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2015 OCTOBRE Magazine d’informations Municipales n° 139 LE BOISSY -Saint-Léger MAG LES OPÉRATIONS DE CONSTRUCTIONS DE LOGEMENTS EN COURS LE CENTRE COMMERCIAL DEMAIN ? UNE RENTRÉE SCOLAIRE RÉUSSIE Concours des maisons et balcons fleuris JUMELAGE Les Boisséens découvrent Lauda Tarifs : - Adultes : 7,10 € - Moins de 16 ans : 3,80 € - Structures éducatives et de loisirs : 3,10 € E D I T O R I A L S O M M A I R E Les brèves Informations municipales Les nouveaux tarifs applicables Une eau potable 100 % conforme Environnement Déchets ménagers : stop aux erreurs de tri Contrôle d’accès des déchetteries communautaires Travaux - Urbanisme Le centre commercial demain ? Les opérations de construction de logements en cours Des immeubles font peau neuve Un ravalement remarqué Education et loisirs Une rentrée scolaire réussie A la découverte du chateau de Guédelon Les Bouchons d’Amour La classe de poney des CE2 du Bois Clary Conseil d’enfants Dossier Le pôle culturel anime votre ville Evénement Boissy plage : photos de vacances ! Remise des trophées aux sportifs et dirigeants Trophées de la Prévention Routière Concours des maisons et balcons fleuris 4 6 9 10 10 11 15 15 16 18 20 21 22 23 24 29 30 32 33 Culture Les élèves de l’école de musique à la rencontre du public Chœur Francis Poulenc Atelier vocal pour le plaisir du son Jumelage Le BSL orchestra à Lauda Les Boisséens découvrent Lauda 34 35 36 Chers Boisséens, chères Boisséennes, Au terme de presque 6 ans d’études, de réflexion en concertation avec les habitants du quartier et les élus, la ville a signé, le 23 septembre dernier, le traité de concession d’aménagement de la ZAC La Charmeraie avec SADEV 94. La restructuration du Centre Commercial Boissy 2 et de son environnement proche, est un véritable projet de ville qui contribuera, j’en suis certain, à ouvrir davantage le quartier de la Haie Griselle sur le reste de la ville pour développer et améliorer le bien vivre ensemble. Un dossier complet sur l’avenir du site vous est proposé en page 11 de ce magazine, à ne pas manquer pour disposer des bonnes informations. Une autre bonne nouvelle pour Boissy, le quartier de la Haie Griselle a été retenu dans la nouvelle géographie prioritaire de la Politique de la Ville qui vise à réduire les inégalités entre les territoires par la concentration de moyens et d’actions dans les quartiers qui en ont le plus besoin. Nous avons signé notre Contrat de Ville 2015/2020 avec M. le Préfet représentant de l’Etat, la Communauté d’Agglomération du Haut Val-de-Marne, les partenaires institutionnels et associatifs et les entreprises, le 28 septembre. Ce contrat fixe notre engagement à concrétiser et piloter les actions déterminées avec les habitants du quartier au travers notamment du Conseil Citoyen que nous avons été les premiers à créer dans le Val-de-Marne à Boissy-Saint-Léger. Partout la ville se modernise, se rafraîchie, se dynamise, c’est le fruit d’un travail et d’un engagement de tous les instants de l’ensemble de l’équipe municipale que je conduis. La seule réponse à la désinformation, la calomnie et le mensonge que d’autres, à défaut de propositions concrètes, préfèrent pratiquer, c’est le travail et les réalisations... Nous restons entièrement et résolument concentrés sur ce mandat que nous ont donné les Boisséens qui ne sont pas dupes ! 