accompagnement scolaire

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accompagnement scolaire
MINISTERE DE L’EDUCATION NATIONALE
INSTITUT NATIONAL DE RECHERCHE PEDAGOGIQUE
Centre Alain Savary
Centre national de ressources sur les REP et les ZEP
ACCOMPAGNEMENT SCOLAIRE
Bibliographie extraite des pages Internet consacrées à l’éducation
prioritaire sur le site de l’INRP : http://www.inrp.fr/zep
29, rue d'Ulm
75230 PARIS cedex 05
Tél. 01 46 34 90 31
Fax 01 46 34 91 22
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SOMMAIRE
Ouvrages et articles de référence
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Thèses
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Dossiers de revues
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Ouvrages et articles de référence
BAUTIER Elisabeth. Quelle formation pour les accompagnateurs scolaires. In :
Journées nationales de l’accompagnement scolaire : des AEPS à la Charte, une
trajectoire en questions. Paris : FAS-CNDP, 1994, pp. 75-80.
BERNARDIN Jacques. Accompagnement scolaire : suffit-il de faire ses devoirs ?
Dialogue, n° 91, hiver 1998, pp. 7-13.
BOUBAKER Nourredine, KACHOUKH Fériel. Les animations éducatives périscolaires
entre continuité et ruptures. Migrants formation, n°99, déc. 1994, pp. 20-34.
CASTELLANI Gérard. Accompagner la scolarité des enfants. Arles : Actes Sud, 2000,
140 p. (Actes Sud Junior Education).
Ce livre est destiné à tous les acteurs impliqués sur le terrain dans l'accompagnement
scolaire et à tous ceux engagés dans les politiques de la ville. Il propose des objectifs
qui pourraient être poursuivis dans le cadre de véritables contrats éducatifs locaux. On
y trouvera une analyse des mécanismes de l'apprentissage scolaire et des failles qui les
entravent pour certaines populations, une histoire de l'accompagnement scolaire, un
lexique des termes "à la mode" (aide aux devoirs, soutien scolaire, rattrapage scolaire,
accompagnement éducatif) ainsi que la présentation de comptes rendus d'expériences
menées sur le terrain par des professionnels de la formation et de l'action éducative qui
tentent de définir des stratégies nouvelles de mobilisation sociale et d'innovation
pédagogique pour en finir avec l'échec scolaire.
CEU CUNHA Maria Do. Les parents et l’accompagnement scolaire : une si grande
attente. Ville Ecole Intégration, n°114, septembre 1998, pp. 180-200.
Alors que les parents des couches populaires manifestent méfiance et agressivité
envers l'institution scolaire, ils accueillent favorablement les dispositifs
d'accompagnement scolaire, même s'ils ne participent que de loin au travail mené par
les associations qui pourtant réclament leur présence. Pour eux, il ne s'agit pas d'un
désinvestissement, mais l'accompagnement les a soulagés d'une tâche d'aide à leurs
enfants qu'ils avaient du mal à mener à bien en raison de difficultés d'ordre relationnel
avec ceux-ci et de difficultés d'ordre technique dues à leur faible scolarisation. Ils
attendent de l'accompagnement scolaire avant tout une aide aux devoirs, même si
d'autres démarches d'apprentissage, plus ludiques, peuvent être utilisées. Cette attente
est partagée par les enfants et les accompagnateurs ont de plus en plus de difficultés à
les entraîner vers d'autres projets moins directement scolaires. Dans sa conclusion,
l'auteur craint qu'en laissant croire aux parents que l'accompagnement scolaire va sortir
leurs enfants de l'échec, on ne prenne le risque de discréditer les associations à leurs
yeux.
CEU CUNHA Maria Do, DENIS Alice. Les familles dans l'accompagnement scolaire.
Paris : Ligue Française de l'Enseignement et de l'Education Permanente, 1997, 158 p.
Cette étude sur la participation des familles à l'accompagnement scolaire se présente
en deux parties. La première, qualitative, se base sur une série d'entretiens
(intervenants, équipe d'encadrement, familles, assistantes sociales, médiateurs,
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responsables d'établissements scolaires) menés sur trois sites et auprès de trois
associations aux modes d'intervention différents. La seconde, quantitative, repose sur
les résultats d'un questionnaire adressé aux familles et portant sur l'environnement
familial, les caractéristiques socio-démographiques de la famille, la scolarité de l'enfant,
les rapports de la famille à l'école, l'accompagnement scolaire et les évolutions
constatées. On observe, dans les trois sites étudiés, un fort souci d'impliquer les
familles qui se traduit par des modes d'approche variés : relations individualisées,
surtout lorsque les interventions se font au domicile de l'enfant en présence de la
famille, politique systématique de contact avec les parents, organisation régulière
d'assemblées de parents. L'accompagnement scolaire est vécu comme un
soulagement pour les familles qui considèrent qu'il permet d'augmenter les chances de
réussite scolaire de leurs enfants et de dépasser les blocages. Si pour les parents les
aspects scolaires sont primordiaux, ils acceptent aussi l'ouverture vers d'autres champs
(centres d'intérêt d'ordre culturel, loisirs). Ils sont 74% à considérer que
l'accompagnement scolaire a eu des effets bénéfiques sur leur enfant (amélioration des
notes et du travail, meilleure compréhension et écoute en classe, meilleur
comportement général). Pour les intervenants, les changements se situent davantage
au niveau des comportements qu'au niveau des résultats scolaires et le soutien scolaire
n'est efficace que dans la mesure où il offre une voie d'accès à des projets non
scolaires. Quant aux associations, outre la fonction socialisatrice de l'accompagnement,
elles voient des effets sur les comportements (épanouissement par la parole,
acquisition de la norme scolaire).
