Légende carte de diagnostique de Bègles

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Légende carte de diagnostique de Bègles
CREATION D’UNE
CHARTE
ARCHITECTURALE
1ére phase: Diagnostic
LABOUGLIE Timothée
service urbanisme sous la direction du responsable de service
M. RODRIGO Ulrich
Diagnostic de Bègles
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Diagnostic de Bègles
Sommaire
La charte architecturale de Bègles. Pourquoi, comment ?
-Qu’est ce que c’est ?
Pourquoi une charte architecturale ?
Objectifs.
Elaboration.
-Calendrier prévisionnel.
Un peu d’Histoire.
Zonage de Bègles.
Nord-Ouest.
Sud-Est.
Centre.
Légende, carte de diagnostic de Bègles.
-Zone urbaine de tissu d’habitation.
Les quartiers constitués principalement d’échoppes.
Les quartiers constitués de maisons de ville.
Les zones constituées de mixité architecturale, maisons de ville et maisons
pavillonnaire.
Les zones d’habitats collectifs.
Les zones pavillonnaires.
-Zone urbaine d’activités économique.
Les zones d’activité.
Les zones de projets territoriaux.
Emprise ferroviaire.
-Zone naturelle.
Parc ou poumons de ville.
Classement des architectures et paysages remarquables.
-Les bâtis ou ensemble bâtis remarquables.
Les châteaux.
Les maisons bourgeoises.
Les échoppes et les maisons.
Les édifices religieux.
Les édifices particuliers.
Equipement scolaire.
Bâtiment industriel.
Equipement.
Bâtiment Contemporain.
Les ensembles bâtis.
-Les espaces paysagers remarquables.
Les grands espaces naturels.
Les grands parcs, domaines et espaces publics.
Remerciements.
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Diagnostic de Bègles
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Diagnostic de Bègles
La charte architecturale de Bègles.
Pourquoi et Comment ?
Qu’est ce que c’est ?
-Un outil de connaissance de la ville.
-Un document d’aide à la décision en matière de gestion du territoire.
Une charte architecturale est un document stratégique. Largement illustrée (carte
thématiques, photographies, croquis), elle présente une analyse architecturale du territoire,
traitant de ses caractéristiques actuelles, de ses mutations et des perspectives d’avenir.
La charte n’est pas une réglementation. Elle n’est pas opposable aux tiers. Son application
repose sur l’engagement des différents acteurs.
Pourquoi une charte architecturale ?
La volonté de réaliser une charte architecturale est avant tout le signe d’une prise de
conscience commune : celle que le patrimoine bâti, naturel et paysager est un levier
important pour le développement de notre ville. C’est aussi l’expression d’un constat : la
qualité de ce patrimoine et son maintien sont tributaires d’une politique affirmée et partagée
en matière d’architecture.
La charte a pour ambition de proposer aux acteurs locaux un document commun de
référence, un guide auquel se reporter pour intégrer dans leurs projets les enjeux
architecturaux.
Objectifs :
-Etablir un diagnostic des qualités architecturales et paysagères.
-Enclencher un débat et une culture de l’architecture et du paysage auprès des habitants et
des différents acteurs locaux.
-Définir une stratégie d’action pour pérenniser et renforcer ces qualités paysagères et
architecturales.
-Sensibiliser les acteurs locaux et le grand public aux enjeux d’avenir que pose la prise en
compte du paysage naturel et bâti en Informant, communiquant sur l’action et les objectifs
de la ville.
-Assurer la mise en œuvre des préconisations proposées par la charte.
Elaboration :
L’élaboration de la charte se déroule en 3 phases :
Phase 1 : Le diagnostic, phase d’étude pour mettre en avant les enjeux de notre territoire.
Phase 2 : La/Les problématique(s), synthèse du diagnostic permettant de définir des
objectifs pour la valorisation de la ville.
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Diagnostic de Bègles
Phase 3 : Les recommandations, construction d’un programme d’actions pour accompagner
les élus, les habitants de la ville et différents acteurs locaux.
Calendrier prévisionnel.
Phase 1 : Le diagnostic. (De octobre à janvier)
-Pré diagnostic : Recueil et analyse des données sur la ville.
-Rencontre avec les élus.
-Diagnostic : Définition des enjeux.
Phase 2 : La/Les problématique(s). (De janvier à février)
-Définition des orientations stratégiques : Scénario de développement.
-Présentation aux élus et différents acteurs de la ville.
Phase 3 : Les recommandations. (De mars à mai) « Boite à outils »
-Mise en place d’un cahier des charges pour la réalisation du projet paysager:
-Emettre des recommandations,
-Dresser des fiches d’action,
-Recenser des références à disposition.
