Les combustibles bois
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Les combustibles bois
La forêt française Les combustibles bois 1 2 Accroissement de 40 000 ha/an Séquestration de 65 millions de tonnes de CO2 par an Production brute annuelle (2008) : 101,1 millions de m3/an 1 Sources : IFN, ONF Energies vertes du Bourbonnais Chap. 1 : les combustibles bois Energies vertes du Bourbonnais Bois énergie dans l’habitat 3 Les combustibles bois 4 Évolution du marché des appareils de chauffage au bois La bûche Utilisation de préférence bien sèche (séchée pendant 18 à 24 mois pour atteindre un taux d’humidité de 20% maximum) La qualité dépend de son origine (forêt ou bocage) Conditionnement en rondins ou en quartiers de 25, 33, 50 cm L’unité de mesure utilisée est le stère (bûches empilées de façon à constituer un cube d’1 mètre de côté) La briquette Fabrication à l’aide d’une presse à partir de copeaux et de sciure naturelle Pouvoir calorifique très élevé (> 4,6 kWh/kg) Hygrométrie entre 8 et 10% Présentation sous la forme d’un cylindre ou d’un rectangle de 10 cm de diamètre et de 20 à 30 cm de longueur Source : Observ'ER Energies vertes du Bourbonnais Chap. 1 : les combustibles bois Energies vertes du Bourbonnais Chap. 1 : les combustibles bois Les combustibles bois 5 6 Le bois déchiqueté Autres combustibles Obtenus à partir du déchiquetage d’arbres, de branches, de bocage ou de sous produits de l’industrie du bois Granulométrie : 3 x 2 x 0,5 cm Hygrométrie entre 25 et 30% L’unité de mesure est le mètre cube apparent de bois (MAP – Mètre cube Apparent Plaquette) Miscanthus Le granulé Blé Graine de colza Triticale Fabrication à base de sciure de bois naturelle compressée Combustible très dense Pouvoir calorifique très élevé (> 4,6 kWh/kg) Hygrométrie entre 8 et 10% Présentation sous la forme d’un cylindre de 6 mm de diamètre et d’une longueur moyenne de 2cm Livraison en sac conditionné, en vrac ou en big bag Chap. 1 : les combustibles bois Energies vertes du Bourbonnais Chaudière polycombustible Orge Granulé de lin Chap. 1 : les combustibles bois Energies vertes du Bourbonnais Prix des énergies (à titre indicatif) Les combustibles bois Prix en centimes euros TTC/kWh 7 8 Plaquettes 97€ 97€/Tonne 8 Équivalence énergétique 2,7 c€ TTC/kWh Bois bûche 7 60 €/stère bûches 50cm 2,9 c€ TTC/kWh Granulés 6 4,8 c€ TTC/kWh Vrac 240€ 240€/tonne Granulés 5 6,0 c€ TTC/kWh En sac 300€ 300€/tonne Gaz naturel 4 Tarif B1 23260 kWh PCS/an 6,4 c€ TTC/kWh Fioul domestique 1 STERE 1,5 MAP 1/3 TONNE Livraison de 2000 à 5000 litres 3 6,6 c€ TTC/kWh Électricité 2 150 litres de fioul 1 11,8 c€ TTC/kWh 34890 kWh/an et citerne louée 0 2 4 6 Prix (c€/kWh) Sources : ADEME et www.statistiques.equipement.gouv.fr Energies vertes du Bourbonnais Chap. 1 : les combustibles bois 12,3 c€ TTC/kWh 13000 kWh/an dont 5000 en heures creuses 12 kVA Propane en citerne Energies vertes du Bourbonnais 8 10 12 base de données PEGASE (sept 2010) Chap. 1 : les combustibles bois Approvisionnement du combustible 9 Fabrication de bûches à l’aide d’une fendeuse Approvisionnement du combustible 10 Fabrication de bûches à l’aide d’une scie fendeuse Source : sp-fendeuse Source : sp-fendeuse Energies vertes du Bourbonnais Source : Pezzolato Chap. 1 : les combustibles bois Energies vertes du Bourbonnais Approvisionnement du combustible 11 Fabrication des plaquettes bois à l’aide d’un broyeur bois Chap. 1 : les combustibles bois Approvisionnement du combustible 12 Plaquettes 1. Plaquettes forestières : La plaquette est fabriquée par le déchiquetage des sous-produits de bois. Elle est achetée à la MAP (Mètre cube Apparent Plaquette) ou à la tonne. Sa granulométrie moyenne est de 3x2x1cm. Ce combustible est très répandu dans les chaufferies automatiques actuelles. Sa granulométrie peut varier en fonction du Le déchiquetage permet également d’utiliser déchiqueteur et du style de déchiquetage. On distingue deux types : les petits branchages qui sont d’habitude brûlés à l’air libre ou laissés sur place – Utilisation domestique : La plaquette doit être de petit calibre (2X2X0.5 cm) et son hygrométrie ne devra pas dépasser 25% afin de pourvoir assurer un bon fonctionnement de la chaudière – Utilisation industrielle : chaufferies de moyenne et grosse puissance, voir directement avec le constructeur de la chaudière pour le calibre et l’hygrométrie adéquats Energies vertes du Bourbonnais Chap. 1 : les combustibles bois Energies vertes du Bourbonnais Chap. 1 : les combustibles bois Approvisionnement du combustible Approvisionnement du combustible 13 14 Afin d’obtenir une humidité inférieure 30% sur poids brut, deux modes de déchiquetage sont pratiqués : Déchiquetage à « sec » Les branches et perches sont laissées sécher pendant au moins 18 mois à l’air libre avant de les déchiqueter Déchiquetage en « vert » Les branches et perches sont déchiquetées immédiatement après les opérations d’éclaircie et stockées dans des hangars bien aérés Séchage à l’air libre 18 mois minimum Energies vertes du Bourbonnais Déchiquetage Plaquettes à environ 30% d’humidité Chap. 1 : les combustibles bois Le séchage est effectué par fermentation des plaquettes (température pouvant atteindre 70°C au cœur du tas) Séchage en 3 à 6 mois Humidité 40 à 50% Energies vertes du Bourbonnais Approvisionnement du combustible Déchiquetage Chap. 1 : les combustibles bois Approvisionnement du combustible 15 16 Plaquettes 2. Plaquettes industrielles : Issues des produits connexes de l’industrie du bois (1ère et 2ème transformation), composées de dosses, délignures, chutes de bois non traité qui sont broyées et séchées sous abri ventilé pendant 3 à 6 mois, puis calibrées Livraison La livraison des plaquettes est effectuée par : camion à benne basculante ou à fond mouvant de 30 ou 90 m3 pour les chaufferies de grande puissance tracteur agricole pour les petites chaufferies (à partir de 15 m3) Stockage 3 à 6 mois Humidité < 30% Energies vertes du Bourbonnais Chap. 1 : les combustibles bois Stockage 3 à 6 mois Humidité < 30% Energies vertes du Bourbonnais Chap. 1 : les combustibles bois Approvisionnement du combustible Approvisionnement du combustible 17 Les différentes chaînes d’approvisionnement en plaquettes 18 Facturation : Au MAP : La chaîne d’approvisionnement direct (flux tendu) Destiné aux installations de grosse puissance ! (humidité > 50%) permet de mesurer sans pesée : une benne de 25 m3 = 25 MAP varie peu en fonction de l’humidité : le client qui reçoit une livraison humide est moins pénalisé que s’il est facturé à la tonne nécessite de s’assurer que l’humidité reste dans les fourchettes prévues bien adapté aux chaufferies rurales de petite puissance Vérifier l’essence des plaquettes livrées !!! La chaîne d’approvisionnement indirect (filière sèche) A la tonne : Energies vertes du Bourbonnais Chap. 1 : les combustibles bois Energies vertes du Bourbonnais Approvisionnement du combustible 19 nécessite une pesée varie beaucoup en fonction de l’humidité nécessite absolument de s’assurer que l’humidité reste dans les fourchettes prévues adaptée aux chaufferies de taille moyenne Chap. 1 : les combustibles bois Approvisionnement du combustible 20 Schéma de principe de la fabrication des granulés Livraison : il existe deux modes de livraison En vrac : La livraison est effectuée par camion souffleur Le camion est compartimenté (généralement 3 tonnes par compartiment), d’où la nécessité d’une commande à nombre entier de compartiments pour éviter le pesage du reste du compartiment après livraison (surcoût) S’assurer de l’accessibilité du silo pour effectuer la livraison : longueur du tuyau (20 à 30 mètres - selon livreur) Remarque : La qualité du granulé est inversement proportionnelle aux longueurs de transfert Energies vertes du Bourbonnais Chap. 1 : les combustibles bois Energies vertes du Bourbonnais Chap. 1 : les combustibles bois Approvisionnement du combustible 21 Approvisionnement du combustible 22 Sacs conditionnés : Les granulés sont conditionnés dans des sacs de 10 ou 15 kg Livraison moins contraignante pour la voirie nécessitant néanmoins de la manutention Commande variable selon le besoin (prix!) définir ensemble le combustible adapté à cette chaudière solution de livraison adaptée au site et à la consommation contrat complet et précis combustible aux caractéristiques constantes assurer la continuité de l’approvisionnement respect des horaires de livraison respect de la propreté du site tenir compte de la satisfaction du client (d’après le Référentiel AFAQ Service Confiance® Rhône-Alpes) Peu de transfert mécanique, le granulé reste stable Facturation : La facturation d’une livraison de granulés est effectuée à la tonne pour une livraison en vrac et au sac pour une livraison conditionnée Energies vertes du Bourbonnais Chap. 1 : les combustibles bois Garantie du produit livré Garantie d’information Garantie du confort et de la sécurité NF GRANULES biocombustibles 24 Pour les granulés de bois : BOIS HAUTE PERFORMANCE : pour tout poêle et toute chaudière automatique à granulés de bois BOIS STANDARD : pour certains poêles et certaines chaudières automatiques à granulés de bois, selon les spécifications du fabricant de chaudières BOIS INDUSTRIEL : pour chaufferies automatiques à granulés de bois collectives ou industrielles selon les spécifications du fabricant de chaudières Pour les granulés d'origine agricole : AGRO HAUTE PERFORMANCE : pour chaudières poly-combustibles domestiques et automatiques AGRO INDUSTRIEL : pour chaudières automatiques à biomasse et à grille mobile selon les spécifications du fabricant de chaudières Caractéristiques certifiées : Les dimensions Le pouvoir calorifique inférieur (PCI) et l’humidité Le taux de fines Le taux de cendre La résistance mécanique La masse volumique apparente Les teneurs en souffre, chlore et azote Energies vertes du Bourbonnais Granulés de bonne qualité Les certifications L’ADEME en partenariat avec le FCBA et l’AFNOR a créé la marque NF Bois de chauffage. Le but est de garantir aux utilisateurs de bois de chauffage un combustible de qualité et une pérennité dans l’approvisionnement Les entreprises certifiées s’engagent et garantissent 3 caractéristiques essentielles : Granulés de mauvaise qualité Chap. 1 : les combustibles bois Energies vertes du Bourbonnais Les certifications 23 Les engagements nécessaires de l’approvisionneur, du point de vue du client : Il n’y a pas que le combustible! La qualité c’est aussi : Chap. 1 : les combustibles bois Energies vertes du Bourbonnais Chap. 1 : les combustibles bois Les certifications Les certifications NF GRANULES biocombustibles 25 Les certifications O-Norm (Autrichienne) DIN et DIN PLUS (Allemandes) 26 Caractéristiques AGRO HAUTE HAUTE INDUSTRIE STANDARD PERFORMANC PERFORMANCE L E AGRO INDUSTRIEL Herbacée Herbacée et/ou fruitière et/ou fruitière Origine Ligneuse Longueur (mm) 3,15 à 5xD² 3,15 à 5xD² 3,15 à 5xD² Diamètre (mm) 6 6à9 6 à 16 6à8 6 à 16 Masse volumique apparente (kg/m3) ≥650 ≥650 ≥650 ≥650 ≥650 Ligneuse Ligneuse 3,15 à 5xD² 3,15 à 5xD² Taux humidité ≤10% ≤10% ≤15% ≤11% ≤15% Taux de cendres ≤0,7% ≤1,5% ≤3% ≤5% ≤7% PCI (KWh/kg) ≥4,6 ≥4,6 ≥4,3 ≥4,4 ≥4,1 Taux de fines (% en masse, < 3,15mm) ≤1% ≤2% ≤3% ≤2% ≤3% Energies vertes du Bourbonnais Chap. 1 : les combustibles bois 3 Energies vertes du Bourbonnais Approvisionnement du combustible 27 Assurer la qualité de l’approvisionnement : la qualité du combustible : normes en préparation, ou chartes volontaires à inclure dans le contrat d’approvisionnement la qualité du service : référentiel AFAQ : encore limité à la Région Rhône-Alpes charte volontaire à définir à inclure dans le contrat d’approvisionnement Energies vertes du Bourbonnais Chap. 1 : les combustibles bois 3 3 Chap. 1 : les combustibles bois Approvisionnement du combustible 28 Contractualiser l’approvisionnement : Principaux points figurant dans un contrat d’approvisionnement : durée du contrat nature du combustible : bois propre, exempt de tout corps étranger humidité : moyenne et maximum granulométrie : moyenne et maximum (éventuellement % maxi de fines et de gros bouts pour les plaquettes) méthode de mesure de la quantité (poids, volume?) garantie d’approvisionnement délais et horaires de livraison type de camions acceptés prix du combustible ; formule et modalités de révision du prix définition des moyens de vérification et des pénalités en cas de