Calvaire de Kérougon
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Calvaire de Kérougon
Kerougon--vian Ce monument a été érigé à la mémoire des victimes du 14 juillet 1944 à Kerougon précisément à l'entrée de la fermette qui abritait les maquisards. neuf noms y sont inscrits Thépaut Louis, Louis 53 ans, St Méen Brélivet Jean, Jean 20 ans, Lambézellec Gouriou, Jean,20ans,Lambézellec Jean Nicolas Joseph, Joseph 20 ans, Lambézellec Berthou Louis, Louis 21 ans, Lambézellec Henry Roger, Roger 23 ans, Lambézellec Le Bris Jean, Jean 18 ans, Brest Le Page Robert, Robert 18 ans, Saint Marc Kerbrat François, François 20 ans, Landivisiau. 1/2 A l'aube du 14 juillet, la Gestapo attaque Le maquis de St MéenMéen-Hameau de KérougonKérougon-Vian (1) où s'étaient rassemblés quelques résistants. Albert Bégot (cousin de Robert Salaün ), alors âgé de 23 ans, exploitait avec ses frères Alfred et Raphaël, la Ferme du Rest à 300 mètres de la fermette qui abritait les maquisards. Voici son témoignage : "En 1944, l'occupation allemande pèse de plus en plus, surtout depuis le 6 juin après le Débarquement des Alliés en Normandie. Les Résistants harcèlent l'ennemi de toutes parts, aussi la gestapo les traques sans relâche, aidée par des miliciens, et spécialement par le commando de Landerneau aux ordres du Lieutenant Kruger, composé de l'adjudant interprète Schaad, des miliciens Bodros, Corre jean, jeffroy, et d'hommes de troupe. Les arrestations de Résistants se succèdent à Lesneven, Ploudaniel, St Méen, Brest. Traqué par la Gestapo, le groupe F.T.P. de l'Hermitage en Lambézellec, qui vient de perdre son chef, se replie au maquis de Kérougon Vian en St Méen, dans une petite ferme inoccupée - le Locataire est prisonnier en Allemagne - que le propriétaire, Thépaut Louis, à mise à leur disposition. Au départ, ils sont une douzaine, avant d'atteindre la trentaine avant l'arrivée d'autres Resistants. Un soir, je dois me rendre au maquis où je suis connu, pour introduire Kerbrat François de Landivisiau et son chef de groupe qui ne peuvent pas se présenter directement, n'ayant pas le mot de passe. Jean Brélivet et jean Lamandé, - un mévennais que je connais bien et dont j'ignore l'appartenance au maquis-, viennent avec moi. 2/2