-Concertation avec élus.
-Très large diffusion.
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Diagnostic de Bègles
Un peu d’Histoire.
« L'origine du nom de Bègles remonterait au mot celtique «Bécula», signifiant bec, ce terme
désignant un confluent et toute terre se terminant en pointe. » (IL FUT UN TEMPS…)
Vers la fin du XIIIe siècle le roi de France Philippe le Bel annexe Bègles à la juridiction de
Bordeaux. Les membres de la confrérie de Saint Pierre patrons des pêcheurs, sont chargés des
intérêts économiques de la commune dont la vie se concentre autour de l’église qui reste un
lieu de pèlerinage jusqu’à la Révolution. L’église actuelle fut reconstruite au XIIIe siècle par
les Bénédictins.
Avec l’Edit de Nantes en 1598 qui met fin aux guerres de religion entre catholiques et
protestants, Bègles est désignée comme lieu de culte de la religion dite «réformée» par les
protestants et le Maréchal d’Ornano, Maire de Bordeaux. Le temple protestant est édifié sur la
place devenue place du Prêche. Il sera démoli en 1685 après la révocation de l’Edit de Nantes
par Louis XIV.
Durant plusieurs années, l’église Saint-Pierre fait office de mairie. Sa façade porte toujours
l’inscription républicaine «Liberté, Egalité, Fraternité» datant de cette époque et inhabituelle
en un tel lieu.
Les trois premiers éléments qui forgeront l’originalité Béglaise se mettent en place au XIXe
siècle sous Napoléon III, l’apparition des sécheries de morue, le développement du secteur
industriel, notamment grâce à l’avènement du chemin de fer, la proximité de la gare SaintJean et l’amputation de 76 hectares de la partie nord de la commune au profit de Bordeaux et
de ses boulevards.
La ville se compose de trois villages et de neuf hameaux pour un total de 535 maisons et 2050
habitants. Elle produit en abondance fruits et légumes. La morue et le radis deviennent ses
principales ressources sans oublier un très bon vin des Graves.
Bègles devient au début du XXe siècle la première banlieue industrielle de Bordeaux et la
plus peuplée jusqu’en 1931.Trois ports contribuent à cet essor : le grand port relié au bourg
par une rue (aujourd’hui Avenue du maréchal Leclerc), le petit port et le port Saint-Maurice.
Durant la même époque, Alexis Capelle, maire socialiste de la ville, adopte le projet de
construction d’une piscine avec des bains douches dont la mise en service marquera les débuts
de l’hygiène publique pour le plus grand nombre. La piscine, caractérisée par son style «Art
Déco», deviendra la doyenne des piscines de Bordeaux et sera classée à l’inventaire
supplémentaire des Monuments Historiques.
Après l’apogée des années 30 et la dernière guerre, le déclin s’amorce. Bègles est vite
cataloguée comme ville-dortoir. Elle commence à vivre au rythme des allées et venues de ses
habitants dont la majorité travaille en dehors de la commune.
De 1959-1989 La villes est dirigée par l’union de la Gauche réunissant communistes,
socialistes, chrétiens, laïques et sans parti. Durant cette période, la ville met en place un
programme social important et se dote d'infrastructures modernes (logements, assainissement,
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Diagnostic de Bègles
maison de retraite, crèche, bibliothèque). Elle construit des centres de vacances et de loisirs et
fait de la petite enfance et de l'éducation sa priorité.
Grâce à des accords entre François Mitterrand, Jacques Chaban-Delmas et la droite Béglaise,
Noël Mamère est élu Maire de Bègles en 1989.
Bègles devient la première commune de plus de 20 000 habitants de l’Hexagone à être dirigée
par un maire écologiste. La nouvelle équipe municipale se lance dans un projet de ville
relevant d’une démarche politique de développement durable.
Aujourd’hui la physionomie de Bègles évolue très vite. Les travaux visant à l'amélioration de
la vie des habitants engagés par la municipalité vont se poursuivre. L’opération de rénovation
urbaine au Nord-est de la ville (2012) la ZAC Mairie et Terre Sud et: les grands travaux
devraient arrivés à leur terme dans quelques années avec le projet baptisé BordeauxEuratlantique. Il se développera sur une surface de 738 ha répartis sur Bordeaux avec 386 ha,
Bègles avec 217 ha et Floirac avec 135 ha. L'objectif, à l'horizon 2030, est de créer un centre
d'affaires au rayonnement international dans ces nouveaux quartiers. Il est prévu la
construction de 2,5 millions de m² de surface, répartis entre 150 000 logements et 500 000 m²
de bureaux. Des commerces et des équipements publics viendront compléter ces
aménagements.