non respect du contrat, notamment pour les caractéristiques du combustible Energies vertes du Bourbonnais Chap. 1 : les combustibles bois Composition chimique du bois 29 Composition chimique du bois Le bois est un édifice moléculaire chimique complexe possédant une forte teneur en matières volatiles Il produit : Matières minérales 1% Charbons de bois 85% de matières volatiles (67% de son énergie) 14% de charbon de bois (33% de son énergie) 1% de cendre La composition chimique élémentaire des différentes essences de bois à l’état anhydre (bois complètement sec) est approximativement la même : Carbone Oxygène Hydrogène Azote Cendres Matières volatiles 49 % 44 % 6% 0,3 % 0,7 % Rapport de masse Chap. 1 : les combustibles bois Energies vertes du Bourbonnais Masse volumique La masse volumique est la masse de combustible en kilogramme par unité de volume (m3) à une température de 15°C En pratique, l’unité de mesure la plus utilisée est le volume apparent communément appelé le STERE C’est l’équivalent d’un cube de bûches d’1 mètre d’arête 1m 1m 1 STERE Il n’occupe plus que 0,8 m3 si les bûches sont coupées en 2 Energies vertes du Bourbonnais Rapport énergétique Chap. 1 : les combustibles bois Energies vertes du Bourbonnais Masse volumique 31 Rapport de masse et d’énergie des composants solides et volatiles du bois 30 Chap. 1 : les combustibles bois … et plus que 0,7 m3 si les bûches sont recoupées en 3 32 Valeur massique d’un STERE m3 de bois en fonction de l’essence avec une hygrométrie d’environ 20 à 25% Bouleau : 320 à 380 kg/stère m3 (moyenne 350 kg) Hêtre – Frêne : 360 à 420 kg/stère m3 (moyenne 390 kg) Chêne : 380 à 450 kg/stère m3 (moyenne 415 kg) Charme : 420 à 480 kg/stère m3 (moyenne 450 kg) Sapin – Epicéa : 260 à 320 kg/stère m3 (moyenne 290 kg) Pins : 300 à 360 kg/stère m3 (moyenne 330 kg) Energies vertes du Bourbonnais Chap. 1 : les combustibles bois 400 kg/stère m3 310 kg/stère m3 Taux d’humidité 33 Taux d’humidité L’utilisation d’un bois humide supérieur à 20 % sur brut est fortement déconseillée pour le chauffage au bois Le bois est une fibre anhydre (éponge) dont la teneur en eau sur brut est de l’ordre de 50 à 80% L’humidité fait varier le pouvoir calorifique et la qualité de la combustion On définit cette teneur en eau d’après : 34 Evolution de l’humidité en fonction du temps de séchage et des conditions de stockage Humidité sur brut (bois humide) H= masse d'eau masse brute de bois Au bout de 6 mois de séchage, les quartiers de 33 cm stockés sous abri sont déjà à 25% d’humidité L’humidité sur brut est la valeur utilisée dans le bois de chauffage Il faut 18 mois en moyenne pour atteindre 20% d’humidité Source CTBA Temps de séchage en mois Energies vertes du Bourbonnais Chap. 1 : les combustibles bois Energies vertes du Bourbonnais Séchage du bois 35 Façonnage du bois Le séchage naturel, c’est-à-dire à l’air libre, est la façon la plus simple pour sécher le bois. Le vent, le soleil sont les meilleurs alliés. Il ne faut jamais stocker du bois sous des bâches en polyane, nylon ou dans un local non ventilé. Quelques prescriptions élémentaires sont à respecter : 36 Pour obtenir les meilleures performances avec un appareil de chauffage au bois bûches, il est primordial que celles-ci soient correctement façonnées (quartiers de 33 cm) Chargement grossier Le bois doit être stocké dans un endroit ventilé Le bois doit être fendu (plus de surface d’évaporation) Le bois doit être façonné à la longueur d’utilisation Le bois doit attendre au minimum 18 mois avant son utilisation L’hygrométrie du bois se mesure avec un hygromètre à bois au coeur de la bûche Energies vertes du Bourbonnais Chap. 1 : les combustibles bois Chap. 1 : les combustibles bois 2 FOYERS DE CHAUDIERE IDENTIQUES Mauvaise combustion Mauvaise autonomie Formation de voûtes dans le foyer Energies vertes du Bourbonnais Chargement calibré en quartiers de 33 cm Très bonne combustion Très bonne autonomie Pas de voûte dans le foyer Chap. 1 : les combustibles bois Pouvoir calorifique 37 Pouvoir calorifique Le pouvoir calorifique du bois varie peu suivant les différentes essences En revanche, il varie dans de fortes proportions suivant son hygrométrie 38 Pouvoir calorifique inférieur (PCI) de différents combustibles Le pouvoir calorifique peut être défini suivant 2 notions : Energie récupérée par la condensation de la vapeur d’eau (chaleur latente) PCI PCS = Energie récupérée par la combustion + eau Le pouvoir calorifique inférieur (PCI) se calcule en déduisant du PCS la chaleur de vaporisation de l’eau formée au cours de la combustion et éventuellement de l’eau contenue dans le combustible Energie perdue par l’évaporation de l’eau PCI POUVOIR CALORIFIQUE DENSITE HYGROMETRIE Fioul domestique 10 kWh pci/litre 845 kg/m3 - Gaz naturel 10 kWh pci/m3 0,74 kg/m3 - Propane 12,8 kWh pci/kg 2,04 kg/m3 - Bois bûches 3,8 kWh pci/kg 400 kg/stère/m3 20% Plaquettes 3,5 kWh pci/kg 260 kg/m3 25% Granulés de bois 4,6 kWh pci/kg 650 kg/m3 10% COMBUSTIBLES Le pouvoir calorifique supérieur (PCS) est la quantité d’énergie qui serait dégagée par la combustion complète du bois Energie récupérée par la combustion Energies vertes du Bourbonnais Chap. 1 : les combustibles bois Energies vertes du Bourbonnais Pouvoir calorifique 39 Pouvoir calorifique Pouvoir calorifique inférieur (PCI) de différentes essences Essences Chêne Hêtre Charme Bouleau Aulne Orme Erable Frêne Peuplier Châtaignier Cerisier Sapin Pin Mélèze État anhydre (Humidité=0%) kWh/kg 4,93 4,87 4,95 5,24 4,99 5,13 4,86 4,94 4,80 5,23 4,95 5,37 5,32 5,19 Energies vertes du Bourbonnais Chap. 1 : les combustibles bois État brut (humidité=20 %) kWh/kg 3,82 3,78 3,84 4,07 3,87 3,98 3,77 3,83 3,72 4,06 3,84 4,18 4,14 4,03 40 Variation du pouvoir calorifique inférieur (PCI) en fonction de l’humidité sur brut Calcul PCI d’une essence de bois PCI = PCI0 x (100 – Hpb) 100 - 0,006 x Hpb PCI0= Pouvoir calorifique à l’état anhydre Hpb= Hygrométrie mesurée du bois Chap. 1 : les combustibles bois Energies vertes du Bourbonnais Chap. 1 : les combustibles bois Combustion du bois 1 Combustion du bois 2 Inflammabilité du bois 2 Température de combustion Energies vertes du Bourbonnais En raison de sa forte teneur en gaz, le bois est le combustible solide naturel qui s’enflamme le plus facilement, c’est-à-dire à la plus basse température Le bois anhydre s’enflamme vers 275°C, mais pour des bois non desséchés, cette température varie suivant les essences et suivant la teneur en eau; elle est en moyenne de 300°C contre 500 à 800°C pour la houille et 600 à 800°C pour l’anthracite On admet que la température maximale de combustion de bois desséché est de l’ordre de 1800°C. Elle diminue à mesure que la teneur en eau du bois augmente; dans le cas d’un bois 20% d’humidité, elle est de l’ordre de 1000 à 1200°C Energies vertes du Bourbonnais Chap. 2 : Combustion du bois Combustion du bois Combustion du bois 3 4 Résidus de combustion : Le bois brûle en donnant comme résidus : Les cendres Elles sont constituées essentiellement de matières minérales telles que : Séchage Pyrolyse Oxydation Evaporation de l’eau contenue dans le bois Les composés gazeux du bois sont libérés et il se forme du charbon de bois C’est le processus de combustion. Ce sont les gaz dégagés par la pyrolyse et le charbon de bois qui brûlent, produisant de l’énergie 1 0 200 400 600 800 Température (°C) Energies vertes du Bourbonnais Chap. 2 : Combustion du bois Des cendres Des fumées 1000 1200 Chaux Potasse Silice Magnésie Acide phosphorique Elles sont incombustibles La quantité de résidus est très variable en fonction de la qualité de la combustion. Une bonne combustion produira environ 1 à 2% de cendres Energies vertes du Bourbonnais Chap. 2 : Combustion du bois Combustion du bois Combustion du bois 5 6 Résidus de combustion : Le rendement Le calcul du rendement de combustion permet d’estimer la qualité de la combustion et ses performances. Le rendement instantané, aussi appelé rendement indirect tient compte des différentes pertes au cours de la combustion : Les fumées Outre les effluents gazeux classiques de la combustion tels que CO2, CO, NOx, H2O et N, les fumées provenant de la combustion du bois peuvent être chargées en goudrons, acide acétique et poussières. Leur concentration est conditionnée par les paramètres suivants : Conception de la chaudière et principe de combustion Qualité de la combustion Les phases de ralenti La qualité du bois Pertes par chaleur sensible des fumées (P1), ce sont les plus importantes. Les fumées chaudes emportent avec elles une partie de la chaleur produite par la combustion Pertes par imbrûlés gazeux, essentiellement du CO (P2) Pertes dues au carbone imbrûlé dans les cendres (P3) Le rendement indirect de combustion s’obtient par : ηc = 100 – P1 – P2 – P3 Chap. 2 : Combustion du bois Energies vertes du Bourbonnais Energies vertes du Bourbonnais Combustion du bois - Rendement 7 Chap. 2 : Combustion du bois Combustion du bois Vapeur d’eau H2O 8 La formule de Siegert : Dans une première approche, l’expression du rendement de combustion par la formule de Siegert constitue un moyen sûr pour évaluer les performances d’un appareil de chauffage. Cette méthode ne tient compte que des pertes par chaleur sensible. Les rejets Monoxyde de carbone CO Composé Organique Volatile (COV) Oxydes d’azotes NOx Particules tf : Température des fumées ηc = 100 – k x tf – ta α' ta : Température ambiante a’ : teneur en CO2 dans les fumées sèches [%] k : coefficient de Siegert lié au combustible considéré et sa teneur en CO2 (k=0,82 pour le bois) Ref. Climapoche FUMISTERIE Source ADEME Energies vertes du Bourbonnais Chap. 2 : Combustion du bois Energies vertes du Bourbonnais Chap. 2 : Combustion du bois Combustion du bois Combustion du bois 9 10 Emissions: Avec l’amélioration du parc des appareils en 2020 par rapport à 2001 les taux diminueraient de : 30% pour les métaux 38% pour les dioxines 58% pour les poussières totales 84% pour les composés organiques volatils (COV) 89% pour les hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP) Remarque : 80% des appareils datent d’avant 2000 et leurs performances sont faibles Source : ADEME – Chauffage au bois, des progrès dans l’air Energies vertes du Bourbonnais Chap. 2 : Combustion du bois Source ADEME 2005 Energies vertes du Bourbonnais La combustion du bois La combustion du bois 11 12 Combustion montante & tirage naturel Les chaudières à combustion montante Combustion horizontale & tirage naturel Les chaudières à combustion horizontale Première évolution technologique des modèles précédents Développement des flammes au dessus de la grille du support du bois Distinction des phases de séchage et de combustion du bois Mauvaise tenue de la braise en fin de combustion Prix bas Pas d’électronique, ni de ventilateur Pas de bruit Rendement de l’ordre de 75 à 85% Mode de combustion identique à celui de la majorité des poêles Mauvaise tenue de la braise en fin de combustion, nécessité de rallumer le feu si le chargement intervient après quelques heures. Aucune distinction entre les différentes phases de combustion, combustion non optimisée Prix bas, pas de consommation électrique Pas d’électronique, ni de ventilateur Pas de bruit Rendement de l’ordre de 70 à 80% Energies vertes du Bourbonnais Chap. 2 : Combustion du bois Chap. 2 : Combustion du bois Energies vertes du Bourbonnais Chap. 2 : Combustion du bois La combustion du bois La combustion du bois 13 14 Combustion inversée & tirage naturel Les chaudières à combustion inversée Combustion inversée & tirage forcé Les chaudières à combustion inversée, foyer en dépression avec extracteur Mode de combustion similaire au précédent Développement des flammes au travers de la grille de support du combustible (combustion inversée) Séchage du bois au dessus du foyer hors de la zone de combustion Mauvaise tenue de la braise en fin de combustion Bonne combustion Pas d’électronique, ni de ventilateur Pas de bruit Rendement de l’ordre de 80 à 90% Energies vertes du Bourbonnais Chap. 2 : Combustion du bois Ajout d’un ventilateur d’extraction mettant le foyer en dépression Permet d’avoir des surfaces d’échanges plus importantes d’où une augmentation de la quantité de chaleur récupérée (donc du rendement) Très bonne tenue de la braise (12 à 14h après allumage) Très bonne qualité de la combustion Prix plus élevé, consommation électrique Energies