Dossier de presse

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Dossier de presse
présente
FESTIVAL DE CANNES
QUINZAINE DES REALISATEURS - 2006
PRIX CICAE
LIBERO
Un film de Kim Rossi Stuart
Version originale italiennne avec sous-titres Français
Durée: 1h44
DISTRIBUTION
PRESSE
Métropole Films Distribution
5266 boulevard St-Laurent
Montréal, Québec H2T 1S1
Tél: 514.223.5511, Fax: 514.227.1231
Couriel: [email protected]
Star PR
Bonne Smith
Tél: 416-488-4436
Fax: 416-488-8438
Couriel: [email protected]
Des photos à haute-résolution sont disponibles à
http://www.mongrelmedia.com/press.html
Synopsis
Tommi, 11 ans, vit avec sa grande soeur, Viola, et leur père Renato depuis que
Stefania, mère instable et femme fragile, les a bandonnés. Malgré la précarité
économique et les sautes d’humeur de Renato, la petite famille s’en sort et reste
miraculeusement unie jusqu’au jour où Stéfania revient à la maison…
Libero raconte l’histoire d’une famille, avec ses erreurs, ses tâtonnements,
ses vides impossibles à combler et ses sentiments intenses, incontrôlables,
parfois violents. Il n’y a dans ce film ni bons ni méchants, seulement beaucoup
d’humanité, des êtres qui, en raison de leurs inévitables fragilités et insuffi
sances, commettent des erreurs et blessent les autres mais qui, au fond,
tentent toujours d’aimer de la meilleure façon…
Kim Rossi Stuart était déjà le meilleur acteur de sa génération en Italie, tant au
théâtre qu’au cinéma. Nous découvrons avec Libero (Anche libero va bene), qu’il a
mis en scène, interprété et co-écrit, que c’est un excellent cinéaste, et qu’il a
beaucoup appris des grands réalisateurs avec lesquels il a travaillé, notamment
Michelangelo Antonioni et Gianni Amelio.
Avec ce fi lm sur l’enfance, émouvant, cruel et pudique, Kim Rossi Stuart signe la
meilleure première oeuvre cinématographique vue depuis longtemps en Italie, un
pays dont l’industrie cinématographique, en crise depuis plusieurs années, continue
heureusement de nous réserver de belles surprises, grâce à la résistance
courageuse et au talent de ses auteurs. Kim Rossi Stuart est désormais l’un d’entre
eux.
Libero est la chronique de la vie de deux jeunes enfants élevés par leur père dans
l’Italie en crise de ces dernières années. La caméra de Kim Rossi Stuart s’intéresse
plus particulièrement à Tommi, le fi ls de onze ans, qui va chercher durant tout le fi
lm à trouver sa place dans cette famille troublée. À la question de son professeur
d’anglais « where is the father ? », Antoine Doinel dans Les Quatre Cents Coups
avait bien du mal à répondre, et pour cause puisqu’il apprenait plus tard que l’homme
qui l’élevait n’était pas son père biologique. Le dilemme de Tommi est tout aussi
douloureux mais d’une autre nature, car ici l’enfant refoule sciemment la douleur que
provoque la question « dov’è la mamma ? », alors qu’il connaît pertinemment la
réponse. Libero est un fi lm réaliste, qui s’attache à décrire la lutte journalière d’une
famille pour la survie de sa structure.
La justesse des plans comme celle du jeu des acteurs évoquent le travail de Maurice
Pialat, mais sont aussi un écho plus lointain du néo-réalisme italien. Pourtant la très
grande réussite du fi lm est d’entretenir un mystère au sein même d’un récit qui
semble se dévoiler tout entier dans la simple narration du quotidien de la famille,
alors que tous, Tommi, sa soeur Viola, et leur père Renato butent sur une même
question insoluble : quels démons habitent la mère pour qu’elle les abandonne
régulièrement au profi t d’escapades sentimentales et sexuelles ?
La rencontre entre le réalisme et le mystère est résumée dans cette magnifi que
séquence où Tommi voit en rêve sa mère se faire caresser par les mains de
plusieurs hommes qui fi nissent par mettre à nu ses entrailles ; puis Tommi se
réveille de son cauchemar, se lève et surprend sa mère dans la cuisine. L’étrangeté
du comportement de la mère dans la réalité nocturne est presque plus inquiétante
que le rêve lui-même et Tommi est renvoyé violemment à ce mystère feminine qui
brouille les cartes de son existence.