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Diagnostic de Bègles
Zonage de Bègles
Située au sud de la Communauté Urbaine de Bordeaux, la commune de Bègles, d’une
population d’environ 24500 habitants et d’une superficie de 1080 ha, est bordée au Nord par
les boulevards JJ Bosc, Albert Ier et la commune de Bordeaux, au Sud par la commune de
Villenave d’Ornon, à l’Ouest par la Route de Toulouse et la ville de Talence, et à l’Est par la
Garonne.
Bègles s’est urbanisée au XVIIIème siècle. Dynamisée par l’économie maritime et des
chemins de fer, la ville s’agrandit au début du XIX siècle à coté de tissus anciens rappelant le
tissu historique Bordelais.
Aujourd’hui le territoire est divisé par deux limites fortes, les voix de chemin de fer qui
séparent la ville en deux : Est et Ouest et la rocade qui enferme la zone d’activité économique
de Tartifume et le port le long de la Garonne au Sud est.
Ainsi de part son histoire, Bègles présente une importante diversité de zones typologiquement
identifiables. Nous pouvons les regrouper en trois grandes zones : Nord-ouest, Sud-est et le
Centre.
-Nord-Ouest.
Zone d’habitation dense à caractère identitaire de type échoppes ou
maisons de ville en pierre. Nous les retrouvons principalement le long
d’axes importants qui on permit l’expansion de Bègles, la route de
Toulouse ou encore l’ancienne voix du tramway. Organisée sur une
trame viaire serrée et régulière elle présente des espaces privés en
cœur d’îlots.
-Sud-est.
Territoire composé sur d’anciennes friches industrielles dont le
potentiel de mutation est important. Aujourd’hui il occupe plus de la
moitie de la ville, constitué de deux grandes zones lâches, les grands
parcs : Mussonville… et les zones d’activité de Tartifume.
-Centre.
Zones d’habitats pavillonnaires et d’habitats collectifs (exemple :
Thorez-Goélands), de faible densité elles permettent d’identifier
plusieurs centres activités de quartier. Ces secteurs sont principalement
d’une densité lâche et sont mal connectées à la ville qui l’entoure.
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Diagnostic de Bègles
Légende carte de diagnostic de Bègles
Zone urbaine de tissu d’habitation.
-Les quartiers constitués principalement d’échoppes.
-Les quartiers constitués de maisons de ville dense.
- Les zones constituées de mixité architecturale maisons de ville et maisons pavillonnaire
-Les zones d’habitat collectif moderne.
-Les zones pavillonnaires.
Zone urbaine d’activés économique.
-Les zones de services.
-Les zones de projets territoriaux.
-Emprise ferroviaire.
Zone naturelle.
-Parc ou poumons de ville.
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Diagnostic de Bègles
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Diagnostic de Bègles
La ville de Bègles abrite un bâti varié qui témoigne du patrimoine ouvrier, industriel et privé.
Les particularités communales, comme les friches industrielles, sont aujourd'hui utilisées
essentiellement pour la construction de logements l'implantation d'activités économiques et le
développement des trames vertes et bleues
-Zone urbaine de tissu d’habitation.
-Les quartiers constitués principalement d’échoppes, la ville de pierre.
L'échoppe est un type de maison urbaine communément répandu dans
Bordeaux et sur la zone des boulevards.
Construites entre le second empire et 1930, les échoppes se
définissent comme étant des maisons basses (de plein pied), à
développement en profondeur, à façade en gouttereau donnant sur rue,
à toiture à deux pentes couvertes en tuiles et ligne de faîtage parallèle
à la façade. Celle-ci, en pierres de taille calcaires, de 5 à 20 m de
large, est souvent ornée de motifs sculptés au-dessus des ouvertures
ou en bandeau. Si les échoppes Bèglaises sont généralement dépourvues d'étage, elles
possèdent toutefois une cave.
Selon l'ordonnance de la façade, on distingue :
- les échoppes simples (entre 5 et 6 m de façade), qui ont un couloir latéral desservant une
chambre côté rue, une pièce sombre et la salle commune côté cour;
- les échoppes doubles (entre 8 et 10 m de façade), qui ont un couloir central desservant les
diverses pièces de part et d'autre.
Un jardin à l'arrière, potager ou d'agrément, et un puits complètent l'installation.
Elles créent de la densité horizontale grâce aux rues étroites et une qualité architecturale
important en référence à la ville de pierre de Bordeaux.
C’est une zone multifonctionnelle à dominante d’habitat comprenant une diversité
d’équipements et services de proximité complémentaires aux zones de services.
Les quartiers d’échoppes sont à préserver en fonction de leur valeur patrimoniale.
