Royaume-Uni, Southampton - VERDET, Cécile
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Royaume-Uni, Southampton - VERDET, Cécile
Rapport de séjour 2013 — Cécile Verdet Stage à Southampton University, United-Kingdom I. Vie pratique • Logement : J’ai trouvé grâce au site internet de l’université d’accueil une colocation dans une maison avec 6 autres étudiants. Le loyer mensuel était de 350£/mois et la caution de 400£. J’ai eu quelques problèmes avec mon logeur (il a voulu me faire déménager sans préavis). J’ai pu résoudre le problème grâce au service d’aide juridique de l’université d’accueil. La location aux étudiants est une véritable industrie en Angleterre. Mon conseil : plus que partout ailleurs, prenez toutes précautions utiles et exigez la remise de votre contrat après l’avoir signé. Et préférez un paiement du loyer par virement bancaire, vous aurez ainsi une trace de votre paiement. En Angleterre, il faut aussi savoir que votre dépôt doit être protégé en étant assurer par l’un des trois organismes agrée par l’état. • Argent : J’ai pu m’arranger avec ma banque pour pouvoir payer, retirer et effectuer des virements bancaires sans avoir à payer de frais. Ma banque (la société générale) propose en effet aux étudiants en stage/études à l’étranger des forfaits (environs 7€/mois pour mon cas) d’un an renouvelable. Je n’ai donc pas eu de problème pour payer, bien qu’ayant pour contrainte de devoir payer, en particulier, le loyer par virement bancaire via internet. • Santé : Comme je ne suis en Angleterre que pour deux mois, je n’ai pas souscrit à une extension d’assurance à la LMDE ou autre. En cas de problème, je me ferai rembourser à mon retour en France : garder les factures, faire remplir un formulaire pour la mutuelle. Et bien sûr, je suis partie avec ma carte européenne d’assurance maladie. • Télécommunications : Mon contrat de logement contenant un abonnement internet, je n’ai pas eu besoin de prendre un abonnement internet. Pour le téléphone, j’ai choisi de souscrire une extension à mon forfait français car je devais garder mon numéro français accessible à tout instant. En effet, pour tout paiement par internet, ma banque m’envoie un SMS de confirmation qu’il me faut à tout 1 prix recevoir pour valider mon achat. Et en Angleterre, pour les transports, il est plus facile, moins onéreux et plus rapide de prendre ses billets par internet. Pour ce qui est des lettres, les tarifs sont élevés, mais on trouve rapidement et partout une « post office » pour effectuer un envoi. • Stage/vie universitaire J’ai effectué un stage dans un laboratoire universitaire, je peux donc témoigner des deux à la fois. J’ai pu trouver mon stage grâce à mon école d’origine (Polytech Grenoble) : un de mes professeurs effectuant des recherches à un niveau international, il a pu m’aider à entrer en contact avec l’université anglaise. Il m’a ensuite fallu remplir une demande officielle auprès de l’université (avec lettre de recommandation, lettre de motivation, divers formulaires). Après cela, j’ai pu être acceptée non pas en tant qu’étudiante (l’université délivre le statut d’étudiant uniquement aux étudiants en échange Erasmus, ce qui n’est pas mon cas), mais j’ai donc obtenu le statut de visiteur/Staff. Pour la vie dans l’université, j’ai surtout travaillé avec des chercheurs, mais l’ambiance était très conviviale et mon maître de stage à été très présente et aidante aussi bien professionnellement que personnellement. J’ai pu trouver rapidement de l’aide lorsque j’en ai eu besoin : lorsque j’ai eu un problème avec mon propriétaire, j’ai pu l’appelée et elle est venue directement pour me soutenir moralement et m’aider à trouver une solution en m’orientant et m’accompagnant dans ma démarche auprès du service juridique de l’université. A la fin de mon stage, j’ai gardé contacte avec ma tutrice pour continuer l’expérience que j’avais débutée et que je n’ai pas pu terminer faute de temps. A la fin de mon stage, elle m’a également proposée une place de doctorante dans son laboratoire et dans tous les cas, elle m’a encouragée à faire une thèse en me proposant son aide à trouver une place dans une université anglaise ou canadienne avec laquelle elle entretient de bonnes relations professionnelles. • Vie quotidienne : Etant en Angleterre, je