Sainte-Anne - SIG Mines France
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Sainte-Anne - SIG Mines France
L’Inventaire minier de la France SYNTHESE Le district aurifère de Sainte-Anne – Béhélec est situé dans les départements de Loire-Atlantique, d'Ille-et-Vilaine et du Morbihan; sa découverte eut pour origine la prospection alluvionnaire stratégique réalisée par le BRGM avant l'Inventaire, de 1960 à 1968. Deux indices avaient fait par ailleurs l'objet de travaux miniers de recherches au début du XXe siècle (Besle et La ChapelleSaint-Melaine). L'étude du district fut reprise dans le cadre de l'Inventaire, de 1984 à 1986, avec comme travaux principaux : l'exploitation de la géochimie stratégique multiélémentaire et une étude documentaire; un resserrement alluvionnaire sur l'ensemble du district; des prospections marteau (ayant dans plusieurs cas permis de remonter aux structures minéralisées en place); des travaux de géophysique légère (VLF; Mag.); une prospection géochimique resserrée sur deux indices (Saint-Just, Ganton); des tranchées de reconnaissance et un sondage carotté court sur les anomalies éluvionnaires de Sainte-Anne. Ces travaux ont permis de mettre en évidence deux structures aurifères WNW – ESE, parallèles entre elles et distantes de 6 km : 3, avenue Claude Guillemin BP 6009 - 45060 Orléans Cedex Tél : 02.38.64.34.34 Fax : 02.38.64.35.18 ¨ la structure la plus septentrionale (Sainte-Anne – Ruffiac) fut suivie sur plus de 40 km, entre Sainte-Anne sur Vilaine à l'Est et Ruffiac à l'Ouest; elle est jalonnée par de nombreuses anomalies alluvionnaires et indices d'or (Sainte-Anne, Saint-Ganton, Saint-Just et Ruffiac). Les minéralisations sont contrôlées par des accidents cisaillants parallèles à la shear-zone Malestroit – Angers (soulignés en géochimie par des anomalies Pb, As, Ba, V, Cr et Ag). Le prospect de Sainte-Anne fut étudié plus en détail (anomalie éluvionnaire or de2 km en plus grande dimension, soulignée par des axes conducteurs et un indice en place. Cet indice est représenté par le filonnet de quartz à or libre et traces de sulfures de La Taberge, présentant une puissance de 5 à 7 cm et une teneur ponctuelle de 113 g/t Au. Sur le reste de cette structure, la prospection ne dépassa pas le stade semi-stratégique (indices d'or de Saint-Ganton, Saint-Just, anomalies alluvionnaires de Ruffiac); ¨ la structure méridionale (axe Besle – Béhélec) fut tracée sur une cinquantaine de km entre Besle à l'Est et Béhélec à l'Ouest; celle-ci est également marquée par de nombreuses anomalies alluvionnaires et indices d'or (Besle, La Chapelle-Saint-Melaine, Bains-sur-Oust, Saint-Congard et Béhélec). Les minéralisations sont situées au niveau des arkoses de Bains et sont contrôlées par des accidents cisaillants parallèles au grand accident régional Quimper - Redon – Angers, jalonné de mylonites et de remontées de roches basiques – ultrabasiques. Une étude documentaire jointe à des reconnaissances géologiques et une prospection marteau de quelques secteurs anomaux a conduit à retenir différentes cibles : Besle (indice d'or avec anciennes fosses, minéralisation de type mésothermal associée à un faisceau de veines de quartz à pyrite, arsénopyrite, chalcopyrite et parfois stibine, blende et galène, teneurs d'après les archives de 0,5 à 13 g/t Au); La Chapelle-Saint-Melaine (indice reconnu par travaux miniers au début du XXe siècle, structure quartzeuse de puissance métrique à or et sulfures avec des teneurs de 1,5 à 8 g/t); Bains-sur-Oust (volants de quartz aurifère); Glenac (anomalie sondée en 1978, avec minéralisations aurifères associées à une paragenèse à cachet basique – ultrabasique); Saint-Congard (indices et anomalies éluvionnaires) et Béhélec (stockwerk quartzeux à or fin dans les schistes d'Angers). A l'issue des travaux de l'Inventaire, le district restait ouvert vers l'Ouest et le sujet fut présenté à la profession minière en 1986 à ce stade de reconnaissance encore très amont. Il n'y eut pas d'attribution de PER. Référence : BRGM ( 1986) – Inventaire du Territoire Métropolitain. Sainte-Anne – Béhélec (Morbihan, Ille-et-Vilaine, Loire-Atlantique) (district aurifère). Direction Locale des Activités Minières de Nantes. Novembre 1986, 7 p., 5 ann.