Epicéa et biodiversité

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Epicéa et biodiversité
POINT DE VUE
Epicéa et biodiversité
Mythes ou réalité?
par Camille Thirion*
P
endant de nombreuses années, dans le
cadre de conventions de recherche sur
l’écologie forestière, je ne parvenais pas à
comprendre les reproches formulés à l’égard
de l’épicéa. Ne me faites pas dire ce que je
n’ai pas voulu dire, je sais que la plupart des
espèces rencontrées dans les pessières, ne sont
pas strictement inféodées à l’épicéa,
n’empêche que les milieux plantés de cette
espèce ou qui les voisinent, peuvent receler
une faune et une flore assez variées.
Il ne s’agit pas ici de mettre « en balance »
les monocultures d’épicéa, les plantations et les arbres isolés dans les jardins
ou les pessières inadaptées à certains milieux, avec les feuillus, mais de
constater sans préjugés les aspects intéressants de cette essence forestière pour
la qualité de la biodiversité.
n INTRODUCTION
Perte de biodiversité, assèchement des nappes phréatiques,
acidification des sols, etc., les accusations portées envers l’épicéa sont nombreuses. Mais est-il bien le seul responsable?
Les véritables causes de ces phénomènes sont pour une
grande part ailleurs.
A ces accusations s’ajoute la perte de diversité « esthétique » :
il serait peut-être utile à certains de se rendre à la «Roche de
Dampirée» à Dohan, au « Tombeau du Géant » à Corbion, à
Frahan, à Ortho. A l’arrière saison, ils y verraient les jolis damiers contrastés qu’ils offrent avec les mélèzes jaunes, les
bouleaux de lisière, et les tons variés des feuillus. En hiver, le
contraste avec les feuillus dépouillés est superbe, sans parler
de ces paysages sous la neige ou le givre.
Enfin qu’on le veuille ou non : le « sapin » est le symbole de
l’Ardenne, il figure sur de nombreux « logos » et il contribue à
y créer cette atmosphère si particulière!
Il est toutefois évident que les surfaces plantées en épicéas
ont réduit d’autant celles de hêtraie ou d’autres espaces
ouverts : prairies pauvres, friches, landes, et cela a engendré
une réduction de ces milieux occupés par des espèces qui y
sont plus ou moins inféodées comme le rappelle Xavier
VANDEVYVRE (2001).
Mais les propos excessifs, peu nuancés, répercutés ou amplifiés par les médias, jusque dans les feuillets de vulgarisation,
conduisent à des dérives localisées dommageables même
pour la biodiversité !
Les peintres de l’ « Ardenne », Raty, Donnay, Howet, Barthélemy, dont les toiles ont été exposées récemment à St-Hubert, ont traduit la spécificité de cette essence !
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Collaboratrice extérieure à la Zoologie générale et appliquée (Faculté des Sciences agronomiques de Gembloux) - Prof. C. GASPAR. Courriel : [email protected]
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POINT DE VUE
n QUELQUES OBSERVATIONS
DANS LES MONOCULTURES
D’ÉPICÉAS
Ces bordures qui se réchauffent précocement sont pour les
sangliers un lieu de prédilection pour y vermiller et les grands
herbivores viennent y brouter mousses et graminées sèches
en période de grands froids.
Les lignes qui vont suivre ont été rédigées sur base de nombreuses observations personnelles et de résultats de recherche repris dans la littérature.
Les gales « ananas » résultant de la ponte des chermès, sorte
de «pucerons», abrités sous de petits nuages floconneux
blancs que l’on observe en été sur certains épicéas souvent
malingres, sont visitées en hiver aussi par les mésanges. Souvent, le bouvreuil parcourt les pessières élaguées même dépourvues de couverture végétale au sol.
Les commentaires ci-dessous ne sont pas destinés à faire la
gloire des peuplements d’épicéas. Il s’agit seulement de mettre en évidence que les pessières ne sont pas des déserts
biologiques.
Certaines espèces ont colonisé récemment la pessière, le beccroisé des sapins, la mésange noire, le casse-noix moucheté,
le pic noir, la chouette de Tengalm (VANDEVYVRE, 2001).
