le point du jour Un café pour décloisonner les esprits
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le point du jour Un café pour décloisonner les esprits
Mardi 26 octobre 2010 - n° 4 Un café pour décloisonner les esprits le point du jour Coffee Project, ce sont huit court métrages réalisés à la fois par des cinéastes palestiniens et israéliens de la jeune génération. Présenté à Montpellier, et pour la première fois hors de Tel-Aviv, ce projet ira ensuite à Bruxelles et São Paulo. Yael Perlov, initiatrice de ce projet innovant, et Michèle Driguez, du Cinemed, décrivent le projet. Yael Perlov : « L'année dernière, j'ai été nommée représentante du Dépar tement film et TV du Festival international du film étudiant de l'université de Tel-Aviv. Je me suis retrouvée entourée de jeunes gens plein de vie et de curiosité. Je me suis bientôt rendu compte qu'il y avait là une oppor tunité unique d'initier un nouveau projet à caractère à la ■ Tasnim d’Elite Zexer fois social et politique. J'ai décidé de créer une série de films qui permettrait la coopération entre réalisateurs israéliens et palestiniens. Nous avons choisi le thème du café, qui fait partie de notre vie quotidienne et représente un sujet approprié et agréable. » laient saisir l'opportunité unique de travailler avec des collègues palestiniens et de faire du cinéma ensemble. Permettez-moi de souligner le fait que les Palestiniens, à cause de la politique d'occupation israélienne, ne peuvent pas se rendre en Israël. Ils ne peuvent pas visiter Jérusalem, sans parler de Tel-Aviv. Dans le même temps, la loi interdit aux citoyens israéliens de se rendre dans la bande de Gaza. La plupar t ne se rendent pas compte que Ramallah se trouve à quarante minutes en voiture de Tel-Aviv. La plupart des juifs israéliens voit dans chaque Palestinien un terroriste potentiel et la majorité des Palestiniens voient dans chaque Israélien un soldat posté à un check point. Dans cette atmosphère de méfiance, de suspicions mutuelles et d'une sorte de peur psychologique, la réaction positive des étudiants au projet a été très surprenante et impressionnante. » Michèle Driguez : « Le projet n’est pas intéressant seulement sur l’idée. Les films proposés sont également d’une très grande qualité. Ce qui est marquant, c’est que les palestiniens ont fait des documentaires et les israéliens des fictions. Spontanément… » M. D. : « Yael Perlov est une militante de toujours. Elle est très attachée à Israël, mais juge inadmissible la politique de son pays. Elle et moi ne pensons pas que ces projets artistiques puissent changer le monde. Mais ils donnent de la vie et de l’espoir. D’habitude, on voit toujours les mêmes images et les deux peuples ne se connaissent pas. Là, le but est de décloisonner les esprits. » Y. P. : « Dans mes conversations avec les étudiants israéliens, j'ai été surprise de constater qu'ils étaient tous d'accord pour travailler sur un tournage palestinien, même au risque de ne pas réaliser leur propre film. J'avais le sentiment d'être face à des étudiants qui vou- Aujourd’hui, à 19 h, à Berlioz, en présence de Yael Perlov et de trois réalisateurs : Murad Nassar (Palestine), Aya Somech et Elite Zexter (Israël). Suivi d’un question/réponse. (2e séance, samedi 30, à 14 h, à l’auditorium du Musée Fabre.) Immeuble au bord de la crise de nerfs Pour son premier long métrage, Angelo Cianci signe un huis clos énergique et tendu entre drame et comédie, avec dans les rôles principaux Fellag et Hippolyte Girardot. Un huissier, une cité, un père et son fils en