Télécharger - Ville de Boissy-Saint

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Télécharger - Ville de Boissy-Saint
2015
OCTOBRE
Magazine d’informations Municipales n° 139
LE
BOISSY
-Saint-Léger
MAG
LES OPÉRATIONS DE
CONSTRUCTIONS DE
LOGEMENTS EN COURS
LE CENTRE COMMERCIAL
DEMAIN ?
UNE RENTRÉE SCOLAIRE
RÉUSSIE
Concours
des maisons et balcons fleuris
JUMELAGE
Les Boisséens découvrent Lauda
Tarifs :
- Adultes : 7,10 €
- Moins de 16 ans : 3,80 €
- Structures éducatives et de loisirs : 3,10 €
E D I T O R I A L
S O M M A I R E
Les brèves
Informations municipales
Les nouveaux tarifs applicables
Une eau potable 100 % conforme
Environnement
Déchets ménagers : stop aux erreurs de tri
Contrôle d’accès des déchetteries
communautaires
Travaux - Urbanisme
Le centre commercial demain ?
Les opérations de construction de
logements en cours
Des immeubles font peau neuve
Un ravalement remarqué
Education et loisirs
Une rentrée scolaire réussie
A la découverte du chateau de Guédelon
Les Bouchons d’Amour
La classe de poney des CE2 du Bois Clary
Conseil d’enfants
Dossier
Le pôle culturel anime votre ville
Evénement
Boissy plage : photos de vacances !
Remise des trophées aux sportifs
et dirigeants
Trophées de la Prévention Routière
Concours des maisons et balcons fleuris
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Culture
Les élèves de l’école de musique
à la rencontre du public
Chœur Francis Poulenc
Atelier vocal pour le plaisir du son
Jumelage
Le BSL orchestra à Lauda
Les Boisséens découvrent Lauda
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Chers Boisséens, chères Boisséennes,
Au terme de presque 6 ans d’études, de réflexion en
concertation avec les habitants du quartier et les élus, la ville a
signé, le 23 septembre dernier, le traité de concession d’aménagement de la ZAC La Charmeraie avec SADEV 94.
La restructuration du Centre Commercial Boissy 2 et de son environnement proche,
est un véritable projet de ville qui contribuera, j’en suis certain, à ouvrir davantage le
quartier de la Haie Griselle sur le reste de la ville pour développer et améliorer le bien
vivre ensemble. Un dossier complet sur l’avenir du site vous est proposé en page 11
de ce magazine, à ne pas manquer pour disposer des bonnes informations.
Une autre bonne nouvelle pour Boissy, le quartier de la Haie Griselle a été retenu
dans la nouvelle géographie prioritaire de la Politique de la Ville qui vise à réduire les
inégalités entre les territoires par la concentration de moyens et d’actions dans les
quartiers qui en ont le plus besoin.
Nous avons signé notre Contrat de Ville 2015/2020 avec M. le Préfet représentant de
l’Etat, la Communauté d’Agglomération du Haut Val-de-Marne, les partenaires institutionnels et associatifs et les entreprises, le 28 septembre.
Ce contrat fixe notre engagement à concrétiser et piloter les actions déterminées avec
les habitants du quartier au travers notamment du Conseil Citoyen que nous
avons été les premiers à créer dans le Val-de-Marne à Boissy-Saint-Léger.
Partout la ville se modernise, se rafraîchie, se dynamise, c’est le fruit d’un travail
et d’un engagement de tous les instants de l’ensemble de l’équipe municipale que je
conduis. La seule réponse à la désinformation, la calomnie et le mensonge que
d’autres, à défaut de propositions concrètes, préfèrent pratiquer, c’est le travail et les
réalisations...
Nous restons entièrement et résolument concentrés sur ce mandat que nous ont
donné les Boisséens qui ne sont pas dupes !
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Le Maire,
Régis CHARBONNIER
Il était une fois
L’histoire d’un Boisséen, une famille cosmopolite 40
Tragique exode
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Libre opinion
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Directeur de la publication : Régis Charbonnier - Mairie de Boissy-Saint-Léger - 94470 - 7, bd Léon Révillon Tél : 01.45.10.61.61 - www.ville-boissy-saint-leger.fr - Crédits photos : Services municipaux - L-M. Bergereau Rédaction : R. Guillemard - C. Durand - C. Chauchard - T. Vasse - O. Bernardi - S. Maugan - P. Chavinier - M. Michel - H. Marco D. Polisset - D. Tallon - V. Virtz-Teyssier - A. Madurellu - Mme Corraze - Maquette : Service des Relations Publiques : C. Bénard
Dépôt légal à parution - Imprimé avec des encres végétales sur papier issu de la gestion durable des forêts
Impression : Imprimerie RAS - 6 avenue des Tissonvilliers - 95400 Villiers-le-Bel - Tél : 01 39 33 01 01
Octobre 2015
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Numéro 139
10-31-1093
Certifié PEFC
pefc-france.org
L E S
B R È V E S
Pharmacies
Subventions
Les contributions reçues de nos parlementaires
Régulièrement, nos parlementaires du Val-de-Marne, députés et sénateurs, subventionnent les projets de la municipalité avec les sommes
dont ils peuvent disposer au titre de leur « réserve parlementaire ».
Monsieur Roger-Gérard Schwartzenberg,
député de notre circonscription, a
ainsi attribué :
- une somme de 29 549 € pour la
réfection du revêtement de sol du
gymnase Maurice Préault (montant
des travaux 101 825 €) ;
- une somme de 40 000 € pour la
reconstruction de la salle des associations du centre aéré (montant
des travaux 450 000 €).
Madame Esther Benbassa, sénatrice
du Val-de-Marne, a alloué :
- une somme de 16 292 € pour la
réfection de la toiture de la salle de
la Pinède 2 (montant des travaux
49 327 €) ;
- une somme de 10 000 € pour
l’agrandissement de l’école maternelle Savereau.
Monsieur Luc Carvounas, sénateur du
Val-de-Marne, a également apporté sa
contribution :
- une somme de 16 014 € pour la
reconstruction de la rue Georges
Picot (montant des travaux 149 970 €).
Nos trois parlementaires ont été sollicité pour la reconstruction de l’avenue de
Grosbois, entre la rue Royale et la rue
Louis Wallé ; pour le ravalement et le
changement des huisseries du bâtiment
des logements au groupe scolaire Jean
Rostand ; pour la première tranche de
mise en accessibilité handicapés des
bâtiments communaux ; et pour l’extension du parking public à la mairie. n
Finances
Le paiement en ligne
des recettes publiques
Depuis deux ans, la Direction générale des Finances publiques
s’est engagée à moderniser et harmoniser le recouvrement spontané des recettes publiques.
Elle veut offrir à l’usager la possibilité de payer en ligne toutes les sommes dont
il est redevable, à savoir :
- l’impôt sur le revenu, ainsi que les taxes d’habitation et foncières avec le site
impots.gouv.fr et l’appli smartphone «Impots.gouv» (possibilité également d’opter pour le prélèvement mensuel ou à l’échéance) ;
- les amendes avec le site amendes.gouv.fr et l’appli «Amendes.gouv» ;
- les timbres passeport avec timbres.impots.gouv.fr
Ne vous déplacez plus ! C’est simple, c’est souple, c’est sûr !
Ces services sont entièrement sécurisés. n
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Numéro 139
Gardes de jour,
dimanches et jours fériés
Octobre
4 - Paillereau, 4 allée des Marchands Marolles-en-Brie - 01 45 99 31 11
11 - Penot, 1 bis place Boecourt Périgny-sur-Yerres - 01 45 98 66 47
18 - Pironneau, 2 rue du Faisan Doré Sucy-en-Brie - 01 45 90 23 16
25 - Poubeau, 1 rue du Temple - Sucyen-Brie - 01 45 90 21 31
Novembre
1er - Simeon, 1 rue du Réveillon Villecresnes - 01 45 99 02 38
08 - Sales, Centre commercial - Santeny 01 43 86 01 23
11 - Sala, Ccial du Cloc de Pacy - Sucyen-Brie - 01 45 90 28 32
15 - Tocqueville, 20 rue du Gén. Leclerc Mandres - 01 45 98 90 81
22 - Tran, 28 bd Léon Révillon Boissy-Saint-Léger - 01 45 95 42 46
29 - Tsia King Fung, Ccial rue des
Taillis - Marolles - 01 43 86 15 81
Décembre
06 - Zaky, 85 rue du Général Leclerc Sucy-en-Brie - 01 45 90 50 03
13 - Zylbermine, Rue du Moutier Sucy-en-Brie - 01 45 90 82 13
20 - Fontaine/Cahuzac, 3 bd de la Gare Boissy - 01 45 69 21 78
25 - Kraiem, 2 place des Tilleuls - Limeil 01 43 86 54 73
27- Biget, 1 rue Montaleau - Sucy-enBrie - 01 45 90 20 33
Janvier
1er - Brequeville, 17 av. du Président
Wilson - Limeil - 01 56 32 67 70
03 - Cholay, 18 ter rue Henri Barbusse Limeil - 01 45 69 12 57
10 - Colteau, 36 rue Henri Barbusse Limeil - 01 45 69 40 79
17 - Couffignal, 140 av. du Général de
Gaulle - Sucy - 01 45 90 18 08
24 - Despré, 49 rue de Paris - BoissySaint-Léger - 01 45 98 19 99
31 - Dia, 23 place de la Fraternité Sucy-en-Brie - 01 45 90 18 72 n
L E S
B R È V E S
Incivilités
Quelques améliorations pour le mieux-être de la Haie Griselle
mental, sous peine de sanction). Depuis très longtemps, des
personnes déposent de la nourriture sur les rives des lacs,
notamment sur le plus grand à proximité du city-stade. Il
s’agit la plupart du temps de pain, déversé en quantité très
importante, souvent par sacs entiers. Ce pain n’attire pas particulièrement les oiseaux, ni les canards et les pigeons dont
la plupart ne le digère pas. Cette nourriture se décompose au
fil du temps, s’étale, devient de la bouillie qui n’attire que
des rongeurs, rats en particulier, qui, outre leur dangerosité,
sont des agents nuisibles au niveau de l’hygiène et de la
santé.
Nous sommes persuadés que nous pouvons compter sur
votre collaboration pour nous aider à mettre fin à ces nuisances au bénéfice de notre environnement et de notre bienêtre à tous. Des panneaux de signalisation vont être prochainement installés sur les lieux. n
L’équipe de l’ASGE
LES AIRES DE STABULATION
Ces emplacements sont destinés au stockage des containers
et au dépôt des encombrants qui sont enlevés chaque semaine.
Nous avons été amenés à constater de plus en plus de dépôts
de gravats et de matériaux divers à la suite de travaux d’aménagement d’appartements. Ces débris ne sont pas enlevés par
les collecteurs d’ordures ménagères et d’encombrants, pas
plus que par l’équipe de l’ASGE, dont ce n’est pas le rôle,
notamment en raison du poids importants des déchets et des
risques d’accidents. Les déchets doivent être apportés à la
déchetterie, dont la plus proche est la déchetterie communautaire de Sucy-en-Brie, 20 avenue de la Sablière. n
NOURRITURE DESTINÉE AUX ANIMAUX DÉPOSÉE SUR LES RIVES
DES LACS
D’une façon générale, il est interdit de donner de la nourriture aux animaux (art. 120 du règlement sanitaire départe-
Au fil de la vie
NAISSANCES
Avril : Dieynaba FOFANA CISSOKHO.
Mai : Élise HUDELOT, Liam BESSON,
Sacha MAKOMBO LESIMA, Thiago
LOPES, Martine NARDOT.
Juin : Clementine CEANE, Alexandre
VIRLAN, Damien OLIVEIRA, Timéo
SOCENT, Axel PORTILLO, Fatima
COUNDOUL.
Juillet : Naé CHASTANG, Léonard
BENALI, Jade WINSBACK SANNA
DE ALMEIDA, Brad PASI NANIKUPOVELA, Estelle DUPERCHE, Axel
HUDE, Éva DE SALVO, Daniela
CANALE, Eva BATTE, Juline BUSO
MARTIN, Aroun MSSA.
Août : Syrine BCHAIER, Louka
DAVIE, Rwendy SEMEDO, Adnane
ZANINE, Antoine MÉNARD, Ada
SAHIN, Alessio HATCHIKIAN.
MARIAGES
Mai : Valérie GAUDE et Laurent
FLAMENT, Shenaila NADEEM et
Amran ALI, Dominika SLIWA et
Yann LE CUNFF, Yacine CISSE et
Reda CHERDOUH, Nora ABDELRAZEK et Ahmed EL HOSSARY.
Juin : Nadia BOUDARS et Neji BEN
SLIMANE, Mélanie NUSBAUMER
et Harry AMRAM, Anne-Marie
VIEUGE et Jean TOUMINE, Myriam
NICOLAON et Laurent BAYART,
Elsa PINTO DA SILVA et Manuel
PIRES, Kineda BRUNO et Julien
RIMA.
Juillet : Delphine LOGÉ et Maxime
BERCY, Toumader HARMAZ et
Youssef LATIF, Jennifer TARLEY et
Guylain MENCE, Véronique VIGNOT
et Franck VIALLE, Hanane RICHE et
Sofiane ELBAHI, Barro KADY et
Euloge BOLA LOUBASSOU,
Myrèse-Allain MALONGA et Abdou
Malik CISSE.
Août : Sabine CODEÇO et Michaël
SAINT-LOUIS, Zehreen CARMAN
Octobre 2015
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Numéro 139
et Ameer Khan GAZELLE, Elodie
CHHUN et Rémi LARGER, Agathe
LIE et Frédéric BALMER, Rodia BLE
et Ange YEDO.
DECES
Mars : Taklit RENAI.
Mai : Gilbert SAMSON, Jeannine
JANIAUD, Alain VO, Philippe ARIBOT, Geneviève DULUD, Thierry
STAUDENMEYER, Muguette LATTE.
Juin : Simonne SOUBESTE, Gabin
MIMOUNI, Jeanne BLANCHET,
Georges HUBERT, Van-Ho NGUYEN,
Manuel BRANDAO AMARAL.
Juillet : Janine BOUCHER, Delphine
EBEH, Jean-Gustave
DELMÉ,
Antonio MARQUES RODRIGUES,
Jean-Marie PÉRIDY, Pierre BINDEL.
Août : Odette GSPANN, Jeanne
SEGUIN, Charles RANDRIANALY,
Claude DEGRENON, Toru MASAKI
André BOUDARD. n
I N F O R M A T I O N S
M U N I C I P A L E S
Les nouveaux tarifs applicables
Accueils de loisirs pré et post-scolaires
Restauration scolaire
Tranches
Q.M.F.
Matin
Soir à partir
de 16h30
Soir à partir
de 17h15*
A
0,28 €
0,60 €
0,45 €
0,88 €
0,73 €
B
0,56 €
1,30 €
0,90 €
1,86 €
1,46 €
C
0,90 €
2,05 €
1,45 €
2,95 €
2,35 €
D
1,10 €
2,60 €
1,85 €
3,70 €
E
1,30 €
3,05 €
2,15 €
F
1,55 €
3,60 €
G
1,75 €
4,05 €
Matin + soir à Matin + soir à
partir de 16h30 partir de 17h15*
Tranches Q.M.F.
TARIFS
A = moins de 440,18 €
0,67 €
B = de 440,19 à 486,39 €
1,90 €
C = de 486,40 à 535,47 €
2,45 €
D = de 535,48 à 593,06 €
3,15 €
2,95 €
E = de 593,07 à 724,63 €
3,80 €
4,35 €
3,45 €
F = de 724,64 à 893,16 €
4,40 €
2,55 €
5,15 €
4,10 €
G = plus de 893,16 €
4,75 €
2,90 €
5,80 €
4,65 €
Tarif exceptionnel boisséen
6,90 €
* Depuis la rentrée de septembre 2015, l’étude dans les classes élémentaires
se termine à 17h15, et non plus à 18h. Les enfants peuvent ensuite être
accueillis à l’accueil pré et post-scolaire de 17h15 à 19h.
Accueils de loisirs mercredis et jours de vacances
Tranches Q.M.F.
Journée
complète
1/2 journée
sans repas
1/2 journée
avec repas
A
1,80 €
1,15 €
1,40 €
B
4,50 €
2,60 €
3,55 €
C
7,30 €
4,85 €
5,55 €
D
9,00 €
5,80 €
6,85 €
E
10,35 €
6,55 €
7,95 €
F
11,55 €
7,15 €
8,95 €
G
12,80 €
8,05 €
9,85 €
Tarif exceptionnel
14,95 €
10,20 €
12,00 €
Octobre 2015
Le calcul du quotient familial
La tarif de la tranche A du quotient mensuel
familial est revalorisé de 3 %. Les tarifs des tranches B à G sont majorés de 5 %.
Le quotient mensuel familial (QMF) permet aux
familles boisséenne de bénéficier de tarifs individualisés, établis en fonction de leurs ressources.
