LIAISONS
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du comportement des consommateurs, commencées en 1970 par la CCI de SAINTNAZAIRE et un groupe de 43 commerçants (Groupement d’Etude et de Promotion du Commerce). Pour mémoire, ce groupe de travail GEP/CCI avait développé un projet de centre commercial avec 3 niveaux de parking, «La Vigie», sur la place des Martyrs, enterré par le conseil municipal du 16.06.73. Porteurs du projet Le maire de SAINT-NAZAIRE, le président de la CCI et le président de l’Union des Commerçants («OCEAN»), qui auparavant se fréquentaient peu, se sont réunis pour analyser les conclusions et propositions de l’étude du CECOD. Ils ont alors fait le constat de la convergence de leurs réflexions, de leurs démarches et de leurs travaux et ont décidé de constituer un groupe de travail à géométrie variable (nécessité de faire appel à des compétences extérieures) avec une cellule d’arbitrage (le maire et le président de la CCI). Le partenariat, clé de la réussite En quelques mois et avec l’apport de deux conseillers extérieurs - Claude VASCONI (architecte), choisi par la CCI et Olivier LAFFON (Société Commerce et Développement), choisi par la Ville - ce groupe de travail, s’appuyant sur l’ensemble des réflexions déjà menées, proposait une opération complète de restructuration du centre-ville, faisant l’unanimité en son sein. S’appuyant sur une opération de densification commerciale, il était essentiel de faire de celle-ci le point d’ancrage d’un projet autrement plus ambitieux qui devienne le maillon essentiel de la restructuration urbaine du coeur de ville, avec une nouvelle qualité d’aménagement et d’animation. spécialement créée à cette occasion et réunissant tous les partenaires intéressés par l’aménagement du centre-ville (association d’habitants, commerçants, syndicat d’initiatives, centre culturel ...) en sus des commissions municipales réglementaires. Ainsi, chaque facette de l’opération a été analysée, discutée et de très nombreuses remarques ont pu être prises en compte. En avril 1987, le conseil municipal approuvait les conclusions de ces études et décidait des modalités de recherche des partenaires privés pour la réalisation de sa partie immobilière. Le chantier a été ouvert en septembre 1987 et le Centre République inauguré le 18 octobre 1988. Fiche technique de l’opération centre-ville Bâtiment commercial Programme Commerces et services Brasserie Bureaux Bowling Salle polyvalente Total SHON 4501 m² 514 m² 1054 m² 1040 m² 449 m² 7558 m² LIAISONS No 6 Janvier 1997 EXPOSÉS RÉALISÉS LORS DE LA RÉUNION DU 17 Décembre 1996 STRATÉGIE COMMERCIALE EN CENTRE VILLE : L'EXEMPLE DE NANTES Nantes Atlantique Développement (NAD), l’agence de développement financée par la ville de Nantes possède un « groupe commerce » de 3 personnes qui ont pour missions : de définir et d’accompagner la politique de la ville en matière de développement commercial, de développer des partenariats avec l’ensemble des acteurs intervenant dans le commerce, d’analyser les projets urbains au regard des règles du fonctionnement commercial. I - LA SITUATION COMMERCIALE NANTAISE 2 - LE CENTRE VILLE Il comprend 1 200 commerces (2 000 en comptant les CHR), auxquels il faut ajouter 28 magasins de plus de 400 m 2 et représente 17 % des surfaces de vente de l’agglomération. L’équipement de la personne est le secteur dominant. Le créneau des loisirs reste insuffisamment représenté. Le centre se caractérise par une partition en deux secteurs aux dynamiques commerciales différentes. D’un côté le secteur DECRE / ST PIERRE est un secteur en perte de vitesse. De l’autre côté, le secteur GRASLIN est le véritable hypercentre-ville où se trouvent les locomotives et les commerces d’images. Nantes est marquée par : M. RINGWALD CCI de SAINT-NAZAIRE Une saturation de l’équipement commercial périphérique Les principes : L’agglomération compte 13 hypermarchés avec une densité de 207 m 2 pour 1 000 habitants, contre 170 m 2 en moyenne pour les autres agglomérations. Des pôles et centres commerciaux fragilisés Une fois l’objectif clairement défini et la décision prise conjointement en septembre 1986 par le maire et le président de la CCI, d’étudier un véritable projet, le déroulement des différentes phases du dossier a été très rapide malgré l’inévitable et indispensable accumulation des études opérationnelles et procédures. Sur le territoire de Nantes, on recense près d’une cinquantaine de pôles