Rôle et la place de la femme dans la création

Transcription

Dossier de presse
La Collective & SAFFIR, galerie nomade présente
“LE RÔLE ET LA PLACE DE LA FEMME
DANS LA CRÉATION
CONTEMPORAINE”
Une table-ronde dans le cadre de
CONTEMPORAINES
LE 17 MARS DE 17 À 19h
Programmation réalisée dans le cadre du Programme
Coeur de Femmes à l’occasion de
la Journée Internationale des Droits de la Femme
Les Grandes Tables
La Friche de la Belle de Mai
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LA COLLECTIVE - Comptoir de la Victorine - 10 rue Sainte-Victoire 13003 Marseille . www.lacollective.fr
Contact : Françoise Sémiramoth . 06 99 75 75 89 . [email protected]
&
SAFFIR, galerie nomade . www.saffirgalerienomade.com
Contact : Lydie Marchi . 06 03 40 76 92 . [email protected]
Appartient au réseau Marseille expos . www.marseilleexpos.com
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41 rue Jobin 13003 Marseille
CONTEMPORAINES _ LE PROJET
Dans le cadre de la “Journée Internationale des droits de la Femme” et de l'événement “Coeurs de
femmes” sur le territoire du 3ème arrondissement de Marseille, un des principaux poumon culturel de
la ville, La Collective, association fondée par les artistes Françoise Sémiramoth et Gilles Benistri,
propose une programmation d’arts visuels contemporains visant à mettre en évidence la place de la
femme dans la création contemporaine.
La Collective a invité SAFFIR, galerie nomade à participer à cette programmation nommée
“Contemporaines”. Le commissariat de “Contemporaines”, que ce soit pour l’exposition ou pour la
table-ronde, est assuré conjointement par La Collective & SAFFIR, galerie nomade.
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CONTEMPORAINES _ LA TABLE-RONDE
“J’avais à peine 18 ou 19 ans quand j’ai découvert les Guerilla Girls*. Au-delà de la drôlerie de la mise
en scène de leurs personnages de femmes artistes, je pris conscience que, si à l’Université ou au sein
des Ecole des Beaux Arts, les femmes étaient nombreuses, il n’en était pas de même au sein du
monde de l’art en tant qu’artistes ou professionnelles de l’art, au-delà de la posture traditionnelle du
modèle ... L’exposition “Elles@CentrePompidou” a fait, à mon sens, date en ce qu’elle a démontré
l’importance de la création des artistes femmes. Toutefois, nous sommes en droit de nous demander
“Et après ?”. La parité en tant que telle ne m’intéresse pas, voire m’exaspère. Et pourtant ... Voilà ce
dont cette table ronde traitera, ou pas !
La parole sera donnée à :
• Françoise Donadieu, écrivaine, membre du comité de rédaction de la revue des archers
et de la revue Phoenix
• Sandrine Goldschmidt, organisatrice du Festival "Femmes en résistance"
• Didier Gourvennec-Ogor, directeur de la galerie Gourvennec-Ogor
• Patricia Guanel, danseuse contemporaine, Cie « le rêve de la soie »
• Nathalie Heinich , sociologue , directrice de recherche au CNRS et au Centre de
recherche des arts et du langage
• Sonia Jossifort, Administratrice de - H/F Île-de-France, association pour la parité dans
les domaines de l'art et de la culture; Consultante en projets culturels liés au cinéma
• Lydie Marchi, directrice de SAFFIR, galerie nomade et co-fondatrice de La Ruche
• Jean-François Pascal, directeur de la galerie Paradis Marseille & co-fondateur de La
Ruche
• Françoise Sémiramoth, plasticienne à l’origine du projet “Contemporaines”
mais aussi au public par la mise en place d’un micro tournant.” Lydie Marchi, Directrice de SAFFIR,
galerie nomade
*Ornées de masque de gorille, de mains velues, ces artistes revendiquent une égalité de traitement des
femmes et des personnes de couleur dans les arts. Les Guerilla Girls sont des féministes radicales.
Anonymes, elles ont fondé ce mouvement en 1985 à New York. Elles adoptent des prénoms de femmes artistes
mortes pour signer leurs actes militants.”
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CONTEMPORAINES _ LES INTERVENANTS
_ Françoise Donadieu, écrivaine
Françoise Donadieu, agrégée de lettres classiques, D.E.A de littérature comparée, a enseigné
pendant trente ans comme professeur de lettres au Lycée Lumière de La Ciotat. Actuellement
conférencière à l’université du Temps disponible. Elle participe au comité de rédaction de la Revue
des Archers depuis septembre 2007 et depuis mai 2010, au comité de rédaction de la revue Phoenix
au sein de l’équipe avec qui elle travaillait pour Autre Sud disparue en mars 2010. Elle publie dans
ces revues et quelques autres des nouvelles et des poèmes. Françoise Donadieu travaille à combiner
les mots et les images avec danseurs, photographes, peintres et plasticiens, en particulier avec
Françoise Sémiramoth.
