 – Maison, 2 place du XIV juillet. MB 19 – Maison Bourgeoise, 10/12 rue Maury – 154/160 rue PR. Bergonié. MB 15 MB 16 MB 17 MB 18 MB 19 MB 20 – Maison Bourgeoise, 16 rue du Prêche. MB 21 – Maison Bourgeoise, cours Victor Hugo. MB 22 – Maison Bourgeoise, 14 rue Francis de Pressensé. MB 23 – Maison Bourgeoise, 13 rue Adrien Nouzarède. MB 24 – Maison Bourgeoise, 12 place de XIV Juillet. MB 20 MB 21 MB 22 MB 23 MB 24 MB 25 – Maison Bourgeoise, 82 rue Amedee Berque. MB 25 -Les échoppes et les maisons ME 1 – Maison, 73 rue du Maréchal Joffre. ME 2 – Maison, 35 rue Ambroise Croizat. ME 3 – Maison, 15 rue Berthelot. ME 4 – Maison, rue de Bray. ME 5 – Maison, 40 avenue Farvarque. 18 Diagnostic de Bègles ME 1 ME 2 ME 3 ME 4 ME 5 ME 6 – Maison, 33 rue Nouzarède. ME 7 – Maison, 60 et 60bis rue Pierre et Marie Curie. ME 8 – Maison, 99 rue de Lauriol. ME 9 – Maison, 82 rue Louis Braille. ME 10 – Maison, 9, 11, 13 rue André Lapeletterie. ME 6 ME 7 ME 8 ME 9 ME 10 ME 11 – Immeuble, 5 cours Victor Hugo. ME 11 -Les édifices religieux. R 1 – Ancien Séminaire, 27 rue Sabail / 12 rue C. Lamoureux R 2 – Eglise Saint François, 125 rue Pierre Renaudel. R 3 – Complexe Langevin, 125 rue Pierre Renaudel. Après la première guerre Mondiale, un capucin, le père Jean, établit un modeste lieu de culte en bois sur des terrains donnés par M. et Mme de Palomera. Une église est ensuite bâtie vers 1928, puis un couvent, le complexe Langevin, qui forme de futurs missionnaires capucins. Dans les années 1950, des transformations modifient l'intérieur du bâtiment devenu église paroissiale. R 4 – Chapelle Bon Secours, Rue Emile Combes. R 5 – Chapelle De Mussonville, Parc de Mussonville / 7 rue Alexis Labro. Le parc où se situe cette chapelle est traversé par l'Estey Sainte-Croix, sur lequel se trouvait le moulin de Peyrelongue aujourd'hui disparu. R1 R2 R3 R4 R5 19 Diagnostic de Bègles R 6 – Maison des Sœurs de la Charité, 278 route de Toulouse. R 7 – Eglise Saint-Pierre, L’Eglise Saint-Pierre jusqu’en 1830, elle a été fondée vers le VI éme sur les ruines d’un temple gallo-romain par les bénédictins de Sainte-Croix de Bordeaux. La date de 1491 est inscrite sur le mur extérieur. L'édifice possédait un clocher pointu datant de 1507, aujourd'hui disparu. En 1790, l'éléction du premier maire de Bègles, l'abbé Marc Daguesson, curé de la paroisse, a lieu dans l'église. En souvenir de cet évènement, elle est l'une des rares églises de de France à porter sur son fronton l'inscription "République Française, Liberté, Égalité, Fraternité". La façade date du XIXe siècle, époque à laquelle l'église est agrandie du double de sa superficie. R6 R7 -Les édifices particuliers. Equipement scolaire : PS 1 – Collège Berthelot, 25 rue Berthelot. Ensemble scolaire datant du début du XX ème (1911) qui constitue l’une des plus anciennes écoles de la commune. En grande partie démolie en 1990, il a néanmoins conservé sa façade d’origine. PS 2 – Ecole Gambetta, 18 – 20 rue Léon Gambetta. Plus ancienne école laïque de l’agglomération bordelaise. PS 3 – Ecole Jeanne d’Arc, 63 – 65 rue du professeur Bergonié. Ecole primaire privée ancienne en pierre de taille. PS 4 – Ecole La Ferrade, 19 rue Jean Fellonneau. Ecole maternelle ancienne en pierre de taille. PS 5 – Ecole Boileau, 3 place de la liberté. Ancienne maison du domaine Boileau affectée an 1926 au bureau des postes et télégraphes lors de l’installation de la mairie au château Bellevue convertie par la suite en école. PS 1 PS 2 PS 3 PS 4 PS 5 PS 6 – Ecole – Anciens abattoirs, 94 rue Marcel Sembat. Anciens abattoirs communaux datant de 1881 reconvertis en école. Ils sont composés de deux bâtiments dont les claustras en brique pleine qui participent au séchage et à l’aération des constructions témoignent encore de leurs anciennes vocations. PS 7 – Ecole Ferdinand Buisson Ancien Château de Villambits, 109 – 113 rue ferdinand Buisson. Ancien site du château de Villambits édifié au milieu du XVII ème siècle. Les bâtiments d’origine (la maison de maître et les bâtiments de service et d’exploitation en particulier) ont été démolis. Restent cependant sur le site, occupé aujourd’hui par une école, deux traces 20 Diagnostic de Bègles importantes de l’ancienne