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DOSSIER DE PRESSE
----- 30 OCTOBRE 2015 -----
ION TRACK TECHNOLOGY
Dossier de presse réalisé avec le soutien d’InnovaTech ASBL
Des p’tits trous, des p’tits trous, ... des trous de première classe
Les membranes poreuses d’it4ip (Louvain-la-Neuve) à l’origine d’incroyables découvertes scientifiques :
par exemple un outil de détection précoce de cancers.
Cela n’a l’air de rien mais faire des trous convenables, c’est tout un art. Depuis le poinçonneur des lilas
jusqu’aux employés des compagnies de distribution d’eau, de gaz, d’électricité, du téléphone, tous ceux
qui ont pratiqué l’exercice à un moment de leur vie – sur la plage, dans le jardin, dans un mur de votre salon
– savent à quel point, c’est plus simple à dire qu’à faire.
Imaginez maintenant qu’on vous demande de faire des trous, des p’tits trous, des trous de plus en plus
petits : des micro-trous ou encore des « nanotrous ». Et beaucoup, jusqu’à 1 milliard par cm2, et tous de la
même taille ! Tout de suite, le défi prend une autre allure; et surtout les applications, notamment dans le
monde biomédical avec des perspectives intéressantes dans le diagnostic très précoce et le suivi de certains cancers.
D’ailleurs, l’équipe wallonne qui, à Louvain-la-Neuve, développe ce
produit (en production standard ou à façon) ne cesse de répondre à
de nouvelles demandes. En 2007, la SA it4ip produisait 3600 m2 de
membranes polymères microperforées. L’an passé, l’équipe menée par
Etienne Ferain, Roger Legras, Alain Groignet, Laurent Jonckheere et
Yves-Jacques Schneider en a produit presque 10 fois plus ! Et la production, comme le chiffre d’affaires, de cette entreprise d’une vingtaine
de personnes ne devrait cesser de grimper dans les années à venir : un
chiffre d’affaires réalisé à 99% à l’export, en Europe, en Asie et en Amérique du Nord. La preuve qu’on peut être une spin-off et réaliser des
bénéfices dès ses premières années d’activités.
Son savoir-faire, l’équipe d’it4ip l’a acquis peu à peu, durant une trentaine d’années, au fil des recherches
et au gré des demandes des industriels. Elle est l’une des rares entreprises au monde à être capable de
réaliser, par la technologie dite de track-etching, des membranes polymères poreuses caractérisées
notamment par une surface plane, une taille de trous très précise et un nombre de trous constant. Tout au
long de ses activités, elle a pu également bénéficier du soutien du Service Public de Wallonie (DGO6) et du
centre de recherche du cyclotron de l’UCL.
Une success story ponctuée de quelques prix prestigieux
« Prix de l’Innovation Bio-Nanotechnologique » dans le cadre de l’exposition NANOTECH2008 à Tokyo (en compétition avec près de 600 sociétés, dont
le Japonais Toshiba, l'Allemand Bayer et l'Américain FEI it4ip était présente à
l'exposition au sein du pavillon de l'Awex)
« Prix de l’Innovation Technologique » en Région wallonne dans la catégorie
« spin off » en 2009, et, l’année suivante,
« Prix Wallonie à l’Exportation » délivré par l’Agence Wallonne à l’exportation (AWEX).
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Historique du développement d’it4ip
1949
En 1949, le professeur Marc de
Hemptinne conçoit le premier
cyclotron de l’UCL, à Heverlee. Il fait construire
par les ACEC un cyclotron de 13 MeV qui est
installé au Centre de Physique nucléaire à Heverlee. De 1952 à 1959, le cyclotron est utilisé
pour la production d’isotopes radioactifs et
pour celle de neutrons rapides. Ensuite, il sert
à l’étude des réactions nucléaires et à la spectroscopie de particules à courte durée de vie.
En 1971, le professeur Pierre
1971
Macq, alors doyen de la faculté
des sciences et futur recteur de l’UCL, crée un
second cyclotron, beaucoup plus gros que le
premier. « On ne le saura qu’en 1983 mais ce second cyclotron sera, lui, particulièrement adapté
aux travaux d’it4ip » explique Roger Legras.