vertes du Bourbonnais La combustion du bois La combustion du bois 15 16 Chaudières à bûches fonctionnant en tirage forcé (suite) • Présence d’une carte électronique et d’un ventilateur. • Bruit dans le conduit plus ou moins important • Rendement de l’ordre de 85 à 92% Attention: ce type de chaudière nécessite également une dépression naturelle à la buse. La valeur est donnée par le fabriquant. Le ventilateur ayant pour fonction de vaincre les pertes de charge supplémentaire dues aux parcourt des fumées rallongés. Ce tirage naturel permettra l’évacuation des produits de combustions même en cas de coupure de courant ou panne du ventilateur. Energies vertes du Bourbonnais Chap. 2 : Combustion du bois Chap. 2 : Combustion du bois Chaudières à bûches fonctionnant en tirage forcé (suite) Il existe également des chaudières à combustion inversée avec le foyer mis sous pression. Cette solution donne un résultat équivalent en matière de combustion, avec l’avantage de ne pas exposer le ventilateur à la chaleur et aux poussières mais avec l’inconvénient en cas de désordre (perte d’étanchéité, conduit d’évacuation bouché…) d’avoir des sorties de fumée dans la chaufferie. Energies vertes du Bourbonnais Chap. 2 : Combustion du bois Cuisinières à bouilleur 1 Appareils de chauffage au bois 2 NF EN 12 815 NF DTU 65.11 (raccordement hydraulique) Norme Fonte ou acier, foyer souvent revêtu de brique réfractaires Plusieurs arrivées d’air Autonomie de quelques heures Bouilleur et ballon hydro accumulateur pour raccordement sur chauffage central Choisir une puissance adaptée à la pièce Fonctionnement 3 Source : Tiba Energies vertes du Bourbonnais Norme Fonctionnement Combustible Bûches Briquettes Granulés (existe en bi-énergie) Chap. 3 : Appareils de chauffage au bois Poêles hydro 4 NF EN 13 229 NF DTU 65.11 (raccordement hydraulique) Norme Fonctionnement Réglage de l’admission d’air Système vitre propre (en allure nominale) Diffusion de la chaleur par convection et rayonnement Muni d’une buse de raccordement ou non Amenée d’air directe de l’extérieur sur certains modèles Réserve de combustible et amenée au foyer par vis sans fin (granulés) Modèles équipés d’un bouilleur Rendement > 70% Combustible Bûches Granulés Energies vertes du Bourbonnais 70 à 85% Energies vertes du Bourbonnais Inserts hydro 3 Rendement Chap. 3 : Appareils de chauffage au bois Source : Cheminées de Chazelles NF EN 13 240 et 14 785 NF DTU 65.11 (raccordement hydraulique) Combustion maîtrisée Plusieurs arrivées d’air primaire et secondaire Réserve de combustible et amenée au foyer par vis sans fin (granulés) Autonomie importante (granulés) Modulation de puissance (granulés) Bouilleur intégré, et ballon hydro accumulateur pour raccordement sur chauffage central Rendement 80 à 90% Combustible Bûches Granulés Source : MCZ Source : DeDietrich Energies vertes du Bourbonnais Chap. 3 : Appareils de chauffage au bois Poêles hydro Poêles hydro 5 6 A. Entrée air de combustion primaire Organes hydrauliques (cuisinières, inserts et poêles hydro) Les appareils hydro sont livrés nus, ou directement avec leurs accessoires hydrauliques : B. Entrée air secondaire C. Manette de réglage de l'air secondaire D. Entrée eau froide E. Sortie eau chaude Soupape de sécurité thermique (3 bar) Aquastat de sécurité (95°C) Vase d’expansion Circulateur Vanne 3 voies de mélange (retour >61°C) F. Sortie fumée G. Bac à cendres Pour éviter les problèmes de dimensionnement, il sera préférable de choisir le kit fourni par le fabricant. Attention, il est nécessaire de faire un calcul du vase d'expansion afin d'ajouter, si besoin, un second vase. H. Echangeur Source : Edilkamin Energies vertes du Bourbonnais Chap. 3 : Appareils de chauffage au bois Energies vertes du Bourbonnais Poêles hydro Chap. 3 : Appareils de chauffage au bois Poêles hydro 7 8 Régulation La régulation peut être incorporée ou externe : Mise en garde A la différence des poêles à granulés qui permettent une modulation de puissance, les cuisinières / inserts / poêles bûche hydro sont conçus pour fonctionner en allure nominale Une puissance de chauffage trop élevée entraîne un rayonnement important, une surchauffe de la pièce et un inconfort. Le choix de l’appareil dépend de la pièce où il est installé et il faut éviter de surdimensionner l’appareil Attention aux nuisances sonores des poêles à granulés induites par la ventilation et éventuellement l’amenée du combustible Programmes horaires Modulation de puissance Régime d’eau (avec sonde extérieure) Communication avec la chaudière existante pour appoint / cascade Source : Jolly-mec Energies vertes du Bourbonnais Chap. 3 : Appareils de chauffage au bois Energies vertes du Bourbonnais Chap. 3 : Appareils de chauffage au bois Chaudières à bûches Chaudières à bûches 9 10 Norme Fonctionnement NF EN 12 809 NF EN 303.5 NF DTU 65.11 (raccordement hydraulique) Combustion maîtrisée et optimisée (suivant technologie) Chargement manuel Ballon d’hydro accumulation très fortement conseillé Rendement 65 à 90% suivant technologie Combustible Bûches Source : Morvan Source : HS France Source : Budérus Source : HS Source : Kunzel Energies vertes du Bourbonnais Chap. 3 : Appareils de chauffage au bois Chap. 3 : Appareils de chauffage au bois Energies vertes du Bourbonnais Chaudières automatiques Source : Zaegel Held Chaudières automatiques 11 12 Norme NF EN 12 809 NF EN 303.5 NF DTU 65.11 (raccordement hydraulique) Fonctionnement Combustion maîtrisée et optimisée (réglages spécifiques selon combustible) Haut degré d’automaticité (fonctionnement, alimentation) Autonomie suivant combustible et capacité de stockage (une semaine à une saison de chauffe complète) Rendement Source : WindHager Source : Okofen Source : KWB Source : Reka 85 à 90% Source : Okofen Combustible Plaquettes Granulés Source : HS France Source : Hargassner Energies vertes du Bourbonnais Chap. 3 : Appareils de chauffage au bois Energies vertes du Bourbonnais Chap. 3 : Appareils de chauffage au bois Chaudières automatiques Chaudières automatiques 13 14 Principe de fonctionnement d’une chaudière automatique Un stockage de combustible : trémie ou silo Un système d’extraction : vis sans fin ou extracteur par aspiration Un système de sécurité coupe feu : clapet coupe feu, écluse rotative ou sprinkler Un générateur de chaleur : chambre de combustion, foyer, brûleur, etc. Une régulation optimisée Un système d’évacuation des fumées et des cendres Energies vertes du Bourbonnais Chap. 3 : Appareils de chauffage au bois Une chaudière automatique est alimentée en bois déchiqueté ou bois granulé par un système de vis sans fin (le plus souvent) ou par un système d’aspiration pneumatique (pour les chaudières fonctionnant au granulé uniquement) La vitesse d’amenée de ceux-ci est fonction des besoins du logement à chauffer Ce système d’extraction permet d’acheminer le combustible jusqu’au foyer de la chaudière Une fois dans le foyer, le combustible se dépose sur une grille ou dans un creuset, puis il est généralement séché puis gazéifié grâce à la chaleur fournie par l’allumeur Une arrivée d’air primaire et secondaire apportée par le ventilateur fournit l’air comburant nécessaire pour enflammer le bois et le brûler en quasi-totalité Ensuite le maintien d’un lit de braises est généralement prévu pour auto enflammer le combustible Energies vertes du Bourbonnais Chaudières automatiques Chap. 3 : Appareils de chauffage au bois Chaudières automatiques 15 16 Exemple de fonctionnement d’une chaudière automatique 1. Brûleur La régulation Les régulations peuvent être de 2 types sur les chaudières automatiques : Régulation électro-mécanique : 5 2. Tuyère 3. Pot de combustion 4 4. Echangeur de chaleur 5. Extracteur de fumée (combustion turbo) 3 6. Sas de contrôle d’air de combustion 2 7. Vis d’alimentation en combustible du brûleur 1 8. Allumage automatique 6 9. Décendrage automatique 7 8 Gestion des principaux paramètres de combustion (vitesse d’amenée du combustible, extraction des fumées, allumage de la chaudière) Sur certains modèles, des temporisateurs et vacuostats permettent de réguler la vitesse d’amenée du combustible par la vis sans fin Gestion du nettoyage de la chaudière (décendrage manuel ou automatique en général) Nettoyage de l’échangeur manuel ou automatique 9 Source : Energie système Energies vertes du Bourbonnais Chap. 3 : Appareils de chauffage au bois Energies vertes du Bourbonnais Chap. 3 : Appareils de chauffage au bois Chaudières automatiques Chaudières automatiques 17 18 Régulation électronique : Gestion des paramètres de combustion (vitesse d’amenée du combustible, débit d’air secondaire, allumage de la chaudière et température des fumées et taux d’oxygène pilotés en continu grâce à l’installation d’une sonde lambda) Avec ces équipements, il est possible de faire varier la puissance de la chaudière, entraînant un fonctionnement toujours optimum Gestion du nettoyage de la chaudière (décendrage automatique en général et nettoyage des échangeurs) Gestion des pannes : la régulation peut diagnostiquer instantanément les pannes Energies vertes du Bourbonnais Ramonage automatique Régulation type lambda Chap. 3 : Appareils de chauffage au bois Energies vertes du Bourbonnais 19 Il existe deux systèmes de stockage, définissant le degré d’automatisme de l’installation 20 Le décendrage Celui-ci peut-être manuel ou automatique grâce à l’ajout d’une vis sans fin et d’un bac à cendre Dans le cas d’un décendrage automatique, le pilotage est réalisé par la régulation de la chaudière grâce à une temporisation en fonction de la durée de l’utilisation de la chaudière Ce système est de plus en plus intégré dans les chaudières lors de leur conception et permet à l’utilisateur de gagner du temps Foyer à décendrage manuel Energies vertes du Bourbonnais Chap. 3 : Appareils de chauffage au bois Chap. 3 : Appareils de chauffage au bois Chaudières automatiques Chaudières automatiques Un ramonage automatique de l’échangeur est proposé grâce à des turbulateurs de nettoyage qui permettent un degré d‘automaticité elevé Décendrage automatique dans le bac à cendres Installation semi-automatique à chargement manuel L’installation est composée d’un stockage situé loin de la chaufferie, et d’une trémie faisant partie intégrante de la Chaudière L’alimentation est assurée par une vis sans fin de petite longueur entre le foyer et la trémie La capacité de la trémie (100 à 1000 litres) détermine l’autonomie de l’installation (1 à 5 jours), elle varie d’un fabricant à l’autre (avec possibilité de la choisir en option) Chaudière Trémie Remarques : Mis à part la diminution du degré d’automaticité (chargement manuel du silo), ce système présente un avantage certain dû au maintien intact des granulés (pas de transfert long) et diminution des coûts Dans certaines régions, le système semi-automatique n’est pas éligible aux aides régionales Energies vertes du Bourbonnais Chap. 3 : Appareils de chauffage au bois Chaudières automatiques 21 Installation automatique L’alimentation est entièrement automatique. Le silo situé de préférence à proximité immédiate du local chaudière permet l’alimentation de la chaudière et assure l’autonomie de l’installation Chaudières automatiques 22 Avantages et inconvénients des différents systèmes : L’alimentation peut se faire par dessileur ou aspiration pneumatique Il est le fruit d’un compromis entre plusieurs facteurs, notamment : Chap. 3 : Appareils de chauffage au bois Du souhait du maître d’ouvrage en matière d’autonomie, d’automatisme, etc. Du budget alloué à la chaufferie De la place disponible Autonomie Degré d’automatisme Entretien limité Faible autonomie Coût Inconvénients Possibilité réduite d’absentéisme Implantation plus complexe du maître d’ouvrage Energies vertes du Bourbonnais 24 Encombrement du stockage Chap. 3 : Appareils de chauffage au bois Choix d’un système bi-énergie Fioul-Gaz/Bois Source : HS France Source : HS France Lorsque la puissance appelée est faible, l’énergie de substitution fonctionne seule Un seul voir deux conduits de fumée sont nécessaires Source : HS France Source : HS France La bi-énergie simultanée Chaudière automatique Encombrement réduit Coût Fonctionnement plus simple La bi-énergie La bi-énergie est un système de chauffage qui associe deux énergies parmi, le bois, le gaz, le fioul, le solaire, une PAC et l’électricité. Le but est de faire correspondre au mieux