Cantons de Palluau, Beauvoir et Noirmoutier

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Cantons de Palluau, Beauvoir et Noirmoutier
Cantons de Palluau, Beauvoir et Noirmoutier
Bouin
Jean-Louis Lhériau : « Mes huîtres sont 100 % vendéennes »
Nées et élevées dans la baie de
Bourgneuf, affinées dans les claires de
son exploitation, les huîtres Lhériau
sont 100 % vendéennes.
Jean-Louis Lhériau, ostréiculteurproducteur, est installé à son compte
sur le polder depuis 1989. Il travaille avec un salarié, son fils, Teddy. Sa production annuelle est de
30 tonnes/an. Il « fait » les marchés de Saint-Gilles (mardi, jeudi,
dimanche) et Palluau (dimanche).
Depuis quatre ans, il livre aussi en
Italie. Ancien président de l’Organisation des producteurs (OP), secrétaire aujourd’hui, il livre ses impressions avant le grand boum de Noël,
évoque aussi la crise provoquée par
les mortalités depuis plusieurs années, notamment des naissains.
sur 50 % de perte. Je le prévois désormais dans mon bilan. J’en ai pris
mon parti.
Avez-vous eu assez d’huîtres
en 2014 ?
Personnellement oui. J’ai produit en
quantité suffisante, avec du calibre.
À cause des mortalités successives
depuis plusieurs années, je me fais
livrer des bébés huîtres par une écloserie, France-Naissain. Je ne suis pas
un fervent défenseur de l’huître soidisant naturelle (par captage, NDLR).
Et je pars désormais, chaque année,
Que proposez-vous à votre
clientèle et à quel prix ?
Je propose de la diploïde mais aussi de la triploïde (stérile, NDLR). Elles
ont l’avantage de ne pas être laiteuses en été, où la clientèle est importante avec le tourisme.
Quand aux prix, ce n’est pas sans provoquer une polémique dans la profession, mais je suis de ceux qui pensent qu’il fallait cette surmortalité !
Jean-Louis Lhériau.
Le prix du kilo a augmenté de 2 €.
Si je produisais 70 tonnes avec
mon million de naissains achetés,
je ne les vendrais pas 5,50 €, mais
2,50 €/kg.
Où faites-vous grossir
vos huîtres ?
Mes huîtres sont pures vendéennes
et poussent en deux ans et demi !
Elles ne voyagent ni en Bretagne, ni
en Normandie. Elles restent dans la
baie de Bourgneuf. Il est vrai que j’ai
des parcs bien situés. Mais on n’est
pas beaucoup à faire ainsi !
Vous avez donc le moral ?
Moi, oui. Je reviens de mer. J’ai vu
mes huîtres pousser et en belle santé.
Recueillis par
Philippe GILBERT.
‡Naissance
Enora Burgaud, 8, rue du Port-dubec, au centre hospitalier Loire-Vendée-Océan, boulevard Guérin, Challans.
Noirmoutier-en-l’Ile
Défense contre la mer : l’intercommunalité sollicite des aides
Renforcement et rehausse
de digues
Ils ont décidé de déposer le dossier de demande de subvention à
la Commission de gestion durable
du littoral (CGDL) pour solliciter le
financement des missions relatives
aux opérations de travaux suivantes :
renforcement et rehausse des digues
Sud du Gois, rehausse et renforcement de la digue des Mattes avec reprise des études de conception, renforcement et rehausse de la digue
du Gois avec un pavement sur 200
m et un muret. Le coût des missions
relatives à ces actions travaux s’élève
à 70 000 € HT. Le financement prévisionnel est le suivant : 40 % État,
15 % Département et Région, 30 %
communauté de communes.
Études et travaux de sécurisation
des points bas
Un dossier de demande de subventions sera déposé à la CGDL pour
solliciter le financement des études
et travaux de sécurisation des cales
et points bas existants sur les ouvrages de protection. Il s’agit d’assurer la fermeture du système de pro-
tection de la côte Est sur les perrés
de La Guérinière afin de prévenir les
submersions ponctuelles.