CHAUVEAU Gérard , ROGOVAS-CHAUVEAU Eliane. De l’accompagnement scolaire.
Migrants formation, n°99, déc. 1994, pp. 35-48.
CHAUVEAU Gérard. Les trois temps de l’apprentissage de la lecture et les clubs Coup
de pouce. Revue du CRE, n°13, nov. 1997.
COQ Guy. Tiers lieu éducatif et accompagnement scolaire. Migrants formation, n°99,
déc. 1994, pp. 49-60.
DANNEQUIN Claudine. Echanges linguistiques et interactions dans des groupes
d’accompagnement scolaire. Migrants formation, n°99, déc. 1994, pp. 101-113.
DANNEQUIN Claudine. L’enfant , l’école et le quartier : les actions locales d’entraide
scolaire. Paris : L’Harmattan, 1992,221 p. (Objectif ville).
Depuis une dizaine d'années, des lieux d'accueil périscolaires se sont ouverts dans de
nombreux quartiers, en particulier ceux dans lesquels se trouvent des établissements
en ZEP. Pour mieux cerner le fonctionnement des opérations d'accompagnement
scolaire, leurs apports aux enfants et aux familles, leurs difficultés et leurs résultats,
l'auteur a mené une enquête dans 148 quartiers de Développement social. Elle
examine les objectifs des actions (redonner confiance à l'enfant, l'aider dans le domaine
scolaire, établir un relais entre l'école et la famille), les activités proposées, le rôle et les
statuts des différents acteurs (animateurs, enseignants, travailleurs sociaux, vacataires
et bénévoles). Puis elle observe les relations avec l'Education nationale. Celles-ci vont
de l'indifférence aux rapports conflictuels. Il n'existe de véritable collaboration que
lorsqu'il existe une structure ZEP qui permet, grâce au travail du coordinateur, aux
partenaires de se rencontrer. Quant aux relations avec les parents, si elles restent un
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des points faibles du dispositif d'aide, on constate depuis quelque temps une certaine
évolution, une progression de l'intérêt des familles. S'il est difficile actuellement de
mesurer les effets des actions sur la réussite des enfants, certains sites signalent des
effets positifs sur les passages dans la classe supérieure, sur l'absentéisme scolaire,
sur les apprentissages et les méthodes de travail, sur le comportement à l'égard de
l'école, sur la prévention de l'inadaptation sociale et des conduites marginales. Dans sa
conclusion, l'auteur pointe les problèmes qui doivent être résolus pour que ces
initiatives puissent être maintenues et se révéler efficaces : un recrutement et une
formation de qualité pour les animateurs, des locaux accueillants et adaptés, une
meilleure coordination des actions entre les différents partenaires. La nécessité de
comporter une ZEP pour tous les sites faisant l'objet d'opérations de développement
social devrait permettre à l'avenir un meilleur travail interpartenarial entre
établissements scolaires et groupes d'aide.
GLASMAN Dominique. L’accompagnement scolaire : sociologie d’une marge de
l’école. Paris : PUF, 2001, 317 p. (Education et formation)
Après avoir dressé un état des lieux de l’accompagnement scolaire (nombre de
dispositifs, nombre d’enfants concernés, diversité des dispositifs), l’auteur commence
par construire l’objet sociologique « accompagnement scolaire » en problématisant son
émergence et son fonctionnement. Il explore ensuite plus en détail ce qui se passe et
se joue dans les dispositifs d’accompagnement scolaire (les différentes formes qu’ils
peuvent prendre, la question de la professionnalisation des acteurs, le rôle des
parents). Il présente enfin un « tableau de synthèse » indiquant les effets de
l’accompagnement sur la réussite scolaire. Selon lui, la fréquentation de
l’accompagnement scolaire ne se traduit pas par des progrès notables, les dispositifs
semblant favoriser « l’accomplissement des gestes quotidiens du métier d’élève » sans
qu’il y ait pour autant mise en activité intellectuelle. Les rapports d’évaluation étudiés
indiquent des effets positifs sur la « socialisation » (amélioration du comportement et
bénéfices « psychologiques »). Ils pointent aussi des « risques » et des dérives : usure
des acteurs et en particulier des chefs d’établissement ; fait que les élèves entrent dans
un rapport faux au travail scolaire en croyant cheminer sur la bonne voie ; risque
d’aggravation de la stigmatisation). Dans sa conclusion, il avance l’idée que
l’accompagnement scolaire est un bon révélateur des transformations de l’état de la
société française comme de son école.
GLASMAN Dominique (dir.), Centre Alain Savary. Regards sur l'accompagnement
scolaire : extraits de textes, bibliographie classée, recueils d'actions, informations
pratiques. Paris : INRP, 2000, 151 p. (Dossier thématique).
