Rejet par le Conseil constitutionnel des comptes de campagne de

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Rejet par le Conseil constitutionnel des comptes de campagne de
Paris, le 19 juillet 2013
Rejet par le Conseil constitutionnel des comptes
de campagne de Nicolas Sarkozy
Le rejet des comptes de campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy par le
Conseil constitutionnel a fait beaucoup de « bruit ».
La quasi-totalité des Français, 91%, déclare avoir suivi ce sujet d’actualité. Plus de la
moitié (54%) estime même l’avoir plutôt bien suivie. Naturellement, les partisans de
Droite s’y sont intéressés de plus près que les partisans de Gauche. En effet, 61% des
partisans de Droite admettent avoir plutôt bien suivi ce sujet d’actualité vs 55% des
partisans de Gauche.
Un répondant sur deux (53%) a écouté l’intervention d’une des quatre
personnalités politiques suivantes : Nicolas Sarkozy, Jean-François Copé, le
Président de la République ou encore Harlem Désir.
Les interventions des principaux concernés à savoir les deux hommes du parti de l’UMP
ont été beaucoup plus écoutés (88% Nicolas Sarkozy et 71% Jean-François Copé) que
celles des deux hommes socialistes (66% François Hollande et 57% Harlem Désir).
Dans l’ensemble, les interventions ont été peu appréciées enregistrant des taux
d’appréciation de l’ordre de 30% pour les politiciens UMP (respectivement 35% pour
Nicolas Sarkozy et 28% pour Jean-François Copé) et de l’ordre de 10 à 20% pour les
dirigeants socialistes.
93% des répondants comprennent la décision prise par le Conseil
constitutionnel.
Un peu plus de la moitié (53%) juge cette décision totalement justifiée.
Un peu moins de la moitié (40%) l’admette même si elle leur parait trop stricte. Pour ces
derniers, la sanction aurait dû s’appliquer seulement au 2,7% de dépassement.
Sur ce point on observe, assez logiquement, un clivage important entre la Gauche et la
Droite. Les partisans de Gauche, 83%, approuvent totalement cette décision. Quant aux
partisans de Droite, même si près des deux tiers l’admettent, ils jugent néanmoins cette
sanction trop sévère.
Majoritairement les répondants, 58%, estiment que cette décision est grave car
elle pourrait porter atteinte à la démocratie.
Ce sentiment est davantage partagé chez les partisans de Droite. En effet, 54% de ces
derniers estiment très graves cette décision et seulement 11% des partisans de Gauche.
Plus de trois quarts des répondants ne sont pas prêts à faire un don pour
soutenir l’UMP. Près des deux tiers (61%), sont même catégoriques, refusant
totalement de faire un don.
Afin de réunir les 11 millions d'euros qui ne seront pas remboursés par l’Etat, l'UMP a
lancé un appel au don afin de renflouer ses caisses. Paradoxalement, même si la grande
majorité des partisans de Droite (79%) se montre inquiète sur l’avenir de l’UMP, moins
d’un sur deux serait prêt à financer ce manque à gagner. Près d’un tiers, décline
complètement de faire un don au parti.
62% des Français sont opposés au retour éminent de Nicolas Sarkozy dans la
vie politique.
Sur ce point, les clivages Gauche-Droite sont présents :
Un électeur de Droite sur deux continue de considérer l’ex Président de la République
comme leur représentant naturel!
A Gauche, l'anti-sarkozysme est très présent : 9 électeurs de Gauche sur 10 n’ont
aujourd’hui pas envie d’un retour de l'ancienne figure politique.
Enquête réalisée on line du 10 au 11 juillet (au matin) 2013.
Echantillon de 834 répondants, représentatif de la population française âgée de 18 ans et
plus, selon la méthode des quotas (genre, âge, catégorie socioprofessionnelle, taille
d’agglomération et région).