Ces travaux seront réalisés en
concertation avec les propriétaires
des cales en tenant compte des
modalités de fonctionnement. Sont
concernées en priorité les cales du
port du Bonhomme et de la Berche.
Le coût est estimé à 150 000 € HT
avec le financement suivant : État
40 %, Région et Département 15 %,
communauté de communes 30 %.
Sécurisation des ouvrages
hydrauliques traversants
L’objectif est d’assurer la fermeture du système de protection sur
la côte Est et de limiter les entrées
d’eau en cas de forte tempête par
les ouvrages hydrauliques de type
coëfs, buses, écluses… qui sont gérés par une multitude d’acteurs (sauniers, ostréiculteurs, fermes aquacoles). Un recensement complet des
135 ouvrages a été réalisé et chacun
bénéficie d’une fiche d’identité géographique et une fiche descriptive
des éléments techniques.
L’action engagée, d’un coût de
150 000 €, consiste à réaliser un diagnostic technique et juridique, définir
un programme de travaux et les priorités, mettre en œuvre ce programme
et définir les conditions de gestion
optimales des ouvrages. Le financement s’établit comme suit : État
40 %, Région et Département 15 %,
communauté de communes 30 %.
Collecte et valorisation
des déchets
Les élus ont validé une participation financière à hauteur de 50 %
pour les travaux de génie civil par
les communes pour l’installation de
conteneurs enterrés. Soit un montant
de 10 000 à 12 500 €.
‡Bourse aux jouets
Emplacement 8 € la table d’1,20 m.
Restauration sur place, crêpes, sandwichs, gâteaux, boisson. Essentiellement des jouets. Dimanche 2 novembre, 9 h, salle Ganachaud, L’Herbaudière. Gratuit. Contact et réservation : 06 15 62 21 26.
‡Afrika, mon pays arc-en-ciel
Théâtre. Eric Bouvron fait découvrir les
beautés et les coutumes du pays où
il a grandi. Il vient d’Afrique, pas n’importe quelle Afrique celle du Sud mais
pas celle de l’Apartheid.
Une Afrique colorée, émouvante et
drôle. Vendredi 31 octobre, 20 h 30,
centre culturel les Salorges, quai JeanBart.
Tarifs : 19 €, réduit 14 €, abonnement
11 € et 15 €.
Contact et réservation : 02 51 39 01 22,
www.ville-noirmoutier.fr
Plan de gestion du polder de Sébastopol voté
Après avoir validé les résultats du
plan de gestion du polder de Sébastopol, un site classé en Réserve
naturelle régionale (RNR), les élus
ont approuvé le nouveau plan pour
2014-2019. Ces résultats et le plan de
gestion ont été présentés aux membres du Conseil scientifique régional
du patrimoine naturel qui ont donné
un avis favorable à la reconduction
du classement du polder. Le budget
prévisionnel de gestion de la RNR
pour la communauté de communes
2014-2016 a été évalué à 273 526 €
TTC.
Le montant prévisionnel d’aide régionale est de 90 470 TTC. Afin de
poursuivre le partenariat avec la Région des Pays de la Loire, le dossier
sera présenté en commission permanente en décembre. Le président de
la communauté de communes, Noël
Faucher, a tenu à souligner l’excellence et l’énorme travail réalisé par
Régis Marty afin de finaliser ce plan
de gestion.
Les autres décisions du conseil communautaire
Tarifs de la redevance
assainissement
Le montant de la redevance assainissement a été voté de la façon suivante : une augmentation de 0,80 %
sur la part du gestionnaire (Saur) et
de 1 % sur la part de la collectivité.
La redevance s’établit comme suit :
abonnement 46,36 € HT ; 0 à 20 m3,
0,21 € le m3 ; 21 à 40 m3, 0,273 € le
m3 et pour plus de 40 m3, 1,3573 le
m 3.
Beauvoir-sur-Mer
Casse auto : nouveau gérant pour Auto-déconstruction
Patrick Pauvert, le patron, avec sa jeune équipe : Kévin, Brian (stagiaire)
et Romain.