m’attendais à avoir un temps maussade, avec beaucoup de pluie et peu de soleil. Finalement, il aura fait plus beau en Angleterre qu’en France ! Pour la petite anecdote, une semaine avant de partir (début Juin) je faisais du ski, et il faisait plutôt très froid pour la saison, et arrivée en Angleterre, je me suis retrouvée tout de suite en T-shirt, avec des températures de 25°C ! Pour la nourriture, ce fut une autre paire de manche. Les fruits et légumes étant particulièrement chers, je n’ai pas pu en acheter beaucoup, et me suis donc principalement nourrie de pâtes, pommes de terre et riz. Le midi, je mangeais une salade (ou sandwich) insipide achetée dans la boutique du campus. C’était ça ou la nourriture frite (frite, poisson, légumes, viandes) de la cafeteria… D’autre part, le rythme de vie était assez différent de la France : à partir de 17h, tout ferme (poste, musées) et après 19h en semaine, il est difficile de trouver un restaurant qui sert encore ! 2 Ce qui m’a cependant le plus surprise, ce sont les transports : comme ils sont tous privés, il y avait 3 compagnies différentes de bus à Southampton, et les tickets ne sont évidemment pas compatibles entre elles ! Donc, cela revient très cher. En revanche, si le train est plus cher qu’en France, il existe des compagnies de bus très abordables qui font tout le Royaume-Uni, et relie la plupart des villes importantes entre elles et avec les aéroports de Londres. J’ai ainsi pu visiter beaucoup de lieu (Stonehenge, Londres, Salisbury) sans me ruiner. II. Bilan et suggestion Mon stage à l’étranger m’a finalement été très bénéfique et a fait évoluer mon choix de carrière. Avant de partir, je pensais simplement finir mes études et commencer à travailler en France juste après. A présent, j’hésite à continuer en doctorat car le sujet de mon stage a été vraiment très intéressant. Quelle que soit ma décision finale, ce stage m’a donné envie de voyager, et de commencer à travailler (ou faire un doctorat) à l’étranger avant de revenir en France. Grâce à cette expérience, je sais à présent que quoi qu’il arrive, je ne prendrais plus de logement directement sur internet (même si le site est géré par une entité en laquelle j’ai toute confiance), sans avoir au préalable parlé avec le propriétaire et visité différents logements, quitte à prendre une ou deux nuits en hôtel. Je suis absolument ravie de mon séjour, et j’ai ainsi pu me familiariser avec l’Angleterre, l’anglais et les coutumes locales. C’était l’un de mes objectifs puisque je m’apprête à entamer une année d’étude en Angleterre, à l’université de Cranfield dans le cadre d’un double diplôme. J’ai été particulièrement touchée par la gentillesse des anglais, et si je pouvais donner un conseil à de futurs stagiaires, ce serait de ne surtout pas hésiter à demander de l’aide aux Anglais, ils vous la fourniront avec joie. Et n’hésitez pas à demander un jour ou deux de congés pour visiter Londres, ça vaut le coup ! Dans tout les cas, si vous y allez en été, prenez vous y en avance, les logements sont chers et les auberges de jeunesses se remplissent très vite. D’autre part, cette expérience à l’étranger a eu des bénéfices que je n’attendais pas : j’étais sportive de haut niveau (en télémark) et suite à une blessure grave, j’ai été dans l’obligation d’arrêter complètement le sport dès la rentrée 2012. Ce stage m’a permis de me reconstruire et de me découvrir de nouveaux centres d’intérêt tel que les voyages, les langues et la découverte de nouvelles cultures. Et de fait, cela m’as permis d’enfin tournée cette page de ma vie afin d’en commencer une autre. Une amélioration à faire serait de verser une première partie de la bourse avant le départ, qui permettrait de payer le billet d’avion ou de train, et d’aider au paiement du loyer et de la caution, la bourse parvenant entre deux et trois semaines après l’arrivée dans le pays d’accueil. Il m’a en effet fallu avancer près de 1000£ en paiement de loyer et de train avant de recevoir ma bourse. Pour moi, c’est donc un bilan positif pour cette première expérience à l’étranger qui me donne envie de continuer à représenter ma région à l’étranger. J’en profite donc pour remercier les élus et tous ceux qui permettent aux étudiants de partir à l’étranger dans le programme Explo’RA. 3