L'accompagnement scolaire s'est fortement développé au cours des vingt dernières
années, en particulier dans les "quartiers populaires". Ce développement a fait émerger
un certain nombre d'enjeux sociaux, scolaires, éducatifs, pédagogiques, que ce livre
vise à présenter. Selon la formule adoptée par le Centre Alain Savary pour les dossiers
thématiques, l'ouvrage propose d'abord, dans un pôle théorique, des textes de
plusieurs auteurs relatifs à ces enjeux ; y est aussi présentée une bibliographie, classée
selon un certain nombre de thèmes, grâce à laquelle le lecteur pourra aisément
approfondir sa réflexion sur le sens de l'accompagnement scolaire, les acteurs qui le
mettent en place et l'animent, les dispositifs existants, les contenus, la place des
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familles, ou l'évaluation. Le pôle pratique décrit quelques actions, donne accès à des
textes officiels, et fournit quelques coordonnées d'organismes.
Consulter la notice et-ou commander cet ouvrage : http://www.inrp.fr/
GLASMAN Dominique. L’accompagnement scolaire. Informations sociales, n° 75,
1999, pp. 112-117.
GLASMAN Dominique. Réflexions sur les " contrats " en éducation. Ville Ecole
Intégration, n° 117, juin 1999, pp. 70-111.
Dans la première partie de son article, l'auteur s'intéresse aux principes sur lesquels
reposent les " contrats " et tire des enseignements de ces années de politique
contractuelle (effets des contrats et des politiques contractuelles sur l'action publique,
les acteurs, la démocratie, le financement de l'action publique, l'efficacité des services
publics). Dans une seconde partie, il étudie les spécificités des contrats dans le champ
éducatif : le rôle des acteurs engagés, différences entre contrat et projet, priorité aux
zones " difficiles " (ZEP), place des parents, rapport à la norme, enjeux différents selon
les niveaux de la hiérarchie. La troisième partie étudie les différents types de contrat en
éducation : le contrat avec un élève ou avec ses parents, le contrat éducatif local (CEL),
le contrat de réussite dans les ZEP et REP, le contrat local d'accompagnement scolaire
(CLAS). Dans sa conclusion, l'auteur s'interroge sur le caractère stable et durable de
ces contrats, sur l'objectif de rénovation du service public qu'ils revendiquent, sur la
difficulté qu'il y a à concilier deux ensembles d'exigences, celle des " usagers " et celle
des professionnels. Dans le champ de l'éducation, les politiques contractuelles ont-elles
favorisé une plus grande égalité devant le service public ou au contraire ont-elles
aménagé l'exclusion sociale et scolaire ?
Voir aussi : GLASMAN Dominique. Sur les « contrats » en éducation : contrat éducatif
local et contrat de réussite. X.Y.ZEP, bulletin du Centre Alain Savary, n° 6, octobre
1999, pp. 3-6.
Consultable sur Internet : http://www.inrp.fr/zep/ressours/xyzep.htm
GLASMAN Dominique (dir.). Bilan des évaluations des dispositifs d'accompagnement
scolaire. Saint-Etienne : Université Jean Monnet, Centre de Recherche en Education,
1998, 92 p.
Ce bilan des dispositifs d'accompagnement scolaire repose sur un corpus hétérogène
composé des évaluations du Réseau Solidarité Ecole, des évaluations de l'Ecole
Ouverte et des Animations Educatives Péri-Scolaires (AEPS). Les auteurs s'intéressent
tour à tour à l'évaluation comme processus social, aux méthodologies mises en œuvre
dans les évaluations, au contenu des dispositifs évalués et aux effets de ces dispositifs.
Selon les auteurs, les dispositifs d'accompagnement scolaire se situent en " contredépendance par rapport à la scolarisation ". On observe ainsi des griefs et des critiques
mettant en cause les enseignants dans le cadre du fonctionnement scolaire, une
volonté de marquer sa différence, de se démarquer des modalités scolaires, une mise
en cause de la rupture apprentissage scolaire/apprentissage non scolaire. Mais ces
propos ne vont pas sans une certaine ambivalence dans la mesure où il n'y a pas dans
les dispositifs de remaniement fondamental des pratiques scolaires. Si chaque dispositif
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observé peut se prévaloir d'une certaine efficacité dans le domaine scolaire ou dans le
domaine de la socialisation, il est difficile de dépasser les limites d'une évaluation " site
par site ", ce qui signifie que l'on n'a pas affaire à une véritable politique visant la
réussite scolaire et l'insertion grâce à un " affinement des cibles " et à " l'invention de
modalités pertinentes de prise en compte des publics reçus ".
GLASMAN Dominique. La scolarisation hors l’école. In : TERRAIL Jean-Pierre (dir.).
La scolarisation en France : critique de l’état des lieux. Paris : La Dispute, 1997, pp.
141-155.
L’auteur aborde la question de l’accompagnement scolaire hors école mis en place
dans les quartiers populaires depuis une quinzaine d’années, qu’il s’agisse des Activités
éducatives périscolaires (AEPS), de l’aide aux devoirs, du soutien scolaire ou des
permanences devoirs. Il décrit les dispositifs (les élèves accueillis, le statut des
intervenants et les principaux objectifs) en les comparant avec le système plus ancien
des cours particuliers. Ainsi, il observe que le dispositif des cours particuliers est en
phase avec la compétition scolaire, alors que l’accompagnement scolaire de quartier
assume des tâches que l’école remplit moins : socialisation, intégration des prérequis
culturels et comportementaux à l’apprentissage scolaire par exemple.
