NEUROPSYCHOLOGUE Adeline GOMEZ (33 ans)

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NEUROPSYCHOLOGUE Adeline GOMEZ (33 ans)
PSYCHOLOGUE CLINICIENNE - NEUROPSYCHOLOGUE
Adeline GOMEZ (33 ans)
113, rue du Fesquet
résidence les Terrasses de la Métairie
34080 Montpellier
Mobile : 07.60.34.94.81
[email protected]
FORMATION UNIVERSITAIRE
Actuellement (2014-2016) : Doctorante contractuelle en 2ème année de thèse sous la direction du Pr
Gregory NINOT (HDR) et la codirection du Dr Estelle NINOT-GUERDOUX,
Organismes de rattachement : ED 60, Laboratoire Epsylon EA 4556, Université Montpellier 3 (UM3)
Organisme financeur : Site de recherche intégrée sur le cancer (SIRIC) de Montpellier
Thème de recherche : Impact psychosocial de la prise en charge médico-chirurgicale de patients atteints
de métastases cérébrales
Concepts étudiés : temps psychologique, mémoire prospective, perspective temporelle, dynamique
temporelle (séries chronologiques), qualité de vie, psycho-oncologie
Actuellement (2014-2016) : 2ème année, Diplôme Universitaire (DU) de clinique et psychopathologie
cognitive et comportementale (TCC), Université de Nîmes
2014 Master 2 Recherche « Capacités Humaines et Conduites de Santé : approches dynamiques »,
Laboratoire Epsylon EA 4556, UM3
2013 Master 2 Professionnel « Psychopathologie Clinique et Neuropsychologie du Vieillissement »,
UM3
2012 Master 1 « Psychopathologie clinique et Neuropsychologie du vieillissement », UM3
2011 Licence de Psychologie Clinique, UM3
2010 Certificat Informatique et Internet niveau 1 (C2i1), Université Montpellier 3
2008 Diplôme d'Accès aux Etudes Universitaires (DAEU) option A : Littérature, UM3
FORMATIONS COMPLEMENTAIRES
2015 Formation « Prise de Parole en Public », Organisme de formation : société M.D.
PERFORMANCES
2015
Formation « les modes dans la thérapie des schémas », formateur : Pr. Pierre Cousineau
(University of Waterloo)
2013 Formation à L’approche Montessori adaptée aux personnes âgées, formateurs : Pr. Cameron
Camp & Jérôme Erkes, Accompagnement en Gérontologie et Développements (AG&D)
2012 Formation « Accompagnement des aidants de patients Alzheimer », Professeur Stéphane
Adam, chercheur à l’Unité de Neuropsychologie (Département des Sciences Cognitives,
Université de Liège)
EXPERIENCE PROFESSIONNELLE EN PSYCHOLOGIE
Novembre 2013 – novembre 2014 : Chef de projet en sciences humaines et sociales (SHS),
Recherche biomédicale, Institut du Cancer de Montpellier (ICM/privé), Directeur : Pr Jacques
DOMERGUE
Contribution : à la réalisation d’un essai clinique, à la conception du protocole, à l’étude de sa faisabilité,
à la rédaction des directives spécifiques de monitoring, au suivi opérationnel de l’étude en collaboration
étroite avec l’ensemble des intervenants internes et externes, à l’organisation, la constitution et le suivi
des dossiers administratifs, à la gestion de la logistique et à l’animation du réseau & évaluations
psychopathologiques et neuropsychologiques des sujets inclus.
2012-2013 Psychologue stagiaire en Consultation Mémoire (150 heures), Clinique du Millénaire
(privé), Montpellier, sous la supervision d'Estelle GUERDOUX, Docteur en Psychologie cognitive et
expérimentale,
Psychologue
Clinicienne-Neuropsychologue,
Psychothérapeute
cognitivistecomportementaliste
Réalisation d’examens neuropsychologiques à visée diagnostique ou fonctionnelle, conduite d’entretiens,
réalisation de bilans psychométriques, cotation, analyse et interprétation des résultats, travail de synthèse
et restitution de résultats, intervention auprès d'équipes pluridisciplinaires, activité de recherche.
2012-2013 Psychologue stagiaire, Unité Mobile de Gériatrie (UMG), Centre de gérontologie
clinique Antonin Balmès (150 heures), CHU Montpellier (publique), sous la supervision de Lionel
MARCHAND, Psychologue Clinicien-Neuropsychologue, Psychothérapeute systémicien
Conduite d’entretiens de soutien individuels (personne âgée, aidant) ou collectifs (groupe de parole),
évaluation cognitive et psychopathologique, contribution au dépistage des syndromes démentiels et
anxio-dépressifs, élaboration et mise en œuvre des projets de soins et de vie en concertation avec les
autres professionnels de la filière gériatrique et les familles, interventions auprès d’équipe soignante non
spécialisées (information, conseil, soutien, formation).
