Réduction du bruit par traitement des nacelles
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Réduction du bruit par traitement des nacelles
Réduction du bruit par traitement des nacelles Objectif : décrire globalement la démarche permettant de concevoir les traitements acoustiques des nacelles de turboréacteur • Quel type de bruit ? • Conditions aux limites pour le traitement • Réalisation • Performances, tests impédance optimale 1. Caractéristiques du bruit à réduire Sources de bruit Directivité Bruit de soufflante Emplacements possibles pour traitement Sources des illustrations : Airbus et Snecma Journée matériaux absorbants pour l’acoustique Onera, Janvier 2003 Essentiellement bruit de raies Fréquences dépendent du régime moteur Contribution de la soufflante toujours importante Synthèse : Caractéristiques du bruit : bruit de raies, évolutif Traitement principalement appliqué en entrée nacelle conduit avec écoulement (typiquement Mach 0.3) niveaux acoustiques en paroi de nacelle > 140 dB conduit de grand diamètre, modes propagatifs avec des incidences diverses rayonnement (directivité) Enoncé du problème : trouver le traitement acoustique produisant la meilleure réduction de bruit (EPNdB) modélisation réalisation 2. Détermination de l’impédance optimale Traitement acoustique : généralement modélisé par une condition aux limites d’impédance I R=f(I) ? R Problème équivalent I R n Zn Zn = p vn Normale intérieure au matériau Dépend de la fréquence Zn = R n + i Xn Résistance(>0) Réactance Mesure ou modèle Matériau à réaction localisée Connaissant Z, on peut calculer les caractéristiques de l’onde réfléchie/onde incidente Par exemple, pour une onde plane en incidence normale P( x ) = I e − ik o x + R e ik o x ( 1 V( x) = I e − ik o x − R e ik o x Zo Z o = ρ o Co ) C. L. : en x=0, Z=Zn r= R Zn − Zo = I Zn + Zo I Zn = Zo I+R I −R x Zn R Coefficient de réflexion en amplitude Absorption parfaite = pas de réflexion Se produit lorsque Pour une incidence θ r (θ) = Pas de réflexion lorsque Z n = Zo Adaptation d’impédance R Zn cos θ − Zo = I Zn cos θ + Zo Zn = Zo cos θ Prise en compte du champ acoustique incident sur la paroi (géométrie, source, surface couverte, écoulement, …) θ I R x Zn Dans un problème classique de propagation en conduit (en 2D), sans écoulement, on doit résoudre : y h 1 ∂ 2p C02 ∂t 2 ζ= Absorbant acoustique − ∂ 2p ∂x 2 Z Z = ρ0C0 Z0 − ∂ 2p ∂y 2 =0 x Équation des ondes donné en paroi (y=h) + C.L. À exprimer uniquement en fonction de l’inconnue, la pression ζ= p v Equation d’Euler: vitesse dirigée vers l’intérieur du matériau ρ0 ∂v ∂p = ρ 0 j ωv = − ∂t ∂y pour une onde monochromatique Finalement, la C.L s’écrit : jωρ0 p = −ζ Résolution : séparation des variables ∂p ∂y e j ωt C.L. mixte 2 problèmes découplés suivant x et y + équation de dispersion Condition aux limites d’impédance en présence d’un écoulement Hypothèse : propagation d’une onde dans un conduit 2D avec un écoulement uniforme suivant son axe x. y h U On utilise des variables adimensionnées : Équation des ondes D2p Dt 2 − ∂ 2p ∂x 2 − ∂ 2p ∂y 2 =0 avec Absorbant acoustique x P par ρ0C02 V par C0 les longueurs par h le temps par h/C0 D ∂ ∂ = +M Dt ∂t ∂x M=U/C0 Nombre de Mach Dérivation suivant le mouvement moyen Pour une