Goldwing 1800

La Goldwing 1800 SE
Vegas, ses lumières, ses hôtels-casinos, ses excès en tout genre. L’endroit est tout à fait approprié pour présenter
celle qui sera la nouvelle référence en matière de moto grand tourisme. Mais pourquoi l’organiser en même
temps et en marge du salon Intermot de Munich? Simplement parce que les Américains pensent qu’il n’y en a
point comme eux. Et, partant du principe que ce sont eux qui fabriquent la nouvelle Gold Wing dans leurs usines
de Marysville, en Ohio, ils ne se sentent pas tenus de dévoiler leur bijou en primeur aux Européens. Tant mieux,
à certains égards, car le show de présentation fut grandiose, comme tout ce qui se passe là-bas.
Vingt-cinq ans de succès
Voilà un quard de siècle que l’appellation GL est sortie des planches à dessin japonaises. D’abord équipée d’un
moteur de 1000 cmc, la Gold Wing ne bénéficie qu’en 1987 d’un propulser de 1500 cmc et 6 cylindres. Depuis,
pas de révolution, mais des évolutions concernant l’équipement, l’esthétisme et le nombre de cylindres. Un
succès qui perdure pour les fans de cet art de vivre sur deux roues.
Honda a donc choisi le IIIe millénaire pour revaloriser le vaisseau amiral de sa flotte en y mettant les moyens.
Une cylindrée augmentée à 1800 cmc, 25 chevaux supplémentaires, ce qui donne désormais une puissance de
119 chevaux à 5500 t/m. La Gold a aussi perdu 30 kilos dans cette refonte. Ainsi, elle n’accuse plus que 363
kilos sur la balance. Un tout nouveau cadre en aluminium renforcé lui conférera sans doute une meilleure tenue
de cap et une maniabilité accrue à basse vitesse. Honda, qui met l’accent sur la « propreté » de ses motos, a
équipé le « monstre » d’un catalyseur à trois voies et d’une sonde Lambda. Les émissions polluantes se
retrouvent ainsi inférieures aux normes imposées dans les prochaines années.
Le look de la machine a aussi subi une sérieuse cure de jouvence. Oublié, l’aspect gros camion luxueux. Les
formes de la Gold Wing ont été irrondies et travaillées de façon à optimiser l’aérodynamisme. L’élégante face
avant, ornée de deux immenses optiques, témoigne de la réussite de l’ensemble.
Un équipement haut de gamme sera proposé pour la version vendue en Suisse dès le mois de mars 2001. Outre le
pare-brise réglable de façon manuelle, les attaches des coffres ont été renforcées et munies d’un amortisseur, qui
permet une ouverture en douceur. Celle-ci peut d’ailleurs s’effectuer grâce à une télécommande. Un écran
multifonctions, placé sur le tableau de bord, permet de vérifier si les coffres sont bien fermés. Une astuce
pratique permet encore à l’antenne de se rétracter, une fois le contact coupé. Toujours dans un souci de faciliter
la vie du pilote, un régulateur de vitesse est proposé, ainsi que deux rampes de feux de stop. Une marche arrière
électrique fait place à l’ancien levier placé de côté, qu’il fallait actionner manuellement. Seuls quelques
équipements de luxe sont encore optionnels. Tels le chargeur CD, les phares antibrouilhird et autres éléments
esthétiques.
Ce luxueux paquebot sera bientôt proposé au prix d’environ 36 000 francs. Quand on aime, on ne compte pas,
c’est bien connu. Et ils serront beaucoup, à casser leur tirelire, puisque Honda Suisse prévoit de vendre, lors de la
première année près de 300 modèles de cette mythique appelation.
Une instrumentation complète et facile à lire.
Claude Bovey
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GROSSE ARTILLERIE
Côté moto avec la Goldwing, Honda a décidé de frapper fort sur le marché 2001. Essais...
Au vu du temps qui règne sur nos cols, un petit tour en Espagne pour se donner envie d’entrer p1ein pot dans
une nouvelle saison moto tombait à pic. Surtout pour tester ce qui se fait de plus gros sur le marché... Et, quand
on dit gros, on donne dans le délicat euphémisme! C’est que les motos trois fois plus cubiques ne courent déjà
pas nos routes. Alors, quand on a enfin pu les toucher, monter dessus et même s’offrir quelques centaines de
bornes au guidon de l’imposante Goldwing affichant désormais... 1800 cmc, on n’a pas hésité. Impressions...
Goldwing: « the » référence...
Avec Sa Majesté Goldwing, aucun risque de se tromper sur la marchandise. Si vous projetez de l’acheter, c’est
que vous aimez l’esprit motard, mais que vous goûtez aux joies subtiles du Pullman. Vieille de treize ans, sa
devancière (la 1500) ne pouvait plus se contenter d’un simple lifting. Les ingénieurs de chez Honda ont donc
ressorti leurs planches à dessin et leurs boîtes à idées avec, derrière la tête, des ambitions démesurées.
Augmenter puissance, maniabilité et agrément de conduite pour le pilote (affectueusement dénommé « papa ») et
offrir un siège de première classe à sa passagère (« mama » dans le texte...). Et avec un slogan tout aussi
ambitieux: faire de la Goldwing non plus un véhicule ressemblant à une voiture, mais bien produire un véhicule
qui serait une vraie moto de luxe.