2012-2013 Psychologue stagiaire en EHPAD (100 heures), Maison de Retraite Evangélique (privé),
Valleraugue, Hérault (34). Directeur : M. Régis TEISSONNIERE
Conduite d’entretiens de soutien individuels ou collectifs (aidants professionnels et familiaux),
évaluations psychopathologique et cognitive, analyse des besoins d’intervention, mise en œuvre
d’actions permettant le maintien et le soutien des liens familiaux et affectifs de la personne âgée, travail
de relai et d’orientation vers les professionnels extérieurs, supervision du pôle animation, formation des
aidants professionnels, analyse des pratiques professionnelles, implication dans l’élaboration de divers
projets (projets de vie individualisés, projet d’établissement).
2011-2012 Psychologue stagiaire en service de Neurologie, Hôpital Gui de Chauliac, CHU
Montpellier (publique), Clinique du Motoneurone, centre expert Sclérose Latérale Amyotrophique
(SLA), sous la supervision de Sandra ROY, Psychologue Clinicienne, Neuropsychologue (200 heures)
Accompagnement et soutien psychologique auprès des patients et de leurs familles, évaluations
neuropsychologiques, contribution à l’évaluation des troubles de l’humeur et du comportement, actions
de formation et d’information auprès du personnel soignant, participation aux réunions de synthèse
multidisciplinaires, activité de recherche.
LISTE DES PRODUCTIONS SCIENTIFIQUES
Article : Guerdoux-Ninot, E., Gomez, A., Darlix, A., Bauchet, L., & Ninot, G. La conscience
autonoétique dans les métastases cérébrales : regards croisés sur le voyage mental dans le temps.
Psycho-Oncologie, In Press.
Résumé : Cet article s’intéresse au rôle central de la conscience autonoétique, celle qui permet le voyage
mental dans le temps, chez des patients souffrant de métastases cérébrales (MC). A travers des regards
croisés issus de l’approche neuropsychologique et psychologique, deux déclinaisons du voyage mental
ont été explorées : la mémoire prospective et la perspective temporelle. Ces concepts pourraient être deux
déterminants importants de qualité de vie. Enfin, cet article propose des perspectives de recherches
cliniques et de prises en charge de ces patients souffrant de MC.
Mots-clés : Métastases cérébrales, Conscience autonoétique, Voyage mental dans le temps, Mémoire
prospective, Perspective temporelle
Mémoire de Master 2 Recherche intitulé « Etude de la dynamique temporelle de la plainte
mnésique et des affects dépressifs : l’hypothèse des facteurs métacognitifs » (note : 17/20)
Contexte scientifique: La plainte mnésique (PM) est fréquente chez les sujets âgés (Montejo,
Montenegro, Fernández, & Maestú, 2012). De nombreux auteurs estiment qu’elle témoigne d’un
véritable déclin des performances mnésiques et pourrait être un prédicteur valide de la maladie
d'Alzheimer (Geerlings, Jonker, Bouter, Adèr, & Schmand, 1999; Jorm, Christensen, Korten, Jacomb, &
Henderson, 2001). D’un autre côté, la plainte mnésique est souvent associée à la dépression (Jonker,
Geerlings, & Schmand, 2000; Rohling, Green, Allen, & Iverson, 2002). Or, la nature de la relation entre
PM et dépression reste mal comprise. Objectif : Étudier les dynamiques temporelles (i.e., variabilités
intra-individuelles en termes de régularités, périodicités et changements) de la plainte mnésique et des
affects dépressifs. Hypothèses : Selon un point de vue interactionniste, nous faisons l’hypothèse que
l’intensité de la plainte mnésique et des affects dépressifs varie dans les temps et que leurs dynamiques
autorégressives correspondent statistiquement au modèle ARIMA (1,0,0) (c-a-d que les valeurs
successives de leurs séries temporelles sont auto-corrélées et présentent des oscillations de relaxation
autour d’un attracteur point fixe correspondant à la moyenne de la série). De plus, nous nous attendons à
ce que l’intensité de la plainte mnésique soit corrélée à l’intensité des affects dépressifs. Méthode.
Participants : 4 sujets (3 femmes/1 hommes) présentant une symptomatologie dépressive légère à
modérée (à la BDI-II et à l’entretien) mais un bilan neuropsychologique sans anomalie spécifique.