Des batraciens se cachent sous les « chutes » d’éclaircies ou
d’élagages ainsi que nombre de petits mammifères granivores ou insectivores.
Les bordures de chemin empierrés (Epioux) longeant les
pessières, accueillent les champignons du groupe des
lactaires « sanguins » Lactarius deterrimus. De plus, les russules de toutes les couleurs ainsi que plusieurs espèces comestibles de champignons des groupes suivants : chanterelles, cèpes, bolets, pieds bleus, abondent sous les pessières
élaguées ou dépressées, la pessière peut aussi être un facteur d’expansion pour certains champignons (SCHUMACKER
& JUNGBLUT, 1978).
Les myrtilles en bordure et dans les peuplements bien éclaircis sont butinées par nombre d’Hyménoptères en fin de printemps, reines de bourdons et Andrènes (Apoidea, Andrenidae)
surtout.
L’effet microclimatique de coupe-vent et de zone abritée en
lisière sud, le long des jeunes plantations équiennes est source
d’observations captivantes : les vipères lovées ainsi que le
chat sauvage, s’y réchauffent aux premiers rayons du soleil.
C’est aussi un lieu de prédilection des Orthoptères Tétrigides
et cela très tôt dès la fonte des neiges. Cette bordure de
pessière, (Epioux - Lacuisine) notamment, est souvent couverte de mousse de couleur rousse que les oiseaux insectivores inventorient systématiquement. En période d’enneigement,
sous les pessières bien éclaircies ou leurs bordures, ils trouvent encore pitance.
Le grand gibier se cache sous les pessières encore branchues
jusqu’au sol s’il est souvent dérangé par les promeneurs. Il
broute dans les coupe-feu avoisinants lorsque le calme revient. Ces derniers sont le terrain de chasse nocturne favori
des chouettes à la recherche de bousiers ; en chasse diurne,
l’épervier y poursuit de petits oiseaux.
En bordure de la « Fange de Mochamps » (Tenneville) notamment, les grandes libellules viennent dans les coupe-feu
entre les pessières pour s’y reposer et attendre la maturation
de leurs organes reproducteurs après la métamorphose, et
pas mal de beaux papillons diurnes s’y rencontrent, qui comme
ces grandes libellules figurent parmi les espèces protégées
de la directive « Natura 2000 ».
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Les pessières abritent une faune diversifiée. Si cette faune ne lui est
pas spécifique, la pessière n’est pas pour autant un désert biologique.
© Christian Misonne
La pessière abrite de nombreuses proies pour les oiseaux
insectivores, pour les guêpes prédatrices, solitaires ou sociales, elles attirent nombre d’Apoides solitaires pour leur résine
à lécher ou à malaxer pour obturer leurs « nids ». Les pucerons de l’épicéa sont généreux en miellat (miel de sapin) ou
en exsudats au débourrage, récoltés par l’abeille domestique
pour produire de la propolis.
Les guêpes sociales mâchent des lambeaux d’écorces pour
« fabriquer » la pâte à papier qui servira à construire leur nid.
La lisière est le territoire favori des dômes des grandes fourmis rousses qui sont protégées en Belgique. En cas de plantation ou de régénération naturelle jeune, ce milieu est aussi
très riche, papillons, Coléoptères, Orthoptères, Hyménoptères, mollusques, petits mammifères, reptiles et leurs divers
prédateurs (FAGOT & al., 1981).
Dans les jeunes plantations, les essences secondaires s’installent temporairement et notamment les bruyères, avec le
cortège de leurs déprédateurs et leurs parasites ou prédateurs; des oiseaux nicheurs au sol s’y rencontrent et à La
POINT DE VUE
n LES CULTURES DE « SAPINS
DE NOËL »
Milieu présentant les caractéristiques d’une pessière plantée
jeune, j’y ai observé, notamment sur le plateau bastognard,
beaucoup d’Orthoptères et de papillons. Il semblerait pourtant que ces plantations fassent l’objet de traitements phytosanitaires, la diversité y est cependant moindre que dans une
mise à blanc. Milieu similaire à de jeunes plantations forestières, elles recèlent aussi de nombreux oiseaux au sol.