GLASMAN Dominique. Les mots de l’accompagnement scolaire : tentative de
clarification. Revue du CRE, n° 13, nov. 1997.
GLASMAN Dominique. L’accompagnement scolaire : vers l’institutionnalisation ?
Revue du CRE, n° 13, nov. 1997.
GLASMAN Dominique. Les dispositifs d’accompagnement scolaire : des
intermédiaires entre familles et école ? Lien social et politiques-RIAC, n° 35, 1996,
pp.99-107.
Selon l'auteur, les dispositifs d'accompagnement scolaire, de soutien, d'aide aux
devoirs ou d'AEPS ne parviennent pas à jouer un rôle d'intermédiaire entre école et
familles populaires. Après avoir décrit ces nombreux dispositifs, leurs objectifs et la
diversité des acteurs, il s'attache à repérer les grandes tendances qui les concernent
tous : l'aide aux enfants et le rapprochement école-familles. L'enfant s'y trouve à l'abri
de la sanction scolaire et de l'impatience parentale, vient de son plein gré dans cet
espace intermédiaire entre l'école et sa famille. Or, avec le temps, les dispositifs se sont
rapprochés de l'école et les modalités de travail avec les enfants s'apparentent de plus
en plus au modèle scolaire et les relations avec les familles ont du même coup perdu
de leur efficience. Les contrats que doivent signer les parents pour que leur enfant
bénéficie de l'accompagnement, l'appel à l'implication familiale et à la
responsabilisation, tout cela manifeste d'une même représentation des familles que
partagent donc maintenant acteurs scolaires et péri-scolaires. Ainsi la médiation va plus
de l'école vers les familles qu'en sens inverse alors qu'il serait souhaitable que les
dispositifs d'accompagnement se tiennent à distance de l'école pour jouer leur rôle
d'intermédiaires et qu'ils s'engagent davantage dans d'autres contenus d'activités
éducatives, plus distanciées du scolaire.
GLASMAN Dominique. La professionnalisation des " accompagnateurs scolaires " :
une double contrainte ? Migrants formation, n° 106, septembre 1996, pp. 68-83.
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Les accompagnateurs scolaires, qui travaillent dans les quartiers populaires, sont pris
dans une double contrainte : on (les organismes financeurs) leur demande d’être plus
compétents, mais on ne leur reconnaît pas le statut de professionnels. Les associations
organisatrices de l’accompagnement scolaire sont partie prenante de ce jeu de double
contrainte en souhaitant rester maîtresses de leurs orientations militantes (soutien aux
familles, mobilisation dans le quartier, promotion collective des milieux populaires, etc.)
et en n’entendant pas abandonner leur indépendance vis-à-vis des institutions et en
particulier de l’école ; mais elles sont aussi soucieuses de montrer la pertinence de leur
intervention avec les familles, de mettre l’accent sur la collaboration avec l’école. Pour
les accompagnateurs scolaires, certains éléments vont dans le sens d’une
« professionnalisation » (plus grande stabilité, activité rémunérée dans la plupart des
cas, formation). Ils se présentent comme « professionnels », manifestent un souci de
reconnaissance par les institutions, refusent d’apparaître comme des « supplétifs de
l’école » mais mettent aussi en avant des aspects d’engagement de la personne
(relation à l’autre, échange). La réflexion sur ce que doit être l’accompagnement
scolaire et le statut des accompagnateurs ne peut faire l’économie du repérage des
tendances contraires, poussant vers la professionnalisation ou la freinant.
Voir aussi : GLASMAN Dominique. La professionnalisation des accompagnateurs
scolaires : une double contrainte ? Banlieue, Ville, Lien social, n° 9-10, mars-juin 1996,
pp. 189-207.
GLASMAN Dominique. Soutien scolaire hors l’école et service public. Educations, n°
3, avr.-juin 1995, pp. 48-55.
GLASMAN Dominique. L’évaluation des soutiens scolaires hors l’école : problèmes et
enjeux. Migrants formation, n° 99, déc. 1994, pp. 62-84.
GLASMAN Dominique (dir.). L’école réinventée ? Le partenariat dans les zones
d’éducation prioritaires. Paris : L’Harmattan, 1992, 199 p. (Bibliothèque de l’éducation).
L'ouvrage propose une analyse de ce que les termes de "partenariat" et de
"partenaires" recouvrent dans la vie quotidienne des ZEP. Les auteurs s'appuient sur
une observation détaillée de deux ZEP. Ils présentent les différents acteurs du
partenariat, analysent leur position spécifique, en particulier leur rapport à l'institution
scolaire, et posent le problème de l'imprécision de l'objet du partenariat. Ils observent
les projets et les réalisations produites, les relations entre les partenaires et les
ressources dont ils disposent. Les auteurs tentent de débusquer de fausses évidences,
pointent les contradictions du partenariat et les conflits qu'il engendre. Ils proposent une
analyse de ses difficultés à partir de l'observation des identités professionnelles des
partenaires, spécialement des enseignants et des travailleurs sociaux, et posent enfin
des questions plus fondamentales sur l'articulation entre le scolaire et le social.
