ECSEL`Entes News N°5 - Espoir Cycliste Saint
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ECSEL`Entes News N°5 - Espoir Cycliste Saint
SEPTEMBRE 2008 Le mot du président, L’ECSEL de demain, se façonne, aujourd’hui au quotidien, grâce à vous tous. C’est par ces mots que je terminais mon édito de juin dernier. Et oui, l’ECSEL se façonne au quotidien en pensant à l’avenir. La preuve, depuis le 1er août, Maxime Larue est le nouveau directeur sportif du club et l’entraîneur du groupe seniors avec Nicolas Moulard son responsable. Voilà, les nouvelles bases pour poursuivre notre marche en avant, tout en continuant à s’appuyer sur tous ceux qui oeuvrent au quotidien pour le club, dirigeants, éducateurs, bénévoles, salariés, parents et bien entendus coureurs. Comment ne pas évoquer ce bel été 2008, pour nos couleurs. La victoire de Cyril Dessel à Jausiers sur le Tour de France est un bel exemple de réussite du cyclisme français, qui doit servir de référence et de locomotive à tous les clubs et plus particulièrement au notre, notamment au niveau des jeunes. Preuve qu’avec des capacités, du sérieux et du travail, on peut réussir. Certains de nos jeunes ont goûté de très près au Tour, lors de l’étape de Saint-Etienne, ou encore mieux sur les Champs Elysées, en roulant sur cette mythique avenue, quelques minutes avant les coureurs. Des moments, dont ils n’ont pas fini de parler autour d’eux, et qui montrent en tout cas que rien n’est impossible. A travers cet évènement, je ne peux que souligner le travail de formation que nous menons au quotidien, que ce soit avec nos licenciés, ou lors d’actions que nous animons pour attirer les jeunes vers ce sport. Le label d’excellence (voir ci-après) que nous a délivré la Fédération Française de Cyclisme, est la reconnaissance de ce travail de longue haleine. Nous savons qu’il y a encore beaucoup à faire. Tous les dirigeants du club sont unanimes, c’est pour l’ECSEL, son avenir dans le cyclisme, à tous les niveaux de la pyramide, que nous oeuvrons. Ayons une base solide, donnons cette envie de faire du vélo, peut-être demain, notre travail, permettra à la France de découvrir de nouveaux Cyril. Label d'excellence pour notre Ecole de Cyclisme La Fédération Française de Cyclisme a attribué le label d'excellence pour notre école de cyclisme, la plus haute reconnaissance de la FFC. L’objectif de ce label est d’inciter les clubs dans une démarche de progrès et de qualité. Ce label aura pour objectif d’officialiser une expertise des activités des clubs suivant 5 domaines de validation : l’encadrement, le projet pédagogique, les projets de développement et l’ouverture sur l’extérieur, la formation et la communication. Maxime Larue (Directeur sportif et entraîneur) : Ton parcours: J’ai commencé le vélo en 1988 en pupilles au Guidon d’Or cycliste de Cours la Ville avec Régis Auclair, où j’y ai couru pendant 12 ans et remporté quelques 105 victoires. Depuis mes années de cadets, j’ai participé à toutes les sélections du comité du Lyonnais, et le premier dirigeant qui m’a fait confiance en sélection, n’était autre qu’un certain Dominique Garde (CTR). Mes adversaires de peloton avaient pour noms, Samuel Dumoulin ou encore Hubert Dupont. En 1995, lors d’une épreuve sur piste à Saint-Etienne, j’étais logé chez la famille Billard, et nous nous sommes liés d’amitié avec Fabrice, un premier signe de rapprochement avec l’ECSEL. Fin juniors, je suis parti au CR4C et intégré le pôle cycliste de Saint-Étienne dirigé par Pierre Rivory. Je suis resté 4 saisons à Roanne où j’ai beaucoup appris et où j’ai décroché l’une de mes plus belles victoires avec la classique Ain Jura espoirs. Dans le même temps j’ai obtenu une licence STAPS à l’université de SaintEtienne J’ai fait beaucoup de sacrifices lors de ma dernière année espoir pour franchir un cap. Après un bon début de saison, une chute a ruiné mes espoirs et j’ai souvent couru à l’envers et dans ma tête je voulais arrêter le vélo. J’ai sympathisé alors sur les courses avec le bressan Christian Milesi, et j’ai rejoint ce club en 2004. J’ai fait une très bonne première saison, mais en 2005, je n’avais plus trop envi d’être coureur et j’ai arrêté ma saison en mai. Je suis devenu vendeur à Go Sport Givors. En 2006, j’ai disjoncté et j’ai complètement arrêté le vélo, avant de partir avec Christian Milesi en Martinique où j’ai retrouvé le goût du vélo, et à mon retour, je gagnais le circuit de la Drôme, et me suis engagé en candidat libre à une formation