En 1968, l’UCL fonde le laboratoire des hauts polymères, alors dirigé alors par le professeur Jean Mercier, au sein duquel Roger Legras fera sa thèse de doctorat en physique. Trente ans plus tard, en 1996, l’UCL transfère à Seneffe le savoir-faire en matière de recherche
plus appliquée de trois de ses laboratoires, riches d’une longue tradition d’innovation et de collaborations industrielles dans le domaine de la chimie. Le Centre de ressources technologiques en
chimie (Certech) était né. L’un de ces laboratoires n’est autre que celui dirigé alors par le professeur
Roger Legras.
1968
Naissance du « projet membrane »
Tous les outils nécessaires sont désormais réunis. Mais il faudra attendre 1983 pour que le projet « membrane » prenne corps. Il est le résultat de l’idée de Pierre Macq de faire collaborer Roger Legras et Yves
Jongen. Ce dernier n’est autre que le fondateur, en 1986, d’Ion Beam Applications (IBA), une spin-off de
l’UCL qui rend la protonthérapie accessible à un plus grand nombre de patients grâce à un nouveau type
de cyclotron plus petit. IBA est aujourd’hui leader mondial dans sa spécialité : la conception, la fabrication
et la commercialisation d'équipements de diagnostic et de traitement du cancer par protonthérapie.
« À l’époque, se souvient Roger Legras, Yves Jongen revenait de Berkeley avec
une source d’ions lourds parfaitement adaptée au « gros cyclotron ». Pour ma
part, je revenais de l’Université Mcgill à Montréal après un postdoctorat sur des
membranes pour piles à combustibles (déjà…) ».
C’est là que le recteur Macq va proposer qu’Yves Jongen et Roger Legras
travaillent à créer des membranes à l’aide d’ions lourds et du cyclotron.
Un premier prototype
Après la prise d’un premier brevet par l’UCL, en 1985, la Région wallonne accepte de financer la mise
au point de prototypes destinés à fabriquer des membranes polymères. « L’équipe du centre de recherche
du cyclotron a beaucoup travaillé, explique Roger Legras, pour parvenir à maîtriser le faisceau d’ions lourds
énergétiques. Il a également fallu modifier une sortie du faisceau afin de dérouler correctement et sous vide les
films polymères. Grâce à leur haute énergie, les ions lourds traversent toute l’épaisseur du film polymère en brisant les chaînes macromoléculaires et en y créant une trace fragile de moindre résistance chimique. En même
temps, des réactifs chimiques furent développés et des réacteurs installés au laboratoire des hauts polymères :
ils servent à transformer la trace laissée par le bombardement d’ions en un trou de taille contrôlée. Un vrai travail d’orfèvre où tous les paramètres doivent être très strictement respectés. »
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Cultures cellulaires
Nous sommes en 1987 : les premières membranes poreuses sont disponibles. Toujours à l’initiative du
professeur Pierre Macq, le professeur André Trouet et le Dr Yves-Jacques Schneider, alors chercheurs à l’ICP
(aujourd’hui Institut Christian de Duve) rencontrent Roger Legras et se montrent immédiatement intéressés. L’année suivante, Yves-Jacques Schneider rejoint Louvain-la-Neuve où, professeur à l’Institut des
Sciences de la Vie, ses recherches sont basées sur l’utilisation de cellules en culture dans des modèles in
vitro très sophistiqués : des systèmes de culture de cellules considérablement optimisés grâce aux membranes mises au point par l’équipe de Roger Legras.
« Entretemps, poursuit le Dr. Etienne Ferain, aujourd’hui CEO - Administrateur Délégué d’it4ip, j’ai présenté
ma thèse en 1991 sur le thème : « Fundamentals of track-etching »». Voilà les fondamentaux de la technologie
couchés sur papier.
Applications : de la recherche à l’industrie
« Cette technologie, reconnaît Roger Legras, on l’avait créée sans savoir trop ce qu’on allait en faire : on s’était
dit : « ce sont des filtres, on trouvera bien toujours quelque chose à filtrer ». Et pour cela, faisons aussi confiance
aux entreprises. Comme disait Pierre Macq, « les chercheurs cherchent, les industriels industrient …»
Première application donc : les cellules en culture du professeur Yves-Jacques Schneider. Une autre application pour les membranes d’IT4IP : la synthèse de « nanomatériaux » unidimentionnel.