et centres commerciaux de quartiers. La moitié sont dans une situation délicate et leur pérennité à moyen terme n’est pas assurée. Cette situation n’est pas sans conséquence sur la vie sociale des quartiers, le commerce étant un élément essentiel pour la qualité du lien social. L’ensemble de ces réflexions a été passé au double crible du groupe de travail VILLE/CCI/ OCEAN et d’une commission extramunicipale Un Centre Ville à muscler LIAISONS - PÔLE DE RECHERCHE URBAINE DES PAYS DE LA LOIRE A. LAPLANCHE - C.E.T.E. DE L'OUEST - Tel. 02 40 12 84 66 M.A.N. Rue René Viviani - BP 46223 - 44262 NANTES Cedex 02 Avec le soutien du Plan Urbain 3 - LA POLITIQUE DE LA VILLE POUR REDYNAMISER SON CENTRE Son espace marchand global tend à se rétrécir. Certaines rues perdent leur statut commercial. Des secteurs d’activité comme le meuble et l’électroménager sont de moins en moins représentés. ❒ Le premier principe est de créer un partenariat durable entre les acteurs du processus de renouveau du Centre Ville. Il associe les Chambres Consulaires, les représentants élus des commerçants et de la Ville de Nantes. C’est un partenariat technique et financier qui se construit au quotidien. Il s’appuie sur des outils : - L’Observatoire du Commerce de Centre Ville, - Le Comité Stratégique et des commissions techniques pour l’information mutuelle, la concertation et la mise en oeuvre de projets (campagnes de promotion et d’animation, guide du shopping...). ❒ Le deuxième principe est de favoriser l’accessibilité au Centre Ville. C’est le tramway qui constitue le fil conducteur du plan de déplacement de l’agglomération. On recherche la complémentarité avec la voiture, des parcs relais gratuits et gardés sont aménagés en divers points des lignes de tramway pour permettre aux habitants de la périphérie de laisser leur voiture et de poursuivre leur trajet vers le Centre Ville. - Politique tarifaire de stationnement incitative, - Travaux de sécurisation et d’embellissement des parkings. D’un point de vue commercial, plus de voitures n’est pas synonyme de plus de clients. ❒ Deuxième étape : Le partenariat renforcé 19961999. Enfin des efforts importants ont été engagés par la Ville pour mieux signaler les parkings, en améliorer le confort (travaux de remise en état et de sécurisation des parkings silos), en faciliter l’usage (jalonnement dynamique des parkings, carte unique de stationnement) et en diminuer le coût (tarification à la demi-heure). ❒ Le troisième principe est de mener une politique ambitieuse en matière d’aménagements urbains. Le réaménagement du Cours des 50 Otages lié à la réalisation de la seconde ligne de tramway, celui de l’axe Barillerie, Marne, Verdun et tout récemment la rue Boileau, sont autant d’efforts importants pour améliorer la prise en compte de la fonction commerciale dans l’environnement urbain. ❒ Le quatrième principe est de renforcer l’appareil commercial, pour faire du Centre Ville le pôle de référence de l’agglomération. L’ouverture de la FNAC, de NATURE et DECOUVERTES, et de plus d’une vingtaine de nouvelles enseignes depuis le début de l’année confirme l’intérêt pour le Centre Ville. L’accueil de moyennes locomotives leaders dans leur créneau est pour la Ville un moyen de renforcer le Centre. Le projet BRETAGNE est conçu dans cet esprit. Il se concrétise autour du projet « NANTES 2000 ». Il s’est donné pour objectifs sur trois ans: - de développer les capacités d’attraction de l’offre commerciale, - de renforcer la qualité commerciale de l’environnement urbain, - de développer une communication et une animation forte et attractive dans le centre ville. Pour réussir, ce projet devra s’appuyer sur une très forte mobilisation des commerçants y compris financière. Le budget global est de 7 930 000 frs, dont : 23% financés par le Ministère des PME, du Commerce et de l’Artisanat, 21,5% financés par la Ville de Nantes, 17% par la CCI, 3,3% par la Chambre des Métiers, 35,2% par la Fédération des Commerçants. CONCLUSION La revitalisation commerciale du centre ville nécessite, de mon point de vue, d’engager deux grands chantiers. La démarche partenariale Deux grandes étapes : ❒ Première étape : 1990-1995, la concertation. Elle a pour origine le réaménagement du Cours des 50 Otages et la deuxième ligne de tramway. Cela a été l’occasion pour la Ville et la CCI de mettre sur pied l’Observatoire du Commerce du Centre Ville. Ce fut aussi l’occasion pour les partenaires d’acquérir une