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n LA FORÊT « MÉLANGÉE »
ET LA FORÊT « JARDINÉE »
Roche-en-Ardenne, au dessus des grandes coupes à blanc
replantées d’épicéas, j’ai vu voler des alouettes et des cochevis
huppés ! C’est un milieu favorable à la chasse de l’engoulevent (VANDEVYVRE, 2001). Un peu plus tard, cela devient
un milieu apprécié par la locustelle tachetée, le tarier pâtre, le
pipit des arbres (VANDEVYVRE, 2001). Durant l’été, de nombreux oiseaux sont au sol et s’envolent à l’approche, ce phénomène est encore amplifié en période de migration.
En cas de forêt mélangée, les épicéas deviennent individuellement ou en petits groupes de véritables « biocénoses » à
part entière, différentes de celles des feuillus avoisinants. En
forêt « jardinée », les « placettes » d’âges divers sont visitées
par de nombreux insectes, Coléoptères au sol ou en hauteur,
Hyménoptères, papillons, Diptères (Asilidae), mouches-éperviers y guettant leurs proies, ainsi que Cyrtopogon lateralis
(Dipt. Asilidae) qui semble inféodé à l’épicéa, bien qu’il ne soit
pas phytophage (JANSSENS , 1982 ; VERLINDEN, 1982).
Dômes de grandes fourmis rousses en lisière de plantation d’épicéas.
La pessière plus âgée encore est favorable à la mésange huppée, au pigeon ramier qui y trouve abri, aux mésanges plus
communes, aux grimpereaux et aux roitelets ; l’accenteur
mouchet et le rouge-gorge affectionnent les vieilles pessières
(VANDEVYVRE, 2001) .
La pessière peut se révéler un facteur d’expansion pour certaines espèces d’insectes tels que des Coléoptères longicornes (Corymbia rubra, …) (DEBATISSE, 1950 in MAGIS, 1989),
des Hyménoptères Pamphilidae (MAGIS, 1989), on constate
aussi que les pessières âgées peuvent présenter certaines
similitudes avec la forêt de feuillus : Coléoptères
sapronécrophiles et bousiers (RADERMECHER, DESIERE
et THOME, 1979), (SERVAIS,1978), sans doute à cause d’un
éclairement plus intense, d’une strate herbacée et de la présence accrue de mammifères. Elle est aussi un facteur d’expansion pour des espèces déprédatrices comme certaines
espèces de scolytes (Dendroctonus micansDOUROJEANNI,1975) mais pas nécessairement seulement
des espèces de scolytes qui auraient tendance à pulluler.
Les oiseaux insectivores y nichent ou s’y nourrissent sans
parler des grands herbivores qui rêvent de les « abroutir »
quand parfois ces placettes sont clôturées. Le cortège des
parasites ou des prédateurs des espèces déprédatrices de la
forêt y est varié (Ichneumons, Asilidae, coccinelles, syrphes,
…). Les observations « forêt jardinée » ont été faites dans le
massif des Vosges.
N’oublions pas les milieux particuliers provoqués par les « galettes » d’ épicéas versés dans les chablis, affectionnées entre autres par les Hyménoptères solitaires terricoles !
Enfin pour les « puristes », les grands Sirex, ces grands Hyménoptères de plus de cinq centimètres de long, noir et jaune
ou tout noirs, déprédateurs de l’épicéa mort, et leurs parasites, la Rhysse persuasive, de plus de huit centimètres de long,
qui pond dans la larve du Sirex à travers plusieurs centimètres de bois dur, ou encore l’Ibalia (Cynipoidea, Ibaliidae) à
l’abdomen comprimé si curieux, seraient quasi absents de
nos forêts si l’épicéa venait à disparaître.
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En mélange avec des feuillus, l’épicéa constitue un plus pour la
biodiversité. Le cortège faunistique qui lui est associé diffère de celui
des essences voisines.
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POINT DE VUE
n LES PESSIÈRES CHÉTIVES
Les quelques bouquets ou individus isolés en milieu trop humide ou tourbière offrent un milieu très caractéristique. C’est
un espace semi-ouvert qui abrite une flore et une faune propre à ce milieu, ne serait-ce que certains papillons diurnes
« forestiers », ou oiseaux, plus ou moins inféodés. Les jeunes
batraciens, quittant le stade têtard, sont nombreux dans ces
milieux. Personnellement, dans les milieux semblables
(Epioux), j’ai remarqué de nombreux postes de chant.