Toutes les tranches, même la tranche G, sont largement subventionnées par la ville.
Sont pris en compte :
- le douzième du revenu annuel fiscal de référence de l’année écoulée,
- les allocations familiales,
- les allocations d’aide au logement,
- les pensions alimentaires.
Le QMF est égal à l’ensemble des ressources
mensuelles divisé par le nombre de personnes
vivant au foyer. Les personnes seules ou les
familles monoparentales bénéficient d’une part
supplémentaire. Les originaux de l’ensemble
des documents permettant de calculer les ressources doivent être obligatoirement fournis. Le
calcul du QMF est établi pour l’année scolaire
(1er septembre - 31 août).
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Numéro 139
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M U N I C I P A L E S
ACTIVITÉS CULTURELLES
Cinéma
- tarif normal
6,20 €
- moins de 16 ans, étudiants, retraités, chômeurs,
familles nombreuses
3,20 €
- scolaires, collège et cinéma
2,70 €
- abonnement : 5 tickets
23,60 €
Spectacle
- tarif normal
- moins de 16 ans
- étudiants, retraités, chômeurs,
familles nombreuses
- scolaires et structures de loisirs
Spectacles exceptionnels
- tarif normal
- retraités, chômeurs, familles nombreuses,
moins de 16 ans
13,10 €
Ecole municipale de musique
Tranches Q.M.F.
12,60 €
3,80 €
7,10 €
3,10 €
Spectacles école de musique - Jeune public
- élèves
- tarif normal
- parents d’élèves, étudiants, retraités,
chômeurs, familles nombreuses
- moins de 16 ans
- scolaires et structures de loisirs
26,20 €
gratuit
12,60 €
7,10 €
3,80 €
3,10 €
Participation mensualisée des familles
1er enfant
2e enfant *
3e enfant
A
31,00 €
30,00 €
21,00 €
B
32,00 €
31,00 €
22,00 €
C
34,00 €
33,00 €
23,00 €
D
35,00 €
34,00 €
24,00 €
E
37,00 €
36,00 €
26,00 €
F
38,00 €
37,00 €
27,00 €
G
39,00 €
38,00 €
28,00 €
* ou 2e instrument
ACTIVITÉS SPORTIVES
Carte multisports (par semestre)
musculation - piscine - tennis
une séance de gymnastique par semaine
Musculation
136,70 €
Tennis plein air et couvert
. Carte mensuelle
- plein tarif
- enfants, étudiants, retraités avec carte
pass’sport (uniquement en heures creuses)
. Invité - 1 entrée pour une heure
- 10 tickets
Catégories
Par an
Par semestre Par mois
Plein tarif
173,40 €
95,70 €
39,80 €
Jeunes 18-25 ans
Adhérent association sportive
Retraité et plus de 60 ans
86,70 €
47,85 €
19,90 €
30,30 €
15,15 €
6,90 €
54,10 €
ACTIVITÉS DU CENTRE SOCIAL
Atelier d’expression en langue française
(2 séances par semaine)
- par personne et par an
- par personne et par trimestre
Cours de couture
(2 heures par semaine)
- par personne et par an
- par personne et par trimestre
18,80 €
6,35 €
57,50 €
19,60 €
Octobre 2015
Atelier découverte
- par personne et par séance
1,35 €
Cours de cuisine (séance de 2 heures)
- par personne et par séance
1,35 €
Ludothèque (séance de 2 heures)
- adhésion par famille
- séance occasionnelle Anim’Ludo
16,60 €
1,35 €
Bricol’Art
- par personne et par trimestre
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Numéro 139
6,20 €
I N F O R M A T I O N S
Location des salles
M U N I C I P A L E S
Tarifs sans changement
Samedi/Dimanche
11h à 8h
Autres jours
9h à 19h
Associations boisséennes pour leurs activités (1)
1 250 €
800 €
Particuliers boisséens
1 600 €
830 €
Samedi/Dimanche
10h à 22h
Autres jours
9h à 21h
Particuliers et associations boisséens
290 €
190 €
Entreprises commerciales - Copropriétés
430 €
330 €
SALLE DES FÊTES - 6 rue de sucy
(1) - Gratuité une fois par an dans le cadre de leurs activités
TOHU BOHU - 4c bd de la Gare
CENTRE AÉRÉ - 154 rue de Marolles
Particuliers boisséens
SALLE N°1
(2)
SALLE N°2
de 10h à 18h ou de 18h à 9h30 (3)
315 €
540 €
de 10h à 9h30 (3)
550 €
850 €
de 14h à 9h30 (3)
500 €
790 €
Vide-greniers
Stand de 2,50 m
23 €
(2) Gratuité pour les associations boisséennes dans le cadre de leurs activités
(3) Au lendemain
Cimetière
CONCESSIONS EN TERRE
COLOMBARIUM
CAVEAUX FUNÉRAIRES ANCIENS
CAVEAUX FUNÉRAIRES NOUVEAUX
15 ans
186 €
357 €
Une place
297,52 €
Deux places
1 839,51 €
30 ans
489 €
619 €
Deux places
314,68 €
Quatre places
2 255,76 €
50 ans
1 920 €
1 674 €
Trois places
331,84 €
Perpétuelle
10 548 €
-
Quatre places
349,00 €
Droits d’occupation du domaine public
Echafaudage en porte-à-faux ou par appui au sol sans
restriction de la circulation - Etais
û le mètre linéaire - le 1er mois
û le mètre linéaire - chaque semaine
supplémentaire
Place de stationnement supprimée pour accès de chantier
û
û
13,40 €
13,40 €
l’unité - la semaine
37,50 €
5,40 €
Dépôts de matériaux et matériels, occupation avec clôture
de chantier
Benne
û
la place - la 1ère semaine
la place - chaque semaine supplémentaire
26,75 €
Octobre 2015
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û
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le mètre carré - la 1ère semaine
le mètre carré - le mois supplémentaire
Numéro 139
13,30 €
13,30 €
I N F O R M A T I O N S
M U N I C I P A L E S
Une eau potable
100 % conforme
Comme chaque année, Suez-Environnement (anciennement société Lyonnaise des Eaux) a
présenté au conseil municipal son rapport sur l’application du contrat de délégation du
service public qui lui a été accordée pour la distribution de l’eau potable.
Un réseau de 29,84 km
Près de 5 analyses par jour
Le réseau de distribution d’eau potable de la commune est
intégré au réseau interconnecté de 4 500 km que gère Suez–
Environnement. La ressource en eau provient de la Seine (85 %)
et de la nappe du Champigny (15 %).
L’eau produite et distribuée fait l’objet de contrôles quotidiens sur ses qualités physico-chimiques et bactériologiques.
23 000 paramètres sont analysés chaque année. Des goûteurs
apprécient la qualité gustative de l’eau du robinet.
Plus 6 % sur la facture
En 2014, il a été facturé 750 721 mètres cubes d’eau aux
2 298 abonnés de la commune. Le nombre d’abonnés est
relativement constant. En revanche, la quantité d’eau
facturée baisse régulièrement depuis 2001. Elle était
alors de plus de 900 000 mètres cubes. La consommation moyenne par abonné était de 374 mètres cubes par
an en 2005 ; elle est de 332 mètres cubes par an en
2014. Le nombre de fuites (une vingtaine chaque année)
est stable aussi bien sur les canalisations que sur les
branchements.
La part de la consommation d’eau représente 30 % du montant de la facture. Le prix du mètre cube d’eau, pour une
consommation type de 120 m3, a augmenté de 4,3963 € en
2013 à 4,6600 € en 2014.
La Communauté d’agglomération du Haut-Val-de-Marne a
unifié les taux de la taxe d’assainissement qu’appliquait
chaque commune pour la collecte et le traitement des eaux
usées. La conséquence pour Boissy-Saint-Léger est une
majoration de la taxe de 0,3540 € le m3 à 0,5150 € le m3, soit
une augmentation de 45,48 %. n
Etude de Comparaison
2013
Abonnement HT (diam. 15 mm)
25,60 €
Consommation HT
163,94 €
Traitement des eaux usées
214,37 €
Agence de l’eau, voies navigables
85,48 €
TVA
38,17 €
2014
025,64
164,46
241,42
086,68
040,97
Octobre 2015
Evolution
€
€
€
€
€
9
+
+
+
+
00,16
00,34
12,62
01,40
Numéro 139
%
%
%
%
Pour joindre
Suez-Environnement
- Pour toute question relative au service
ou à la gestion du compte clientèle :
977 408 408 (appel non surtaxé)
- En cas d’urgence 24 h sur 24 :
977 401 142 (appel non surtaxé)
E N V I R O N N E M E N T
DÉCHETS MÉNAGERS :
aux erreurs
de tri
CONTRÔLE D'ACCÈS DES
DÉCHETTERIES COMMUNAUTAIRES :
DEMANDEZ VOTRE CARTE
La collecte des déchets ménagers est gérée par la Communauté d'agglomération du Haut-Val-de-Marne (CAHVM). Avec des volumes en hausse
(54 052 tonnes en 2014), de lourdes erreurs de tri sélectif amènent de
nombreux refus de benne qui coutent très chers à la collectivité. Notre
responsabilité collective est d'y mettre fin.
L'erreur la plus fréquente concerne tout ce qui
NE DOIT PAS ÊTRE JETÉ dans le BAC JAUNE (emballages)
et qu'il faut jeter dans la poubelle bordeaux :
• les sacs plastiques
• les suremballages, sacs et films plastiques
• les pots de produits laitiers
• les barquettes en polystyrène (viande, poisson...)
• Les tubes de dentifrice
• Les emballages sales non vidés (boite de conserve entamée)
• Les films de suremballage des magazines et prospectus
• Les mouchoirs et serviettes en papier
Poubelle jaune : seuls les bouteilles et flacons en plastique, les boites
métalliques (bidons de sirop, canettes, barquettes en aluminium), les
briques alimentaires, boites en carton, cartons bien vidés, journaux,
prospectus, magazines, courriers, papier cadeau, kraft, se recyclent.
Mais d'autres erreurs concernent aussi le VERRE dont des bennes entières sont refusées s'il est mélangé à d'autres déchets
Poubelle bordeaux
(déchets ménagers) :
pots de fleur, casserole en
vitrocéramique, vaisselle,
faïence, porcelaine, miroir,
vitre.
Poubelle verte (verre) :
bouteilles en verre, emballages en verre (bien vidés),
pots et bocaux en verre.
Si vous habitez en maison individuelle, vous pouvez obtenir un
composteur individuel ou un bac spécial déchets verts auprès de la
CAHVM. La collecte est ainsi facilitée. Pour tout renseignement un
Numéro vert : 0800 099 719 (gratuit depuis un fixe)
Octobre 2015
10
Numéro 139
Depuis le 1er octobre
2015, l’accès aux déchetteries de La Queue-enBrie ou de Sucy-en-Brie
se fait uniquement à l’aide d’une carte à code-barres personnelle à scanner
sur la borne d’entrée.
Vous présenterez votre carte à
code-barres devant la borne, à
l’entrée du site. Une barrière
automatique s’ouvrira alors
pour vous permettre de monter
sur le quai de déchargement.
Le nombre de passage sera
limité à 10 passages par mois.
A chaque visite, le nombre de
visites restant sera affiché sur
la borne.
Vous pouvez demander votre
carte par internet à l'adresse
http://
www.agglo-hautvaldemarne.fr/
en fournissant impérativement
votre avis d’imposition de la
taxe d’habitation au format
numérique. Pour les usagers
n'ayant pas d'accès Internet,
vous pouvez vous rendre, muni
de votre avis d’imposition de la
taxe d’habitation, aux services
techniques de la Communauté
d'Agglomération situés au 11
rue Gustave Eiffel, ZI de la
Croix Nicolas, à La Queue-enBrie (Tél. 01 56 74 18 70).
Attention, les demandes de
carte ne peuvent pas se
faire aux entrées des
déchetteries.
Votre carte est ensuite disponible aux services techniques
communautaires ou en déchetterie, selon votre souhait au
moment de la demande.
Ces badges étant nominatifs,
vous êtes donc responsable de
leur utilisation. Le premier
badge est gratuit, le ou les suivants, en cas de perte seront
payants.
L'accès sera possible mais limité pour les professionnels,
moyennant une redevance de
25 ou 50 € par passage.
T R A V A U X - U R B A N I S M E
Le centre commercial
demain ?
Surdimensionné par rapport à
sa zone de chalandise, le centre commercial n’a jamais
vraiment atteint l’importance
régionale qu’il ambitionnait au
moment de son inauguration,
le 27 octobre 1976.
Aujourd’hui, moins de la moitié des magasins initialement
prévus est en activité autour
de l’hypermarché.
onscient que la restructuration de
ce site revêt un enjeu majeur pour
notre ville, le conseil municipal en a
inscrit les grandes lignes dans le Plan
local d’Urbanisme qu’il a adopté, à
l’unanimité, le 23 mars 2012.
C
Les études
Pour ce faire, le conseil municipal a
missionné un groupement piloté par
SADEV 94, avec les bureaux d’études
AM Environnement, BERIM, CVL
Convergences et Trait Clair, pour élaborer une proposition de rénovation et
de restructuration du secteur. Cette
étude de faisabilité technique, juridique, urbaine, environnementale et
financière sur l’évolution possible du
site devait permettre :
- d’offrir aux Boisséens un ensemble
satisfaisant de commerces et de services contribuant au désenclavement
du quartier ;
- de modifier l’architecture du centre
en l’ouvrant vers l’extérieur.
Parallèlement à cette étude, le conseil
municipal a décidé, à l’unanimité, le 14
décembre 2012, d’engager une démarche de concertation avec l’ensemble
des Boisséens sur ce que pourrait être
l’avenir du centre commercial. Cette
concertation s’est déroulée du 1er
mars au 25 juin 2013. Elle a permis de
recueillir, dans un climat très convivial, les avis et suggestions des
Octobre 2015
11
Numéro 139
bailleurs et des copropriétaires de la
Haie Griselle, membres de l’association de gestion du quartier, ainsi que
des Boisséens qui ont accepté de participer à des ateliers de réflexion. Tous
les conseillers municipaux, qu’ils
appartiennent à la majorité ou à l’opposition, ont été aussi amenés à partager leurs réflexions et leurs idées dans
un climat constructif.
Les résultats de ces échanges, riches et
fructueux, ont été pris en compte par
SADEV 94 pour finaliser les grands
principes d’aménagement de l’espace
actuel du centre commercial. Les
conclusions de l’étude ont été présentées au cours d’une réunion publique,
le 11 octobre 2013.
T R A V A U X - U R B A N I S M E
Le projet
Le périmètre de l’opération couvre une
superficie de 6,9 hectares. Les terrains
concernés appartiennent à des personnes privées et, dans une moindre mesure,
à des collectivités publiques.
La démarche de revalorisation de l’ensemble :
- respecte la trame de parc habité des
places avoisinantes ;
- améliore la cohésion et la mixité
sociale du quartier ;
- impose pour les bâtiments le respect
de performances écologiques ;
- favorise la qualité environnementale
et architecturale des formes urbaines ;
- tient compte des projets d’urbanisation du secteur de la gare.
Le programme prévoit :
- de détruire le centre commercial, en
deux étapes, pour assurer la continuité
de l’offre commerciale actuelle aux
habitants ;
- d’implanter le supermarché et les
commerces en pied d’immeubles,
pour améliorer leur visibilité et leur
proximité, le long d’allées accessibles aux seuls piétons ;
- de réaliser un parking pour les clients
des commerces ;
- de permettre aux habitants et aux usagers des équipements publics de pouvoir stationner leurs véhicules dans
un parking public à tout moment ;
- d’offrir aux clients et aux habitants
une image attractive et valorisante du
site ;
- de favoriser les liaisons fonctionnelles entre ce site, les quartiers environnants et la gare ;
- de reconstruire les salles de la Pinède
dans des structures moins fragiles.
L’opération d’aménagement prévoit
également des espaces publics importants représentant une surface de près
de 30 % de l’emprise au sol du périmètre, et notamment la création :
Périmètre d’intervention
- d’une place publique de 5 600 mètres
carrés devant l’immeuble de bureaux,
dans la continuité de la place du
Forum, prolongée par une voie nouvelle nord-sud de 150 mètres de long ;
- d’un mail pour les piétons vers la
gare favorisant les fonctions commerciales ;
- d’une voie nouvelle est-ouest au
niveau de l’entrée du parking P 1 ;
- d’un bassin de rétention d’eau pluviale sous forme de lac, dans le prolongement des lacs existants ;
- d’îlots végétalisés autour des programmes immobiliers.
Il est proposé de construire 5 185 m2
de commerces dont 3 000 m2 pour le
supermarché Casino, et 3 024 m2 d’activités. Pour pouvoir équilibrer financièrement l’opération, il est envisagé
de réaliser 48 464 m2 de plancher
dédiés au logement, soit 650 appartements, chacun d’une surface moyenne
de 70 m2. Ce programme est conforme
aux règles du Plan local d’Urbanisme.
