La Guadeloupéenne Eliette Lesuperbe enflamme la Black Fashion

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La Guadeloupéenne Eliette Lesuperbe enflamme la Black Fashion
Date : 14/12/2015
Heure : 16:29:04
Journaliste : Philippe Triay
www.la1ere.fr
Pays : France
Dynamisme : 16
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La Guadeloupéenne Eliette Lesuperbe enflamme la Black
Fashion Week de Paris
La quatrième édition de la Black Fashion Week de Paris s'est déroulée au Carreau du Temple du 10 au
12 décembre. La créatrice guadeloupéenne Eliette Lesuperbe en a assuré le final le dernier soir. La1ere.fr
était présente.
© JPVOLET/COTEMODE97 La designer guadeloupéenne Eliette Lesuperbe (au centre) à la Black Fashion
Week de Paris, le 12 décembre 2015.
Après vingt ans de métier, Eliette Lesuperbe n'est pas une inconnue dans le domaine de la mode. La
Guadeloupéenne a foulé entre autres, outre les podiums de l'Hexagone, ceux de la Jamaïque, de New
York, de Montréal au Canada, d'Haïti, ainsi que ceux de son pays natal bien entendu. A l'oeuvre lors de la
quatrième édition de la Black Fashion Week de Paris, où c'était sa deuxième participation, Eliette Lesuperbe
a présenté sa collection en clôture de l'événement. Un défilé très applaudi que la designer a souhaité dédier
aux femmes battues ainsi qu'aux victimes des attentats terroristes du 13 novembre, avec certaines pièces
brodées de liseré noir.
Dans son parcours, Eliette Lesuperbe est passée par l'École supérieure des arts et techniques de la mode
( Esmod). Elle a également fait une formation de costumière, le tout complété par des stages chez des
créateurs plus une maîtrise universitaire dans le domaine de la mode. Elle intervient d'ailleurs fréquemment
dans l'enseignement en Guadeloupe, notamment au lycée professionnel de Baimbridge où elle a ellemême étudié.
Avis aux intéressé(e)s
« Je travaille avec beaucoup de tissus et de matières », explique Eliette Lesuperbe en décrivant ses
activités. « Dans le prêt-à-porter beaucoup de matières naturelles comme le coton et le cuir, et pour tout ce
qui est soirée, de la soie, de la dentelle, de la tulle, des plumes d'autruches et de coq. J'ai aussi des thèmes
très artistiques, et pour cela je travaille par exemple avec des peintres. Je n'ai pas de limites concernant
mes thèmes. En accessoires j'ai également une ligne de bijoux en argent, avec une marque déposée depuis
trois ans. »
La créatrice, dont la marque porte son nom, a des clients un peu partout dans le monde. Et souhaiterait
en avoir plus. « Une collection demande beaucoup de moyens. Il faut pouvoir financer tout cela. Si ma
marque séduit, je suis à la recherche d'investisseurs, je suis preneuse » lance-t-elle en souriant. Avis aux
intéressé(e)s.
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