1 Restitution CNAF activité 2013

Transcription

1 Restitution CNAF activité 2013
CENTRE D’ACTION MEDICO SOCIALE PRECOCE
Immeuble la Clé des Champs
2, place des Allobroges 38200 VIENNE
Tél. : 04.74.85.48.18 Fax : 04.74.31.56.71
Courriel : [email protected]
Restitution CNAF activité 2013
Le contenu des actions de sensibilisation
I.
Déroulement des cycles
a) En quatre modules pour le niveau I inchangé
b) Le module II a été composé
1) de thématiques ciblées portées par la psychologue
 Parler du handicap ?
 La fratrie
 L’annonce du handicap, le diagnostic, le pronostic
2) Un « atelier de mise en situation et de réflexion
c) Les conventions signées avec 6 intercommunalités
II.
III.
Le public visé
a) Les stagiaires concernées
b) En ce qui concerne le niveau I
c) Pour le niveau II
Les constats
a) Les retours des stagiaires
b) De nouvelles demandes
c) Remerciements
IV.
V.
Le financement
Conclusion
1
Le contenu des actions de sensibilisation
Le développement des modes d’accueil et leur accessibilité sont essentiels pour tout enfant et
tout particulièrement pour les enfants en situation de handicap.
Dans cet objectif, la CAF de l’Isère et le Centre d’Action Médico Sociale Précoce
(CAMSP/APAJH) de Vienne s’associent pour mettre en place une action de sensibilisation
ouvertes à tous les professionnels de la petite enfance (modes d’accueil collectif et individuel).
Le module I a été reconduit en 2013 même si les délais d’initialisation ont été contraints du fait :
- de mouvement significatifs de personnel au niveau des diverses intercommunalités et
communautés d’agglomération avec des changements d’interlocuteurs et des
remplacements quelquefois peu fiables ….
- du délai tardif d’assurance du financement
- de l’arrivée des congés d’été qui sont venus impactés la souplesse de sollicitation des
diverses structures susceptibles d’être intéressées.
L’activité 2013 a ainsi été répartie
Les prestations se sont déroulées essentiellement sur les quatre derniers mois avec une
intensification sur novembre et décembre.
Les prestations se sont déroulées dans les locaux du Camps ou au cœur de la ludothèque
mitoyenne à nos locaux afin de bénéficier d’espace notamment pour l’« Atelier de mise en
situation et de réflexion »
Une autre contrainte à respecter a été les horaires d’intervention.
Pour les multi accueils il a fallu trouver des horaires après 17h30, heure à partir de laquelle les
salariées peuvent plus facilement se libérer de leur lieu de travail et pour les assistantes
maternelles souvent prises jusqu’à 19 h, les horaires ont dû être décalés.
Il est important de souligner l’engagement et la motivation des quatre salariées qui ont exercées
en plus de leur temps de travail au Camsp ces prestations. Certes elles étaient volontaires mais
après une journée de travail au camsp effectuer une prestation de 19 h à 22 h et reprendre le
lendemain matin son travail traduit une motivation significative dont nous pouvons les remercier.
Nous vous rappelons que les stagiaires devaient suivre l’intégralité des quatre séances de chaque
cycle afin de favoriser la mise en commun et la mise en lien entre chaque séance. Quand elles
s’inscrivent il s’agit d’un engagement de leur part ce d’autant plus qu’un grand nombre de
candidates existe.
Au terme de l’action de sensibilisation les stagiaires ayant participé aux quatre séances de leur
groupe se voient remettre une attestation de suivi.
I.
Déroulement des cycles
Le contenu du module I « Sensibilisation à l’accueil de l’enfant différent : L’approche du
handicap et des troubles du comportement : regards croisés sur l’enfant et sa famille. » a été
reconduit comme en 2012
2
a) En quatre modules pour le niveau I inchangé
Module 1 : Les effets de l’annonce d’un handicap pour l’enfant et sa famille. L’ajustement
émotionnel entre lui et sa famille (parent/frère et sœur). L’intérêt d’action de prévention et de
soins précoces. Présentation du CAMSP.
Module animé par la psychologue.
Module 2 : Le développement psychomoteur de l’enfant dès la naissance. A partir des difficultés
que donne à voir l’enfant pour investir son corps et le monde environnant, l’hypothèse
d’évitements relationnels. Module animé par la psychomotricienne.