Octobre 2015
12
Numéro 139
Comment réaliser
le projet ?
Tout le monde s’accorde à affirmer que
si rien n’est fait aujourd’hui, le centre
commercial risque de péricliter et de
fermer. Il est donc impératif de maintenir une activité commerciale, en particulier pour les habitants du quartier de
la Haie Griselle.
Le conseil municipal a créé, le 7
février 2014, la Zone d’Aménagement
Concerté La Charmeraie. Cette procédure est la mieux adaptée pour :
- équiper les terrains propres à recevoir
des constructions destinées à l’habitation et aux activités ;
- réaliser et financer les équipements
devant accompagner le développement de cette urbanisation.
Afin de réaliser cette ZAC, il a été
décidé de recourir à une concession
d’aménagement et d’engager, le 17
juillet 2014, la procédure de mise en
concurrence pour désigner un aménageur. Quatre aménageurs ont fait acte
T R A V A U X - U R B A N I S M E
de candidature avant la date limite du
8 septembre 2014 : SADEV 94, SEM
Pariseine, Deltaville et le groupe
Segex.
Une commission ad hoc a été constituée au sein du conseil municipal pour
prendre connaissance des offres et les
analyser.
- Deltaville n’a transmis aucune
réponse ;
- Le groupe Segex a confirmé ne pouvoir remettre une offre ;
- SADEV 94 et SEM Pariseine ont
remis une offre avant la date du 21
novembre 2014.
La commission, qui s’est réunie les 28
janvier et 11 juin 2015, a constaté que
l’offre de SEM Pariseine n’est pas
conforme au cahier des charges et ne
présente aucun bilan financier : le can-
Les missions de l’aménageur
- Elaborer le dossier de réalisation de la ZAC et le programme des équipements
publics, et, si nécessaire, compléter l’étude d’impact ;
- Acquérir les biens immobiliers bâtis et non bâtis compris dans le périmètre de
l’opération, ainsi que ceux situés en dehors de ce périmètre nécessaires à la réalisation des ouvrages inclus dans l’opération, à l’amiable,
- Gérer les biens acquis ;
- Rechercher toutes dispositions visant à privilégier le transfert des commerçants
ou permettre éventuellement leur éviction, dans le respect du phasage de l’opération ;
- Détruire les bâtiments existants dont la démolition s’avérera nécessaire à la réalisation de l’opération ;
- Procéder et faire procéder à la dépollution des sols, en assurant un traitement des
terres conformément aux réglementations en vigueur ;
- Aménager les sols et réaliser les équipements d’infrastructure et de superstructure
devant être remis à la collectivité concédante ;
- Participer au financement des équipements publics concourant à l’opération globale d’aménagement réalisés sous maîtrise d’ouvrage du concédant ;
- Céder les biens immobiliers bâtis et non bâtis ;
- Négocier les conventions de participation qui seront conclues entre le concédant
et les constructeurs n’ayant pas acquis leur terrain de l’aménageur ;
- Assurer l’ensemble des tâches de conduite et de gestion de l’opération ;
- Réaliser les démarches pour l’obtention des différents participations et subventions auprès des collectivités territoriales et de l’Etat.
Il est par ailleurs entendu que la commune réalisera elle-même les locaux devant
remplacer les salles de la Pinède, avec une participation financière prévue dans le
traité de concession.
A la majorité, le conseil municipal a confié la concession d’aménagement pour la
réalisation de la ZAC La Charmeraie à la société SADEV 94. n
Roger Guillemard, Adjoint au maire chargé de l’Urbanisme
13
Seule l’offre présentée par SADEV 94
comporte tous les documents exigés
par la consultation et un bilan financier cohérent équilibré à la somme de
36,1 millions d’euros.
SADEV 94
L’aménageur doit :
Octobre 2015
didat estime ne pouvoir proposer un
traité de concession sans une subvention importante de la commune.
Numéro 139
Sadev 94 a été créée en 1986
par le département du Val-deMarne pour contribuer au développement du département.
Cette société d’économie mixte
intervient dans trois grands
domaines : les études et prospectives, l’aménagement et la
construction.
Pour commercialiser et réaliser
les projets d’aménagement de
nouveaux quartiers et de création de nouveaux pôles économiques, elle organise et facilite
la coopération entre les collectivités publiques, les investisseurs
et les promoteurs. Elle recherche les professionnels immobiliers aptes à garantir des constructions de qualité à des prix
maîtrisés.
Sadev 94 a été missionnée par
27 villes du Val-de-Marne. Elle
intervient dans de grands projets
structurants
comme
Campus Grand Parc à Villejuif,
Ivry Confluences à Ivry-surSeine et le pôle emploi, recherche,
formation
Adolphe
Chérioux à Vitry-sur-Seine.
3 550 000 m 2 de surfaces,
18 000 logements en accession
et locatifs dans 70 opérations
ont été réalisés ou sont en cours
de réalisation.
T R A V A U X - U R B A N I S M E
de Paris
bis et 3 ter rue
Sur le terrain 1
RCHIDEES
LE JA RDIN DES O
Ce terrain d’une superficie de
18 919 mètres carrés, auparavant occupé par un pavillon et les serres d’orchidées de monsieur Marcel
Lecoufle, a été acheté par l’Etablissement public foncier d’Ilede-France (EPFIF) fin décembre 2012. L’EPFIF a fait procéder
aux travaux de démolition des constructions et des serres en
avril 2014 et à l’évacuation des terres polluées au droit de l’ancienne chaufferie. A la suite du diagnostic effectué en juin 2014
par l’Institut national de recherches archéologiques préventives
(INRAP), le Préfet du Val-de-Marne a confirmé le 3 octobre
2014 que le terrain ne fait l’objet d’aucune prescription archéologique. Au cours de cette période, la commune a organisé un
concours pour désigner le promoteur devant réaliser l’opération
de construction de logements et d’activités sur le terrain. Après
examen des propositions des quatre promoteurs appelés à
concourir, la commune a porté son choix sur le projet présenté
par Altarea Cogedim. Cette opération mixte est composée d’un
ensemble de 10 immeubles de 3 étages surmontés d’un attique
et de toitures végétalisées, totalisant 20 071 mètres carrés de
surface de plancher habitable, soit :
Octobre 2015
140 logements en accession à la propriété,
28 logements locatifs de type intermédiaire,
u Une résidence pour personnes âgées de 77 appartements,
u 74 logements sociaux,
u 2 321 mètres carrés de surfaces d’activités et de commerces en pied d’immeubles,
u 7 logements pour les commerces,
u 337 places de parking en sous-sol.
L’ensemble, recouvert d’un enduit de teinte taupe, dont les
volumes sont soulignés par l’emploi de couleurs plus chaudes, est implanté dans un parc paysager. Chaque immeuble
portera le nom d’une orchidée.
L’EPFIF a signé une promesse de vente avec Cogedim le 29
juillet 2014 et Paris Habitat a décidé d’acheter les 74 logements sociaux le 19 décembre 2014. Cogedim a acquis définitivement le terrain en 2015, après l’obtention du permis de
construire délivré le 24 juillet 2015 et purgé de tous recours.
u
u
14
Numéro 139
T R A V A U X - U R B A N I S M E
Sur le terrain 28 rue Louise Chenu
Ce terrain, d’une superficie
de 2 010 mètres carrés, est
situé entre les résidences Fernand Baudin et Henri Legros. Il a été, en 2010,
lui aussi acquis par l’Etablissement public foncier d’Ile-de-France qui l’a
cédé au bailleur social l’OPIEVOY, propriétaire des deux résidences, le 27
novembre 2012.
L’OPIEVOY y a entrepris, au printemps 2015, la construction d’un bâtiment
de 3 étages surmonté d’un attique, regroupant 33 logements à loyers modérés avec les places de parking en sous-sol.
Les espaces extérieurs des deux résidences seront ensuite réaménagés : il est
prévu de créer un mail et un jardin comportant de nouvelles plantations d’arbres, et de réorganiser le stationnement des véhicules, pour offrir un nouveau
cadre de vie aux habitants.
En partenariat avec la commune, la sente des Glaisières va être prolongée jusqu’à la rue de Bellevue, pour les piétons et les cyclistes. Un accès est également prévu avec la rue Louise Chenu par l’allée qui desservait le 28 de la rue.
Les opérations
de constructions
de logements
en cours
bis rue de Sucy
Sur le terrain 14BOREE
L’ A R
La société HLM
Pierres et Lumières a
entrepris, en septembre 2015, la
construction d’un bâtiment
regroupant 21 logements, sur un
terrain de 1 950 mètres carrés
situé à l’arrière des propriétés
sises aux n° 14 et 16 de la rue de
Sucy, et accessible par l’allée du
Béarn.
Ces logements bénéficient du prêt
social location accession (PSLA)
qui permet à des ménages disposant de ressources inférieures à un plafond, d’acquérir, après quelques années,
sans apport personnel, le logement qu’ils occupent en tant que locataires.
Roger Guillemard, adjoint au maire chargé de l’Urbanisme
Octobre 2015
15
Numéro 139
Des immeubles
font peau neuve
Quatre bailleurs propriétaires de
résidences dans les quartiers de
La Haie Griselle et Savereau, ont
décidé de rénover les façades de
leurs immeubles.
Paris Habitat prévoit de réaliser
les ravalements des façades des 18
bâtiments qu’il possède sur les places de la Boulaie, de la Chênaie, de
la Sapinière, de la Sablière, des
Tilleuls et des Erables. Certaines
parties des bâtiments feront l’objet
d’une isolation, sans modifier leur
architecture d’origine.
La société HLM Coopérer Pour
Habiter va réaliser les travaux de
ravalement et de protection des
façades de la résidence Mozart, 5 bis
place de la Peupleraie. Ces travaux
comprennent la réparation des
bétons et des enduits dégradés, le
traitement des façades, des gouttières et des descentes d’eau, ainsi
que le nettoyage des menuiseries,
des persiennes, des garde-corps,
des lisses en aluminium et de la
couverture.
La société E.S.H. Logis Transports
prévoit de refaire l’isolation thermique des façades et de ravaler les
parties de façades et pignons non
isolés, de ses sept bâtiments places de la Pinède et de la Boulaie.
La société HLM Opievoy va effectuer le ravalement et l’isolation
thermique par l’extérieur des quatre
bâtiments, rue Fernand Baudin.
Au total, ce sont 1 300 logements
qui sont concernés par ces importants travaux, pour améliorer le
cadre de vie de leurs locataires.
T R A V A U X - U R B A N I S M E
Pour sauvegarder l’intérêt architectural du centre
ancien de notre ville, la Communauté d’agglomération du Haut-Val-de-Marne, en association avec la
commune, a mis en place en 2011 pour une durée
de cinq ans, une Opération programmée d’amélioration de l’habitat (OPAH). Cette opération permet
d’accompagner les propriétaires des immeubles
concernés, dans leurs démarches techniques et
financières, pour la réhabilitation de leurs logements et la réfection des ravalements.
es copropriétaires des cinq appartements et des deux
commerces situés dans les deux immeubles, 25 et 27 rue
de Paris, décident en 2009 de procéder au ravalement de leur
habitation. Madame Nicole Bingler témoigne :
L
« Un devis pour un ravalement sobre nous est proposé pour
une somme de 82 000 €. La mairie nous conseille d’attendre
l’OPAH qui se met en
place. Effectivement, le
IMMEUBLES 25-27
PACT 94 missionné par
la Communauté d’agglomération, avec la participation des architectes du
CAUE et du service communal de l’urbanisme,
réalise un diagnostic
technique et architectural
des immeubles et nous
remet une charte de ravalement, une étude thermique, le diagnostic technique avec une liste des travaux à effectuer par
ordre de priorité et une liste des préconisations pour entreprendre le ravalement.
« Nous faisons établir plusieurs devis par des entreprises
compétentes pour le ravalement du bâti ancien et la réparation à l’identique des éléments de modénature des façades.
Ces devis sont en moyenne deux à trois fois plus élevés que
le devis de 2009, compte tenu de l’ajout ou non de la réfection et de l’isolation des toitures, ainsi que de la mise en
sécurité des caves. Notre déception est grande ! Le pessimisme
de certains copropriétaires, le manque d’enthousiasme de
notre syndic et de notre architecte nous conduisaient à effectuer le ravalement en plusieurs étapes, en commençant par la
réalisation des travaux urgents de conservation des structures
des bâtiments et l’isolation de la toiture.
« Heureusement, la volonté de quelques propriétaires aidés
par le PACT 94 ont eu raison de ce pessimisme. Madame
Trémoulu-Bourgais, qui maitrise à merveille le labyrinthe
administratif, nous informe sur les subventions que nous
pourrions percevoir et la possibilité d’obtenir un prêt relais
auprès de la Caisse d’Epargne d’Ile-de-France.
« Plusieurs mois sont nécessaires pour le choix et la commande des travaux confiés à l’entreprise de construction
Manent, pour le calcul des subventions collectives et individuelles, pour la mise en place du prêt relais collectif, et l’élaboration des documents administratifs, …
« Les travaux commencent en juin 2014. Ils durent six mois
pendant lesquels une surveillance de tous les acteurs concernés
est observée. Chaque semaine, une rencontre avec Madame
Trémoulu-Bourgais, qui tient une permanence dans ses
locaux sur le parking de l’Orangerie, nous permet de suivre
sereinement le déroulement du programme au cours des
réunions de chantier avec le constructeur, notre architecte et
quelques copropriétaires.
La découverte après l’enlèvement du crépi ancien, d’une
poutre maitresse du porche complètement pourrie et menaçant la structure de la façade arrière du bâtiment, retarde les
travaux d’un mois, le temps d’organiser une assemblée générale extraordinaire des copropriétaires et de voter un supplément de dépenses.
Enfin, à l’enlèvement
RUE DE PARIS :
des échafaudages, la vue
du résultat nous récompense de tous nos efforts :
c’est magnifique. Les
passants qui s’arrêtent et
commentent positivement la rénovation, nous
confortent dans le travail accompli :
Un ravalement
remarqué
Octobre 2015
- le choix de l’entreprise qui maîtrise parfaitement les techniques
de rénovation des bâtis anciens et la réalisation des modénatures, des corniches et des éléments décoratifs des façades ;
- le choix des couleurs en harmonie avec les idées de tous les
copropriétaires et les conseils de l’architecte du CAUE ;
- le respect du plan de financement et l’implication de tous
les acteurs, PACT 94, CAUE, service communal de l’urbanisme, Caisse d’Epargne, copropriétaires, architecte, syndic, et l’entreprise Manent.
« Je peux confirmer que, sans la volonté et la confiance de
tous, le projet de rénovation et de conservation de notre
immeuble n’aurait jamais abouti. Et compte tenu des subventions obtenues, le coût de cette rénovation a très peu dépassé
le devis initial de 2009, avec des prestations supplémentaires
d’isolation et de rénovation à l’identique du bâtiment ». n
Roger Guillemard,
Adjoint au maire chargé de l’Urbanisme
*CAUE : Conseil départemental d’architecture, d’urbanisme et
d’environnement.
*ANAH : Agence nationale pour l’amélioration de l’habitat.
16
Numéro 139
T R A V A U X - U R B A N I S M E
Quelques chiffres
Les travaux de réfection et
d’isolation de la toiture, de
mise en sécurité du plafond
haut des caves, de ravalement avec piochage complet
et de mise aux normes électriques ont coûté
299 758,95 €.
Ils ont été subventionnés par :
- la communauté d’agglomération du Haut-Val-deMarne (57 499,29 €),
- l’ANAH (120 545,72 €),
- la commune (18 320 €),
soit un total de 196 365,01 €
représentant 65 % du montant des travaux.
Trois autres opérations de rénovation vont être prochainement entreprises avec les concours financiers des mêmes partenaires
sur les immeubles des 34 rue de Paris et 2 rue de Wagram, 1 et 3 rue Vallou de Villeneuve, ainsi que du 6 rue de Paris.
Octobre 2015
17
Numéro 139
É D U C A T I O N
E T
L O I S I R S
Une rentrée scolaire réussie
Nos 13 écoles publiques boisséennes accueillent depuis la
rentrée 1 658 enfants, répartis
dans 72 classes. La nouvelle
organisation des rythmes scolaires et les nouveaux horaires ont
été vite maîtrisés par l'ensemble
des familles. Les 45 minutes de
NAP (Nouvelles activités périscolaires) quotidiennes fonctionnent sur l'ensemble des sites.
Nouvelles arrivées
Nous souhaitons la bienvenue à nos
cinq nouveaux directeurs d'école primaires, à Nadia Losange pour la
maternelle J. Rostand 1 et, pour les
élémentaires, à Jean-Luc BernardCombres à Bois-Clary, Catherine
Mazedier-Brequel à A. Dunois/Vallou,
Agnès Bacqué à J. Prévert A et
Stéphane Fourniaud à J. Prévert B,
ainsi que tous les nouveaux enseignants qui ont été affectés dans notre
commune.