pour obtenir mon brevet d’état. En 2007, j’ai fait ma dernière saison au VC Bressan, et suite à l’obtention de mon brevet d’état, Dominique Garde m’a embauché au pôle. Fin 2007, les dirigeants de l’ECSEL m’ont contacté pour rejoindre le club, d’abord comme coureur et capitaine de route, et quand, j’ai su en 2008, que le club recherchait un directeur sportif, j’ai postulé, et c’est comme cela, que depuis ce 1er juillet j’occupe cette fonction avec celle d’entraîneur. Ton rôle de Directeur Sportif On dirait qu’il y a des choses qui sont écrites à l’avance. Depuis très longtemps, je suis venu à Saint-Etienne, j’en suis reparti, et à chaque fois je revenais, je me rapprochais un peu plus du club. Un jour au pôle, Pierre Rivory m’a dit que je finirai directeur sportif. J’ai toujours prôné le travail collectif et l’esprit de groupe. A Cours, c’était un réel plaisir de se retrouver entre nous pour les entraînements, et c’est un peu ce que j’aimerai mettre en place ici. Etre sérieux, car il s’agit du haut niveau, tout en prônant le sens du collectif et que les coureurs aient un bon souvenir du club, qu’ils établissent des liens entre eux, en dehors du vélo. Cette notion de collectif ne doit pas empêcher à une ou deux individualités d’en profiter. J’aimerai faire venir des gens de Saint-Etienne, mais mon gros objectif est que les jeunes du club s’identifient aux coureurs seniors et gravissent tous les échelons du club, de façon à s’auto alimenter en effectif, avec une culture club. Comment juges-tu le groupe ? Je pense que ce groupe n’a pas évolué à sa valeur lors de la première partie de cette saison. Les coureurs manquaient de confiance en eux. C’est un groupe qui a du potentiel, et il ne manquait pas grandchose. Il ne faut pas avoir de regret après la course. Je suis agréablement surpris de la réaction des gars, et j’ai eu une grosse satisfaction à Longes sur l’état d’esprit du groupe, puis sur le Tour des Pyrénées. Il y a aussi derrière des bons jeunes à qui je fais confiance, comme sur le circuit de la Drôme, où ils m’ont donné raison. Mais il faut toujours être prudent et vigilant, car il y a parfois des choses que l’on ne peut pas maîtriser. Le fait d’avoir la confiance de l’équipe dirigeante est aussi très important et c’est un beau challenge qui se présente. Paroles de coureur : Xavier BRUN Comment es-tu venu au vélo ? C’est un peu de famille, avec mon père qui faisait du vélo, et du coup je me retrouvais sur les routes tous les dimanches. Et c’est un sport qui m’a plu. J’ai débuté à courir à Pélussin en minimes où je suis resté jusqu’à espoir 2ème année, et comme j’étais le seul 1ère catégorie de ce club, il a fallu que j’aille voir ailleurs et je suis venu à l’ECSEL. J’ai galéré au début, mais à partir de junior seconde année, j’ai bien marché et remporté plusieurs courses, me permettant de passer de régional à cette première catégorie. Comment te sens-tu à l’ECSEL? Cette année, on a eu un peu de mal à démarrer, un peu comme la saison dernière, il nous faut la chaleur. Je me sens bien car il y a un bon esprit et je peux dire qu’on est une bande d’amis et que l’on se fait plaisir tous ensemble. Tes ambitions pour cette fin de saison ? J’aimerai bien marcher en septembre sur une course comme le tour du Gévaudan. Cette année je n’ai rien gagné, et il serait bon que ça arrive avant la fin de saison. Dans quel domaine dois tu progresser ? Dans tout ce qui est montagneux. Les bons jours ça passe, mais je manque de régularité dans la montagne. J’essaye de toujours aller de l’avant et d’être opportuniste. Je suis un baroudeur, un peu passe partout. Comment vois-tu la saison prochaine ? Normalement je devrai rester à l’ECSEL et j’espère encore progresser pour être régulier et gagner de belles courses élites. Ce sera mon objectif. La parole aux jeunes : Aurélien LEROY J’ai débuté le vélo à l’âge de 7 ans en Picardie, d’où je suis originaire. C’est là haut que j’ai commencé à courir et à progresser. Il y a 4 ans maintenant, suite à la mutation de mes parents dans la région stéphanoise, j’ai cherché un club, et j’ai débuté à l’ECSEL en cadet 1. C’est un grand club, même si ces dernières années, il a eu du mal à tenir le haut niveau. On sent un renouveau, et je pense que l’année prochaine il va continuer à progresser. Personnellement, j’intègrerai l’équipe DN et tenterai de monter en 1ère catégorie. Cette année j’ai remporté 4 victoires, dont la Nationale juniors à Nyons, qui reste mon plus beau succès. Parallèlement à la