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Guy Paul Alphonse Marie Fanneau de la Horie
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Nom : Fanneau de la Horie
Prenom : Guy Paul Alphonse Marie
Date de Naissance : 24-08-1905
Commune de Naissance : Paramé
Département ou Pays de naissance : 35 - Îlle-et-Vilaine
Matricule : Grade : Lieutenant-colonel - pilote
Unité : Groupe de chasse 1/4 G.C. 1/4
Affectation :
Mort pour la France : OUI
Résistant :
Date de décès : 25-08-1944 - âge : 39 ans
Commune de décès : Malataverne
Département ou Pays de décès : 26 - Drôme
Incarcération :
Motif d'incarcération :
Camp de Déportation :
Ref Mémorial Déportés :
Cause du décès : Abattu en vol
Matricule déporté :
Statut : Militaire - Air
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Ministère : Ministère de la Défense
Références du dossier : AC-21P-181827
Lien : http://www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr/fr/ark:/40699/m00523cd14c8cfec
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Guy Fanneau de la Horie fut admit à l'Ecole Polytechnique le 18 septembre 1924. Ensuite, il s'engagea, le
1er octobre 1924, pour 8 ans dans l'Armée de l'Air. Par la suite, il fut, le 1er octobre 1926, nommé
sous-lieutenant et affecté au 5ème groupe d'ouvriers d'aéronautique. Durant le mois d'août 1927, il
obtient, toujours dans l'Armée de l'Air, son brevet d'observateur puis en décembre son brevet de pilote
militaire.
En 1928, il devint officier de l'armée de l'air avec le grade de lieutenant au 3ème Régiment et l'année
suivante, en 1929, il obtient, sur la base de Cazaux (La Teste-de-Buch), son certificat d'aptitude au tir.
Alors, il quitta la France pour être affecté en Indochine où, à Haiphong, il fut affecté à la 4ème escadrille.
Puis, en 1931, ce fut le retour en France où, il devint instructeur pour l’école militaire de pilotage sur la
base aérienne 251 d’Étampes-Mondésir dans laquelle il fit partie de la section perfectionnement dirigée
par le Capitaine Amouroux, le Capitaine Curic, le Lieutenant de la Horie et le Lieutenant Fleurquin. C’est
ici que fut créée en 1931 la patrouille d’Etampes, avec des instructeurs pilotes de chasse aux commandes
de MS-230. Celle-ci fut l’ancêtre de la Patrouille de France.
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Deux ans plus tard, en 1933, le Paraméen fut promu capitaine. Cette promotion le conduisit, en 1934, à la direction technique du C.E.M.A., (Centre d'essais
des matériels aériens) à Villacoublay où, il resta jusqu'en 1938 avant de rejoindre l'Etat-major en tant que Commandant à l'École Supérieur de Guerre
Aérienne. Mais, l'année suivante, le 03 septembre 1939, la guerre fut déclarée. Aussi, Guy Fanneau de La Horie, devient, le 13 juin 1940, le quatrième
Commandant du Groupe de Chasse (G.C.) 1/4 basé à Chateauroux-la-Martinerie. Mais, la base fut fortement bombardée par les allemands, alors le G.C. 1/4
se replia et rejoignit celle de Chateauroux-la-Champenoise le 16 juin 1940. Le lendemain le G.C. 1/4 se trouvait, en pleine débâcle, sur la base de Perpignan
la Salanque.
Le 18 juin 1940 Guy de la Hory et son groupe de Chasse arrivèrent à la base aérienne de la Sénia près d'Oran (Algérie). Puis, le 22 juin 1940 le G.C. 1/4
atterrit sur la base de Meknès au Maroc. Il y reste près de trois semaines avant de partir pour la base de Marrakech où il arrive le 14 juillet suivant et y reste
deux jours pour en repartir le 17 juillet vers la base de Ouakam, aérodrome proche de Dakar où il reste jusqu'au 16 novembre 1940 jour où, il rejoint la base
de Segou près de Gao et y reste jusqu'au 22 janvier 1941 pour revenir à la base de Ouakam ce même 22 janvier et y rester jusqu'au 19 mai 1941 date où, il
quitte le G.C. 1/4 pour être remplacé par le Commandant Stehlin qui devient le premier Commandant du nouveau Groupe de Chasse 1/4 Navarre créé par la
fusion de l'ancien G.C. 1/4 et d'éléments du G.C. 2/6.