l’énergie utilisée aux besoins de chauffage du bâtiment tout au long de l’année L’énergie utilisée en priorité est l’énergie de base, la seconde fournit l’appoint nécessaire quand la demande est importante On distingue deux modes de fonctionnement de la bi-énergie : La bi-énergie alternative De la configuration du site Avantages La bi-énergie 23 Chaudière semi-automatique La durée d’autonomie souhaitée (annuelle de préférence) Le coût de sa construction La cohérence entre les volumes nécessaires et livrables Les voies d’accès qui doivent supporter le passage et les manœuvres (aire de retournement) des moyens de livraison et hauteur de levage des bennes Energies vertes du Bourbonnais Le choix d’une chaudière automatique se fera en fonction : Permet de faire le complément en cas d’appel de puissance, et de limiter le fonctionnement au ralenti Deux conduits de fumées sont nécessaires Energies vertes du Bourbonnais Chap. 3 : Appareils de chauffage au bois Energies vertes du Bourbonnais Chap. 3 : Appareils de chauffage au bois La bi-énergie 25 Choix d’un système bi-énergie solaire et électrique Source : HS France Energies vertes du Bourbonnais Chap. 3 : Appareils de chauffage au bois Réglementation 1 Évacuation des fumées 2 Domaines d’application NF DTU 24.1 Conduit de fumée et raccordement Chaudières manuelles et automatiques Cuisinières à bois hydro Poêles hydro 4 NF DTU 24.2 Conduit de raccordement Inserts hydro Conduit de fumée Inserts hydro Energies vertes du Bourbonnais Energies vertes du Bourbonnais Désignation des conduits de fumée 3 Chap. 4 : Évacuation des fumées Désignation des conduits de fumée 4 T450 : Classe de température N1 : Classe de pression Classe de température : Indiquée par la lettre T suivie de la température nominale de fonctionnement du conduit La température indiquée doit être supérieure ou égale à la température nominale de fonctionnement de l’appareil Pour les appareils à combustibles solides, on prendra un conduit ayant une classe de température T avec 50 degrés de plus que la température de fumée déclarée par le fabricant à la puissance nominale de l’appareil D : Classe de résistance aux condensats Vm : Résistance à la corrosion L20030 : Nuance d’Inox (L20 = Inox 304) G : Classe de résistance au feu de cheminée 80 : Distance de sécurité par rapport aux combustibles exprimée en mm Energies vertes du Bourbonnais Chap. 4 : Évacuation des fumées Energies vertes du Bourbonnais Chap. 4 : Évacuation des fumées Désignation des conduits de fumée 5 Désignation des conduits de fumée 6 Classe de pression : Classe de résistance à la condensation : Aptitude à supporter des gaz de combustion en pression négative ou positive Classe N : Fonctionnement en pression négative (tirage naturel) Correspond au fait que les composants soit aptes ou non à supporter la condensation en régime permanent de fonctionnement Classe D (Dry) : Fonctionnement en condition sèche Classe utilisable pour le conduit de fumée : N1 Classe utilisable pour le conduit de raccordement : N1, N2 L’indice 1 s’applique à des éléments plus étanches que l’indice 2 La température de la paroi intérieure du conduit à la sortie de celui-ci doit être : Supérieure au point de rosée des fumées pour la classe D (pour éviter les condensations) Source : Poujoulat Energies vertes du Bourbonnais Chap. 4 : Évacuation des fumées Désignation des conduits de fumée Désignation des conduits de fumée 7 Chap. 4 : Évacuation des fumées Energies vertes du Bourbonnais 8 Classe de résistance à la corrosion : Aptitude du matériau constitutif de la paroi intérieure à résister aux agressions chimiques des condensats des fumées Combustibles Classe 1 Types de combustibles possibles Gaz Gaz naturel Gaz Gaz naturel Gaz Gaz naturel Liquide Kérosène Pétrole Kérosène Pétrole Kérosène Bois pour âtres et foyer ouvert Bois pour âtres, foyer ouvert, inserts, poêles , cuisinières et chaudières Bois Chap. 4 : Évacuation des fumées Classe 3 Types de combustibles possibles Gaz 3 classes : 1, 2 et 3 Energies vertes du Bourbonnais Classe 2 Types de combustibles possibles Charbon Charbon Tourbe Tourbe Energies vertes du Bourbonnais Chap. 4 : Évacuation des fumées Désignation des conduits de fumée 9 Désignation des conduits de fumée 10 Classe de résistance au feu de cheminée : 2 classes : G ( résistant au feu de cheminée ) O ( non résistant au feu de cheminée ) Combustible bois = classe G obligatoirement Résistant au feu de cheminée ≠ réutilisation après feu de cheminée Dans le cas du feu de cheminée on procède à un diagnostic avant la remise en fonction Distance de sécurité : Exprimé en mm Déclarée par le fabricant du composant Distance à mesurer en partant de l’extérieur du conduit Si la distance déclarée par le fabricant est différente de celle de la NF DTU, il faut prendre la plus élevée des deux Source : Poujoulat Energies vertes du Bourbonnais Chap. 4 : Évacuation des fumées Energies vertes du Bourbonnais Désignation des conduits de fumée 11 Chap. 4 : Évacuation des fumées Désignation des conduits de fumée Distance de sécurité 12 Distance de sécurité Conduits de fumée composites métalliques rigides, en situation intérieure Conduits de fumée en boisseau de terre cuite, Conduits de fumée simples ou multi parois en béton en situation intérieure Résistance thermique du conduit composite métallique (Ru exprimé en m² .K/W) Résistance thermique du conduit (Ru exprimé en m² .K/W) Classe de température du conduit composite métallique Ru ≤ 0,4 0,4 ≤ Ru ≤ 0,6 Ru ≥ 0,6 Classe de température du conduit 0,05 < Ru ≤ 0,38 0,38 ≤ Ru ≤ 0,65 Ru ≥ 0,65 T300 à T450 Interdit * 8 cm 5 cm >T 250 et/ou résistant au feu de cheminée 10 cm 5 cm 2 cm La résistance thermique quantifie l’opposition à un flux de chaleur (isolation), plus sa valeur est élevée, meilleure est l’isolation Energies vertes du Bourbonnais Chap. 4 : Évacuation des fumées La résistance thermique quantifie l’opposition à un flux de chaleur (isolation), plus sa valeur est élevée, meilleure est l’isolation Energies vertes du Bourbonnais Chap. 4 : Évacuation des fumées Désignation des conduits de fumée 13 Désignation des conduits de fumée 14 Désignation Vm (conduit métallique) Classement conventionnel Désignation selon EN1856 Numéro de matière européen C3 L70 C2 L60 L50 L50 L40 C1 C0 AISI Désignation Européenne 1.4539 904L X1NiCrMoCu 25-20-5 1.4432 1.4404 1.4571 1.4401 316L 316L 316Ti 316 X2CrNiMo 17-12-3 X2CrNiMo 17-12-2 X6CrNiMoTi 17-12-2 X5CrMoTi 17-12-2 L99 L80 L30 L20 1.4521 Acier émaillé sur 2 faces 1.4307 1.4301 444 X2CrMoTi18-2 L13 L11 L10 L05 EN AW – 6060 EN AW – 1200 A EN AW – 4047A Acier Aluminié Energies vertes du Bourbonnais 304L 304 X2CrNi 18-9 X5CrNi 18-10 EN AW Al Mg Si EN AW-AL 99,0A EN AW-4047A EN 10154 Chap. 4 : Évacuation des fumées Nature des conduits Composant Composant Chaudières avec températures de fumée comprises entre 300°C et 400°C Inserts, poêles double paroi isolé (EN 1856-1) T400 N1 DVm(C1) G T450 N1 DVm(C1) G simple paroi (EN 1856-1) T400 N1 DVm(C2) G T450 N1 DVm(C2) G de raccordement rigide (EN 1856-2) T400 N2 DVm(C1) G T450 N2 DVm(C1) G Pour les poêles acier aluminié autorisé de tubage rigide (EN 1856-2) T400 N1 DVm(C1) G T450 N1 DVm(C1) G de tubage flexible (EN 1856-2) T400 N1 DVm(C2) G Double peau, lisse intérieur T450 N1 DVm(C2) G Double peau, lisse intérieur Vm(C1) Vm(C1) Vm(C1) simple paroi (EN1856 -1) (*) Vm(C2) Vm(C2) Vm(C2) de raccordement rigide (EN1856-2) Vm(C1) Vm(C1) de tubage rigide (EN1856 -2) Vm(C1) Vm(C1) de tubage flexible (EN1856 -2) Vm(C2) Vm(C2) Vm(C2) Double peau, lisse intérieur Double peau, lisse intérieur Double peau, lisse intérieur Chap. 4 : Évacuation des fumées Chap. 4 : Évacuation des fumées Désignation des conduits de fumée 16 Conduit de fumée métallique Energies vertes du Bourbonnais Vm(C1) Pour les poêles, acier aluminié autorisé C1 : Inox 304L C2 : Inox 316L Energies vertes du Bourbonnais Inserts, poêles double paroi isolé (EN1856 -1) Energies vertes du Bourbonnais Désignation des conduits de fumée 15 Composants utilisables avec le bois bûche Chaudières avec Atres et appareils à température de fumée foyer ouvert comprise entre 300°C et 400°C Chap. 4 : Évacuation des fumées Vm(C1) Évacuation des fumées 17 Le conduit de fumée Energies vertes du Bourbonnais Évacuation des fumées Sortie bien dégagée et dépassant le faîtage du toit d’au moins 40 cm Cheminée sans étranglement, pas de pertes de charge inutiles La cloison doit être étanche entre les conduits La section du conduit doit être adaptée à l’appareil qu’elle dessert L’isolation d’un conduit de fumée est fortement conseillée. Elle est garante d’un bon tirage et évite les condensations. La température des parois accessibles ne doit pas dépasser 50°C dans les zones habitables (80°C parties non habitables) 6. Le conduit de fumée doit avoir un profil le plus rectiligne possible. Toute incidence (coudes, dévoiements, etc.) peut favoriser la rétention de suie ou imbrûlés 7. Une distance de sécurité entre l’extérieur du conduit et tout matériaux combustibles doit être respectée 8. Le bon fonctionnement d’un appareil de chauffage au bois est lié à des valeurs limites de tirage. L’installation d’un modérateur de tirage est indispensable pour maintenir constante la dépression à la buse de fumée de l’appareil 9. Le conduit de raccordement doit être le plus court possible (voir § conduit de raccordement). L’isolation de ce conduit est fortement conseillée 10.Il ne doit y avoir qu’un seul appareil par conduit. Dans le cas de deux appareils, voir § conduit de raccordement 2 appareils 11.Le conduit doit comporter à sa base une trappe de ramonage 1. 2. 3. 4. 5. Chap. 4 : Évacuation des fumées 18 Toiture de pente supérieure ou égale à 15° Toiture de pente inférieure à 15° et toiture terrasse Le débouché doit être situé à 1,20 m au moins au-dessus du point de sortie en toiture et à 1 m au moins au-dessus de l’acrotère lorsque celui-ci a une hauteur supérieure à 0,20 m Energies vertes du Bourbonnais Évacuation des fumées 19 Conduit de raccordement (1 seul appareil) Il doit y avoir une distance de sécurité entre la paroi extérieure du conduit de fumée et l’élément combustible le plus proche (dépendant de la nature et de la résistance thermique du conduit de fumée) Si le conduit est extérieur, il doit être maçonné ou métallique, aller jusqu’au sol, comporter une trappe de ramonage et être raccordé à l’appareil par un conduit métallique Si le conduit est intérieur, il doit être maçonné ou métallique, dépasser de l’intégralité de sa section extérieure dans le local où se trouve l’appareil et être habillé dans les parties habitables pour ne pas dépasser 50°C en surface (80°C dans les parties non habitables ou inaccessibles) Energies vertes du Bourbonnais Chap. 4 : Évacuation des fumées Chap. 4 : Évacuation des fumées Évacuation des fumées 20 Il doit être situé à 40 cm au dessus du faîtage sans obstacle dans un rayon de 8 m Le conduit de raccordement peut comporter une réduction de section à la pénétration dans le conduit de fumée à condition qu’elle soit réalisée par le biais d’une pièce de forme (progressive) La longueur de la projection horizontale du conduit de raccordement ne doit pas excéder 3 mètres. La longueur maximale préconisée par les fabricants est en général de 0,5m à 1m. La partie horizontale d’un conduit de raccordement de plus d’un mètre doit avoir une pente ascendante vers le conduit de fumée d’au moins 3%. Toute contre-pente est interdite. Le nombre de coude autorisé est : 2 coudes à 90° Les coudes à 90° ne doivent pas être à angle vif. La somme des angles à ne pas dépasser est 180°. Ainsi un conduit de raccordement peut comporter un coude 90° et 2 coudes 45° Pour les inserts hydro, seul 2 coudes à 45° sont autorisés Energies vertes du Bourbonnais Chap. 4 : Évacuation des fumées Évacuation des fumées 21 Évacuation des fumées Conduit de raccordement (2 appareils, 2 combustibles différents) 22 Pour une installation de puissance utile totale inférieure à 70kW, l’accouplement des 2 appareils (l’un à combustible liquide ou gazeux et l’autre à combustible solide) doit obligatoirement être réalisé par un équipement fourni par le fabricant de l’appareil et ayant été reconnu apte à l’emploi par un avis technique. Cet équipement doit interdire le fonctionnement simultané des 2 appareils. Tout appareil polycombustible doit comprendre un dispositif automatique de sécurité n’autorisant