De 1995 à 2010, le Professeur Legras et le Dr Etienne Ferain ont ainsi piloté
plusieurs projets européens liés à l’utilisation et à la caractérisation de ces
nanomatériaux. « En 15 ans, ces projets ont mené à la publication de deux cents
articles scientifiques et au dépôt de plusieurs brevets. Nous avons même été les
co-auteurs de deux articles rédigés par Albert Fert, futur prix Nobel de Physique
(2007), créateur de la spintronique. »
L'électronique classique repose sur une propriété essentielle d'une particule
élémentaire (électron), sa charge électrique. La spintronique permet d'exploiter une propriété supplémentaire de l'électron, la propriété quantique de
spin. Elle offre des possibilités d'applications nouvelles, en particulier la réalisation de capteurs de très grande sensibilité qui ont révolutionné le stockage
magnétique de l'information. Avec, en 1997, l’application économiquement
la plus importante : la lecture des disques durs. La spintronique a permis d’accroître la sensibilité de cette
lecture, une croissance qui a conduit, entre 1997 et aujourd’hui, à une augmentation de la densité d’informations stockées dans un disque dur par un facteur voisin de 200.
« Pour réaliser ses expériences – mettre en évidence certains phénomènes spintroniques – l’équipe d’Albert Fert
a utilisé nos polymères comme moules pour la construction de nanomatériaux, explique Roger Legras. On lui
en a réalisé plusieurs, en fonction des expériences à réaliser : des moules de 10 à 20 microns de diamètre ou en
terme macroscopiques, l’équivalent d’un tunnel d’un mètre de diamètre et d’un kilomètre de long, bien droit,
bien rectiligne et avec des parois parfaitement lisses. Des exigences que nous sommes seuls à pouvoir réaliser
dans le monde ».
Une source inépuisable d’applications potentielles
Des travaux qui ont permis à l’équipe d’avancer considérablement dans le développement d’applications,
notamment dans tout ce qui touche au remplissage des pores. Des recherches qui se poursuivent : des
professeurs de l’UCL viennent remplir ces pores nanométriques d’oxydes, de polymères, de silicium. « On
crée des fils, des tubes. Pour poursuivre leurs recherches, de nombreux scientifiques viennent chercher chez nous
des membranes créées à façon pour leurs travaux. On a même créé des tubes poreux sur toutes leurs surfaces.
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Dans les laboratoires d’universités, des post-doctorants, des mémorants, des thésards travaillent avec nos
membranes réalisées à façon. Ce qui pour nous est une source inépuisable d’applications potentielles et de développement futurs. Notre métier, c’est de permettre à l’industrie de procéder à des filtrations de toutes natures,
infiniment précises. Et outre les secteurs de la santé ou de l’électronique, la technologie développée par l’entreprise trouve également des applications dans l’industrie automobile ou celle de l’énergie et de l’environnement.»
Une naissance industrielle
En 1989, à la fin du projet « membrane » de la Région wallonne, « on a créé Cyclopore SA. IBA est entré dans
le capital et a apporté la technologie. Rapidement les activités de cette première entreprise ont été reprises par
le groupe Whatman » précise Roger Legras.
Whatman SA est une très ancienne entreprise anglaise qui s’est spécialisée dans la production de papier, mais aussi comme filtre ou pour
la chromatographie. Les responsables de la recherche chez Whatman
ont saisi l’occasion d’élargir le portefeuille de l’entreprise. L’équipe
d’it4ip y a donc travaillé et poursuivi ses recherches. « On a continué à
développer la technologie pour qu’elle devienne suffisante pour des produits standards ». C’est dans cette entreprise que les fondateurs d’it4ip
vont rencontrer Laurent Jonckheere, futur Product Manager chez
it4ip, ingénieur industriel ISIC Mons, qui faisait son mémoire chez
Whatman SA et qui y fut engagé.
