A la recherche de l`utile

L’ E S T R É P U B L I C A I N | V E N D R E D I 1 5 M A I 2 0 1 5
LUNEVILLE E et sa région
en
ville
Messes à la paroisse
Sainte­Anne
Samedi, à 18 h, à Jolivet.
Dimanche, à 9 h,
à la chapelle de l’hôpital ;
à 10 h 30 à Sainte­Jeanne
d’Arc ; et à 18 h à Saint­
Jacques.
Cimetière : horaires
d’ouverture modifiés
temporairement
Animation La 22e brocante organisée par la MJC de Croismare a tenu ses promesses avec des centaines
En raison de la nécessité
de procéder à des reprises
de concessions échues,
le cimetière municipal
sera fermé au public
à 17 h, du 15 au 30 juin
inclus, à l’exception
des samedis et dimanches
où l’ouverture se fera
aux horaires habituels,
de 7 h 30 à 19 h.
A la recherche de l’utile
d’exposants et visiteurs au rendez­vous
Les plates bandes du sport
Handball._ Prendre
sa revanche
Revenue dans la première
moitié du classement après
des dernières sorties réus­
sies, l’équipe fanion du
Sporting Club Lunéville
Handball se rend à Flavigny,
demain soir, avec l’envie
de prendre sa revanche
suite au match aller perdu,
à domicile, à la dernière
seconde. L’équipe réserve se
rend, elle, à Toul.
Samedi
­ U9 : Saint­Nicolas – SCL
à 14 h (rdv 13 h place des
Carmes).
­ U15 : Amnéville – SCL à
14 h (rdv 11 h 45 au gymnase
Léo Lagrange).
­ U18 : SCL – Vigneulles
à 15 h au gymnase Léo
Lagrange (rdv 14 h 15).
­ Seniors : Flavigny – SCL à
18 h (rdv 16 h 30 place des
Carmes) ;
Toul – SCL2 à 18 h 30 (rdv
17 h place des Carmes).
Chez nos voisins
Moyenmoutier
tarif réduit).
Cirque Maximum
Avec les numéros : le globe
des motos venu du cirque
Barnum aux USA, la troupe
de funambules "Latin
Brothers" et leur pyramide
humaine, la roue de la mort
du Duo Gonzales, le numéro
mixte de tigres blancs
et tigres dorés de Jimmy
Klising, le numéro de main
à main « J and J », ainsi que
des surprises.
Aujourd’hui, à 20 h,
chapiteau Maximum, zone
de la Pépinière (12 €, 8 €
Vexaincourt
"Le printemps de Vex"
Festival organisé
par l’association Maix en zik.
Au programme : concerts
et tremplin micro­ouvert
pour de jeunes musiciens.
Avec à la clé
un enregistrement en studio
professionnel
pour le gagnant.
Buvette et restauration
sur place.
Aujourd’hui, à 19 h,
auberge de la Maix,
1, rue de la Malgrange.
Participation libre.
Einville­au­Jard
L’état­major de la Méridienne
au collège Duvivier
K La foule était présente partout dans les rues du village malgré le temps maussade. Une fréquentation qui a ravi les organisateurs.
« CE SERA UNE BONNE
ANNÉE malgré le temps, les
gens sont fidèles au rendez­
vous, niveau visiteurs et
exposants, certains vien­
nent depuis 20 ans », indi­
que, satisfait, Jean­Claude
Barbey, président de la MJC
de Croismare, organisateur,
avec trente bénévoles, de
cette 22e édition de la bro­
cante. Près de 170 exposants
(dont la moitié sont des
habitants) se sont répartis
dans plusieurs rues du villa­
ge. En fin de matinée, les
organisateurs estimaient à
environ 3.000 le nombre de
visiteurs. Le village était
envahi.
Au coin de la rue de la Vic­
toire saturée de monde,
Régis, tout sourire derrière
son étal, mouline de paroles
et de gestes face aux pas­
sants. Cet habitant du village
vient tous les ans. Il indique :
« Ce qui me plaît, c’est le
contact, plaisanter avec les
gens et ramener un peu de
sous. La vaisselle se vend
bien et surtout les verres, un
truc de fou. » Dans la foulée,
K Régis, un habitué de l’événement, n’a pas manqué de bagout pour
attraper des visiteurs.
il interpelle une personne,
« une belle balance, ça vous
tente ? ». Puis une autre :
« Deux euros et ce sac, il est à
vous. » Des effluves de sau­
cisses et autres viandes à
griller commencent à se dis­
perser dans les rues. Les
footballeurs du GAS sont à
l’œuvre pour préparer le
casse­croûte, midi appro­
che.