méthode de travail commune et une confiance mutuelle. Fort de cette expérience, une commission communication et animation a été instituée. Elle a permis de réaliser 7 opérations très attractives pour le commerce du centre. Le premier autour d’une réflexion sur l’ensemble des contraintes techniques, administratives, financières qui pénalisent les commerces candidats à l’installation ou porteurs d’un projet de développement. Le second sur la notion de services à la clientèle, qui passe par une observation approfondie et régulière des attentes du consommateur. C’est la pièce maîtresse de la relance des centres villes qu’il s’agisse de l’ouverture systématique des magasins entre midi et deux, de la qualité de l’accueil et du conseil, de la livraison à domicile ou de la garde des enfants. J.L. COMMANAY La concertation permanente a permis de faire avancer un certain nombre de dossiers. A titre d’exemple : - Fléchage dynamique des parkings silos, EVOLUTION DES STRATEGIES COMMERCIALES EN CENTRE-VILLE ET DIALOGUE AVEC LES COMMERCANTS (CHOLET) La ville de CHOLET (57.000 habitants) est centrée au coeur d’un vaste territoire communal de 7.800 hectares et draine une population d’environ 200.000 personnes habitant le pays choletais et les Mauges. Pays de tradition, ce n’est qu’à partir des années 70 que CHOLET a profité pleinement du développement économique basé sur l’industrie agroalimentaire, la transformation chimique, l’habillement et la chaussure. Les constructions neuves se sont installées en périphérie et ont été irriguées par un boulevard périphérique qui a mis en relation les zones d’habitat et d’activités. Rapidement, les problèmes du centre-ville se sont révélés : - structure de voirie mal adaptée - fuite des commerces vers l’extérieur - distribution mal adaptée avec perte d’enseignes - circulation difficile - friche commerciale - fonction «pôle de référence» inexistante - baisse de la population Des études sont alors menées dès 1978 : - analyse du commerce : CECOD - plan de référence, plan de circulation et de stationnement - plan de modernisation et d’embellissement du centre-ville - OPAH, contrat Etat Région Ville, etc. Parallèlement, est mise en place une commission tripartite ville/CCI/commerçants, qui analyse et réfléchit sur la nature des aménagements en tenant compte des besoins des acteurs du centre-ville : piétonisation, semi-piétonisation, parking, circulation, aménagement d’embellissement, etc. Diverses opérations se réalisent ou vont se concrétiser à travers le partenariat : - dossier centre 2000 avec financement FISAC et FEDER avec 15 actions, dont la création d’un poste animation commerciale - politique de stationnement selon les heures, etc. - analyse du comportement de la clientèle en centre-ville - aménagement de voirie, semi-piétonisation de place - mise à niveau de circulation automobile et du confort du piéton - étude et réalisation de grandes opérations structurales (commerces, services, habitat) pour redonner une vie au coeur de ville et y assurer de nouvelles activités. Les objectifs sont : - réaffirmer le centre comme capitale d’un pays - redonner à CHOLET son image de dynamisme et de référence - trouver un équilibre face à NANTES et ANGERS - trouver l’image d’une ville moyenne où il fait bon vivre dans un environnement de qualité Paul CHAPPAT Directeur d’Urbanisme à CHOLET LE «CENTRE RÉPUBLIQUE» DE SAINTNAZAIRE HISTOIRE D’UN PROJET ABOUTI Déclencheur Une étude-diagnostic sur le devenir commercial de l’agglomération de SAINT-NAZAIRE, commandée début 1985 au CECOD par la CCI de SAINTNAZAIRE et cofinancée par la plupart des villes et communes concernées. Ses auteurs ont porté, entre autres, un jugement sans complaisance sur l’état de l’appareil commercial de SAINT-NAZAIRE, à savoir : «Cette ville ne joue pas le rôle qui lui revient. Ceci est dû pour une large part, au manque d’attrait urbanistique et commercial de son centre-ville ... Il nous paraît donc de la plus grande importance d’envisager une opération de recentrage d’envergure. Celle-ci pourrait consister dans la réalisation d’un coeur de ville dans la partie élargie de l’avenue de la République». En fait, cette étude s’est inscrite dans la continuité des réflexions : - urbaines, commencées par la ville en 1975, le POS, poursuivies en 1982/1983, le Plan de Référence, et en cours en 1985, l’aménagement de l’avenue de la République (étude CETE Ouest) ; - sur l’évolution des équipements commerciaux et