Bouillon de culture, émission de Bernard Pivot

Transcription

Bouillon de culture, émission de Bernard Pivot
135
Revenire Cuprins
Fonctionnement de ALORS. Application : Bouillon de culture, émission de
Bernard Pivot
Lector drd. Steluţa Coculescu
Université “Pétrole-Gaz” Ploieşti
Les connecteurs fonctionnent comme des expressions linguistiques à contenu procédural ; à
côté des informations linguistiques (traitement codique), ils contiennent des informations non
linguistiques (traitement inférentiel).
Notre analyse porte sur un corpus télévisuel enregistré, Bouillon de Culture de Bernard
Pivot. Parmi les connecteurs les plus fréquents, ALORS enregistre le plus grand nombre
d’occurrences dans l’émission de sptembre 1998.
A partir d’un modèle d’analyse genevois, qui attribue des valeurs temporelles et
argumentatives à ALORS, trois cas de figure ont été inventoriés :
• l’exclusivité de la valeur temporelle;
• l’exclusivité de la valeur argumentative;
• la coexistence des deux valeurs dans la même proposition.
Les connecteurs
Les connecteurs fonctionnent comme des marques, indiquant des connexions, dont le lieu de
réalisation est le discours. J. Moeschler (1996) milite pour un traitement pragmatique des
connecteurs, en les considérant comme des expressions linguistiques à contenu procédural : à côté
des informations linguistiques relevant du traitement linguistique (codique), ils contiennent des
informations non linguistiques relevant du traitement pragmatique (inférentiel).
J. Moeschler (1998 :77) donne la définition suivante des connecteurs pragmatiques :
« Un connecteur pragmatique est une marque linguistique, appartenant à des catégories
grammaticales variées (conjonctions de coordination, conjonctions de subordination, adverbes,
locutions adverbiales), qui :
a) articule des unités linguistiques maximales ou des unités discursives quelconques;
b) donne des instructions sur la manière de relier ces unités;
c) impose de tirer de la connexion discursive des conclusions qui ne seraient pas tirées en son
absence. »
O. Ducrot insiste sur la différence entre les segments linguistiques que les connecteurs relient
et les contenus sémantiques qui font l’objet de la relation. Les segments, c’est les propositions
grammaticales, précédant et suivant immédiatement le connecteur. Une phrase a la structure :
X + connecteur + Y
Mais la phrase signale à l’interprétant qu’il doit chercher deux entités sémantiques P et Q
susceptibles d’entretenir entre elles la relation que le connecteur implique. Ducrot explique les
enchaînements dans le dialogue par l’enchaînement sur l’énonciation ou sur l’acte de parole.
136
L’école de Genève, dans son modèle d’analyse du discours, définit les connecteurs
pragmatiques comme marqueurs de fonctions interactives. D’après Roulet (1991: 111), les
connecteurs interactifs marquent la relation entre un (ou des) constituant(s) subordonné(s) (acte,
intervention, échange) et l’acte directeur d’une intervention.
Selon les Genevoix, les actes de langage sont réalisés dans les échanges (via les
interventions) et les connecteurs ont le pouvoir d’impliciter l’acte de parole sur lequel ils
enchaînent ; l’enchaînement reprend, explicitement ou implicitement, les paroles de l’interlocuteur
(diaphonie pour Roulet, polyphonie pour O. Ducrot).
L’école de Genève regroupe les connecteurs en quatre classes principales :
• les connecteurs argumentatifs : car, parce que, puisque, comme, en effet, d’ailleurs,
même, au moins ;
• les connecteurs consécutifs : donc, alors, ainsi, aussi, par conséquent ;
• les connecteurs contre-argumentatifs : mais, quand, même, cependant, néanmoins,
pourtant, bien que;
• les connecteurs réévaluatifs : finalement, en somme, en fait de compte, de toute façon,
décidément, bref, au fond.
Interpréter un énoncé c’est appliquer la ou les instructions qui permettent d’atteindre la
signification de la phrase, rendant accessible le sens de l’énoncé.