onde monochromatique e j Ωt ∂ = jΩ ∂t D ∂ = jΩ + M Dt ∂x Ω= 2π f h C0 Fréquence adimensionnelle y 1 M x Absorbant : modélisation par un C.L. d’impédance Z supposée uniforme, connue, en y=1 Impédance spécifique : ζ = Z Z = ρ0C0 Z0 L’impédance est définie comme étant le rapport entre pression et vitesse normale à la paroi Quelle vitesse? Vitesse en paroi v p ζ= Donc, en y = 1 : Par définition, v p mais dirigée vers l’intérieur du matériau p vp est la dérivée du déplacement suivant y de la paroi v p = On fera l’hypothèse de l’égalité des déplacements fluide/paroi en paroi : Avec par définition : vf = ∂ξp = jΩξ p ∂t ξ p = ξf = ξ Dξ f ∂ = jΩ + M ξ f Dt ∂x Finalement D D vp D p vf = ξ= = Dt Dt jΩ Dt jΩζ Il reste à relier p et v pour le fluide : équation de quantité de mouvement 2 Donc la C.L en y = 1 s’écrit ∂p D2 p ∂ p =− = − j Ω + M ∂y ∂x jΩζ Dt 2 jΩζ pour y = 1 Dv f ∂p =− Dt ∂y y Résolution du problème 2 D p Dt 2 − 2 ∂ p ∂x 2 − 2 ∂ p ∂y 2 1 =0 M x (1) 2 ∂p D2 p ∂ p =− = − jΩ + M ∂y ∂x jΩζ en y = 1 Dt 2 jΩζ ∂p (3) =0 en y = 0 ∂y couplage (2) on suppose le conduit infini, on cherche des solutions du type p ( x, y ) = Φ ( x ) Ψ ( y ) (séparation des variables) d2Ψ On remplace dans (1) : dy 2 = cste = −κ 2 + C.L. en y=0 et y=1 (1 − M ) 2 D’où Φ ( x ) = A e − jk x x avec 1 d 2Φ 1 dΦ − 2 jMΩ + Ω2 − κ2 = 0 Φ dx 2 Φ dx kx = ( ) −ΩM ± Ω 2 − 1 − M 2 κ 2 1− M2 Relation de dispersion On reporte suivant y : d2Ψ = cste = −κ 2 dy 2 dΨ =0 dy k dΨ Ω = 1 − M x dy jς Ω On cherche la solution sous la forme en y=0 2 Ψ en y=1 Ψ ( y ) = Λ cos ( κy ) Ce qui conduit par application de la C.L. en y=1 à (dérivée nulle en y=0) kx jΩ κ tan ( κ ) = 1 − M ς Ω 2 2 équations couplées reliant les nombres d’onde suivant x et y Résolution numérique possible mais difficultés car il y a une infinité de solutions (modes) En général on part d’un point où la solution est connue (paroi rigide Im(Z)=-∞) Autre démarche : toujours avec une méthode de séparation des variables et de décomposition modale, on cherche à obtenir des équations totalement découplées suivant x et y On s’appuie sur une décomposition suivant les modes du conduit rigide, sans écoulement p ( x, y ) = Φ ( x ) Ψ ( y ) = ∑ Φ n ( x ) Ψ n ( y ) Avec Ψ n ( y ) = Λ n cos ( γ n y ) n γ n = nπ Λ0 = 1 , Λ n = 2 Notation vectorielle Base orthonormée 1 ∫0 Ψ m ( y ) Ψ n ( y ) dy = δm,n On projette ensuite l’équation des ondes sur ces modes 1 D2p 2 0 ∫ Dt (1) ∂ 2p − − Ψ ( y ) dy = 0 2 2 n ∂x ∂y ∂ 2p (2) 2 (1) (2) d j M Ω + Φ dx − d 2Φ dx 2 (3) Pour n=1, …. (3) 1 1 ∂p dΨ n ∂p − Ψ y dy = − Ψ y + dy ( ) ( ) n ∫0 ∂y2 n ∫ 0 ∂y 0 ∂y dy (3.2) (3.1) 1 ∂ 2p 2 (3.1) ∂p D2 p ∂ p −Ψ n (1) = Ψ n (1) = Ψ 1 j Ω + M ( ) n ∂y / y =1 ∂x jΩζ / y =1 Dt 2 jΩζ / y =1 2 d Φ = Ψ n (1) ∑ Ψ m (1) jΩ + M m dx jΩζ m Soit encore en écriture vectorielle 2 d Φ C jΩ + M dx jΩζ où on a défini la matrice C des C.L. sur l’absorbant C m,n = Ψ m (1) Ψ n (1) 1 (3.2) 1 d2Ψ n 1 dΨ n − = p p dy p γ 2n Ψ n dy dy ∫0 ∫ 0 dy 2 0 en écriture vectorielle 0 Modes du conduit rigide ΓΦ où on a défini la matrice Γ diagonale Γ = diag( γ 2n ) 2 2 d d 2Φ d Φ j Ω + M Φ − + C j Ω + M +Γ Φ = 0 2 Ωζ dx dx j dx Bilan : ( Soit encore : M1 d 2Φ dx 2 = M2 d Φ 0 = dx Θ M1−1M3 dΦ + M3Φ dx avec Φ −1 M1 M 2 Θ ) CM 2 M1 = 1 − M Id − jΩζ C M 2 = 2 jMΩ Id + jΩζ C M3 = Ω2 Id + +Γ j Ωζ 1 Où on a posé 2 Θ= dΦ dx Les valeurs propres et vecteurs propres de cette matrice déterminent les modes suivant x λn k n,x = jλ n Xn car dΦ = − jk n,x Φ dx Φ (x) = A e − jk n ,x x Classement suivant le signe des valeurs propres 2 familles : propagation suivant les x croissants ( ) k +n,x X n+ k −n,x X n− Im k n,x < 0 ou suivant les x décroissants ( ) Im k n,x > 0 Pour chaque famille, on fabrique la matrice diagonale E −x La solution s’écrit alors Φ ( x ) = AX + E +x + BX − E −x A et B sont les vecteurs des amplitudes modales On recompose ensuite avec les modes suivant y ( = (e − jk x E +x = e n ,x + − jk −n ,x x ) ) Le triage des modes est un problème délicat Thèse M. Leroux LAUM, 2005 Evolution des modes avec la fréquence (de 1000 à 2000 Hz) A ±n : modes acoustiques HI : mode hydrodynamique, instable Mach 0.3, Traitement d’impédance Z qui évolue avec la fréquence y Impédance optimale 1 M impédance ζ x Déterminer l’impédance qui produit la meilleure réduction de bruit La meilleure réduction de bruit ? Définir un critère Dans les applications, au final c’est le critère qui permet d’évaluer la gêne, EPNdB Difficile à calculer ! Autres critères (indicateurs) : - réduction de la puissance rayonnée Perte par insertion Insertion Loss (IL) IL (dB) = LW1 - LW2 = 10 log(W1/ W2) Différence de puissance rayonnée avec (W2) et sans (W1) le traitement Représente véritablement l ’apport du traitement Encore difficile, mais réalisable Par rapport aux calculs développés précédemment, il faut prendre en compte en plus : - la longueur finie du traitement - le rayonnement (impédance de rayonnement) - la source ! Souvent, on suppose une équi-répartition sur les modes propagatifs Airbus Entrées d’air Snecma Ø Résistance acoustique optimale de l ’ordre de 2 à 3 (1000 à 5000 Hz) à régime partiel (approche). Pour les fréquences inférieures à 1000 Hz, des résistances plus faibles sont souhaitées, alors qu ’au dessus de 4000 Hz, il faut être plus résistif. Pour le décollage, il faut plutôt viser 3 à 4. Ø Réactance acoustique optimale de l ’ordre de - 0.5 à - 1 sur toute la plage de fréquences et des valeurs un peu plus négatives à fort régime. Sources : Journée matériaux absorbants pour l’acoustique Onera, Janvier 2003 Formules approchées Hypothèses : Tester, JSV, 28(2) •Conduite infinie •Une paroi avec impédance uniforme •L’atténuation dépend uniquement de celle du mode le moins atténué L’atténuation est calculée à partir du nombre d’onde axial de ce mode 0.929 − j0.744 kh ζ opt = (1 + M )2 π h=0.066 Mode plan seul mode propagatif Pour un conduit avec des modes supérieurs propagatifs Mais le calcul doit être conduit pour chaque configuration Sensibilité Insertion Loss, f=2500 Hz (mode plan), une paroi traitée Thèse N. Sellen LMFA, 2003 traitement de longueur infinie Écoulement 50 m/s traitement de longueur finie Écoulement 20 m/s Réaliser précisément l’impédance 2. Réalisation du traitement absorbant Contraintes Emcombrement (<5 cm) Masse <8kg/m2, de 6 à 12 m2 couverts Coût <10k€ / m2 Ecoulement : jusqu’à Mach 0.5 Aérodynamique : pas d’impact Climatiques : drainage de l’eau Thermiques : -50°C à 100°C Mécaniques : tenue en fatigue, Maintenance : liquides de nettoyage Chimiques : corrosion