Revenons sur la base de Ouakam et rappelons que depuis le 10 juillet 1940 les ordres venaient du gouvernement de Philippe Pétain et des généraux ralliés à
sa cause. A Dakar c'était le Général Paul Gama qui était le commandant de l'aviation en (A.O.F.) et que le commandant de la base aérienne de Ouakam était
le colonel Pelletier d'Oisy.
Ici commence le malaise de Dakar. En effet, le 23 septembre 1940, les forces Vichystes donnèrent l'ordre d'ouvrir le feu, depuis le cuirassé Richelieu, sur les
six biplans britanniques qui survolaient la rade de Dakar à haute altitude en larguant des tracts afin de convaincre la population et l’armée à se rallier au
général de Gaulle. Deux jours plus tard, sur l'aérodrome de Ouakam se déroulait un autre scénario. Le général de Gaulle avait décidé, le 23 août 1940,
d'envoyer le capitaine Soufflet et le lieutenant Gaillet en mission, à Dakar, pour les Forces Françaises Libres afin de convaincre l'armée à rejoindre les forces
de la France Libre.
C'est ainsi que le 25 septembre 1940 les émissaires de la France Libres atterrissaient à Ouakam. Ici, ils furent reçu par un officier qui acceptait leur démarche
lorsque le Commandant Guy Fanneau de La Horie vint à leur rencontre. Là, il semblerait qu'il fit part à la délégation qu'il était favorable au ralliement mais,
qu'en raison de sa position hiérarchique, il ne pouvait accepter celui-ci que contraint et forcé. Ce qui fut immédiatement fait puisqu'il s'est rapidement retrouvé
ceinturé par les Français Libres afin de donner le change aux trois sous-officiers qui, de loin avaient assistés à la scène. (Voir l’ouvrage de Patrick Girard
p.250 De Gaulle, le mystère de Dakar).
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Dans l'entre-temps le Général Gama avait été informé de la tentative de prise de l'aérodrome d'Ouakam par des troupes de la France Libre. Ce dernier arriva
sur le terrain d'aviation accompagné du Colonel Pelletier d'Oisy alors que le Capitaine O'Byrne, alors Commandant de la 1ère escadrille du G.C. 1/4, avait
déjà ordonner et fait diriger une mitrailleuse sur le groupe qu'il fit ainsi capturer, libérant par la même Guy Fanneau de La Horie qui, aussitôt décolla avec cinq
autres H-75A pilotés par les Capitaines O'Byrne (Commandant de la 1ère escadrille), Gauthrin et Delfino assistés des lieutenants Minot et Husson. La mission
était d'empêcher les autres avions de la F.A.F.L. (Forces Aériennes de la France Libre) d'atterrir. Alors un combat aérien entre Français Libres et Vichystes se
termina par trois avions du type Sworfish, Warlus et Wellington de la F.A.F.L. abattus.
Le Colonel Pelletier d'Oisy exigea aussitôt que les prisonniers soient transférés à la prison de Dakar. Après avoir été interrogés, les Français Libres furent
ramenés à Ouakam puis au camp militaire de Koulikouro à Bamako, où étaient déjà détenus des officiers anglais capturés à Dakar. Le 30 novembre 1940 ces
Français Libres furent à nouveau transférés vers Alger puis rapatriés en France le 20 décembre suivant.
Mais revenons à Guy Fanneau de La Horie qui reprit le Commandement du G.C. 1/4 Navarre, cinq semaines après le déclenchement de l’Opération Torch qui
permit le débarquement des Alliés le 8 novembre 1942 dans les territoires français d'Afrique du Nord (Protectorat du Maroc et Algérie française) soit du 16
décembre 1942 jusqu'au 31 décembre de la même année. Le 25 juin 1943, il fut promu Lieutenant-colonel puis, durant le mois de juillet suivant, désigné chef
d’État-major de l'Armée de l’Air pour le Protectorat du Maroc.