Entretien
Lors du conseil communautaire, vendredi dernier, les élus ont pris plusieurs décisions concernant la sécurisation des populations et des biens
face à la mer.
Ouest-France
Mardi 28 octobre 2014
Piste cyclable à La Guérinière
Les élus ont approuvé le montant
des travaux (40 981 € HT) financé à
55 % par le fonds Leader et 45 % par
la communauté de communes pour
la réalisation d’une piste cyclable au
port du Bonhomme, à La Guérinière.
Marais salants : aide à l’œillet
La commission Aide aux sauniers,
après avoir constaté le travail et la
production réalisés sur les marais de
chaque saunier sollicitant une aide,
a décidé de modifier les critères de
versement en prenant en considération uniquement le travail de remise
en état (marais prêt à produire) sans
tenir compte de la production réalisée. Une décision exceptionnelle en
relation avec les conditions météorologiques défavorables de la saison.
Subvention au Roller hockey
guernerin
Il a été décidé d’attribuer une subvention de 500 € à l’association Roller hockey guernerin pour l’acquisition d’équipements sportifs. Ce club
sportif évolue dorénavant au niveau
national quatre.
Financement hôtel Jacobsen
et maison de santé
L’avancement des travaux des deux
sites avançant de manière très satisfaisante, les élus ont voté une décision modificative au budget principal. À savoir, le report de crédits pour
un total de 292 500 € sur ces deux
opérations en sachant que la section
de fonctionnement du budget principal n’est pas impactée par ces mouvements.
Depuis cet été, la casse autos face au
garage AD, anciennement Chocteau,
route du Port, a changé de gérant.
Spécialisée dans la déconstruction
d’automobiles pour en commercialiser les pièces détachées, l’entreprise
Auto-déconstruction, 11, impasse du
Château, est gérée par Patrick Pauvert.
Professionnel depuis trente-cinq
ans dans ce domaine, Patrick Pauvert a été successivement employé
puis gérant dans plusieurs casses
autos à Saint-Nazaire, Guérande et
La Roche-sur-Yon. « Contrairement
à ce que laisse entendre le langage
courant, souligne-t-il, nous ne cassons pas. Les voitures sont démontées soigneusement et les pièces
répertoriées très méthodiquement
pour être commercialisées. »
L’entreprise Auto-déconstruction,
installée sur un hectare avec 600 m2
d’ateliers, a le projet d’agrandissement de ses locaux avec une entrée
nouvelle, plus fonctionnelle, rue du
Port. « Nous sommes équipés d’une
centrale de dépollution avec séparateur d’hydrocarbures aux normes
européennes en vigueur », ajoute
Patrick Pauvert, qui a reconstitué une
équipe de jeunes démonteurs expérimentés. « Nous prenons le temps
de conseiller, montrer et expliquer
pour que des actes mécaniques de
base et même parfois plus compliqués soient à la portée du plus
grand nombre. »
Outre les pièces détachées, Auto-déconstruction commercialise
également des voitures remises en
état ayant passé sans problème le
contrôle technique dans des prix
entre 500 € et 2 000 €.
Barbâtre
Saint-Urbain
‡Passage du Gois
Mardi 28, mercredi 29 octobre. Basse
mer : mardi, 01 h 14 et 13 h 36 (cœf.
79); mercredi, 01 h 58 et 14 h 24 (cœf.
69).
‡Correspondant Ouest-France
Contacter notre correspondant local
Pierre-Yves Guilbaud : tél. 06 62 66 90
65.
Contact : 02 51 39 09 50 ou
06 71 86 11 05, [email protected]
‡Mission locale
Vendée-Atlantique
Permanence mardi 4, jeudi 6 novembre, office enfance jeunesse, 7, rue
Saint-Nicolas. Accueil des jeunes chercheurs d’emploi de 16 à 25 ans, sans
qualification ou diplômés, sortis du système scolaire pour les aider à élaborer
un projet professionnel, construire un
parcours de formation, informer sur les
métiers et les entreprises. Sur rendezvous. Contact : 02 51 35 23 21, www.
mlva.org
Saint-Gervais
Les origines de Fontordine
Le saviez-vous ?