conflit, un 11 septembre, tous les ingrédients d’une situation explosive sont réunis dans Dernier étage gauche, gauche. Pour son premier long métrage, Angelo Cianci a été inspiré par son parcours personnel « J’ai quitté la banlieue réputée chaude où j’ai grandi avec un sentiment ambigu d’attachement et de détestation pour la vie en cité. Peu de temps après, j’ai écrit la mouture d’un scénario qui se dérou- ■ Dernier étage gauche, gauche lait là-bas : c’était à la fois une déclaration d’amour et un règlement de comptes. Les bases de Dernier étage gauche, gauche étaient déjà présentes mais l’ensemble était très sombre. Comme dans un mauvais rap (…). » Angelo Cianci a su prendre du recul avec le temps, des travaux en ateliers avec des jeunes délinquants. Il a par la suite rencontré des huissiers, des travailleurs sociaux, des membres du GIGN pour affiner son point de vue. « Tous m’ont décrit un quotidien dur mais bourré de tensions ubuesques et de malentendus. Je me suis inspiré de ces récits et c’est via le réel que le second degré et un ton plus caustique sont arrivés ». Ceci explique l’originalité de ton du film, entre comédie et drame, le démarquant des autres films ayant pour toile de fond et pour sujet la banlieue et ses problèmes. L’action du film se déroule un 11 septembre. Rien d’anodin dans le choix de cette date pour le jeune cinéaste qui explique « J’ai choisi cette date-anniversaire, car aucun autre jour dans l’Histoire récente n’évoque mieux l’idée du repli sur soi et de la peur de l’autre ». Salem prend en otage l’huissier sur une méprise et le fait que cette séquestration ait lieu justement un 11 septembre explique les proportions rocambolesques que prend cette séquestration. Il s’agirait de terroristes, la rumeur enfle, le préfet débarque, le GIGN est sur les dents. Alors que les négociations sont difficiles à l’intérieur de l’appartement, le dialogue est également difficile entre le père qui tente de raisonner son fils et l’huissier qui tente de se dépêtrer de cette situation pour se rendre à une conciliation conjugale. « De par la nature du sujet, la circulation de la parole tient un rôle central dans Dernier étage gauche, gauche et chacun des trois personnages entretient avec le verbe un rapport bien particulier ». Ce soir, 20 h, à Einstein, avant-première de Dernier étage gauche, gauche (sortie nationale 17 novembre, Memento Distribution) en présence d’Angelo Cianci, réalisateur, et Michel Reilhac, directeur cinéma d’Arte. L’expo du jour Entre deux projections, les spectateurs peuvent déambuler dans la superbe exposition Voyages en Italie (hall 0, Corum). Elle est composée de magnifiques photos de tournages prises entre 1941 et 1959 puisées dans les archives de la Cineteca Nazionale et du Centro Cinema Citta di Cenesa. L’association I dilettanti a eu la volonté dans ses choix de montrer les lieux de tournage les plus variés – à l’exception volontaire de Rome – et de mettre en valeur le travail excellent de tous les meilleurs photographes de l’époque. Certaines photos exposées sont même inédites et imprimées pour la première fois. ■ Séance unique : Dillinger est mort C’est l’un des films du festival à ne pas manquer et cela pour deux raisons. Premièrement, car c’est un film-manifeste dont le message tient en trois verbes : « Manger, baiser, mourir » et deuxièmement pour l’interprétation grandiose de Michel Piccoli. Une des œuvres phares de la filmographie de Marco Ferreri auquel le festival rend hommage cette année. Ce soir, à 21 h, à Rabelais. ■ ■ Dillinger est mort Colloque VOD Pour ceux qui ne sauraient pas encore ce que signifie ces trois lettres accolées ou qui s’interroge sur ce nouveau mode de diffusion qui bouscule le monde de l’audiovisuel, le colloque de ce matin consacré à la vidéo à la demande est tout indiqué. Pour débattre du sujet, des intervenants de choix : Sophie Girieud, consultante à l’IDATE (Institut de l’audiovisuel et des télécommunications en Europe) ; Jean-Luc Ormières, producteur indépendant ; Alessandro Raja ; Lucie Kalmar ; Corisande Bonnin du CNC. Le médiateur de ce colloque sera Philippe Piazzo, responsable éditorial d’Universciné (diffusion du cinéma indépendant par internet et chaines câblées). Ce matin, 10 h 30, à Joffre 1. Entrée libre. ■ Colloque documentaires L’après-midi, la réflexion portera sur les documentaires. Ce sera l’occasion de dresser un état des lieux avant de s’interroger sur l’évolution des modes de diffusion, en particulier le webdocumentaire, et des implications sur l’écriture et la création. Pour débattre du documentaire, ce genre en mutation, seront présents Alexandre Cazères (unité documentaire France 3), Samuel Bollendorff (réalisateur du webdocumentaire Voyage au bout du charbon), Jérôme Duc Maugé (Cocottesminute production) et Benoît Califano (directeur de l’ESJ, réalisateur de documentaires) comme modérateur. Aujourd’hui, de 14 h à 17 h, à Joffre 1. Accès sur badges. ■ Rencontre courts métrages Aujourd’hui, à 18 h, à Pasteur, aura lieu la projection du programme n°4 de la compétition. A l’issue de la séance, à 20 h, salle Joffre 1, sera organisée une rencontre avec les réalisateurs et membres de l’équipe présents : Erol Mintas, le réalisateur de Neige n’ayant pu faire le déplacement, c’est George Shiper, le chef opérateur qui vient présenter le film ; Xavi Sala arrive d’Espagne pour présenter L’Autorité. The Trip est le film de fin d’études de Graziani Oded qui fait le voyage depuis Israël. Aziz Capkurt réprésente la Turquie en compétition avec Le Silence. Nadine Naous sera également présente pour Clichés dans lequel elle met en scène Hiam Abbass. Ils arrivent des quatre coins de la Méditerranée alors allez à leur rencontre pour un débat en toute convivialité. ■ Les Citronniers avec Hiam Abbass Le GREC, des esclaves blancs et une île… Le GREC, Groupe de Recherche et d’Essais Cinématographiques, est une institution du cinéma français. Pour lui rendre hommage, le Cinemed propose deux films pour une séance spéciale. ■ Les Citronniers La comédienne et réalisatrice Hiam Abbass est présente dès aujourd’hui au festival. Ce soir, elle présente Les Citronniers qui a obtenu le prix du public au festival de Berlin en 2008 où le film était présenté dans la section panorama. Il s’agit de sa deuxième collaboration avec le réalisateur Eran Riklis, après La Fiancée syrienne. Le cinéaste explique d’ailleurs la genèse du film «Après le succès de La Fiancée syrienne, j'avais deux convictions : je voulais tourner à nouveau avec Hiam Abbass en lui donnant un rôle principal et je souhaitais "me rapprocher de chez moi" en traitant la situation qui règne au Moyen-Orient. » Le réalisateur lui a confié le rôle magnifique de Salma, une veuve palestinienne qui va se battre pour sauver sa plantation de citronniers soudain considérée comme une menace pour la sécurité de son nouveau voisin, le ministre israélien de la Défense. Elle est même prête à aller devant la Cour suprême afin d’y affronter les redoutables avocats de l’armée soutenus par le gouvernement. Les Citronniers n’est pas pour autant un film politique mais comme le