propriété : les murs de clôture avec son portail en fer forgé et le « pavillon carré ». PS 6 PS 7 Bâtiment industriel : PI 1 – Sécherie Sauveroche, 7 allée de Francs Sécherie dont les premiers bâtiments furent construits en 1902. En activité jusqu’en 1965, cette usine recevait et traitait les morues d’Islande salées sur les chalutiers. Même si l’atelier de fabrication et la conciergerie ont été détruits, le site constitue un des derniers témoignages de l’activité morutière de Bègles qui fut très importante. PI 2 – Ancienne ferronnerie, 69 rue François Douand Ancienne ferronnerie datant de la fin du XIX éme siècle et transformée aujourd’hui en habitations. Sa façade en pierre appareillée, d’une parfaite symétrie est d écorée d’un imposant fronton rehaussé d’une pointe. PI 3 – Centre de Formation, 50 rue Ferdinand Buisson Cet imposant bâtiment en béton armé fut construit au début des années 60 pour accueillir à la formation professionnelle en industrie. PI 4 – Ancienne usine de boisson, 19 avenue Jules Guesde Cette usine datant du XIX éme siècle a accueilli successivement de nombreuses entreprises de fabrication de boissons gazeuses (limonade, bière, etc) : la maison Dubois, l’Usine Père Deyrich, etc. la succession de pignons à la hollandaise rend sa façade tout à fait remarquable. PI 5 – Poste de la compagnie des eaux, rue du prêche. Construite par la lyonnaise des eaux et de l’Eclairage en 1938, cette station de pompage de la banlieue de Bordeaux est encore en activité. Cet édifice de forme cubique, au toit terrasse, associe la brique plaine et le béton armé et démontre d’un certain travail de proportion des percements et des éléments de structure. PI 1 PI 2 PI 3 PI 4 PI 5 Equipement : PE 1 – Ancienne Gendarmerie, 59 rue de la République. Gendarmerie du début du XXème siècle composée du logement des officiers, de cellules et d’une étable pour les chevaux. Elle est composée de deux bâtiments implantés perpendiculairement à la rue et tournés autour d’une cour centrale. Cet édifice est aujourd’hui reconverti en logements. PE 2 – Perception, place du XIV juillet. Bâtiment en brique enduite et calcaire qui a abrité la mairie jusqu’en 1925 avant d’être affecté aux PTT et à la perception. PE 3 – Gare, rue Jean Macé. 21 Diagnostic de Bègles Gare réalisée lors de la construction de la ligne de chemin de fer Bordeaux-Toulouse. Le développement de l’industrie au milieu du XIX ème siècle a permis à cette gare de se classer en 1875 au quatrième rang de la Gironde pour les recettes marchandises et se compter ++32 voyageur par ans. PE 4 – Ancienne Cinémathèque, 18 rue Léon Gambetta. Cette cinémathèque, séparée de l’école Gambetta par une allée, a été conçue dans les années 1930 pour projeter des films aux élèves des écoles de la commune. En 1939, le service cinématographique des armées s’en sert pour projeter des films documentaires et des propagandes. Cette salle aujourd’hui est utilisée par le Club Athlétique Béglais. PE 5 – Piscine municipale, 2 - 14 rue Carnot. Piscine communale construite en 1932 de style Arts déco qui a été la première du département. Le bassin était doté d'un plancher sur vérins permettant d'en faire varier la hauteur en fonction de l'utilisation. Elle a été récemment remise à neuf, avec notamment un système de phytoremédiation pour retraiter une partie de l'eau chlorée des bassins. PE 1 PE 2 PE 3 PE 4 PE 5 PE 6 – Mairie, 77 rue Calixte Camelle. PE 6 Bâtiment Contemporain. PBc 1 – Bureaux, Avenue Jeanne d’Arc. Bâtiment de bureaux construit en 2000 à l’architecture contemporaine associant le verre et le métal. Il se distingue par son intégration dans le cadre végétal environnant, le rapport à la verdure ayant été clairement privilégié dans le projet. PBc 2 – Cinema Le Festival, 151 Boulevard Albert 1er Edifice contemporain de qualité qui constitue un lieu de rencontres et d’échanges culturels important de la ville. PBc 3 – Centre de soins, 119 avenue du Générale Leclerc. Réalisation contemporaine de l’agence Lacaton-Vassal destinée à accueillir des jeunes pour des soins psychiatriques en petit structure. Cet édifice est également le fruit d’une concentration animée par Arc en Rêve. PBc 4 – Station d’épuration du Clos de Hilde, rue louis Blériot. Réalisation contemporaine remarquable signée Jean de Giacinto, Alain Loisier, Hugues Toutonet Thierry Sauvée. PBc 5 – Centre technique de l’environnement, rue Louis Blériot. Réalisation contemporaine remarquable par son parti architectural et urbain. 