La démocratie semi-directe dans le Canton de

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La démocratie semi-directe dans le Canton de
Études politiques vaudoises sous la direction de Jean Meynaud, édité chez ce dernier, Lausanne, 1963, 317 pp.
Première partie : La démocratie semi-directe dans le Canton de Vaud, 1938-1963
(Mlle M.-E. Fitting, MM. A. Korff, J.-Ch. Lambelet, G. Notaras, G. Plomb, M. Renaud).
Deuxième partie : Le mode d'élection au Conseil d'Etat vaudois, Principe et pratique, 1919-1963 (Georges Plomb).
Avant-propos de Jean Meynaud (1914-1972)
Il m'est agréable de présenter au public le premier travail du Groupe d'études politiques vaudoises. Ce groupe, qui fonctionne dans le cadre de l'École des sciences sociales et politiques
(chaire de science politique) de l'Université de Lausanne, a pour objectif l'analyse systématique de la vie politique du Canton : il nous a semblé que la démocratie semi-directe vaudoise
pourrait utilement constituer le thème initial de cette activité nouvelle.
Je voudrais tout d'abord souligner le mérite des participants à ce groupe : ce sont des étudiants
dont plusieurs déjà au niveau du doctorat. Cette recherche a représenté pour eux un effort entièrement désintéressé se situant en dehors des programmes et examens obligatoires. Ils ne
pouvaient attendre d'autre récompense que celle de contribuer à l'avancement du savoir. Connaissant d'expérience la rareté de telles attitudes, je tiens à remercier tous ceux qui ont apporté
Les six étudiants mentionnés en tant que coauteurs sur la page de titre constituent l'équipe qui
a assumé la responsabilité de la présentation et de la rédaction finales. Cependant, au titre de
dépouillements préliminaires, ils ont été aidés par un certain nombre de leurs camarades dont
voici les noms : M. Giovanoli, Y. Hauf, J. Meylan, M. Perrin, A. Tille.
Le sujet ainsi abordé par le groupe était complexe, notamment par suite de l'insuffisance et de
la dispersion des sources de documentation. La recherche a été conduite sur plusieurs plans :
entretiens avec des personnalités appartenant aux divers partis politiques en vue de fixer le
sens et les dimensions du problème ; consultation de dossiers administratifs et analyse du
matériel d'information (spécialement la presse) ; collationnement des résultats de votations ;
traitement statistique des indications numériques et des éléments susceptibles de quantification.
Telle que publiée en cet ouvrage, la recherche du groupe forme un premier inventaire général
du problème. Compte tenu de la faiblesse des moyens disponibles, il ne pouvait être question
d'aller plus loin. Je souhaite que les résultats acquis inspirent le désir de creuser davantage le
problème, la meilleure orientation à cet effet étant l'établissement de monographies sur les
votations les plus importantes de cette période ou d'autres époques.
Lausanne, avril 1963.