le fonctionnement du brûleur à combustible liquide ou gazeux que lorsque l’allure du foyer à combustible solide est suffisamment réduite (Tfumée < 100°C ou Teau chaudière < 30°C) Pièce de forme Diamètres identiques et au moins égaux à la buse de l'appareil le plus puissant Chap. 4 : Évacuation des fumées Le modérateur de tirage Principe de fonctionnement : Le modérateur de tirage, parfois appelé régulateur ou stabilisateur de tirage sert à limiter la dépression à la buse d’un appareil C’est un appareil auxiliaire à fonctionnement automatique comportant un volet qui suit les variations de la dépression dans le conduit La section doit être au moins égale à celle de la buse de l’appareil desservi Si le conduit de fumée est plus faible que celui de la buse, il est autorisé par les DTU de poser un élément réducteur sur le raccordement Le premier tuyau de raccordement devra être du diamètre de la buse. Aucun élément réducteur ne sera placé juste sur l’appareil Energies vertes du Bourbonnais Évacuation des fumées 23 Il doit être visible et démontable sur tout le parcours Il doit être équipé de trappes de ramonage Il doit être raccordé sur un appareil de combustion permettant la récupération des suies Le montage des conduits de raccordement doit permettre leur libre dilatation Les conduits de raccordement à emboîtement sont montés partie femelle vers le conduit de fumée Section du conduit de raccordement Les appareils doivent être installés dans le même local ou dans deux pièces communicant entre elles par un passage libre d’au moins 0,4m² Energies vertes du Bourbonnais Mise en œuvre du conduit de raccordement Chap. 4 : Évacuation des fumées Évacuation des fumées 24 Le rôle du modérateur de tirage est : De maintenir le tirage à une valeur constante et adaptée au générateur à bois raccordé, afin d’améliorer la qualité et le rendement de combustion Il se ferme automatiquement si le tirage est trop réduit Il s’ouvre lorsque le tirage dépasse la valeur de réglage Lorsque le volet est fermé, le tirage est égal ou inférieur à la valeur de son réglage Marche au ralenti Volet fermé En aucun cas, un modérateur de tirage ne peut augmenter le tirage dans un conduit L’ouverture du volet assure la dilution des fumées. On a un abaissement de la température et donc du point de rosée Energies vertes du Bourbonnais Chap. 4 : Évacuation des fumées Energies vertes du Bourbonnais Marche à plein Volet ouvert Chap. 4 : Évacuation des fumées Évacuation des fumées Évacuation des fumées 25 26 Attention : Le modérateur de tirage doit être correctement installé et réglé lors d’une phase de fonctionnement nominale de l’appareil, en mesurant alors le tirage qui doit être inférieur à 15 ou 20 Pa (vérifier la valeur maximale préconisée par le fabricant). Distance minimale 2D pour permettre le contrôle de la combustion Un bon réglage sert à limiter le tirage à une valeur maximum (abaissement de la température, meilleur rendement, diminution de la consommation de combustible) On le règlera selon la valeur maximum de tirage préconisée, donnée par le fabricant de l’appareil Source : Zaegel Held Le modérateur de tirage doit toujours être installé dans le local où se trouve l’appareil de chauffage Le modérateur de tirage fait l’objet d’un projet de norme en cours Energies vertes du Bourbonnais Chap. 4 : Évacuation des fumées Schéma d’installation : Distance minimale 3D (coussin d’air qui évite le battement du modérateur et préchauffe l’air) Energies vertes du Bourbonnais Évacuation des fumées Chap. 4 : Évacuation des fumées Évacuation des fumées 27 28 Exemple d’installations : Exemple d’installations : Distance minimale : Modérateur trop près de la buse de l’appareil Energies vertes du Bourbonnais 2 x D par rapport à la buse de l’appareil Modérateur trop proche du conduit Chap. 4 : Évacuation des fumées 3 x D par rapport au conduit Energies vertes du Bourbonnais Chap. 4 : Évacuation des fumées Évacuation des fumées 29 Ventilation haute 5 cm2 Évacuation des fumées 30 Tubage Ancien conduit Tubage Ventilation basse 20 cm2 Energies vertes du Bourbonnais Le tubage d’un conduit de fumée n’est pas obligatoire si le conduit est apte à l’emploi Le tubage est un moyen de réhabilitation d’un conduit de fumée L’espace annulaire entre le tubage et les parois du conduit de fumée doit être ventilé par le biais d’une entrée d’air annulaire de 20 cm² et d’une sortie d’air de 5 cm² Il est autorisé de placer 2 tubages dans un conduit de fumée sous certaine conditions (voir diapo suivante) Une gaine de tubage passant à nu (du té de raccordement jusqu’à la souche en toiture) ainsi que l’amiante ciment sont interdits pour construire un conduit de fumée servant à l’évacuation d’une chaudière raccordée en tirage naturel (utilisation d’un conduit préfabriqué double-peau Inox/Inox) Chap. 4 : Évacuation des fumées Avant raccordement d’un appareil de chauffage domestique au bois sur un conduit de fumée existant, il est nécessaire de réaliser un diagnostic selon la procédure ci-dessous Il est admis le passage de plusieurs tubes dans un même conduit de fumée individuel maçonné dans les conditions ci-après : Chaque tube ne peut desservir qu’un seul appareil Les tubes doivent desservir des appareils situés à un même niveau et dans un même local ou dans deux locaux communiquant par une ouverture permanente de 0,40 m2 au moins, interdisant toute différence de pression ou dépression dans les dits locaux L’ensemble des tubes réalisés doit être de même nature sans pour autant être de la même nuance (les tubes peuvent être souples ou rigides) Les tubes peuvent desservir tout appareil à l’exception des âtres, appareils à foyer ouverts et inserts Appareils au même Niveau Energies vertes du Bourbonnais La norme 13384 -1 : Elle s’applique aux conduits de fumée fonctionnant : Sous pression positive (tirage assisté par ventilateur) ou négative (tirage naturel) En ambiance humide ou sèche Appareils : Foyers fermés (chaudières, inserts) Combustibles concernés : Chap. 4 : Évacuation des fumées Chap. 4 : Évacuation des fumées 32 Energies vertes du Bourbonnais Appareils à des Niveaux différents Dimensionnement Évacuation des fumées 31 Plusieurs tubages dans le même conduit granulés de bois bois (23,1 % d'humidité) bois (33,3 % d'humidité) Energies vertes du Bourbonnais Chap. 4 : Évacuation des fumées Dimensionnement Dimensionnement 33 34 Cette norme s’articule autour de deux exigences essentielles à respecter : Données d’entrée pour le calcul : Fonctionnement (tirage naturel ou forcé et type d’installation) 1/ Exigences relatives à la pression : Lieu de l’installation Puissance Rendement Type de combustible Conduit de fumée sous pression négative : PZ = PH – PR – PL ≥ PW + PFV + PB = PZe en Pa ... (1) PZ ≥ PB en Pa ... (2) où : Dépression foyer PB la résistance utile à la pression de l'alimentation en air en Pa PFV la résistance utile à la pression du conduit de raccordement des fumées en Pa Diamètre de la buse PH le tirage théorique disponible dû à l'effet de cheminée, en Pa Température des fumées PL la pression de la vitesse du vent, en Pa Conduit de raccordement (matériaux, diamètre intérieur/extérieur, longueur, hauteur, pièces de forme) PR la résistance à la pression du conduit de fumée, en Pa PW le tirage minimal de l'appareil de chauffage, en Pa PZ le tirage au niveau de l'admission des fumées dans le conduit en Pa PZe le tirage requis au niveau de l'admission des fumées dans le conduit en Pa Conduit de fumée (matériaux, forme, diamètre intérieur/extérieur, longueur, hauteur, tubage, dévoiement, résistance thermique) Energies vertes du Bourbonnais Chap. 4 : Évacuation des fumées Dimensionnement Outils de calcul 35 36 2/ Exigence relative à la température : La relation suivante doit être vérifiée : Tiob ≥ Tg Abaques – Cahier CSTB 3590 02/2007 Le logiciel commun : gratuit Développé à l’initiative du CSTB, par BBS SLAMA, en K grâce au soutien financier et technique de : ADEME, GDF, CHALEUR FIOUL Uniclima, SER CERIB, CTTB, ACEF CAPEB, UCF/AFCF où : Chap. 4 : Évacuation des fumées Energies vertes du Bourbonnais Tiob est la température de la paroi intérieure à la sortie du conduit à une température d'équilibre, en degré K Tg est la limite de température (point de rosée), en degré K Autres logiciels : chaque fabricant le propose sur son site Internet et dispose d’une base de donnée importante sur les appareils Energies vertes du Bourbonnais Chap. 4 : Évacuation des fumées Energies vertes du Bourbonnais Chap. 4 : Évacuation des fumées 1 Comportement d’une chaudière Hydraulique : circuit primaire 2 Le fonctionnement au ralenti d’une chaudière bois Ce fonctionnement en allure réduite est une des causes principales des ennuis et perturbations que rencontrent les utilisateurs de chaudières bois. Ceci quelque soit : 5 Energies vertes du Bourbonnais Le type de chaudière Sa puissance calorifique Les déperditions du bâtiment La dépression de la cheminée L’essence de bois et son hygrométrie Le fonctionnement au ralenti c’est-à-dire à une allure réduite, commence dès l’instant où la puissance fournie est supérieure à la puissance absorbée. Une chaudière bois est toujours surdimensionnée au cours d’une saison de chauffe. Cette surpuissance est encore amplifiée pour assurer la production d’eau chaude sanitaire en été. Energies vertes du Bourbonnais Comportement d’une chaudière Chap. 5 : Hydraulique, le circuit primaire Comportement d’une chaudière 3 4 Quelque soit le dimensionnement choisi pour la chaudière bois bûches, sachant qu’elle fonctionne en allure nominale durant toute la période de chauffe, elle sera surdimensionnée durant presque toute l’année. Exemple d’une chaudière de 20 kW pour des déperditions de 20 kW : Déperditions (kW) Déperditions (kW) Taux de charge chaudière (%) Exemple d’une chaudière surdimensionnée de 20 kW pour des déperditions de 10 kW : Taux de charge chaudière (%) Voici 2 exemples de dimensionnement qui permettent de visualiser le surdimensionnement et le taux de charge en fonction des besoins d’un bâtiment au cours d’une saison de chauffe. Température extérieure Température extérieure Energies vertes du Bourbonnais Chap. 5 : Hydraulique, le circuit primaire Energies vertes du Bourbonnais Chap. 5 : Hydraulique, le circuit primaire Comportement d’une chaudière 5 Comportement d’une chaudière 6 Pendant les phases de ralenti, que se passe-t-il dans la chaudière ? 1ère phase : Le clapet d’admission d’air se ferme (chaudière à dépression naturelle) ou le ventilateur s’arrête (chaudière à combustion forcée). La combustion proprement dite diminue progressivement 2ème phase : Le bois frais en réserve et non utilisé se trouve au dessus du lit de braises. C’est alors que commence la phase de carbonisation du bois. C’est à dire une décomposition thermique du bois en l’absence d’air. Cette décomposition est endothermique, donc consomme du combustible. De plus, elle produit toutes les fractions de gaz et de condensables à savoir : Energies vertes du Bourbonnais Chap. 5 : Hydraulique, le circuit primaire Energies vertes du Bourbonnais Comportement d’une chaudière 7 Goudrons, acides acétique et formique, gaz combustibles, vapeur d’eau, produits volatiles, etc. Tous ces produits imbrûlés vont en partie stagner dans la chaudière et en partie s’évacuer dans la cheminée. Leur proportion sera d’autant plus grande que la phase de ralenti sera longue et que la capacité du bois frais contenue dans la chaudière est importante. Les fumées produites pendant cette phase sont très denses et à basse température. De ce fait, leur évacuation aux travers de l’échangeur fumées chaudière et de la cheminée est très lente. Chap. 5 : Hydraulique, le circuit primaire Comportement d’une chaudière 8 3ème phase : Conséquences : Lorsque les fumées seront en contact avec les parois internes de la chaudière et de la cheminée dont la température de surface sera inférieure au point de rosée humide et acide, une partie des vapeurs d’eau et d’acide vont se condenser. Le processus de corrosion commencera. Les constituants les plus lourds en l’occurrence les goudrons et les imbrûlés solides se déposeront sur les surfaces intérieures de la chaudière et du conduit de cheminée. Un encrassement important peut se former jusqu’à l’obstruction de l’échangeur fumée de la chaudière et de la cheminée. Energies vertes du Bourbonnais Chap. 5 : Hydraulique, le circuit primaire Feux de