En 2003, Whatman Belgium disparaît : à la suite d’une restructuration interne, l’entreprise délocalise et
regroupe toutes ses activités aux États-Unis. Pourtant, de nombreux clients souhaitaient la poursuite de la
production de membranes poreuses. « On a donc choisi, en 2006, de créer une nouvelle société. Sa mission :
développer un nouvel outil de production de membranes poreuses. »
Création d’it4ip
Pourquoi 2006 ? « Le brevet, déposé par l’UCL en 1986, tombait dans le domaine public et la licence octroyée
à Whatman arrivait à son terme. Nous étions libres. Le 18 janvier 2006, nous avons donc créé la SA IT4IP ». Les
fondateurs sont Henri Hanot, Roger Legras, Etienne Ferain et Laurent Jonckheere. Outre Etienne Ferain,
Laurent Jonckheere, Roger Legras et sa famille, on retrouve dans le capital de cette jeune entreprise, Alain
Groignet, le directeur financier présent depuis le début de l’aventure, ainsi qu’Yves-Jacques Schneider.
Car la recette du succès, notamment commercial, de cette
entreprise ne tient pas seulement à la qualité des résultats de sa recherche. La recette, c’est aussi le profil parfaitement complémentaire de l’équipe. Exemple avec Alain
Groignet, un financier qui a fait toute sa carrière au service
ou au sein de PME. On le retrouve en effet dès 1988 au sein
du département des crédits aux PME, Risk Manager, Corporate Manager pour moyennes et grandes entreprises,
durant dix ans, il scrute les comptes des entreprises et les
soutient dans leurs développements. De 1998 à 2001, il
passe de l’autre côté du miroir en devenant le responsable
administratif et financier d’une PME qui réalise 8 millions d’euros de chiffre d’affaires. Après un bref passage au Grand-Duché, il rejoint, de mars 2004 à juin 2009, le Fonds de participation, institution publique
de crédit (Sowalfin en 2014 pour la Wallonie) active notamment dans le soutien de l’activité des petites
entreprises. Il a également exercé la fonction de directeur financier au sein du réseau Be Angels et a créé le
fonds d’investissement Transfund.
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First spin-off
Pour relancer le business des membranes, la jeune entreprise va notamment obtenir de la Région wallonne un mandat first spin-off qui vise à soutenir la création d'entreprises spin-off et la formation à l'esprit
d'entreprise des chercheurs via le développement et la validation de produits, procédés ou services nouveaux destinés à être valorisés industriellement à court terme.
La jeune entreprise s’était d’abord installée dans les locaux de l’incubateur Activalis, à Seneffe, où elle occupera trois des huit cellules. Vu la croissance du marché, en juillet 2014, elle s’installera à Louvain-la-Neuve
dans ses propres locaux où elle dispose de salles blanches et de salles propres et d’outils de production qui
vont encore croître dans un avenir proche.
Un marché en croissance
Le marché des membranes s’est en effet particulièrement bien développé grâce à de nouvelles applications et en a résulté un chiffre d’affaires en croissance continue.
« Nous avons démarré avec un business – produire à façon des polymères micro ou nano perforés pour diverses
applications – et d’anciens clients de Cyclopore et de Whatman. Aujourd’hui, en plus de ses principaux fondateurs très actifs, l’entreprise compte pas moins de 20 collaborateurs (15 employés, 5 intérimaires) parmi lesquels,
pas moins de 5 ingénieurs et 4 docteurs. Rien que ces deux dernières années, nous avons doublé le nombre de
collaborateurs » précise Etienne Ferain.
La production n’a cessé de croître : « on est passé d’une
production annuelle de 3600 m2 de membranes poreuses
en 2007 à près de 30.000 m2 en 2014. 2015 et 2016 devraient nous permettre d’encore augmenter ce chiffre ».
Les ventes ne cessent elles aussi de croître : « d’un peu
plus de 400.000 € en 2008, elles ont approché les 2 millions
d’€ en 2014. »
Une équipe qui a des raisons d’être optimiste. « Nous
avons certains clients japonais qui sont des entreprises
exigeantes travaillant avec un préavis de deux mois. Nous
ne savons pas exactement ce qu’ils font de nos membranes mais l’application industrielle doit avoir une vraie plus-value. Avec des commandes soutenues tout au
long de cette année, et des prévisions pour 2016 prometteuses et annoncées par notre distributeur japonais,
nous avons décidé d’à nouveau investir dans notre outil de production afin de pouvoir répondre à toutes les
demandes potentielles. »
Et puis, l’une des caractéristiques de l’entreprise, c’est de se tenir aux côtés de son client jusqu’au développement final du produit souhaité. « Il y a un vrai service d’accompagnement des équipes R&D ayant choisi
d’utiliser les produits it4ip, un accompagnement qui va jusqu’à l’aboutissement de la production. Cela nous
permet de réagir très rapidement aux nouvelles demandes des clients ».
