Voyage de Presse Luxe 2011 – voir le dossier de presse

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Voyage de Presse Luxe 2011 – voir le dossier de presse
 LafilièreLuxe
en
Franche‐Comté
Monique Gosselin " La Franche‐Comté révèle
les secrets de fabrication et des innovations des produits de luxe" Voyage de presse 14 & 15 décembre 2011 Dossier de presse
LA FRANCHE-COMTE
REVELE LES SECRETS DES PRODUITS DE LUXE
Réf. :
1211 MGO
Date :
9 décembre 2011
« Marché florissant malgré une situation économique mondiale incertaine, le luxe est une valeur sûre qui ne demande qu’à croître et embellir. Mais que serait la puissance créative des maisons et l’aura de leurs noms sans l’intelligence et l’émotion des savoir‐faire ? La pièce unique, le travail rare, voilà le secret de ceux qui entretiennent le rêve et la fascination du monde entier. A l’heure où l’on s’inquiète de la disparition des savoir‐faire et où le luxe n’a pourtant jamais autant communiqué sur eux, à l’heure où le « made in France » le dispute au logo de marque, assistera‐t‐on à une mutation économique et géographique du luxe ?» http://www.centreduluxe.com/ " La Franche‐Comté révèle les secrets de fabrication et des innovations des produits de luxe" La Franche‐Comté est une région discrète qui a probablement toujours su mieux privilégier le savoir‐faire au faire‐savoir. Elle partage avec sa voisine la Suisse, l’amour du travail bien fait, l’art de la confidentialité et le goût du secret. Elle partage également des savoir‐faire et notamment dans le domaine de l’horlogerie. Le luxe en Franche‐Comté : L’exigence de la perfection et l’art de la précision Si la Franche‐Comté est connue pour son rôle dans l’industrie horlogère ou lunetière ou pour son industrie, elle reste peu connue pour ses contributions à la réalisation de nombreux produits de luxe. Horlogerie et lunetterie bien sûr mais aussi bijouterie, maroquinerie, accessoires de mode, arts de la table ou instruments d’écriture empruntent tous un peu aux savoir‐faire francs‐comtois. Des techniques de l’artisan aux technologies les plus modernes, des outils manuels aux machines numériques 5 axes… du métal, de la corne, du plastique, des pierres précieuses, de l’émail… les entreprises franc‐comtoises relèvent les défis des plus grands créatifs, quelque soit les matériaux et les techniques. Aux côtés de ces entreprises, les acteurs institutionnels ont pris conscience des enjeux pour le territoire de conserver et de développer ces activités à forte valeur ajoutée. Le Pays Horloger soutient la création de l’association Luxe & Tech dans le Haut‐Doubs, le Conseil régional s’implique dans les travaux d’innovation du Pôle des microtechniques et de sa « commission luxe » composée d’entreprises, de laboratoires de recherche et d’organisme de formation, la ville de Besançon oriente sa stratégie sur le développement de l’horlogerie dans la capitale régionale… Tous travaillent ensemble et savent que ces métiers, ces entreprises sont un enjeu majeur pour l’économie franc‐
comtoise et pour son rayonnement. La filière luxe franc‐comtoise peut également compter sur de nombreuses « pépites » telles que : Cristel, PSP, parapluie Vaux dont les productions sont exportées loin de leur région de naissance. Le luxe en Franche‐Comté : Une filière en pleine structuration Pour tout complément d’informations : Monique GOSSELIN – [email protected] – 03.81.81.82.83 – 06.12.37.09.77 Dossier de presse
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Date :
9 décembre 2011