37 38 Le Maire, Régis CHARBONNIER Il était une fois L’histoire d’un Boisséen, une famille cosmopolite 40 Tragique exode 44 Libre opinion 46 Directeur de la publication : Régis Charbonnier - Mairie de Boissy-Saint-Léger - 94470 - 7, bd Léon Révillon Tél : 01.45.10.61.61 - www.ville-boissy-saint-leger.fr - Crédits photos : Services municipaux - L-M. Bergereau Rédaction : R. Guillemard - C. Durand - C. Chauchard - T. Vasse - O. Bernardi - S. Maugan - P. Chavinier - M. Michel - H. Marco D. Polisset - D. Tallon - V. Virtz-Teyssier - A. Madurellu - Mme Corraze - Maquette : Service des Relations Publiques : C. Bénard Dépôt légal à parution - Imprimé avec des encres végétales sur papier issu de la gestion durable des forêts Impression : Imprimerie RAS - 6 avenue des Tissonvilliers - 95400 Villiers-le-Bel - Tél : 01 39 33 01 01 Octobre 2015 3 Numéro 139 10-31-1093 Certifié PEFC pefc-france.org L E S B R È V E S Pharmacies Subventions Les contributions reçues de nos parlementaires Régulièrement, nos parlementaires du Val-de-Marne, députés et sénateurs, subventionnent les projets de la municipalité avec les sommes dont ils peuvent disposer au titre de leur « réserve parlementaire ». Monsieur Roger-Gérard Schwartzenberg, député de notre circonscription, a ainsi attribué : - une somme de 29 549 € pour la réfection du revêtement de sol du gymnase Maurice Préault (montant des travaux 101 825 €) ; - une somme de 40 000 € pour la reconstruction de la salle des associations du centre aéré (montant des travaux 450 000 €). Madame Esther Benbassa, sénatrice du Val-de-Marne, a alloué : - une somme de 16 292 € pour la réfection de la toiture de la salle de la Pinède 2 (montant des travaux 49 327 €) ; - une somme de 10 000 € pour l’agrandissement de l’école maternelle Savereau. Monsieur Luc Carvounas, sénateur du Val-de-Marne, a également apporté sa contribution : - une somme de 16 014 € pour la reconstruction de la rue Georges Picot (montant des travaux 149 970 €). Nos trois parlementaires ont été sollicité pour la reconstruction de l’avenue de Grosbois, entre la rue Royale et la rue Louis Wallé ; pour le ravalement et le changement des huisseries du bâtiment des logements au groupe scolaire Jean Rostand ; pour la première tranche de mise en accessibilité handicapés des bâtiments communaux ; et pour l’extension du parking public à la mairie. n Finances Le paiement en ligne des recettes publiques Depuis deux ans, la Direction générale des Finances publiques s’est engagée à moderniser et harmoniser le recouvrement spontané des recettes publiques. Elle veut offrir à l’usager la possibilité de payer en ligne toutes les sommes dont il est redevable, à savoir : - l’impôt sur le revenu, ainsi que les taxes d’habitation et foncières avec le site impots.gouv.fr et l’appli smartphone «Impots.gouv» (possibilité également d’opter pour le prélèvement mensuel ou à l’échéance) ; - les amendes avec le site amendes.gouv.fr et l’appli «Amendes.gouv» ; - les timbres passeport avec timbres.impots.gouv.fr Ne vous déplacez plus ! C’est simple, c’est souple, c’est sûr ! Ces services sont entièrement sécurisés. n Octobre 2015 4 Numéro 139 Gardes de jour, dimanches et jours fériés Octobre 4 - Paillereau, 4 allée des Marchands Marolles-en-Brie - 01 45 99 31 11 11 - Penot, 1 bis place Boecourt Périgny-sur-Yerres - 01 45 98 66 47 18 - Pironneau, 2 rue du Faisan Doré Sucy-en-Brie - 01 45 90 23 16 25 - Poubeau, 1 rue du Temple - Sucyen-Brie - 01 45 90 21 31 Novembre 1er - Simeon, 1 rue du Réveillon Villecresnes - 01 45 99 02 38 08 - Sales, Centre commercial - Santeny 01 43 86 01 23 11 - Sala, Ccial du Cloc de Pacy - Sucyen-Brie - 01 45 90 28 32 15 - Tocqueville, 20 rue du Gén. Leclerc Mandres - 01 45 98 90 81 22 - Tran, 28 bd Léon Révillon Boissy-Saint-Léger - 01 45 95 42 46 29 - Tsia King Fung, Ccial rue des Taillis - Marolles - 01 43 86 15 81 Décembre 06 - Zaky, 85 rue du Général Leclerc Sucy-en-Brie - 01 45 90 50 