Les grands herbivores, en cas de sécheresse, viennent y brouter ou s’y rafraîchir. Ce milieu « intermédiaire » accueille aussi
une faune de passage, qui n’est pas à dédaigner..
Enfin, pour les poètes ou les peintres, ce milieu « pessière
chétive » dégage une atmosphère pleine de mystère, sous la
brume, le givre, la neige ou le brouillard.
n DES DÉRIVES
En Famenne, je me promenais en compagnie d’une personne
sensible à la protection de la nature, dans une grande propriété privée où il était question d’installer un parc sauvage.
Quelques épicéas, deux rangs sur quelques centaines de
mètres bordent cette propriété, ils ont plus de vingt-cinq mètres de haut. Réaction, « il faut couper cela tout de suite », ditelle au propriétaire. Cela serait bien dommage, tant d’un point
de vue paysager que pour la diversification du milieu.
Chez moi, quelques épicéas solitaires de plus de quarante
ans trônent dans mon jardin. Que mes visiteurs soient des
scientifiques ou le commun des mortels, je reçois la même
suggestion : « pourquoi tu ne coupes pas ça ?» Je dois à chaque fois répéter mon laïus pour les défendre ! Un vieux cerisier, rabougri, qui ne m’offre plus que sa floraison, couvert de
lierre, infecté de maladies mais qui lui aussi est une « biocénose » à part entière ne suscite jamais aucun commentaire.
Pourtant, quelqu’un qui avait dû se séparer d’un gros épicéa
qui encombrait sa façade m’a confié ceci : je ne vois plus
« mon » grimpereau.
Abattre un épicéa dans son jardin, c’est se priver d’un spectacle vivant!
n CHEZ MOI
Lorsque j’ai acquis un terrain, une plantation de « Sapins de
Noël » le bordait, sa présence me contrariait : pourtant au fil
du temps, l’observation m’a permis d’apaiser mes craintes.
Non seulement de nombreux oiseaux la fréquentaient mais
aussi de nombreux insectes et même une martre, une belette, des fouines, des écureuils, j’ai vu s’implanter après élagage et éclaircie, des raiponces, des orchidées du genre
Epipactis, des violettes.
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Mon jardin est situé en pleine Zone A près de l’aéroport de
Bierset, dans cette banlieue urbaine de Liège et de sa zone
industrielle au-dessus de Engis, de réputation si polluée, c’est
la marge du Condroz aux portes de la Hesbaye agricole, sur
la rive gauche de la Meuse : un endroit que l’on croirait banal.
Pourtant, plus de quarante espèces d’oiseaux viennent dans
les épicéas soit pour s’y nourrir, soit pour s’y reproduire, soit
pour y chanter, soit pour s’y poser, ou s’y abriter du froid, des
fortes pluies, de la neige, ou y faire le guet (rapaces), soit
dans la plantation soit sur les arbres isolés.
Parmi les oiseaux nicheurs, on y rencontre le merle, le pinson, le ramier, la tourterelle turque, … Beaucoup d’espèces
viennent y lancer leur chant nuptial, des pinsons, des verdiers,
des fauvettes, … De nombreux insectes et leurs prédateurs
s’y observent, et la biocénose formée par ces groupes est ici
aussi caractérisée par la plupart des familles qui la constitue
en forêt.
Parmi les oiseaux que je ne vois quasi que là, le roitelet huppé,
la mésange huppée, parfois le gobe-mouche noir, le
grimpereau, sans doute celui des jardins et la sitelle torchepot,
la mésange à longue queue y fait souvent des culbutes et
même, un gros-bec, autrefois la tourterelle des bois y roucoulait aussi, même un héron se perche occasionnellement.
Les fourmis noires et luisantes (Lasius fuliginosus) ont creusé
leur fourmilière au pied des épicéas et vont, en rangs serrés,
faire provision de miellat de pucerons dans la cime..