Matériel : huit échelles visuelles analogiques (EVA) permettront d’évaluer l’intensité de la plainte
mnésique et des affects dépressifs. Procédure : Il s'agit d'une recherche idiographique associée à une
méthode écologique de temporalité (everyday experience method). Les participants coteront les 8 EVA
bi-quotidiennement (matin et soir) durant 30 jours. Un nouveau bilan neuropsychologique sera
administré un mois après le début des mesures. Résultats attendus : La dynamique/variabilité intraindividuelle de la plainte mnésique sera identique à la dynamique/variabilité intra-individuelle de
l’intensité des affects dépressifs (i.e., stationnarisation du processus, estimation des paramètres ARIMA,
validation du modèle, cross-corrélations). Conclusion : Cette étude exploratoire est une étape
préliminaire qui pourrait permettre de révéler l’implication de facteurs métacognitifs (expériences et
connaissances métacognitives) sur la relation entre plainte mnésique et dépression rapportée dans la
littérature. Sa valeur heuristique permettrait de définir les techniques, les outils et les méthodes
d'investigation les plus adéquates pour répondre à la problématique posée par la relation entre plainte
mnésique et dépression. Sur le pan pratique, l’identification de processus métacognitifs dysfonctionnels
pourrait laisser place à une éventuelle remédiation inspirée des thérapies cognitives et comportementales.
2013 – 2014 : contribution à l’élaboration du protocole de recherche biomédicale intitulé « Etude
en population des facteurs de qualité de vie de patients atteints de métastases cérébrales avec prise
en charge médico-chirurgicale »
Contexte scientifique : L’incidence des Métastases Cérébrales (MC) est en augmentation du fait du
vieillissement de la population et de l'augmentation de la survie des patients atteints de cancer. Associées
à une morbi-mortalité élevée, elles constituent un véritable problème de santé publique. Bien que les
indicateurs cliniques classiques de survie et de contrôle de la tumeur soient à considérer, la Qualité de
Vie (QdV) est le critère le plus important à évaluer compte tenu du pronostic vital réservé de cette
population de patients. Chez les patients atteints de MC, la prévalence des troubles cognitifs s’étend de
67% à 90,5%. Présents avant traitement, leur évolution varie avec les thérapeutiques utilisées.
Concernant la mémoire épisodique, aucune étude n’a examiné l’efficience de la mémoire prospective
(MP) pourtant essentielle dans différentes sphères de la vie quotidienne et dans le domaine de la santé.
Un déficit de MP peut porter atteinte à l’autonomie de la personne, voire à sa survie, et impacter
significativement ses proches. D’un point de vue psychoaffectif, l’apparition de MC constitue une
véritable rupture biographique qui met en cause le devenir et le rapport au temps. Or, le rapport au temps
est une dimension fondamentale des pratiques et des représentations mobilisées face à la maladie.
L’approche socio-cognitive du temps développée par Lewin à travers le concept de Perspective
Temporelle (PT) apporte un modèle pertinent pour penser et opérationnaliser l’expérience de la relation
au temps. De nombreux travaux étayent l’importance de considérer la PT comme un déterminant de la
QdV. Objectif : Intégrer des tests neuropsychologiques et de questionnaires psychosociaux à une cohorte
biologique régionale exhaustive de patients présentant des MC puis mettre en évidence des trajectoires
différenciées. Hypothèses : La PT, la dépression, le fonctionnement cognitif global, l’intégrité de la MP
et l’activité physique sont des prédicteurs de la QdV des patients souffrants de MC. Méthode.
Population: 200 patients (≥ 18 ans) atteints de MC éligibles à une prise en charge neurochirurgicale dans
la région Languedoc Roussillon. Mesures (pré & post-chirurgicales à 1, 4, 7, 12, 18 et 24 mois) : qualité
de vie (QLQ-C30 & QLQ-BN20), fonctions cognitives globales (MoCA), mémoire prospective (test
expérimental), perspective temporelle (ZTPI), dépression (BDI-II), activités physiques (GPAQ).
Procédure : 3 groupes de facteurs interactifs de la QdV seront étudiés : « facteurs métastases » (types
histologiques, marqueurs biologiques, profils neuropsychologiques) ; « facteurs patients » (données
démographiques, affects dépressifs, PT) et « facteurs traitement » (prises en charge oncologique, profils
neuropsychologiques). L’intégrité du fonctionnement cognitif global et de la mémoire prospective seront
étudiées comme variables indépendantes. Cette recherche s’inscrit dans un design longitudinal à mesures
répétées. Analyses : Les résultats seront traités par analyses, de variance à mesures répétées, de
régressions multiples, de corrélation et analyses hiérarchiques multi-niveaux.