03 13 - Zylbermine, Rue du Moutier Sucy-en-Brie - 01 45 90 82 13 20 - Fontaine/Cahuzac, 3 bd de la Gare Boissy - 01 45 69 21 78 25 - Kraiem, 2 place des Tilleuls - Limeil 01 43 86 54 73 27- Biget, 1 rue Montaleau - Sucy-enBrie - 01 45 90 20 33 Janvier 1er - Brequeville, 17 av. du Président Wilson - Limeil - 01 56 32 67 70 03 - Cholay, 18 ter rue Henri Barbusse Limeil - 01 45 69 12 57 10 - Colteau, 36 rue Henri Barbusse Limeil - 01 45 69 40 79 17 - Couffignal, 140 av. du Général de Gaulle - Sucy - 01 45 90 18 08 24 - Despré, 49 rue de Paris - BoissySaint-Léger - 01 45 98 19 99 31 - Dia, 23 place de la Fraternité Sucy-en-Brie - 01 45 90 18 72 n L E S B R È V E S Incivilités Quelques améliorations pour le mieux-être de la Haie Griselle mental, sous peine de sanction). Depuis très longtemps, des personnes déposent de la nourriture sur les rives des lacs, notamment sur le plus grand à proximité du city-stade. Il s’agit la plupart du temps de pain, déversé en quantité très importante, souvent par sacs entiers. Ce pain n’attire pas particulièrement les oiseaux, ni les canards et les pigeons dont la plupart ne le digère pas. Cette nourriture se décompose au fil du temps, s’étale, devient de la bouillie qui n’attire que des rongeurs, rats en particulier, qui, outre leur dangerosité, sont des agents nuisibles au niveau de l’hygiène et de la santé. Nous sommes persuadés que nous pouvons compter sur votre collaboration pour nous aider à mettre fin à ces nuisances au bénéfice de notre environnement et de notre bienêtre à tous. Des panneaux de signalisation vont être prochainement installés sur les lieux. n L’équipe de l’ASGE LES AIRES DE STABULATION Ces emplacements sont destinés au stockage des containers et au dépôt des encombrants qui sont enlevés chaque semaine. Nous avons été amenés à constater de plus en plus de dépôts de gravats et de matériaux divers à la suite de travaux d’aménagement d’appartements. Ces débris ne sont pas enlevés par les collecteurs d’ordures ménagères et d’encombrants, pas plus que par l’équipe de l’ASGE, dont ce n’est pas le rôle, notamment en raison du poids importants des déchets et des risques d’accidents. Les déchets doivent être apportés à la déchetterie, dont la plus proche est la déchetterie communautaire de Sucy-en-Brie, 20 avenue de la Sablière. n NOURRITURE DESTINÉE AUX ANIMAUX DÉPOSÉE SUR LES RIVES DES LACS D’une façon générale, il est interdit de donner de la nourriture aux animaux (art. 120 du règlement sanitaire départe- Au fil de la vie NAISSANCES Avril : Dieynaba FOFANA CISSOKHO. Mai : Élise HUDELOT, Liam BESSON, Sacha MAKOMBO LESIMA, Thiago LOPES, Martine NARDOT. Juin : Clementine CEANE, Alexandre VIRLAN, Damien OLIVEIRA, Timéo SOCENT, Axel PORTILLO, Fatima COUNDOUL. Juillet : Naé CHASTANG, Léonard BENALI, Jade WINSBACK SANNA DE ALMEIDA, Brad PASI NANIKUPOVELA, Estelle DUPERCHE, Axel HUDE, Éva DE SALVO, Daniela CANALE, Eva BATTE, Juline BUSO MARTIN, Aroun MSSA. Août : Syrine BCHAIER, Louka DAVIE, Rwendy SEMEDO, Adnane ZANINE, Antoine MÉNARD, Ada SAHIN, Alessio HATCHIKIAN. MARIAGES Mai : Valérie GAUDE et Laurent FLAMENT, Shenaila NADEEM et Amran ALI, Dominika SLIWA et Yann LE CUNFF, Yacine CISSE et Reda CHERDOUH, Nora ABDELRAZEK et Ahmed EL HOSSARY. Juin : Nadia BOUDARS et Neji BEN SLIMANE, Mélanie NUSBAUMER et Harry AMRAM, Anne-Marie VIEUGE et Jean TOUMINE, Myriam NICOLAON et Laurent BAYART, Elsa PINTO DA SILVA et Manuel PIRES, Kineda BRUNO et Julien RIMA. Juillet : Delphine LOGÉ et Maxime BERCY, Toumader HARMAZ et Youssef LATIF, Jennifer TARLEY et Guylain MENCE, Véronique VIGNOT et Franck VIALLE, Hanane RICHE et Sofiane ELBAHI, Barro KADY et Euloge BOLA