Si la signification d’une phrase est constante, le sens de l’énoncé est multiple et varie en
fonction des situations de discours. Mais, le sens de l’énoncé est le sens visé par le locuteur ;
l’interlocuteur interprétant doit donc déterminer le sens que le locuteur voulait communiquer.
A partir de cette hypothèse, nous nous proposons d’analyser les connecteurs dans deux
émissions de débat télévisuel Bouillon de culture (septembre 1998 et janvier 1999), animées par
Bernard Pivot.
La fréquence des principaux connecteurs est la suivante :
ALORS
MAIS
PARCE QUE
106
71
Bouillon de culture, 147
septembre 1998
154
56
Bouillon de culture 48
janvier 1999
Dans Bouillon de culture de septembre 1998, le connecteur alors est le plus fréquent. Cela
s’explique par la structure du discours, construit par des contributions distinctes des locuteurs qui, à
tour de rôle, exposent le contenu de leurs livres. L’activité discursive se réalise plutôt dans des
récits que dans une activité polémique. Dans cette situation, alors joue un rôle fondamental : celui
de relier les énonciations et de créer la cohésion de l’ensemble du discours, ainsi que son ancrage
dans la situation d’énonciation.
Fonctionnement de ALORS
Alors est avant tout un anaphorique fonctionnant comme repère énonciatif indicateur
d’ancrage interpropositionnel ou interdiscursif.
Dans un cadre énonciatif, alors peut rendre compte des différents emplois : opérateur
temporel, connecteur argumentatif et marqueur de discours (J. Gerecht, 1987).
Alors fonctionne donc sur deux plans : celui des énoncés, p et q, et celui des énonciations
E(p) et E(q). Les modèles d’analyse seraient:
P alors Q ou
E(p) alors E(q)
L’anaphoricité de alors autorise ses diverses valeurs temporelles, consécutives et pragmatiques qui
ne lui appartiennent pas en propre, mais dépendent de ses conditions d’emploi, du contexte du
discours.
137
En tant que connecteur phrastique reliant deux énoncés p et q, alors peut avoir plusieurs
valeurs. L’observation des occurrences permet l’attribution des valeurs temporelles et
argumentatives. Trois cas de figure ont été inventoriés (Gerecht, 1987):
1. l’exclusivité de la valeur temporelle ;
2. l’exclusivité de la valeur argumentative ;
3. la coexistence des deux valeurs dans la même proposition.
1. La valeur temporelle exclusive se rédige lorsque alors peut localiser les événements de q
par rapport à ceux de p sur 4 plans:
i. la concomitance pleine: i1-i2 l’intervalle de l’événement de p recouvre l’intervalle de
l’événement de q;
La foire du livre aura lieu la semaine prochaine. Je rencontrerai alors de nombreux
exposants.
ii. la concomitance partielle : i1<i2 et inversement;
Nous sommes sortis au cinéma, il pleuvait alors sur Nantes.
iii. la successivité : i1 précède i2, tel que i1<i2;
Paul partit, alors l’orage éclata.
iv. l’antériorité : i2 précède i1, tel que i2<i1;
J’ai commencé à travailler en Angleterre en 1971. J’avais alors terminé mes études.
•
•
2. La valeur argumentative exclusive. Alors relie alors p et q sur le mode argumentatif:
en fournissant un repère non plus temporel, mais un repère notionnel à q; et le contenu de p est
présenté comme la cause de celui de q;
en limitant la vérité de q au cadre notionnel défini en p.
Le modèle d’analyse sera : il y a p, alors il y a q ou bien : s’il y a p, alors il y a q.
3. La cohabitation des deux valeurs suppose une double valeur temporelle et consécutive ou
causale d’alors. La valeur consécutive est associée à celle d’antériorité.