GLASMAN Dominique (dir.). L’école hors l’école : soutien scolaire et quartiers. Paris :
ESF, 1992. (Pédagogies).
GLASMAN Dominique, BLANC Pierre, BRUCHON Yves, COLLONGES Georges,
GUYOT Paul. Le soutien scolaire hors l’école. Revue française de pédagogie, n° 95,
avr.-juin 1991, pp. 31-45.
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Le soutien scolaire hors l’école a connu un vif développement dans les années 1980.
L’article essaie de resituer ce phénomène dans son contexte, marqué par l’évolution du
champ scolaire, et du champ de la « gestion du social », ainsi que les transformations
du monde associatif. Après avoir tenté un inventaire des actions de soutien scolaire
dans la ville de Saint-Etienne, on tente d’analyser les relations qui se tissent entre les
différents protagonistes : l’institution scolaire, les travailleurs sociaux, les associations.
Un « modèle » du procès de scolarisation est proposé, qui permette de rendre compte
de la division du travail, des collaborations et des conflits entre les acteurs ou les
institutions impliquées. (résumé du périodique)
GLASMAN Dominique, COLLONGES Georges. Cours particuliers et construction
sociale de la scolarité. Paris : CNDP-FAS, 1994.
GLASMAN Dominique, LUNEAU Catherine. Ecole ouverte : observation, évaluation
et analyse à partir de quatre sites. Saint-Etienne : Université Jean Monnet, Centre de
Recherche en Education, 1998, 122 p.
L'Ecole Ouverte (EO) est un dispositif d'accueil des enfants à l'école pendant les
vacances pour contribuer à rétablir l'égalité des chances et prévenir l'échec scolaire,
mis en place conjointement par le Ministère de l'Education nationale, le FAS et la DIV.
Les auteurs, dans ce rapport réalisé pour la Direction de la Population et des Migrations
et la DIV, ont observé quatre sites (situés en Région Rhône-Alpes et dans l'Est de la
France), deux dans des collèges de ZEP, un dans un collège rassemblant classes
moyennes et population ouvrière et le dernier dans un collège de quartier " difficile ".
L'enquête de terrain a consisté en des observations de sessions de l'EO et en des
entretiens auprès des différents acteurs (chef d'établissement, CPE, animateurs,
enfants, parents). Ce qui frappe, c'est la grande diversité des mises en œuvre
observées. Pour certains établissements, l'EO c'est d'abord l'Ecole, tant dans les
activités proposées que dans les codes de comportement. Ailleurs, c'est sur l'ouverture
que l'accent est mis et les activités sont de type " centre social ". En ce qui concerne
l'apport des activités proposées dans l'EO pour la réussite scolaire, il est davantage
question de " tâches " à accomplir que de mise en activité intellectuelle, et le rapport au
savoir promu par les activités n'est pas différent. De même, les publics accueillis ne
sont pas identiques : élèves " studieux ", élèves " moyens ", élèves en difficulté. D'autre
part, si l'un des objectifs de l'EO est de " ramener la paix dans les quartiers ", on ne
peut que s'interroger. Ce ne sont pas les élèves les plus menaçants pour l'ordre public
qui sont accueillis et on peut craindre même dans certaines configurations une
amplification des tensions. Au total, si les apports de l'EO ne sont pas à sous-estimer, il
y a lieu de s'interroger sur son efficacité.
GLASMAN Dominique, LUNEAU Catherine. Les parents et l’accompagnement
scolaire : quelle approche ? Ville Ecole Intégration, n° 114, septembre 1998, pp. 154179.
Quelles relations les parents entretiennent-ils avec un type de dispositif
d'accompagnement scolaire : les activités éducatives péri-scolaires (AEPS) ? Pour
répondre à cette question, trente-cinq entretiens de parents appartenant aux classes
populaires d'une ville moyenne de la région Rhône-Alpes ont été réalisés. Selon leur "
être-au-quartier ", la plus ou moins grande distance qu'ils entretiennent avec lui, les
parents font un usage différent des AEPS, celles-ci n'ont pas le même sens pour eux.
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Lorsque les familles vivent davantage dans les limites du quartier, elles ont recours aux
dispositifs offerts et notamment à l'AEPS, qui est moins intégrée à l'institution scolaire
que les études, ce qui est moins le cas des familles vivant hors du quartier ou
s'efforçant de le maintenir à distance. Elles recherchent d'abord une aide aux devoirs, le
projet, dont elles ne comprennent pas les enjeux, étant surtout ressenti comme un
moment de détente et de distraction.
GLASMAN Dominique, LUNEAU Catherine. Parents et accompagnement scolaire
dans les quartiers de Teisseire, Jouhaux, l'Abbaye à Grenoble. Saint-Etienne :
Université Jean Monnet, Centre de Recherche en Education, 1998, 44 p.