-Les quartiers constitués de maisons de ville dense.
La forme bâtie est constituée de volumes homogènes, immeubles et
maisons de ville implantés le plus souvent en continu avec une façade
sur rue. Elles sont principalement en pierre et rappellent les tissus
d’échoppes. Situées à coté du tissu historique, elles ont été les
faubourgs d’hier et sont aujourd’hui les quartiers recherchés.
-Les zones constituées de mixité architecturale maisons de ville et maisons
pavillonnaires. Mixité ville de pierre, ville de brique.
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Diagnostic de Bègles
Zone mixte, mal identifiée de part ses formes et ses différentes implantations le long des rues.
De nombreuses parcelles se distinguent, de typologies architecturales complexes elles restent
néanmoins en relation avec ses voisines : maisons pavillonnaires, maisons de ville, maisons
bourgeoises se côtoient.
Le tissu urbain est tenu et dialogue avec les quartiers historiques type échoppes et maisons de
ville.
-Les zones d’habitats collectifs modernes, la ville lâche.
Principalement issu des principes du mouvement moderne, la forme
bâtie est d’une densité verticale intermédiaire à caractère discontinu.
Les implantations varient selon les parcelles sans réel rapport entre la
façade et la rue (alignement ou retrait avec espace planté).
Ce sont des zones multifonctionnelles à dominante d’habitats
individuels ou collectifs, comprenant une diversité en équipements et
services de proximité de quartier, localisés en ilots dans tout le tissu
urbain.
-Les zones pavillonnaires, l’idéologie de la maison avec jardin.
Les zones pavillonnaires se sont principalement développées dans les
années 1950/1960 sur d’anciens terrains maraîchers ou viticoles. Elles
comptent encore de remarquables bâtiments (châteaux, maisons de
maîtres, etc...). Elles s’identifient grâce aux implantations de maisons
individuelles sur parcelles privées en ordre semi continu ou
discontinu, agencées de façon spontanée ou organisée en lotissement.
L’habitat pavillonnaire crée des espaces résiduels et des quartiers
autonomes en manque de liens avec la ville.
-Zone urbaine d’activités économique, Espace vierge ou en devenir qui
permet d’imaginer de nouveaux projets identitaires.
-Les zones d’activité.
Zones à dominante d’activités économiques vouées à l’accueil
d’entreprises variées : PME, PMI, artisanat, commerces, bureaux,
etc… principalement organisées au contact de la rocade et en bordure
du fleuve au Sud Est de la ville
Elles se caractérisent par un bâti inégal dans ses formes et dans ses
volumes, à caractère discontinu (alternance de bâtiment, parking, aires
de manutention et espaces plantés, etc.) avec des implantations
variées tant sur la parcelle que dans les alignements.
-Les zones de projets territoriaux, 2 exemples.
Le paysage Béglais connaît actuellement de nombreuses
transformations. Plusieurs gros projets sont en cours de réalisation.
Parmi les plus importants :
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Diagnostic de Bègles
Zone d'aménagement concertée : ZAC Mairie
La Z.A.C Mairie englobe la rue Calixte Camelle, depuis la Place de XIV Juillet, le secteur
des sécheries et la rue du Chevalier de la Barre. Les Travaux consistent à réaménager la voirie
et créer des zones piétonnes, de nouveaux logements, d'espaces verts et des pistes cyclables.
L’ORU (L’Opérations de rénovation urbaine).
Bègles s'est engagée depuis 1989 dans une démarche de développement du territoire à travers
différentes opérations de rénovation urbaine (ORU) dans les quartiers d'habitat social. La
particularité de l’ORU est de traiter simultanément toutes les dimensions du projet : sociale,
urbaine et économique. Pour ce faire, elle accompagne son action par un mode de relation aux
habitants caractérisé par une concertation étroite et une communication adaptée.
Le périmètre de l’ORU comprend la Cité Yves Farge, les Terrains Lacoste, Terres neuves, le
quartier Thorez-Goélands plus au sud de la ville et le projet communautaire du tramway et
Transport Commun en Site Propre.
-Emprise ferroviaire.
Zone d’accueil pour les grandes unités de production ou de logistique
dont l’activité nécessite des emprises foncières conséquentes.
Ce sont des sites industriels traditionnels qui se situent sur l’emprise
des voies de chemin de fer.
Son bâti est de caractère discontinu (alternance de bâtiments parfois
de grande taille, nappe de stationnement VL et PL, espaces plantés,
etc.) avec des espaces ouverts malgré des rapports variés entre les
volumes construits et les espaces libres (diversité des échelles, des
traitements, etc.). Elles font l’objet aujourd’hui d’actions
de rénovation urbaine sous forme de programmes de logement ou
d'implantation d'activités économiques.