Durée de vie : de 100 000 à 200 000 h CEM, … Entrée d’air Pas de matériau poreux classique Matériaux : plaques métalliques perforées, toiles métalliques posés sur la paroi par L’intermédiaire d’un nid d’abeille Structures simple couche : SDOF: single degree of freedom liner Structures double couche : DDOF: double degree of freedom liner Pour une efficacité plus large-bande Mais difficultés pour la réalisation « Peaux » : -Plaques perforées : non linéaire, sensible à l’écoulement, très faible bande passante faible coût -Toiles ou feutres métalliques, microperforations Linéaire, peu sensible à l’écoulement, bande passante un peu plus large Modélisation de l’absorbant Matériau à réaction localisée jusqu’à une certaine fréquence Zn? Présence du nid d’abeille Zn ? Méthode: on part du fond rigide (impédance infinie) on remonte vers la surface A B •Transport dans un milieu homogène •Passage par la peau L 0 Transport I 1 P1 = I + R Z c V1 = I − R R 2 x A P2 = I e − ikL + R e ikL B Z c V2 = I e − ikL − R e ikL Ici Z1 = Z c − jZ 2 cot(kL) + Z c Z 2 − jZ c cot(kL) 2 3 d Z3 = ∞ Z2 = − jZ0 cot(kd) Passage par la peau Toile ou feutre métallique : modélisés par leur résistance R A1 2 B 3 Z1 = Z2 + R = − jZ0 cot(kd) + R d Im(Z) Re(Z) Choix du tissus : dicté par Re(Zopt) Choix de la hauteur du nid d’abeille : dicté par Im(Zopt) 5 4 Re(Z/Z0) Par exemple 3 2 1 Pour réaliser Im(Z) proche de – 0.5 Z0 sur la gamme 1000-5000 Hz 0 0 500 1000 1500 2000 2500 3000 fréquence (Hz) 3500 4000 4500 5000 0 500 1000 1500 2000 2500 3000 fréquence (Hz) 3500 4000 4500 5000 2 0 Im(Z) Calcul de d pour 3000 Hz -2 -4 d =2 cm -6 Pour une plaque perforée A1 2 B Zp 3 Z1 = Z2 + Zp = − jZ0 cot(kd) + Zp d Partie réelle Partie imaginaire frottements au col, rayonnement, effets de surface… effets col, rayonnement, … 3 2 1 0 0 1000 2000 3000 Fréquence (Hz) 4000 5000 1000 2000 3000 Fréquence (Hz) 4000 5000 5 Imag(Z/Zo) Taux de perforation : 5% Épaisseur plaque : 1.5 mm Diamètre perforation: .3 mm Distance arrière : 20 mm Re(Z/Zo) Modèles empiriques, mesures nécessaires 0 -5 0 Comportement non-linéaire, absorption augmente avec le niveau sonore, influence écoulement Pour une efficacité sur une bande de fréquences plus large Structure à 2 couches Airbus 3. Tests Modèles semi-empiriques Comportement non linéaire Effet de l’écoulement Tests nécessaires Il faut des tests intermédiaires pour sélectionner petit à petit la meilleure solution Mesure au Tube de Kundt de l’impédance (cf TP) - prise en compte du niveau de pression - mesures avec écoulement Méthode du tube de Kundt Matériau microphones Source Piston rigide I R ( p=I e − ikx +re ikx ) s x1 x x2 x=0 l ! Etanchéité Mesure de la fonction de réponse en fréquence ( ( p( x 2 ) e − ikx2 +reikx 2 h12 = = p( x1 ) e − ikx1 +reikx1 Zn =iZo ) ) sin[k (l − s )]−h12sin(kl ) h12cos(kl )−cos[k (l − s )] De manière générale, la mesure de la réponse fréquentielle entre deux points permet de « séparer » deux ondes (I et R ici) Méthode à 2 microphones pour SDOF écoulement 2 3 microphones d, connu 1 V1=0 p2 p1 p Z3 = − jZ0 cot(kd) = 3 v3 p3 = p1 cos(kd) v3 = v 2 jZ0 p 2 p2 Z2 = =− v2 sin(kd) p1 Méthode limitée Mesure directe de la vitesse acoustique délicate (LDV, sonde microflown) Identification directe de