Soient les exemples:
1. Installez-vous, je vous expliquerai alors la suite du programme.
2. J’entendais des bruits étouffés de dispute. Je suis alors entrée au salon.
3. Paul tira, alors Pierre s’écroula.
4. A 16 ans, je ne pesais que 45 kg. J’avais alors fait un régime pendant un an.
Dans les énoncés 1, 2, 3, alors équivaut à la fois à ce moment-là et dans ce cas-là. Par contre,
l’exemple 4 peut se paraphraser par :
A 16 ans, je ne pesais que 45 kg parce que, à ce moment-là, j’avais fait un régime pendant
un an.
Alors fournit à q le cadre temporel et notionnel dans lequel il peut être validé, en constituant
p à la fois comme repère temporel et notionnel pour q.
Les différentes valeurs temporelles, consécutive et causale d’alors dans un même énoncé q
permet d’avancer qu’elles ne peuvent être considérées comme sens premier: elles apparaissent,
disparaissent, coexistent en fonction du contenu sémantique de p et q.
En tant que connecteur discursif, alors apparaît lorsqu’il y a plusieurs énonciateurs et dans
ce cas il peut relier:
• deux énonciations explicitées :
- E(p)
- alors E (q)
• une situation de communication à une énonciation :
- Sit(p)
- alors E(q)
138
• un savoir commun à deux énonciateurs à l’énonciation de l’une d’entre eux :
- Sav(p)
- alors E(q)
Dans ce cas, alors possède une valeur consécutive: il renvoie à l’énonciation E(p) et la
constitue comme cadre situationnel dans lequel E(q) peut être validée. Il peut avoir aussi une valeur
conclusive et enfin il est possible d’attribuer à alors une valeur injonctive, en introduisant un acte,
allocution en E(2), incitant E1 à agir en fonction de son énonciation en p.
En nous tournant vers notre corpus, nous constatons que alors a 147 occurrences dans
Bouillon de culture de septembre 1998 et 49 occurrences dans Bouillon de culture de janvier
1999. Dans les deux émissions, le plus grand utilisateur d’alors est B. Pivot (56 occurrences,
respectivement 33 occurrences).
Nous avons identifié plusieurs emplois du connecteur alors:
•
Chaque émission débute par une intervention d’ouverture, qui est la première intervention de la
séquence de présentation :
1.Pivot : Alors mes trois invités, eh… quels invités !(….)
Bouillon de culture de septembre 1998
1.Pivot : Bonsoir tous. Qui parle de l’Europe (….) Mais, bon on verra finalement les artistes
et les intellectuels. Alors pour une fois parlons de l’Europe avec cinq écrivains (…)
Bouillon de culture de janvier 1999
Dans ces occurrences, alors relie une situation de communication (créée par l ‘instance
médiatique dans le plateau) à une énonciation. Dans ce schéma communicatif, le destinataire est le
téléspectateur et l’énonciation est l’énonciation globale, télévisuelle, production de l’instance
médiatique. Dans ces exemples, alors a les valeurs d’un connecteur discursif :
- valeur injonctive dans Bouillon de culture de septembre 1998, qui déclenche les activités
discursives des interlocuteurs;
- valeur consécutive dans Bouillon de culture de janvier 1999, introduisant l’existence d’un
discours différent sur l’Europe (objet de discours de l’émission): celui des intellectuels, qui
d’ailleurs sont présents dans le plateau. Dans cet exemple, alors ne s’appuie pas seulement sur une
situation antérieure, mais aussi sur un savoir commun à tous les interlocuteurs (dans l’interaction en
face-à-face et dans la communication médiatique).
•
A l’aide du marqueur discursif alors, Bernard Pivot introduit un nouvel interlocuteur au
moment où il lui attribue la séquence suivante:
1.Pivot : (…) Alors on va commencer par cet ouvrage-là, Contre-enquête….
Bouillon de culture, septembre 1998
121. Pivot : Bien sur. Alors, JCB, vous avez choisi….
Bouillon de culture, janvier 1999
Tout en reliant une situation de communication à une énonciation, alors requiert dans ces exemples
une valeur injonctive. Bernard Pivot convie ses invités à s’exprimer à propos de leurs livres.