compétition, mon but est de passer mes diplômes pour devenir entraîneur. J’ai déjà mon BF1 et je suis en cours de formation pour le BF2, puis le BF3, et dans les années à venir passer mes brevets d’état. Le coin des bénévoles : Gilles Jeanpierre Avant l’ECSEL, j’étais déjà bénévole avec Pierre Rivory à Valbenoîte où ma fille Laetitia pratiquait le vélo. A titre personnel, j’ai couru jusqu’à l’âge de 33 ans, sans remporter la moindre victoire, d’abord au VC Dorlay, puis à l’US Boën et enfin au Guidon d’Or Montbrisonnais, avant de devenir bénévole à Valbenoîte dans les années 90 puis à l’ECSEL. Aujourd’hui, être bénévole au sein du club me permet de rester dans ce milieu et de voir des gars avec qui j’ai couru et des jeunes que j’ai entraînés à l’époque. Je fais le mécano quand il faut donner un coup de main, et les mercredis et samedi, j’aide à l’encadrement de l’école cycliste. Quand il y a des organisations je suis toujours partant. Ca me détend, ça me change les idées et c’est un plaisir de retrouver les copains. En plus toute la famille est sur le pont. Je trouve encore le temps de faire entre 10 et 11 000 km par an, et je cours un peu en pass’cyclisme. C’est vraiment un plaisir de me retrouver au sein du club. Les rendez-vous de l’ECSEL Le 13 septembre sur la piste de Méons Le club organise sur le vélodrome de Méons pour les jeunes de l’école de cyclisme, de pupilles à benjamins, mais aussi pour les minimes et cadets, des épreuves sur piste, avec au programme, une élimination, une course aux points et un scratch. Ces épreuves se disputeront avec le vélo de route de chacun. Venez nombreux et parlez en autour de vous Le 4 octobre : Montée Andréï KIVILEV Comme chaque année, le club organisera le samedi 4 octobre la traditionnelle montée en mémoire de ce champion tragiquement disparu. Départ du Grand Quartier à Sorbiers pour rejoindre Saint Christo en Jarez. Rappelons que le record de l’épreuve est toujours détenu par Alban Mounier en 15 minutes et 33 secondes, alors que l’an passé, ce sont Loïc Lascombe et Xavier Brun qui avaient réalisé le meilleur temps en 16’39. Cette épreuve fait partie des 4 montées retenues dans le cadre du challenge des montées cyclistes du Conseil Général de la Loire. Bourse aux vélos les 17/18 et 19 octobre Mois d’octobre très chargé pour le club avec sa traditionnelle bourse aux vélos qui permet de vendre et d’acheter du matériel. Le vendredi 17, ce sera le dépôt du matériel à vendre, et les deux autres journées seront consacrées à la vente proprement dite. Une manifestation très importante pour le club, qui permet d’accueillir de nouveaux visiteurs, et…de gagner un peu d’argent, tout en rendant service. Le beau mois d’août de Cyril Fernandez Le 3 août dernier, Cyril Fernandez Perez a signé une magnifique victoire, sa première de la saison, à l’occasion du Grand Prix de Longes. Les plus anciens se rappelleront qu’en 1998, c’est Mathieu Rivory qui avait remporté l’épreuve, et en 1999, un certain Cyril Dessel, alors sous les couleurs amateurs de notre club. Fort de ce succès et la confiance accumulée, Cyril a récidivé trois jours plus tard à l’occasion de la première étape du tour des Pyrénées, avec victoire d’étape, maillot jaune, maillot du meilleur grimpeur, et un très bon comportement de ses équipiers. La suite de ce tour fut plus délicate pour lui, mais porter un maillot jaune, ne serait ce qu’un jour, c’est un vrai bonheur, et ce n’est pas l’autre Cyril (Dessel) qui lui dira le contraire. Du côté de l’infirmerie Etre absent des compétitions est la pire des choses pour un sportif. Alors, on pense bien fort à René Mandri et Léo Fortin, qui heureusement en ont terminé avec cette longue traversée sans vélo, pour cause de chute pour le premier et d’appendicite pour le second. Mauvaise nouvelle en revanche pour Jonathan Rosenbrier, le plus stéphanois des britanniques, victime d’une chute mi août à Saint Amour. Bilan fracture du fémur et saison terminée. Courage. Ils ont roulé sur les Champs Elysées A l'occasion de l'arrivée du Tour de France à Paris et dans le cadre des sélections de l’opération "A chacun son Tour", Charline Mézange et Ugo Clareton étaient les deux représentants de Saint Etienne, Ville étape, après s'être qualifiés au mois de juin. Une belle récompense de rouler avant les pros sur les Champs Elysées et d'assister bien sûr à l'arrivée finale de la grande boucle. Des souvenirs plein la tête à raconter pour ces deux jeunes, avec une photo souvenir devant l’Arc de Triomphe.