Hebdo n°33 du 29 avril 2011 [. pdf - 84 Ko]
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Hebdo n°33 du 29 avril 2011 [. pdf - 84 Ko]
Hebdo Club d’Entreprises Développement Durable Vendredi 29 avril 2011 VIE DE L’ASSOCIATION AGENDA Mardi 17 mai à 17h30 Rencontre / découverte / échanges les activités du SATO, 253 rue Jean Jaurès à BREST Le développement durable c’est l’articulation permanente entre l’économie, le social et l’environnement. Le SATO développe depuis 25 ans sur le Finistère des outils d’insertion par l’activité économique, comme réponse au besoin d’insertion. En effet, quelquefois l’insertion directe en entreprise n’est pas possible. Il faut à ce moment-là des espaces « tampon » pour faciliter l’accès au travail. Des hommes, des femmes, quelquefois BAC + 5 s’insèrent grâce à des structures type SATO ! Venir échanger avec les responsables du SATO c’est mettre en valeur un entrepreneur social du Finistère. A Boulogne « les paniers de la mer » c’est 80 emplois. Ailleurs ce sont « les Jardins de Cocagne » ou encore le groupe « SOS »… Chez nous, c’est le groupe SATO : 195 salariés équivalent temps plein. Trouver un cheminement particulier à des hommes et des femmes en difficulté pour leur permettre de produire selon les règles ! C’est l’économie sociale. - L’association SATO RELAIS développe une activité d’emplois familiaux, de prêt de main d’œuvre aux associations et collectivités, de chantiers d’insertion La SARL SATO Intérim, entreprise d’insertion par le travail temporaire La SARL Océanplus, entreprise d’insertion spécialisée dans le nautisme Vendredi 27 mai à 17h30 Mardi 21 juin à 18h00 VISITE de l’ Ecole Nationale d’Ingénieurs de Brest sur le technopôle Brest Iroise parvis Blaise Pascal à PLOUZANÉ Cette visite sera suivie d’un exposé par le directeur Jacques TISSEAU « Les minerais sur les continents », état des lieux et perspectives ? En association avec le CJD Brest, nous préparons la venue de Nicole NOTAT, Présidente de VIGEO. VIGEO leader européen de la notation extrafinancière. Le Groupe VIGEO mesure les performances des entreprises en matière de Développement Durable. Deux extraits de propos tenus par Nicole NOTAT : « le prix de la négligence est supérieur à celui de l’engagement » « le développement durable invite à réconcilier le court terme et le long terme » Jeudi 30 juin Université d’été à Moulin Mer à Logonna Daoulas LU DANS LA PRESSE RESSOURCES HUMAINES ENERGIE Le stress technologique, un fléau maîtrisable, Les Echos – 26/04/2011, article de Ile de France : de 4 à 7% des logements grâce à la géothermie d’ici 2020 ? Nicolas Saliba L’avènement des nouvelles technologies de communication a créé une accélération des échanges en entreprise ainsi qu’une explosion des informations numériques. Impression d’urgence latente, besoin de rester connecté en permanence... Ce stress technologique est un fléau pour les entreprises. Il est cependant mesurable et donc maîtrisable. De nos jours, il n’a jamais été aussi simple de créer et transmettre de l’information. Dans la sphère privée, à travers les SMS et les réseaux sociaux, mais aussi et surtout dans la sphère professionnelle à travers l’usage de l’email. Selon le cabinet d’études IDC, le volume d’informations échangé dans le monde atteindra 35 trillions de Gigabytes en 2020, soit 44 fois le volume généré en 2009 et les entreprises y contribueront à hauteur de 20%. Ce déluge d’informations, appelé parfois « infobésité », perturbe les salariés qui ont du mal à faire le tri et passent énormément de temps à chercher de l’information. Atos Origin estime que ses cadres y passent plus de 25% de leur temps ! Un autre facteur a contribué à la surcharge informationnelle en réduisant les temps de traitement, en accélérant la vitesse de circulation et en dictant une disponibilité permanente. Il s’agit des nouvelles technologies de l'information et de la communication (NTIC). Pour la plupart des cadres, il est pratique, voire vital, de pouvoir collaborer à distance avec leur entreprise. Cela implique aussi une disponibilité permanente, quelque soit le lieu ou l’horaire. Selon un sondage OpinionWay pour les éditions Tissot, 73% des cadres déclarent travailler pour leur entreprise en dehors des heures de