réalisateur l’explique : « Il s'agit d'un film sur la solitude évoquée à travers la condition de deux femmes : Salma, qui incarne le point de vue palestinien, et Mira, l'épouse du ministre israélien de la Défense. Cette solitude est partagée par tous les autres protagonistes, autant d'approches différentes quelle que soit leur façon de vivre.» Demain lors de la soirée où elle sera présente avec Ronit Elkabetz, vous pourrez découvrir une autre facette de son talent, celui de réalisatrice avec Le Pain, son premier court métrage. Aujourd’hui, à 21 h 30, à Berlioz. (2e passage, samedi 29 octobre, à 20 h, à Einstein) Toute l’actualité du 32e Cinémed est dans Midi Libre Plus de sept cents films produits en quarante ans ! Le GREC jouit d’un très beau bilan. Créé en 1969 par Pierre Braunberger, Anatole Dauman et quelques producteurs et cinéastes éclairés, le GREC a pour but de révéler de nouveaux talents. Citons pêle-mêle Mathieu Amalric, Danielle Arbid, siècles, la Méditerranée fut le lieu de terribles batailles entre les chrétiens et les Ottomans. Il en résulta des millions d'esclaves aux mains des barbaresques pendant cinq à six siècles. « Il est difficile d’avoir des chiffres précis, précise François Barat. Le phénomène est très peu connu, mais commence à être étudié par les historiens américains, européens et arabes. Mais le but du film n’est pas de créer de l’antagonisme. C’est quelque chose de plus souple. Il s’agit de faire un documentaire qui soit le début d’une réflexion à haute voix. Evidemment, ça nous parle aujourd’hui, car nous, occidentaux, sommes en discussion avec l’islam. » « Le film a été tourné en Corse et en Sardaigne, lieux des razzias, ajoute Hubert Corbin, du Cinemed. Sur la forme, il s’agit d’un dispositif spécial, car on retrouve une récitante qui raconte l’histoire et un certain nombre de documents d’archives. » Le second film, Que devient mon souvenir quand tu n’y penses pas, de Pauline Gaillard, montre une île, un volcan en éruption, un amour éteint. C’est un retour sur les lieux du passé, une cartographie intérieure de Stromboli. « Un film très bien, très personnel, très méditerranéen », résume Hubert Corbin. Au total, une séance d’une heure et quart pour partager ces découvertes cachées du Cinemed, pour insister sur l’importance de la recherche et de l’essai dans la création cinématographique, mais aussi pour remercier et encourager le GREC. Aujourd’hui, à 16 h, à Einstein. (2e séance, jeudi 28, à 14 h, au Musée Fabre (auditorium). Mardi 26 octobre 2010 berlioz pasteur 14 h 00 Le Bonheur est dans le pré 11 h 00 Motel Nana de Étienne Chatiliez (France, 1995), 1 h 46 - VOFR de Predrag Velinovic (Serbie, 2010), 1 h 30 - VOSTF 16 h 00 Rêve de singe 13 h 30 La Place de Marco Ferreri (Italie/France, 1977), 1 h 53 - VOFR de Dahmane Ouzid (Algérie, 2010), 1 h 53 - VOSTF 19 h 00 15 h 30 Kosmos Café - entre réalité et imagination 8 courts métrages Wajeh www.midilibre.com Xavier Beauvois, Djamel Bensalah, Pascale Ferran, Thomas Gilou, Claire Simon… La liste est loin d’être exhaustive… Cette année, son délégué général François Barat est juré du Cinemed pour la compétition documentaire. Il paraît donc légitime de se pencher sur ce soutien incontournable du cinéma français. Deux films sont proposés en séance spéciale. Le premier, Moi, esclave, de François Barat justement, est une méditation sur ce que les historiens appellent "l'esclavage blanc". Durant plusieurs de Murad Nassar (Palestine/Israël, 2010), 16 mn - VOSTF de Reha Erdem (Turquie/Bulgarie, 2009), 2 h 02 - VOSTF 18 h 00 Audition