Le contexte mondial La définition économique du Luxe est plutôt une notion difficile à appréhender. Le champ du luxe est vaste : il touche toutes les activités. « Une étude ancienne mais fondatrice réalisée par le cabinet Mac Kinsey en 1990 pour le comité Colbert identifiait 35 secteurs d’activité « susceptibles de comporter des marques de luxe ». Ces secteurs ressortissent à quelques domaines, dont la personne, englobant à la fois l’habillement, les accessoires de mode, chaussures, les parfums et cosmétiques, la maroquinerie ; la maison, qui englobe les arts de la table, l’ameublement, les luminaires ; les sorties, voyages et fêtes qui englobent l’hôtellerie, la restauration mais aussi les vins et spiritueux. » Le marché mondial du luxe connaît un développement extraordinaire et ne semble pas connaître la crise. Après la Chine, de nombreux pays aux économies émergentes se sont ouverts au luxe, apportant une clientèle à la fois nombreuse et très demandeuse. Une tendance qui semble s’accentuer. Le contexte économique mondial incite « de nombreuses marques de luxe à renouer avec leur histoire, leur origine ou avec l’excellence ». Les tendances psychosociologiques influencent les consommateurs à plus d’authenticité, d’éthique, de valeurs. Les marques françaises entrent, selon une étude Eurostaf, pour 36% du chiffre d’affaires mondial. Les entreprises françaises se situeraient devant les américaines et les italiennes. La France détiendrait ainsi plus de 30% de part de marché du Luxe mondial. Les enjeux de la filière luxe concernent principalement la contrefaçon, l’emploi et les compétences, la pérennisation du tissu et la transmission des savoir‐faire. Pour tout complément d’informations : Monique GOSSELIN – [email protected] – 03.81.81.82.83 – 06.12.37.09.77 Réf. :
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Un ancrage territorial fort pour une filière pleine d’avenir La Franche‐Comté est une région qui a su réaliser l’alliance des savoir‐faire traditionnels et des stratégies innovantes. L’histoire apporte un éclairage particulier quant à l’ancrage territorial de nombreuses activités de luxe en Franche‐Comté. La Franche‐Comté a su conserver ses compétences uniques. Chaque territoire de Franche‐Comté a conservé ses spécialités, le Pays horloger pour ses activés liées à l’horlogerie et pour son excellence dans la transformation des métaux. Le Haut‐Jura pour ses lunetiers, tourneurs‐ tabletiers, émailleurs, diamantaires et lapidaires… Besançon pour l’implantation de SAV des grandes marques horlogères. Les plaines pour les activités de maroquinerie ou textile… La filière luxe en Franche‐Comté regroupe des entreprises ressortissantes d’une grande diversité de secteurs d’activités. Certaines entreprises développent des savoir‐faire utilisés en sous‐traitance par les grandes maisons de luxe, d’autres créent leurs propres produits ou collections, et quelques « pépites » travaillent sur des activités très spécifiques voire uniques. Le poids économique est relativement difficile à établir avec précision. Un inventaire exhaustif n’a pas été encore dressé. L’ARD estime néanmoins à plus ou moins 200, le nombre d’entreprises qui travaillent dans le haut de gamme et le luxe en Franche‐Comté. 4 500 emplois pourraient être concernés par la fabrication de pièces, composants, sous ensembles ou produits de luxe. Quelques exemples ‐ Activités de luxe issues de savoir‐faire de transformation des matériaux Dalloz ‐ Silvant ‐ Surfaces Synergie – Createch – Cheval, Groupe IMI – Manufacture Jacquemin – Créations, Perrin ‐ SIS… ‐ Collections et produits de luxe Cristel ‐ La Rochère – PSP Peugeot – Maty ‐ Vuillet Vega… ‐ Les activités rares ou les « pépites » Dryade ‐ Parapluie Vaux – Stylos Lépine ‐ Bouton Kocher… « Le luxe est le résultat d’une alchimie rare, paradoxale et harmonieuse d’histoire, d’effort, de territoire, d’artisanat, de création, de savoir‐faire, de risque, de modernité et de rayonnement » Nous vivons cette alchimie en Franche‐Comté ! Pour tout complément d’informations : Monique GOSSELIN – [email protected] – 03.81.81.82.83 – 06.12.37.09.77 Dossier de presse