Détection précoce du cancer
Au fil des recherches et des demandes industrielles, it4ip a contribué, par des produits adaptés spécifiquement, au développement de différentes applications : la filtration de gaz liquide, des détecteurs de bactéries, des senseurs de glucose ou encore la détection de cellules cancéreuses dans les fluides biologiques,
dont le sang. « Par exemple, explique Yves-Jacques Schneider, le diagnostic très précoce de certains cancers
est devenu possible grâce à la détection et l’identification, par des techniques de cytopathologie, de cellules
tumorales présentes en très petit nombre dans le sang. C’est un travail remarquable réalisé par le professeur
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Patrizia Paterlini-Brechot de l’Université Paris-Descartes et fondatrice de la spin-off RareCells avec laquelle nous
collaborons ».
Les membranes microporeuses contribuent significativement à la détection de cellules tumorales
qui, lors du développement d’un cancer et de son évolution par dissémination de métastases, apparaissent,
en nombre infime, dans le sang des patients.
Dans un avenir proche, la mise en culture des cellules tumorales isolées sera possible sur le même filtre, ce
qui facilitera encore la caractérisation des cellules par des techniques de biologie moléculaire et permettra
d’étudier leur sensibilité aux médicaments. « La difficulté, c’est d’isoler ces cellules rares : une cellule sanguine
fait moins de 8 microns tandis que les cellules cancéreuses (circulantes) font plus de 8 microns » précise le professeur Patrizia Paterlini-Bréchot, professeur en biologie cellulaire et oncologie. Avec nos membranes, ils
isolent les cellules grâce à leurs tailles. Conditions : créer des trous bien ronds et parfaitement calibrés dans une
membrane transparente ».
Pour la première fois, des chercheurs ont réussi à détecter un cancer du poumon, avant même qu'il ne soit visible sur une radio. L'équipe du Professeur
Paul Hofman (Unité Inserm 1081, Nice) a mis au point un test de diagnostic
précoce grâce à l'étude de cellules cancéreuses circulant dans le sang (cellules tumorales circulantes). Ces cellules s'échappent, assez vite, de la tumeur
primaire et se propagent dans l'organisme du patient. Leur présence dans le
sang devient un réel signal d'alarme. « La dissémination de ces cellules est très
précoce, elles circulent même quand la tumeur est minuscule » précise le Pr. Hofman.
En outre, les membranes développées par it4ip sont également beaucoup utilisées dans le secteur biomédical, notamment pour détecter les bactéries contaminant, par exemple, des produits très divers. It4ip
collabore d’ailleurs avec plusieurs firmes et centres de recherche afin d’améliorer les performances des
tests de détection et de caractérisation.
À qui vend-on ?
« Notre logo présente trois cercles concentriques, précise Etienne Ferain ; le premier cercle représente la production et la fourniture de membranes dites « standards » principalement destinées à une utilisation en laboratoires universitaires et
industriels.
Le second cercle représente les clients industriels qui demandent d’abord une
adaptation, une customisation de la membrane afin de l’adapter à leurs applications, avant sa production à l’échelle industrielle selon des spécifications définies
en étroite collaboration avec ces clients.
Le troisième cercle correspond à la création de produits propres, de ‘’devices’’, sur
lesquels nos membranes seront installées… Mais cela devient plus confidentiel ! Et
c’est une autre histoire. »
ION TRACK TECHNOLOGY
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Échelle nanométrique
it4ip sa
Dr. Etienne FERAIN / CEO - Administrateur Délégué
Mobile : +32 (0) 494 24.14.18 - Téléphone : +32 (0)10 226114 - Fax : +32 (0)10 225661
1, avenue Jean-Etienne Lenoir - 1348 Louvain-la-Neuve - Belgium
www.it4ip.be
A propos d’InnovaTech :
Ce dossier de presse a été réalisé avec l’aide d’InnovaTech.
InnovaTech accompagne les porteurs de projets et entreprises innovantes dans
leur projet d’innovation technologique et les aide à se promouvoir auprès de la
presse. InnovaTech est financée par le Fonds social européen et la Wallonie.
Plus d’infos sur www.innovatech.be
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