Courts métrages Compétition n° 4 Sens du matin de Erol Mintas (Turquie/Roumanie, 2010), 20 mn - VOSTF de Eti Tsicko (Israël, 2010), 15 mn - VOSTF de Maysaloun Hamoud (Israël, 2010), 9 mn - VOSTF Tasnim de Elite Zexer (Israël, 2010), 11 mn - VOSTF The Man and the Clock de Gazi Abu Baker (Israël, 2010), 11 mn - VOSTF Tasse de café de Palestine de Murad Nassar, Ameer Ahmaro, Kareem Kragah (Palestine/Israël, 2010), 8 mn - VOSTF Eva s'en va de Aya Somech (Israël, 2010), 15 mn - VOSTF Voyage à Jaffa de Eithan Sarid (Israël, 2010), 14 mn - VOSTF 21 h 30 Les Citronniers de Eran Riklis (France/Israël/Allemagne, 2008), 1 h 46 - VOSTF Neige Et moi pour ma pomme de Georgis Grigorakis (Grèce, 2009), 20 mn - VOSTF L'Autorité de Xavi Sala (Espagne, 2010), 9 mn - VOSTF The Trip de Oded Graziani (Israël, 2010), 10 mn - VOSTF einstein 12 h 00 Documentaires Compétition n° 7 (France - Roumanie) Vies parallèles, une chronique des années cinquante de Henry Colomer (France, 2010), 51 mn - VOFR Le Monde selon Ion B de Alexander Nanau (Roumanie, 2010), 1 h 01 - VOSTF 14 h 15 Expérimental n° 3 Essais narratifs 8 films Rendez-vous avec 20 h 00 La Passione 20 h 00 Dernier étage gauche gauche de Angelo Cianci (France/Luxembourg, 2010), 1 h 33 - VOFR 22 h 00 A la deriva rabelais de Hisham M. Bizri (États-Unis/France, 2010), 8 mn - VOSST 10 h 00 La Grande bouffe Un film Aquarium n° 1 de Marco Ferreri (Italie, 1973), 2 h 05 - VOFR Un film disparaît 12 h 00 Le Lit conjugal de Simone Durante (Italie, 2010), 2 mn - VOSD de France Dubois (France, 2009), 4 mn - VOSD Une femme est une femme de Nadine Naous (France, 2009), 7 mn - VOSD Voisins de Tahani Rached (Égypte, 2009), 1 h 45 - VOSTF de Francis Magnenot (France, 2009), 11 mn - VOFR Guardami, Aristote Recyclage Clichés 18 h 00 Documentaires Compétition n° 8 (Égypte) de Ventura Pons (Espagne, 2009), 1 h 35 - VOSTA Une grande joie ce soir de Branko Istvancic (Croatie, 2009), 15 mn - VOSTF de Pauline Gaillard (France, 2010), 45 mn - VOSTF de Tania Khalil (Liban, 2010), 3 mn - VOSTA Le Silence de Aziz Capkurt (Turquie, 2010), 14 mn - VOSTF Que devient mon souvenir quand tu n'y penses pas de Marco Ferreri (Italie/France, 1963), 1 h 30 - VF 14 h 00 18 anni dopo de Nevet Yitshak (Israël, 2009), 10 mn - VOSD de Edoardo Leo (Italie, 2010), 1 h 46 - VOSTF de Milica Rakic (Serbie, 2010), 4 mn - VOSTA 16 h 00 Cómo ser mujer y no morir en el intento Il était une fois sur un trottoir de Gheith Al-Amine (Liban, 2009), 20 mn - VOSTA 16 h 00 de Ana Belén (Espagne, 1991), 1 h 40 - VOSTF 18 h 00 Hai paura del buio de Carlo Mazzacurati (Italie, 2010), 1 h 46 - VOSTF Hommage au Groupe de recherches et d’essais cinématographiques de Massimo Coppola (Italie, 2010), 1 h 35 - VOSTF de Manuel Gómez Pereira (Espagne, 2005), 1 h 47 - VOSTF de François Barat (France/Italie, 2008), 29 mn - VOFR 21 h 00 Dillinger est mort 22 h 00 Reinas Moi, esclave de Marco Ferreri VOFR = version originale en français ; VF = version doublée en français ; VOSTF = version originale sous-titrée français ; VOSTA = version originale sous-titrée anglais (traduction simultanée) ; VOSST = version originale sans sous-titres (traduction simultanée) ; VOSD = version originale sans dialogues Flash Festival - Quotidien d’information édité par le Festival International du Cinéma Méditerranéen de Montpellier. Tél. 04 99 13 73 73 - Distribué exclusivement sur les lieux du festival. Direction : Jean-François Bourgeot - Rédaction : Géraldine Laporte et Sébastien Nègre - Fabrication : Imprimerie du Midi, 34438 Saint-Jean-de-Védas cedex