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Filière Luxe en Franche‐Comté, aujourd’hui 2011, la renaissance de l’horlogerie franc‐comtoise La prise de conscience est plus ancienne, mais la communication a été plus forte en 2011 : un vent de renouveau souffle sur l’horlogerie franc‐comtoise depuis quelques années. Une succession d’actualités met sous la lumière cette filière peut être un peu oubliée. A Morteau, Didier Liebundgut créé son propre mouvement donnant ainsi naissance à la manufacture horlogère Péquignet. A Besançon, Monsieur RODRIGUEZ, propriétaire du groupe FESTINA LOTUS SA relance la fabrication de montres sous la marque Leroy, rachetée en 2004. Cette marque est célèbre pour la Leroy 01 qui fut longtemps la montre la plus compliquée au monde. En 2011, les nouvelles Leroy sont fabriquées à Besançon et certifiées par l’Observatoire de la capitale horlogère. Depuis la suisse, Breitling annonce un investissement de plus d’un million d’euros pour la construction d’un nouveau bâtiment à Besançon qui « sera la référence pour Breitling, avec un centre de formation, pour l'agrément de nos distributeurs, beaucoup plus étoffé. Il sera destiné aussi à recevoir nos vendeurs en magasin, pour leur montrer le savoir‐faire et l'intérieur de nos montres. » Pour la formation, c’est l’ENSMM qui ouvre une nouvelle formation d’ingénieurs par apprentissage : microtechnique et design pour le luxe et la précision. De l’horlogerie à la filière luxe Cette filière représente un enjeu majeur pour l’économie et le rayonnement du territoire. Elle est également intimement liée au patrimoine et à l’histoire économique et culturelle de la Franche‐
Comté. Les savoir‐faire concentrés ici permettent d’apporter des réponses particulièrement complètes à toutes les demandes des grands donneurs d’ordre. De la création au design, du prototype au produit, de l’idée au conditionnement… la Franche‐Comté est un creuset d’inventivité et d’innovations. Une structuration qui se consolide Les acteurs politiques apportent leur soutien à des stratégies innovantes, aux regroupements et favorisent l’innovation et la formation de nouvelles compétences. Le maillage sur le territoire du pôle des microtechniques, de l’association Luxe & Tech, des lunetiers du Jura permet une meilleure visibilité de cette filière Luxe. Pour tout complément d’informations : Monique GOSSELIN – [email protected] – 03.81.81.82.83 – 06.12.37.09.77 Dossier de presse
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Horlogers en Franche‐Comté La Franche‐Comté est la n°1 de l’horlogerie française, avec : ‐ 70% de l’effectif de l’hexagone ‐ 89 établissements ‐ 2 120 salariés Le développement de l’horlogerie Au XVIIe siècle, l’horlogerie était une activité exercée en complément de l’activité agricole sur un territoire où les hivers sont longs et rigoureux. Les paysans fabriquaient à domicile des pièces pour l’horlogerie. Dans le Pays Horloger, au milieu du XIXe apparaissent les premières fermes ateliers : des ébauches aux produits finis, pendules, horloges, montres sont alors fabriquées. En 1836, une école spécialisée dans l’horlogerie est créée à Morteau. En 1880, plus de 2 300 horlogers maîtrisent toutes les étapes de la fabrication de l’horlogerie mécanique. Au XXe siècle, l’horlogerie locale est constituée de multiples petites entreprises à la fois complémentaires et concurrentes. La révolution du quartz et la crise horlogère Les horloges à quartz apparaissent dans les laboratoires vers 1950. Dans les années 1970, le développement de la montre à quartz provoque une crise horlogère qui a des répercussions sur toute l’économie locale. Parallèlement, les concurrences américaine et asiatique obligent les entreprises à de nouvelles orientations stratégiques : reconversion au quartz, orientation vers le haut de gamme et le luxe ou recherche de nouveaux marchés susceptibles