-Zone naturelle.
-Parc ou poumons de ville. Des sites naturels remarquables
Le territoire communal de Bègles est doté de 55 ha d’espaces verts
publics et d’entités naturelles de qualité : les berges de Garonne
paysagées, les berges sauvages des divers Esteys, le secteur du parc
du Château de Franc, la plaine des sports du Dorat, la maison des
Soeurs de la Charité, les 15ha du Parc de Mussonville composés d’un
jardin public planté et d’une zone humide boisée comprenant des
parcours pédagogiques, les 20ha de la partie boisée du secteur de
Terre-Sud en prolongement du parc de Mussonville, etc.
Des aménagements à vocation de loisirs ont été réalisés : « BèglesPlage » qui accueille depuis 2003 sur les rives de son lac artificiel 40.000 usagers chaque été,
le port de plaisance inauguré en 2003 à côté de la halte nautique, l’aménagement d’une piste
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Diagnostic de Bègles
cyclable entre le parc de Mussonville et les Berges de Garonne, la promenade paysagée et
culturelle le long des berges de la Garonne. L'Estey de Franc, Mussonville, les berges de
Garonne, la Vallée de l’eau Bourde et les grands parcs et domaines route de Toulouse font
également partie du paysage Béglais.
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Diagnostic de Bègles
Classement des architectures et paysages remarquables.
Pourquoi bien identifier les bâtis ou ensemble bâtis remarquables ?
-Pour connaitre sa ville et son territoire.
-Pour les classer par typologie et par activité.
-Pour sauvegarder et mettre en valeur le patrimoine Bèglais.
-Pour accompagner les nouvelles mutations urbaines.
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Diagnostic de Bègles
-Les bâtis ou ensemble bâtis remarquables.
-Les châteaux
Ch 1 – Château du Dorat, Rue Durcy.
Ce château, bâti par la noble famille du Dorat, passe ensuite par mariage à M. Samounin,
conseiller au parlement de Bordeaux, puis au début du XXe siècle à la famille Mareuse, avant
d'être vendu à la compagnie de chemin de fer du Midi.
Ch 2 – Château De Bellevue, 77 rue Calixte Camelle.
Ch 1
Ch 2
-Les maisons bourgeoises
MB 1 – Demeure Mellis, 18 rue du Prèche.
MB 2 – Maison de Morutiers, 55 avenue du maréchal de Lattre de Tassigny.
MB 3 – Maison de Morutiers, 55 avenue du maréchal de Lattre de Tassigny.
MB 4 – Maison de Morutiers, 159 avenue du Maréchal Leclerc.
MB 1
MB 1
MB 2
MB 3
MB 4
MB 5 – Domaine Lacoste, rue Roger Lejard.
MB 6 – Chartreuse Gaoute-Rouge, 101-103 rue de Lauriol
MB 7 – Maison Bourgeoise, 37 rue Anatole France.
MB 8 – Maison Bourgeoise, Bords de Garonne.
MB 9 – Maison Bourgeoise, Place du Générale De Gaule.
MB 5
MB 6
MB 7
MB 8
MB 9
MB 10 – Domaine Canguilhem, 17 rue Roger Lejard.
MB 11 – Petit Château Tissot, 28 rue du maréchal Joffre.
MB 12 – Château des Grenouiles, 75 rue Anatole France.
MB 13 – Maison Bourgeoise, 56 rue de la République.
MB 14 – Maison Bourgeoise, 286 route de Toulouse.
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MB 10
MB 11
MB 12
MB 13
MB 14
MB 15 – Maison Bourgeoise, 142 rue Louis Rochemond.
MB 16 – Maison Bourgeoise, 31 rue Francis de Pressensé.
MB 17 – Maison Bourgeoise, 9 rue Ernest Renan.
MB 18 – Maison, 2 place du XIV juillet.
MB 19 – Maison Bourgeoise, 10/12 rue Maury – 154/160 rue PR. Bergonié.
MB 15
MB 16
MB 17
MB 18
MB 19
MB 20 – Maison Bourgeoise, 16 rue du Prêche.
MB 21 – Maison Bourgeoise, cours Victor Hugo.
MB 22 – Maison Bourgeoise, 14 rue Francis de Pressensé.
MB 23 – Maison Bourgeoise, 13 rue Adrien Nouzarède.
MB 24 – Maison Bourgeoise, 12 place de XIV Juillet.
MB 20
MB 21
MB 22
MB 23
MB 24
MB 25 – Maison Bourgeoise, 82 rue Amedee Berque.