•
plusieurs occurrences d’alors se retrouvent dans l’intervention d’un même locuteur, invité
écrivain:
351 AB : Et là, tout de suite il est génial pour deux raisons : d’une part dans le monde
139
ferreux il est fantastique, et d’autre part, dans ses relations, il est tout à fait génial, parce
qu’il comprend ce que les trouillards n’ont fait pas d’habitude, qu’il faut d’abord se foutre le
fric dans la poche. En général, les truands font un certain nombre de conneries, mais après
ils essayent de s’arranger avec les flics, lui s’arrange vite avec eux, alors1 on trouvera
toujours des flics sur son parcours. Alors2, dans la période de ’25 à ’40 il fait fortune. Il est
déjà un des grands ferrailleurs de la France, un grand spécialiste du monde ferreux, alors3
on remarque une chose quand même intéressante qu’il va en Belgique, il va en Hollande, il y
rencontre des Allemands et que ces Allemands sont pour les affaires et il rencontre aussi
d’autres gens et c’est un rapport qui vient de Bruxelles qui le signale, qui sont des gens
attachés à l’Internationale Communiste, dans le sens de l’espionnage. L’Occupation arrive.
Alors4, il a de l’argent et pourrait foutre le camp, il a de l’argent, il a des parents aux EtatsUnis, il n’a qu’à partir. Il reste. Alors5, il reste, il y a deux raisons pour lesquelles il reste : il
a eu des affaires à La Rochelle et il pense à des histoires de gens qu’on pourrait rencontrer
en Angleterre, donc ça c’est le côté positif du personnage. Alors6, l’autre côté c’est qu’il
arrive à Paris, il arrive tout de suite, il s’aperçoit qu’on a fermé les établissements "J. &
Frères" puisqu’il est juif et il se rend à l’Assemblée Nationale occupée par les Allemands, il
voit un ami, quel est cet ami, on n’en sait rien, toujours est-il qu’il peut continuer son
business, ça s’arrange, on lui donne un arrière pour figurer devant lui, et puis, petit à petit il
va rentrer dans ce circuit qui est mis en place par les Allemands qui est le système de Bureau
d’achats, alors7 il y a un personnage parce que la première période de l’Occupation c’est
une période où c’est l’affaire qui domine... et la Gestapo, ça sera la seconde, alors8, là il y a
un personnage qui s’appelle qui fera le système auto, alors9 la France donne 400 millions
par jour, d’indemnités aux Allemands pour frais d’occupations ce qui est énorme. Alors10,
avec ce fric, les Allemands ont fabriqué ces Bureaux d’Achats où ils vont drainer toutes les
marchandises dont ils avaient besoin et ces Bureaux d’Achats vont être dans les mains des
truands où on trouvera toute la bande de.... et donc pour la ferraille, ça va chez monsieur
Joseph...
352 Pivot : Alors11, donc résumons. Donc, voilà, alors12 c’est M. Joseph qui vend des
métaux aux Nazis.
Bouillon de culture, septembre 1998
Les différentes occurrences d’alors1 ont des valeurs différentes: marqueur discursif, qui renvoie à la
situation antérieure décrite par AB; sa valeur est argumentative: (il y a des conneries, alors il y a
des flics), mais aussi consécutive, successive: i1 précède i2;
alors2 : connecteur temporel et argumentatif : valeur temporelle de concomitance
pleine : i1 = i2 et valeur conclusive ;
alors3 : marqueur discursif à valeur conclusive et de relance de l’histoire, après la
conclusion ;
alors4 : marqueur discursif à valeur conclusive et de relance ;
alors5 : marqueur discursif à valeur conclusive et temporelle ;
alors6 : marqueur discursif à valeur consécutive, introduisant une suite au récit ;
alors7 : marqueur discursif à valeur consécutive, introduisant une suite au récit ;
alors8 : marqueur discursif à valeur consécutive, introduisant une suite au récit ;
alors9 : marqueur discursif à valeur consécutive et causale.
