120212 Book IBD 1ère partie.pptx

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I S A B E L L E
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B A R B E T T - D E S M A Z I E R E! S
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Diplômée de l’Ecole Nationale Supérieure du Paysage de Versailles
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Conception de jardin dans le paysage
12, rue Nalin – 41500 St Dyé sur Loire
06 83 85 46 11 – [email protected]
Versailles – Parc Balbi projet d’un jardin de curiosités végétales
plan de masse
Concours lancé en juillet 2008
pour l’aménagement du jardin du ministère de l’ Agriculture à Paris – 78, rue de Varenne
• LES ENJEUX
• Transformer le jardin en jardin d’agrément contemporain par un traitement saisonnier très florifère. La délicatesse du traitement suggère de
reporter la garden party dans la cour d’honneur tout en permettant des cheminements de découverte à travers les parterres et les
miroirs d’eau.
• Remodeler le jardin afin d’estomper ce dessin un peu désuet.
• Profiter de cette opportunité pour améliorer la terrasse dont l’organisation est contraignante.
• Exploiter la surface de la totalité des couvertures pour récupérer les eaux pluviales.
• • LES INSTENTIONS
• Des gravures anciennes en vue plongeante dessinent un parcellaire comparable au découpage des terres agricoles vues du ciel. J’ai donc pris
le parti d’une évocation de cette similitude en découpant la surface par une géométrie aléatoire évoquant des parcelles de terre. Ce
dessin est également une évocation contemporaine du principe des jardins de broderie. • Quelques miroirs d’eau rappelant le tracé des marais salans alterneront avec les parterres plantés où à l’automne le soleil teintera ces
miroirs de couleurs chaudes. • De même, les plantations des parterres alterneront les couleurs des quatre saisons • Les miroirs d’eau et l’irrigation
• L’eau de pluie sera récupérée depuis les toits par un système d’écoulement naturel et sera répartie au moyen de petits canaux d’acier
perforés qui délimitent également les parcelles, ainsi l’eau sera conduite dans celles-ci par capillarité. Elle alimentera par la même
occasion les miroirs d’eau en eau vive. • Les parcelles
• Elles seront plantées au gré des saisons (plantation florale, plantation de graminées, plantation céréalière, plantation d’herbes aromatiques,
plantation potagère, plantation fruitière, etc…), avec pour prédominance des végétaux rustiques, retrouvant ainsi les fleurs et les
herbes
• Dans sa hauteur actuelle, le large houppier du platane dominera l’ensemble du jardin.
• Les haies
• le long du mur Est seront traitées comme sur les chemins de campagne : On y plantera Sureau, Eglantier, Prunelier et Roncier qui se
développeront le long du mur, de façon à retrouver l’atmosphère des bords de chemins et les lisières des bois. Cette haie exigera un
entretien suivi. • La nasse végétale • Au Nord, dans la partie profonde du jardin, une résille pérenne sera édifiée de façon à réaliser une galerie à claire voie reliant la cabane du
jardinier à la cabane sylvestre du ministre. Des plantes grimpantes à dominantes bleues (Clématites, Ipomée bleue), pourront se
développer le long de l’ossature. Le local technique existant sera camouflé par un double treillage et la cabane du jardinier sera
organisée de façon à y préparer les plants ou semis, stocker la terre, les outils et éventuellement une pièce pour son repos.
• La « cabane » du ministre sera traitée en un petit salon extérieur, les rayons du soleil traverseront la structure, le sol sera recouvert d’une
mousse tout au long de la galerie. • Création d’un rampe • Une rampe pour personne à mobilité réduite longera de part et d’autre les parties latérales de l’Hôtel pour accéder à la terrasse créée sur la
façade côté jardin. • La cour d’honneur attribuée à la garden party du 14 juillet et autres évènements.
• • La cour d’honneur pavée bordée au Sud d’une remarquable galerie couverte au sol de mosaïques, pourrait accueillir la Garden party du 14
juillet et les grandes manifestations extérieures. Pour le 14 juillet, nous pourrions y développer un velum très léger aux couleurs
tricolores.
• Le stationnement serait très réduit dans la cour d’honneur. Concours lancé en juillet 2008
pour l’aménagement du jardin du ministère de l’ Agriculture à Paris – 78, rue de Varenne
Esquisse
Concours lancé en juillet 2008
pour l’aménagement du jardin du ministère de l’ Agriculture à Paris – 78, rue de Varenne
cabane en treillage dans la partie nord du jardin
Concours lancé en juillet 2008
pour l’aménagement du jardin du ministère de l’ Agriculture à Paris – 78, rue de Varenne
maquette – plan gravé dans du verre
Oise
‐
château
de
Compiègne
Aménagement
d’un
jardin
contemporain
dans
un
site
classé
monument
historique
Enclos
de
la
glacière
Etat existant
Sa situation le long de l’Oise, fleuve a priori calme mais pouvant débordé lors de grandes crues, la construction d’un canal Nord Seine est prévu depuis Compiègne sur plusieurs
dizaines de kilomètres, il pourra ainsi accueillir des péniches de gros gabarits.
Le côté grandiose du domaine et du château, de part son histoire et son territoire.
L’ouverture sur la forêt, son dédale de chemins et sentiers. Une multitude de carrefours offrant un exceptionnel territoire pour les randonneurs, les chasseurs, les sportifs, les
cavaliers . Au total 159 carrefours. Le plan des voies forestières est établi par les architectes « royaux » notamment les Gabriel (place de la Concorde, Ecole Militaire, Pont Gabriel à
Blois, etc…). Il est remarquable par son allure géométrique.