LOUBASSOU, Myrèse-Allain MALONGA et Abdou Malik CISSE. Août : Sabine CODEÇO et Michaël SAINT-LOUIS, Zehreen CARMAN Octobre 2015 5 Numéro 139 et Ameer Khan GAZELLE, Elodie CHHUN et Rémi LARGER, Agathe LIE et Frédéric BALMER, Rodia BLE et Ange YEDO. DECES Mars : Taklit RENAI. Mai : Gilbert SAMSON, Jeannine JANIAUD, Alain VO, Philippe ARIBOT, Geneviève DULUD, Thierry STAUDENMEYER, Muguette LATTE. Juin : Simonne SOUBESTE, Gabin MIMOUNI, Jeanne BLANCHET, Georges HUBERT, Van-Ho NGUYEN, Manuel BRANDAO AMARAL. Juillet : Janine BOUCHER, Delphine EBEH, Jean-Gustave DELMÉ, Antonio MARQUES RODRIGUES, Jean-Marie PÉRIDY, Pierre BINDEL. Août : Odette GSPANN, Jeanne SEGUIN, Charles RANDRIANALY, Claude DEGRENON, Toru MASAKI André BOUDARD. n I N F O R M A T I O N S M U N I C I P A L E S Les nouveaux tarifs applicables Accueils de loisirs pré et post-scolaires Restauration scolaire Tranches Q.M.F. Matin Soir à partir de 16h30 Soir à partir de 17h15* A 0,28 € 0,60 € 0,45 € 0,88 € 0,73 € B 0,56 € 1,30 € 0,90 € 1,86 € 1,46 € C 0,90 € 2,05 € 1,45 € 2,95 € 2,35 € D 1,10 € 2,60 € 1,85 € 3,70 € E 1,30 € 3,05 € 2,15 € F 1,55 € 3,60 € G 1,75 € 4,05 € Matin + soir à Matin + soir à partir de 16h30 partir de 17h15* Tranches Q.M.F. TARIFS A = moins de 440,18 € 0,67 € B = de 440,19 à 486,39 € 1,90 € C = de 486,40 à 535,47 € 2,45 € D = de 535,48 à 593,06 € 3,15 € 2,95 € E = de 593,07 à 724,63 € 3,80 € 4,35 € 3,45 € F = de 724,64 à 893,16 € 4,40 € 2,55 € 5,15 € 4,10 € G = plus de 893,16 € 4,75 € 2,90 € 5,80 € 4,65 € Tarif exceptionnel boisséen 6,90 € * Depuis la rentrée de septembre 2015, l’étude dans les classes élémentaires se termine à 17h15, et non plus à 18h. Les enfants peuvent ensuite être accueillis à l’accueil pré et post-scolaire de 17h15 à 19h. Accueils de loisirs mercredis et jours de vacances Tranches Q.M.F. Journée complète 1/2 journée sans repas 1/2 journée avec repas A 1,80 € 1,15 € 1,40 € B 4,50 € 2,60 € 3,55 € C 7,30 € 4,85 € 5,55 € D 9,00 € 5,80 € 6,85 € E 10,35 € 6,55 € 7,95 € F 11,55 € 7,15 € 8,95 € G 12,80 € 8,05 € 9,85 € Tarif exceptionnel 14,95 € 10,20 € 12,00 € Octobre 2015 Le calcul du quotient familial La tarif de la tranche A du quotient mensuel familial est revalorisé de 3 %. Les tarifs des tranches B à G sont majorés de 5 %. Le quotient mensuel familial (QMF) permet aux familles boisséenne de bénéficier de tarifs individualisés, établis en fonction de leurs ressources. Toutes les tranches, même la tranche G, sont largement subventionnées par la ville. Sont pris en compte : - le douzième du revenu annuel fiscal de référence de l’année écoulée, - les allocations familiales, - les allocations d’aide au logement, - les pensions alimentaires. Le QMF est égal à l’ensemble des ressources mensuelles divisé par le nombre de personnes vivant au foyer. Les personnes seules ou les familles monoparentales bénéficient d’une part supplémentaire. Les originaux de l’ensemble des documents permettant de calculer les ressources doivent être obligatoirement fournis. Le calcul du QMF est établi pour l’année scolaire (1er septembre - 31 août). 6 Numéro 139 I N F O R M A T I O N S M U N I C I P A L E S ACTIVITÉS CULTURELLES Cinéma - tarif normal 6,20 € - moins de 16 ans, étudiants, retraités, chômeurs, familles nombreuses 3,20 € - scolaires, collège et cinéma 2,70 € - abonnement : 5 tickets 23,60 € Spectacle - tarif normal - moins de 16 ans - étudiants, retraités, chômeurs, familles nombreuses - scolaires et structures de loisirs Spectacles exceptionnels - tarif normal - retraités, chômeurs, familles nombreuses, moins de 16 ans 13,10 € Ecole municipale de musique Tranches Q.M.F. 12,60 € 3,80 € 7,10 € 3,10 € Spectacles école