de bénéficier des techniques de miniaturisation et de précision. Une reconversion vers les microtechniques A partir des années 1990, les savoir‐faire horlogers vieux de plus de deux siècles donnent naissance à l’industrie des microtechniques. Cette industrie à force de génie et d’innovations se développe pour s’imposer dans tous les secteurs qui requièrent de la haute précision et de la miniaturisation. Au début du XXI ème siècle que reste t‐il de l’horlogerie ? L’horlogerie en Franche‐Comté est « un peu comme le feu qui couve sous la cendre » vous diraient des artisans horlogers passionnés : elle ne demande qu’à renaître. De la belle époque horlogère, il reste quelques marques comme Péquignet, Herbelin, Silberstein, Yema, Ambre, Saint Honoré paris… des artisans maîtres‐horlogers de talents, des entreprises spécialisées , pour la plupart installées en Pays Horloger dans le Haut Doubs, sous‐traitantes pour les grandes marques suisses ou parisiennes, un lycée horloger et la seule école d’ingénieurs spécialisée dans les microtechniques, des activités de Service Après Vente pour Breitling, Audemars Piguet, Festina, Swatch… l’observatoire de Besançon et des entreprises de maroquinerie en plein développement… Pour tout complément d’informations : Monique GOSSELIN – [email protected] – 03.81.81.82.83 – 06.12.37.09.77 Dossier de presse
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Lunetiers en Franche‐Comté La Franche‐Comté est n°1 de la lunetterie française, avec : ‐ 50% de la production de l’hexagone ‐ 60 entreprises ‐ 2 000 salariés ‐ 71 griffes et marques Deux siècles d’histoire industrielle à Morez Si l'on n'a pas inventé les lunettes à Morez, cette région du Haut‐Jura est la première à industrialiser la production, dans le courant du 19e siècle. Tout commence en 1796 dans un hameau proche de Morez, aux Arcets, où un maître cloutier du nom de Pierre Hyacinthe Caseaux réalise une première monture en fil de fer. Le travail du métal est en effet, depuis le 16e siècle, la spécialité des artisans du Haut‐Jura installés sur les bords de la Bienne. Au début du 19e siècle, Pierre Hyacinthe Caseaux emploie 13 ouvriers pour produire annuellement 300 douzaines de lunettes, qu'il vend en France et en Suisse. Il ouvre la voie à une nouvelle génération d'industriels, qui à partir des années 1830 rencontre un véritable succès avec ces lunettes en fil métallique. Ils perfectionnent la production jusqu'à créer des montures très légères, surnommées « lunettes fils » ou « lunettes cheveux », spécialités moréziennes aux côtés des pince‐nez sans soudure. Peu à peu se crée une véritable industrie. En l'espace de 20 ans, de 1826 à 1848, la production des ateliers moréziens passe de 3 000 pièces à 720 000. L'ascension se poursuit à grande vitesse puisqu'elle atteint 11 millions de pièces en 1882 et fait vivre toute une région grâce à des dizaines d'entreprises. En 1900, grâce à sa réputation de qualité et de créativité, Morez s'est imposée comme la capitale de la lunetterie française. Depuis la Seconde Guerre mondiale, l'activité a évolué vers la mode et a pris un nouvel essor, d'autres marchés se sont ouverts et les innovations se sont multipliées. L'avenir est assuré avec la formation de futurs lunetiers, opticiens et techniciens d'entreprise, au Lycée Victor Bérard, descendant de la première classe d'optique créée en 1904 et fort de 700 élèves aujourd'hui. Ainsi, dans les entreprises de Morez, s'appuyant sur un savoir‐faire vieux de deux siècles et sur les technologies de demain, se dessinent les lunettes du 3e millénaire... Pour tout complément d’informations : Monique GOSSELIN – [email protected] – 03.81.81.82.83 – 06.12.37.09.77 Dossier de presse