l’impédance en écoulement GIT, Grazing Incidence Tube, NASA Impédance mesurée Méthode à 2 microphones Mach 0.5 SPL : 160 dB Pression mesurée en entrée Onde plane Jones, Watson, Parrott AIAA/CEAS Aeroacoustics Conference2005 Détermination de l’impédance par identification au modèle de propagation Mesures énergétiques Perte par transmission TL (dB) =LWi - LWt = 10 log(1/ αt) Perte par insertion IL (dB) = LW1 - LW2 = 10 log(W1/ W2) Transmission Loss (TL) Suppose une terminaison anéchoïque Indépendant de la source. Prédiction facile Insertion Loss (IL) Différence de puissance rayonnée avec (W2) et sans (W1) le traitement Représente véritablement l ’apport du traitement Pb: mesure de puissance rayonnée Mesure du TL Perte par transmission Transmission Loss Tronçons instrumentés Source acoustique Filtre acoustique Sortie anéchoïque Soufflerie 1 2 3 4 Mesure de pression Séparation ondes incidentes, réfléchies Thèse N. Sellen LMFA, 2003 Permet de déterminer le rapport T/I (amplitude de l’onde transmise/onde incidente) à partir de la mesure des réponses fréquentielles en amont et en aval (cf TDK) Inconvénient : terminaison anéchoïque Onde plane Mesure du TL Perte par transmission Transmission Loss Mesure basée sur le formalisme analytique développé précédemment Méthode à 2 sources pour s’affranchir de la terminaison anéchoïque (TA) On cherche à déterminer les coefficients de transmission en TA Thèse M. Leroux LAUM, 2005 Les amplitudes amont et aval de la pression aux extrémités du traitement sont reliées en TA par : p− p+ R + 1 = [ S] 1 = p+ p− T + 2 2 T − p1+ − − R p2 La matrice S est déterminée par 2 mesures successives, source aval ou source amont en marche grâce à des mesures de réponses fréquentielles aux microphones amont et aval (cf TDK) Rq. : cela suppose la connaissance des nombres d’onde en écoulement dans les sections rigides Mesure de l’IL Perte par insertion Insertion Loss source Admission d ’air ou échappement Mesure de la perte par insertion : système du NLR (Pays-Bas) Conduit avec écoulement placé entre deux salles réverbérantes Mesure de puissance Section de test de l ’absorbant Mesure de puissance IL = ∆Lwavec absorbant - ∆Lwsans absorbant Différence de puissance rayonnée avec et sans le traitement Représente véritablement l ’apport du traitement Mais pas toujours représentatif de l’application finale ! Perte par insertion Mesure de l’IL Insertion Loss En soufflerie anéchoïque 0.626m écoulement 0.24m Antenne mobile 7 microphones Thèse B. Mazeaud LMFA, 2005 traitement sources ¼ de sphère décrit par l’antenne mobile Calcul de la puissance rayonnée par intégration Essais échelle réelle Airbus, Rolls Royce Gantie, Batard, Baker, Schwaller AIAA Aeroacoustics conference, 2006 Conclusions Conception d’un traitement : un problème difficile -Modélisation nécessaire mais toujours simplifiée -Contraintes multiples -Mesures représentatives -Basses fréquences de plus en plus présentes Réductions de 4 à 5 dB au décollage et 2dB à l’atterrissage La réalisation (conception mécanique) est difficile et induit parfois de fortes réduction de l’efficacité Par exemple : zero-splice liner (élimination des joints d’assemblage entre panneaux de traitement) Réduction supplémentaire : jusqu’à 7dB annoncés par Airbus