Déjeuner chez Wittgenstein
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Déjeuner chez Wittgenstein
Tourcoing Généré le 21 février 2017 à 12:13 depuis le site www.tourcoing.fr Déjeuner chez Wittgenstein Du 04/05/2017 au 20/05/2017 Dans la suite de Avant la retraite, Agathe Alexis renoue avec le théâtre de Thomas Bernhard qu’elle transmet toujours avec éclat, profondeur et finesse. Ce déjeuner dominical réunissant la fratrie Wittgenstein, grande famille autrichienne avec son lot de cadavres dans le placard, lui offre l’occasion d’une nouvelle joute verbale au vitriol, qui, pareillement au Huis clos de Sartre présenté récemment à La Virgule, révèle toute l’ambiguïté de l’âme humaine. Au cours de leurs retrouvailles, sous les portraits de famille qui les toisent, frères et sœurs laissent surgir des sentiments aussi contraires qu’intimement mêlés : derrière leur irrépressible besoin d’amour et une certaine innocence enfantine surgissent la médiocrité et la laideur des plus bas sentiments : concupiscence, jalousie, haine… Agathe Alexis, Yveline Hamon et Hervé Van der Meulen investissent avec talent et précision la prose de Bernhard. Ils jouent avec délectation des tensions si humaines qui écartèlent cette famille. À travers les querelles des Wittgenstein, l’auteur germanophone interroge le malaise d’une Autriche - d’une Europe face à son passé récent, irrésolu voire refoulé. De Thomas Bernhard Mise en scène d’Agathe Alexis Production : Compagnie Agathe Alexis (Paris) En collaboration avec le Studio d’Asnières Avec le soutien de l’ADAMI Avec : Agathe Alexis, Yveline Hamon, Hervé Van der Meulen Dans la suite de Avant la retraite, Agathe Alexis renoue avec le théâtre de Thomas Bernhard qu’elle transmet toujours avec éclat, profondeur et finesse. Ce déjeuner dominical réunissant la fratrie Wittgenstein, grande famille autrichienne avec son lot de cadavres dans le placard, lui offre l’occasion d’une nouvelle joute verbale au vitriol, qui, pareillement au Huis clos de Sartre présenté récemment à La Virgule, révèle toute l’ambiguïté de l’âme humaine. Au cours de leurs retrouvailles, sous les portraits de famille qui les toisent, frères et sœurs laissent surgir des sentiments aussi contraires qu’intimement mêlés : derrière leur irrépressible besoin d’amour et une certaine innocence enfantine surgissent la médiocrité et la laideur des plus bas sentiments : concupiscence, jalousie, haine… Agathe Alexis, Yveline Hamon et Hervé Van der Meulen investissent avec talent et précision la prose de Bernhard. Ils jouent avec délectation des tensions si humaines qui écartèlent cette famille. À travers les querelles des Wittgenstein, l’auteur germanophone interroge le malaise d’une Autriche - d’une Europe - face à son passé récent, irrésolu voire refoulé. Page 1 / 1