Module 3 : Les troubles de l’alimentation, du sommeil et de la communication, situations
concrètes de la vie quotidienne des enfants dans les structures d’accueil. Le repérage des
« besoins » éducatifs plus spécifiques pouvant être nécessaires à ces enfants. Module animé par
l’éducatrice spécialisée.
Module 4 : La question des installations pratiques pouvant être nécessaires à des enfants en
difficulté de développement neuro moteur. Présentations de matériel et des aides techniques
pour aider à la communication. Ce module se passera à l’intérieur des locaux du CAMSP. Module
animé par l’ergothérapeute.
METHODOLOGIE
S’appuyant sur sa pratique professionnelle, chaque intervenante présentera un exposé suivi par
un échange avec les professionnels de la petite enfance.
Les différents modules s’articulent les uns avec les autres.
OBJECTIFS
Enrichir les connaissances et soutenir
d’enfants différents.
Supports vidéo. Bibliographie.
les compétences des professionnelles pour l’accueil
PUBLIC
Personnel de la petite enfance
INTERVENANTES
O. Bourgeois, psychologue clinicienne.
M. Perrier-Genas, psychomotricienne.
F.Tauty-Gentil, éducatrice spécialisée
M.Pelagor- Dumout, ergothérapeute.
DUREE
12 heures/ 4 sessions de 3 heures.
Des groupes par typologie de professionnelles ont été constitués afin de mieux adapter les
séances au quotidien des professionnelles.
Un dernier paramètre considéré a été d’accorder priorité autant que possible aux demandes en
fonction de la réactivité des réponses obtenues.
Au regard des demandes récurrentes de complément de sensibilisation par les stagiaires ayant
bénéficié du premier module, dès que nous avons eu confirmation du financement sur l’exercice
2013, les quatre intervenantes ont travaillé à l’élaboration d’un module II.
Suite à divers échanges, les débats se sont portés finalement sur d’autres modes d’intervention.
3
b) Le module II a été composé
1) de thématiques ciblées portées par la psychologue clinicienne en appui avec les éléments
appréhendés dans le module I.
En approfondissement au module I,
psychologue clinicienne ont été abordées :
trois
soirées
thématiques
animées
par
la
 Parler du handicap ?
« Comment dire ? »… »J’ai préféré ne rien dire »… »On ne nous a rien dit »
Parfois, dans l’accueil de l’enfant et de sa famille, parler-ou non- de ce qui nous parait
« différent » ou relevant peut-être d’une maladie ou d’un handicap, n’est pas chose facile.
A travers quelques situations cliniques, nous nous interrogerons : qui parle ? Un professionnel, un
parent ? A qui ? Un adulte, un enfant, un groupe ?
Nous apprendrons de nos « ratés » de communication, de ce qui justement nous a laissés « sans
voix », pour revisiter nos représentations et nos fonctionnements habituels.
Les contours d’un positionnement professionnel en seront dégagés, à partir de l’enfant.
Le souci du tact guidera notre réflexion.
 La fratrie
L’enfant « en situation de handicap » ou repéré comme étant « vulnérable » peut faire l’objet de
tous les soins. Qu’en est-il des frères et sœurs ? Quel est l’impact du handicap sur la fratrie ?
A travers quelques situations cliniques , seront envisagées différentes composantes du lien
fraternel, et leur évolution : l’identification à l’autre, la surprotection, la rivalité et l’agressivité,
l’interdit de la violence, les fantasmes… La problématique de la souffrance et des symptômes
sera centrale. Comment la prendre en compte pour permettre à chaque enfant de se construire
et se différencier ? Que proposent nos institutions ?
 L’annonce du handicap, le diagnostic, le pronostic
La vie réserve parfois autre chose que des « heureux événements ». A travers quelques
situations cliniques, seront développés les thèmes suivants :
-l’annonce du handicap, in utéro, à la naissance, en post-natal, l’annonce par les parents
-trauma et traumatisme
-diagnostic et pronostic : enjeux pour l’enfant, effets sur le lien parents-enfant
-l’absence de diagnostic
A la lumière de l’histoire de l’enfant et de sa famille, nous saisirons ce qui peut être réactivé et
mis en jeu dans une proposition d’accueil de l’enfant en collectivité.