Nous accueillons également sur notre
territoire Mohammed Berradhia, nouveau principal du collège A. Dunois.
meilleures conditions d'apprentissage
aux enfants de nos écoles, ce dont
nous ne pouvons que nous réjouir. Elle
nous a aussi permis d'éviter la fermeture de plusieurs classes de maternelle
qui se profilaient en juin dernier à la
vue des effectifs prévisionnels.
Travaux faits cet été et en cours
D'importants travaux d'entretien ont
eu lieu dans nos écoles au cours de la
pause estivale : rénovation intérieure
(peinture, carrelage...) dans de nombreuses salles de classe, préaux, sanitaires ou réfectoires, réparation ou
changements de stores ou de rideaux
(1ère tranche), vérification des luminaires dans toutes les écoles, pose
d'anti-pince-doigts, réglage des horloges... A l'extérieur nous avons mené à
bien la réfection de plusieurs enrobés,
malmenés soit par les racines des arbres,
soit par l’agrandissement des cours de
récréation (à J. Prevért 1 et à Savereau).
Les vacances de la Toussaint devraient
permettre la suite des réfections des
revêtements de cours ou d'entrées d'école
(Châtaigniers, Bois-Clary) et la seconde
tranche des réparations de stores.
Ouvertures de classe
La nouvelle sectorisation votée à
l'unanimité par le conseil municipal le
17 décembre dernier, associée à une
gestion rigoureuse des effectifs et des
dérogations accordées, a permis l'ouverture de deux classes en élémentaire
(J. Prévert A, J. Rostand B), offrant de
Agrandissement de l'école maternelle Savereau : la cour a été agrandie
cet été et a reçu une nouvelle clôture et
des espaces de jardinage et de rangement. La structure de jeux qui s'est
avérée très dégradée lors de sa dépose
sera remplacée dès que possible. La
Octobre 2015
18
Numéro 139
construction du nouveau centre de loisirs et du réfectoire a bien avancé et la
date de livraison des nouveaux bâtiments devrait être tenue. Les services
techniques suivent de très près l'avancement des finitions. Le bardage extérieur très coloré a bien avancé lui
aussi. Les cloisonnements définitifs ou
provisoires dans le nouveau centre de
loisirs devraient permettre d'y installer, pendant les vacances de la
Toussaint et pour le reste de l'année
scolaire, les quatre classes, le dortoir,
la salle de motricité et le réfectoire.
Investissements
en mobilier scolaire
La ville a mis en place en 2015 un plan
pluriannuel d'investissement qui a permis cet été, en hiérarchisant les priorités
selon la vétusté, de doter en tables,
chaises... les deux classes ouvertes et
cinq autres classes. De façon plus
éparse, selon les besoins des écoles,
des tables et chaises ont été livrées
pour faire face aux nouveaux effectifs.
Pendant les vacances de la Toussaint,
d'autres mobiliers devraient arriver.
Des armoires et bahuts de rangement
et quelques mobiliers désuets seront
changés. A Savereau, des petits lits
superposés seront installés dans le dortoir
provisoire, ainsi qu'une salle des maîtres, auparavant inexistante. Enfin, une
armoire sera livrée sur chaque site de
NAP de la ville, afin d’y ranger le
matériel.
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L O I S I R S
Nouvelles activités périscolaires
La gestion des effectifs des NAP a été
un exercice d'équilibriste permanent
puisque la ville devait respecter de
stricts taux d'encadrement avec du personnel qualifié (un animateur pour 14
enfants en maternelle, un pour 18 en
élémentaire). Or, entre de nombreuses
inscriptions tardives voire quelques
désinscriptions après la kermesse des
associations, les effectifs des enfants
présents aux NAP ne se sont stabilisés
que vers la fin du mois dernier.
Nous rappelons que l'inscription est
obligatoire pour pouvoir participer
aux NAP. Toute modification reste
possible auprès des directeurs des
accueils de loisirs, pour le cycle suivant, entre 8 et 15 jours avant chaque
période de vacances scolaires.
Au cours de la première quinzaine de
rentrée, le contenu des NAP a été affiché
sur chaque site par les équipes d'animation qui comprennent désormais, en
maternelle, les ATSEM. Les activités
sont organisées par niveau de classe et
varient selon le jour de la semaine ; ainsi
un enfant pourra pratiquer jusqu'à quatre
activités différentes par semaine. Cellesci sont amenées à varier à chaque nouveau cycle de 6-7 semaines compris
entre deux périodes de vacances.
Les NAP tirent profit des compétences
et talents de l'équipe d'animation de
chaque site et relèvent d'une ou plusieurs des cinq thématiques retenues :
écologie et environnement - ouverture
culturelle et créativité - activités phy-
L’investissement en mobilier scolaire
siques et sportives - santé, sécurité,
prévention - citoyenneté et solidarité.
Plusieurs services de la ville (médiathèque, espaces verts...) ont déjà intégré les équipes d'animation, par exemple pour les activités contes ou jardinage. D'autres services municipaux
comme l'événementiel et la police
municipale devraient les rejoindre prochainement.
Enfin, environ 20 % des cours de
musique dispensés par les trois intervenants des Centres musicaux ruraux
(dispositif financé par la ville à hauteur
de 68 000 €/an) ont été redéployés à la
fois sur des interventions musicales
auprès des enfants des NAP mais aussi
sur la l’accompagnement des animateurs de la ville. Cela nous permettra à
terme d'élargir le nombre de bénéficiaires des activités musicales.
Une association boisséenne se propose
également d'intervenir sur les NAP. Nous
remercions ainsi P. Cognonatto qui
dispensera prochainement une initiation
au bridge à certains de nos élèves.
Appel aux associations
Les associations qui souhaiteraient proposer des activités artistiques, culturelles, manuelles, sportives, scientifiques, citoyennes, environnementales ou autres sont invitées à se faire connaître auprès du service Éducation et Loisirs de la mairie. L'engagement bénévole se fait par cycle de 6-7 semaines, à raison d'au moins une séance de 45 minutes par semaine, de 15h45 à
16h30, les lundis, mardis, jeudis ou vendredis. Après validation du projet par la
ville, les intervenants associatifs travailleront en binôme avec un animateur de la
ville qui restera en responsabilité du groupe d'enfants.
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Numéro 139
Agrandissement de la cour de J. Prévert 1
Pause méridienne
1 031 enfants sont inscrits à la cantine
cette année. Notre ville vient de
déclarer la pause méridienne à la
Direction départementale de la
Cohésion sociale afin notamment
d'en percevoir des aides financières.
Ce dispositif nous permet de poursuivre l'organisation, enclenchée l'an
dernier pendant notre année de
transition, de véritables activités
ludiques et de détente sur la pause du
midi, avant ou après le repas selon
les services.
Nous souhaitons enfin une très bonne
année scolaire à tous, enfants,
familles, directeurs et enseignants,
ATSEM, personnels des offices de
restauration et agents de service, sans
oublier tous ceux en charge des missions du périscolaire, nos CREP
(cadres référents éducatifs pluriaccueils), animateurs... n
Corinne Durand,
Adjointe au Maire déléguée aux
Affaires scolaires
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L O I S I R S
A la découverte
du château de
Guédelon
Dans le cadre d’une classe de découverte, subventionnée par la commune, les élèves de la classe de
C.M.1 et de la C.L.I.S. de l’école Jean Rostand B se
sont rendus sur le chantier médiéval de Guédelon à
Treigny dans l’Yonne.
«Et si on bâtissait un château fort comme au Moyen-Age ?» :
voici le défi qu’a lancé Michel Guyot en 1995.
C’est en forêt de Guédelon, au cœur d’une ancienne carrière, qu’une cinquantaine d’« œuvriers » bâtissent chaque
jour, sous nos yeux, un château fort du XIIIème siècle.
Grâce à cette sortie, les élèves ont réalisé un voyage dans le
temps. Ils ont découvert les techniques de construction des
bâtisseurs médiévaux mais également les matériaux utilisés
au Moyen-Age, leur acheminement, les outils et les procédés
utilisés pour monter de lourdes charges. Les élèves ont également bénéficié d’une visite guidée durant laquelle ils ont
découvert l’histoire du château ainsi que la tour maîtresse
avec la salle de tir, l’assommoir (trou dans la maçonnerie qui
permet de jeter d’une hauteur de 6m des projectiles sur d’éventuels assaillants), la chambre seigneuriale, le logis seigneurial avec sa cuisine équipée d’un four à pain, la cage à
écureuil… Les élèves ont énormément apprécié cette visite et
ce voyage à travers le temps… Nombreux sont ceux qui souhaitent y retourner d’ici quelques années !
Le château est toujours en construction. La fin du chantier est
prévue pour 2025... n
Mme Corraze - C.M.1 - école Jean Rostand B
Octobre 2015
Leurs rencontres
tout au long de leur visite
- les carriers qui extraient des tonnes de pierres pour construire le château de Guédelon,
- les tailleurs de pierre qui maîtrisent la géométrie et travaillent la pierre pour tailler des ouvrages tels que des fenêtres, des portes…
- les maçons qui utilisent du mortier pour coller les pierres
entre elles. Le mortier est fabriqué dans les bacs à gâcher
grâce à un mélange de chaux et de sable.
- les bûcherons qui abattent les arbres et les équarrissent
(les rendent carrés) pour former les charpentes,
- les charpentiers qui sont chargés des réalisations en bois
du château (les charpentes, le pont dormant, les engins de
levage comme les cages à écureuil…),
- les forgerons qui réparent ou fabriquent des outils ou des
pièces métalliques,
- les tuiliers qui fabriquent avec de la glaise des tuiles et des
carreaux,
- la fileuse qui file et tisse la laine de ses moutons,
- Dame Nature qui teinte ses tissus à partir des végétaux
ou qui réalise des peintures murales grâce à des pigments
trouvés dans la terre du chantier,
- le cordier qui fournit le chantier en cordages,
- les charretiers et leurs chevaux qui assurent le transport
des matériaux sur le chantier,
- le meunier qui fabrique de la farine dans son moulin
hydraulique situé au milieu de la forêt.
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L O I S I R S
Cette année encore, toute
l’école Jean Rostand B
s’est mobilisée en faveur
de l’association « Les
Bouchons d’Amour ».
UNE ACTION DE SOLIDARITÉ POUR L’ÉCOLE JEAN ROSTAND B
« Les Bouchons d’Amour »
L’école a effectué une grande collecte
de bouchons en plastique que l’association revend à une usine de recyclage
afin d’acheter du matériel pour des
personnes handicapées (comme des
fauteuils roulants par exemple) ou afin
de financer l’achat et l’éducation d’un
chien guide. M. François Fontaine, qui
est le responsable départemental du
Val-de-Marne de l’association, nous a
rendu visite le mercredi 17 juin 2015
pour que nous puissions lui remettre
notre récolte de l’année.
En 2012, nous avions effectué une récolte de 58 kg, 76 kg en 2014 et cette
année… nous sommes passés à 120 kg !
Nous remercions chaleureusement
tous les élèves, toutes les familles, tout
le personnel de l’école ainsi que tous
nos collègues et anciens collègues qui
se sont mobilisés !!!
Comme le dit le parrain de l’association, Jean-Marie Bigard : «Sans argent,
chacun peut faire chaque jour un acte
d’amour et un acte écologique. Ce qui
part chaque jour à la poubelle peut
devenir une occasion de bonheur».
Les bons bouchons sont les suivants :
- Les bouchons alimentaires (bouchons de bouteilles d’eau, de soda,
de lait, de compote etc.)
- Les bouchons ménagers (liquide
vaisselle, lessive etc.)
- Les bouchons des produits d’hygiène
et des cosmétiques (dentifrice, shampoing, gel douche, déodorant etc.)
- Les couvercles des pots de chocolat,
Octobre 2015
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Numéro 139
de café en poudre, de moutarde.
- Divers éléments en plastique comme
l’entourage des surprises de certains
œufs en chocolat, les boîtes de pellicules photos…
Mais attention :
- Aucun bouchon ne doit dépasser 12
cm de diamètre.
- Aucun bouchon de produits chimiques
n’est accepté, ni de couvercles en
métal, de bouchon contenant du fer, du
papier ou du carton.
Alors s’il vous plaît, ne jetez plus vos
bouchons en plastique et rapportezles à l’école ! Merci par avance !!! n
Mme Corraze - Ecole Jean Rostand B
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L O I S I R S
La classe poney des CE2
du Bois-Clary
Notre classe a eu la chance, grâce à la mairie, de se rendre au Poney-club de Draveil
tous les jeudis matins du mois de mai.
Nous avons appris plein de choses et
nous voulons les partager avec vous.
L’habitat et l’alimentation
Les poneys vivent dans des boxes ou des stalles
(grands boxes pour plusieurs poneys), mais, la
journée, ils sont dans les prés.
Ils se nourrissent de granulés (orge, avoine et blé).
Ils peuvent recevoir des pommes, des carottes ou des morceaux de sucre en récompense.
Nous avons appris à faire la différence entre le foin et
la paille.
Le foin est de l’herbe séchée qu’ils peuvent manger.
La paille est faite pour leur confort. Elle sert de
litière et de literie.
Le pansage
Avant de monter à poney, il est important de le
brosser pour avoir un premier contact avec l’animal.
Puis, lui curer les sabots afin qu’il n’y ait plus de
caillou qui pourrait le blesser.
Ensuite, on le selle après avoir placé un tapis sur son dos
au niveau du garrot.
Enfin, après avoir posé les rênes, le poney est prêt à être monté.
A poney
Lors des ateliers, nous avons fait plein de jeux pour
apprendre à les contrôler, mais aussi à les diriger.
Nous avons vu différentes allures comme le pas et le
trot.
On a fait une grande promenade tout autour du parc
du Port aux Cerises de Draveil. Ce qui était impressionnant, c’était d’être hors du manège puisque nous
étions dans la forêt et que certains poneys s’arrêtaient
brusquement pour manger de l’herbe. Cela pouvait
nous faire tomber en avant. C’était quand même super
chouette.
Nous avons beaucoup apprécié cette classe poney parce que
nous avons appris à bien connaître cet animal fabuleux. n
Les élèves de la classe de CE2 de l'école du Bois-Clary
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CONSEIL D’ENFANTS
Séance pleinière
du 30 juin
Le conseil d'enfants a présenté son bilan en séance pleinière,
le mardi 30 juin 2015. Les conseillers ont fait état des projets
imaginés, élaborés, réalisés depuis leur prise de fonction en
octobre 2014. Cet exposé a révélé le dynamisme de cette
assemblée. Les projets sont le fruit de la vitalité et de la générosité de chacun de ses membres, animé d’un évident désir
de "bien vivre ensemble".
Le conseil a conduit des actions
conjointes avec celui des jeunes
lors de journées consacrées au
Téléthon, aux droits des femmes
et au respect de la forêt. La journée des familles organisée le 16
mai au centre aéré a connu un vif
succès. Plus de 500 personnes, enfants, parents, seniors, - ont
profité de cette invitation pour
partager un moment joyeux.
Notons que depuis le début de
l'année, au sein de chaque école
de la commune, sur le temps des
pauses
méridiennes,
les
conseillers avaient coordonné une
chorégraphie, point d'orgue de
cette journée.
Rappelons que le conseil répartit
son engagement au sein de différentes commissions.
Celle dédiée à la citoyenneté a
décidé et programmé quatre journées de rencontre avec des
enfants accueillis à l'IME (institut
d'éducation motrice), "La Passerelle",
établi dans notre commune. Ce
fut l'occasion de faire connaissance, de partager des jeux et de
nouer des liens solides et fructueux : cette initiative a permis
d'entériner la participation des
enfants de cette structure au futur
conseil dès la rentrée prochaine.
La commission sport a conçu un
après-midi "défis sportifs" offrant
l'occasion aux différentes structures de loisirs de la ville de partager leurs énergies et leurs talents.
La commission dédiée à la vie
scolaire a fait part de son action
en vue d'améliorer la prestation
de la cantine. Ils ont rencontré les
professionnels du secteur et proposé dans les écoles des animations afin de promouvoir les bienfaits d'une saine alimentation.
L'ensemble du conseil a remercié
chaleureusement leurs animatrices, Anne-Sophie et Manon, de
les avoir accompagnés au cours
de cette année et leur ont adressé
leurs sincères voeux de réussite
pour les nouvelles missions vers
lesquelles elles ont souhaité se
diriger.
Enfin le conseil a conclu en souhaitant la bienvenue à Audrey et
Dessé qui encadreront les futurs
conseillers dans l'exercice de leur
mandat. n
Stéphane Maugan,
Conseiller municipal délégué au
Conseil d’enfants
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L O I S I R S
Mini-camps
de Saints-en-Puisaye
Du 6 au 24 juillet 2015, un peu plus de 60
enfants âgés de 6 à 11 ans ont participé aux
trois mini-camps organisés par notre ville.
