Dossier de presse - Centre Culturel André Malraux

Transcription

FESTIVAL 2015
DOSSIER DE PRESSE / 31ÈME ÉDITION
FESTIVAL
04.05.2015
— 25.05.2015
mu
si que
a cti
on
ccam / scène nationale de vandœuvre
rue de parme, 54500 vandœuvre-lès-nancy
www.musiqueaction.com
LICENCES : 540-249/250/251 ‒ DESIGN GRAPHIQUE : STUDIO PUNKAT ‒ PHOTO : ERIC ISSELEE / SHUTTERSTOCK.COM
SOMMAIRE
EDITO ......... p 02
CALENDRIER ......... p 03
SPECTACLES MUSICAUX ......... p 05
PROJETS MIXTES ......... p 08
Danse & MUSIQUE ......... p 10
MUSIQUE CONTEMPORAINE ......... p 11
MUSIQUE ÉLECTROACOUSTIQUE ......... p 13
LES ENSEMBLES ......... p 15
ROCK & MUSIQUE IMPROVISÉE ......... p 16
MICRO-ACTIONS ......... p 18
EXPOSITIONS & INSTALLATIONS ......... p 21
PASS / BILLETTERIE ......... p 23
INFOS PARTENAIRES ......... p 24
01
EDITO
Musique Action 2015 se présente comme un long parcours de trois semaines permettant une fois de plus de rafraîchir les mémoires (que reste-t-il de notre répertoire ?) avec par exemple les programmes des ensembles XXI.n,
Ultim'Asonata, Gustatori ou encore celui du PESM de Dijon. Une colonne vertébrale et dynamique appelée « OWAO » permet, à l'initiative de Patricia Dallio de suivre en huit concerts autant de rencontres trans-disciplinaires. Ces
temps inédits et inouïs sont autant d'entrées possibles dans les univers contemporains que le festival défend par
ailleurs. Une aventure qui à elle seule pourrait justifier l'achat d'un abonnement (notez les propositions vraiment
avantageuses...)
L'électronique interactive est très présente cette année, avec les nouvelles propositions d’Hervé Birolini, Mathieu
Chamagne, Jean Pallandre ou encore Carole Rieussec avec des créations qui attachent de plus en plus d'importance
à la dimension scénographique, se rapprochant des préoccupations du théâtre musical qui illustre avec Judith Depaule, Olivia Grandville, les Roland Furieux, l'ensemble Nomos ou encore Barre Phillips la diversité d'un champ de
plus en plus magnétique. Le socle de Musique Action, celui de l'improvisation acoustique et électrique demeure
solide quand il convoque Michel Doneda, Marc Ribot, EPO, Yvan Gruselle ou Azéotropes... D'autres activeront vos
sens, ainsi Frédéric Le Junter et ses incroyables machines, Marie Marfaing et ses explorations poétiques en images... Aurore Gruel et Masaki Iwana dont les corps percuteront une fois de plus les ondes sonores... et bien d'autres
encore comme ces mystérieuses Strange Ladies ou les troublantes « 1000 Postures de danse avant de se pendre ».
Comme une nécessité de vivre intensément, de se souvenir et de construire, de partager ou de donner, que l'on
soit organisateur, spectateur ou artiste, d'ici ou d'ailleurs. Comme une saine et nécessaire réaction à la pesanteur
contemporaine... Une aventure artistique, tout simplement.
Dominique Répécaud
02
calendrier
• LUNDI 04 MAI
• DIMANCHE 17 MAI
19:00 - le royal royal (nancy)
Strange Ladies
1000 Postures de danse avant de sa pendre
16:00 - studio théâtre, ccam
Carole Rieussec, Perrine Maurin : La voix de son maître
17:00 - grande salle, ccam
Ensemble Nomos : Nomos raconte...
• SAMEDI 09 MAI
• LUNDI 18 MAI
19:00 - les trinitaires (metz)
Raw Death / Praag / Les Mutants Maha / Hoboken Division /
Dead for a minute
• LUNDI 11 MAI
18:00 - espace ICAR, collège st léon (nancy)
Thierry Laroche : Tri-x-2.0
19:00 - studio théâtre, ccam (vandœuvre)
20:30 - studio danse, ccam (vandœuvre)
Marie Marfaing : Vanité
• MARDI 12 MAI
18:00 - studio danse, ccam
19:00 - galerie, ccam (vandœuvre)
ouverture officielle + vernissage
Thierry Laroche : Musique Action vu par...
Mathieu Chamagne : [Apertures]
Alexandre del Torchio : Paysage (Le désert avance-t-il ?)
20:30 - grande salle (ccam)
Judith Depaule : Les enfants de la terreur
11:15 – espace ICAR, collège st léon
Laurent Charles
((OW-AO))#3 : Le Goff, Agnesini, Bernardeschi
20:30 – studio théâtre, ccam
• MARDI 19 MAI
11:15 - espace ICAR, collège st léon
Philippe Le Goff
18:00 - le hublot (nancy)
Jean Pallandre : Hameçon
18:30 - galerie, ccam
Ensemble Ultim’Asonata
((OW-AO))#3 : Van Gulick, Schmitt, Krouchi
20:00 – galerie, ccam
Atelier de Lutherie de Mirecourt + Aude Romary
Barre Phillips : La vie est songe
22:00 - salle des fêtes (vandœuvre)
Quintette Gustatori
Rosette + J-Kristoff Camps : Déchets
• MERCREDI 13 MAI
• MERCREDI 20 MAI
18:00 - médiathèque jules verne (vandœuvre)
Charlène Marchand : Musique Action vu par...
École de musique de Vandœuvre : Performance
Judith Depaule : Les enfants de la terreur
• VENDREDI 15 MAI
• SAMEDI 16 MAI
17:00 - médiathèque jules verne
Patricia Dallio
((OW-AO))#3 : Foch, Ruetsch, Joubert
Hervé Birolini : Speakers
22:00 - salle des fêtes
Laurent Charles, Barre Phillips : Atelier d’improvisation
Trio Bruch
Ana Ban, Frédéric Le Junter : Les Massifs de Fleurs
• JEUDI 21 MAI
Pascal Battus
12:00 - mjc st epvre (nancy)
Strange Ladies
Frédéric Le Junter
18:00 - le hublot
03
calendrier
• JEUDI 21 MAI
• LUNDI 25 MAI
((OW-AO))#3 : Buellet, Romary, Koskowitz
20:00 - théâtre gérard philipe (frouard)
Cie Roland Furieux : Mevlido appelle Mevlido
Cefedem de Lorraine
Azéotropes
Yvan Gruselle, Cie Mamaille : Motu
Ensemble XXI.n : Chansons d’amour
Timeart Ensemble : Five Winds
((OW-AO))#3 : Chamagne, Maris, Redelsperger, Lemaire
• VENDREDI 22 MAI
Yuko Oshima
12:00 - mjc st epvre
Chair
Mathieu Chamagne
18:00 - le hublot
((OW-AO))#3 : Bergon, Battus, Petit
20:00 - théâtre gérard philipe
Atelier Collège Jules Ferry d’Epinal
PESM Bourgogne : Donatoni, Epstein, Xenakis, Rossé, Solbiati
Hervé Birolini, François Donato, Olivier Irthum : Arrays
• SAMEDI 23 MAI
12:00 - mjc st epvre
Yuko Oshima
15:00 - le hublot
15:00 - théâtre gérard philipe
Olivia Grandville : Le cabaret discrépant
((OW-AO))#3 : Le Junter, Dallio, Gruel
Ensemble Ultim’Asonata
EPO + LSD + Oliver Lake
• DIMANCE 24 MAI
16:00 - galerie, ccam
Ensemble XXI.n : Les labos d’XXI.n
Olivia Grandville : Le cabaret discrépant
((OW-AO))#3 : Rousse, Oshima, Haeseleer
Krupuk
Marc Ribot : Ceramic Dog
Le Singe Blanc
04
SPECTACLES MUSICAUX
JUDITH DEPAULE
“Les enfants de la terreur”
MAR 12 + MER 13 MAI \ 20:30
GRANDE SALLE, CCAM (vandœuvre)
Judith Depaule conception, mise en scène • Fanny Bugnon consultation historique
• Danièle Amsermet, Gloria Paris traduction de l’italien • Astrid Rostaing, Andrea
Schieffer traduction de l’allemand • Kentaro Sudoh traduction du japonais • Paul
Grivas collaboration artistique • Aude Schmitter assistante à la mise en scène •
Eryck Abecassis musique • MEL guitare électrique • Thomas Pachoud dispositif
technique • les étudiants de l’IMM (Institut de l’Internet et du Multimédia) création
jeu vidéo • Martin Rossi dispositif scénographique • Lætitia Labre, Antoine Lenoir
maquette • Julien Jourdain de Muizon animation, compositing • Bruno Pocheron
JUDITH DEPAULE
lumières • Julien Fezans son • Tanguy Nédélec direction technique • Tamara MillaVigo, Cyril Casmèze travail corporel • Marie-Noëlle Peters costumes • Baptiste
Amann, David Botbol, Marie Félix, Jonathan Heckel, Judith Morisseau, AnneSophie Sterck acteurs • Cécile Fradet acrobate
Dans Les enfants de la terreur, Judith Depaule s’intéresse au choix
de la lutte armée que firent, au début des années 1970, plusieurs
organisations d’extrême gauche. Elle s’attache plus particulièrement aux
parcours d’anciens militants de l’Armée Rouge Japonaise, des Brigades
Rouges italiennes et de la Fraction Armée Rouge allemande. Chacune
à sa façon défraya la chronique jusqu’à la fin des années 90 par des
séries d’attentats, avec une phase très active au cours des années 70.