Chaque soirée était indépendante. Les stagiaires pouvaient choisir une ou plusieurs thématiques.
Le nombre de participants est resté limité à 12.
2) d’une approche de terrain plus « corporelle » avec des mises en situation permettant
une meilleure appréhension du regard que peut poser l’enfant différent face à son
environnement. Cet aspect du module II a été porté par deux salariées simultanément la
psychomotricienne et l’ergothérapeute.
Un « Atelier de mise en situation et de réflexion » est proposé à partir d’expériences de
groupe autour du corps, de l’espace, du mouvement ; en lien avec la pratique de chaque stagiaire.
Ce module est animé par une ergothérapeute et une psychomotricienne exerçant au Camsp.
Pour le module « Atelier de mise en situation et de réflexion », trois soirées de trois heures ont
été proposées avec un thème de travail exploré à chaque rencontre.
L’inscription engage le stagiaire à participer aux trois soirées.
4



Premier thème : espace/sensation/toucher
Deuxième thème : distance/portage/regard
Troisième thème : exploration avec changement de repère (visuel, auditif, communication
orale….)
Déroulement d’une soirée :
1. Introduction/présentation de la thématique
2. Expérimentation avec des exercices et mise en situation
3. Echange et lien avec la pratique
c) Les conventions signées avec 6 intercommunalités
Des intercommunalités ou communautés d’agglomération ont des niveaux très disparates tant au
niveau de la récupération de la compétence qu’au niveau des organisations.
Ainsi des démarches ont été effectuées auprès de chaque intercommunalité ou communauté de
communes afin de présenter le projet, d’élaborer des conventions spécifiques demandant la
participation financière de chaque secteur à hauteur de 12 € par session de quatre modules par
stagiaire et de 5 € par prestation de niveau II.
L’intérêt initial global significatif a permis d’identifier après une simple présentation auprès de
chaque secteur des attentes pour
Deux communautés d’agglomération bien organisées
Vienne
L’Isle d’Abeau
Et quatre communautés de communes n’ayant pas encore (ou en cours) récupéré la compétence
petite enfance.
Roussillon
La Côte Saint André
Beaurepaire
Saint Jean de Bournay
Pour ces quatre derniers sites, il a fallu rechercher des personnes relais susceptibles de porter
les listes des stagiaires afin de nous les transmettre. Les nombreux mouvements de personnel
dans ses sites ont impliqué quelques difficultés d’articulation et de communication….
Compte-tenu d’organisations très différentes, cela a présenté certaines difficultés et a été
surtout très chronophages.
II.
Le public visé
a) Les stagiaires concernées
Avant de lancer la démarche, il a été demandé à chaque secteur de proposer les actions et
d’identifier le nombre de personnes intéressées. Il en résulte
b) En ce qui concerne le niveau I
Reconduction des actions des années antérieures
 54 personnes ont été concernées en 2013
5
NIVEAU I
Intercommunalité ou
Communauté
ATSEM
d'Agglomération
Beaurepaire
0
Roussillon/St Maurice L'Exil
0
St Jean de Bournay
0
Vienne
21
TOTAL
21
MULTIACCUEIL
ASSISTANTES
MATERNELLES
Total inscrites
%
0
11
0
10
21
1
0
5
6
12
1
11
5
37
54
2%
20%
9%
69%
100 %
Nombre d'inscriptions au Niveau I
1
11
Beaurepaire
5
Roussillon/St Maurice L'Exil
37
St Jean de Bournay
Vienne
c) Pour le niveau II

64 personnes concernées par les soirées thématiques en 2013
Module I avec Olivia BOURGEOIS, Psychologue
"3 soirées thématiques "
Intercommunalité ou Communauté
d'agglomération
MULTIACCUEIL
ASSISTANTES
MATERNELLES
TOTAL
%
Beaurepaire
CAPI
St Jean de Bournay
VIENNAGGLO
TOTAL
3
12
8
12
35
1
12
4
12
29
4
24
12
24
64
6%
38%
19%
38%
100%
6
Nombre d'inscrites aux Modules "3 soirées
thématiques"
4
Beaurepaire
24
24
CAPI
St Jean de Bournay
VIENNAGGLO
12

43 personnes concernées par les ateliers en 2013
Modules II avec Muriel PELAGOR-DUMOUT, Ergothérapeute
et Monique PERRIER-GENAS, Psychomotricienne
"Atelier de mise en situation et de réflexion"
Intercommunalité ou
Communauté
d'agglomération
Beaurepaire
Bièvre Valloire La Côte St
André
CAPI
St Jean de Bournay
VIENNAGGLO
TOTAL
MULTIACCUEIL
ASSISTANTES
MATERNELLES
TOTAL
%
0
3
3
7%
2
9
4
8
23
0
0
8
9
20
2
9
12
17
43
5%
21%
28%
40%
100%
Nombre d'inscrites aux Modules "Ateliers de
mise en situation et réflexion"
Beaurepaire
3
2
17
9
Bièvre Valloire
Côte St André
CAPI
St Jean de
Bournay
VIENNAGGLO
12
7
Sur l’exercice 2013, ainsi 161 personnes ont bénéficié de nos prestations.