cheminée avec toutes les circonstances qui en résultent Corrosion prématurée de la chaudière Dysfonctionnements de la chaudière Mauvais rendement, surconsommation de bois Pollution atmosphérique Accroissement de l’entretien Energies vertes du Bourbonnais Chap. 5 : Hydraulique, le circuit primaire Comportement d’une chaudière 9 Comportement d’une chaudière 10 Le combustible bois ne laisse pas beaucoup d’alternative pour résoudre la surpuissance des chaudières bois bûches en évitant les phases de fonctionnement à allure réduite (ralenti). Le fractionnement des chargements en combustible est difficile et dangereux, ainsi les fabricants préconisent fortement l’installation d’une chaudière avec hydro-accumulation L’hydro-accumulation Cette solution est de loin la plus efficace. Elle résout de façon technique tous les aléas provoqués par une mauvaise combustion ou surpuissance (ralenti). Conclusion : Les fabricants imposent* de plus en plus l’hydro-accumulation * : Conditionne très souvent la garantie du fabricant Elle assure confort et grande autonomie à l’utilisateur Elle protège la chaudière contre la corrosion Elle permet sans risque de faire l’eau chaude sanitaire en été avec la chaudière bois Elle augmente d’une façon très sensible le rendement (consommation) Elle diminue la pollution Energies vertes du Bourbonnais Chap. 5 : Hydraulique, le circuit primaire Energies vertes du Bourbonnais Chap. 5 : Hydraulique, le circuit primaire Hydroaccumulation Hydroaccumulation 11 12 Cette technique est aujourd’hui indispensable avec une chaudière bois bûches. Elle est mise en œuvre dans les pays scandinaves depuis plus de 25 ans. Les pays voisins, Allemagne, Suisse et l’Italie du nord en sont adeptes depuis 15 ans. Installation avec deux hydro-accumulateurs en parallèle Energies vertes du Bourbonnais Chap. 5 : Hydraulique, le circuit primaire Energies vertes du Bourbonnais Chap. 5 : Hydraulique, le circuit primaire Hydro-accumulation Hydro-accumulation 13 14 Le principe de l’hydro-accumulation : Cela consiste à intercaler une réserve d’eau chaude primaire dans des hydroaccumulateurs (ballons tampons) entre la chaudière et les radiateurs. Cette réserve d’eau stocke en partie ou toute l’énergie produite par la chaudière. L’énergie ainsi stockée sera restituée au chauffage et à l’eau chaude sanitaire quand la chaudière sera arrêtée. Energie restituée Energie stockée Energies vertes du Bourbonnais Chap. 5 : Hydraulique, le circuit primaire Grand confort pour l’utilisateur Économie sensible de bois Longévité accrue de la chaudière Diminution sensible de la pollution Pouvoir faire sa production d’eau chaude sanitaire en été Son rôle : Annule les phases de ralenti de la chaudière bois Absorbe le surdimensionnement de la chaudière Augmente l’autonomie de l’installation Diminue les contraintes Energies vertes du Bourbonnais Hydro-accumulation 15 Concrètement, l’hydro-accumulation est une technique sûre qui présente de nombreux avantages : Chap. 5 : Hydraulique, le circuit primaire Hydro-accumulation 16 On distingue deux types d’installation à hydro-accumulation selon le nombre de charges quotidiennes de la chaudière durant la période la plus froide 4 à 6 chargements par jour, l’hydro-accumulation est dite «technique» Si le nombre de chargements ne dépassent pas 2 pendant les jours les plus froids, alors l’hydro-accumulation est dite «confort» Dans tous les cas, la puissance chaudière choisie sera supérieure ou égale aux déperditions Energies vertes du Bourbonnais Chap. 5 : Hydraulique, le circuit primaire L’autonomie de la chaudière est la durée de combustion des gaz correspondant à une charge de bois lorsque la chaudière fonctionne en régime nominal permanent Puissance utile (kW) Combustion des gaz Rayonnement des braises Autonomie de la chaudière Energies vertes du Bourbonnais Chap. 5 : Hydraulique, le circuit primaire Heures (h) Hydro-accumulation 17 Hydro-accumulation Hydrotechnique : 18 Hydro-confort : En hydrotechnique, la puissance de la chaudière est ajustée au mieux aux déperditions La chaudière n’est pas ou très peu surdimensionnée (facteur de surdimensionnement limité à 1,5) Le ballon hydro-accumulateur est petit et permet à la chaudière de se décharger sans phase de ralenti Puissance de la chaudière : 20 kW Déperditions du bâtiment : 20 kW Puissance utile (kW) 20 kW Puissance utile (kW) Besoins en chauffage 20 kW Puissance de la chaudière : 20 kW Déperditions du bâtiment : 10 kW Puissance utile (kW) Le ballon charge En hydro-confort, la chaudière est largement surdimensionnée (facteur de surdimensionnement compris entre 1,5 et 2,5) L’autonomie de l’installation est très importante, de 12 heures les jours les plus froids à 24 heures et plus en demi-saison Puissance de la chaudière : 40 kW Déperditions du bâtiment : 15 kW Le ballon charge Le ballon charge Besoins en chauffage Besoins en chauffage 15 kW 1ère charge Heures (h) 1ère charge 2ème charge 20 1. Calculer les besoins journaliers en chauffage du bâtiment : Ech ECH = 24 x Déperditions [kWh] 2. Fixer le nombre maximum de charges acceptées par l’utilisateur : N 3. Calculer l’énergie minimale dégagée par une charge de bois : EMIN EMIN = ECH 2ème charge Heures (h) Chap. 5 : Hydraulique, le circuit primaire N [kg] Dimensionnement : 5. Choisir la chaudière bois dont la charge de bois est adapté : MBOIS MBOIS ≥ MMIN Pour des raisons pratiques, les constructeurs chaudières indiquent la capacité du foyer en litre. Voici quelques ratios masse/volume foyer : Pour les résineux : 0,29 kg/litre Pour les feuillus : 0,35 kg/litre 6. Calculer l’énergie contenue dans une charge de bois de la chaudière choisie : EBOIS [kWh] 4. Calculer la charge de bois minimale de la chaudière : MMIN Energies vertes du Bourbonnais 1ère charge Heures (h) Hydro-accumulation Dimensionnement : EMIN MMIN = η x PCI 2ème charge Energies vertes du Bourbonnais Hydro-accumulation 19 Il restitue Heures (h) Chap. 5 : Hydraulique, le circuit primaire Energies vertes du Bourbonnais Besoins en chauffage 5 kW Il restitue Il restitue 2ème charge Puissance utile (kW) 40 kW 40 kW 10 kW 1ère charge Puissance de la chaudière : 40 kW Déperditions du bâtiment : 5 kW η : rendement de l’appareil PCI : Pouvoir calorifique du bois Chap. 5 : Hydraulique, le circuit primaire EBOIS = η x MBOIS x PCI [kWh] 7. Calculer le volume du ballon d’hydro-accumulation : V EBOIS V = 1,16 x ∆T [m3] Energies vertes du Bourbonnais ∆T : Ecart de température sur l’eau (90°C stockage - 40°C retour installation) Chap. 5 : Hydraulique, le circuit primaire Hydro-accumulation 21 Hydro-accumulation Calcul des besoins journaliers en chauffage du bâtiment : ECH 22 Exemple de dimensionnement (hydro-confort) 7,7 [kW] Déperditions = ECH = 24 x Déperditions ECH = 185 [kWh] Fixer le nombre de charges accepté par l’utilisateur : N Soit le pavillon de construction récente avec des déperditions de 7,7 kW N = E MIN = 2 Calculer l’énergie minimale dégagée par une charge : EMIN On veut une installation hydro-confort, avec un nombre de charges de 2 E CH EMIN = N Calculer la charge de bois minimale de la chaudière : MMIN 92,5 [kWh] 85 [%] rendement de l’appareil η = M MIN = E MIN η × PCI PCI du bois = 3,9 [kWh/kg] MMIN = 28 [kg] Choisir la chaudière bois dont la charge de bois est adaptée MBOIS Utilisation de bois feuillus (0,35 kg/litre) MBOIS ≥ MMIN MBOIS = 28/0,35 = 80 L de capacité foyer 30 [kg] Calculer l’énergie contenue dans une charge bois : EBOIS EBOIS = E BOIS = η × PCI × M BOIS 99,5 [kWh] Calculer le volume du ballon d’hydroaccumulation : V V= Energies vertes du Bourbonnais Chap. 5 : Hydraulique, le circuit primaire Energies vertes du Bourbonnais Hydro-accumulation 23 E BOIS 1,16 × ∆T Écart de température sur l’eau ΔT = V= 50 [°C] 1,71 [m3] Choix chaudière en fonction de ce volume Chap. 5 : Hydraulique, le circuit primaire Hydro-accumulation 24 Dans le cas de l’exemple ci-dessus, on trouve un volume tampon de 1 710 litres Il faut une masse de bois M de 30 kg, ce qui correspond environ à 85 litres de volume foyer On choisira la puissance de la chaudière en fonction de ce volume Attention ! L’hydro-accumulation peut être assurée par un ballon de 1 800 litres Energies vertes du Bourbonnais Chap. 5 : Hydraulique, le circuit primaire Exemple de dimensionnement (hydrotechnique) Soit le pavillon de construction récente avec des déperditions de 7,7 kW On veut une installation hydrotechnique, avec un nombre de charges de 4 Utilisation de bois feuillus (0,35 kg/litre) Energies vertes du Bourbonnais Chap. 5 : Hydraulique, le circuit primaire Hydro-accumulation 25 Hydro-accumulation 26 Calcul des besoins journaliers en chauffage du bâtiment : ECH ECH = 24 x Déperditions Déperditions = 7,7 [kW] ECH = 185 [kWh] Choix de la chaudière et du ballon tampon en fonction du volume foyer et du nombre de charges Fixer le nombre de charges accepté par l’utilisateur : N Rendement chaudière de 80 % N = 4 Calculer l’énergie minimale dégagée par une charge : EMIN E CH EMIN = N Calculer la charge de bois minimale de la chaudière : MMIN 46 [kWh] E MIN = 85 [%] rendement de l’appareil η = M MIN = E MIN η × PCI PCI du bois = 3,9 [kWh/kg] MMIN = 14 [kg] Choisir la chaudière bois dont la charge de bois est adaptée MBOIS MBOIS ≥ MMIN MBOIS = 15 [kg] Calculer l’énergie contenue dans une charge bois : EBOIS E BOIS = η × PCI × M BOIS EBOIS = 49,7 [kWh] Calculer le volume du ballon d’hydroaccumulation : V V= Energies vertes du Bourbonnais Écart de température sur l’eau ΔT = E BOIS 1,16 × ∆T V= 50 [°C] 0,86 [m3] Chap. 5 : Hydraulique, le circuit primaire Energies vertes du Bourbonnais Hydro-accumulation 27 Choix de la chaudière et du ballon tampon en fonction du volume foyer et du nombre de charges Hydro-accumulation 28 Choix de la chaudière et du ballon tampon en fonction du volume foyer et du nombre de charges Rendement chaudière de 85 % Energies vertes du Bourbonnais Chap. 5 : Hydraulique, le circuit primaire Chap. 5 : Hydraulique, le circuit primaire Rendement chaudière de 90 % Energies vertes du Bourbonnais Chap. 5 : Hydraulique, le circuit primaire Hydro-accumulation 29 Hydro-accumulation 30 Conception du ballon Le ballon hydro-accumulateur perd de la chaleur de 2 façons : Pour concevoir une installation à hydro-accumulation, il faut faire un compromis entre : Les pertes surfaciques dues au rayonnement des parois Les pertes par ponts thermiques dues aux contacts entre le ballon et les piquages ou le sol Un volume utile maximal peut être obtenu par forte stratification. C’est le phénomène naturel de répartition verticale de la température d’eau dans le ballon. Les couches les plus chaudes se situent en haut du ballon. Des déperditions minimales au ballon de stockage Un volume utile maximal (c’est-à-dire, le volume d’eau soutirable à la température maximale de charge moins 10%) Energies vertes du Bourbonnais Chap. 5 : Hydraulique, le circuit primaire Energies vertes du Bourbonnais Hydro-accumulation Hydro-accumulation 31 Afin d’obtenir le meilleur compromis entre pertes thermique et stratification, il est nécessaire d’avoir un rapport hauteur/diamètre proche de 2 Il doit être équipé de 3 thermomètres de contrôle de charge L’épaisseur d’isolant doit être de 40 à 60 mm de polyuréthane ou 50 à 80 mm de laine de verre Chap. 5 : Hydraulique, le circuit primaire 32 Avantages de l’hydro-accumulation Diminution sensible du coût de l’exploitation Réduction du nombre de chargement de la chaudière Longévité accrue de la chaudière Il faut éviter les turbulences dues aux entrées et sorties d’eau (effet de jet) Diminution des émissions de polluants Il peut être équipé de résistances électriques d’appoint immergées Possibilité de production d’eau chaude sanitaire en été L’équipement d’une régulation climatique est indispensable pour la bonne gestion de la décharge du stockage d’énergie Energies vertes du Bourbonnais Chap. 5 : Hydraulique, le circuit primaire Energies vertes du Bourbonnais Chap. 5 : Hydraulique, le circuit primaire Protection chaudière 33 • • Mise en oeuvre La condensation humide et acide dans les chaudières à bois, réduit considérablement la durée de vie des appareils Elle provoque, à terme, le percement du corps de chauffe Pour éviter la condensation humide, la température de retour d’eau à la chaudière doit être supérieure au point de rosée eau du bois* Pour éviter la condensation acide, la température d’eau de la chaudière ne doit pas