Nourrie de recherches documentaires et de témoignages, la mise en
scène foisonnante, multimédia, nous replonge dans ces années « de
plomb », jusqu’à reconstituer des attentats. Au plateau, six femmes, cinq
hommes, dont une acrobate et deux musiciens (MEL et Eryck Abecassis),
tiennent une triple partition : textuelle, corporelle et musicale. Au-delà
des clivages et des pensées toutes faites, Judith Depaule, interroge,
par le pouvoir du théâtre, la fin des utopies et pose des questions
vertigineuses : changer le monde, le rendre meilleur, faire justice, mais
comment et à quel prix ?
production : Mabel Octobre / coproduction : TNB (Rennes), CCAM–Scène nationale
de Vandœuvre / soutien à la production : Festival théâtral du Val d’Oise, FACM,
L’Apostrophe–Scène nationale Cergy-Pontoise et Val d’Oise / participation :
DiCRéam / soutien : Institut International de la Marionnette (Charleville-Mézière,
Écrit une thèse sur le théâtre dans les camps staliniens. Au théâtre,
collabore avec les collectifs Sentimental Bourreau (théâtre musical :
Strip et boniments, Les carabiniers, La grande charge hystérique, Vat’en chercher le bonheur et ne reviens pas les mains vides), Aglaée
Solex (théâtre & vidéo : Incidences, Accrochez-moi), assiste Robert
Cantarella et Oleg Matveev, joue avec Pascal Rambert, Jacques Vincey,
Eva Doumbia, Arnold Pasquier, traduit du russe pour Yves Beaunesne,
Bernard Sobel, Alain Fourneau, Ivan Viripaev, Irène Bonnaud. Conçoit
avec les Alternateurs Volants Illuminations (exposition-spectacle). Fonde
Mabel Octobre en 2001 : Desesperanto (spectacle interactif multimédia) ;
Matériau Goulag (lecture, concert) ; Qui ne travaille pas ne mange pas
(revue de théâtre au Goulag) ; Ce que j’ai vu et appris au Goulag d’après
des entretiens de Jacques Rossi (exercice de mémoire) ; La Folie de
Janus de Sylvie Dyclo-Pomos (hommage aux disparus du Beach) ; Qui
a tué Ibrahim Akef ? (rêve de danse orientale) ; Vous en rêvez (Youri l’a
fait) - chronique épique du premier homme cosmique ; Corps de femme
1 - le marteau d’après l’histoire de Kamila Skolimowska (championne
olympique) ; Même pas morte - histoire d’une enfant de la guerre ;
Oxygène d’Ivan Viripaev ; Corps de femme 2 - le ballon ovale d’après des
portraits de joueuses ; Le risque zéro, ça n’existe pas d’après In Situ de
Patrick Bouvet ; Corps de femme 3 - les haltères d’après le témoignage de
Nurcan Taylan (championne du monde d’haltérophilie) ; Civilisation XX,
exposition-spectacle ; Je suis moi, spectacle pour appartement ; Année
zéro, d’après Blackout de Nanni Balestrini. Lauréate de la Villa Médicis
Hors les murs.
Île-de-France Active / aide au compagnonnage : DGCA / aide de : SPEDIDAM, Fijad,
Arcadi Île-de-France / partenariat : La Fabrique sonore, L’IMM / spectacle accueilli
→ www.mabeloctobre.net
en coréalisation avec : Théâtre de la Manufacture-CDN de Nancy Lorraine.
05
SPECTACLES MUSICAUX
BARRE PHILlIPS
“la vie est songe”
MARdi 19 MAI \ 20:30
durée 1h20mn • Patrice Soletti guitare électrique • Charles Fichaux percussion
• Laurent Charles saxophones baryton et ténor • François Rossi percussion •
Emilie Lesbros voix • Anna Pietsch danse, voix • Lionel Garcin saxophones alto
et soprano • Emmanuel Cremer violoncelle • Barre Phillips direction artistique,
conception, écriture, jeu • Fritz Reinhart création lumière
Seul avec sa contrebasse ou accompagné d’autres instrumentistes,
le parcours de Barre Phillips porte des noms : Frederick Zimmerman,
Ornette Coleman, Paul Bley, Archie Shepp, Derek Bailey, Carolyn Carlson,
ou encore Leonard Bernstein... La singularité de ses recherches et sa
démarche de reconsidération libertaire de l’instrument en ont fait un
musicien de référence pour des générations de contrebassistes attirés
par les vertus de la libre improvisation. Ce touche à tout de génie a
voulu ici rendre une œuvre, un opéra, qui soit l’abstraction de tout ce
que l’on aime de l’opéra classique, mais sans paroles, uniquement avec
son histoire et la musique instrumentale. Il a ainsi choisi une pièce
très connue du 17ème siècle , « La Vida Es Sueño » de Pedro Calderon
de la Barca. Cette pièce, découpée en trois journées et deux intrigues,
propose une réflexion sur l’illusion et la réalité, le jeu et le songe. L’action
se déroule dans une Pologne fictive, proche d’une forteresse, sans
aucun souci de vraisemblance. Pour ce faire, il a réalisé une partition
musicale non conventionnelle où les sept rôles sont distribués entre
les huit acteurs/musiciens qui développent ainsi un langage propre à
l’improvisation.
“J’ai choisi une pièce très connue, “La Vida Es Sueño”, de Pedro Calderón
de la Barca, Espagne, 1635. L’analyse du texte, m’a permis de trouver
une correspondance musicale. Il y a 7 rôles principaux dans la pièce.
J’ai distribué les rôles entre les 8 musiciens (le roi Basilio est joué par
un duo). Ensuite j’ai réalisé une partition, qui agence les interventions
comme elles apparaissent dans la pièce. Parfois en alternance entre
les personnages, réplique par réplique, parfois en forme de duo, trio,
etc. Il y a aussi une écriture sonore parallèle à l’action de la pièce et
des personnages, qui image l’ambiance du lieu où se passe l’action.
Également une orchestration qui rejoint, complète, accompagne,
l’action. Il y a une série d’interludes qui, de scène en scène, situe l’action
et l’ambiance. Les contraintes pour les musiciens, devenus acteurs, sont
considérables et le choix des éléments de langage de chaque personnage
est très précis et développé rigoureusement.... (Barre Phillips)
BARRE PHILLIPS
Barre Phillips (né le 27 octobre 1934 à San Francisco) est un contrebassiste
de jazz nord-américain. Après avoir étudié les langues romanes à
l’université de Berkeley, il s’installe en 1962 à New York pour étudier la
contrebasse classique avec Frederick Zimmermann1.
Pendant les années 1960, il enregistre avec Jimmy Giuffre, Archie Shepp,
Attila Zoller, Lee Konitz et Marion Brown. Au début de la décennie, il fait
également connaissance avec le pionnier du free jazz Ornette Coleman.
Son enregistrement de 1968 en solo (Journal Violone aux États-Unis,
réédité sous les titres Unaccompanied Barre en Angleterre et Basse
Barre en France) est le premier enregistrement d’un solo de contrebasse
en musique improvisée. L’enregistrement de 1971 avec Dave Holland
de l’album Music from Two Basses est probablement le premier
enregistrement d’un duo de deux contrebasses en jazz.
Il joue avec le groupe Gong puis fonde en octobre 1969 le groupe The
Trio avec le saxophoniste John Surman et le batteur Stu Martin. Dans
les années 1980 et 1990 il joue régulièrement avec le London Jazz
Composers Orchestra dirigé par Barry Guy. En 1991, il enregistre avec
Ornette Coleman la bande originale du film Naked Lunch.
Phillips a joué avec les contrebassistes Peter Kowald et Joëlle Léandre,
les guitaristes Derek Bailey et Patrice Soletti, le clarinettiste Theo
Jörgensmann, les saxophonistes Peter Brötzmann, Alfred 23 Harth, Evan
Parker, Michel Doneda et Joe Maneri et les pianistes Paul Bley et Denis
Levaillant. Depuis les années 1970 il compose des musiques de films par
exemple pour Jacques Rivette, Robert Kramer et des musiques de ballet
pour Carolyn Carlson. Il a souvent travaillé avec la chanteuse Claudia
Phillips, sa fille.
coproduction : CCAM-Scène nationale de Vandœuvre / soutien : DRAC PACA,
Conseil Régional PACA, Conseil Général du Var, Théâtre de La Fonderie (Le Mans),
SPEDIDAM.
Mercredi 20 MAI \ 21:30
salle des fêtes (vandœuvre)
Barre Phillips, accompagné du saxophoniste Laurent Charles, a
animé un atelier de création au cours du premier trimestre 2015 avec
l’atelier d’improvisation de Violaine Gestalder et les classes de danse
contemporaine de Julie Meftah et Françoise Leck du Conservatoire à
Rayonnement Régional du Grand Nancy.
06
SPECTACLES MUSICAUX
cie roland furieux
Mevlido appelle mevlido
jeu 21 + ven 22 MAI \ 20:00
sam 23 mai \ 15:00
théâtre gérard philipe (frouard)
d’après Antoine Volodine (Songes de Mevlido – éd. du Seuil, 2007) • Xavier Charles,
Laëtitia Pitz conception • Laëtitia Pitz livret • Xavier Charles composition,
clarinettes • Isabelle Duthoit clarinette, voix • Laurent Sassi spatialisation sonore
• Xavier Lauwers création lumières • Benoit Di Marco, Agnès Guignard, Laëtitia
Pitz, Philippe Suberbie comédiens • Didier Menin, Daniel Proia voix enregistrées
Adaptée du roman d’Antoine Volodine, Mevlido appelle Mevlido est
une pièce qui peut s’apparenter au théâtre musical et dont le travail
s’engage dans les frottements multiples de matières – récit, dialogue,
chant, musique électro-acoustique et lumières. Par le médium du son, le
spectateur est invité à voyager au cœur de l’univers de l’auteur qui écrit
une littérature marquée par le fantastique, le rêve et l’insertion dans un
réel politique cruel et fraternel. Le spectateur est invité à s’engager dans
un temps de l’écoute, à faire une conﬁance aveugle à la force du sonore,
à se laisser porter par le son et suivre ses métamorphoses génératrices
d’images pour retrouver un érotisme de l’écoute associé au fait même
du dire. Odyssée d’un genre nouveau, Mevlido appelle Mevlido nourrit et
étaye les nécessaires décloisonnements ou déplacements qui sont en jeu
dans la création contemporaine.