de musique - Jeune public - élèves - tarif normal - parents d’élèves, étudiants, retraités, chômeurs, familles nombreuses - moins de 16 ans - scolaires et structures de loisirs 26,20 € gratuit 12,60 € 7,10 € 3,80 € 3,10 € Participation mensualisée des familles 1er enfant 2e enfant * 3e enfant A 31,00 € 30,00 € 21,00 € B 32,00 € 31,00 € 22,00 € C 34,00 € 33,00 € 23,00 € D 35,00 € 34,00 € 24,00 € E 37,00 € 36,00 € 26,00 € F 38,00 € 37,00 € 27,00 € G 39,00 € 38,00 € 28,00 € * ou 2e instrument ACTIVITÉS SPORTIVES Carte multisports (par semestre) musculation - piscine - tennis une séance de gymnastique par semaine Musculation 136,70 € Tennis plein air et couvert . Carte mensuelle - plein tarif - enfants, étudiants, retraités avec carte pass’sport (uniquement en heures creuses) . Invité - 1 entrée pour une heure - 10 tickets Catégories Par an Par semestre Par mois Plein tarif 173,40 € 95,70 € 39,80 € Jeunes 18-25 ans Adhérent association sportive Retraité et plus de 60 ans 86,70 € 47,85 € 19,90 € 30,30 € 15,15 € 6,90 € 54,10 € ACTIVITÉS DU CENTRE SOCIAL Atelier d’expression en langue française (2 séances par semaine) - par personne et par an - par personne et par trimestre Cours de couture (2 heures par semaine) - par personne et par an - par personne et par trimestre 18,80 € 6,35 € 57,50 € 19,60 € Octobre 2015 Atelier découverte - par personne et par séance 1,35 € Cours de cuisine (séance de 2 heures) - par personne et par séance 1,35 € Ludothèque (séance de 2 heures) - adhésion par famille - séance occasionnelle Anim’Ludo 16,60 € 1,35 € Bricol’Art - par personne et par trimestre 7 Numéro 139 6,20 € I N F O R M A T I O N S Location des salles M U N I C I P A L E S Tarifs sans changement Samedi/Dimanche 11h à 8h Autres jours 9h à 19h Associations boisséennes pour leurs activités (1) 1 250 € 800 € Particuliers boisséens 1 600 € 830 € Samedi/Dimanche 10h à 22h Autres jours 9h à 21h Particuliers et associations boisséens 290 € 190 € Entreprises commerciales - Copropriétés 430 € 330 € SALLE DES FÊTES - 6 rue de sucy (1) - Gratuité une fois par an dans le cadre de leurs activités TOHU BOHU - 4c bd de la Gare CENTRE AÉRÉ - 154 rue de Marolles Particuliers boisséens SALLE N°1 (2) SALLE N°2 de 10h à 18h ou de 18h à 9h30 (3) 315 € 540 € de 10h à 9h30 (3) 550 € 850 € de 14h à 9h30 (3) 500 € 790 € Vide-greniers Stand de 2,50 m 23 € (2) Gratuité pour les associations boisséennes dans le cadre de leurs activités (3) Au lendemain Cimetière CONCESSIONS EN TERRE COLOMBARIUM CAVEAUX FUNÉRAIRES ANCIENS CAVEAUX FUNÉRAIRES NOUVEAUX 15 ans 186 € 357 € Une place 297,52 € Deux places 1 839,51 € 30 ans 489 € 619 € Deux places 314,68 € Quatre places 2 255,76 € 50 ans 1 920 € 1 674 € Trois places 331,84 € Perpétuelle 10 548 € - Quatre places 349,00 € Droits d’occupation du domaine public Echafaudage en porte-à-faux ou par appui au sol sans restriction de la circulation - Etais û le mètre linéaire - le 1er mois û le mètre linéaire - chaque semaine supplémentaire Place de stationnement supprimée pour accès de chantier û û 13,40 € 13,40 € l’unité - la semaine 37,50 € 5,40 € Dépôts de matériaux et matériels, occupation avec clôture de chantier Benne û la place - la 1ère semaine la place - chaque semaine supplémentaire 26,75 € Octobre 2015 û û 8 le mètre carré - la 1ère semaine le mètre carré - le mois supplémentaire Numéro 139 13,30 € 13,30 € I N F O R M A T I O N S M U N I C I P A L E S Une eau potable 100 % conforme Comme chaque année, Suez-Environnement (anciennement société Lyonnaise des Eaux) a présenté au conseil municipal son rapport sur l’application du contrat de délégation du service public qui lui a été accordée pour la distribution de l’eau potable. Un réseau de 29,84 km Près de 5 analyses par jour Le réseau de distribution d’eau potable de la commune est intégré au réseau interconnecté de 4 500 km que gère Suez– Environnement. La ressource en eau provient de la Seine (85 %) et de la nappe du Champigny (15 %). L’eau produite et distribuée fait l’objet de contrôles quotidiens sur ses qualités physico-chimiques et bactériologiques. 