être inférieure à 80°C Le point de rosée eau est la température des fumées à laquelle un film d’eau se condense sur les parois de la chaudière. Pour le bois, le point de rosée eau est de 60°C. 34 Montage avec une V3V thermostatique La V3V thermostatique régule la température d’eau départ chaudière de façon à assurer des retours supérieurs à 60°C (remarque : pour l’acide acétique, présent lors d’une combustion incomplète, le point de rosée est de 118°C et sa décomposition à partir de 440°C– il faut donc associer une bonne combustion et des retours chauds) Une solution pour assurer des retours chauds à la chaudière : Une vanne 3 voies (V3V) thermostatique avec un accélérateur Energies vertes du Bourbonnais Chap. 5 : Hydraulique, le circuit primaire Chap. 5 : Hydraulique, le circuit primaire Energies vertes du Bourbonnais Mise en oeuvre Mise en oeuvre 35 65°C 36 Clapet d’équilibrage automatique Cartouche thermostatique Accélérateur Thermomètre retour de l’installation Thermomètre retour vers chaudière Fonctionnement avec une température sortie chaudière inférieure à 72°C (température de la cartouche thermostatique) Orifice fermé 65°C Energies vertes du Bourbonnais Chap. 5 : Hydraulique, le circuit primaire Energies vertes du Bourbonnais Chap. 5 : Hydraulique, le circuit primaire Mise en oeuvre Mise en oeuvre 37 85°C 85°C 85°C Fonctionnement avec une température sortie chaudière supérieure 72°C (température de la cartouche thermostatique) Orifice ouvert Chap. 5 : Hydraulique, le circuit primaire 40 Dimensionnement Pour choisir un circulateur, il faut connaître deux paramètres du circuit : le débit Q en m3/h P : puissance délivrée nominale de la chaudière en kW P 1,16 x ∆T ∆T : différence de température entre l’aller et le retour qui dépend du type d’émetteur: – 20°C radiateurs haute température – 15°C radiateurs basse température – 8°C planchers chauffants la hauteur manométrique H en mètre de colonne d’eau, correspondant aux pertes de charge du circuit Tracer la courbe caractéristique du circuit H=f(Q) sur les abaques du constructeur Choisir le circulateur tel que le point de fonctionnement résultant soit le plus proche possible du point de fonctionnement calculé. Energies vertes du Bourbonnais Une installation de chauffage central à bois comporte deux circulateurs destinés à alimenter respectivement : La chaudière pour le circuit primaire (recyclage) Le réseau de distribution pour le circuit secondaire Chap. 5 : Hydraulique, le circuit primaire Mise en oeuvre 39 Q= Un circulateur, appelé aussi pompe de circulation, sert à alimenter de façon continue en eau une partie d’un circuit hydraulique Energies vertes du Bourbonnais Mise en oeuvre 40°C 65°C Energies vertes du Bourbonnais Les circulateurs 38 Chap. 5 : Hydraulique, le circuit primaire Exemple de dimensionnement : Pompe de charge A B V3V fermée Radiateurs haute température 20 kW D Q= 20 = 0,86 m3/h 1,16 x 20 C Exemple 1 : La perte de charge du circuit ABCD est de 100 mmCE compte tenu : des pertes de charge linéaires des tronçons AB, BC et CD des pertes de charge singulières dans : la chaudière, la pompe, la V3V thermostatique, le coude A, les tés B et C La hauteur manométrique du circulateur doit être de 100 mmCE pour un débit de 0,86 m3/h Energies vertes du Bourbonnais Chap. 5 : Hydraulique, le circuit primaire Mise en oeuvre Mise en oeuvre 41 Exemple de dimensionnement : Pompe de circulation (émetteurs de 15kW) Le vase d’expansion 42 Chaudière de 20 KW Q= 15 = 0,65 m3/h 1,16 x 20 Exemple 2 : La perte de charge du réseau est de 3 mCE compte tenu : des pertes de charge linéaires des conduites reliant la chaudière aux émetteurs des pertes de charge singulières dans les émetteurs et la V3V de régulation grande ouverte Élément de sécurité indispensable dans une installation de chauffage Le vase d’expansion doit être raccordé directement à la chaudière sans organes de coupure totale ou partielle Doit absorber la dilatation de l’eau dans le réseau lors de la montée en température de la chaudière et du circuit Deux types de dispositif : Vase d’expansion ouvert (non préconisé, voir NF DTU 65.11) Vase d’expansion fermé (couplé à une soupape de sécurité) La hauteur manométrique du circulateur doit être de 3 mCE pour un débit de 0,65 m3/h Energies vertes du Bourbonnais Chap. 5 : Hydraulique, le circuit primaire Mise en oeuvre Mise en oeuvre 43 44 Le vase d’expansion fermé L’ensemble est un système étanche toujours raccordé à son circuit fermé respectif, mais à une pression supérieure à la pression atmosphérique (à déterminer) afin de favoriser la circulation du liquide caloporteur Le dispositif est souvent d’aspect cylindrique et sert à compenser les variations perpétuelles de volume d’eau d’une installation calorifique grâce à la compression d’azote maintenu dans ce vase Il est automatiquement associé à une soupape de sécurité en pression Cette soupape joue le rôle de tube de sécurité afin d’évacuer l’excès de pression et la vapeur en cas de surchauffe. Elle doit être tarée à 3 bars Il est raccordé au retour chaudière Capacité utile au moins égale à 6% du volume d’eau total de l’installation Pour le raccordement en hauteur, se raccorder à une portion d’installation verticale pour éviter les poches d’air Energies vertes du Bourbonnais Chap. 5 : Hydraulique, le circuit primaire Energies vertes du Bourbonnais Chap. 5 : Hydraulique, le circuit primaire La plupart des vases sont constitués d’une membrane élastique séparant les phases gazeuse (azote) et liquide (eau). On en distingue deux grands types du point de vue de leur construction : Vase à vessie Vase à membrane Azote Azote Eau Eau en contact avec la paroi Vessie On rencontre de plus en plus de vases à vessie car leur conception limite les risques de fuite d’azote et la corrosion (pas de contact direct avec la paroi) Energies vertes du Bourbonnais Chap. 5 : Hydraulique, le circuit primaire Mise en oeuvre Mise en oeuvre 45 46 Les différents vases d’expansions fermés Calcul d’un vase d’expansion On estime la contenance en eau de l’installation de chauffage Il existe deux types principaux de vases fermés : Volume installation [m3] = Les vases à pression constante : Dans ces systèmes, la pression est déterminée uniquement par les conditions de fonctionnement de l'installation. Volume d’eau chaudière + Volume tampon + Volume tuyauterie/émetteur Les vases à pression variable : Dans ces systèmes, la pression reste comprise entre deux valeurs de consignes imposées, généralement voisines. Le maintien de la pression entre ces deux valeurs dans le vase est alors généralement obtenu par un dispositif régulateur. Exemple : Volume d’eau chaudière : 100 Litres Volume tampon : 2 000 Litres Volume tuyauterie/émetteur : 200 Litres Volume total : 2 300 Litres Chap. 5 : Hydraulique, le circuit primaire Energies vertes du Bourbonnais Energies vertes du Bourbonnais Mise en oeuvre 47 Mise en oeuvre Ensuite on détermine le volume d’expansion en fonction de la température suite au volume estimé avec le tableau suivant : Dilatation de l’eau en litres par Energies vertes du Bourbonnais Chap. 5 : Hydraulique, le circuit primaire 48 Suite exemple : m3 Chap. 5 : Hydraulique, le circuit primaire Volume d’eau chaudière : 100 litres Volume tampon : 2 000 litres Volume tuyauterie/émetteur : 200 litres Volume total : 2 300 litres Dilatation : 32,7 litres/m3 Volume d’expansion : 2,3 x 32,7 = 75 litres Energies vertes du Bourbonnais Chap. 5 : Hydraulique, le circuit primaire Mise en oeuvre Mise en oeuvre 49 50 Puis on détermine la pression de gonflage avec la formule P0 = H + 0,2 bar suivante : H est la hauteur statique de l’installation, c’est-à-dire la différence entre le point le plus haut de l’installation et le point où se trouve la tubulure de raccordement du vase (1 m = 0,1 bar) Finalement on calcule volume dud'expansion vase : P2 le x Volume V1 = P2 –P1 P1 = P0 + 1 bar (pression absolue) P2 = Tarage de la soupape de sécurité en pression absolue (3 bar + 1 bar) V1 = Volume du vase en litre Energies vertes du Bourbonnais Chap. 5 : Hydraulique, le circuit primaire Fin de l’exemple : Volume d’eau chaudière : 100 litres Volume tampon : 2 000 litres Volume tuyauterie/émetteur : 200 litres Volume total : 2 300 litres Dilatation : 32,7 litres/m3 Volume d’expansion : 2,3 x 32,7 = 75 litres Hauteur statique : environ 5 m Pression de gonflage : 5 x 0,1 + 0,2 = 0,7 bar Tarage de la soupape : 3 bar (3 + 1) x 75 = 130 litres Volume du vase : (3 + 1) – (0,7 +1) Energies vertes du Bourbonnais Mise en œuvre Mise en oeuvre 51 Sécurité pression 52 Vase d’expansion dans les installations à hydroaccumulation Une installation à hydroaccumulation nécessite un volume d’expansion important Le vase doit être dimensionné de façon à absorber juste la dilatation du volume d’eau total de l’installation soit 20% du volume d’eau total de l’installation dans le cas d’un vase ouvert ou 6% dans le cas d’un vase fermé Energies vertes du Bourbonnais Chap. 5 : Hydraulique, le circuit primaire Chap. 5 : Hydraulique, le circuit primaire Une soupape de sécurité en pression tarée à 3 bar est également installée pour protéger le circuit des surpressions susceptibles de survenir malgré le vase d’expansion. On associe un manomètre pour surveiller la pression de l’installation et si besoin effectuer un remplissage Un écoulement fréquent au niveau de la soupape peut indiquer que le vase d’expansion doit être regonflé, ou qu’il est mal dimensionné, ou qu’il ne fonctionne plus efficacement. Energies vertes du Bourbonnais Chap. 5 : Hydraulique, le circuit primaire Mise en oeuvre Protection surchauffe 53 Pour protéger la chaudière d’une éventuelle surchauffe, il faut ajouter un échangeur de décharge thermique, situé en partie haute de la chaudière et dont l’alimentation est commandée par l’ouverture d’une vanne thermostatique calibrée en moyenne à 95°C La commande d’ouverture a lieu lorsque la température d’eau sortie chaudière atteint 95°C L’alimentation en eau froide est prise directement sur le réseau d’eau de la maison et l’écoulement vers une évacuation d’eau. L’écoulement doit être visible Energies vertes du Bourbonnais Chap. 5 : Hydraulique, le circuit primaire Schémathèques 1 Quelques schémas hydrauliques 2 6 Raccordement du poêle comme source de chaleur unique Source : Edilkamin Energies vertes du Bourbonnais Chap. 6 : Quelques schémas hydrauliques Energies vertes du Bourbonnais Schémathèques Schémathèques 3 4 Raccordement du poêle associé à une chaudière murale gaz Production d’ECS par la chaudière murale Les deux appareils ne doivent pas fonctionner simultanément Source : Edilkamin Energies vertes du Bourbonnais Raccordement du poêle comme source de chaleur unique, avec production d’ECS Chauffage et ECS assurés par l’appareil divisé hydro La production d’ECS est réalisée par un serpentin dans le ballon avec appoint électrique Source : Edilkamin Chap. 6 : Quelques schémas hydrauliques Energies vertes du Bourbonnais Chap. 6 : Quelques schémas hydrauliques Schémathèques Schémathèques 5 6 Vanne thermostatique + Hydroaccumulateur + Vase d’expansion fermé Poêle hydro avec plancher chauffant et production d’ECS en combinaison avec solaire et chaudière à gaz Source : Palazzetti Energies vertes du Bourbonnais Chap. 6 : Quelques schémas hydrauliques Energies vertes du Bourbonnais Schémathèques Schémathèques 7 Très bonne solution La vanne 3 voies thermostatique assure la température de retour minimale quelle que soit la position de la vanne 3 voies La vanne mélangeuse 3 voies doit être motorisée pour mieux gérer le stockage de l’énergie Chap. 6 : Quelques schémas hydrauliques 8 Montage parallèle +Vanne thermostatique + Vanne 3 voies Montage série +Vanne thermostatique + Vanne 3 voies Energies vertes du Bourbonnais Chap. 6 : Quelques schémas hydrauliques Energies vertes du Bourbonnais Chap. 6 : Quelques schémas hydrauliques Schémathèques Schémathèques 9 Montage en parallèle 10 Attention à l’équilibrage pour le couplage des accumulateurs en parallèle (notamment des longueurs de tuyauterie égales entre le piquage et les ballons) Vanne thermostatique + Hydroaccumulateur + Vanne 3 voies Montage en série La charge et la décharge des accumulateurs est réalisée l’une après l’autre Vanne thermostatique + Hydroaccumulateur + ECS ext Energies vertes du Bourbonnais Chap. 6 : Quelques schémas hydrauliques Energies vertes du Bourbonnais Schémathèques 