SONGEs DE MEVLIDO
Dans la ville d’Oulang-Oulane, régie par un régime totalitaire, Mevlido,
un policier de 49 ans, habite les bas-fonds de la ville, le quartier de
Poulailler Quatre, où il est chargé de surveiller les bolcheviks qui
menacent de renverser le pouvoir. Mais il est aussi une sorte d’agent
double qui soutient secrètement les révolutionnaires. Rêve ou réalité
? Hanté par les images de la femme qu’il a aimée, Mevlido erre de
cauchemars en réincarnations ; autour de lui, la lune est immense, des
attentats terroristes se multiplient contre elle, et des pluies torrentielles
alternent avec d’énormes chaleurs. Odyssée d’un genre nouveau, dans
Songes de Mevlido, les frontières temporelles sont abolies, la vie, les
rêves et la mort se croisent et se mélangent dans un monde qui s’écoule
et s’écroule.
production : cie Roland furieux / coproduction : CCAM-Scène nationale de
Vandœuvre, Moselle Arts Vivants / soutien : Conseil Régional de Lorraine, Conseil
Général de Moselle, Ville de Metz, Opéra-Théâtre de Metz, La Ferme de Bel Ebat
(Guyancourt), Transversales (Verdun), Centre Pompidou (Metz), NEST-CDN
Thionville, SPEDIDAM, ADAMI / collaboration : La Chartreuse de Villeneuve Lez
Avignon, Césaré-Centre nationale de création musicale (Reims)
Avec ce texte, Antoine Volodine explore un univers romanesque
particulier dénommé par lui-même post-exotisme dans les années 90.
À cette époque , quelques critiques s’interrogeaient sur le domaine
littéraire auquel appartenait son oeuvre. Volodine a choisi le terme
de post-exotisme pour exprimer un décalage, une indépendance : il
s’agissait de dire une impossibilité de se reconnaître dans les catégories
existantes. Antoine Volodine a créé un collectif d’écrivains dissidents,
fondement de son écriture, qui le conduit à partager son entreprise
littéraire avec des hétéronymes (notamment Lutz Bassmann). Antoine
Volodine se présente comme leur porte-parole. Il donne à lire «une
littérature étrangère écrite en français», «une littérature de l’ailleurs qui
va vers l’ailleurs».
→ www.compagnierolandfurieux.fr
07
projets mixtes
MARIE MARFAING
“VANITÉ”
lun 11 + ven 15 mai \ 20:30
mar 12 mai \ 18:00
mer 13 mai \ 19:00
sam 16 mai \ 17:30
SALLE DE DANSE, CCAM (vandœuvre)
Marie Marfaing réalisation, mise en scène, interprétation
On vit, on nous dit souvent, on vit dans un monde de simulacres, on
vit dans un monde de clichés. Sans doute est-ce qu’il faut mettre en
cause les progrès, certains progrès techniques, dans le domaine des
images, l’image photo, l’image ciné, l’image télé, etc. Ah bon, ce monde
d’images quoi, mais ça existe pas simplement sur les écrans, ça existe
dans nos têtes, ça existe dans les pièces, ça existe dans une pièce, c’est
vraiment Lucrétien, vous savez quand Lucrèce parle des simulacres qui
se promènent à travers le monde, qui traversent des espaces pour venir
d’un endroit frapper notre tête, frapper notre cerveau, tout ça.
(Gilles Deleuze, cours sur la peinture, 1981.)
Au centre de ma préoccupation artistique, une confrontation : la
peinture, œuvre unique existant et créant du temps en supposant le
regard du spectateur, et le spectacle vivant où, au fur et à mesure de la
représentation, le temps se contracte, s’efface, où l’être est « palpable »
et nous fait mesurer à quel point nous sommes vivants et éphémères et
prêts à être enfouis sous une accumulation de clichés !
Je cherche à construire une sorte de tableau sculpture, une espèce de
mobile éphémère qui tient au corps. J’utilise des bouts d’images et les
agence pour que « quelque chose » se lève et tienne debout.
Considérant le plateau comme un prisme, je me sers de différents
supports : plexis souples et légèrement opaques, sphères, calques,
projections, rétro-projections, ils sont mes supports, couleurs et
outils. Interprète, ou plutôt passeur d’images, assujettie au processus
technique qui scande la représentation, j’essaie de tirer un fil d’Ariane
dans nos labyrinthes d’images.
Marie Marfaing
Dans ce spectacle, la présence de l’acteur se manifeste par sa silhouette
et par son ombre, qui s’inscrivent dans les images, elles-mêmes
fragmentées. Une partie du spectacle se déroule dans la lumière de la
projection ; l’autre met en lumière le corps du passeur/passeuse des
images, qui, accrochées par leurs supports (par exemple des feuilles
de plexi) émergent dans la réalité toute relative de la représentation.
Comme propulsées par le « hasard » – qui, tout au long de mon existence,
a concrètement déposé des cartes à jouer (cet élément présent dans les
peintures de « vanités ») sur mon chemin –, des cartes à jouer de toutes
sortes ont été jetées en l’air au début de la représentation, comme on
lance les dés . Elles jonchent le sol : “Un coup de dés jamais n’abolira
le hasard”...
Dans Vanité, le comédien ou la comédienne, ou plutôt le passeur/
passeuse d’images, et les images elles-mêmes sont organiquement
liés : assujetti au processus technique qui scande la représentation, le
passeur/passeuse d’images, que nous dénommerons désormais «PI»
apparaît/disparaît. Présence/absence active dès l’origine, puisque PI, qui
a capté les images en amont, devient leur diffuseur, intégré parmi elles.
production : Cie L’Enjambée / coproduction : L’Échangeur-Cie Public Chéri /
soutien : Drac Île-de-France
08
projets mixtes
((OW-AO))#3
lun 18 > lun 25 MAI
studio danse, ccam (vandœuvre)
Jouant avec la “prédiction” des nouvelles du monde en perpétuel
mouvement de l’œuvre interactive « Time Slip » du programmateur
Antoine Schmitt, vingt-cinq artistes se succèdent dans une démarche
d’échange, de recherche en commun, d’improvisation musicale et
visuelle. « Time Slip » est un travail plastique lié à un questionnement
philosophique sur le destin, son écriture préalable ou son déterminisme
causal, et au bout du compte un travail sur le libre arbitre dans un
univers où le temps et sa causalité peut vaciller. Un texte déroule sans
fin les nouvelles du monde. À part le temps du verbe, celles-ci sont
intégralement et textuellement vraies et tirées de l’actualité courante.
Projetée en continu durant huit jours, « Time Slip » est le fil conducteur
d’un atelier de recherche au sein duquel les 25 compositeurs, musiciens,
danseurs, écrivains, performers invités se relaient pour travailler avec
leurs outils, en réaction directe à cette œuvre permanente. Tout ce
qui se passe ici est fixé en images et en sons, et peut potentiellement
servir à de nouvelles explorations plastiques et sonores pour les artistes
présents les jours suivants. Chaque soir, les portes s’ouvrent au public
sur ce travail de recherche et d’expérimentation des artistes invités à se
rencontrer et à réagir sur la prédiction des nouvelles du monde.
production ((OW-AO))#3 : cie sound track / coproduction : CCAM-Scène nationale
de Vandœuvre, Césaré-Centre nationale de création musicale (Reims) / partenariat
Futurs Composés
→ ciesoundtrack.com
© Jean-Christophe Hanché
PROGRAMME PAR SOIRÉE
lun 18 mai \ 19:00
Philippe Le Goff artiste sonore • Manuella Agnesini comédienne •
Alessandro Bernardeschi artiste chorégraphique
MAR 19 mai \ 19:00
Jason Van Gulick percussion • Antoine Schmitt plasticien programmeur
• Floy Krouchi basse, électronique
MER 20 mai \ 19:00
Philippe Foch percussion • Christophe Ruetsch Live Electronic • Fabien
Joubert comédien
jeu 21 mai \ 19:00
Stéphane Buellet plasticien numérique • Aude Romary violoncelle •
Daniel Koskowitz électronique, percussion
Ven 22 mai \ 19:00
Christophe Bergon light designer, scénographe • Pascal Battus pickups
de guitare • Didier Petit violoncelle
SAM 23 mai \ 19:00
Frédéric Le Junter objets sonores incertains • Patricia Dallio électronique
• Aurore Gruel danse
dim 24 mai \ 19:00
Julie Rousse artiste sonore • Yuko Oshima percussion • Kurt d’Haeseleer
vidéo performer
luN 25 mai \ 17:00
Mathieu Chamagne dispositif électroacoustique • Bart Maris trompette
• Catherine Redelsperger écrivain • Anne-Laure Lemaire comédienne
09
danse & musique
OLIVIA GRANDVILLE
“Le cabaret discrépant”
SAM 23 + DIM 24 MAI \ 17:00
durée 01h20 • Olivia Grandville conception • Isidore Isou texte • Olivia Grandville,
Catherine Legrand, Sylvain Prunenec, Pascal Quéneau, Manuel Vallade, Vincent
Dupont interprétation • Yves Godin collaboration artistique, lumière • Michel
Jacquelin, Odile Darbelley réalisation de l’installation • Karelle Ménine, Éric la
Casa réalisation sonore • Martin Verdet réalisation graphique • Nicolas Barrot
© Yves Godin
régie générale • Eric la Casa prise de son • Fanny de Chaillé, François Chaignaud,
Laurent Pichaud remerciements pour leur apport original dans cette danse
Chorégraphe, Olivia Grandville se passionne pour les démarches
artistiques insolites. Son Cabaret discrépant s’inspire des théories pour
le moins radicales de la “dernière des avant-gardes”, le lettrisme, né
en 1947. Entre installations et performances, entre danse et théâtre,
entre ironie et tribune politique, ce récital “hypergraphique et superpolémique” veut retrouver l’esprit subversif et l’énergie juvénile des
fondateurs du mouvement, Isidore Isou, Gabriel Pommerand, François
Dufrêne et Maurice Lemaître. Les propositions de leur Manifeste de
la danse ciselante – où ils pulvérisent avec un humour ravageur l’art
chorégraphique de leur temps – ont paru à Olivia Grandville étrangement
prémonitoires par rapport aux enjeux de la danse contemporaine :
elle a donc réalisé et inclus dans sa conférence performée 19 “ballets
ciselants”, qui vont de la “danse débat” au “strip-tease à rebours” en
passant par le “quasi anti-ballet”...© Yves Godin
textes extraits de : La marche des jongleurs d’Isidore Isou (Oeuvres
de spectacles - ed Gallimard), La créatique ou la novatique d’Isidore
Isou (ed. Al Dante), La danse et le mime ciselants et Fugue mimique de
Maurice Lemaître (Jean Grassin ed), Roxana et Hymne à Xôchipilli de
Maurice Lemaître (Œuvres poétiques et musicales - ed. le point couleur),
Piètre Pitre de François Dufrêne (Archi-Made - École Nationale Supérieure
des Beaux Arts, coll écrits d’artistes), Visages de L’Avant-Garde : 1953 de
l’Internationale lettriste (ed Jean-Paul Rocher), Manifeste de la danse
ciselante d’Isidore Isou, Partition de la danseuse de Maurice Lemaître
(Jean Grassin ed)
production : Compagnie La Spirale de Caroline / coproduction : Centre de
Développement Chorégraphique Toulouse-Midi Pyrénées, Musée de la DanseCentre Chorégraphique National de Rennes et de Bretagne, Centre Chorégraphique
National de Montpellier (programme Domaines), Arcadi / soutien : DRAC Îlede-France (aide à la compagnie et de l’association Beaumarchais-SACD), La
Ménagerie de Verre dans le cadre des Studiolab / avec le concours de : Mécènes du
Sud / avec le soutien de : ONDA
TIMEART ENSEMBLE
“FIVE WINDS”
LUN 25 mai \ 15:00
grande salle, CCAM (vandœuvre)
Sven Hahne vidéo, électronique • Matthias Muche trombone • Michel Doneda
saxophones • Masaki Iwana, Moeno Wakamatsu danse Butoh
Le Timeart Ensemble est un collectif d’artistes multimedia, musiciens et
performeurs, qui mêlent l’expression musicale et visuelle.