Dans cette étude réalisée pour la municipalité de Grenoble, les auteurs s'intéressent
aux relations des parents avec deux types de dispositifs d'accompagnement scolaire :
les AEPS mises en place dans trois quartiers de Grenoble et l'Ecole Ouverte organisée
dans un collège de la Vienne et un collège de Saint-Priest. Il a été réalisé 91 entretiens
avec des parents dont les enfants fréquentaient ces dispositifs (étude ou soutien dans
l'établissement, AEPS). Trois types de " configurations de rapport des parents au
quartier " ont été observés : les familles qui organisent leur vie hors du quartier, celles
qui maintiennent le quartier à distance et ont recours à diverses ressources hors du
quartier, celles dont on peut dire qu'elles vivent une sorte d'assignation à résidence
résignée ou assumée en raison de leur situation économique. On peut dire que suivant
les trois types de configuration les parents ne font pas un même usage des dispositifs.
S'ils sont pratiquement unanimes à exprimer leurs réserves quant aux projets et à
exiger davantage de rigueur, les parents du groupe trois mettent en avant l'aide aux
devoirs alors que ceux des autres groupes sont plus attentifs à la qualité de ce qui est
offert. Les auteurs examinent ensuite les discours parentaux tenus sur les pratiques
éducatives familiales et sur l'école.
HOCHEDEZ Denis, DEPLETTE Gérard, CELLIER Jean. L’action des CAF dans
l’accompagnement scolaire. Informations sociales, n°75, 1999, pp. 118-127.
Journées nationales de l’accompagnement scolaire : des AEPS à la Charte, une
trajectoire en questions. Paris : FAS-CNDP, 1994.
Ligue de l’Enseignement, CHAPOUTOT Anne (dir.), GLASMAN Dominique (préf.).
Cinq questions sur l’accompagnement scolaire et éducatif : journées nationales de
Rennes. Paris : Ligue de l’Enseignement, 1997.
Ligue de l’enseignement. Démocratisation en action(s) : rencontres nationales de
l’éducation organisées par la ville de Rennes, octobre 1998. Paris : Ligue de
l’enseignement, 1999.
PAYET Jean-Paul. Quelle identité pour l’accompagnement scolaire ? Revue EN-FAS,
n°8, juin 1998, pp. 69-76.
PAYET Jean-Paul. L’accompagnement scolaire : entre solidarités et compétences
professionnelles. Migrants formation, n°99, déc. 1994, pp. 85-100.
PAYET Jean-Paul. La double contrainte du partenariat. Migrants formation, n°85, juin
1991, pp. 107-118.
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PEREZ Patrick. Les associations collège-quartier à Marseille : recherche évaluative.
Rapport définitif. Rapport commandité par la DIV. S.l : CECIS, 1991, 182 p.
Cette monographie rend compte de l'évaluation de 16 associations collège-quartier de
Marseille mobilisées autour de la lutte contre l'échec scolaire et pour le rapprochement
des communautés. Se suivent deux évaluations : une évaluation interne qui décrit les
intentions et les stratégies qui aboutissent à la transformation " d'un petit groupe
pédagogique " en une association structurée et rayonnant sur toute la ville de Marseille
(structure formelle du dispositif, modes d'encadrement, formation, modes
d'encadrement pédagogique, supports matériels de travail, périodicité des actions) ; une
évaluation externe qui examine les bénéfices obtenus par les élèves (comparaison
entre la population inscrite à l'aide aux devoirs et une population témoin).
PIOT Thierry. L'accompagnement scolaire dans la Z.E.P. de Cherbourg-Octeville.
Caen : Université de Caen Basse-Normandie, 1999, 91 p.
Ce rapport, réalisé pour l'Observatoire de la Réussite Scolaire de la ZEP de CherbourgOcteville, concerne les actions d'accompagnement scolaire. Il a été effectué à partir
d'une enquête par questionnaires adressés aux parents d'écoles maternelles et aux
élèves, du CP au collège. Après une présentation du site de la ZEP, présentation
nécessaire pour comprendre l'environnement scolaire et social de l'accompagnement
scolaire et pour contribuer à saisir les dynamiques de celui-ci, l'auteur entreprend une
description des activités de fin d'après-midi, les Activités Educatives Périscolaires
(A.E.P.S.) de type loisirs ou de type accompagnement scolaire. Dans sa conclusion, il
observe qu'il y a, de la part des structures qui proposent de l'accompagnement scolaire,
un positionnement de complémentarité et de prudence vis-à-vis de l'institution scolaire.
Il serait cependant souhaitable d'apporter plus de lisibilité à l'action de ces dispositifs,
sans pour autant tendre vers leur uniformité. Ecole d'un côté et structures périscolaires
de l'autre devraient davantage clarifier leurs champs d'actions en prenant comme
objectif la mise en cohérence du temps de l'enfant et de l'adolescent : temps
d'apprentissage dans l'établissement scolaire, temps d'apprentissage hors l'école,
temps de loisirs.
PIQUEE Céline. Les élèves en accompagnement scolaire : adéquation entre public
visé et public accueilli. L'Orientation scolaire et professionnelle, n° 2, vol. 31, 2002, pp.
223-240.
Cet article, qui s'appuie sur une enquête menée auprès de 38 responsables de
dispositifs d'accompagnement scolaire, est centré sur l'analyse du public d'élèves
bénéficiaire (caractéristiques socio-démographiques et scolaires). Il examine la
cohérence des décisions d'admission au sein des dispositifs pour en arriver aux
conclusions suivantes : 1. les élèves en difficulté scolaire ou de milieu social modeste
composent effectivement la majeure partie du public ; 2. parmi les caractéristiques
individuelles des élèves (sociales et scolaires), c'est la nationalité de l'élève qui est
l'indicateur le plus élevé de probabilité de fréquentation des dispositifs ; 3. il faut
cependant relever que plus d'un quart des élèves fréquentant les dispositifs ne sont pas
issus de milieux sociaux modestes et que, sur le plan des difficultés scolaires, plus de
70% des élèves accueillis ne sont pas à ranger parmi les élèves les plus faibles, même
si la moitié d'entre eux éprouve des difficultés scolaires.