L’an dernier nous avions effectué nos prestations auprès de 180 personnes. La légère baisse est
inhérente au fait que :
- nous avons eu assurance du financement tardivement, ainsi il a fallu relancer tout le
l’espace temps ne joue pas en notre faveur car le travail de relance est d’autant plus long
que l’arrêt fut lui aussi long.
- La création ex nihilo du module II a nécessité un travail de fond important pour s’ajuster
au mieux aux besoins et attentes répertoriées au terme du niveau I.
- En ce la nous pouvons dire que le niveau II dans ses deux dimensions a bien su répondre
aux besoins au regard des retours des stagiaires.
III.
Les constats
a) Les retours des stagiaires ont en effet été très positifs. Seuls deux groupes ont eu la
déveine de cumuler des difficultés de dernière minute qui ont entravé le bon déroulement
du module (intervenante absente à la dernière minute pour motif grave, erreur de date
de rencontre, …)
Le fait de mettre en place ses actions en marge de l’activité Camsp sans profil administratif bien
arrêté n’a pas facilité les choses.
Si vous le souhaitez, nous tenons à votre disposition copie des évaluations effectuées au terme
des prestations.
Les questions ouvertes restent fastidieuses, difficiles à concentrer et à analyser mais
globalement la satisfaction des stagiaires apparait très significativement.
b) De nouvelles demandes
Les centres de loisirs, les ludothèques, ont émis des demandes significatives mais au regard des
attentes générales, nous avons dû accorder des priorités, l’émulation que nos prestations créent
au niveau de leurs collègues n’a fait qu’allonger la liste des demandeurs.
D’ores et déjà au cas où des fonds sur l’exercice 2014 venaient à poindre, nous avons déjà un
certain nombre d’inscrits répertoriés dont vous trouverez le listing en annexe
Ce listing n’est sûrement pas exhaustif puisqu’il n’identifie que les personnes qui ont fait la
demande sans pouvoir bénéficier de nos prestations en 2013. Il est évident qu’en cas de relance
de l’information le nombre de prétendants devrait être significativement plus importants.
c) Remerciements
Il convient de saluer particulièrement l’implication très significative des quatre intervenantes
dans le suivi et la réalisation de ces actions. Effectuer en complément de son temps de travail
des actions qui ont lieu en soirée (bien souvent de 19h à 22h), et quelquefois à près d’une heure
de route des locaux du Camsp, traduit un engagement qu’il convient de souligner et d’apprécier.
Par ces quelques lignes, au nom du Camsp, des parents et des professionnelles bénéficiaires
qu’elles en soient remerciées. Une secrétaire, Veasana TAP, exerçait une part de son activité à
ces actions qu’elle en soit également remerciée
8
IV.
Le financement
Au niveau des coûts, nous vous rappelons que ces actions sont financées à hauteur de 80 % par la
CAF de l’Isère (ex CAF de Vienne) via la CNAF pour un montant annuel de 30 K€.
Les 20 % complémentaires, soit environ 6 K€, restent à charge.
Nous pouvons considérer que sur ces 20 % une partie (10 % environ) peut être valorisée par la
mise à disposition des locaux, de véhicules, de fournitures diverses et de matériel.