Le fleurissement exceptionnel du petit parc au tracé irrégulier dessiné par Berthault, le volume et la structure exceptionnelle du berceau réalisé pour l’ Impératrice Marie-Louise et
l’Impératrice Eugénie qui longe à l’Est le petit parc , envahi de plantes grimpantes de toutes variétés.
L’ouverture en juin et juillet de la collection de rosiers située à l’Est du parc ; Egalement une collection de grenadiers et orangers présentés sur la terrasse.
Son musée
Enfin, le lieu protégé et privilégié où se situe la glacière, sa localisation centrée par rapport à la ville
L’enclos de la glacière et l’architecture exceptionnelle de celle-ci. Sa situation est privilégiée, protégée, lumineuse, située en contrebas de la terrasse construite sur les remparts de
Charles V
Une glacière peu commune construite en 1775 par Jacques-Ange Gabriel sous Louis XV, une architecture de très grande qualité. Cette glacière est de plus située très près du centreville et d’un quartier résidentiel relié par une parcelle ceinte de murs donnant sur le chemin du Canal.
Les remparts présentant une vue dégagée sur la glacière et l’Oise ; « Il est à souhaiter que les jardins soient regardés de haut en bas, soit depuis des bâtiments, soit depuis des
terrasses rehaussées à l’entour des parterres », Olivier de Serres in Théatre d'architecture ou Mesnage des champs, 1600, Vestiges en contrebas de l’enclos de la glacière du petit Canal aux Glaces, où l’on devine encore son emplacement, celui-ci a été comblé de gravats provenant des débris de la
seconde guerre mondiale ; sur la partie Est, un parcellaire de maisons bourgeoises.
Oise - château de Compiègne
Aménagement d’un jardin contemporain dans un site classé monument
historique
Enclos de la glacière
Esquisse Oise
Glacière
vers le château "
Canal aux glaces
Rempart
de
Charles
V
Allée
verte
Oise - château de Compiègne
Aménagement d’un jardin contemporain dans un site classé monument historique
Enclos de la glacière
étude pour le projet d’un dédale végétal à figure libre Intentions :
Création d’un espace d’initiation à différentes formes d’expressions artistiques : jardin, sculpture, architecture, spectacle, jeu. L’élément central de la composition est la glacière. Sa position
génère une dynamique du plan qui s’exprime par un dessin de labyrinthe aux volumes irréguliers et dont les « chemins » convergeraient vers le centre de cette glacière.
Chaque aboutissement d’allée serait ponctué par une niche végétale accueillant une sculpture, évocation contemporaine d’un motif de jardin classique. Le dédale labyrinthique conduirait
aux accès à la glacière. Ce labyrinthe serait constitué d’une végétation dense taillée de façon très irrégulière. Cette composition susciterait l’émotion propre aux conceptions classiques par les végétations utilisés et
l’esprit du bosquet faisant découvrir par effet de surprise une sculpture ou un groupe, voire une « installation ».
Une allée circulaire couverte en treillage joindrait les deux accès, construite horizontalement son parcours serait propre à apprécier les volumes et la topographie du terrain et à faire découvrir le paysage architectural du rempart, de la glacière et des second plans : allée verte, serre tempérée, etc…
L’allée ceinte de murs conduisant à l’espace principal serait aménagée en circuit d’espaliers fruitiers créant des espaces d’expositions extérieures. En tout point du projet, il serait demandé à des plasticiens de concevoir des objets ludiques propres à exprimer la puissance de la sculpture dans la conception de jeux d’extérieur pour enfants,
voire pour adultes. L’intention étant d’éviter la ségrégation des générations par un programme livrant tous les espaces à tous les âges.
Clin d’oeil au théâtre impérial : la glacière, dans le respect de sa forme serait aménagée en lieu d’expression théâtrale : l’originalité du volume intérieur ne permet pas d’envisager
d’installations scéniques complexes ni d’annexes pour les besoins d’une troupe. Une simple scène permettrait à des amateurs ou à des professionnels d’improviser ou de concevoir des
spectacles sans aucun artifice et en contact étroit avec un petit nombre de spectateurs (environ 80 personnes).
Cette scène serait transformable par des moyens simples afin de permettre également des spectacles de marionnettes.
Oise
‐
château
de
Compiègne
Aménagement
d’un
jardin
contemporain
dans
un
site
classé
monument
historique
Enclos
de
la
glacière
Architecture
végétale
‐
ronciers
Oise
‐
château
de
Compiègne
Aménagement d’un jardin contemporain dans un site classé monument
historique
Enclos de la glacière
plan de plantation – zone glacière aménagement d’un jardin privé
Esquisse
Hauts de Seine
Neuilly aménagement d’un jardin privé
plan de masse et plan de calepinage du dallage en grès
Jardin situé à l’angle de deux rues. Orientation Sud-Ouest. Aménagement
devant le perron d’un pavage circulaire. Il est prévu des pavés de grès. Une
pergola est également prévue à l’angle du jardin pour y stationner un
véhicule. La clôture métallique est en cours de restauration et seront plantés
des arbustes persistants le long de cette grille. Une rocaille est également
prévue à l’angle Sud Ouest. Le long du mur Est, seront plantés des fruitiers en espalier.
FesAval
des
jardins
2010
Chaumont‐sur‐Loire
Jardin
«
corps
et
âme
»
Projet
présenté
avec
Michel
JANTZEN,
Architecte
en
Chef
des
Monuments
Historiques
honoraire
Esquisse
et
coupes