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PIQUEE Céline, SUCHAUT Bruno. Les opinions des acteurs confrontés à l'évaluation
externe. Le cas d'une action d'accompagnement scolaire au CP. Les Sciences de
l'éducation pour l'ère nouvelle, n° 3, vol. 35, 2002, pp. 103-127.
Les dispositifs d'accompagnement scolaire " Coup de pouce " ont pour objectifs la
réduction des disparités dans le temps d'apprentissage périscolaire et la mobilisation de
l'ensemble des instances éducatives (familles, école, structures périscolaires) sur le
temps d'apprentissage périscolaire de la lecture. Ils s'adressent en priorité aux enfants
du CP considérés comme " fragiles ". L'évaluation, conduite selon deux approches,
l'une interne, se basant sur l'opinion des acteurs, l'autre externe, mobilisant des
indicateurs statistiques, a porté d'une part sur les caractéristiques des élèves accueillis,
d'autre part sur les effets du dispositif. Concernant l'accueil des élèves, les deux
approches se rejoignent : les objectifs initiaux du dispositif sont atteints et les enfants
accueillis présentent bien des difficultés d'ordre scolaire et ne bénéficient pas des
conditions sociales et familiales les plus favorables au bon déroulement de la scolarité à
l'école élémentaire. Par contre, en ce qui concerne les effets du dispositif, on constate
un écart important entre les jugements positifs des acteurs enseignants et parents et
l'évaluation externe des progressions des élèves en lecture sur la base d'épreuves
communes, qui elle fait apparaître une absence d'efficacité. Ainsi, selon les résultats
pris en compte, on pourrait soit être encouragé à reconduire le dispositif, voire à
l'étendre, soit s'interroger sur la population à cibler par l'accompagnement scolaire et
recentrer l'action sur une plus petite proportion d'élèves.
PLASSARD Jean-Michel, ROSOLEN Aline, SERRANDON Anne. Evaluation d'actions
d'accompagnement scolaire : un exemple en zone d'éducation prioritaire à Toulouse.
L'Orientation scolaire et professionnelle, n° 4, vol. 27, 1998, pp. 485-503.
Les auteurs commencent par définir l'accompagnement scolaire et les formes qu'il peut
prendre (Activités Educatives Péri-Scolaires, Réseaux Solidarité Ecole, Contrats
Locaux d'Accompagnement Scolaire). Puis ils décrivent leur recherche dont l'objectif
était d'étudier l'impact des activités éducatives périscolaires (AEPS) sur la scolarité des
enfants défavorisés. L'analyse, menée à l'aide de pré-tests et de post-tests ainsi que
des évaluations des maîtres, s'est déroulée de novembre 1995 à juin 1996 et a
concerné 508 élèves de CP et de CE1 scolarisés dans des écoles situées en ZEP. Les
résultats comparés entre les enfants ayant ou pas bénéficié des AEPS montrent que le
dispositif est globalement neutre quant à la réussite scolaire mais que les disparités
sont grandes d'un site à l'autre. L'hypothèse retenue pour expliquer les différences de
performance renvoie aux modalités de recrutement des animateurs. On constate par
exemple que les étudiants recrutés par les associations et qui ont comme objectif de
devenir enseignant ou éducateur sont plus efficaces que des titulaires de contrat C.E.S.
ou des bénévoles. Ainsi, ce travail a mis en lumière l'importance du recrutement des
animateurs, de leur motivation et de leur niveau de formation.
REGNAULT Elisabeth. Evaluation d’une animation éducative périscolaire. Migrants
formation, n°99, déc. 1994, pp. 114-130.
ROCHEX Jean-Yves. Soutien scolaire et rapport au savoir. In : BOUVEAU Patrick,
ROCHEX Jean-Yves. Les ZEP entre école et société. Paris : CNDP-Hachette
éducation, 1997. Pp. 75-81.
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TARIQ Ragi. Acteurs de l’intégration : les associations et les pratiques éducatives.
Paris : L’Harmattan ; Amiens : Licorne, 1998. (Villes Plurielles).
THIN Daniel. Quartiers populaires : l'école et les familles. Lyon : PUL, 1998, 290 p.
Dans cette recherche, l'auteur analyse les relations entre les familles populaires et
l'école comme le lieu d'une confrontation inégale de manières d'être, de manières de
faire, de pratiques socialisatrices différentes et souvent contradictoires. Il s'intéresse, à
travers l'école et la scolarisation, aux interactions des familles populaires avec le monde
dominant, étudie la perception des familles populaires par les enseignants et les
travailleurs sociaux, les pratiques socialisatrices des familles, scolaires et non scolaires,
ainsi que les interactions entre enseignants et parents. Il examine ensuite les modalités
et les objectifs des actions entreprises pour les " associer à la scolarité " (soutien
scolaire, rôle des animateurs du " péri-scolaire " et des travailleurs sociaux) et analyse
les résistances que les familles peuvent opposer à ces actions. Le point de vue adopté
montre que les enjeux des relations entre les familles populaires et les enseignants
dépassent les seules questions de la scolarité et de la lutte contre l'échec scolaire.