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Maroquiniers en Franche‐Comté Que Louis Vuitton, qui donna son nom à la très célèbre maison de maroquinerie de luxe française, soit né en 1821 dans un petit village du Jura est un pur hasard. Sa réussite démontre le caractère inventif, créatif et tenace des Francs‐Comtois. Les activités de maroquinerie se sont développées en FRANCHE‐COMTÉ en complément de l’industrie horlogère : la montre ayant besoin d’un bracelet ! C’est aussi en réponse aux besoins de sellerie de l’industrie automobile, développée par Peugeot dès la fin du XIXe siècle, que les savoir‐faire ont été préservés en FRANCHE‐COMTÉ. Sellier, maroquinier depuis 1939, Robert Boudard, a obtenu le titre de meilleur ouvrier de France pour chacune de ces spécialités. Né dans la maroquinerie, c’est par passion du métier qu’il crée l’école Boudard en 1981 qui forme au métier de sellier maroquinier d’art. Vers la création d’un pôle d’excellence Maroquinerie Appuyée par les institutionnels, la « filière cuir » est en pleine effervescence dans le Pays de Montbéliard Agglomération, les acteurs se mobilisent pour le développement des activités. Complétant l’offre de formation, c’est la création d’une plateforme technologique qui est maintenant en cours. Elle permettra de couvrir les domaines de la production artisanale ou semi industrielle, ceux du stylisme et du proto typage jusqu’au développement de produits / process et au management de production. L’objectif est également de mettre à disposition des acteurs de la filière les moyens de leur développement futur. Pour tout complément d’informations : Monique GOSSELIN – [email protected] – 03.81.81.82.83 – 06.12.37.09.77 Dossier de presse
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Diamantaires et lapidaires en Franche‐Comté Les paysans gessiens comme d'autres habitants de la vallée de la Valserine ont toujours recherché des activités d'appoint pour améliorer l'ordinaire. Horlogers et lapidaires aux XVIIe et XVIIIe siècles, ils sont devenus lapidaires et diamantaires aux siècles suivants. L'introduction de ces professions dans le Jura semble être le fait de plusieurs circonstances. La disponibilité de la main d'œuvre haut‐jurassienne durant l'hiver, ainsi que la proximité des cours d'eau nécessaires pour l'entraînement des meules font du Haut‐Jura un lieu propice au développement des activités lapidaires et diamantaires. L'origine du développement du travail de lapidaire est liée aux besoins de l'horlogerie genevoise en plein essor au XVIIIe siècle. Au XVIIIe siècle, les lapidaires et diamantaires de Paris qui, suite à la révocation de l'Édit de Nantes, se sont installés notamment à Genève, confient quelques travaux aux paysans haut‐jurassiens. Pour les mécanismes de montres, un contre‐pivot en pierre taillée est nécessaire. Devant l'expansion de l'activité horlogère, la fabrication genevoise sous‐traite l'ébauche des montres (les "blancs") et la taille des pierres aux régions rurales voisines dont le Haut‐Jura. Les lapidaires et diamantaires du Haut‐Jura créent des ateliers au début du XIXe siècle et travaillent à l'amélioration de leurs techniques et de leur outillage. Vers 1770, on dénombre 600 lapidaires qui travaillent et expédient une grande partie de leur production vers Paris. Le travail du lapidaire reste dynamique dans cette région de la montagne jurassienne tout au long du XIXe siècle. En 1827, la paroisse de Septmoncel compte 2960 habitants et 400 lapidaires qui façonnent environ 80 000 "grosses" (douze douzaines de pierres) par ans. Un bon lapidaire qui travaille à cette activité 150 jours dans l'année, peut façonner 70 "grosses ». En 1877, la famille Dalloz crée un atelier à Montbrillant dans le Jura (commune de Saint‐Sauveur) ainsi qu’à Saint‐Claude en 1884. La fin du XIXe siècle voit l'installation de plusieurs usines et la mise en place de coopératives. Saint‐Claude devient capitale mondiale de la taille du diamant au début du XXe