Par ailleurs, au sein de chaque convention signée, il a été demandé une participation symbolique
d’un montant de 12 € par stagiaire par cycle ou de 5 € par prestation du niveau II
Cette démarche lourde au niveau du Camsp au regard du volume financier concerné traduit
cependant une forme d’engagement des différents territoires et des stagiaires.
Entre les rencontres des diverses communautés de communes, les plannings des salariées du
Camsp et ceux des stagiaires potentielles, l’ensemble de ses démarches est très chronophage.
V.
De futures et hypothétiques perspectives
Fin 2013 arrêt des possibles en matière d’appel d’offres fin 2013. Une priorité sera accordée à
l’acte d’accueillir plutôt qu’à la sensibilisation…. Cependant un travail s’engage avec la Caf pour
réfléchir à un maillage en réseau sur le département des services pré existants pour créer une
structure lieu-ressources qui pourrait de façon pérenne à terme disposer de fonds (même si
ceux-ci sont très impactés par la crise !!!).
En lien avec l’ACEPP (Association des collectifs Enfants Parents Professionnels 38/73, 138
impasse des Hortensias 38430 St Jean de Moirans), le centre social de Roussillon (avec Cécile
Pontrelli 16 avenue Jean Jaurès 38150 Roussillon) et l’association CLV (Culture Loisir Vacances
avec Annick Martin 6 avenue Félix Faure 38160 St Marcellin) une réflexion s’engage.
Extrait du rapport du rapport Jacob sur l’accès aux soins et à la santé des personnes
handicapées
Un droit citoyen pour la personne handicapée, Un parcours de soins et de santé sans
rupture d’accompagnement (avril 2013 Carlotti et Touraine)
« Il n’y a pas de bons soins sans bon accompagnement, il n’y a pas de bon accompagnement sans
bons soins.
La loi de Février 2005 a introduit une approche du handicap radicalement nouvelle dans notre
société. Cette approche n’a pas encore développé toutes ses conséquences.
Parallèlement, nous avons constaté qu’un problème reste à régler : c’est celui de l’accès aux soins.
Au-delà des obstacles géographiques, d’un rationnement par la file d’attente et des
renoncements aux soins pour des raisons financières, on constate aujourd’hui, d’une manière
générale, que les professionnels de santé n’ont pas été préparés à accueillir et à prendre en
charge les personnes handicapées dans leurs spécificités.
La sensibilisation, la motivation, la formation.
« Ta peur me fait peur », il y a encore un fossé entre les personnes handicapées et un certain
nombre de personnels soignants. Pour le réduire, il faut mettre en place des actions de
sensibilisation. Elles doivent prendre en particulier la forme d’un stage d’une quinzaine de jours
9
permettant de confronter les futurs professionnels du soin aux personnes handicapées, pour
qu’ils acquièrent une bonne connaissance des réalités du handicap.
Des modules de formation spécifiques doivent aussi être introduits dans l’ensemble des cursus de
formation des carrières médicales et para médicales, en insistant sur la notion
d’accompagnement. Des efforts analogues doivent être réalisés pour les formations sociales.
Deux principes généraux sont à prendre en compte : associer des personnes en situation de
handicap comme formateurs pour la sensibilisation et l’amélioration des compétences des
professionnels ; réunir dans des actions de formation en commun des acteurs du soin et de
l’action sociale afin de décloisonner davantage leurs pratiques professionnelles. »
VI.
Conclusion
Les effets de la sensibilisation se confirment :
Le meilleur accueil est presque toujours réservé à l’équipe du Camsp en visite dans une structure
pour un enfant !
Les liens inter institutions se sont développés
Les familles toujours informées de ces sensibilisations en sont touchées et font elles-mêmes le
lien avec leur nourrice ou la crèche. Le portage de l’enfant est ressenti comme étant collectif
De façon générale, cette sensibilisation fait redécouvrir ou découvrir l’enfant, humanise le
handicap, dédramatise sans banaliser
L’intérêt reconnu par tous aujourd’hui est indéniable et ressort, comme vous pouvez le constater,
très clairement de l’ensemble des évaluations des bénéficiaires.