Ces séjours d'une durée de 5 jours et 4 nuits
sont encadrés par des agents d'animation de
la ville. Ce dispositif se révèle précieux pour
garantir une échappée en douceur du cadre
familial pour que les enfants ne se sentent
pas dépaysés.
Les enfants sont hébergés dans le camping
de la commune de Saints-en-Puisaye
(Yonne). Le service technique de notre ville
facilite l'installation en apportant le matériel
nécessaire aux vacanciers. Le village qui offre
l'hospitalité se montre également très disponible pour accommoder au fil du séjour la vie
des estivants.
En respectant le rythme de chacun, les animateurs leur ont fait découvrir les ressources
de la région. Les enfants ont assisté à des
visites commentées de châteaux et fréquenté
des fermes pédagogiques. Ils ont été initiés
aux joies de la pêche, se sont rafraîchis à la
piscine et restaurés dans la belle ville
d'Auxerre... et ne l'oublions pas, ont été invités à participer aux tâches quotidiennes.
Grâce au dévouement et au professionnalisme de l'ensemble des accompagnateurs, ces
enfants ont vécu des beaux moments plein
de gaieté, de simplicité, de sérénité... autant
de mots qui riment avec été !
Stéphane Maugan,
Conseiller municipal délégué à l’Enfance
D O S S I E R
FOCUS
Le Pôle culturel en chiffres - par an
116 séances de cinéma
30 propositions culturelles dont près de la moitié
pour le tout public, soit environ 55 représentations
13 200 entrées spectacle et cinéma
6 grands événements municipaux
260 élèves (177 familles) à l’Ecole de musique
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D O S S I E R
Le pôle culturel
anime votre ville
Le Pôle culturel regroupe trois services : les services Culturel et
Evénementiel rassemblés au centre culturel, place du Forum, et l’Ecole
de musique, place de l’Eglise. Il organise les grands et petits événements culturels et festifs qui rythment la vie des Boisséens. Tous ses
agents, passionnés et soucieux de la qualité du service public, s’affairent, chacun dans son domaine, à la satisfaction des besoins des habitants. Polyvalents ou très spécialisés, ils exercent des métiers très différents : agents d’accueil, administratifs, gardiens, enseignants, agents
d’entretien, médiatrice culturelle, régisseur technicien du spectacle, etc.
L’ensemble des agents du Pôle culturel œuvre pour :
- Rendre la culture accessible à tous dès le plus jeune âge en permettant à la population d’avoir accès à des œuvres et des ressources grâce
à des manifestations et des équipements culturels ;
- Animer et valoriser le territoire en organisant des temps forts et en
soutenant les initiatives locales.
Un agent polyvalent ?
Que fait-il au service Culturel Evénementiel ?
De la caisse du cinéma ou des spectacles, à l’entretien des locaux, Nathalie fait tout, est tout le
temps là, souriante et efficace, affairée et disponible. Elle contrôle les recettes du cinéma et des
spectacles, s’occupe de l’affichage chez les commerçants de la ville, envoie les documents de
communication.
Elle est en relation avec les projectionnistes, les
écoles et les centres de loisirs. Aimable, discrète et
rigoureuse, elle est un élément indispensable au
bon fonctionnement du service. Et, comme tout le
monde dans ce service, elle est souvent présente
le soir lors des manifestations ou le week-end
lorsque sa présence est indispensable. C’est de
son efficacité que dépend l’image de ce centre culturel si vivant !
Action culturelle : ce que le Pôle culturel offre
aux enfants des écoles boisséennes
La médiatrice culturelle, qui est-ce et que fait-elle ?
Juliette, une jeune femme souriante et passionnée qui
travaille beaucoup !
Elle met en contact jeunes spectateurs et les œuvres : elle
se rend dans les écoles où elle intervient pour faire découvrir aux enfants l’art cinématographique, visite les collèges,
prend contact avec les enseignants, accueille les élèves
lors des séances de cinéma et les représentations théâtrales, etc.
Elle programme toutes les séances de cinéma.
Elle rédige les communiqués de presse et prend contact
avec les journalistes qui écrivent ensuite les articles que
vous voyez parfois dans Le Parisien.
En somme, elle est un des liens entre vous et l’offre culturelle proposée par la ville en matière de spectacle vivant,
de cinéma et d’arts plastiques : elle en facilite l’accès et
crée toutes les conditions du meilleur accueil que l’on puisse vous réserver.
Les élèves vont au cinéma de la maternelle au collège (Ecole
et cinéma, Collège au cinéma) : 40 classes voient 3 films par
an et profitent des interventions de la médiatrice culturelle
après les séances ; 50 classes assistent au moins à un spectacle
par an ; l’Ecole de musique propose des découvertes d’instruments à 12 classes de primaire ; et 4 classes visitent, guidées
par les artistes, l’exposition de peintures et de sculptures…
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D O S S I E R
Au service des associations
Les associations participent à la pluralité de l’offre culturelle boisséenne.
Elles contribuent à une offre considérable de pratiques artistiques très
variées : danse, théâtre, arts plastiques
(peinture, dessin…), artisanat, musique,
cultures du monde, loisirs créatifs,
jeux, conférences, sciences, histoire…
Sur les 200 associations boisséennes,
plus de 50 ont une activité culturelle
et/ou artistique, soit 25 %.
Le service Evénementiel aide ces associations en mettant ses compétences à
leur service.
Portrait de la responsable du service Evénementiel
Annie est le point d’ancrage de toutes les manifestations qui ont lieu à Boissy !
Que vous soyez des services de la mairie, une association, une école ou une autre
collectivité, si vous voulez organiser une manifestation vous passerez par elle :
vous constaterez son organisation sans faille et sa planification rigoureuse des salles et du matériel de la ville.
Elle établit les devis et budgète au plus juste ce dont l’événement que vous
concoctez a besoin. Elle gère la communication de ces événements. Entourée
d’Hélène et Véronique, elle programme tous les événements festifs de la ville,
depuis le marché de Noël jusqu’au feu d’artifice du 13 juillet pour ne citer que
deux exemples au hasard ! Si vous avez besoin de logistique, c’est encore Annie
qu’il vous faudra contacter et elle essaiera toujours, dans la mesure des moyens
de la ville, de vous satisfaire.
En liaison avec le service communication, elle conçoit les supports qui permettent
à tous les Boisséens de connaître les manifestations dont elle s’occupe tout au
long de l’année.
Usagers, prestataires et partenaires connaissent sa disponibilité et son calme.
Sans elle, la vie associative ne pourrait pas fonctionner aussi bien !
Ecole de musique, établissement d’enseignement artistique municipal
L’école de musique allie la qualité d’un conservatoire et la convivialité d’une petite école dans
laquelle tout le monde se connait.
L’objectif de l’enseignement qui y est dispensé
est de permettre aux élèves de devenir des musiciens amateurs autonomes, voire de s’orienter
vers un parcours professionnel dans un établissement diplômant.
13 enseignants, dont l’un est aussi coordinateur
pédagogique en charge du suivi de la scolarité, y
enseignent la musique et la pratique de 10 instruments : piano, guitare, violon, violoncelle, trompette, clarinette, harpe, flûte, saxophone, batterie
dont certains très rares comme la harpe.
Sous la responsabilité de la directrice du Pôle
culturel, l’école de musique est administrée par
deux agents, Sylvie et Gaëlle.
Une responsable administrative : celle de l’école de musique
Sylvie est une femme énergique, souriante et efficace qui gère d’une
main de fer l’école de musique : assistée d’une secrétaire, Gaëlle, elle
élabore les emplois du temps des professeurs, prépare le budget,
effectue avec le coordinateur le suivi de la scolarité, accueille les élèves et reçoit les parents, organise les manifestations ouvertes au
public (concerts, auditions, portes ouvertes…) et gère toutes les activités quotidiennes nécessaires au bon fonctionnement d’un établissement d’enseignement artistique (traitement des demandes des
enseignants, information aux parents, communication, gestion des
absences…).
Elle travaille en coordination avec Hélène, la directrice du Pôle culturel, et Bruno, le professeur qui assure la coordination pédagogique.
A eux trois, très complémentaires, ils forment l’équipe de direction de
l’école de musique.
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D O S S I E R
La programmation de la saison culturelle
Soucieuse de conjuguer avec justesse offre culturelle de
qualité et spécificités du territoire et de ses habitants, la
directrice du Pôle culturel élabore la programmation culturelle en concertation avec l’ensemble des services et des
associations concernés.
Le programme de la saison culturelle boisséenne s’appuie
donc sur :
- les propositions de l’école de musique,
- celles des associations dont beaucoup œuvrent également dans le domaine de la musique, et autour d’un axe
jeune public qui répond au besoin d’une population très
familiale, sans laisser de côté bien sûr le public adulte.
Tous les agents du Pôle culturel contribuent à l’élaboration et à la mise en œuvre de la saison culturelle : suivi
administratif (contrats avec les compagnies de théâtre,
organisation de la venue des artistes…), communication
(élaboration des documents de communication, relations
presse, affichage…), technique son et lumière, médiation
culturelle/relation avec les publics…
Des temps forts ponctuent l’année : le festival de la chanson pour l’enfance - Les Enchantées – et, pour la 1ère
fois en 2016, Le week-end du rire, nouveau rendez-vous
pour tous les publics, qui se déroulera du 12 au 14 février.
Qu’est-ce qu’un régisseur de spectacle ?
Romain est le technicien du service Culturel Evénementiel.
Tranquille et disponible, il est aussi très organisé puisqu’il doit
travailler alternativement dans la salle de spectacle du centre culturel, à la salle des fêtes de la Ferme, aux BSL studios, et accessoirement dans les autres salles municipales s’il y a un événement qui nécessite la gestion de matériel audiovisuel. Il est
entouré de câbles, de boitiers, d’appareils électriques que lui seul
maîtrise ! Il est en contact aussi bien avec le public, les artistes,
les orchestres, les compagnies, les producteurs de spectacle, le
tissu associatif qu’avec les services municipaux et les techniciens
dont il coordonne les interventions en amont de la représentation. C’est lui le garant de la sécurité lors d’un spectacle ou une
manifestation. Son rythme de travail, comme celui de la majorité des membres de cette équipe du Pôle Culturel, est très particulier puisqu’il a des pics d’activité liés à la programmation.
verts, Police municipale, Médiathèque,
Centre social…
Mélangez le tout, planifiez, gérez, communi‐
quez, faites des bons de commandes, cher‐
chez des sponsors, dessinez un beau plan en
perspective, organisez la sécurité…, rassem‐
blez le tout en un magnifique « road book »
(livre de route) et obtenez l’événement de l’été !
La recette de Boissy Plage
Ingrédients :
‐ 300 tonnes de sable fin
‐ 10 stands
‐ 1 brumisateur
‐ 1 beach soccer
‐ Des jeux gonflables
‐ Des associations
‐ Des parasols, des pataugeoires, des chai‐
ses longues, des tables…
‐ Des calicots et des kakémonos
‐ 4 animateurs, 1 coordinateur, des agents
communaux et un pilote
‐ Des boissons fraîches et des glaces
‐ 8 poubelles
‐ etc.
Invitez les Boisséens !
Puis, tout au long de la cuisson, arrosez abon‐
damment, animez, accueillez, ratissez, ran‐
gez, nettoyez… et dégustez !
Dès janvier, réunissez un groupe de travail
avec l’ensemble des services concernés :
Culturel Evénementiel, Sports, Education et
Loisirs, Communication, Techniques, Espaces
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Les nombreux équipements gérés par le Pôle culturel :
- Centre culturel Le Forum
- Cinéma Le Forum
- BSL Studios
- Salle des fêtes de la Ferme
- Centre Aéré
- Espace Jean-Claude Calès
- Tohu-Bohu
- Et toutes les salles mises à la disposition tant des associations que des
particuliers ou entreprises
Tous ces équipements requièrent un travail administratif de planification et de gestion effectué par les agents du service Culturel
Evénementiel, notamment Nejma et Noémie.
Les gardiens, Franck, Eduardo, Didier et Gilles, en assurent la maintenance et accueillent les utilisateurs ; Nathalie et Martine, quant à elles,
s’occupent de leur entretien. n
Claire Chauchard,
Adjointe au maire chargée de la Culture
LES BSL STUDIOS - Qu’est-ce-que c’est ?
Les BSL Studios ce sont deux studios de répétition
entièrement équipés, d’une capacité d’accueil de 19
personnes par salle et deux studios d’enregistrement (analogique) pouvant accueillir 5 personnes :
cabine régie record reliée par câblage aux deux studios de répétition.
4 Les studios de répétition sont destinés aux
services municipaux, aux associations boisséennes,
aux établissements scolaires boisséens et, exceptionnellement aux enseignants de l’école de
musique pour projet professionnel. Le prêt d’un
studio de répétition est gratuit.
4 Les studios d’enregistrement sont destinés
aux services municipaux, associations boisséennes,
et aux établissements scolaires boisséens. La présence d’un technicien son studio, ou à défaut
d’une personne ayant une bonne connaissance du
matériel d’enregistrement, est obligatoire.
Pour accéder à ces studios, qu’ils soient de répétition ou d’enregistrement, la demande se fait sur
projet (contribuant au développement de la pratique artistique musicale locale), dans la limite d’un
nombre raisonnable de projets par an par structure
et en fonction de la disponibilité.
Tarifs BSL Studios
Accès aux studios de répétition : GRATUIT
Accès aux studios d’enregistrement comprenant l’intervention d’un technicien son : 100 €
la demi-journée / 180 € la journée entière.
Odile Bernardi
Conseillère municipale déléguée à la Médiathèque et aux BSL STUDIOS
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BOISSY PLAGE 2015
Photos de vacances !
Où êtes-vous allés en vacances cet été ? A Boissy-Saint-Léger ! Vous savez, cette charmante station
balnéaire où nous nous retrouvons chaque année en famille !
vénement phare de la ville, Boissy Plage est LE rendez-vous estival des Boisséens et de leurs voisins. Cette année
encore, petits et grands s’y sont retrouvés pour profiter de ses installations sportives, de sa plage de sable fin, de ses
nombreuses animations et de ses nouveautés (nocturne le vendredi soir, parcours aventure accrobranche, nouvel agencement de la plage…). Malgré les fortes chaleurs du début et les intempéries de la fin, les 5 000 entrées recensées confirment le succès de cette manifestation appréciée de tous. n
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LES ENCHANTEES 2015
Préparez-vous au meilleur !
Rendez-vous pour la 4ème édition
du festival de la chanson pour l’enfance :
du 16 au 21 octobre,
avec Serena Fisseau, Tom Nardone et les sales gones, Chanson plus bifluorée
(concert précédé d’un apéri’mômes festif) et le traditionnel bal pour les enfants avec Balafon.
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Remise des trophées aux
sportifs et dirigeants
Le 23 juin à la salle des fêtes de la Ferme et, comme
chaque année, les sportifs et dirigeants sportifs boisséens
ont été honorés par la ville, dans une ambiance très conviviale.
n présence des élus municipaux venus les rejoindre, les lauréats ont
démontré par leurs performances et leurs résultats, la bonne santé
du sport boisséen et le dynamisme des associations de notre ville.
E
Clément Lalanne, responsable du service des sports a rendu un émouvant hommage à la mémoire de monsieur Gérard « Gégé » Alkan, éducateur emblématique du football club de Boissy dont le dévouement et
l’engagement ont été exemplaires, unanimement reconnus et appréciés.
Certaines associations méritent pour leur constance, leurs progrès ou
leurs résultats des mentions particulières (karaté, tennis de table, gymnastique, handball…) mais, plus que la liste, découvrez-les en photos. n
Pierre Chavinier,
Adjoint au maire chargé des Sports
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É V É N E M E N T
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Numéro 139
É V É N E M E N T
Trophées de la Prévention
Routière
Notre ville a reçu cette année,
les finalistes départementaux
des épreuves organisées dans
le cadre scolaire par la
Prévention Routière.
la salle des fêtes, les instances
départementales de la Prévention
Routière et des élus de villes val-demarnaises ont, après un rappel de
l’esprit de cette action, remis les trophées et récompenses aux élèves ayant
obtenu les meilleurs résultats aux tests
et épreuves organisés tout au long de
l’année scolaire.
C’est dans une ambiance à la fois
A
respectueuse et sympathique que les
lauréats se sont vu remettre des lots
comme des sacs de sports, et pour les
plus méritants de magnifiques vélos
(et leurs équipements de sécurité) qui
ont fait la joie des jeunes et la fierté de
leurs parents et enseignants qui les
avaient accompagnés.
Cette sensibilisation des plus jeunes
s’inscrit dans la droite ligne des enseignements reçus dans le cadre scolaire.
Ils sont relayés à Boissy-Saint-Léger
par l’action de la police municipale et
de la police nationale qui assure le passage des permis piéton et cycliste
auprès des écoliers.