siècle, employant jusqu'à 4000 ouvriers En 1925, l'arrondissement compte une vingtaine d'ateliers de lapidaires et une dizaine de diamanteries. Peu survivront à la crise économique des années trente. Aujourd'hui, s’il ne reste plus que quelques artisans, véritables artistes, qui savent dompter la lumière et faire rayonner… la Franche‐Comté a fait naître l’un des leaders de l’industrie de taille mécanique du zirconium et des pierres synthétiques. Basé dans le Haut‐Jura Dalloz exporte 90% de sa production dans le monde. Pour tout complément d’informations : Monique GOSSELIN – [email protected] – 03.81.81.82.83 – 06.12.37.09.77 Dossier de presse
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Tourneurs‐tabletiers en Franche‐Comté La Franche‐Comté est n°1 de la tournerie‐tabletterie française, avec : ‐ 50 entreprises ‐ La 2ème forêt de feuillus de France Jeux, jouets, articles de bureaux, coffrets, présentoirs, décoration… les entreprises créent et réalisent de nombreux produits en bois, or, écaille, corne, nacre et ivoire. Dentelières en Franche‐Comté Au pied des Vosges, Luxeuil‐les‐Bains est une station thermale réputée qui fut jadis célèbre pour sa production de dentelle. Après un succès international au XIXème siècle, alors que Luxeuil comptait 25.000 dentellières travaillant pour 140 entreprises, la dentelle tomba progressivement dans l'oubli après la Première Guerre mondiale. Depuis 1978, le Conservatoire de Luxeuil s'évertue à la faire renaître et à la réintroduire dans la région. Pour tout complément d’informations : Monique GOSSELIN – [email protected] – 03.81.81.82.83 – 06.12.37.09.77 Réf. :
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La Franche‐Comté, Originale A l’occasion de la mise en service de la LGV Rhin‐Rhône, le Conseil régional et les principales agglomérations franc‐comtoises ont décidé d’initier une campagne de communication pour faire connaître, valoriser et promouvoir les atouts uniques de notre territoire. C’est au cœur d’un décor unique de paysages multiples que la Franche‐Comté dévoile son originalité : ‐ Région qui représente 2% du territoire et qui produit le plus fort excédent français de balance commerciale o Poids géographique, démographique : 16 202 km² ‐ 1 168 790 habitants soit plus ou moins 2% de l’hexagone o Poids économique : la Franche‐Comté produit annuellement entre 24 et 26 milliards d’€ de VA (2004 ‐2009) soit 1,5% de la France métropolitaine, 2,1% de la France de province o La Franche‐Comté produit un excédent de + 4 milliards €/an de balance commerciale, 29.5% du PIB régional est exporté Echanges extérieurs
Sources : Insee, douanes
28,9%
29,5%
20,8%
Franche-Comté
Grand-Est
Province
17,6%
Métropole
Poids des exportations dans le PIB en 2009
Secteurs industriels les mieux représentés (NA88) Industrie automobile Fabrication de produits métalliques, à l'exception des machines et des équipements Fabrication de produits en caoutchouc et en plastique Fabrication de machines et d'équipements mécaniques Autres industries manufacturières* Travail du bois et fabrication d'articles en bois, à l'exception des meubles Fabrication de meubles Nombre d’emplois salariés en région 22 011
17 118
Part dans l’emploi salarié régional 5,8%
4,5%
Part dans l’emploi salarié en France métropolitaine 1,2%
1,5%
Classement de la Franche‐Comté parmi les 22 régions métropolitaines 1ière 1ière 7 029
1,8%
0,9%
4ième 6 552
1,7%
1,0%
4ième 4 853
3 536
1,3%
0,9%
0,4%
0,3%
1ière 1ière 2 154
0,6%
0,3%
3ième Pour tout complément d’informations : Monique GOSSELIN – [email protected] – 03.81.81.82.83 – 06.12.37.09.77 Réf. :