23 000 paramètres sont analysés chaque année. Des goûteurs apprécient la qualité gustative de l’eau du robinet. Plus 6 % sur la facture En 2014, il a été facturé 750 721 mètres cubes d’eau aux 2 298 abonnés de la commune. Le nombre d’abonnés est relativement constant. En revanche, la quantité d’eau facturée baisse régulièrement depuis 2001. Elle était alors de plus de 900 000 mètres cubes. La consommation moyenne par abonné était de 374 mètres cubes par an en 2005 ; elle est de 332 mètres cubes par an en 2014. Le nombre de fuites (une vingtaine chaque année) est stable aussi bien sur les canalisations que sur les branchements. La part de la consommation d’eau représente 30 % du montant de la facture. Le prix du mètre cube d’eau, pour une consommation type de 120 m3, a augmenté de 4,3963 € en 2013 à 4,6600 € en 2014. La Communauté d’agglomération du Haut-Val-de-Marne a unifié les taux de la taxe d’assainissement qu’appliquait chaque commune pour la collecte et le traitement des eaux usées. La conséquence pour Boissy-Saint-Léger est une majoration de la taxe de 0,3540 € le m3 à 0,5150 € le m3, soit une augmentation de 45,48 %. n Etude de Comparaison 2013 Abonnement HT (diam. 15 mm) 25,60 € Consommation HT 163,94 € Traitement des eaux usées 214,37 € Agence de l’eau, voies navigables 85,48 € TVA 38,17 € 2014 025,64 164,46 241,42 086,68 040,97 Octobre 2015 Evolution € € € € € 9 + + + + 00,16 00,34 12,62 01,40 Numéro 139 % % % % Pour joindre Suez-Environnement - Pour toute question relative au service ou à la gestion du compte clientèle : 977 408 408 (appel non surtaxé) - En cas d’urgence 24 h sur 24 : 977 401 142 (appel non surtaxé) E N V I R O N N E M E N T DÉCHETS MÉNAGERS : aux erreurs de tri CONTRÔLE D'ACCÈS DES DÉCHETTERIES COMMUNAUTAIRES : DEMANDEZ VOTRE CARTE La collecte des déchets ménagers est gérée par la Communauté d'agglomération du Haut-Val-de-Marne (CAHVM). Avec des volumes en hausse (54 052 tonnes en 2014), de lourdes erreurs de tri sélectif amènent de nombreux refus de benne qui coutent très chers à la collectivité. Notre responsabilité collective est d'y mettre fin. L'erreur la plus fréquente concerne tout ce qui NE DOIT PAS ÊTRE JETÉ dans le BAC JAUNE (emballages) et qu'il faut jeter dans la poubelle bordeaux : • les sacs plastiques • les suremballages, sacs et films plastiques • les pots de produits laitiers • les barquettes en polystyrène (viande, poisson...) • Les tubes de dentifrice • Les emballages sales non vidés (boite de conserve entamée) • Les films de suremballage des magazines et prospectus • Les mouchoirs et serviettes en papier Poubelle jaune : seuls les bouteilles et flacons en plastique, les boites métalliques (bidons de sirop, canettes, barquettes en aluminium), les briques alimentaires, boites en carton, cartons bien vidés, journaux, prospectus, magazines, courriers, papier cadeau, kraft, se recyclent. Mais d'autres erreurs concernent aussi le VERRE dont des bennes entières sont refusées s'il est mélangé à d'autres déchets Poubelle bordeaux (déchets ménagers) : pots de fleur, casserole en vitrocéramique, vaisselle, faïence, porcelaine, miroir, vitre. Poubelle verte (verre) : bouteilles en verre, emballages en verre (bien vidés), pots et bocaux en