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A l’heure où malheureusement les derniers chiffres de la sécurité routière
incitent à la plus grande prudence, il
est réjouissant de constater que les
plus jeunes sont conscients des
risques, mais plus encore sensibilisés
et formés à un partage harmonieux et
respectueux de l’espace routier… On
en vient parfois même à regretter que
beaucoup d’adultes ne développent
pas, loin s’en faut, les mêmes respectueuses valeurs civiques. A méditer ! n
Pierre Chavinier
Adjoint au maire chargé de la
Prévention et de la Sécurité
É V É N E M E N T
É V É N E M E N T
Concours des maisons
et balcons fleuris
La traditionnelle remise des prix des jardins et balcons fleuris s’est
déroulée au sein de la fête des associations pour sa sixième
année, le 6 septembre.
C
haque participant a reçu des cadeaux de qualité des mains de Monsieur le
Maire, de Muriel Morelli, responsable du service des espaces verts, et des élus.
Rappelons que cette compétition est étroitement liée à la troisième fleur obtenue par Boissy-Saint-Léger en 2009 grâce en particulier à notre précieux service des espaces verts. La réfection récente du lavoir situé boulevard Léon
Révillon ainsi que l’aménagement du jardin partagé de la Haie Griselle sont
des exemples concrets de la qualité du travail de ce service. Toute l’année, le
fleurissement, la tonte, l’arrosage, l’élagage sont effectués avec beaucoup de
sérieux et de rigueur.
Nous remercions sincèrement l’ensemble des Boisséens pour leur contribution
à l’embellissement de notre ville. Que vous soyez jardiniers en herbe ou jardiniers passionnés, nous vous invitons à être acteur de la valorisation de notre
commune. Alors, nous vous donnons d’ores et déjà rendez-vous à l’édition du
concours des jardins et balcons fleuris 2016. n
Thierry Vasse,
Conseiller municipal délégué aux Espaces verts
Résultats du concours
Catégorie A
(Maison avec jardin visible
de la rue)
1er : M. et Mme Villeret
2e : Mme Raymonde Béal
3e : Mme Marité Lotodé
Catégorie B (Maison avec façade fleurie,
balcon ou terrasse avec ou sans jardin)
1er : Mme Colette Briard
Catégorie C (Balcon fleuri et fenêtre
fleirie dans immeulble)
1er : M. Kevin Moreau
2e : M. Pascal Leloup
3e : Mme Armelle Sage
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C U L T U R E
FETE DE LA MUSIQUE ET CONCERT DE FIN D’ANNEE
Les élèves de l’école de musique
à la rencontre du public
e n’est pas facile d’apprendre
à jouer d’un instrument ? Et
qu’en est-il donc de se produire en
public ? Mais les élèves de l’école de musique sont aussi courageux que talentueux !
C
Ils nous ont offert, pour clôturer et
partager avec nous une année
d’apprentissage, de très belles
prestations artistiques orchestrées
par leurs énergiques enseignants.
Retour en images sur la chaleureuse journée Portes ouvertes à
l’occasion de la Fête de la
musique samedi 20 juin, et sur le
magnifique concert de fin d’année
à la salle des fêtes de la Ferme
dimanche 28 juin. n
SORTIE CULTURELLE
À CHAMBORD
50 personnes, pour la plupart de Boissy-Saint-Léger, ont passé ensemble une très belle journée dans le Loir-et-Cher pour visiter l’un des plus beaux châteaux de la Loire : le château de
Chambord et son immense domaine.
Organisée et encadrée par les agents du service Culturel Evénementiel, cette sortie culturelle
a permis aux participants de visiter le château, de se promener et de pique-niquer dans le parc
puis d’assister à un incroyable spectacle équestre… Le tout dans la bonne humeur. Découverte
culturelle, convivialité et accompagnement « sur mesure » sont les ingrédients des sorties culturelles que la ville propose depuis plusieurs années.
Prochains rendez-vous : le cirque Arlette Gruss à Paris en novembre 2015 et le château de
Grosbois en juin 2016.
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C U L T U R E
CHŒUR FRANCIS POULENC
Notes de musique...
Notes de choriste
Samedi 30 mai,
hôpital de Férolles-Attilly
Une trentaine de choristes se
retrouvent sur un parking ensoleillé... Nous sommes très gentiment accueillis et, après avoir
enfilé nos tenues de concert, nous
nous retrouvons face à un public
inhabituel : malades, familles,
personnel soignant. Pour eux,
nous avons choisi quelques
chants joyeux, donnés en deux
prestations, qui resteront deux
grands moments d'émotion. Nous
n'oublierons jamais cet "Hallelujah"
de L. Cohen partagé avec ce
public si sensible qui nous redit sa
joie de nous entendre...
Merci de votre accueil, chers amis.
Nous sommes prêts à revenir !
Vendredi 4 juin,
église de Villecresnes
Le Chœur Francis Poulenc donne un
concert pour l'association SNL*, et quoi
de mieux que des chants d'allégresse pour
encourager ces belles actions ? Le public
toujours très accueillant nous remercie par
des applaudissements chaleureux, et nous
voilà fiers d'avoir permis de collecter une
somme non négligeable en faveur des
mal-logés.
A quelques jours d'intervalle, nous venons
de vivre deux belles aventures.
* SNL (Solidarités Nouvelles pour le
Logement) crée des logements à loyer et
charges accessibles aux plus démunis.
Mais l'association suit aussi les personnes
ainsi logées et les aide à différents
niveaux. Le but est que ces familles
deviennent tout à fait autonomes.
Vendredi 26 juin,
église Saint-Léger de Boissy
Pour remercier nos amis de Boissy,
voici notre "Fête de la musique" à nous :
cette année, elle est sous le signe du
voyage, de l'Europe vers les Amériques.
Nous reprenons quelques pièces de
notre concert de mars, pour "consoler"
ceux qui n'avaient pu venir. Et Karine
Roze, notre chère pianiste, obtient un
succès mérité avec des pièces de
Gerschwin et d'Astor Piazzola, exécutées avec brio !
Enfin, en avant-première, nous offrons
le "Kyrie" et le "Gloria" extraits de la
Misa Tango de Martin Palmeri.
Nous espérons avoir "mis en appétit"
nos amis boisséens, et nous les attendons le samedi 6 février 2016 à l'église
Saint-Léger, pour l'intégralité de cette
superbe messe aux rythmes de tango ! n
Recherche choristes
Le Chœur recrute dans les
pupitres d'hommes. Il prépare
maintenant un programme passionnant : la "Misa Tango", de
Martin Palmeri.
Des connaissances en solfège
ne sont pas exigées.
Et merci à tous ceux qui nous ont permis, à Férolles-Attilly, Villecresnes et
Boissy, de vivre ces beaux moments ! n
Sylvie Quéreillahc
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Répétitions le jeudi soir
de 20 h 45 à 22 h 30 et un
dimanche après-midi par mois.
Si vous êtes tentés et motivés,
vous pouvez appeler le chef de
chœur, Carlo Loré,
au 01 45 90 98 73
Et n'hésitez pas à venir assister
à une répétition !
C U L T U R E
ASSOCIATION EN.V.I. DOUBLE DIÈSE
Atelier vocal…
pour le plaisir du son
L’association EN.V.I. Double Dièse est connue à Boissy-Saint-Léger pour y avoir présenté depuis 16 années
de nombreux concerts de musique vocale : récitals de mélodies et lieder, airs d’opéras et d’opérettes, chansons,
musique sacrée, ainsi que des spectacles alliant musique et théâtre, musique et danse, musique et poésie...
De 2007 à 2014, l’association a proposé des séances Feldenkrais de « Prise de conscience par le mouvement »
et des stages « Souffle et voix ».
Une activité nouvelle se mettra en place à partir de novembre 2015 :
un atelier vocal animé par Dominique Tallon.
Cet atelier s’adressant à tout adulte, chanteur ou non, qui ressent l’envie de jouer avec sa voix, de la découvrir, de la développer, de l’explorer sous un angle inhabituel… propose :
- la recherche d’une détente et d’un tonus corporels favorisant un geste
vocal libre et facile et amenant un bien-être global dans et par la voix
- la sensibilisation à une perception globale du son (fondamental, résonance, harmoniques) qui va enrichir le chant individuel et collectif
- une exploration ludique et sensorielle du son écouté, du son émis et
du souffle, par des jeux vocaux : bruits, voyelles et consonnes, voix
parlée, voix chantée…
- une mise en pratique, en fonction des participants, avec un répertoire a cappella pour 1, 2 ou 3 voix, de chants classiques et chants du
monde (à l’oreille, sans partition).
Dominique Tallon, orthophoniste, qui a suivi une formation musicale et vocale
complète, se produit depuis 20 ans comme chanteuse lyrique.
Elle est convaincue de l’apport intéressant, dans la voix parlée et chantée, de la
méthode Feldenkrais (Prise de conscience par le mouvement) qu’elle pratique
depuis plus de 20 ans.
Depuis 2012, elle enrichit sa palette vocale avec Daïnouri Choque à travers une
démarche de perception du son dans sa globalité et un travail sur la relation
oreille-corps-voix.
Passionnée par tout ce qui touche à la voix, particulièrement la voix chantée, elle
souhaite partager, dans le cadre d’un atelier vocal, ses diverses connaissances et
expériences. n
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Numéro 139
J U M E L A G E
ORCHESTRE D’HARMONIE DE BOISSY-SAINT-LÉGER
Le BSL Orchestra à Lauda
Après nos deux premiers voyages en 2001
et en 2007, le BSL Orchestra avait promis
de revenir à Lauda-Königshofen. Ce fut
chose faite les 4, 5 et 6 juillet 2015, dans le
cadre de notre jumelage.
’est avec une très grande joie que nous arrivons
le samedi à Lauda par le train. Nous sommes
chaleureusement accueillis par le Comité de jumelage et les familles qui assurent notre hébergement.
Le lendemain, nous nous produisons pendant la
messe du dimanche matin en la paroisse SaintJacobus de Lauda. Quel bonheur, quelle émotion,
pour tout l’orchestre de jouer devant un public si
enthousiaste, surtout lorsque nous terminons par le
gospel « Oh happy day ».
C’est sous une chaleur étouffante – nous avions visiblement amené la canicule de Paris… ! – que nous
découvrons dans l’après-midi la charmante ville voisine d’Oberbalbach où nous faisons notre concert du soir.
Nous nous sentions comme dans une grande famille
de musiciens franco-allemands. Devant le public attablé, l’orchestre Feuerwehrkapelle d’Oberbalbach et le
BSL Orchestra ont d’abord interprété ensemble
l’hymne de Lauda, puis alternativement des morceaux typiquement français ou allemands, des
musiques de films, des chansons… Une expérience
inoubliable.
Nous avons passé un lundi tout aussi agréable. Le
Comité de jumelage nous a fait la visite de l’entreprise « Lauda» et offert un grand moment de détente
dans la magnifique piscine en plein air de la ville.
De retour en France, durant plusieurs semaines, nous
avons tous été très nostalgiques de ces excellents
moments passés en Allemagne. Encore un grand
merci à nos amis de Lauda-Königshofen.
C
Si vous souhaitez entendre quelques extraits des morceaux que nous avons joués et en savoir plus sur notre
orchestre, n’hésitez pas à consulter notre site
www.bsl-orchestra.com
A très bientôt lors d’un prochain évènement
boisséen. n
Le BSL Orchestra en quelques mots
Le BSL Orchestra ? C’est un groupe dynamique d’une vingtaine
de musiciens de 7 à 77 ans, élèves, étudiants, policier, chef de
cuisine, journaliste, maîtresse d’école, musicien professionnel…,
tous enthousiastes et partageant une même passion : la musique !
Les répétitions ont lieu chaque mardi soir, à 20 heures, à l’école de musique, 8 rue de l’Eglise, et ce depuis… très longtemps !
Hervé Chiapparin, chef du BSL Orchestra
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J U M E L A G E
Le groupe à Rothenburg avec nos hôtes allemandes
Les Boisséens découvrent
Lauda-Königshofen
Après la venue d'un groupe de
Laudamer à Boissy-Saint-Léger
en avril 2014, une vingtaine de
Boisséens s'étaient inscrits pour
découvrir à leur tour, du 30 avril
au 3 mai derniers, notre ville
jumelle du Bade-Wurtemberg.
Le voyage était organisé par les
bénévoles des deux comités de
jumelage, avec une volonté partagée de faire connaître leurs
communes respectives et de
favoriser la rencontre entre
leurs habitants. Ils nous en proposent le récit.
Jeudi 30 avril
658 km et 7 h de route nous attendent
dans un autocar très confortable. Dès
le premier arrêt, nous apprenons vite à
nous connaître si bien que pour la
pause déjeuner à Spire, ancienne capitale du Saint-Empire Romain
Germanique, nous partons par petits
groupes visiter le centre-ville, sa belle
cathédrale, sa rue principale piétonnière,
et goûter aux spécialités locales...
A l'arrivée, vers 17h, nous sommes
directement accueillis au Rathaus
(Hôtel de ville) de Lauda pour un apéritif très chaleureux. Renate, Hannah,
Jürgen et tous les autres amis du comité de jumelage allemand sont présents.
Puis nos hôtes nous accompagnent
dans notre hôtel situé dans le petit
village viticole de Beckstein, où nous
assistons à la mise en place de l’Arbre
de Mai. Après le dîner, un petit groupe
sort faire quelques pas dans les petites
rues calmes.
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Vendredi 1er mai
La matinée est consacrée à la visite
pédestre de Lauda, de son histoire et
de ses secrets. A l’église, nous avons la
surprise d’un petit concert d’orgue
donné par un organiste de renom.
Le déjeuner se passe ensuite à la fête
du vin de Beckstein avec une rencontre
des villageois, curieux de notre présence.
Puis, c’est en bus que nous partons
découvrir quelques uns des douze
villages qui composent la commune,
accueillis dans chacun d'eux par l'un
des membres du comité de jumelage
qui y réside. Au centre de chaque
village, nous admirons « l’Arbre de
Mai » qui présente l’activité ou l’histoire du lieu. Durant les trajets, nous
découvrons une belle campagne
champêtre et viticole et l’architecture
J U M E L A G E
Arbre de Mai à Spire
Notre départ en musique devant le Rathaus
typique de la région. Des dégustations
de vin ou de liqueurs nous attendent à
chaque étape...
Le soir, c’est dans la cave coopérative
de Beckstein que nous terminons cette
belle journée par une dégustation de
vins, accompagnée de charcuteries et
de fromages locaux.
Samedi 2 mai
En route pour Rothenburg, nous marquons un arrêt dans le petit village
agricole de Finsterlohr, élu « 3e
meilleur village européen préparé
pour l’avenir ». C'est un village très
dynamique, à l’instar de leur maire et
d’un conseiller communal qui nous
accueillent chaleureusement en français. Un immense drapeau français
flotte non loin de l’Arbre de Mai.
Monsieur le Maire nous déclare même
que nous sommes les premiers
Français à revenir dans son village
depuis… Napoléon ! Une véritable
haie d’honneur de tracteurs se forme
au départ de notre autocar ! Une visite
mémorable et fort sympathique.
Nous reprenons ensuite la route pour
Rothenburg où nous attendent nos
guides pour une visite de cette ville
typiquement bavaroise située en bor-
dure de la rivière Tauber et
entourée de remparts, avec sa
grand-place et ses hautes
maisons à colombages. Nos
guides nous racontent l’histoire et le patrimoine très
riches de cette cité médiévale.
Puis chacun profite de ses
quelques heures de liberté pour poursuivre sa visite, s’éblouir dans le
magasin de décorations de Noël,
déguster des Schneeballen (boules de
neige), pâtisseries locales, ou savourer
au déjeuner les spécialités de la
région, la Franconie…
Le soir, de retour à Lauda, c’est à la
brasserie locale, élue meilleure brasserie d’Allemagne en 2014 que nous
passons notre dernière soirée, accompagnés de tous nos amis du Comité de
jumelage allemand. Le repas, joyeux,
festif, dansant et chantant, avec
dégustation de bières bien-sûr, est
animé par l’orchestre local composé
de professeurs de musique du collège.
Dimanche 3 mai
Avant de prendre congé de nos hôtes,
nous sommes encore gâtés par nos
amis allemands qui nous servent, au
Rathaus, un copieux petit-déjeuner
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composé de saucisses, bretzels, bières, vins, café… Thomas Maertens,
Bürgermeister (maire) de LaudaKönigshofen, et tout le Comité de
jumelage sont présents pour nous
souhaiter un bon voyage de retour.
Après un dernier arrêt à la coopérative
viticole de Beckstein pour que chacun puisse faire quelques emplettes,
nous reprenons la route vers BoissySaint-Léger.
Sur le chemin du retour, tout le groupe s’accorde à redire combien il est
heureux d’avoir participé à ce voyage, connu une si belle région
d’Allemagne et un accueil aussi chaleureux. n
Le comité de jumelage
I L
É T A I T
U N E
F O I S
L’histoire d’un Boisséen,
une famille cosmopolite
L’Alsace
Boissy-Saint-Léger
La Corse
Le Portugal
La Martinique
Le Vietnam
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Mon village natal est un beau village de montagne. Mes
aïeux y étaient déjà installés au 16ème siècle.