Les salariées du Camsp ne sont sûrement les seules à l’origine de ces ouvertures mais par leur
engagement ont très probablement significativement contribuées à ce meilleur accueil ou en tout
cas à une levée d’inhibitions infondées.
Au regard de l’impact de nos actions, la rencontre prévue avec les deux Camsp de Valence et de
Romans a eu lieu le 3 avril 2013 afin de tenter de mettre en place des actions qui s’apparentent à
nos activités.
Nous avons ainsi pu identifier que les actions ne peuvent que s’adapter à un environnement et ne
sont pas forcément reproductibles aisément d’un secteur à l’autre.
L’impact essentiel de nos prestations reposent sur une démystification des ressentis et
appréhensions de la différence.
En cela nous pouvons considérer notre objectif comme atteint.
Bien évidemment les équipes évoluent, permutent et changent et un maintien de ses prestations
est nécessaire pour assurer une continuité de sensibilisation afin de tendre vers une
homogénéité de l’information.
Ces actions atteignent ainsi parfaitement la cible
fondamentaux de la loi du 11 février 2005.
qu’est l’inclusion, l’un des éléments
L’élargissement de ses prestations, étendu aux AVS et à l’Education Nationale reste tout à fait
envisageable et répondrait à des attentes fortement exprimées.
Leur pérennisation au terme de 2013 sur les mêmes bases d’un personnel détaché du Camsp
favoriserait leur mise en place, leur articulation et consoliderait les statuts des intervenants.
10
La création d’un pôle ressource guichet unique en perspective dans le cadre d’un travail
partenarial étroit permettrait dans l’une de ses dimensions de répondre aux besoins très
clairement identifiés.
Pierre-Henri Montovert
Directeur du Camsp « La p’tite cabane »
Mars 2014
ANNEXE
11
1 )ACTIONS DE SENSIBILISATION
PERSPECTIVES 2014
Communauté d’agglomération ou intercommunalité de Saint-Jean de Bournay :
Perspectives 2014
Niveau 1
Salariées de multi-accueils
-
Assistantes maternelles
Corinne Villard
Suzelle Leffe
-
Annie Ruggeri (Si 19h à 22h)
Nathanaëlle Sciessere (si 19h à 22h)
Christelle Baudelet (si 19h à 22h)
Club Léo Lagrange de Roussillon/St Maurice l’Exil :
Perspectives 2014
Niveau 1
Salariées de multi-accueils
Assistantes maternelles
-
10 personnes (la liste des noms n’a pas
été transmise)
Communauté d’agglomération ou intercommunalité de Saint-Jean de Bournay :
Perspectives 2014
Niveau 2
Salariées de multi-accueils
-
Parler du handicap
-
Aurélie Mercier (RAM)
La fratrie
L’annonce
12
Assistantes maternelles
-
Coralie Quillon (si 19h)
Rachel Carras (si 19h)
Valérie Soufflet (si 19h)
Christelle Piaton (si 19h)
Nathalie Bonnery
Johanna Brouchoud
Estelle Deschamps
Viviane Bardin
Coralie Quillon (si 19h)
Valérie Soufflet (si 19h)
Christelle Piaton (si 19h)
Rachel Carras (si 19h)
Nathalie Bonnery
Johanna Brouchoud
Estelle Deschamps
Viviane Bardin
Coralie Quillon (si 19h)
Valérie Soufflet (si 19h)
Christelle Piaton (si 19h)
Rachel Carras (si 19h)
Nathalie Bonnery
-
Atelier animé par
l’ergothérapeute et la
psychomotricienne
Johanna Brouchoud
Estelle Deschamps
Viviane Bardin
Coralie Quillon (si 19h)
Isabelle Cadour (si 19h)
Agnès Vincendon si 19h
Rachel Carras si 19h
Nathalie Bonnery
Johanna Brouchoud
Estelle Deschamps
Viviane Bardin
2) Compte de résultat 2013

Actions de sensibilisation : 30 K€ reconduction du montant accordé antérieurement
RECETTES
CNAF
DEPENSES
30 000 €
Charges de
personnel
Cofinancement Camsp:
mise à disposition
locaux, matériel,
Services extérieurs
12 000 €
42 000 €
Impôts taxes,…
fournitures
(copieurs,…)
TOTAL
42 000 €
TOTAL
13
42 000 €

Documents pareils