verre. Si vous habitez en maison individuelle, vous pouvez obtenir un composteur individuel ou un bac spécial déchets verts auprès de la CAHVM. La collecte est ainsi facilitée. Pour tout renseignement un Numéro vert : 0800 099 719 (gratuit depuis un fixe) Octobre 2015 10 Numéro 139 Depuis le 1er octobre 2015, l’accès aux déchetteries de La Queue-enBrie ou de Sucy-en-Brie se fait uniquement à l’aide d’une carte à code-barres personnelle à scanner sur la borne d’entrée. Vous présenterez votre carte à code-barres devant la borne, à l’entrée du site. Une barrière automatique s’ouvrira alors pour vous permettre de monter sur le quai de déchargement. Le nombre de passage sera limité à 10 passages par mois. A chaque visite, le nombre de visites restant sera affiché sur la borne. Vous pouvez demander votre carte par internet à l'adresse http:// www.agglo-hautvaldemarne.fr/ en fournissant impérativement votre avis d’imposition de la taxe d’habitation au format numérique. Pour les usagers n'ayant pas d'accès Internet, vous pouvez vous rendre, muni de votre avis d’imposition de la taxe d’habitation, aux services techniques de la Communauté d'Agglomération situés au 11 rue Gustave Eiffel, ZI de la Croix Nicolas, à La Queue-enBrie (Tél. 01 56 74 18 70). Attention, les demandes de carte ne peuvent pas se faire aux entrées des déchetteries. Votre carte est ensuite disponible aux services techniques communautaires ou en déchetterie, selon votre souhait au moment de la demande. Ces badges étant nominatifs, vous êtes donc responsable de leur utilisation. Le premier badge est gratuit, le ou les suivants, en cas de perte seront payants. L'accès sera possible mais limité pour les professionnels, moyennant une redevance de 25 ou 50 € par passage. T R A V A U X - U R B A N I S M E Le centre commercial demain ? Surdimensionné par rapport à sa zone de chalandise, le centre commercial n’a jamais vraiment atteint l’importance régionale qu’il ambitionnait au moment de son inauguration, le 27 octobre 1976. Aujourd’hui, moins de la moitié des magasins initialement prévus est en activité autour de l’hypermarché. onscient que la restructuration de ce site revêt un enjeu majeur pour notre ville, le conseil municipal en a inscrit les grandes lignes dans le Plan local d’Urbanisme qu’il a adopté, à l’unanimité, le 23 mars 2012. C Les études Pour ce faire, le conseil municipal a missionné un groupement piloté par SADEV 94, avec les bureaux d’études AM Environnement, BERIM, CVL Convergences et Trait Clair, pour élaborer une proposition de rénovation et de restructuration du secteur. Cette étude de faisabilité technique, juridique, urbaine, environnementale et financière sur l’évolution possible du site devait permettre : - d’offrir aux Boisséens un ensemble satisfaisant de commerces et de services contribuant au désenclavement du quartier ; - de modifier l’architecture du centre en l’ouvrant vers l’extérieur. Parallèlement à cette étude, le conseil municipal a décidé, à l’unanimité, le 14 décembre 2012, d’engager une démarche de concertation avec l’ensemble des Boisséens sur ce que pourrait être l’avenir du centre commercial. Cette concertation s’est déroulée du 1er mars au 25 juin 2013. Elle a permis de recueillir, dans un climat très convivial, les avis et suggestions des Octobre 2015 11 Numéro 139 bailleurs et des copropriétaires de la Haie Griselle, membres de l’association de gestion du quartier, ainsi que des Boisséens qui ont accepté de participer à des ateliers de réflexion. Tous les conseillers municipaux, qu’ils appartiennent à la majorité ou à l’opposition, ont été aussi amenés à partager leurs réflexions et leurs idées