Plus tard, le 13 juin 1944 sur la base aérienne d'Alto (Corse), sous les ordres du Commandant Arnaud, entrait en opérations la 4ème Escadre de Chasse qui
fut composée au départ des G.C. 2/3 et G.C. 2/5 puis du G.C. 1/4 Navarre commandé par le Capitaine Maurin qui arriva le 30 juillet 1944 en provenance de la
base de Réghaïa (Algérie). Aussi, ce fut le 21 août 1944, que Guy Fanneau de La Horie, en visite à Alto, demanda à piloter un chasseur-bombardier P 47
Thunderbolt avant de repartir en Afrique du Nord. A cette époque, l'armée allemande se repliait dans la vallée du Rhône en se concentrant le long du fleuve
où, sa D.C.A. était redoutable.
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Guy Fanneau de La Horie fut alors incorporé dans un dispositif du G.C. 1/4 Navarre qui dans l'après-midi du 25 août 1944 devait faire une reconnaissance
armée, sans bombes, dans la vallée du Rhône à hauteur d'Avignon et de Montélimar. Ainsi, au moment de la ressource (Manœuvre de redressement de
l’avion à la suite d'un piqué), après le mitraillage, le P 47 n° 99 du Lieutenant-colonel Guy Fanneau de La Horie fut prit dans un tir de barrage intense ainsi que
le P 47 du Lieutenant Soubeyrat qui tous les deux furent abattus par la D.C.A. allemande et s'écrasèrent en flammes.
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Le 22 février 1945, le Lieutenant-colonel Guy Fanneau de La Horie fut, à titre posthume, cité à l'ordre de l'Armée de l'Air. Une plaque commémorative se
trouve dans un bâtiment de la base de Creil sur laquelle est écrit le texte suivant : (Extrait de la citation du 22 février 1945 à l'ordre de l'armée aérienne du
lieutenant-colonel Fanneau de la Horie Guy : Officier supérieur de la plus haute valeur, pilote de grande classe, et chef incontesté, a trouvé la mort le 25 août
1944 au cours d'une mission particulièrement délicate, l'avion qu'il pilotait ayant été abattu par la DCA ennemie. Le lieutenant-colonel de la Horie laisse à tous
ses camarades de l'armée de l'air le plus beau souvenir qu'un chef puisse donner : l'exemple. Signé : Charles de Gaulle).
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Le nom de Guy Paul Alphonse Marie Fanneau de La Horie est inscrit sur le Monument commémoratif de l'école polytechnique de Paris (75 - 05).
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Mais aussi, une plaque commémorative fut inaugurée, le 08 Septembre 2001 à la mémoire du Lieutenant-colonel Guy Fanneau de La Horie. Celle-ci fut
apposée sur le mur d'un bâtiment dans le quartier Jarniac lieu-dit de Malataverne où, l'avion P 47 s'est écrasé lors de la bataille de Montélimar (Hommage au
Lt-Colonel Guy Fanneau de la Horie Pilote au groupe de Chasse Navarre Mort pour la France sur ce lieu à bord de son P 47 Thunderbolt 25 août 1944). Dans
le même temps, son nom fut inscrit sur une plaque apposée sur le Monument aux Morts de Malataverne avec cette inscription (Lt-Colonel Guy Fanneau de la
Horie Pilote au groupe de Chasse Navarre Mort pour la France le 25 août 1944 à Malataverne).
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De plus, la base aérienne (B.A.) 110 de l'Armée de l'air française implantée à Creil (Oise) porte le nom de son parrain Lieutenant-colonel Guy de La Horie.
Sur cette base se trouve une imposante stèle dédiée au Paraméen avec cette inscription (Lieutenant-colonel Guy de La Horie Mort pour la France dans le ciel
de Montélimar le 25 août 1944).
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