Près de l’abri bus où Alain
a eu la chance de s’installer
avec son étal spécial « vide­
g r e n i e r s » , u n h o m m e,
smartphone à l’oreille, ques­
tionne son interlocuteur :
« J’ai trouvé des classeurs, tu
les veux ? ». « Ce qui part
K Petit clin d’œil d’Eliot, il s’est fait offrir un serpent en peluche.
beaucoup, c’est la vaissel­
le », poursuit le Blainvillois,
sous abri. Plus loin, Claude,
sous sa tonnelle, constate :
« Les gens font attention et
ne recherchent que ce dont
ils ont besoin. » « J’ai fait 5 €
de chiffre », lance Didier,
vendeur d’objets de brocan­
te. Dans la rue où il se trouve,
un homme, une étagère en
bois sous le bras, en croise
un autre qui tapote une pas­
soire rose bonbon sur sa
cuisse. Près de lui, une fem­
me secoue un gros pinceau
qu’elle vient d’acheter. Un
homme la frôle avec la
couette qu’il a sous le bras.
K Les représentants de la Méridienne et les deux professeurs de
lettres ont jeté les bases du projet « résidence d’artistes ».
La Méridienne, tout le mon­
de connaît, ou devrait con­
naître, ce théâtre « à l’ita­
lienne » qui jouxte le
Château des Lumières et
d o n t l a pro gr a m ma tion
artistique est aussi éclecti­
que que bien choisie.
Appliquant la fameuse
réplique de théâtre, « si tu ne
v ie n s p a s à La g a rd ère,
Lagardère viendra à toi… »,
Yohann Mehay, directeur de
l a M é r i d i e n n e, Pe r r i n e
Leplay, chargée des rela­
tions publiques, Corinne
Rochel, responsable admi­
nistrative, et Eric Domenico­
ne, co­directeur de la com­
pagnie « La Soupe », se sont
rendus au collège Duvivier
pour une réunion de travail
à la demande de Sophie
Gueguen (lettres) et Agnès
Mangin (lettres et CDI).
Il s’agissait de mettre au
point un projet qui leur tient
à cœur et sur lequel les deux
professeures ont beaucoup
travaillé : mettre en place un
projet de « résidence d’artis­
tes ». « Il s’agit de préparer
les conditions matérielles
nécessaires à la création
d’un spectacle par une trou­
pe d’artistes, en l’occurrence
la compagnie « La Soupe »,
qui viendrait séjourner et
travailler plusieurs fois par
mois, pendant une année
scolaire (20 jours, précisa
LUN02 ­ V1
Eric Domenicone), dans les
locaux à déterminer au fur et
à mesure des besoins du
spectacle en préparation.
L’avantage de la présence de
cette troupe dans nos locaux
permettra d’associer une
classe entière, une 5e, au
processus de création d’une
pièce et de sa mise en scè­
ne », détaille Sophie.
« Il s’agit bien d’un parte­
nariat équilibré où chaque
partie trouve son compte »,
se réjouit la principale,
Marie­Agnès Dégremont,
qui a encouragé cette initia­
tive, qui apporte un plus à
l’enseignement dispensé.
Installés dans le CDI, les
six partenaires ont jeté les
bases de ce projet, aidés par
le conseil départemental, et
défini ses grandes orienta­
tions. Eric Domenicone en
profitant pour présenter sa
troupe et expliquer les rai­
sons de son nom : « Notre
troupe, née il y a une dizaine
d’années, est un ensemble
d’artistes de différentes spé­
c i a l i t é s : a c t e u r s, b o n s
diseurs, musiciens, dan­
seurs, marionnettistes, spé­
cialistes des images et des
lumières, chacun apportant
au groupe le meilleur de lui­
même pour produire une
pièce appréciée de tous,
comme l’est une soupe con­
coctée avec les meilleurs
légumes du jardin. »
K Fidèles au poste, les footballeurs du GAS ont assuré la
restauration.
K Un chanceux a eu l’abri bus comme espace d’exposition. Pratique contre la pluie !
K Chacun sa méthode pour attirer le client. Frédéric a opté pour un ours sur la tête.
K Tout endroit était bon à prendre pour exposer.