La France est occupée par les Allemands, alors la France donne 400 millions…
p
alors q
p est la cause de q
alors10 : marqueur discursif à valeur consécutive et causale;
alors11 : marqueur discursif à valeur conclusive, renforcée par donc, reliant la situation
préalablement décrite par AB, et qui se constitue en un savoir commun aux interlocuteurs, à
l’énonciation qui suit.
140
alors12 : Après donc, voilà qui reprennent à leur compte la valeur conclusive, il ne reste à
alors que la valeur injonctive, de relance de la communication ; Pivot invite AB à continuer
l’histoire de son personnage.
Conclusions
Dans le type de discours Bouillon de culture, alors requiert les valeurs du marqueur
discursif à valeur consécutive, conclusive et injonctive, de relance. Il relie les énonciations, dont la
première est souvent une situation de communication ou un savoir commun aux invités et aux
téléspectateurs. A l’intérieur d’un récit, en tant que stratégie discursive, alors est la marque du
dialogisme, ayant le rôle d’accrocher l’interlocuteur et de le faire participer en tant que destinataire,
à l’élaboration du discours. Dans une perspective polyphonique, alors pourrait appartenir à
l’interlocuteur et avoir donc une valeur injonctive, demandant au locuteur de continuer son récit.
C’est un moyen de maintenir le contact avec l’interlocuteur, lorsque le locuteur occupe très
longtemps l’espace de parole.
Bibliographie
DUCROT Oswald, 1980: Les mots du discours, Paris, Les Éditions de Minuit.
DUCROT Oswald, 1993: Dire et ne pas dire: principes de sémantique linguistique, Paris,
Hermann.
GERECHT Marie-Jeanne, 1987: « Alors, opérateur temporel, connecteur argumentatif et marqueur
du discours », in Cahiers de linguistique française n° 8.
GRICE H. Paul, 1979 : « Logique et conversation », in Communication n° 30, p. 57-72.
HOLTZER Gisèle, 1996 : La page et le petit écran. Culture et télévision. Le cas d’Apostrophes,
Berne, Peter Lang.
JAYEZ Jacques, 1988 : « Alors : description et paramètres », in Cahiers de linguistique française
n°9.
KERBRAT-ORECCHIONI Catherine, 1990, 1992, 1994, 1998 : Les interactions verbales, trois
tomes, Paris, Armand Colin.
MOESCHLER Jacques, 1981 : « Discours polémique, réfutation et résolution des séquences
conversationnelles », in Études de linguistique appliquée n°44 .
MOESCHLER Jacques, 1982 : Dire et contredire. Pragmatique de la négation et acte de réfutation
dans la conversation, Berne, Peter Lang.
MOESCHLER Jacques, 1985 : Argumentation et conversation, Paris, Hatier/Crédif.
MOESCHLER Jacques, 1989 : La modélisation du dialogue, représentation de l’inférence
argumentative, Paris, Hermes.
MOESCHLER Jacques, REBOUL Anne, 1994 : Dictionnaire encyclopédique de pragmatique,
Paris, Le Seuil.
MOESCHLER Jacques, 1996: Théorie pragmatique et pragmatique conversationnelle, Paris,
Armand Colin.
NEL Noël, 1990 : Le débat télévisé, Paris, Armand Colin.
REBOUL Anne, MOESCHLER Jacques, 1998 : Pragmatique du discours. De l’interprétation de
l’énoncé à l’interprétation du discours, Paris, Armand Colin.
REBOUL Anne, MOESCHLER Jacques, 2000 : « Pourquoi l’analyse du discours a-t-elle besoin
d’une théorie de l’esprit ? » in Modèles du discours en confrontation, Berne, Peter Lang.
ROULET Eddy, 1981 : « Échanges, interventions d’actes de langage dans la structure de la
conversation », in Études de linguistique appliquée n° 44, Paris, Didier.
ROULET Eddy et al., 1987, 1991 : L’articulation du discours en français contemporain, Berne,
Peter Lang.