C’est là que j’ai grandi, que je suis allé à l’école primaire
avant de me diriger vers le lycée de Bastia, à environ 40
kilomètres. Mon père était de ce village. Ma mère était du
village voisin, distant de 15 kilomètres ; à l’époque où
mes parents se sont connus, c’était considérable : on se
déplaçait à dos d’âne ou à pied. C’est la guerre qui a permis à mes parents de se rencontrer et, par voie de conséquence, c’est ce qui m’a permis de voir le jour ! Mon père
était un responsable de la résistance locale et ma mère,
une toute jeune fille, était active sans appartenir toutefois
à un réseau. Elle était originaire de la Castagniccia, une
région de montagnards, de vieux Corses ancrés dans leur
terre. Cependant, elle portait un nom qui ne sonnait pas
«corse».
LL’Alsace
Elle s’appelait : « Jaeger ».
Comment diable peut-on
porter un nom « étranger »
dans cette région montagneuse de la Corse où tous
les noms sans exception se terminent en « I » depuis des
générations et des générations ? Les Jaeger étaient des gens
ordinaires, travailleurs de la terre, cultivateurs, vignerons,
fossoyeurs (!) ou bien tisserands.
L’épopée corse de cette famille commence en 1870 lorsque
les Prussiens ont annexé les deux régions françaises dont le
Bas-Rhin d’où elle vient pour en faire des territoires allemands. Celui qui allait être mon arrière-grand-père, Florent,
pour ne pas « devenir un boche » s’est enfui. Âgé d’une
vingtaine d’années, il a quitté son travail, sa famille, son
village et s’est réfugié à Paris.
Octobre 2015
F O I S
Paris
La Corse
Je suis né sur l’île de beauté de père et
de mère corses. Je parle la langue, je
l’écris et je la chante. C’est la langue
qui a été pour moi, pour mes deux
sœurs et pour mon frère notre langue
maternelle, celle que nous avons apprise avant les autres. J’ai
appris le Français plus tard à l’école primaire alors que j’étais
déjà âgé de 6 ans.
U N E
Paris était pour lui l’endroit où il pouvait se cacher facilement, et où «les
boches» ne le retrouveraient pas.
Sans connaissance aucune, sans travail, sans instruction, sans logis, avec
un accent à couper au couteau, il joue
les Rastignac sans le savoir. Il vivote la nuit dans le quartier
des Halles qui est dès la tombée de la nuit en ébullition. Le
« ventre de Paris », était la nuit l’endroit le plus vivant de la
capitale. C’était pour lui une excellente protection.
Il se fait embaucher comme débardeur, chargeant des
cageots de fruits et légumes pour les grossistes.
Il y rencontre alors un capitaine de gendarmerie d’origine
corse chargé de l’intendance à la caserne des Célestins.
Celui-ci venait s’approvisionner toutes les nuits aux Halles
pour nourrir les hommes et les bêtes, car aux Célestins, il y
avait la cavalerie. C’est aujourd’hui la Garde Républicaine
qui défile le 14 juillet.
L’officier a vite compris que ce jeune homme était un réfugié qui avait choisi la France comme pays. Au fil des nuits,
il l’a pris sous son aile, au point de lui proposer un engagement dans la gendarmerie. Le brave Florent qui savait à
peine lire et écrire, et qui parlait le français avec un fort
accent alsacien, n’a pas hésité un instant et a accepté…
Après avoir satisfait au concours (on ne sait trop comment)
le voilà gendarme à la caserne des Célestins où il est attaché
au brossage et à la nourriture des chevaux.
Le capitaine devant prendre sa retraite et rentrer en Corse lui
demande s’il ne veut pas accepter une mutation en Corse.
Mon aïeul dont les connaissances géographiques étaient limitées s’est demandé pendant longtemps où ça se trouvait mais
il a dit oui sans fléchir. Et peut être même sans réfléchir !
Et voilà notre Florent Jaeger qui débarque dans une micro
région de Corse pour « y faire » le gendarme. Il y a connu
Marie Pauline et l’épousa. Ils eurent deux enfants : un garçon et une fille. Jean Charles et Barbe.
Jean Charles Jaeger sera mon grand-père maternel, grand
blessé de la guerre 14-18. Il épouse Angèle et ils auront 4
enfants : Auguste, François, Jules César (sic) et Paule Marie
dite Pauline. Auguste a été tué pendant la deuxième guerre
mondiale en combattant les Japonais en Indochine. Son
corps n’a jamais été retrouvé. Considéré comme disparu, il
n’a pas son nom sur le monument aux morts.
François a eu deux enfants dont un garçon prénommé
Auguste comme l’oncle disparu (c’est mon cousin germain). Jules César n’a pas eu d’enfants. Pauline était ma
mère. Voilà pour ce qui est de mon ascendance maternelle.
Celle de la famille Jaeger.
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É T A I T
U N E
F O I S
L’Indochine,
le Vietnam
Je me suis marié en
Corse avec une
femme
d’origine
corse. Mon beau-père
– le père de ma
femme- était né dans
une région de Corse
connue pour son côté
rebelle pendant les
différentes occupations de l’île, par les
Génois d’abord, et par
les Français ensuite.
Une
région
où
vivaient encore au
début du 20ème siècle
quelques bandits célèbres qui défrayèrent
Pierre-François et Nong Thi Qwai avec la chronique. Le nom
leurs enfants Dominique, François et
de famille est bien
Marie-Blanche nés au Vietnam.
implanté dans cette
région depuis le
17ème siècle. Mon beau père est parti lui aussi - en même
temps que mon oncle Auguste Jaeger - se battre contre les
Japonais pendant la deuxième guerre mondiale. C’est là-bas
dans ce pays lointain d’Asie, qu’il a rencontré sa femme,
ma belle-mère.
Après la reddition des Japonais en août 1945, mon beaupère est resté en Indochine jusqu’au début 1949, date à
laquelle il a été libéré de son engagement militaire et a été
rendu à la vie civile. Ils ont eu huit enfants dont ma femme.
Elle est la dernière à être née en Asie, à Saïgon, Hô Chi Min
Ville aujourd’hui.
Ma belle mère qui était elle-même issue d’une famille
modeste vivait dans un village du Nord du Vietnam à la
frontière chinoise. Un village de paysans qu’on appelait « niakoués » qui vivaient de la terre, ou de la vente
de leurs poissons. Lorsqu’elle quitta le village pour
aller en ville (Hanöi) ma belle mère vendait des galettes et des nems, qu’elle cuisinait elle-même et qu’elle
transportait sur sa tête dans des plateaux à la mode
indochinoise.
Après la rencontre avec mon beau père, elle a eu une vie
plus facile puisque les militaires avaient des boys, leurs
enfants des nounous, et ma belle-mère n’avait plus rien à
faire, une vraie vie de bourgeoise. Mais ils sont rentrés
en France ou plutôt en Corse. Le retour fut très long.
Octobre 2015
La Corse
En 1949, il n’y avait dans certains villages ni eau courante ni
électricité. Ma belle-mère a dû de
nouveau aller chercher l’eau à la
rivière distante de deux kilomètres,
s’éclairer à la lampe à pétrole et se chauffer à la cheminée.
Le choc était rude. La différence de culture se faisait également sentir. Elle parlait mal le français, le comprenait peu,
et sa belle-famille ne parlait que le corse.
A cette époque en Corse, et notamment dans les villages, la
présence de personnes de type asiatique n’était pas chose
courante. Comme on se méfie toujours de l’étranger, on lui
battait un peu froid. Les enfants subissaient les quolibets
habituels dans ces cas là « chinois, chinetoques, etc. »
Ma belle-mère qui, bien entendu, avait un nom et un prénom vietnamien a été baptisée Angèle. Un vrai baptême à
l’église. C’est ainsi qu’on l’appelle au village car son véritable nom est Nong Thi Qwai. Imprononçable pour un
Corse. Pour la différencier d’avec les autres qui portent le
même nom de famille et qui sont nombreux dans la région,
on l’appelle aussi la Chinoise. Ce qui est curieux, c’est
qu’on appelle tous les asiatiques des Chinois alors qu’il y a
des Vietnamiens, des Cambodgiens, des Japonais ou des
Coréens.
La vie en Corse allait s’améliorant et ma belle-mère vivait
dans une belle et grande maison où elle cultivait encore son
jardin il y a deux ans de cela. Mon beau-père est décédé
depuis 40 ans et elle a élevé ses enfants toute seule. Elle est
décédée au mois de février 2015, à l’âge de 95 ans, entourée des membres de sa nombreuse famille.
J’ai donc épousé la deuxième fille de cette femme, une
Eurasienne.
Mon enfance et ma jeunesse ont été heureuses. J’étais le
2ème d’une fratrie de quatre (deux sœurs, un frère) et je
vivais dans l’insouciance de tous les enfants de mon âge.
Mon village était le centre du monde, et je ne connaissais
pas d’autres horizons que la ville de Bastia.
Dans la maison familiale, on parlait beaucoup de politique.
Mon père était communiste et a été le maire du village. Son
père l’avait été aussi et son grand père également. On aurait
pu penser que c’était une entreprise familiale. Mon arrière
grand-père était un homme excentrique qui avait souhaité
qu’on l’enterre avec l’écharpe et le tampon de la Mairie. Ce
qui fut fait.
A la maison, il y avait toujours du monde, notamment pour
préparer les élections municipales.
Une personne importante dont on m’avait dit le nom devait
venir déjeuner à la maison. Son nom ne me disait rien. Il est
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vrai que je n’avais que 7 ans. J’ai donc vu arriver cet
homme aux cheveux blancs, un vieux monsieur à mes
yeux… qui a déjeuné à la maison, entouré d’autres personnes que je ne connaissais pas non plus. Il était pourtant déjà
très connu ! C’était Louis Aragon. Bien des années plus tard
dans ce même village, je partagerai un repas avec Georges
Marchais. Le communisme était bien ancré.
Mon père était communiste, son père et son grand père
étaient plutôt de droite. Mon père avait participé aux brigades internationales en Espagne pendant la guerre civile et
avait rencontré Ernest Hemingway.
La politique ? Je suis tombé dedans tout petit, et à 14 ans,
j’avais déjà ma carte des jeunesses communistes. Je l’ai été
jusqu’au 21 août 1968, jour où les chars soviétiques sont
entrés dans Prague. Ce jour là, je me suis senti bafoué et le
mot liberté n’avait plus aucun sens.
J’étais un lycéen attentif et studieux. Mon père veillait au
grain et je lui dois beaucoup de ce que je sais. J’ai décroché
mon BEPC à une époque où ce n’était pas rien. Attentif et
travailleur certes, mais un peu poète et rêveur, et après mon
service militaire il fallait trouver un travail.
É T A I T
U N E
F O I S
deux reprises où j’ai fréquenté de près les princes qui nous
gouvernent, les têtes couronnées, des personnages attachants comme Lady Di, princesse de Galles ou le charismatique Dalaï Lama. J’ai participé à la sécurité de plusieurs
ministres, de deux premiers ministres et d’un Président de
la République. J’ai volé dans les plus beaux avions, dormi
dans les plus beaux hôtels, visité des endroits non accessibles au public et voyagé sur les 5 continents. Des anecdotes
en pagaille, mais discrétion oblige...
La relève
Entre temps comme je le disais plus haut j’ai épousé… ma
femme ! Nous avons vécu à Paris, Vincennes, VilleneuveSaint-Georges, puis Boissy-Saint-Léger. Nous sommes
installés à Boissy-Saint-Léger depuis le 30 décembre 1979.
Cela fait donc 35 ans que j’habite le même quartier et la
même ville. Je me rends compte que j’ai beaucoup plus
habité à Boissy-Saint-Léger que dans mon village natal.
Nous avons trois enfants, trois filles, et quatre petits enfants.
Nous sommes des grands parents comblés.
La diaspora
Cela signifiait qu’il fallait quitter la famille, le village et la
Corse. J’allais faire partie de la diaspora comme grand nombre de mes compatriotes avant moi et comme d’autres le
feront encore après moi. Alors, j’ai décidé que s’il fallait
quitter le village, ce ne pouvait être que pour une destination importante. Il fallait donc que j’aille à Paris comme l’avait fait mon arrière-grand-père Florent qui avait quitté le
Bas-Rhin. Je suis entré dans la police comme on entre dans
un mur, parce que j’étais fainéant et que je ne savais rien
faire. J’ai passé deux concours : un pour les PTT – mon père
aurait aimé que je sois receveur des Postes – comme dans
les films de Pagnol, et le 2ème «chez les flics», ce qui ne lui
plaisait pas beaucoup car il n’avait pas une grande affection
pour les forces de l’ordre. C’est la police qui m’a appelé en
premier pour me dire que j’étais reçu. Les résultats de la
Poste – positifs aussi- sont arrivés alors que j’étais déjà
policier stagiaire à l’école de Sens. Comme quoi une carrière ne tient pas à grand-chose. Il aurait suffit que les résultats
de mon concours des PTT aient paru en premier, j’aurai
sans doute été receveur des Postes à la grande joie de mon
père. Contrairement à ce que je croyais, être «flic» n’est pas
un travail pour les fainéants, loin s’en faut ! Loin des caricatures, c’est un métier qui permet de fréquenter toutes les
souches de la société, de la plus aisée à la plus misérable.
Des gosses de riches jusqu’aux enfants paumés, drogués et
prostitués. C’est une facette du métier, car la deuxième
facette est celle qui m’a permis de faire le tour du monde à
Octobre 2015
La Martinique
Notre fille ainée vit maritalement
avec un homme gentil et fort sympathique avec qui je partage entre
autres valeurs le goût du p’tit punch,
boisson de son pays d’origine : la Martinique. De leur union
est née notre petite fille Manon. Si on considère que ma belle
mère est vietnamienne, que ma femme est eurasienne, et que
mes filles sont des « quarteronnes », pour ma petite fille s’ajoute le côté créole par son père.
Le Portugal
Ma deuxième fille est mariée avec un garçon dont les deux parents sont portugais.
Si on mélange à tout ça un peu de corse et d’alsacien, il y a dans cette famille un tel melting-pot
qu’on peut dire que le mot cosmopolite a été créé
spécialement pour nous ! n
Antoine Madurellu
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Numéro 139
I L
É T A I T
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F O I S
Tragique exode
Juin 1940 - Ma mère, Madeleine Bail,
ne veut pas quitter sa maison. Originaire
de Mortagne-du-Nord, elle se souvient de
la guerre de 1914 et garde un mauvais
souvenir des Allemands. Elle craint que
sa maison, 29 rue de Sucy, soit saccagée, pillée. Mon père est mobilisé depuis
1939. Ma mère est seule avec ses trois
enfants.
La famille Bail.
evant l’avancée de l’armée
allemande, tous les voisins ne
pensent qu’à fuir. Je suis âgée de
11 ans et j’ai bien du mal à comprendre ce qui se passe. Georges
Dubouis, notre voisin rue Georges
Picot, propose à ma mère de partir
avec lui :
D
«J’ai conduit ma femme à
Montmorillon dans la Vienne. Nous
pouvons vous accueillir dans notre
maison. Il est encore temps de s’y
rendre».
Thérèse Bail.
Il n’y a plus de train au départ de
Boissy-Saint-Léger, ni de la gare
de Lyon à Paris. Mais nous apprenons qu’un train doit partir de
Villeneuve-Saint-Georges. Un voisin de la rue Georges Picot, monsieur Guillaume, nous conduit
dans sa voiture - Georges Dubouis,
ma mère, mes deux sœurs Renée,
12 ans, Raymonde, 3 ans et moi - à
la gare de Villeneuve-SaintGeorges. Nous montons dans un
train qui se dirige vers le sud. Nous
sommes le 14 juin 1940.
Octobre 2015
44
Numéro 139
Le train s’arrête à Fleury-lesAubrais. Tout le monde doit descendre. Il ne va pas plus loin.
Chargés de nos valises, nous partons à pied à Orléans pour pouvoir
traverser la Loire. Vers midi, nous
atteignons le quai du Châtelet,
entre les ponts Joffre et Georges V.
Il y a beaucoup de monde sur le
boulevard, des gens chargés d’enfants et de valises, qui fuient la
ville à pied.
Puis, c’est le trou noir…
Un avion a lâché des bombes
incendiaires dont les explosions
nous ont plaqués au sol.
Vers 17 heures, je reprends
connaissance. Je suis toujours à la
même place, blessée aux jambes ;
mes cheveux sont brûlés ; mon nez
saigne. Ma mère, mes deux sœurs
et Georges Dubouis gisent à terre ;
je crois qu’ils dorment. Je ne sais
pas où j’en suis et ne comprend
rien à ce qui arrive.
I L
Un camion militaire s’arrête : un soldat
français vient me chercher et, sans attendre, me fait monter dans le véhicule.