Libero est un fi lm bouleversant, qui fait pleurer, mais qui ne cherche pas à faire
pleurer. Dans la dernière séquence, Kim Rossi Stuart ne veut pas consoler, ni panser
les plaies de Tommi dans un « happy end » qui sonnerait faux. L’émotion de la
séquence est pure de toute sentimentalité ; le cinéaste se contente d’être attentif à
l’énigme qui circule entre le visage de Tommi et les quelques mots mal griffonnés par
sa mère pour nous laisser sur le sentiment déchirant du mystère de cet amour fi lial,
qui nous renvoie inévitablement au mystère de l’amour en général.
Maud Ameline et Olivier Père
Membre du comité de sélection et délégué général
de la Quinzaine des réalisateurs
Une fois atteint l’âge adulte, la vie devient pour beaucoup d’entre nous une
expérience plus mentale et moins sensorielle. On ne vit plus les choses avec la
plénitude magique de l’enfance, avec cette espèce de tridimensionnalité émotive.
C’est d’ailleurs ce qui nous a poussés à parler de ce moment où se posent les bases
de la vie.
Au cours de la phase d’écriture, j’ai voulu regarder le monde qui nous entoure avec
des yeux d’enfant. J’ai poursuivi ce voyage en me mettant à la recherche de ce
regard-là. J’ai rencontré des centaines d’enfants. Chacune de ces rencontres a été
singulière, souvent extraordinaire. Ainsi s’est renforcé et développé mon besoin de
donner la parole à l’un d’entre eux, de lui confi er le personnage pour qu’il nous
montre la vie de son point de vue.
Alessandro Morace était l’un des élèves d’une école de province. Au premier abord
très « banal », profondément timide et introverti, Alessandro recélait une aura très
particulière. Il se moquait d’apparaître. Je crois qu’il a accepté de participer au fi lm
uniquement parce que le jeu que nous avions fait pendant le bout d’essai, qui
consistait à prêter ses propres émotions à Tommaso afi n de faire émerger les
siennes, lui avait plu. La rencontre avec Alessandro est la rencontre rare don’t j’avais
désespérément besoin. C’est celle que j’ai cherchée sans répit, allant même jusqu’à
frapper aux portes des maisons et des écoles.
Pour Tommi la préadolescence est une période très diffi cile, parsemée de diffi cultés
émotives et familiales. Il tente de les dépasser en se construisant des outils
appropriés, aussi bien de défense que d’attaque, pour ne pas se laisser écraser par
les événements. Même si, parfois les adultes commettent d’énormes erreurs tout en
les minimisant, les petits ont la capacité de les leur pardonner et de comprendre
leurs souffrances, de manière désarmante.
Kim Rossi Stuart
Les personnages
Tommi, l’enfant.
Doté d’une grande sensibilité, il a su garder
son esprit enfantin intact, son goût du jeu, de
l’aventure tout en étant capable de raisonner
comme un adulte, de planifi er sa vie, ses
déplacements, ses gestes afi n d’éviter les
réactions insupportables de nervosité de son
père et de maintenir le précaire équilibre
familial. En contrepartie, Tommi est introverti,
il s’est construit une carapace qui risque de
devenir trop épaisse au fi l des ans. Mais sa
sensibilité et sa douceur ne manquent pas
d’émerger dans le film : par exemple lorsqu’il parvient à entrer en contact avec son
camarade de classe qui est muet, ou son amitié avec Antonio ou bien encore sa
tendre fl amme pour Monica. La vie de Tommi ressemble à une tentative perpétuelle
pour combler le vide qui lui coupe le souffl e, pour maintenir cet équilibre précaire
dans un monde d’adultes impossibles : comme ses balades sur le toit de son
immeuble, son refuge, l’endroit où il se retrouve avec lui-même, un toit très haut, une
réelle précarité, un vide tangible.
Renato, le père.
Agé de trente-huit ans, il
travaille comme cameraman
freelance. Depuis que sa
femme Stefania est partie, il n’a
pas su ou voulu donner à ses
enfants un cocon familial
accueillant et protecteur. Il a
préféré les responsabiliser, en
faire de petits adultes qui
lavent, repassent, nettoient,
participant à l’entretien de la
maison. Renato est un homme
diffi cile, caractériel, qui peut aussi bien être doux et compréhensif que verbalement
violent, dur, pourvu d’un sarcasme tranchant et blessant. C’est un père qui n’accepte
pas les faiblesses sans pour autant offrir beaucoup de repères.
Stefania, la mère.