Five Winds, leur nouveau projet, est une rencontre entre deux musiciens :
le saxophoniste Michel Doneda, prédicateur de l’action sonique,
sauvagement libre et définitivement poétique ; le tromboniste Matthias
Muhe (membre notamment du James Choice Orchestra, et du quartet
avec Mischa Mengelberg, Larry Ochs et Robyn Schulkowsky), l’artiste
multimedia allemand Sven Hahne et les deux danseurs butoh Moeno
Wakamatsu et Masaki Iwana. Dans le plateau, mouvements et sonorités
sont filmées et enregistrées pour être transformés en données abstraites
qui servent de base à un graphisme en 3 dimensions. Un dialogue
continu se met en place : la musique inspire la danse, la danse inspire le
graphisme, le graphisme inspire la musique.
→www.zeitkunst.eu/ta/
10
musique contemporaine
Ensemble NOMOS
“NOMOS RACONTE...”
DIM 17 mai \ 17:00
grande salle, CCAM (vandœuvre)
Mauricio Kagel : composition (La Trahison Orale) / Jean-Pierre Drouet :
composition (Le Goût des plumes) / Christophe Roy : direction artistique /Michel
Pozmanter : direction musicale / Jean-Pierre Drouet : orchestration / Abdul
Alafrez : direction, conception magie, magicien / Christian Jéhanin : conseiller
mise en scène, comédien récitant / Monica Jordan : conseil en placement vocal
/ Marina Schindler : costumes / Jean Grison : création lumière /Anouk Viné,
Philippe Straszewski, Frédérique Aronica, Eglantine Chaffin, Anaïs Moreau,
Clément Biehler, Martina Rodriguez, Emilie Rose, Naomi Mabanda, Stéphane
L’ENSEMBLE
Bonneau, Nathalie Jacquet, Lucie Chevillard : violoncelles / durée : 01:45 (avec
entracte)
Ensemble de 14 violoncelles, Nomos est né en 2005 sous l’impulsion de
Christophe Roy. Dès son origine, cet ensemble se consacre au répertoire
contemporain et la toute jeune équipe reçoit alors le soutien enthousiaste
de Mauricio Kagel. Après le très beau « Ludwig Van », Christophe Roy
poursuit ici son exploration de l’œuvre du compositeur argentin. C’est
en travaillant à l’orchestration de « La Trahison Orale » de Kagel inspirée
d’un recueil de légendes sur le Diable que Jean-Pierre Drouet entame
l’écriture du « Goût des plumes » d’après un conte oriental.
Jean-Pierre Drouet et Christophe Roy créent alors un projet où l’univers
de la magie blanche, du music-hall et du cirque rencontre celui de la
magie noire. Et sous la houlette du célèbre magicien Abdul Alafrez, les
musiciens deviennent tour à tour narrateurs, magiciens, manipulateurs,
prestidigitateurs, illusionnistes…
L’ensemble a effectué un travail très approfondi sur les œuvres déjà
existantes, de Xenakis à Berio, Aperghis, Donatoni... Un premier disque,
consacré à ce répertoire a été distingué par l’Académie Charles Cros.
Nomos a depuis son origine suscité l’écriture d’un nouveau répertoire,
d’une qualité exceptionnelle. Jean-Baptiste Devillers, Stefano Bonilauri,
Camille Roy, Jean-Luc Hervé, Dominique Clément, Jean-Pascal Chaigne,
Adina Dumitrescu, Bruno Giner ou plus récemment Francesca Verunelli,
Clara Iannotta, Alessandro Solbiati (projet italien 2009) ont ainsi écrit des
pièces importantes pour l’ensemble. La sonorité de cet ensemble unique
en fait l’un des plus spectaculaires vecteurs de la création musicale
actuelle. Cette couleur a su attirer de nombreuses collaborations, dans
les domaines de l’image, de l’architecture, des arts plastiques et de la
musique électronique.
→ www.ensemble-nomos.fr
11
musique contemporaine
Ensemble ULTIM’ASONATA
Florine Hardouin cor anglais • Yannick Herpin clarinette basse • Jean-Philippe
Chavey cor • Jean Bollhinger trompette • Guillaume Lebowski trombone •
Annie Herpin alto • Pierre Cordier violoncelle • Violaine Gestalder saxophone •
Catherine Chaufard piano • Matteo Nianni percussion • Fanny Bereau contrebasse
• Gaspar Hoyos flûte • Noémie Lapierre clarinette • Aurélien Pouzet-Robert
direction d’ensemble
mar 19 mai \ 18:30
ccam, vandœuvre
• Enrique Crespo Improvisation n°1 pour trombone (5’)
• Bruno Maderna Serenata per un satellite pour effectif variable
© Jean-Marie Dandoy
SAM 23 MAI \ 21:00
SALLE DES FÊTES (VANDŒUVRE)
• Michio Kitazume : Side by side pièce pour percussion solo (10’)
• Bruno Maderna : Honeyrêves pour flûte et piano ( 5’)
• Luigi Nono : Polifonica, Monodia, Ritmica pour 7 instrumentistes (10’)
• Giacinto Scelsi : Kya pour clarinette solo et sept instruments, (11’)
• Franco Donatoni : Hot pour saxophones et six instruments (14’)
quintette gustatori
PESM BOURGOGNE
mar 19 mai \ 22:00
ven 22 mai \ 20:30
Claire Le Boulanger flûte • Aurélien Pouzet-Robert hautbois • Yannick Herpin
Hans Kretz chef d’orchestre • Delphine Ardiet, Margot Messler, Aurélie Marjot,
clarinettes • Stéphane Gautier-Chevreux basson • Jean-Philippe Chavey cor
Émilie Bret soprano • Willemine Lecointre, Nathalie Theiller flûte • Youssef
Messaoudi, Élena Arveiler, Élise Minarro clarinette • Anne-Sophie Hartzer
Créé en 2010, le Quintette à vents Gustatori réunit des amis artistes
musiciens basés en Lorraine et ayant le désir d’explorer le répertoire
original écrit au cours du XXème siècle. À l’occasion de cette 31ème
édition, le quintette interprétera une série de pièces du répertoire sériel
et ses influences (Arnold Schoenberg, Hanns Eisler, Elliott Carter) ainsi
que Mandala sur le Sable, quintette à vents de Dominique Delahoche,
dont l’écriture s’est attachée à rechercher les conditions d’emploi les
plus ergonomiques de nouvelles sonorités afin de gagner en sûreté
d’exécution.
piccolo • Pauline Gauthey, Florie Leh-Monjardé, Cantor Trancard, Mathieu
Bigot guitare • Etienne Jacquet, Edith Vulliez piano • Alexandre Frère, Manon
Glaviano, Camille Paillet, Marie Vayrou violon • Émeline Gerbeaux alto • Hélène
Jeandel, Alice Ramirez violoncelle • Victor Cano-Minguez saxophone • Martin
Leroyer, Thomas Pin percussion • Natacha Saunier accordéon
Le Pôle d’Enseignement Supérieur de la Musique en Bourgogne (PESM) propose
un concert de musique contemporaine par ses étudiants, réunis en formation
instrumentale de type orchestre de chambre, sous la direction du jeune chef
d’orchestre Hans Kretz. Ce dernier a été formé dans les conservatoires supérieurs
• Hanns Eisler Divertimento op.4 (1923)
de Bâle, Paris, où il a étudié la musique de chambre et l’esthétique musicale,
• Arnold Schoenberg Quintette à vents op.24 (1923)
et de Fribourg où il étudie la direction d’orchestre. Il est actuellement pianiste
• Elliott Carter Quintette à vents (1948)
accompagnateur à l’Opéra Studio de Nuremberg et est également très impliqué
• Dominique Delahoche Mandala sur le Sable (2014)
dans la création contemporaine comme pianiste aussi bien que comme chef
d’orchestre invité.
• Nomi Epstein Pillars and glisses (13’30)
• Franco Donatoni She (12’)
• Iannis Xenakis Nyuyo (11’)
• François Rossé Avech’ (8’)
• Alessandro Solbiati Dieci pezzi (16’)
En ouverture de soirée, performance de l’atelier musique du Collège
Jules Ferry d’Epinal sous la direction artistique de Vincent Bouchot,
Claude Georgel et Marie-Louise Martin (musiques de Jacques Rebotier,
Fabrice Villard - textes de Robert Desnos)
12
MUSIQUE Électroacoustique
CAROLE RIEUSSEC, PERRINE MAURIN
“La voix de son maÎtre”
lun 11 mai + ven 15 mai \ 19:00
mar 12 + mer 13 mai \ 22:30
sam 16 + dim 17 mai \ 16:00
lun 18 mai \ 18:00
salle théâtre, CCAM (VANDŒUVRE)
Carole Rieussec, Perrine Maurin conception de l’installation sonore • Catherine
Roulle décoration
Ce projet s’attache à la question de domination, aux mécanismes de
pouvoir à travers l’expression « La voix de son maître ». Il balaie de manière
transversale les thématiques de la finance, du travail, du genre, de
l’éducation, de la politique, des médias. L’éventail thématique est large.