22 Diagnostic de Bègles PBc 1 PBc 2 PBc 3 PBc 4 PBc 5 PBc 9 PBc 10 PBc 6 – Cabinet d’architecture, 98 route de Toulouse. PBc 7 – Maison, 104 rue Albert Thomas PBc 8 – Maison, 61 rue Marc sangnier PBc 9 – Maison, 188 à 192 rue des Quatre Castéra. PBc 10 – Maison, 196 rue des Quatre Castéra. PBc 6 PBc 7 PBc 8 Les ensembles bâtis C 1 – Maisons groupées, Cité Lucien, 65 rue du Chevalier de la Barre. Cité bâtie par un particulier, M. Gabribeins an 1928 à des fins locatives. Composée d’une douzaine de maisons accolées et organisée autour d’une impasse plantée, elle se distingue par l’homogénéité et le parti d’implantation de ses constructions. C 2 – Bâtiment industriel, ECMM, rue Marc Sangnier. Ancien site d’entrepôts militaires construits entre 1928 et 1930 qui se distingue par son homogénéité architecturale et sa cohérence d’ensemble (composition générale, implantation des constructions, etc.). C1 C2 -Les espaces paysagers remarquables. Les grands espaces naturels. -Vallée de l’eau Bourde Estey de Franc-Mussonville, 83 ha. Les diversités du secteur découlent de l’histoire du domaine viticole de Thomalin (XVIIème), un vaste ensemble de vignes, prairies, qui répondaient à la variété des conditions naturelles du site. Morcelé après la Révolution, le parc revient au petit séminaire de Bordeaux pendant près de 150 ans, période dont la partie haute hérite ses composantes végétales les plus marquants (grands arbres exotique) et d’une chapelle néo gothique, dernier témoin du bâti. Ancien terrain agricole fertile, la zone humide comporte une diversité de milieux aquatiques (fossés, 23 Diagnostic de Bègles esteys, bassins, mares) et des strates végétales hygrophiles qui créent des habitats favorables à une faune d’une forte diversité, rare en milieu urbain. Zone d’expansion des crues et soumise à la dynamique des marées de la Garonne -Vallée de l’eau Bourde Estey de Franc-fil, 7 ha Section de l’eau Bourde caractérisée par le profil naturel de ses berges, complanté, et endigué au croisement des ponts. Environnement urbain mixte. Secteur soumis à la montée des eaux. - Vallée de l’eau Bourde Estey de Franc-Aval, 4 ha Cours d’eau traversant l’agglomération dans sa partie Sud, d’Ouest en Est, affluant en Garonne. Environnement urbain et grands équipements d’agglomération dans cette section ovale. Les rives ne sont que partiellement viabilisées et complantées ce qui pour un secteur fortement soumis au balancement des marées les rendent très fragiles (nombreux glissements sur l’ensemble du linéaire). Les grands parcs, domaines et espaces publics. - Route de Toulouse Séquence Robert Picqué » 4,5 ha. Secteur résidentiel de maisons de villes constitué d’une trame végétale particulièrement perceptible depuis l’espace public. Les jardins et parcs abritent de nombreux arbres de grande taille, dont des alignements remarquables de platanes. 24 Diagnostic de Bègles Conclusion. Aujourd’hui, beaucoup d’espace reste à reconquérir, le renouvellement urbain reste donc un enjeu important. 25 Diagnostic de Bègles 26 Diagnostic de Bègles Remerciement. Je tiens à remercier l’ensemble de la mairie de Bègles pour son accueil et sa sympathie. Chaque membre du personnel ma marqué par son professionnalisme et sont dévouement pour la ville. Je remercie : M. MAMERE Noël, maire de Bègles. M. SURLEVE-BAZEILLE Jean-Etienne, 8e Adjoint Délégué à l’urbanisme et à la planification urbaine. Et plus particulièrement le service urbanisme à travers : M. RODRIGO Ulrich Responsable du service pour avoir tout mis en œuvre pour faciliter mon intégration au seine de l’équipe et avoir permit la création de se projet. Ils m’ont fait découvrir le service public et beaucoup appris sur les démarches de l’urbanisme. (L’intégration d’un planning dans une mission même si cela me pose toujours quelque difficultés). Je remercie enfin les Bèglaise et Bèglais qui ont répondus a mes questions et aidés à comprendre le territoire de Bègles. 27