« T’as peut-être faim ? me dit-il.
- Oui, j’ai faim.
- Tu veux du « singe* » ? »
A l’idée de manger de cet animal, je
réponds « Oh ! non »
« Tu veux du chocolat ?
- Ah ! oui… »
Le camion me dépose chez le curé du
petit village de Vernou-en-Sologne, au
sud d’Orléans. Le curé cherche une
famille pour me prendre en charge. La
directrice de l’école, madame Gargouil,
veut bien m’accueillir. Elle vit avec sa
mère et ses deux enfants. Son mari est
lui aussi mobilisé.
La directrice me soigne les jambes
touchées par des éclats de bombe qui
se sont incrustés dans la chair, et aussi
les croûtes que j’ai dans le nez. A
chaque fois qu’elle essaie de me coiffer, je hurle de douleur : mes cheveux
sont tout crêpés. Elle m’apprend que
ma mère, mes deux sœurs et monsieur
Dubouis sont morts. Je ne me souviens
plus de ma réaction, j’étais absente.
Pourquoi cette guerre et pourquoi les
gens fuient ?
Que faire quand on a 11 ans ?
Madame Gargouil m’héberge plusieurs semaines. Que faire quand on
est loin de sa famille et de sa maison ?
Je ne sais pas où est mon père. Mais je
me souviens de ma tante Céline, la
sœur de ma mère, qui habite à Paris,
avenue de Versailles. Madame
Gargouil écrit à ma tante, le 12 juillet,
et lui propose de me conduire à Blois,
où elle pourrait me récupérer « s’il y a
un train et de l’essence ». J’ai su plus
tard que ma tante avait reçu la lettre.
J’ai retrouvé cette lettre que j’ai gardée précieusement.
Ma tante Céline se rend chez le directeur de la grande banque où mon père
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est caissier. Elle lui demande de permettre au chauffeur de la société, qui
est aussi un cousin, de ramener sa
nièce à Paris. Le directeur accepte.
Reste à trouver de l’essence...
Sans hésitation, ma tante se rend à la
Kommandantur et demande à parler à
son chef. Un officier la reçoit.
Elle lui dit :
« Vous avez tué ma sœur et ses deux
filles. Donnez-moi de l’essence pour
aller chercher ma nièce Thérèse seule
survivante, dans le Loir-et-Cher ».
A sa grande surprise, l’officier lui fait
remettre de l’essence pour faire juste
l’aller et le retour !
Ma tante Céline m’accueille chez elle,
en attendant des nouvelles de mon
père. Elle a écrit au colonel du régiment de mon père pour qu’il lui
apprenne le drame qui a frappé sa
famille. Mon père est désespéré. Son
supérieur tente de le réconforter :
F O I S
Je suis revenue à la maison à BoissySaint-Léger en septembre. Ma grandmère paternelle, puis une cousine, se
sont occupées de moi.
Toute ma vie, j’ai voué une affection
particulière et une reconnaissance
éternelle à ma tante Céline. Je l’ai
assisté jusqu’à ses derniers jours. Elle
a pleuré lorsque je lui ai dit qu’elle
pourrait reposer dans le cimetière de
Boissy-Saint-Leger, près de sa sœur
qu’elle avait tant chérie. n
Thérèse Hermand-Bail
Avec la complicité de Roger Guillemard
Victimes civiles
Les noms de Madeleine, Renée et
Raymonde Bail, ainsi que de Georges
Dubouis, sont gravés sur le monument
aux Morts au titre des victimes civiles
de la Seconde Guerre mondiale.
«Tu dois tenir le coup.
Ta fille Thérèse est vivante.
Elle a besoin de toi.»
Mon père est démobilisé à Rabastens
dans le Tarn-et-Garonne. Il rentre à
Boissy-Saint-Léger. La maison est
telle qu’elle était au départ de ma
mère. Puis, il se rend à Orléans reconnaitre les corps de ma mère et de ses
deux filles qui ont été enterrés dans le
cimetière de la ville. Leurs actes de
décès, rédigés le 17 août à Orléans,
sont retranscrits à Boissy-Saint-Léger
le 28 septembre. Les corps sont rapatriés et inhumés au cimetière communal le 5 octobre 1940.
Madame Dubouis, qui n’avait aucune
nouvelle de son mari depuis plusieurs
mois, apprend seulement le décès de
son mari. Elle se retrouve veuve avec
huit enfants, cinq filles et trois garçons, âgés de 15 mois à 18 ans.
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* Boeuf en conserve
L I B R E
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Les propos tenus dans ces colonnes n’engagent que leurs auteurs.
Liste BOISSY AUJOURD’HUI, BOISSY DEMAIN
Groupe PS de la majorité municipale
Solidarité boisséenne, de la parole aux actes
Liste BOISSY AUJOURD’HUI, BOISSY DEMAIN
Groupe PCF de la majorité municipale
Boisséennes, Boisséens la baisse des dotations de l’Etat aux collectivités locales étrangle nos départements et communes : un exemple concret, la hausse de la cantine scolaire à Boissy et la baisse des subventions aux coopératives scolaires (vos élus communistes ont voté contre). Le désengagement de l’Etat est une question cruciale.
Face au drame humanitaire qui frappe notamment la Syrie, la France, dans sa tradition de porter
assistance aux peuples en danger, développe ses capacités et dispositifs d'accueil. En septembre,
le PS et la FNESER (fédération des élus socialistes et républicains) lançaient un appel aux élus locaux dans une grande mobilisation nationale.
Boissy-Saint-Léger a été parmi les premières à se déclarer ville solidaire pour accueillir des familles qui fuient la guerre, la barbarie ou la persécution.
Mais la tradition solidaire de Boissy n'est pas récente ; nous accueillons depuis longtemps des demandeurs d’asile dans des Centres Provisoires
d’Hébergement. Le CAOMIDA (Centre d’Accueil et d’Orientation des Mineurs Demandeurs d’Asile) héberge dans le Centre Stéphane Hessel
40 enfants et mineurs en collectifs ou en appartements partagés et offre 15 autres places d'urgence pour les plus jeunes. Le foyer ADOMA (280
chambres) héberge un CADA (Centre d’Accueil de Demandeurs d’Asile) de 80 chambres pour réfugiés majeurs qui bénéficient de l’accompagnement prévu et financé par l’État. Les réfugiés (syriens ou d'autres provenances) ont donc vocation à être accueillis dans ces structures existantes.
Tout cela ne coûte rien d’autre à la ville que l’aide apportée aux associations et structures d’aide aux plus démunis : prêts de salle, accueil dans
nos services, animations ou actions communes, pour le plus grand plaisir de tous. Et quelques familles boisséennes solidaires se sont déjà fait
connaître pour héberger des personnes en lien avec les associations spécialisées qui assureront le suivi. Notre ville recense à ce jour les propositions, les bonnes volontés, et complète le dispositif financé par l’État (contrat d’accueil et d’intégration). Nous pourrons enfin, le cas échéant,
proposer une offre d’accompagnement social complémentaire (Centre social, CCAS). Vous le voyez, n'en déplaise aux esprits chagrins qui aiment
à se faire peur et tentent de vous transmettre leurs angoisses au lieu d'agir de façon positive et constructive, la situation est maîtrisée. "Cet accueil
ne se fait pas et ne se fera pas au détriment des Boisséens et notamment des demandeurs de logements sociaux".
L’Etat se désengage de ses missions et demande aux collectivités de les assumer à sa place sans l’argent qui va avec pour mener à bien ses services. Les élus n’ont plus les moyens de mettre en place les
politiques pour lesquelles ils ont été élus. Nous devons mener ensemble ce combat qui nous concerne
tous car cela va engendrer une cascade de désillusion à Boissy comme ailleurs. Je vous rappelle que
nous avons déjà perdu malgré nos luttes notre point accueil sécu, notre permanence CAF uniquement
L. Normand
C. Mache
sur de simples critères budgétaires sans se soucier des besoins de la population, nous sommes tous
devenus des chiffres sur un graphique pour justifier ses fermetures. L’homme ne doit pas être au service de la finance mais la finance au service de l’homme pour mener à bien une politique de progrès social. Et ce n’est pas avec la création de la Métropole du Grand Paris que cela va s’arranger avec des décisions qui seront prises à des niveaux très éloignés de la population tout en imposant leurs volontés aux communes.
Contact : [email protected]
GROUPE BOISSY AVENIR
Courriel de contact : [email protected]
Liberté de parole
Et si au contraire, c’était une chance ?
Les évènements de ces derniers mois, qui ont vu les agents et les élus descendre ensemble dans la
rue pour manifester leur mécontentement sur les excès d’autoritarisme du maire, ont marqué la ville
et les boisséens de manière durable, et probablement irréversible. Même si ce mouvement s’est ensuite
étonnamment arrêté, dû aux pressions des appareils politiques, la majorité sait que quelque chose
s’est cassée et que les morceaux du château sont momentanément rafistolés avec du scotch.
Mais il y a nous. Nous avons payé le prix de notre courage et de nos convictions, en se faisant exclure
du Parti Socialiste (pour Thérèse Lefevre et moi-même) mais nous sommes toujours là. A en croire
les messages de soutien et les encouragements que j’ai reçus, tout laisse à croire qu’une belle histoire
T. Lefèvre
C. Larger
N. Georges
commence.
Cette histoire, c’est l’histoire d’une rencontre avec des gens, c’est l’histoire d’une envie de partager,
une façon de voir notre ville, une façon de faire vivre la démocratie, de respecter l’autre.
C’est l’histoire d’une volonté commune de créer un espace de dialogue et d’échange.
Cette histoire, avec Thérèse et Christian, s’est construite sur des valeurs, valeurs de respect, de tolérance, de solidarité, de démocratie, de justice et de
convivialité. C’est l’histoire d’une dynamique, d’élus d’abord, puis très vite suivis par amis, des collègues, des habitants.
C’est l’histoire d’une naissance : Boissy Avenir.
Ce groupe permettra de la mise en place d’une réelle écoute et d’une dynamique citoyenne et plus si affinité...
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L I B R E
Liste «MIEUX VIVRE A BOISSY-SAINT-LEGER»
Groupe d’union de la droite et du centre
www.agissons-pour-boissy.fr
O P I N I O N
Pour ce bulletin municipal, nous avions pensé tout naturellement à vous parler des prochaines élections régionales ; aurions-nous été hors sujet ? Non car les transports en commun
sont de la compétence de la Région et nous en avons assez de ces RER bondés, en retard,
subissent des incidents techniques, s’arrêtent à la Varenne… Nous aurions bien voulu vous
aider à y voir plus clair sur les différentes listes en course mais voilà : nous sommes rentrés
en campagne et nous ne pouvons publier ce que l’on a envie à deux mois de l’échéance des
6 et 13 décembre !...
Alors revenons à Boissy. Remarquez, ce ne sont pas les sujets qui manquent ! Comme nous
vous le disions durant la dernière campagne des municipales, les 1.000 logements seront
C. De Sousa, C. Moutton J. Blanville
C. Fogel,
bien
construits dans les années à venir : 350 sur les terrains Lecoufle et 650 sur l’emplaceResp. du groupe Resp. du groupe
ment
du centre commercial Boissy 2, plus les « petits » programmes tels 33 logements
Les
Républicains
Centriste
sociaux à Savereau entre la Cité Blanche et Fernand Baudin ou les 21 logements à côté du
gymnase Dunois ou les 88 appartements en voie de finition rue Vallou de Villeneuve…
Si ce n’est pas du bétonnage, comment cela s’appelle ???
Et les nouvelles activités périscolaires dont on parle tant depuis 18 mois ? Les horaires ne conviennent pas, les animateurs ne sont pas en nombre suffisant, ça patauge… D’ailleurs nous n’avons eu aucune nouvelle de la rentrée au dernier Conseil Municipal du 21 septembre, mais c’est promis nous
aurons un compte-rendu de cette rentrée scolaire au Conseil de novembre. Super, on aura les nouvelles fraîches… Chacun appréciera !
"Se rassembler fait la force du Citoyen"
Liste Rassemblement citoyen pour Boissy
Groupe Divers gauche de l’opposition
Lors de l’un des derniers Conseil Municipal, Monsieur le Maire, avec un regard dédaigneux a balayé
d’un revers de main les interventions des représentants du Rassemblement Citoyen, puis, ironisant pour
le public il a déclaré « que vraiment, il ne comprenait pas à quoi servait ce rassemblement » ! Pour un
peu, il allait nous traiter de « machin ».
Nous ne répondrons pas sur ce même ton méprisant au Premier Magistrat de Boissy-St-Léger. En revanche, nous, les habitants libres, de droite, de gauche, du centre ou émanant de la vie associative nous
interpellons le futur candidat PS aux régionales. Nous non plus nous ne comprenons pas pourquoi les
partis politiques, PS, LR, EELV et autres sont en pleine déliquescence. Sans doute ont-ils été trop préoccupés, pendant plus de quarante ans, par le souci de se faire élire ou réélire. En privilégiant le clientélisme et les décisions prises en vase clos, les « partis de gouvernement » ont montré leur incompéM. Hubner
J-P. Girault
M. Jendoubi
tence pour régler les crises actuelles. Ils sont passés à côté des besoins de l’ensemble des français
anxieux pour leur avenir et leurs emplois, soucieux de préserver leurs valeurs et leur liberté d’expression. Rejetant les partis et leur incapacité à se renouveler, en quête d’une véritable démocratie, des listes de citoyens libres ont émergé, dans toute la France, pendant les municipales de 2014. Nous rappelons notre score : plus de 20% au premier et au deuxième tour.
Voilà, Monsieur Le Maire, ce que représente notre Rassemblement Citoyen à Boissy-St-Léger. Nous ne sommes pas divers gauche, ni divers droite, ni au centre.
Nous voulons être consultés, apporter nos idées, être considérés comme le sont les partis conventionnels siégeant au Conseil Municipal de Boissy-StLéger.
Ecrivez nous : [email protected]
https://www.facebook.com/rassemblementcitoyenboissy - http://rassemblementcitoyenpourboissy.over-blog.com
Nous espérons que vous avez tous passé un bel été et que cette rentrée 2015 se sera bien déroulée.
Mais revenons à ce qui s’est passé lors du dernier conseil municipal d’avant les vacances.
Mr le Maire nous a proposé d’approuver le choix de son équipe au grand complet, d’attribuer à une société, la
SADEV 94 la concession et l’aménagement « concerté » parait-il de la future « ZAC de la Charmeraie ».
Comprenez démolition et bétonnage des 69 692m2 que représentent le centre commercial Boissy2 et ses alentours.
Ne cherchez pas les Charmes - les arbres – il n’y en a malheureusement pas, mais c’est plus doux sur le papier. La
« pilule » passe mieux avec des noms aussi doucereux.
Personne ne conteste que ce centre ait besoin d’être réhabilité, mais l’envers du décor et le procédé sont peut-être
moins « rose » que tous ces fervents défenseurs du social...
En effet la SADEV 94 composée majoritairement dans son Conseil d’Administration, d’élus de gauche, a été sévèrement épinglée par la Cour des Comptes !
On peut donc, on doit donc, se poser la question de l’intérêt pour Boissy de prendre un tel maître d’œuvre. D’autant
que c’est déjà cette société qui a fait l’étude de faisabilité !
A. Gureghian
L. Manzella
M. Michel
Quant au nombre réel de logements qui sont envisagés le discours est plus fluctuant...
Avant cette présentation homérique de ce grand bétonnage qui va durer 10 ans - Oui vous avez bien lu, 10 années
de chantier ! Car l’ouverture est prévue en 2025 – Mr le Maire nous a vanté, toujours lors de ce Conseil Municipal, ses qualités de commercial, se gaussant d’être allé encourager les vendeurs et féliciter les acheteurs dès le 1er jour d’ouverture du point de vente des futurs logements du terrain LECOUFLE.
Est-ce bien cela l’activité première d’un Maire ? Est-ce cela gérer équitablement une ville ? Faut-il rappeler à Mr le Maire qu’il y a des citoyens dans cette commune dont
certains ont eu de gros soucis cet été, cambriolages, agressivités diverses... Il faudrait aussi offrir une paire de lunettes à Mr le Maire pour qu’il se rende compte à quel point
notre ville est sale et peu agréable par endroit.
Mais bien-sûr tout ceci n’est pas du domaine de réflexion de ces grands politiques qui ne visent qu’une place dans une liste aux Régionales.
Et bien nous, en tant qu’élus et citoyens de cette ville, ces éléments passent avant l’intérêt de la vente de quelques m2.
Liste Un Nouveau Cœur pour BOISSY
Groupe Divers droite de l’opposition
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Numéro 139
Marché de Noël
Vendredi 4 décembre de 17h à 21h
Samedi 5 décembre de 10h à 20h
Dimanche 6 décembre de 10h à 19h
2
0
1
5
Salle des Fêtes de la Ferme
6 rue de Sucy
Renseignement au 01 45 10 26 99

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