À contrario, la démarche concrète de Carole Rieussec et Perrine Maurin
a pour particularité de s’ancrer dans des micro-trottoirs réalisés sur des
dictaphones-enregistreurs. Ceux-ci mettent en évidence la difficulté que
chacun ressent à déterminer une figure claire de la domination. Ils nous
révèlent un potentiel poétique fort. Le son est écrasé, compressé, mais
les vivants sont bien là, avec leurs questions, leurs embarras, les figures
du pouvoir qu’ils identifient (ou pas). Ces micro-trottoirs sont comme
des miniatures de personnages, à la fois surprenants et complexes. Face
à cette récolte de ces matériaux « pauvres » en qualité sonore mais
riches d’humanités, l’écriture sonore emprunte alors un double rythme
imitant en cela celui des marées, reprenant à son compte la question du
déferlement.
© Lino Tonelotto
Nous sommes submergés, noyés par des flots d’images, d’informations,
de sons, de possibles, de sollicitations, d’images de domination (réelles
ou fantasmées), puis plus rien, oubli, silence ? Cette mer est organisée
dans un ciel sonore. La voix de son maître est une installation sonore
ou vous êtes allongés sous une vingtaine de haut-parleurs suspendus
au plafond. Comme pour une séance de cinéma, vous êtes invité à une
“séance électroacoustique” à heure fixe, qui dure entre 25 et 35 minutes
de diffusion sonore spatialisée. Le choix du dispositif et du matériau
évoque une certaine fêlure.
projet réalisé dans le cadre de : la résidence de la compagnie les patries
imaginaires au CCAM-Scène nationale de Vandœuvre (résidence de recherche
artistique soutenue par le Conseil Régional de Lorraine) / coproduction : cie les
patries imaginaires, CCAM-Scène nationale de Vandœuvre / soutien financier :
Conseil Régional de Lorraine.
JEAN-LÉON PALLANDRE
“L’HAMEÇON”
mar 19 + MER 20 + ven 22 mai \ 18:00
jeu 21 mai \ 19:00
sam 23 mai \ 15:00
LE HUBLOT (nancy)
Jean-Léon Pallandre artiste sonore, musicien phonographiste, pêcheur • Benjamin Maumus réalisateur sonore, musicien, pêcheur • Julien Rabin développeur
informatique • Cédric Cambon créateur lumière, pêcheur
production : GMEA–Centre national de création musicale d'Albi / aide à la création d’œuvres musicales nouvelles : Ministère de la Culture et de la Communication
(2013-2015) / coproduction : CCAM-Scène nationale de Vandœuvre / partenariat :
Césaré-Centre national de création musicale de Reims, Théâtre de Saint Nazaire.
Ce qui intéresse le pêcheur, ce n’est peut-être pas tant la traque du poidsson que la contemplation muette de la brume sur l’étang au petit matin.
Et pourtant s’il n’avait la canne, il ne marcherait pas le long de cette
berge. L’hameçon est-il vraiment le fer du brochet ou bien le pêcheur
s’y prend-il pour se mener en silence à la solitude des sensations ? La
prise de son, les transformations de studio, tout le savoir-faire lié aux
outils audionumériques sont-ils là pour seulement alourdir le panier des
objets culturels de consommation courante, ou bien peuvent-ils être
l’âme-son où l’artiste se prend pour se conduire lui-même en silence
sur la berge d’un nouveau premier matin de l’écoute ? Ce nouveau projet
met à l’épreuve la relation entre des présences humaines, agissantes,
au plateau, et le développement de paysages, d’un volume audible et
lumineux où le spectateur est plongé. Ce spectacle est écrit à quatre :
espace sonore, scénographie, lumière, objets manipulés, interactions,
tout est lié et indissociable. Dans la conception se sont associés les
imaginaires de chacun. Jeux de reliefs, jeux d’images, jeux d’écoute,
réalisme et onirisme, une écriture poétique de la relation de chaque
artiste au monde...
13
musique Électroacoustique
HERVÉ BIROLINI, CIE DISTORSIONS
Hervé Birolini étudie à Metz au Centre Européen de Recherche Musicale
(CERM) en classe d’ électroacoustique de 1990 à 1993. Après un DESS
en audiovisuel et 10 ans, au GRM (Groupe de Recherches Musicales de
l’Institut National de l’Audiovisuel) dans l’équipe « concert », période
pendant laquelle il mène, en parallèle, ses propres recherches et devient
compositeur indépendant.
Ses compositions touchent à tous les domaines sonores, de la musique
électroacoustique à l’art radiophonique en passant par la musique mixte,
les installations ou les performances électroacoustiques. Il compose
aussi des musiques originales pour la télévision et le cinéma, la danse
et le théâtre. Sa musique empreinte aux courants musicaux tels que la
musique électronique, la musique électroacoustique, le rock, ou encore
la musique improvisée.
Ses œuvres sont jouées dans les festivals tels que Présence électronique,
Musique Action (France), Signal and Noise (Vancouver), Archipel (Suisse),
Futura, Entre cours et jardins, Patchwork Festival, et sont régulièrement
diffusées à la radio dans L’Atelier de Création Radiophonique de France
Culture, Deutchlandradio, R.N.E. Radio Nationale Espagnole, Radio
éducation (Mexique), Radio Praha (Tchéquie), Radio Libertaire, Arte
Radio, Silence radio (Belgique), Radia. Il intervient pour l’enseignement
des pratiques liées à la création musicale et sonore dans les Universités
de Paris 7, Nancy 2, Reims, mais aussi à l’INA (Institut National de
l’audiovisuel), et à l’ENSAT (École Nationale Supérieure des Arts et
Techniques du Théâtre) de Lyon.
“SPEAKERS”
mer 20 mai \ 20:30
grande salle, CCAM (VANDŒUVRE)
Hervé Birolini, Mathieu Chamagne électronique • Olivier Irthum scénographie,
vidéo lighting • Aurore Gruel instrument dansé • Dominique Répécaud, LouisMichel Marion, Jérôme Bourdellon • matériaux sonores, gestes DBO • Émilie
Salquèbre prises de vues, montage
Héritier de l’électroacoustique, Hervé Birolini emprunte volontiers au
rock et aux musiques électroniques pour s’épanouir dans un répertoire
unique. Véritable sculpteur sonore, il mêle musique et spatialisation
pour créer d’incroyables performances qui font « danser les sons dans
l’espace ». Il propose avec Speakers une impulsion, un concert de gestes
avec quatuor de haut-parleurs et vidéo lighting. La pièce invente un
instrument avec lequel le compositeur fait entrer le spectateur dans une
écoute scénographiée. Une circulation, pour se hisser dans une autre
dimension, celle produite par une musique mixte issue de gestes qui
fendent l’air et du « live electronic ».
© Emilie Salquèbre
“ARRAYS“
ven 22 mai \ 20:30
Hervé Birolini, François Donato électronique, DBO • Olivier Irthum scénographie,
vidéo lighting • Hervé Birolini régie son • durée 35mn
Nous sommes aujourd’hui dans une phase où chaque élément de notre
environnement matériel est en voie de numérisation pour reconstituer
un contexte de vie dans l’espace des données virtuelles. Cette phase
annonce celle de notre migration en tant qu’entités singulières faites
de chair et d’intelligence vers l’état d’agents du Réseau asservis à la
logique binaire de quelques lignes de code. Progressivement, notre espèce renonce à son incarnation dans cette réalité de contraintes et de
possibles qui lui a permis de se développer depuis sa naissance jusqu’à
l’avènement des nouvelles technologies.
Arrays est une machine pilotée à trois. Un dialogue musical en forme de
face à face s’engage entre les deux musiciens pendant que le troisième
pétrit le video lighting pixel par pixel. Progressivement, entre beauté et
rudesse, on renonce à l’incertitude, aux doutes et aux questionnements
que notre présence dans l’univers analogique a toujours suscité en nous.
Progressivement, nous nous livrons, âme puis corps, au manichéisme
et à l’efficience brutale de la Machine. Est-ce parce que notre humanité
nous est insupportable que nous tendons inexorablement à fusionner
avec le dispositif ?
commande du GRM pour le Festival Présence électronique / soutien : Région
Lorraine.
oproduction Arsenal-Metz en Scènes, CCAM-Scène nationale de Vandœuvre,
GMEM-Centre national de création musicale, Césaré-Centre national de création
musicale (Reims) / soutien : DRAC Lorraine, Région Lorraine
14
LES ENSEMBLES
AZÉOTROPES
E.P.O + LSD + OLIVER LAKE
“MOUVEMENT#2”
sam 23 mai \ 21:00
jeudi 21 mai \ 21:00
Guy Constant composition, percussion, voix • Nicolas Arnoult arrangements • Bakary Doumbia percussion, voix balafon • Hervé Jacqmin percussion, voix • René
Loris Binot piano, Rhodes, compositions • Joseph Ramacci trompettes,
Le Borgne percussion • Alex Ambroziak batterie, percussion • Antoine Arlot saxo-
bugle, objets • Antoine Arlot, Christophe Castel saxophones • Michel
phone alto et baryton • Maxime Tisserand clarinette • Youssef Essawabi trombone
Deltruc batterie, percussion, objets • Annabelle Dodane violon alto • Louis-Michel
• Oliver Lake saxophone
Marion contrebasse • Jimmy Febvay guitare • Madeleine Lefebvre violon • Denis
Jarosinski guitare, voix • Emilie Škrijelj accordéon
En chimie on appelle “Azéotrope” un mélange de deux corps qui présente,
pour une composition particulière, certaines propriétés physiques des
corps purs, et notamment la propriété d’avoir la même composition
en phase gazeuse et en phase liquide. Ces deux corps, jusqu’alors
parfaitement distincts, en deviennent totalement indissociables. Pour
les séparer on a recours à des tiers corps qui peuvent, à l’infini, déplacer
l’équilibre vers un autre azéotrope, libérant un des deux constituants.
Mouvement#2 est le second volet de la saga Azeotropes. Dix musiciens
sont cette fois-ci réunis autour du pianiste et compositeur Loris Binot
pour explorer les couleurs infinies de cet instrumentarium étonnant. Sa
musique y est ici dévoilée comme un road-movie dans des paysages à
nos oreilles inconnus. Une musique cinématographique jouée par un Big
Band des temps modernes.