11 Très bonne solution La vanne 3 voies thermostatique assure la température de retour minimale quelle que soit la position de la vanne 3 voies La vanne mélangeuse 3 voies doit être motorisée pour mieux gérer le stockage de l’énergie La pause d’un mitigeur thermostatique est indispensable sur la sortie d’eau chaude sanitaire avec des ballons au bain marie Chap. 6 : Quelques schémas hydrauliques Schémathèques 12 Montage parallèle +Vanne thermostatique + Vanne 3 voies Montage série +Vanne thermostatique + Vanne 3 voies Energies vertes du Bourbonnais Chap. 6 : Quelques schémas hydrauliques Energies vertes du Bourbonnais Chap. 6 : Quelques schémas hydrauliques Schémathèques 13 Montage en parallèle Schémathèques Bi-énergie 14 L’équilibrage est délicat pour le couplage des accumulateurs en parallèle Montage en série La charge et la décharge des accumulateurs est réalisée l’une après l’autre La production d’eau chaude doit être faite dans le premier ballon Vanne thermostatique + Hydroaccumulateur + chaudière fioul/gaz Energies vertes du Bourbonnais Chap. 6 : Quelques schémas hydrauliques Energies vertes du Bourbonnais Schémathèques 15 Schémathèques Chaudière Bois + Fioul / Gaz + Hydro accumulation Energies vertes du Bourbonnais Chap. 6 : Quelques schémas hydrauliques Chap. 6 : Quelques schémas hydrauliques 16 Chaudière Bois + Fioul / Gaz + Hydro accumulation (+ECS) Energies vertes du Bourbonnais Chap. 6 : Quelques schémas hydrauliques Schémathèques Schémathèques 17 Chaudière Bois + Fioul ou Gaz + Hydro accumulation avec ECS 18 Vanne thermostatique + Hydroaccumulateur + Panneau solaire + ECS au bain marie Solution idéale pour la bi-énergie bois/solaire Pendant la période d’été la chaudière bois est totalement arrêtée Energies vertes du Bourbonnais Chap. 6 : Quelques schémas hydrauliques Energies vertes du Bourbonnais Schémathèques 19 Chap. 6 : Quelques schémas hydrauliques Schémathèques 20 Vanne thermostatique + Hydroaccumulateur + Panneau solaire + CESI mixte Solution idéale pour la bi-énergie bois/solaire Pendant la période d’été la chaudière bois est totalement arrêtée Energies vertes du Bourbonnais Chap. 6 : Quelques schémas hydrauliques Vanne thermostatique + Hydroaccumulateur 2 échangeurs + échangeur contenant l’ECS+ Panneau solaire Solution idéale pour la bi-énergie bois/solaire Pendant la période d’été la chaudière bois est totalement arrêtée Energies vertes du Bourbonnais Chap. 6 : Quelques schémas hydrauliques Conseils de conduite 1 Conduite et Maintenance Démarrage 2 Chaudière bois : 7 Poêles granulés hydro / Chaudières automatiques : Energies vertes du Bourbonnais Pour éviter tout risque de corrosion prématurée du corps de chauffe, ne surtout pas utiliser : Chap. 7 : Conduite et Maintenance Conseils de conduite Combustion Démarrage progressif / allumage automatique par air préchauffé par 1 résistance électrique Energies vertes du Bourbonnais Conseils de conduite 3 Allumer avec du papier journal froissé puis du petit bois pour amorcer le tirage Ouvrir les entrées d’air Le conduit de fumée se réchauffe et le tirage naturel s’amorce Ordures et déchets de tout type Palettes avec des clous Caoutchouc Plastique Bois peint ou traité Contreplaqué Papier de couleur, papier brillant Peinture, solvant, produit chimique Allume Barbecue Huile Charbon ou charbon de bois Bois exotiques Ces produits risquent de générer des fumées toxiques et d’attaquer le foyer, corps de chauffe, le conduit de fumée 4 Analyse de la combustion La mesure des paramètres de combustion se fera avec un appareil approprié, spécifié pour le combustible bois (bûches, plaquettes et/ou granulés) : Température des fumées Mesures de O2, CO Mesure du tirage Calcul du rendement La prise de mesure se fera dans le conduit de raccordement, avant le coupe tirage, à une distance de la sortie de l’appareil d’au moins 2 fois le diamètre du conduit Source : ADEME Energies vertes du Bourbonnais Chap. 7 : Conduite et Maintenance Energies vertes du Bourbonnais Chap. 7 : Conduite et Maintenance Source : MRU Maintenance Évacuation des fumées 5 Mesure de la dépression 6 Maintenance et entretien L’entretien des appareils de chauffage est primordial pour bénéficier des performances optimales et pouvoir se chauffer en toute sécurité. L’entretien est à la charge de l’utilisateur qui doit respecter les consignes d’entretien et de maintenance mentionnées sur les notices des appareils fournies par les constructeurs. Il peut faire appel à son installateur QUALIBOIS ou à une société de services compétente. Déprimomètre Mesure de dépression L’arrêté du 15 septembre 2009 impose un entretien annuel des chaudières à combustibles liquides, gazeux ou solides dont la puissance est comprise entre 4kW et 400kW La mesure de la dépression est indispensable La mesure doit toujours se faire à chaud, en régime établi et chaudière en fonctionnement Il est important de faire plusieurs mesures à des températures de fumées différentes, afin de voir les capacités mini et maxi de la cheminée et de pouvoir effectuer le réglage du modérateur de tirage La mesure de la dépression doit se faire à la sortie de la buse de la chaudière Energies vertes du Bourbonnais Chap. 7 : Conduite et Maintenance Le Règlement Sanitaire Départemental Type impose un ramonage du conduit de fumée et du conduit de raccordement 2 fois par an, dont 1 fois pendant la saison de chauffe. Energies vertes du Bourbonnais ARRETE DU 15 septembre 2009 7 Chap. 7 : Conduite et Maintenance ARRETE DU 15 septembre 2009 8 Que faire pendant l’entretien ? Qui en a l’initiative ? Lorsque le logement, le local, le bâtiment ou partie de bâtiment est équipé d'une chaudière individuelle, l'entretien est effectué à l'initiative de l'occupant, sauf, le cas échéant, stipulation contraire du bail. L'entretien comporte : L'entretien des chaudières collectives est effectué à l'initiative du propriétaire ou du syndicat des copropriétaires de l'immeuble. Energies vertes du Bourbonnais Chap. 7 : Conduite et Maintenance la vérification de la chaudière, le cas échéant son nettoyage et son réglage, la fourniture des conseils nécessaires portant sur le bon usage de la chaudière en place, les améliorations possibles de l'ensemble de l'installation de chauffage l'intérêt éventuel du remplacement de celle-ci. Energies vertes du Bourbonnais Chap. 7 : Conduite et Maintenance Maintenance 9 Tableau récapitulatif Fréquence d’entretien Inserts et poêles hydro Poêles à granulés hydro Chaudières et cuisinières à bûche Chaudières automatiques Quotidien Décendrage, laisser les braises Décrassage de la grille et contrôle de l’aspect des flammes Décendrage, contrôle de l’aspect des flammes Décendrage, laisser les braises chaudes Contrôle de l’aspect des flammes Décendrage (si non automatique). Contrôle de l’aspect des flammes Bimensuel Nettoyage des surfaces d’échanges et vérification de l’étanchéité des portes Nettoyage des surfaces d’échanges et vérification de l’étanchéité des portes Nettoyage des surfaces d’échanges (foyer et tubes de fumée) Nettoyage des surfaces d’échanges (foyer et tubes de fumée) Trimestriel Vérification de l’état des joints et serrage des loquets de porte Nettoyage des ventilateurs (si existants) Nettoyage du fond du silo à granulés et de la vis d’alimentation. Nettoyage des ventilateurs Vérification de l’état des joints, nettoyage du ventilateur Vérification de l’état des joints, nettoyage du ventilateur. Vérification du système d’alimentation automatique Biannuel Ramonage du conduit de fumée et du conduit de raccordement vérification des organes de sécurité hydrauliques Ramonage du conduit de fumée et du conduit de raccordement, vérification des organes de sécurité hydrauliques Ramonage du conduit de fumée et du conduit de raccordement, vérification des organes de sécurité hydrauliques Ramonage du conduit de fumée et du conduit de raccordement, vérification des organes de sécurité hydrauliques Annuel Vérification du raccordement au conduit et nettoyage complet Nettoyage et vérification complète de l’appareil Nettoyage et vérification complète de l’appareil Nettoyage et vérification complète de l’appareil et du silo à granulé Energies vertes du Bourbonnais Chap. 7 : Conduite et Maintenance Filière bois 1 Filière chauffage bois 2 Coupe du bois Stocke du bois Forestier Fabrication de matériels 8 Développement de nouveaux matériels performants Rédaction de documentations techniques et commerciales Rencontre et conseille ses clients Vente de tout matériel, souvent multi-marque Détermine l’installation Grossiste Energies vertes du Bourbonnais Energies vertes du Bourbonnais Filière bois 3 Les contraintes de la filière bois Filière bois en cours de structuration Les actions Chaque constructeur forme des installateurs à ses propres techniques Harmonisation des « langages » Ne peut pas être spécialiste en tout Formation des grossistes au bois énergie dans l’individuel Mauvaise connaissance de la réglementation et des nouvelles techniques Formation des installateurs Grossiste Constructeur Energies vertes du Bourbonnais Forestier Permettre l’organisation de la filière bois Installateur Chap. 8: Filière chauffage bois «Idée reçue» sur le bois énergie. Mauvaise durée de séchage et mauvais stockage Information sur l’utilisation du matériel et les nouvelles techniques Utilisateurs Vente aux particuliers Rédaction de devis Formation des installateurs Constructeur Auto consommation et stockage Installateur Chap. 8: Filière chauffage bois Utilisateurs Réglementation 1 Réglementation 2 La réglementation technique française actuelle est composée de deux types de documents : Les textes législatifs et réglementaires : (Lois, Décrets, Arrêtés) Les textes techniques : 9 Energies vertes du Bourbonnais TYPE Conduits d’évacuation des fumées LEGISLATIF NORME TECHNIQUE Arrêté du 22/10/1969 Règlement Sanitaire Départemental type Norme EN 303.5 4 Installation hydraulique NF P 52-203 (Ancien DTU 65.11) NF EN 12828 : Conception des systèmes de chauffage à eau Insert/Poêle NF EN 13240 : poêles à bûches NF EN 14785 : poêles à granulés NF EN 13229 : inserts et foyers fermés Cuisinières NF EN 12815 Chaudières Décret du 09/06/2009 Aération Arrêté du 24/03/1982 Arrêté du 23/02/2009 Décret du 27/11/2008 Energies vertes du Bourbonnais Chap. 9 : Réglementation Réglementation NF DTU 24.1 NF DTU 24.2 (Atrerie des inserts) Entretien (appareils 4kW<Pu<400kW) Nous rappelons dans ce chapitre les principaux textes que le concepteur devra consulter pour réaliser une installation de chauffage au bois dans l’habitat individuel (P<70 kW) Energies vertes du Bourbonnais Réglementation 3 NF P (NF DTU ) : Documents techniques unifiés ayant acquis le statut de norme. NF EN : Normes européennes homologuées en France. Avis techniques : documents d'information donnant une opinion autorisée sur l'aptitude à l'emploi de matériaux, de produits, de technologies et de mise en œuvre, lorsque leur nouveauté ou celle de l'emploi qui en est fait n'en permettent pas, ou pas encore, la normalisation. DTA (Document Technique d’Application) : est une forme particulière de l’Avis Technique formulé pour l’emploi d’un produit ou composant relevant du marquage CE NF EN 303.5 Arrêté du 15/09/2009 Chap. 9 : Réglementation Actuellement en cours de révision, la nouvelle version verra le jour courant 2011. Cette norme fixe les exigences concernant les caractéristiques de construction et de fonctionnement, la technique des essais et le marquage pour les chaudières spéciales pour combustibles solides à chargement manuel ou automatique de puissance utile inférieure ou égale à 300 kW. Elle fixe également les limites d’émission des chaudières. De manière générale, la norme distingue 3 classes d’appareils (Classe 1, 2, 3) mais les classes 4 et 5 verront le jour en 2011. Les appareils conformes aux exigences de la norme doivent être munis d’une plaque signalétique mais n’ont pas de marquage CE. Les produits labellisés Flamme Verte respectent cette norme. Energies vertes du Bourbonnais Chap. 9 : Réglementation Réglementation 5 Les émissions :Homogénéisation des valeurs des équipements de chauffage pour les exprimer en mg/Nm3 à 10% d’O2 à 0°C et 1013 mbar (produits de combustion secs) CO : Monoxyde de carbone COV : Composé organique volatil Formules de calcul du rendement minimum selon le projet de révision de la norme EN 303-5 Energies vertes du Bourbonnais Chap. 9 : Réglementation