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Région des microtechniques connue pour ses compétences en précision et miniaturisation qui a exporté en 2006 la plus grosse turbine GE fabriquée en France. o Les entreprises microtechniques franc‐comtoises rivalisent d’ingéniosité pour fabriquer des pièces avec une précision extrême, les laboratoires de recherche réussissent à organiser des structures nanométriques. o Silmach fait voler un « drone » de la taille d’une libellule. o Une turbine de 310 tonnes d’une puissance de 412,9 mégawatts ultra performante fabriquée par GENERAL ELECTRIC ENERGY PRODUCTS EUROPE est la plus grosse jamais fabriquée en France. Région qui détient le record du monde de la maîtrise du temps et le record du monde de vitesse sur rail o L’observatoire de Besançon détient le record du monde de maîtrise du temps. Besançon est toujours resté une place forte dans la recherche sur le temps fréquence, de la recherche internationale. La raison première de la création de l’observatoire était la mesure du temps, en soutien de l’industrie horlogère. Cette vocation horlogère s’est transformée en une vocation de maîtrise du temps et des fréquences : l’exactitude est de l’ordre de la seconde au milliardième de seconde. L’observatoire est accrédité au plus haut niveau au niveau national. o En avril 2007, avec 574,8 km/h, la rame expérimentale du TGV conçue par Alstom transport pulvérise le record du monde de vitesse sur rail. Les 2 centres d’excellence mondial Alstom Transport de Belfort (pour les motrices TGV) et d’Ornans (pour les moteurs de traction) ont directement contribué à cet exploit. Pour tout complément d’informations : Monique GOSSELIN – [email protected] – 03.81.81.82.83 – 06.12.37.09.77 Réf. :
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Région qui compte des sagas familiales industrielles et qui fait naître des jeunes entreprises innovantes o PSA Peugeot Citroën, 1er constructeur français, 2ème européen, présent dans 150 pays dans le monde. Plus de 200 ans d’aventure industrielle pour la marque Peugeot dans le Pays de Montbéliard. Le site historique de Sochaux fêtera ses 100 ans en 2012. o VMC pêche, leader mondial de la fabrication d’hameçons pour la pêche, l’entreprise fait également partie des entreprises enochiennes. o Vétoquinol née de l’invention des premiers produits à base de quinoléine par le pharmacien Joseph Frechin est aujourd’hui le 10ème laboratoire vétérinaire mondial o Smartesting , PME innovante devenue le leader mondial de la génération automatique de tests logiciels. o Covalia, issue d’un transfert de technologie universitaire exporte son dispositif de télémédecine et travaille en partenariat avec l’Amérique du Nord. Région de traditions techniques et de ruptures technologiques Région horlogère, lunetière… des savoir‐faire liés au travail réalisé à la main Région des microtechniques qui produit des oscillateurs temps/fréquence pour les radars utilisés en aéronautiques Pour tout complément d’informations : Monique GOSSELIN – [email protected] – 03.81.81.82.83 – 06.12.37.09.77 Dossier de presse
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Région française la plus éloignée de la mer… présente sur tous les océans du monde o La mer à plus de 5h de route ! Dunkerque : 650 km – Cherbourg : 763 km – Brest : 961 km – La Rochelle : 754 km – Biarritz : 921 km – Montpellier : 533 km – Marseille : 546 km. o C’est en Franche‐Comté qu’a été créé le 1er baromètre de marine électronique utilisé par la marine professionnelle et les navigateurs professionnels ou amateurs o C’est en Franche‐Comté que l’on fabrique le compas de marine le plus utilisé dans le monde o C’est en Franche‐Comté que viennent les propriétaires de vieux gréements pour la rénovation de leurs bateaux. o C’est en Franche‐Comté que l’on fabrique les filières pour l’accastillage des voiliers modernes. … et ce ne sont que quelques exemples !! La Franche‐Comté est intarissable en matière d’originalité Pour tout complément d’informations : Monique GOSSELIN – [email protected] – 03.81.81.82.83 – 06.12.37.09.77