Les cinq musiciens de EPO (Eclectik Percussions Orchestra) sont les
sonneurs de tambours modernes qui perpétuent ces pul(sa)sions
fondamentales dans un croisement nomade et contemporain. Alliés à la
couleur cuivrée de LSD (Les Souffleurs Débridés), ils ont invité à l’occasion
du festival, Oliver Lake, qui s’impose comme le représentant le plus
singulier de la «loft génération». Véritable mythe vivant, saxophoniste
mais aussi peintre et poète, fondateur dans les années 70 du World
Saxophone 4tet, composé alors de Julius Hemphill, d’Hamiet Bluiett et
de David Murray, dès les premières notes, le souffle de l’époque du Free
ressurgit. Une superbe sonorité, puissante, choisissant des éraillements,
des dérapages, des grondements, des cris, toutes sortes d’agressions
sonores qui semblent ici absolument nécessaires, indispensables,
évidentes même, pour magnifier davantage encore le discours des deux
formations.
ENSEMBLE XXI.n
MOTU
“chansons d’amour”
lundi 25 mai \ 14:00
Si tu savais c’que j’suis fleur bleue
Ivan Gruselle composition, chant, orgue • Julien Bogenschütz métaux résonnants,
lundi 25 mai \ 15:00
grande salle, ccam (VANDŒUVRE)
saxophone ténor • Shadi Fathi percussions iraniennes • Jimmy Febvay guitare
électrique • Hélène Géhin chant, guitare • Adama Sanogo percussions d’Afrique de
l’Ouest • Erika Tasnady chant, flûtes et percussions hongroises
textes et chansons de Boris Vian • Vincent Bouchot composition, voix • Julien
Bogenschütz saxophones • Michel Deltruc percussion • Nathalie Duong voix
• Claude Georgel composition, saxophones • Corinne Giuliani piano • Pierre
Fourcade violoncelle • Yannick Herpin clarinettes • Anaïs Georgel régie son
Obsédé par la mort, sa mort, qu’il sent proche et dont il a perçu très
vite la venue prématurée, Boris Vian goûte la vie avec frénésie, dormant
peu, écrivant sans relâche, sur le moindre morceau de papier à sa
disposition. L’amour est un moteur incontournable, une évidente bouée
à laquelle Vian s’accroche. Tantôt émouvant de pureté (fleur bleue !),
tantôt ironique, voire cynique (“Trois mille ans de serments d’amour,
ça vous dégoûte pour la vie !”), Vian fait souvent sourire, mais reste
toujours, au fond, désespéré. Pour l’ensemble XXI.n invité en 2012
avec la création “Sur un fil” (autour des textes de Gherasim Lucas), ce
nouveau programme mis en musique par Vincent Bouchot et Claude
Georgel, utilisera toute la diversité et la richesse sonore que l’histoire
de la musique nous a transmises dans ses plus récentes propositions.
Mamaille, on connaît leur humour, leur inventivité, leur goût du décalé,
leur spontanéité (Le Juke Box, Mets moi au trou petit gendarme...).
Motu, leur dernière invention en date, est un atoll musical aux saveurs
et aux sonorités multiples venant du Mali, de Hongrie, d’Iran et de
l’imaginaire fécond d’Yvan Gruselle. En dehors des contraintes de
mode et de temps, le travail d’Yvan se tisse depuis des années sur des
franges inclassables, où l’on passe du plus grand sérieux à une joie qui
se partage spontanément. Le Motu (prononcer Motou) nous ouvre un
monde musical aux accents jubilatoires, une grande suite percussive,
tendre fluide et organique, une île où il fera bon aborder pour goûter la
saveur du partage.
coproduction : Cie Mamaille, Transversales, CCAM-Scène nationale de Vandœuvre
→ www.mamaille.com
dimanche 24 mai - 16:00 : performance de l’Ensemble dans la galerie
du CCAM qui interprètera des pièces de Luciano Berio, Vinko Globokar,
Tom Johnson
production : Adenoïde von Krollock / coproduction : CCAM-Scène nationale de
Vandœuvre, Scène 2 (Senones) / soutien : DRAC Lorraine, Conseil Régional de
Lorraine, Conseil Général des Vosges, SPEDIDAM
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ROCK & musique improvisée
ROSETTE, J-KRISTOFF CAMPS
TRIO BRUCH
“DÉCHETS”
meR 20 MAI \ 22:00
MAR 19 MAI \ 22:00
Frédéric Jouanlong • voix, machines diverses Henri Clavier • cds, synthé, voix,
effets Gilles Vignes • objets fabriqués, électronique
Michel Deltruc batterie, tablas, voix • Sébastien Coste saxophone soprano,
trombone à pistons, voix • Camille Perrin contrebasse, clarinette basse,
voix • J-Kristoff Camps dispositif électroacoustique, guitare, voix • Thomas
Menoret ingénieur son
Pour cette nouvelle création mondiale, Rosette continue de creuser
son sillon musical : l’Art Grosguignol. Le fameux trio né en 2002 invite
ici à ses côtés un célèbre explorateur sonore : l’électro-acousticien
Jean-Kristoff Camps (Kristoff Kroll, L’égaré, La bohemia electronica...).
Ensemble, ils partent pour un tour du monde musical et folklorique en
5 escales : L’Océanie et ses magnifiques temples balinais, l’Amérique et
ses célèbres hamburgers, l’Asie et ses banques débridées, l’Europe et
son incroyable vin rouge, l’Afrique et ses rythmes primitifs universels.
Leur but avoué ? Faire découvrir un 6ème continent, convergence des
grands courants marins,royaume des déchets en plein cœur du pacifique
! Sans complexes, ces experts du collage musical et des virages à angles droits, jonglent avec les stéréotypes et les idées reçues pour fabriquer une world musique riche de mille déchets. Leur voyage spectaculé,
construits autour de six compositions originales, promet un recyclage
éclatant, plein d’énergie rock, de matières sonores internationales et
d’autodérision salvatrice.
Bruch : c’est Frédéric Jouanlong une voix, véritable théâtre de tessitures,
qui hurle, incante, vocifère, murmure, chuchote ; un chant qui équarrie
les mots, les racle jusqu’à leur squelette syllabique. C’est Henri Clavier,
chanteur du groupe de rock indépendant Shunatao, l’une des formations françaises les plus originales et les plus marquantes des années
90. C’est Gilles Vignes, musicien autodidacte, touche à tout effréné dont
la plus grande partie des projets pratiquent de l’improvisation. Leur trio
s’intéresse aux mythologies populaires pyrénéennes qui sont appréhendées non plus dans le sens du récit ou du conte mais dans l’action musicale directe et intuitive. Bruch ne s’installe et ne se dissipe jamais. Bruch
transforme les données originelles en matières sonores jaillissantes.
collaboration : Einstein on the beach
→ http://brouniak.wordpress.com
LE JUNTER, ANA BAN
“les massifs de fleurs”
mer 20 MAI \ 21:30
Ana Ban guitare, objets • Frédéric Le Junter machines musicales, voix
Avec Ana Ban et Frédéric Le Junter, on a appris à se méfier des apparences.
Le premier serait guitariste, pour sûr un des musiciens qui comptent en
France, membre du séminal et free-rock Soixante Étages et instigateur
de moult rencontres depuis trois décennies. Quant au second, c’est
un inventeur génial, connu pour ses expériences avec Pierre Berthet,
Silent Block, Marc Pichelin et Kristof Guez. Les deux s’entendent comme
larrons en foire dès qu’il s’agit d’en découdre avec la matière sonore. Mû
par le hasard (la part d’improvisation) comme par le déterminé (l’amour
de la chanson), ce duo confronte savoir et incertitudes. En résultent
d’iconoclastes brassages en forme de chansons éructées par l’un et
lézardées par les fulgurances soniques de l’autre.
© Thierry Laroche
→ 33revpermi.free.fr
→ flejunter.free.fr
16
ROCK & musique improvisée
krupuk
DIM 24 mai \ 21:00
William Nurdin : guitare / Julien Thomas : batterie
Invité surprise à l’occasion du off de la trentième édition du festival, Krupuk est cette fois-ci de retour sur le plateau de la salle des fêtes. Consommés en Europe, en Belgique, en France, au sud de la Chine ou encore
au Viêt Nam où on les a nommés bánh phong tôm, ils sont sûrement les
Krupuk les plus connus en France. Friture et épices, dénudé de gras et
de glutamate, un power duo asymmetric progressive noise experimental
post-punk avant-garde rock qui devrait sustenter le voyageur curieux de
tout.
MArC RIBOT
LE SINGE BLANC
“CERAMIC DOG”
DIM 24 mai \ 21:00
DIM 24 mai \ 21:00
Marc Ribot guitare • Shahzad Ismaily guitare, basse, électronique • Ches Smith
batterie, percussion
Marc Ribot est connu pour être le guitariste qui accompagne Tom Waits
depuis Rain Dogs, un électron libre dans le groupe The Lounge Lizards
d’Evan Lurie ou encore, un artiste bouleversant aux côtés d’Elvis Costello
ou fer de lance des projets de John Zorn. Et nous n’avons pas encore
mentionné ses propres groupes, Rootless Cosmopolitans, le trio avec
Henry Grimes, ni le travail phénoménal qu’il livre en solo. Ceramic Dog
est son groupe le plus récent. On pourrait dire que toute sa carrière
se résume ici. Le premier album, Party Intellectuals, a tout de suite
cartonné et s’est vu flanqué des superlatifs les plus étranges. Idem
pour le dernier album, intitulé Your Turn. À son répertoire figurent des
chansons sinistres telles que Bread and Roses et Masters of the Internet,
un brûlot sadomaso rappé pour dénoncer par l’ironie les méfaits du
téléchargement illégal. En concert, Ceramic Dog fait mouche, transperce
le cœur, prend aux tripes et délie les jambes. Ou comme le dit si bien
Ribot : “Ceramic Dogs just wanna have fun”.
Vincent basse, voix • Thomas basse, voix • Kevin batterie
Sur scène, ces trois musiciens ne forment qu’un seul, dévoué à l’amour du
zouk-core et de la drum’n’bass dégénérée. Velue et toute en finesse, leur
musique est accompagnée de chants gutturaux et onomatopées dont
eux seuls connaissent le sens profond (ésotérisme animalier, appel à la
confection de quiches empoisonnées ou histoires cauchemardesques
d’outre-espace ?) Certains disent que l’expérience Singe Blanc peut
mener à un état extatique et réveiller le babouin mélomaniaque qui est
en nous ! Certes. Il provoque néanmoins headbanging acrobatique et
étranges mouvements du pelvis chez les plus sourds d’entre vous...