2013 Mémoire de Recherche de Master 2 Professionnel (élaboration d’un protocole de
recherche) : « Etude de la Dynamique Temporelle de la plainte mnésique et des affects dépressifs »
(note : 16/20)
Résumé : La plainte d'une diminution des capacités mnésiques appelée « Plainte mnésique » est
fréquente chez les sujets âgés, notamment du fait de la crainte qu'elle ne traduise le début d'une Maladie
d'Alzheimer (MA). L’intérêt pour la plainte mnésique est grandissant car de nombreux auteurs estiment
qu’elle témoigne d’un véritable déclin des performances mnésiques et pourrait être un prédicteur valide
de la MA. Pourtant, l’existence d’une relation entre plainte mnésique subjective et performance
mnésique objective est controversée. Dans la littérature, la dépression apparait comme le principal
facteur associé à la plainte mnésique, bien au-dessus de la performance mnésique. Cependant, la nature
de la relation qu’entretient la plainte mnésique avec la symptomatologie dépressive reste mal comprise.
Connaissant le lien stress, environnement et dépression, quelle influence ont les micro-événements
stressants quotidien sur la plainte mnésique ? L’objectif de cette étude sera d’étudier la variabilité intraindividuelle de la plainte mnésique au moyen d’une méthode écologique qui intègre les effets du temps et
permet d’identifier l’influence de micro-événements de vie sur le vécu psychologique. L’approche
dynamique développée par Vallacher et Nowak (1998) nous permettra d’indiquer la fréquence et la
nature des perturbations de la plainte mnésique, ainsi que celle de la symptomatologie dépressive, une
variable probablement impliquée dans ces changements. Afin de rendre compte des régularités, des
périodicités (cycles) et des changements dans l’évolution temporelle de la plainte mnésique et de la
symptomatologie dépressive, nous aurons recours aux outils d’analyses des séries temporelles, les
modèles ARIMA (Auto-Regressiv-Integrated-Moving-Average). Mots clés : Plainte mnésique, affects
dépressifs, variabilité intra-individuelle, dynamique temporelle.
2012 Mémoire de Recherche de Master 1 : « Etude de la prise de décision chez des patients
atteints de la Sclérose Latérale Amyotrophique (SLA) » (note : 16/20)
Résumé : La plupart des recherches suggèrent que le dysfonctionnement exécutif observé dans la
Sclérose Latérale Amyotrophique (SLA) est sous-tendu par des anomalies impliquant le cortex frontal.
L’intégrité du cortex frontal est généralement évaluée à partir de tests standards des fonctions exécutives
se focalisant principalement sur le Cortex PréFrontal Dorsolatéral (CPFDL), la littérature scientifique
ayant rapporté un dysfonctionnement de cette région dans de nombreuses publications. Cependant, les
anomalies présentes dans la SLA, pourraient s’étendre à d’autres régions du Cortex PréFrontal (CPF), en
particulier le cortex PréFrontal VentroMédian (CPFVM), comme c’est le cas dans la Démence FrontoTemporal (DFT), une pathologie dont la continuité avec la SLA est discutée. Ces anomalies du CPFVM
pourraient être à l’origine des troubles du comportement rapportés chez les patients SLA, sans qu’une
atteinte ne puisse être mise en évidence lors d’évaluations neuropsychologiques standards. De ce fait, il
pourrait être judicieux de développer l’utilisation d’outils psychométriques sensibles à un
dysfonctionnement cognitif lié à une atteinte du CPFVM, tel l’Iowa Gambling Task (IGT). Objectif : La
présente étude visait à évaluer les performances de patients atteints de SLA non-déments, sur des tests
neuropsychologiques impliquant des processus cognitifs complexes tel que la prise de décision.
Méthode : Nous avons comparé la performance de 10 patients avec SLA non déments à celle de 10
contrôles sains sur des tâches de prise de décision sous ambiguïté (IGT) et sous risque (GDT), un
questionnaire de dysfonctionnement exécutif en version auto et version proche (DEX) et des tests
standards des fonctions exécutives (Fluences verbales, SDMT, séquence chiffres-lettres) généralement
liés à l’activité du CPFDL. Les patients et les contrôles ont été appariés afin d’exclure des variables
potentiellement confondantes. Résultats : Les performances des patients SLA étaient qualitativement
inférieures à celle des sujets contrôles sur les tests de prise de décision et les tests des fonctions
exécutives. Toutefois la différence intergroupe n’atteignait pas le seuil de significativité statistique. Les
patients SLA ont obtenu des scores équivalents aux sujets contrôles concernant les troubles du
comportement. Conclusion : la faible performance des patients SLA semble liée au dysfonctionnement
exécutif associé à l’atteinte du CPFDL.
Mots clés : sclérose latérale amyotrophique, prise de décision, troubles du comportement, cortex
préfrontal ventromédian
ENGAGEMENT INSTITUTIONNEL
Membre du RMPN (Regroupement Méditerranéen des Psychologues cliniciens spécialisés en
Neuropsychologie)
DIVERS
Permis B
AFPS (Attestation de Formation aux Premiers Secours)