L`enfant de pierre - Théâtre du Papyrus

Transcription

L`enfant de pierre - Théâtre du Papyrus
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L’enfant de pierre
À PARTIR DE 3 ANS
Une production du Théâtre du Papyrus
Petit, Pierre venait souvent se réfugier au pied d’un
arbre étrange qui poussait au fond du jardin.
Le regard vide, il fixait le ciel en silence.
Au fond de son cœur, petit Pierre gardait un lourd
secret. Alors, il restait là longtemps, très longtemps,
caché, immobile comme un caillou.
Aujourd’hui, il est de retour et dans le terrain vague
de ses souvenirs lointains, il nous raconte comment,
croyant qu’on l’avait laissé tomber, il a réussi malgré
le poids de son chagrin à prendre son envol… le cœur
léger.
PRESSE
Tout qui retourne sur le lieu de son enfance retourne aussi vers ses blessures. C’est le cas de ce grand monsieur dans son complet
veston-cravate. Lumière dans les yeux, il retrouve le terrain vague qui l’a vu grandir, refuge de ses peines, terrain de ses joies. La peine
l’a gagné lorsque son papa a dû partir, comme tous les autres papas de la cité, pour aller chercher de l’or. Car ici, pas d’or et plus de
charbon ! Et on sait que les cailloux ne nourrissent pas son homme et sa famille… Alors, ce gamin, l’hiver dans le cœur l’a transformé. A
son tour, il est devenu « dur comme un caillou ». D’ailleurs, « ce gosse, tête de pioche ! » s’exclamait sa mère. Mais les copains qu’il
s’inventait dans son terrain vague lui procuraient joies et réconfort. Emu, il les retrouve aujourd’hui : une pelle et de vieux clous
ressuscitent Pirate, le précieux compagnon de jeu. Deux feuilles et une musique : des oiseaux volent. Et leurs plumes sont autant de
symboles, transmis par Pépé l’oiseau. Une longue cheminée à branches et fenêtres représente l’immeuble et la cité. En plus du rebond
salutaire qui peut suivre la peine, raconter la mine et son déclin à des petits nous semble un vrai défi. Ici relevé, visiblement ! Les
trouvailles de mise en scène (Bernard Chemin) qui rendent ce monde sombre un peu magique, la sincérité du comédien (touchant Maxim
Durin) et du texte, y contribuent grandement. Puis à chacun, selon l’âge, de prendre ce qu’il pourra et voudra. Partons confiants ! (S.C.)
Le Ligueur - septembre 2012 – Sarah Colasse
http://leligueur.citoyenparent.be/rubrique/le-choix-du-ligueur/90/theatre/711/huy-la-selection-2012.html
Pierre eut une enfance rageuse et solitaire. Il lui opposait une imagination créatrice qu’il retrouve aujourd’hui, adulte, en revenant sur le
terrain vague de ses jeux de gamin perturbé par l’émigration du père.
Maxim Durin ne semble pas comédien. Il raconte comme s’il nous parlait en quelque lieu intime, très naturellement. Il redevient le gosse
qu’il fut, solitaire, un peu bagarreur, farouchement marginal, en mal d’un père émigré volontaire aux antipodes pour espérer un travail
qu’il ne trouve plus ici chez nous.
La solitude est intenable. Elle stimule en tout cas l’imagination de l’enfant. Avec lui, nous redécouvrons le chien Pirate son compagnon de
jeu, le grand-père à la mémoire embrumée et à la tête encombrée de chants d’oiseaux, le vieux cartable qui fait renaître l’école, la
lanterne rappelant la cage d’ascenseur des mineurs… Car au fur et à mesure que le terrain vague de jadis est exploré ressurgissent des
moments de vie.
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Bernard Chemin excelle à manipuler les objets, à les métamorphoser en êtres vivants. Une truelle devient cabot borgne, un mouchoir en
papier un drap de lit, une pipe un pépé, un couvercle de casserole un chapeau ou une cymbale, un fil d’appareil téléphonique un serpent
ou un stéthoscope, et un caillou sculpté matérialise le gamin d’autrefois.
Avec une sérénité contrastant avec le stress d’aujourd’hui, le co-auteur-marionnettiste-interprète, chemine à travers le passé. Il nous
emmène affectueusement avec lui. Et nous lui tenons compagnie avec ravissement. La lenteur même du spectacle permet la quiétude.
Les surprises à répétitions de la scénographie ravivent l’attention. La terre recèle mille trésors. Un terrier incite à l’expédition souterraine.
Des jouets enfouis revivent des épisodes lointains. Des gadgets surprennent quand ils suggèrent, par exemple, les baleines bleues. Quant
au décor sonore, il colore l’histoire de nostalgie par le violoncelle ; il souligne un gag ; il rappelle des voix familières comme celle de la
maman ; il scande le temps qui passe et qui ne s’arrête jamais, leitmotiv de ce récit si proche de nous.
www.rueduthéâtre.eu - août 2012 - Michel Voiturier
http://www.ruedutheatre.eu/search/
Maxim Durin sait que l’horloge ne cesse pas de tourner. Alors, il se joue d’elle et prend son temps pour raconter son histoire avec
justesse. Ancré, vêtu de l’habit de l’homme accompli, il revient sur le terrain vague de son enfance et se souvient. De son papa,
principalement, dont l’absence justifia les coups de colère et les jets de pierre. Parti chercher de l’or quand le charbon vient à manquer, il
tarda en effet à rentrer. Alors, l’enfant ratait l’école, s’inventait un monde et des compagnons de déroute, un chien-truelle et un pépéoiseau. Sur fond de musique baroque, « L’enfant de pierre », imaginé, écrit et mis en scène par Bernard Chemin, mêle habilement
nostalgie et inventivité. Avec deux pierres, on crée un gamin et avec de la sincérité, on captive une salle entière.
La Libre - septembre 2012 - Laurence Bertels
Voici l’histoire d’un petit garçon dont le cœur est devenu lourd quand son père est parti faire fortune ailleurs. Un arbre étrange sculpté
dans une cheminée d’usine, une triste marionnette de pierre qui attendrirait un cœur en caillou, de petites loupiotes alignées sur un fil
pour évoquer les mineurs de fond : tout cela compose un univers mélancolique et tendre portée par la douceur souriante de Maxim Durin.
Tous en Scène/Le Soir  - septembre 2012 - Catherine Makereel
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