→ www.lesingeblanc.org
→ www.marcribot.com
17
micro-actions
Le royal-royal, nancy
lun 04 mai \ 19:00
STRANGE LADIES
Heidi Brouzeng voix, clarinette • Émilie Weber violon, voix • Véronique Mougin
clavier, voix
Un groupe de filles qui chante l’amour avec le plaisir des langues : poésie
surréaliste européenne, série américaine sulfureuse, punk anglais, les
arrimages sont multiples. L’esprit des Pixies et de Jeanne Moreau en 3
corps : deux musiciennes, une comédienne, trois voix, un violon, des
claviers, clarinette ou percussions de temps à autre. Chansons mais pas
que. Textes mais pas que. Musiques sans doute. Et le rêve de Solveig.
1000 postures de danse avant de se pendre
Lukas Knoepfel batterie • Annika Dind danse • Fonk guitare
Deux individus pour le moins étranges, le troisième dissimulé parmi un
tas, sorte de cocon taille humaine. Originaire de Lausanne, 1000 Posture
de danse avant de se pendre est né de la rencontre d’un bassiste chinois
en mal de riffs de guitare et d’un batteur Suisse en mal de volume sonore.
Le duo est rejoint peu après sa création par une danseuse de Butoh qui
pigmente leurs concerts avec la folie de ses contorsions abstraites et
sensuelles. C’est avec force et créativité que 1000 postures bombarde
son auditoire durant la demi-heure de rock expérimental que dure leur
show.
Les trinitaires, metz
samedi 09 mai \ 19:00
PRAAG
Ana Ban guitare • Antoine Arlot saxophone, électronique • Anthony Laguerre
batterie •Hugues Reinert basse
Du son, sale, saturé et rentre dedans. Une histoire de fureur et de bruit
qui se voudrait ainsi chevauchée. Un son uppercut, une improvisation
jetée, envoyée, sans cesse sur-alimentée - et qu’importe l’après de ce
présent qui transpire et qui est transpercé. It’s only rock’n roll
LES MUTANTS MAHA
© Hugo Roussel
HOBOKEN DIVISION
Marie voix, basse • Mathieu Cazanave guitare, boite à rythme
Takumi Fukushima violon • Lionel Malric claviers cheap japonais • Guigou Chenevier percussion, marimba • Emmanuel Gilot création sonore
Pas (ou peu) d’improvisation dans cet univers post-atomique ou les
vaches, inutiles productrices d’un lait nocif, sont abattues en pleins
champ, mais plutôt cette recherche de mutations et d’ionisations. Un
petit hommage à Edgar Varèse ne saurait faire de mal... Une histoire de
papillons irradiés et de vaches inutiles abattues en plein champs.
RAw DEATH
Plague Henry dobro • Mr Verdun contrebasse, banjo, percussion • James guitares,
batterie • Mr Fred guitare électrique
Comme l’assassin nettoie son couteau, Raw Death lime les guitares et les
dobros. Le groupe a les dents jaunes dans la bouche, joue de la country
music et invite le public à avancer jusqu’au bar et payer sa tournée.
Mélange de blues crasseux posé sur des boîtes à rythmes, la musique du
graupe nanceien Hoboken Division s’inscrit dans la lignée des groupes
underground authentiques et sans concessions. Comme si le Blues
Explosion avait bouffé Janis Joplin au petit déjeuner.
DEAD FOR A MINUTE
Sam guitare • Flo chant • Geo guitare • Mike basse • Fab batterie
Ni meilleur ni pire qu’avant, un retour à la vie l’espace d’un instant, un
dernier soupir avant de retrouver le royaume d’Adès pour une mort éternelle.
organisé conjointement par Les Trinitaires-Metz en Scènes, La Face Cachée (Metz)
et le Festival Musique Action / à l’occasion du 11ème anniversaire du magasin La
Face Cachée (Metz)
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micro-actions
ESPACE ICAR, COLLÈGE ST LÉON
LUN 18 MAI \ 11:15
LAURENT CHARLES
Après avoir étudié le saxophone au C.N.R de Metz et de Versailles, il s’est
orienté vers la création contemporaine et l’improvisation. Sur son parcours il a rencontré, entre autres, Annick Nozati, Fred Van Hove, Raymond Boni, Camel Zekri, Vinko Globokar, Jacques Di Donato et Barre
Phillips avec qui il présente “La vie est songe” à l’occasion du festival.
© Sébastien Bozon
mar 19 MAI \ 11:15
jeu 21 MAI \ 11:15
Philippe le goff
pascal battus
Le parcours du compositeur et artiste sonore Philippe Le Goff est
indissociable de son histoire avec le Grand Nord, terre de prédilection
qu’il parcourt régulièrement depuis plus de 20 ans. Son travail s’est
constamment alimenté à la source d’une réflexion sur l’oralité et le
langage, qui pose la question permanente de la mise en contexte de ses
propositions artistiques et le souci de la transmission.
Artiste sonore, improvisateur, compositeur Pascal Battus développe une
pratique du son plus attentive au geste sonore, à l’écoute et à la situation
qui les détermine qu’à un instrument défini : le pick-up de guitare, les
surfaces rotatives, la guitare “environnée” ou la percussion.
Les samedi 23 et dimanche 24 mai, Philippe Le Goff animera un atelier
pour les étudiants du CEFEDEM de Lorraine, centre de formation des
enseignants de la musique et de la danse. Cet atelier sera suivi d’une
performance en galerie le dimanche 24 mai à 20:00.
YUKO OSHIMA
ven 22 MAI \ 11:15
Issue de la vibrante scène rock japonaise, Yuko s’immerge depuis son
arrivée en France dans l’univers de l’improvisation mais aussi dans la
chanson française et la pop. Pour son solo, elle compose et interprète
de la musique électroacoustique pour batterie, voix, samples et effets.
MEDiATHÈQUE JULES VERNE
mer 20 MAI \ 17:00
PAtrICIA DALLIO
Au-delà de l’histoire racontée, l’univers musical expressionniste et poétique de Patricia Dallio (compositrice, et interprète au clavier, capteurs
et électronique), paisible et tourmenté, étrange et déroutant, laisse
notre imaginaire dériver et offre à chacun la possibilité de réaliser son
propre parcours. Musique inclassable, les paysages qui la composent
accrochent par l’émotion qui s’en dégage...
© Jean-Christophe Hanché
jeu 21 MAI \ 17:00
VEN 22 MAI \ 17:00
FRÉDÉrIC LE JUNTER
MATHIEU CHAMAGNE
Le Junter révèle cette dose d’inexactitude nécessaire au monde, comme
l’hésitation naturelle de ses assemblages teintés d’humour, d’objets
baroques, de myriades de détails ; une esthétique où coexistent
intimement primitivisme et sophistication, éclatement de la matière,
chansons impopulaires et assemblages de savant fou.
Membre depuis 2006 du groupe de recherche informatique du GMEA
(Groupe de Musique Électroacoustique d’Albi), Mathieu Chamagne
travaille au développement et à l’expérimentation d’interfaces
multitactiles pour le contrôle en temps réel de synthèse sonore et
spatialisation. Il reviendra ici sur [Apertures] sculture sonore interactive
installée dans la galerie du CCAM tout au long du festival.
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micro-actions
MJC ST EPVRE (NANCY)
apéro-concerts
jeu 21 MAI \ 12:00
STRANGE LADIES
Heidi Brouzeng voix, clarinette • Émilie Weber violon, voix • Véronique Mougin
clavier, voix
Un groupe de filles qui chante l’amour avec le plaisir des langues : poésie
surréaliste européenne, série américaine sulfureuse, punk anglais, les
arrimages sont multiples. L’esprit des Pixies et de Jeanne Moreau en 3
corps : deux musiciennes, une comédienne, trois voix, un violon, des
claviers, clarinette ou percussions de temps à autre. Chansons mais pas
que. Textes mais pas que. Musiques sans doute. Et le rêve de Solveig.
VEN 22 MAI \ 12:00
CHAIR
SAM 23 MAI \ 12:00
YUKO OSHIMA
Issue de la vibrante scène rock japonaise, Yuko s’immerge depuis son
arrivée en France dans l’univers de l’improvisation mais aussi dans la
chanson française et la pop. Pour son solo, elle compose et interprète de
la musique électro-acoustique pour batterie, voix, samples et effets. Son
univers musical ne cesse de s’élargir vers différents domaines.
Pierre-Aimé Albrecht basse • Ignazio Diana guitare, voix • Arno Hussenot guitare préparée • Hervé Scialdo rythmique et claviers
Le Collectif messin Chair taille ses influences bruitistes de violentes boucles industrielles et de pointes électroniques. Une musique animale et
hypnotique à faire vibrer le corps dans ses parties les plus profondes,
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EXPOSITIONS, installations
MATHIEU CHAMAGNE
“[apertures]”
lun 11 > LUNDI 25 MAI
GALERIE DU CCAM (Vandœuvre)
Vernissage : mar 12 mai \ 19:00
[Apertures] est une sculpture sonore interactive invisible et impalpable...
à découvrir et explorer par le geste et l’écoute.
Trois cadres suspendus, comme trois fenêtres ouvertes, offrent autant
de points de vue différents sur un même paysage sonore à visiter.
Dans cet espace de jeu musical collectif, le public est invité à constituer
un trio interprétant une composition ouverte et interactive.
Apertures est un dispositif musical sensible et réactif, questionnant la
frontière entre lutherie numérique et installation interactive.
Les gestes, jusqu’aux plus infimes, sont captés et interprétés pour
moduler et pétrir la matière sonore, révélant fragment par fragment une
pièce électroacoustique à trois voix. Le visiteur est l’interprète, le geste
est l’instrument, les sens du toucher et de la vue laissent place à l’écoute
et à l’imagination...