Fontordine est un lieu-dit qui colle au
bourg de Saint-Gervais, avec notamment une demeure habitée par l’écrivain Claude Mercier, récent prix Charette pour son livre Clemenceau tout
simplement.
Mais saviez-vous que ce lieu fut probablement une fontaine, sacrée de
plus ? Car si on tire les racines latines
de ce beau mot de Fontordine, on se
rapproche de « fons ordinis », soit
donc fontaine sacrée. Mais cette fontaine était probablement une source
donnant plutôt une eau mauvaise, ou
sale ! C’est Jean-Loïc Le Quellec qui
raconte cette histoire dans son livre
emblématique La Vendée mythologique et légendaire, paru chez Geste
Éditions, réédité à plusieurs reprises.
Ph. GILBERT.
Saint-Christophe-du-Ligneron
Conférence : Jean Artarit évoque Clemenceau, soldat de l’idéal
Le Clephe organise sa XXIIe Veillée
ligneronnaise en proposant une
conférence de Jean Artarit, historien,
le 7 novembre, à 20 h : Clemenceau,
soldat de l’idéal.
D’origine fontenaisienne, Jean Artarit est fils de médecins, d’esprit
indépendant, qui se sont engagés
dans la Résistance et ont fait l’acquisition de la maison des frères Allix,
amis intimes de Victor Hugo.
Élevé dans le refus de l’inadmissible, ce qui l’a fait s’élever tour à tour
dans sa vie contre la torture, le racisme ou le stalinisme, il se destine
à la psychiatrie et exerce notamment
les fonctions de médecin-chef en
service de psychiatrie à Paris.
Féru de psychanalyse et de
sciences humaines, passionné par
l’Histoire, qu’il qualifie de vice familial, Jean Artarit s’est retiré à La Chapelle-Themer, dans la maison de son
grand-père, également psychiatre,
avouant y avoir trouvé ses racines.
Explorant le passé à la façon dont
il examinait ses patients, il est l’auteur de nombreuses études historiques, de notices et d’essais biographiques, parmi lesquels : Dominique
Dillon, curé, Vendéen et révolution-
naire, paru dès 1995 et qui retrace la
vie de l’une des figures les plus marquantes de la Révolution en Vendée ;
Robespierre ou l’impossible filiation
et Robespierre, en 2003 et 2009,
constituant un modèle de l’étude
psychanalytique, faisant ressortir le
côté pathologique de l’Incorruptible
et qui furent de grands succès d’édition ; Joseph Lequinio, Guerre de la
Vendée et des Chouans, édition critique, réalisée en 2012, du rapport
du conventionnel envoyé en mission
en Vendée, sous-titré Un terroriste
dénonce la Terreur. Jean Artarit est
reconnu comme un spécialiste de
Georges Clemeceau.
Les éditions du Centre vendéen de
recherches historiques publièrent, il
y a quelques mois, son étude, fourmillant de détails historiques, biographiques et chronologiques, sous le
titre Fontenay-le-Comte sous la Révolution, les malentendus de la liberté.
Participant à de nombreux colloques et journées d’études, Jean Artarit intervient lors des émissions historiques de Stéphane Bern, Franck
Ferrand et Michel Field. Fruit de sa
volonté de découverte et redécouverte d’une Vendée qu’il avait long-
Jean Artarit, historien et ancien
président de la société d’émulation
de la Vendée.
temps crue passéiste et sectaire, ses
recherches conduisent à voir sous
un angle nouveau des sujets que l’on
pensait épuisés.
Vendredi 7 novembre, à 20 h, à
la salle de la mairie. Entrée libre. La
conférence sera suivie d’une séance
de dédicaces de l’ouvrage Clemenceau le Vendéen. Contact : tél. 06 20
04 10 59, [email protected]