bureau, essentiellement grâce aux smartphones. Quels risques encourt-on à terme à ne jamais déconnecter ? Soirée, week-end, vacances, y’a-t-il encore un espace dédié à la sphère privée ? De la surcharge d’informations au stress technologique, il n’y a qu’un pas « Un état de stress survient lorsqu’il y a déséquilibre entre la perception qu’une personne a des contraintes que lui impose son environnement et la perception qu’elle a de ses propres ressources pour y faire face. » La porosité entre la vie professionnelle et la vie privée conjuguée à la surcharge d’informations n’a jamais été aussi forte, ce qui génère un nouveau type de stress : le stress technologique. L’utilisation des NTIC a été reconnue comme une des grandes familles de facteurs de stress par le rapport Bien-être et efficacité au travail à destination du premier ministre : «L’utilisation parfois à mauvais escient des nouvelles technologies, « cannibalise » les relations humaines : elle fragilise la frontière entre vie privée et vie professionnelle, dépersonnalise la relation de travail au profit d’échanges virtuels et accélère le rapport au temps de travail – introduisant une confusion entre ce qui est urgent et ce qui est important. En une génération, on est passé d’un collectif de travail physiquement réuni à une communauté d’individus connectés mais isolés et éloignés les uns des autres. » Certaines entreprises ont pris conscience du problème et commencent à prendre des décisions en interdisant les emails le soir et le week-end ainsi qu’en édictant des chartes de bonne collaboration. La plupart des grands groupes ont une charte de bonne utilisation de la messagerie. Cela a-t-il empêché l’explosion des emails ? Ces bonnes pratiques sont-elles connues et appliquées par les salariés ? La présence de bonnes pratiques suffit-elle à améliorer l’efficacité des communications ? Toutes ces actions sont vaines sans une mesure précise du niveau de pression numérique subie par l’entreprise. Les facteurs de stress technologique sont mesurables contrairement aux autres facteurs de stress en entreprise tels que le harcèlement ou les réorganisations. Le niveau de sollicitation numérique, les horaires des communications, l’anticipation des réunions, la charge de collaboration induite sont autant de facteurs que l’entreprise peut mesurer en temps réel afin de superviser puis maîtriser le risque de stress technologique. Actu-environnement 26/04/2011 – ''Aujourd'hui, 1 % des bâtiments franciliens sont chauffés par la géothermie. (…) Avec le Fonds chaleur, nous comptons multiplier par 4 ce chiffre d'ici 2020. Mais la rénovation thermique des bâtiments, engagée depuis le Grenelle, pourrait permettre, grâce aux gains d'efficacité énergétique, d'atteindre 7 % des bâtiments franciliens chauffés grâce à la géothermie à la même échéance'', estime Gwénaël Guyonvarch, directeur régional Ile-de-France de l'ADEME, à l'occasion des Assises de la géothermie en Ile-de-France le 26 avril. Ainsi 80 % de l'énergie géothermique utilisée pour chauffer les bâtiments est située en Ile-de-France. Deux facteurs expliquent cette situation : la région francilienne compte d'importantes ressources géothermiques et la forte densité urbaine se prête à une valorisation optimale de cette ressource, via notamment les réseaux de chaleur. Ile de la Réunion : GDFSuez va climatiser 27 sites à l’eau de mer d’ici 2013, Actu-environnement – 26/04/2011 Le système de climatisation à l’eau de mer de Gdf-Suez, baptisé « Swac » (Sea water air conditioning), va équiper 27 sites à l’île de la Réunion. Le syndicat intercommunal d’exploitation d’eau océanique (Sideo) et GDF-Suez viennent de signer une délégation de service publique avec les communes de Saint-Denis et de Sainte-Marie. Son principe ? Une station de pompage, située sur une partie du site de la station d’épuration actuelle, fera remonter l’eau froide de 5 degrés située à 1 000 m de profondeur. Celle-ci passera dans un échangeur où elle fera baisser la température d’un autre circuit d’eau douce qui alimentera les sites à climatiser, dont l’aéroport de Gillot, la zone industrielle Foucherolles et la Technopole. Le système de climatisation à l’eau de mer fonctionne déjà dans un hôtel à Bora-Bora en Polynésie.