[Apertures] est un dispositif conçu pour être exploré et joué à plusieurs,
en complémentarité les uns des autres. Une structure à trois faces, trois
fenêtres suspendues, trois instruments pour trois interprètes jouant
chacun une voix d’une même composition, ou simplement improvisant
ensemble. Chaque cadre propose sa palette sonore et ses modes
d’interaction distincts, conçus pour être complémentaires. Les trois
membres d’un trio se complètent, sont essentiels, et... uniques ; chacun
apporte ses propres timbres et matériaux sonores, sa personnalité et
son énergie à l’élaboration d’une musique vivante commune.
coproduction : Césaré, Centre National de Création Musicale (Reims), GMEA (Albi),
CCAM-Scène nationale de Vandœuvre
ALEXANDRE DEL TORCHIO
“paysage”
Paysage (le désert avance-t-il ?) est une installation sonore qui se
présente sous la forme d’un monobloc constitué de six pavillons sur
châssis. Les pavillons ou cornets acoustiques inspirés des phonographes
amplifient le son, le colorent naturellement par leur caractéristique et
spécificité qu’induit la forme ainsi que le matériau. L’ensemble s’inspire
librement du chant des dunes, phénomène naturel qui a longtemps
éveillé la curiosité des hommes, de Marco Polo à Charles Darwin. Les
observations scientifiques montrent que le son est émis par vibration
cohérente de la surface libre d’un écoulement des grains de sable, ce
qui produit un son caractérisé par une fréquence fondamentale qui le
rapproche de celui d’un instrument de musique.
Une rencontre du verre et de l’informatique musicale, un objet archaïque
(à première vue) et technologique produisant une poésie de synthèse –
peut être le pendant sonore du « verséthiseur », un appareil électronique
servant a composer de la poésie imaginé par l’écrivain James Graham
Ballard dans sa nouvelle « Les Étoiles ».
soutien : Centre national d’Art Verrier (Meisenthal), CCAM-Scène nationale de
Vandœuvre, Région Lorraine
21
EXPOSITIONS, installations
THIERRY LAroCHe
“TRI-X-2.0”
“Mon approche photographique échappe à la théorie, au concept. Je
ne me revendique d’aucune école en particulier. Je me vois comme un
spectateur attentif, qui guette - patiemment - son « opportunité ». Je ne
dirige ni ne maîtrise rien. Les événements se jouent devant moi, mon rôle
est d’en capturer le plus « signifiant ». Si mes photographies résonnent,
surprennent, interrogent, c’est que je suis parvenu à mes fins. Je joue
alors mon rôle de passeur d’histoires, tel un photographe-griot. Mon
unique ambition est de retranscrire par l’image ce que ces personnages
ou ces lieux nous racontent. En captant ces moments aussi précieux que
furtifs, qui passent comme des ombres, j’ai la prétention de leur rendre
hommage. Mon intervention pour Musique Action correspond à cette
démarche. »
© Thierry Laroche
Thierry Laroche exposera également une série de photographie autour
de Frédéric Le Junter à l’Espace Icar du Collège St Léon du lundi 11 au
vendredi 22 mai dans le cadre de sa semaine des arts. (Vernissage de
l’exposition, lundi 11 mai à 18:00)
CHARLÈNE MARCHAND
“MUSIQUE ACTION 2014 VU PAR...”
MAR 05 > mer 27 MAI
médiathèque jules verne (Vandœuvre)
Vernissage : mer 13 mai \ 18:00
Lors de la 30ème édition de Musique Action, la photographe Charlène
Marchand assouvit sa curiosité en saisissant l’opportunité de capter
de nombreux instantanés intimes du festival. Dans la sélection qu’elle
propose, on retrouve ainsi ces situations d’attente, le hors champ que
sont les coulisses, l’ardeur d’une émotion scénique, ces états de grâce
et ces gestes suspendus..
À l’occasion du vernissage de l’exposition, l’atelier d’improvisation de
L’École de musique de Vandœuvre animé par Carine Gontran et Nathalie
Dassi donnera une performance dans le hall de la médiathèque.
22
PASS / BILLETTERIE
ABONNEMENTS
BILLETTERIE INDIVIDUELLE
• Pass festival : 60 €
grande salle / Salle des fêtes / TGP-Frouard
individuel et valable pour l’ensemble du festival du dim 17 au lun 25 mai
• tarif A : 17 €
• Pass 6 : 54 €
individuel et valable pour 6 concerts au choix sur l’ensemble du festival
• Pass 6 réduit : 39 €
individuel et valable pour 6 concerts au choix sur l’ensemble du festival / proposé aux adhérents de l’AUCCAM, associations et MJC de Vandœuvre, +60 ans, familles nombreuses, demandeurs d’emploi, étudiants non salariés, adhérents MGEL et MGEN, étudiants venant à deux,
C.E. partenaires du CCAM, groupes à partir de 5 personnes.
• tarif B : 11 €
proposé aux abonnés du Théâtre de la Manufacture (Nancy), Nest
(Thionville), Caméo (Nancy et Metz), Théâtre de Bussang, La Méridienne
(Lunéville), Trait d’Union (Neufchateau), TGP (Frouard, CCN-Ballet de
Lorraine, Théâtre du Saulcy (Metz), Arsenal (Metz), ACB (Bar-le-Duc).
• tarif C : 07 €
proposé aux adhérents de l’AUCCAM, associations et MJC de Vandœuvre, +60 ans, familles nombreuses, adhérents MGEN.
• Pass 4 : 24 €
individuel et valable pour 4 concerts au choix sur l’ensemble du festival
/ proposé aux adhérents de l’AUCCAM.
• tarif D : 06 €
proposé aux demandeurs d’emploi, étudiants non salariés, C.E. partenaires du CCAM, groupes à partir de 5 personnes.
• PASS ((OW-AO))#3 : 24 €
individuel et valable pour assister à l’intégralité du parcours ((OW-AO))
du lun 19 au lun 25 mai.
• tarif E : 04 €
proposé aux bénéficiaires du RSA, -18 ans, adhérents MGEL, étudiants
venant à deux.
salle théâtre / STUDIO DANSE / HUBLOT
• tarif plein : 06 €
• tarif réduit : 04 €
proposé aux adhérents de l’AUCCAM, associations et MJC de Vandœuvre, +60 ans, familles nombreuses, demandeurs d’emploi, étudiants non salariés, C.E. partenaires du CCAM, groupes à partir de 5
personnes, bénéficiaires du RSA, -18 ans, adhérents MGEL et MGEN,
étudiants venant à deux.
GaleriE, CCAM / MJC ST EPVRE / Médiathèque de
Vandœuvre / ESPACE ICAR / Royal-royal
• entrée libre
Les trinitaires
• sur place : 11 €
• prévente : 08 €
• tarif réduit : 05 €
proposé aux adhérents de l’AUCCAM, associations et MJC de Vandœuvre, +60 ans, familles nombreuses, demandeurs d’emploi, étudiants non salariés, C.E. partenaires du CCAM, groupes à partir de 5
personnes, bénéficiaires du RSA, -18 ans, adhérents MGEL et MGEN,
étudiants venant à deux.
23
infos / partenaires
• administration / accueil
• Partenaires
CCAM-scène nationale de Vandoeuvre
Rue de Parme 54500 Vandoeuvre-lès-Nancy
tel +33 (0)3 83 56 15 00
fax +33 (0)3 83 53 21 85
site www.musiqueaction.com
licences 540-249/250/251
avec le soutien financier de
Ville de Vandœuvre-lès-Nancy / Drac-Lorraine / Conseil Régional de
Lorraine / Conseil Général de Meurthe et Moselle / Communauté Urbaine
du Grand Nancy / ONDA (office national de diffusion artistique) / Sacem
• Pour se rendre sur le festival
en voiture : autoroute A31-A33, sortie Vandœuvre Brabois / autoroute
A31 depuis Metz, sortie Gentilly puis suivre Vandœuvre centre et hôtel
de ville (parking gratuit face au théâtre).
en train : gare de nancy depuis ligne TGV Paris-Strasbourg ou Metz-Nice
en bus : ligne 4 arrêt Parc des sports Nation / Ligne 7 arrêt Fribourg
en tram : Ligne 1 arrêt vélodrome
dernier tram vers Nancy : en semaine 23:30 / les jeudi vendredi samedi
02:30
avec la participation de
Médiathèque Jules Verne, Vandœuvre / Théâtre de la Manufacture,
CDN de Nancy-Lorraine / Goethe-Institut, Nancy / MJC St Epvre, Nancy / École de musique de Vandœuvre / Conservatoire à Rayonnement
Régional du Grand Nancy / association ICAR Collège St Léon, Nancy /
Cefedem de Lorraine / Les Trinitaires-Metz en Scènes / La Face Cachée,
Metz / Le Crous de Nancy-Metz / Le Royal Royal, Nancy / Théâtre Gérard
Philipe, Frouard / L’Université de Lorraine
partenaires
Le Son du grisli / Dispositif Effet Scènes / France Musique (A l’improviste)
/ Radio Libertaire (Les oreilles libres) / Revue et Corrigée / association
Fragment
en taxi : 03 83 37 65 37
Le ccam est membre de
Les Allumés du Jazz / La Plate forme régionale des musiques nouvelles
en Lorraine / Futurs Composés / Réseau Quint’est / Réseau Diagonal /
(Re)connaissance
• Les lieux du festival
• CONFÉRENCE DE PRESSE
Salle des fêtes
place de Paris, Vandœuvre-lès-Nancy
Une conférence de presse est proposée le mardi 28 avril à 12:00 dans la
cafétéria du CCAM.
Informations complémentaires auprès de Bruno Fleurence, chargé de
communication au 03 83 56 84 10 / [email protected])
Médiathèque Jules Verne, Vandœuvre
2 rue de Malines, Vandœuvre-lès-Nancy
Le Royal Royal
rue Mont-Désert, Nancy
Les Trinitaires
12 rue des Trinitaires, Metz (tel. 03 87 20 03 03)
MJC St Epvre
14 rue du cheval blanc, Nancy
• Boutique
La boutique du festival sera ouverte au public du 11.05 au 25.05.
Y seront présents CCAM éditions, Metamkine, Dernier Télégramme, Revue & Corrigée ainsi que les productions discographiques des artistes
invités.
Espace Scolaire St Léon
28 rue St Léon, Nancy
Théâtre Gérard Philipe (tel. 03 83 49 29 34)
Avenue de la libération, Frouard
Le Hublot
138 avenue de la libération, Nancy
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Dossier de presse - Centre Culturel André Malraux

Transcription

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