De nouveau, je ne dis pas que les espèces rencontrées sur
cette essence ne pourraient se voir ailleurs ou qu’elles y sont
inféodées strictement ou qu’il faut implanter des épicéas partout, mais je constate simplement que dans mon jardin, cette
essence est un «plus »
n CONCLUSION ET DIGRESSIONS
L’épicéa, dans certaines limites, ou sous certaines conditions,
comme n’importe quel végétal fait ou peut faire partie de nos
paysages ou de notre environnement immédiat et il peut y
apporter un plus en qualité de biodiversité.
« L’arrivée d’un cortège d’insectes xylophages et phyllophages
particuliers, ce remodelage des biotopes forestiers pourrait
apparaître comme un des rares aspects positifs de l’implantation de l’épicéa en Belgique » notait déjà N. MAGIS en 1989.
L’épicéa trouve donc bien sa place dans nos massifs forestiers. Et ce, bien entendu, sans pour autant négliger les autres
essences, qu’elles soient feuillues ou résineuses.
Pour terminer, je vous conte une dernière anecdote.
Mes arrières grands-parents me disaient :
A propos des marécages, ne vas pas jouer là, on y attrape
des miasmes, c’est plein de vermine et c’est dangereux. Vous
avez dit zones humides ou landes humides ?
A propos des coteaux secs des bords de Meuse où j’allais
observer les beaux papillons bleus, c’est tout juste bon pour
les moutons, on ne sait rien y faire venir. Vous avez dit landes
ou pelouses sèches ?
POINT DE VUE
Voyez la sollicitude dont ces milieux font l’objet en ces temps
actuels !
n BIBLIOGRAPHIE
Demain, des pessières âgées, bien éclaircies ou même ratées seront peut-être à leur tour des témoins précieux, de nos
pratiques sylvicoles d’aujourd’hui et feront peut-être l’objet
aussi d’un véritable culte.
CLAESSENS H., 2001 : Il ne faut pas bannir la sylviculture de l’épicéa
(Picea abies (L.) Karst. au nom de la gestion durable. Forêt wallonne, 4950 : 36-43.
Tolérons aussi des milieux tels que les pessières chétives,
résultant de nos erreurs ; hélas, cela ne fait pas partie de notre culture actuelle, cela fait désordre !
Dans les siècles prochains, « Dame Nature » n’entérinera
peut-être pas non plus nos préférences ou nos exclusions
actuelles.
Nos vérités d’aujourd’hui ne sont pas celles d’hier, ni ne seront celles de demain !
DOUROJEANNI M., 1971. Catalogue des Coléoptères de Belgique, fasc.
V 100& 101 : catalogue raisonné des Scolytidae et Platypodidae. Société
Royale d’Entomologie de Belgique, Bruxelles : 150 pp.
FAGOT J., GASPAR C., MARCHAL J.-L., & THIRION C., 1981. Repeuplement des coupes à blanc dans une pessière.-I.Coléoptères. Bulletin Recherches agronomiques de Gembloux, 16(3) : 221-232.
JANSSENS E., 1955. : Quelques réflexions sur la notion d’espèce boréoalpine. Mémoires Société Royale d’Entomologie de Belgique, 27 : 26-35.
MAGIS N ., 1989. La pessière : facteur d’extension de certains insectes.
Notes fauniques de Gembloux,18 : 43-56.
RADERMACHER C., DESIERE M., THOME J.-P., 1979. Etude des peuplements de coléoptères sapronécrophiles et carnassiers de quelques biotopes forestiers en Haute-Ardenne. Bulletin Société.Royale des Sciences
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SCHUMACKER R., & JUNGBLUT F., 1978. : Gloephyllum odoratum (WULF.
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Documents mycologiques, 8 : 7-12.
SERVAIS P., 1978. : Coléoptère piégés dans 4 biotopes forestiers du Domaine des Epioux en 1978. TFE FSAGx, : 130 pp.
VANDEVYVRE X., 2001. Evolution des populations de certaines espèces
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et réserves, 56(4), 30-33.
VERLINDEN L., 1982 : The ASILIDAE (Diptera) of Belgium and their distribution in this country. Bulletin & Annales Société royale belge d’Entomologie, 118 : 177-185.
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❚ L’épicéa fait partie de nos paysages et sait apporter «un plus» esthétique et biologique à nos massifs forestiers.
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