MB 25
-Les échoppes et les maisons
ME 1 – Maison, 73 rue du Maréchal Joffre.
ME 2 – Maison, 35 rue Ambroise Croizat.
ME 3 – Maison, 15 rue Berthelot.
ME 4 – Maison, rue de Bray.
ME 5 – Maison, 40 avenue Farvarque.
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ME 1
ME 2
ME 3
ME 4
ME 5
ME 6 – Maison, 33 rue Nouzarède.
ME 7 – Maison, 60 et 60bis rue Pierre et Marie Curie.
ME 8 – Maison, 99 rue de Lauriol.
ME 9 – Maison, 82 rue Louis Braille.
ME 10 – Maison, 9, 11, 13 rue André Lapeletterie.
ME 6
ME 7
ME 8
ME 9
ME 10
ME 11 – Immeuble, 5 cours Victor Hugo.
ME 11
-Les édifices religieux.
R 1 – Ancien Séminaire, 27 rue Sabail / 12 rue C. Lamoureux
R 2 – Eglise Saint François, 125 rue Pierre Renaudel.
R 3 – Complexe Langevin, 125 rue Pierre Renaudel.
Après la première guerre Mondiale, un capucin, le père Jean, établit un modeste lieu de culte
en bois sur des terrains donnés par M. et Mme de Palomera. Une église est ensuite bâtie vers
1928, puis un couvent, le complexe Langevin, qui forme de futurs missionnaires capucins.
Dans les années 1950, des transformations modifient l'intérieur du bâtiment devenu église
paroissiale.
R 4 – Chapelle Bon Secours, Rue Emile Combes.
R 5 – Chapelle De Mussonville, Parc de Mussonville / 7 rue Alexis Labro.
Le parc où se situe cette chapelle est traversé par l'Estey Sainte-Croix, sur lequel se trouvait le
moulin de Peyrelongue aujourd'hui disparu.
R1
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Diagnostic de Bègles
R 6 – Maison des Sœurs de la Charité, 278 route de Toulouse.
R 7 – Eglise Saint-Pierre,
L’Eglise Saint-Pierre jusqu’en 1830, elle a été fondée vers le VI éme sur les ruines d’un
temple gallo-romain par les bénédictins de Sainte-Croix de Bordeaux. La date de 1491 est
inscrite sur le mur extérieur. L'édifice possédait un clocher pointu datant de 1507, aujourd'hui
disparu. En 1790, l'éléction du premier maire de Bègles, l'abbé Marc Daguesson, curé de la
paroisse, a lieu dans l'église. En souvenir de cet évènement, elle est l'une des rares églises de
de France à porter sur son fronton l'inscription "République Française, Liberté, Égalité,
Fraternité". La façade date du XIXe siècle, époque à laquelle l'église est agrandie du double
de sa superficie.
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-Les édifices particuliers.
Equipement scolaire :
PS 1 – Collège Berthelot, 25 rue Berthelot.
Ensemble scolaire datant du début du XX ème (1911) qui constitue l’une des plus anciennes
écoles de la commune. En grande partie démolie en 1990, il a néanmoins conservé sa façade
d’origine.
PS 2 – Ecole Gambetta, 18 – 20 rue Léon Gambetta.
Plus ancienne école laïque de l’agglomération bordelaise.
PS 3 – Ecole Jeanne d’Arc, 63 – 65 rue du professeur Bergonié.
Ecole primaire privée ancienne en pierre de taille.
PS 4 – Ecole La Ferrade, 19 rue Jean Fellonneau.
Ecole maternelle ancienne en pierre de taille.
PS 5 – Ecole Boileau, 3 place de la liberté.
Ancienne maison du domaine Boileau affectée an 1926 au bureau des postes et télégraphes
lors de l’installation de la mairie au château Bellevue convertie par la suite en école.
PS 1
PS 2
PS 3
PS 4
PS 5
PS 6 – Ecole – Anciens abattoirs, 94 rue Marcel Sembat.
Anciens abattoirs communaux datant de 1881 reconvertis en école. Ils sont composés de deux
bâtiments dont les claustras en brique pleine qui participent au séchage et à l’aération des
constructions témoignent encore de leurs anciennes vocations.
PS 7 – Ecole Ferdinand Buisson Ancien Château de Villambits, 109 – 113 rue ferdinand
Buisson.
Ancien site du château de Villambits édifié au milieu du XVII ème siècle. Les bâtiments
d’origine (la maison de maître et les bâtiments de service et d’exploitation en particulier) ont
été démolis. Restent cependant sur le site, occupé aujourd’hui par une école, deux traces
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Diagnostic de Bègles
importantes de l’ancienne propriété : les murs de clôture avec son portail en fer forgé et le
« pavillon carré ».