C’est une femme fragile, privée
d’équilibre, une enfant qui n’a jamais
grandi. L’amour qu’elle essaie, de façon
maladroite, de prodiguer à ses propres
enfants et à son mari est infantile,
incomplet, mais touchant, fruit d’un effort
sincère et d’un élan pur.
Viola, la soeur.
C’est un personage qui
manque de maturité par
rapport à celui de Tommi.
Quand Stefania rentre à la
maison, Viola est prête à la
croire.
C’est
avec
un
enthousiasme
presque
aveugle qu’elle se précipite
dans ce qui semble n’être
qu’un jeu temporaire, comme
la fi n le confi rmera. Mais
pour Viola, le fait de croire est
une question de survie, croire
en un dénouement idéal des
événements, en une famille qui
n’existe pas. Ne pas voir, contrairement à Tommi, la pénible réalité des faits et
chercher à la vivre et à l’accepter. C’est par réaction qu’elle s’est libérée de ses
inhibitions, qu’elle laisse libre cours à ses fantasmes (notamment sexuels) alors que
son frère choisit de s’isoler dans un monde qui est loin de la réalité mais
profondément et nécessairement intime.
Fiche artistique
RENATO
STEFANIA
TOMMI
VIOLA
Kim Rossi Stuart
Barbora Bobulova
Alessandro Morace
Marta Nobili
Fiche technique
Réalisation
Kim Rossi Stuart
Scénario
Linda Ferri
Federico Starnone
Francesco Giammusso
Kim Rossi Stuart
Musique composée,
orchestrée et dirigée par
BANDA OSIRIS
Costumes
Sonu Mishra
Décors
Stefano Giambanco
Montage
Marco Spoletini
Directeur de la photographie
Stefano Falivene
Directeur de production
Erik Paoletti
Une Production
RAI CINEMA
PALOMAR
Produit par
Carlo Degli Esposti
Giorgio Magliulo
Andrea Costantini
BARBORA
BOBULOVA
Cinéma
2005 Cuore Sacro - Ferzan Ozpetek
2004 Ovunque sei - Michele Placido
Tartarughe sul dorso - Stefano Pasetto
2003 Il siero della vanità - Alex Infascelli
2002 La spectatrice - Paolo Franchi
1999 La regina degli scacchi - Claudio Florio
1998 Mirka - Rachid Benhadj
1997 Ecco fatto - Gabriele Muccino
1996 Eine kleine jazzmusik - Zusana Hojdova-Zemanova (Rep. Tchèque)
Il principe di Homburg - Marco Bellocchio
1993 Nesmrtelna teta - Zdenek Zelenka (Rep. Tchèque)
1991 R.S.C. - M. Valent (Slovaquie)
1988 Vlakári - Juraj Lihosit (Slovaquie)
Théâtre
2000 La Douce / F. Dostoïevski, mise en scène de Gabriele Lavia
1998 Le Cerisaie / A. Tchekhov, mise en scène de M. Huba (Slovaquie)
1997 Morte di Galeazzo Ciano / E. Siciliano, mise en scène de Marco
Tullio Giordana
1995 Noces de sang / F. G. Lorca mise en scène de J.Gombar (Slovaquie)
Fernando Krapp m’a écrit cette lettre / T. Dorst, mise en scène de
J.Gombar (Slovaquie)
1992 Romeo et Juliette / W. Shakespeare, mise en scène de R. Polak
(Slovaquie)
KIM ROSSI
STUART
LIBERO est son
premier film en
tant que metteur
en scène.
Cinéma - comédien
2005
Romanzo Criminale - Michele Placido
2004
Les clefs de la maison - Gianni Amelio
2002
Pinocchio - Roberto Benigni
1998
I giardini dell’Eden - Alessandro D’Alatri
La ballata dei lavavetri - Peter Del Monte
1995
Par-delà les nuages - Michelangelo Antonioni et Wim Wenders
1994
Senza pelle - Alessandro D’Alatri
Policier - Giulio Base
L’otage - Umberto Marino
1989
Lo zio indegno - Franco Brusati
1987
Karate warrior - Fabrizio De Angelis
1974
La Grande bourgeoise - Mauro Bolognini
Théâtre - comédien
2002
Macbeth / W. Shakespeare, mise en scène de Giancarlo Cobelli
2000
Hamlet / W. Shakespeare, mise en scène de Antonio Calenda
1998
Le visiteur / E. E. Schmitt , mise en scène de Antonio Calenda
1996
Le roi Lear / W. Shakespeare, mise en scène de Luca Ronconi
1986
Philoctète / Sophocle, mise en scène de Walter Pagliaro

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