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Thèses
PIQUEE Céline. Gérer les inégalités de réussite à l’école primaire : public, modes de
fonctionnement et efficacité pédagogique des dispositifs d’accompagnement scolaire.
2001.
Ce travail porte sur les effets sur la réussite scolaire de l'accompagnement scolaire qui
désigne l'ensemble des dispositifs qui, hors temps scolaire, visent à fournir un appui et
les ressources nécessaire à la réussite scolaire. Cet appui passe essentiellement par
une activité d'aide aux devoirs et par des actions favorisant une ouverture culturelle.
L'échantillon est constitué de 49 dispositifs dans 3 départements de l'Académie de
Dijon. Les deux tiers de ces dispositifs sont implantés en zone urbaine et périurbaine
sensible. L'analyse porte sur plus de 1000 élèves de CE1 dont 152 en
accompagnement scolaire et autant d'élèves de CM1 dont 213 en accompagnement
scolaire, scolarisés à proximité de ces dispositifs. Les données relatives au
fonctionnement des dispositifs sont issues d'entretiens et de questionnaires destinés
aux responsables, intervenants et élèves accueillis. L'ensemble des élèves (témoins et
expérimentaux) a été évalué en français et en mathématiques en début (septembre
1999) et en fin d'année scolaire (juin 2000). Un ensemble d'analyses descriptives de
l'objet de recherche montre que le terme d'accompagnement recouvre des dispositifs
très variés sur le plan de leur mode de fonctionnement comme sur le plan du public
accueilli. L'analyse de l'efficacité s'articule alors en lien avec cette variété en cherchant
à répondre à deux questions : à quels élèves profite l'accompagnement scolaire et
quels sont les contextes les plus (les moins) favorables ? Un certain nombre de
réponses sont apportées à ces deux questions, mais on retient surtout le fait que des
résultats négatifs sont observés en CE1 alors qu'à l'inverse l'accompagnement scolaire
serait positif auprès des élèves de CM1. L'identification des contextes efficaces pose
certaines difficultés méthodologiques, mais il a été possible de révéler que les éléments
les plus positifs, particulièrement en CM1 semblent être une aide scolaire conduite par
des aides éducateurs, implantée au sein d'un établissement scolaire et dont la taille des
groupes s'élève à 6-8 élèves par intervenant. (résumé de l’auteur)
ROSOLEN Aline. Causes, coûts et prévention de l’échec scolaire.1999.
Le capital humain des sociétés industrielles est devenu la source principale de
richesses. Il favorise le progrès technique et la croissance économique. Cependant une
partie de la population est laissée au bord du chemin, est exclue du processus
d'enrichissement. La lutte contre l'exclusion économique et sociale est devenue l'objet
d'un débat important. Après avoir retenu comme hypothèse que le déficit éducatif est
l'une des causes des difficultés d'insertion d'une partie de la population, ce travail s'est
penché sur l'analyse des coûts de non-éducation. Nous avons défini les coûts de nonéducation comme l'ensemble des conséquences directes et indirectes, tant individuelles
que collectives de l'échec scolaire. Ces coûts sont si élevés qu'il devient essentiel
d'élaborer et de financer des dispositifs de lutte contre l'échec scolaire. C'est pourquoi il
est intéressant de présenter et d'évaluer l'impact d'un de ces dispositifs :
l'accompagnement scolaire. L'accompagnement scolaire est défini comme l'ensemble
des actions visant à offrir aux côtés de l'Ecole, l'appui et les ressources dont les enfants
ont besoin pour leur réussite scolaire, appui qu'ils ne trouvent pas dans leur
environnement familial et social. Ces actions sont centrées sur l'aide aux devoirs et les
apports culturels nécessaires à la réussite scolaire. Notre travail a porté sur l'évaluation
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de l'impact à court terme, une année scolaire, d'une des formes de l'accompagnement
scolaire, les Animations Educatives Périscolaires (AEPS), en classe de CP et de CE1,
dans des Zones d'Education Prioritaire de Toulouse. Des tests pratiqués en début et en
fin d'année scolaire, ainsi que l'analyse des évaluations des maîtres, ont permis ce
travail. L'utilisation de statistiques descriptives et d'un modèle Logit multinomial a mis
en lumière l'importance du recrutement des animateurs sur les performances des
associations qui s'occupent des AEPS. (résumé de l’auteur)
Dossiers de revue
Ecole : le temps des partenaires. Migrants formation, n°85, juillet 1991.
Education prioritaire et politique de la ville. Ville Ecole Intégration, n°117, juin 1999.
Je t‘aide moi non plus. Dialogue, n°91, hiver 1998.
L’accompagnement scolaire. Migrants formation, n°99, déc. 1994.
L’accompagnement scolaire. Revue du CRE, n°13, nov. 1997.
L’école après l’école. Cahiers pédagogiques, n°310, janv. 1993.
Réseaux solidarité école 1993. Migrations études, n°47 et n°48, avril et mai 1994.
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