PS 6
PS 7
Bâtiment industriel :
PI 1 – Sécherie Sauveroche, 7 allée de Francs
Sécherie dont les premiers bâtiments furent construits en 1902. En activité jusqu’en 1965,
cette usine recevait et traitait les morues d’Islande salées sur les chalutiers. Même si l’atelier
de fabrication et la conciergerie ont été détruits, le site constitue un des derniers témoignages
de l’activité morutière de Bègles qui fut très importante.
PI 2 – Ancienne ferronnerie, 69 rue François Douand
Ancienne ferronnerie datant de la fin du XIX éme siècle et transformée aujourd’hui en
habitations. Sa façade en pierre appareillée, d’une parfaite symétrie est d écorée d’un
imposant fronton rehaussé d’une pointe.
PI 3 – Centre de Formation, 50 rue Ferdinand Buisson
Cet imposant bâtiment en béton armé fut construit au début des années 60 pour accueillir à la
formation professionnelle en industrie.
PI 4 – Ancienne usine de boisson, 19 avenue Jules Guesde
Cette usine datant du XIX éme siècle a accueilli successivement de nombreuses entreprises de
fabrication de boissons gazeuses (limonade, bière, etc) : la maison Dubois, l’Usine Père
Deyrich, etc. la succession de pignons à la hollandaise rend sa façade tout à fait remarquable.
PI 5 – Poste de la compagnie des eaux, rue du prêche.
Construite par la lyonnaise des eaux et de l’Eclairage en 1938, cette station de pompage de la
banlieue de Bordeaux est encore en activité. Cet édifice de forme cubique, au toit terrasse,
associe la brique plaine et le béton armé et démontre d’un certain travail de proportion des
percements et des éléments de structure.
PI 1
PI 2
PI 3
PI 4
PI 5
Equipement :
PE 1 – Ancienne Gendarmerie, 59 rue de la République.
Gendarmerie du début du XXème siècle composée du logement des officiers, de cellules et
d’une étable pour les chevaux. Elle est composée de deux bâtiments implantés
perpendiculairement à la rue et tournés autour d’une cour centrale. Cet édifice est aujourd’hui
reconverti en logements.
PE 2 – Perception, place du XIV juillet.
Bâtiment en brique enduite et calcaire qui a abrité la mairie jusqu’en 1925 avant d’être affecté
aux PTT et à la perception.
PE 3 – Gare, rue Jean Macé.
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Diagnostic de Bègles
Gare réalisée lors de la construction de la ligne de chemin de fer Bordeaux-Toulouse. Le
développement de l’industrie au milieu du XIX ème siècle a permis à cette gare de se classer
en 1875 au quatrième rang de la Gironde pour les recettes marchandises et se compter ++32
voyageur par ans.
PE 4 – Ancienne Cinémathèque, 18 rue Léon Gambetta.
Cette cinémathèque, séparée de l’école Gambetta par une allée, a été conçue dans les années
1930 pour projeter des films aux élèves des écoles de la commune. En 1939, le service
cinématographique des armées s’en sert pour projeter des films documentaires et des
propagandes. Cette salle aujourd’hui est utilisée par le Club Athlétique Béglais.
PE 5 – Piscine municipale, 2 - 14 rue Carnot. Piscine communale construite en 1932 de style
Arts déco qui a été la première du département. Le bassin était doté d'un plancher sur vérins
permettant d'en faire varier la hauteur en fonction de l'utilisation. Elle a été récemment remise
à neuf, avec notamment un système de phytoremédiation pour retraiter une partie de l'eau
chlorée des bassins.
PE 1
PE 2
PE 3
PE 4
PE 5
PE 6 – Mairie, 77 rue Calixte Camelle.
PE 6
Bâtiment Contemporain.
PBc 1 – Bureaux, Avenue Jeanne d’Arc.
Bâtiment de bureaux construit en 2000 à l’architecture contemporaine associant le verre et le
métal. Il se distingue par son intégration dans le cadre végétal environnant, le rapport à la
verdure ayant été clairement privilégié dans le projet.
PBc 2 – Cinema Le Festival, 151 Boulevard Albert 1er
Edifice contemporain de qualité qui constitue un lieu de rencontres et d’échanges culturels
important de la ville.
PBc 3 – Centre de soins, 119 avenue du Générale Leclerc.
Réalisation contemporaine de l’agence Lacaton-Vassal destinée à accueillir des jeunes pour
des soins psychiatriques en petit structure. Cet édifice est également le fruit d’une
concentration animée par Arc en Rêve.
