L`impact de l`Euro 2016 sur l`industrie du

COMMUNIQUE DE PRESSE
L’impact de l’Euro 2016 sur l’industrie du tourisme et
des transports en France
Une étude de GoEuro.fr - comparateur de voyage en ligne pour les trains, les
bus et les avions.
Paris, 13 Mai 2016 – L’UEFA 2016 aura lieu du 10 juin au 10 juillet 2016 en France. Cette
compétition européenne aura un impact conséquent sur toute l’économie et l’attractivité touristique
du pays. En effet, il est prévu que les villes hôtes génèrent au total 1 135 126 300 € de revenus
incluant les hébergements, les dépenses courantes les jours de match, les coûts des transports
publics et des compagnies de transports mais ne comprenant pas l'achat des tickets.
Pas moins de 24 équipes nationales vont s’affronter sous les yeux de quelques 2 387 500 fans
de foot détenteurs de billets, dont plus d’un million d’étrangers. C’est sans compter sur les 6
500 000 locaux et touristes qui sont aussi attendus dans les fanzones et les différents lieux de
projection. Ce grand rendez-vous sportif proposera 51 matchs dans 10 stades répartis dans 9
villes hôtes à travers la France : Paris, Lyon, Marseille, Bordeaux, Lille, Saint-Etienne, Toulouse,
Nice et Lens.
Lors de cet événement incontournable du paysage sportif français, Paris sera au cœur
des festivités ! En effet, la capitale accueillera 12 matchs ce qui représentera un total de
414 642 000 € de revenus soit 36.5% du revenu global généré par l’UEFA c'est-à-dire
plus d’un tiers !
Deux villes hôtes vont accueillir chacune 6 matchs : Marseille et Lille. On constate une différence
de 65 474 000 € de revenus. En terme de transport, on remarque que l’écart reste raisonnable
pour ces deux villes. Cela s’explique probablement par le fait que leurs réseaux de transport sont
bien développés. Cependant, on note que Marseille est loin devant Lille (on passe quasiment du
simple au double avec respectivement 96 874 000 € et 49 219 000 €) en terme de revenus
générés par l’hébergement, les transports urbains, nourriture/boisson et dépenses diverses. Ceci
peut s’expliquer par une offre hôtelière et gastronomique plus importante à Marseille qu’à Lille.
Lyon, Bordeaux et Toulouse sont les trois villes qui accueilleront 5 matchs. L’ensemble des
revenus est nettement plus important à Lyon excepté pour les transports urbains (seulement
926 000 € de revenus contre 3 981 000 € à Bordeaux et 2 963 000 € à Toulouse). Les transports
en commun à Lyon couvrent toute l'agglomération ; tandis que depuis de nombreuses années,
Toulouse s'est donnée comme but l'amélioration du réseau de transports toulousains en proposant
de nombreux moyens de transport. Quant à Bordeaux, le réseau de transports en commun dessert
les 28 communes du territoire tout en favorisant l'intermodalité avec les cars et le TER Aquitaine,
autour de pôles d'échanges.
Durant la compétition, Saint-Etienne, Nice et Lens vont chacune accueillir 4 matchs. On peut
noter que ces villes françaises de taille moyenne jouent « dans le même camp » avec des revenus
très proches. En comparaison, le revenu total généré par ces trois villes s’élève à 184 140 000 €
alors que celui de Paris est de 414 642 000 € à lui seul.
Toute l’étude est disponible sur : http://www.goeuro.fr/voyage/revenu-tourisme-UEFA2016
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