« Je n’ai pas de compétence particulière pour parler des artistes contemporaines qui se confrontent
aux difficultés inhérentes à la création et répondent à la nécessité de montrer leurs œuvres pour
imposer leur vision personnelle. De plus, paraphrasant l’actrice et dramaturge Angelica Lidell, je dirai
qu’il n’est pas souhaitable de « penser de façon collective ». On ne peut parler des femmes dans la
création mais d’un individu créateur qui se trouve en l’occurrence être une femme.
Cependant en tant qu’écrivain, je connais la pire des contraintes qui est la censure que s’infligent
parfois certaines femmes pour se conformer à des modèles artistiques le plus souvent imposés par
une société qui, à mon avis, demeure même de façon feutrée et larvée une société machiste et
misogyne.
J’ai voulu profiter de l’occasion qui m’était offerte de rencontrer de jeunes créatrices, pour pouvoir
jouer le rôle de Candide et poser les questions qui me préoccupent, par exemple : existe-t-il encore de
nos jours dans le monde de l’art des obstacles à la création liés au fait d’être une femme ? Existe-t-il
dans l’engagement artistique une posture liée au genre ? L’art a-t-il un genre ? Et d’autres qui naîtront
de la rencontre. »
_ Sandrine Goldschmidt, organisatrice du Festival "Femmes en résistance"
Après 17 ans de journalisme institutionnel (Euronews + Les Echos), Sandrine Goldschmidt se
consacre aujourd'hui à ses sujets de prédilection; Elle anime le blog "A dire d'elles", qui traite de
l'égalité entre les femmes et les hommes sous l'angle de la culture et de l'analyse politique féministe
de l'actualité.
Présidente du festival de documentaires "Femmes en résistance" depuis 4 ans, Sandrine Goldschmidt
est également passionnée de cinéma, et elle chronique, programme, et maintenant réalise, en
partenariat avec l'association FIT. Elle encadre les résidentes accueillies par le centre d'hébergement
et de réinsertion de l'association dans la réalisation d'un documentaire, "Féministes, pour quoi faire ?"
_ Didier Gournennec-Ogor, directeur de la Galerie Gourvennec-Ogor
Après des expériences au Frac des Pays de la Loire à Carquefou, sous la direction de Jean-François
Taddéi, et au Frac Provence-Alpes-Côte d’Azur, sous celle d’Éric Mangion (2002), Didier Gourvennec
Ogor devient assistant à la Galerie Roger Pailhas à Marseille (2003-2005). Au décès de celui-ci en
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2005, Yvon Lambert l’engage dans sa galerie parisienne, puis il rejoint en 2009 la Galerie GeorgesPhilippe & Nathalie Vallois à Saint Germain des Prés.
Didier Gourvennec Ogor a inauguré une galerie éponyme en septembre 2011, un espace de 210m2
dans lequel il propose une programmation internationale d’artistes contemporains.
_ Patricia Guanel, danseuse contemporaine
Patricia Guanel commence par une formation d’enseignante en Education Physique et Sportive. Elle
rencontre la chorégraphe Jacky Taffanel, (Montpellier) et devient interprète dans la compagnie
pendant plus de 10ans. Cette rencontre marquera très fortement son rapport au mouvement, à la
danse et à l’enseignement. En 1993, elle signe son premier solo : “Sans raison apparente”à la
Biennale du Marin, Martinique. Son travail d’interprète se poursuit chez Christian Bourigault (Paris) où
elle participe à deux créations chorégraphiques, dont une à Kyoto au japon durant un mois. Avec
Doriane Larcher (Paris), elle abordera un travail de Taï Ji et de danse, qui sera poursuivi sur plusieurs
années. En 2000, elle rencontre Katy Deville (Les Théâtres de Cuisine), et poursuit depuis un travail
où le texte, le chant et la danse sont étroitement mêlés auprès du jeune public. La même année, elle
est Cofondatrice de La Cie le Rêve de la Soie et chorégraphie en 2001 « Prélude à miroir », duo
pour un danseur hip hop et un danseur contemporain. Elle assiste l’année suivante Patrick Servius
dans la chorégraphie de « miroir des passages » Elle est l’interprète des créations de la Cie le Rêve
de la Soie, Lespri Kò, Tribut et L’Autre Bord création 2011. Parallèlement à son travail d’interprète,
elle poursuit un travail de sensibilisation à la danse contemporaine dans les établissements
scolaires, Hôpital de jour, conservatoires, associations de femmes…Depuis trois ans, elle intervient
auprès des options art danse à Saint-Charles.