PBc 4 – Station d’épuration du Clos de Hilde, rue louis Blériot.
Réalisation contemporaine remarquable signée Jean de Giacinto, Alain Loisier, Hugues
Toutonet Thierry Sauvée.
PBc 5 – Centre technique de l’environnement, rue Louis Blériot.
Réalisation contemporaine remarquable par son parti architectural et urbain.
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PBc 1
PBc 2
PBc 3
PBc 4
PBc 5
PBc 9
PBc 10
PBc 6 – Cabinet d’architecture, 98 route de Toulouse.
PBc 7 – Maison, 104 rue Albert Thomas
PBc 8 – Maison, 61 rue Marc sangnier
PBc 9 – Maison, 188 à 192 rue des Quatre Castéra.
PBc 10 – Maison, 196 rue des Quatre Castéra.
PBc 6
PBc 7
PBc 8
Les ensembles bâtis
C 1 – Maisons groupées, Cité Lucien, 65 rue du Chevalier de la Barre.
Cité bâtie par un particulier, M. Gabribeins an 1928 à des fins locatives. Composée d’une
douzaine de maisons accolées et organisée autour d’une impasse plantée, elle se distingue par
l’homogénéité et le parti d’implantation de ses constructions.
C 2 – Bâtiment industriel, ECMM, rue Marc Sangnier.
Ancien site d’entrepôts militaires construits entre 1928 et 1930 qui se distingue par son
homogénéité architecturale et sa cohérence d’ensemble (composition générale, implantation
des constructions, etc.).
C1
C2
-Les espaces paysagers remarquables.
Les grands espaces naturels.
-Vallée de l’eau Bourde Estey de Franc-Mussonville, 83 ha.
Les diversités du secteur découlent de l’histoire du domaine viticole de Thomalin (XVIIème),
un vaste ensemble de vignes, prairies, qui répondaient à la variété des conditions naturelles du
site. Morcelé après la Révolution, le parc revient au petit séminaire de Bordeaux pendant près
de 150 ans, période dont la partie haute hérite ses composantes végétales les plus marquants
(grands arbres exotique) et d’une chapelle néo gothique, dernier témoin du bâti. Ancien
terrain agricole fertile, la zone humide comporte une diversité de milieux aquatiques (fossés,
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esteys, bassins, mares) et des strates végétales hygrophiles qui créent des habitats favorables à
une faune d’une forte diversité, rare en milieu urbain. Zone d’expansion des crues et soumise
à la dynamique des marées de la Garonne
-Vallée de l’eau Bourde Estey de Franc-fil, 7 ha
Section de l’eau Bourde caractérisée par le profil naturel de ses berges, complanté, et endigué
au croisement des ponts. Environnement urbain mixte. Secteur soumis à la montée des eaux.
- Vallée de l’eau Bourde Estey de Franc-Aval, 4 ha
Cours d’eau traversant l’agglomération dans sa partie Sud, d’Ouest en Est, affluant en
Garonne. Environnement urbain et grands équipements d’agglomération dans cette section
ovale. Les rives ne sont que partiellement viabilisées et complantées ce qui pour un secteur
fortement soumis au balancement des marées les rendent très fragiles (nombreux glissements
sur l’ensemble du linéaire).
Les grands parcs, domaines et espaces publics.
- Route de Toulouse Séquence Robert Picqué » 4,5 ha.
Secteur résidentiel de maisons de villes constitué d’une trame végétale particulièrement
perceptible depuis l’espace public. Les jardins et parcs abritent de nombreux arbres de grande
taille, dont des alignements remarquables de platanes.
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Conclusion.
Aujourd’hui, beaucoup d’espace reste à reconquérir, le renouvellement urbain reste donc un
enjeu important.
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Remerciement.
Je tiens à remercier l’ensemble de la mairie de Bègles pour son accueil et sa
sympathie. Chaque membre du personnel ma marqué par son professionnalisme et sont
dévouement pour la ville.
Je remercie :
M. MAMERE Noël, maire de Bègles.
M. SURLEVE-BAZEILLE Jean-Etienne, 8e Adjoint Délégué à l’urbanisme et
à la planification urbaine.
Et plus particulièrement le service urbanisme à travers :
M. RODRIGO Ulrich Responsable du service pour avoir tout mis en œuvre
pour faciliter mon intégration au seine de l’équipe et avoir permit la création de se projet. Ils
m’ont fait découvrir le service public et beaucoup appris sur les démarches de l’urbanisme.
(L’intégration d’un planning dans une mission même si cela me pose toujours quelque
difficultés).
Je remercie enfin les Bèglaise et Bèglais qui ont répondus a mes questions et aidés à
comprendre le territoire de Bègles.
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