Fanfaronnades? Plus de 500 km sur les routes, cols et autoroutes des environs de Barcelone ont fait de nous, on
ose l’avouer, un inconditionnel! Car cette Gold-là est tout simplement... parfaite! Plus vive, plus maniable, plus
sécurisante, plus confortable, plus rapide, plus... plus, elle est si superlative que le Petit Robert n’y suffirait pas.
Incroyable d’imaginer à quel point ce « monstre » (363 kilos à vide quand même...) est simple, facile de prise en
main et plein de ressources pour procurer un bonheur béat à son heureux pilote.
Moteur de rêve
Joyau central de cette grande voyageuse de rêve, un moteur de 1800 cmc à injection directe extraordinaire, qui
délivre sans compter sa puissance du premier au dernier millimètre de course de la poignée des gaz. Une
puissance jamais prise en défaut et qui permet même de franches... attaques dans les courbes les plus serrées! Un
comble pour une moto que beaucoup raillent en la traitant de « camion ». Ceux-là, c’est certain, devront réviser
leur jugement! C’est que la partie cycle n’est pas en reste: un cadre allégé de 13 (!) kilos, mais qui y a
énormément gagné en rigidité, une position de conduite avancée et rabaissée (un vrai régal de confort), un
équilibre général idéal font de cet engin un vrai « mastodonte de course ». Un monstre qui a tant gagné en
aérodynamisme, en poids et en motorisation qu’il passe désormais allègrement le cap des 300 km avec un plein.
Soit 100 km de mieux que sa grande sœur! Sacré plus pour une grande routière supposée vous emmener au bout
du monde.
Le freinage doté de l’ABS en deviendrait presque anecdotique, tant l’impression de puissance et de sécurité
générale est totale et immédiate. Mais un ou deux essais sur route sale ou mouillée ont confirmé tout à la fois son
utilité et son efficacité.
Détails qui tuent
Restent les « détails qui tuent » comme le satellite posé sur le commodo gauche qui permet, d’un pouce, de gérer
l’ensemble du système hi-fi embarqué, l’affichage digital informant le pilote de l’état de sa monture, le système
de réglage permettant de modifier la dureté de la suspension en roulant et même de mémoriser deux réglages
préférentiels (solo/duo, par exemple), ou, last but not least, la... télécommande qui vous permet d’ouvrir à
distance le coffre capable de contenir deux casques intégraux ou d’enclencher le système de verrouillage
électronique de votre reine du bitume!
On a cherché, et bien cherché, les défauts de cette moto si bien née. Mais on doit l’admettre, on n’a trouvé que
des détails: un pare-brise réglable à la main seulement ou l’absence d’un essuie-glace. Rien de sérieux. En un
mot comme en cent, si vous cherchez puissance, confort, agrément de conduite et sécurité, cassez votre crousille!
Pour 38 500 francs, ce parangon sur deux roues est à vous.
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La selle de la GL 1500
et celle de la GL 1800 encore plus confortable
Le poste de pilotage de la GL 1500
et celui de la GL 1800 encore plus fonctionnel
La marche arrière de la GL 1500
Un levier pas pratique à tirer
La marche arrière de la GL 1800
Un simple bouton à presser sur le commodo droite
Deux casques dans le coffre ? Facile…
Oublié de fermer le coffre ?
Pas de problème, elle vous prévient
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Vision nocturne améliorée grâce à ces deux
énormes projecteurs multi réflecteurs
Avec ses 61 litres, le coffre arrière permet de
ranger facilement deux casques intégraux,
tandis que les latéraux offrent un espace de
40 litres chacun
Un lifting aérodynamique qui fait gagner 100 km d’autonomie !
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Carte de visite
Nom :
Prénom :
Moteur :
Alimentation :
Cylindrée :
Puissance :
Couple maximal :
Boite de vitesse :
Transmission :
Capacité du réservoir :
Dimension (L x l x h):
Empattement :
Hauteur de selle :
Garde au sol :
Châssis :
Poids à vide :
Suspensions :
Freins avant :
Frein arrière :
Pneus :
Définitions des couleurs :
Prix :
Importateur :
Honda.
Gold Wing (GL 1800).
4 temps, 6 cylindres à plat opposés, simple ACT, refroidissement liquide.
Injection électronique.
1832 cmc.
119 ch à 5500 t/m.
167 Nm à 4000 t/m.
5 rapports plus marche arrière électrique.
Par arbre.
25 l.
2633 x 947 x 1454 mm.
1692 mm.
740 mm.
125 mm.
Cadre alumimium à double berceau et à multiples renforts.
363 kg.
AV : fourche hydraulique de Ø41 mm avec TRAC, débattement de 140 mm.
AR : monobras Pro-Arm, système Pro-Link avec système électronique de réglage de
la précontrainte du ressort et deux mémorisations, débattement de 105 mm.
Double disque de Ø296 mm ; étrier triple piston, Dual CBS.
Simple disque de Ø316 mm ; étrier triple piston, Dual CBS.
AV 130/70 R18 (Dunlop) ; AR 180/60 R16 (Dunlop).
Rouge Pearl Canyon, bleu nacré Apollo, noir.
Environ 36'000 à 38'500 fr. Vendue en Suisse dès mars 2001.
Honda (Suisse) SA, 1214 Vernier-Genève. Tél (022) 939 09 09.
Internet : www.honda.ch
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