_ Nathalie Heinich , sociologue , directrice de recherche au CNRS et au Centre
de Recherche des Arts et du Langage
Nathalie Heinich est actuellement directrice de recherche au CNRS, au sein du Centre de recherche
sur les arts et le langage. Ancienne disciple de Pierre Bourdieu, ses travaux s'inscrivent davantage
aujourd'hui dans la perspective de la sociologie pragmatique, bien qu'elle demeure fidèle notamment
aux apports de la sociologie historique de Norbert Elias. Appuyés sur ses anciens terrains de
recherche, consacrés principalement aux arts plastiques, à la littérature et au cinéma, ses travaux
récents relèvent moins, selon son expression, d'une sociologie "de" l'art que d'une sociologie "à partir
de" l'art, puisqu'ils se réorientent vers une sociologie des valeurs qui soit à la fois empirique (et non
pas théorique), analytico-descriptive (et non pas normative), et compréhensive (plutôt qu'explicative).
Nathalie Heinich s'est aussi appuyée sur la fiction littéraire et cinématographique pour élaborer un
modèle anthropologique de l'identité féminine dans l'imaginaire occidental, en particulier dans Etats de
femme. L'identité féminine dans la fiction occidentale, où elle met en évidence la systématicité des
structures identitaires traditionnellement permises aux femmes à partir du triple critère de la
dépendance économique, de la disponibilité sexuelle et du degré de légitimité de leur articulation. Elle
y propose également une théorisation de ce que serait la version proprement féminine du "complexe
d'Oedipe", sous le nom de "complexe de la seconde".
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_ Sonia Jossifort, Administratrice de - H/F Île-de-France, association pour la
parité dans les domaines de l'art et de la culture; Consultante en projets
culturels liés au cinéma
Après une enfance en Algérie, où son père franco-bulgare travaille comme enseignant dés 1968, c’est
dans les cinés clubs de Constantine ou du lycée Descartes à Alger qu’elle commence à s’intéresser
au 7ème art. Elle achève des études en sociologie de la Culture à l’Université du Québec à Montréal,
où elle s’initie à la production de films. De retour en France, elle dirige la Maison du film court pendant
sept ans, multiplie les expériences en région, au FID Marseille ou la Maison de l’image à Caen. A
Paris, elle collabore régulièrement avec la SACD sur des missions d’actions culturelles.
_ Lydie Marchi, directrice de SAFFIR, galerie nomade et co-fondatrice de La
Ruche (Belle de Mai)
Après des études d’histoire des arts et d’archéologie, Lydie Marchi a très naturellement travaillé au
sein d’institutions telles la Fondation Maeght sous la direction de Jean-Louis Prat ou le service Culture
du Conseil Général des Bouches du Rhône. En 2007, elle créé SAFFIR, galerie nomade, sur le
modèle anglos-saxons des galeries nomades, où elle propose une programmation d’artistes
internationaux. Après deux années de pérégrinations, la galerie s’implante sur le territoire de
Marseille-Provence tout en s’autorisant des excursions à l’extérieur de ce territoire régional car Lydie
Marchi s’estime être une citoyenne du monde avant tout.
_ Jean-François Pascal, directeur de la galerie Paradis
fondateur de La Ruche (Belle de Mai)
Marseille & co-
Jean-François Pascal a enseigné la philosophie et le cinéma. Il a été plume, assistant parlementaire
et conseiller ministériel. Il a réalisé des missions de conseil en stratégie d'information et a été directeur
de la communication. Il est aujourd'hui galeriste et agent d’artistes à Marseille. Il est l'auteur de divers
articles politiques, philosophiques et littéraires."
_ Françoise Sémiramoth, plasticienne à l’origine du projet “Contemporaines”
Artiste plasticienne engagée, d’origine guadeloupéenne , vivant et travaillant à Marseille depuis 12
ans. Co-fondatrice de l’association La Collective, collectif de plasticiens et plasticiennes connaissant
le « terrain », Françoise Sémiramoth a la volonté d’engager la Collective d’aller à la rencontre de
différents publics sous toutes formes artistiques, de proposer des passerelles, tisser des liens entre
individu pour créer " le collectif, l’ensemble ", à l'origine du projet.
_ Le Public : VOUS ET LES AUTRES AUSSI !
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Rôle et la place de la femme dans la création

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