dans un climat constructif. Les résultats de ces échanges, riches et fructueux, ont été pris en compte par SADEV 94 pour finaliser les grands principes d’aménagement de l’espace actuel du centre commercial. Les conclusions de l’étude ont été présentées au cours d’une réunion publique, le 11 octobre 2013. T R A V A U X - U R B A N I S M E Le projet Le périmètre de l’opération couvre une superficie de 6,9 hectares. Les terrains concernés appartiennent à des personnes privées et, dans une moindre mesure, à des collectivités publiques. La démarche de revalorisation de l’ensemble : - respecte la trame de parc habité des places avoisinantes ; - améliore la cohésion et la mixité sociale du quartier ; - impose pour les bâtiments le respect de performances écologiques ; - favorise la qualité environnementale et architecturale des formes urbaines ; - tient compte des projets d’urbanisation du secteur de la gare. Le programme prévoit : - de détruire le centre commercial, en deux étapes, pour assurer la continuité de l’offre commerciale actuelle aux habitants ; - d’implanter le supermarché et les commerces en pied d’immeubles, pour améliorer leur visibilité et leur proximité, le long d’allées accessibles aux seuls piétons ; - de réaliser un parking pour les clients des commerces ; - de permettre aux habitants et aux usagers des équipements publics de pouvoir stationner leurs véhicules dans un parking public à tout moment ; - d’offrir aux clients et aux habitants une image attractive et valorisante du site ; - de favoriser les liaisons fonctionnelles entre ce site, les quartiers environnants et la gare ; - de reconstruire les salles de la Pinède dans des structures moins fragiles. L’opération d’aménagement prévoit également des espaces publics importants représentant une surface de près de 30 % de l’emprise au sol du périmètre, et notamment la création : Périmètre d’intervention - d’une place publique de 5 600 mètres carrés devant l’immeuble de bureaux, dans la continuité de la place du Forum, prolongée par une voie nouvelle nord-sud de 150 mètres de long ; - d’un mail pour les piétons vers la gare favorisant les fonctions commerciales ; - d’une voie nouvelle est-ouest au niveau de l’entrée du parking P 1 ; - d’un bassin de rétention d’eau pluviale sous forme de lac, dans le prolongement des lacs existants ; - d’îlots végétalisés autour des programmes immobiliers. Il est proposé de construire 5 185 m2 de commerces dont 3 000 m2 pour le supermarché Casino, et 3 024 m2 d’activités. Pour pouvoir équilibrer financièrement l’opération, il est envisagé de réaliser 48 464 m2 de plancher dédiés au logement, soit 650 appartements, chacun d’une surface moyenne de 70 m2. Ce programme est conforme aux règles du Plan local d’Urbanisme. Octobre 2015 12 Numéro 139 Comment réaliser le projet ? Tout le monde s’accorde à affirmer que si rien n’est fait aujourd’hui, le centre commercial risque de péricliter et de fermer. Il est donc impératif de maintenir une activité commerciale, en particulier pour les habitants du quartier de la Haie Griselle. Le conseil municipal a créé, le 7 février 2014, la Zone d’Aménagement Concerté La Charmeraie. Cette procédure est la mieux adaptée pour : - équiper les terrains propres à recevoir des constructions destinées à l’habitation et aux activités ; - réaliser et financer les équipements devant accompagner le développement de cette urbanisation. Afin de réaliser cette ZAC, il a été décidé de recourir à une concession d’aménagement et d’engager, le 17 juillet 2014, la procédure de mise en concurrence pour désigner un aménageur. Quatre aménageurs ont fait acte T R A V A U X - U R B A N I S M E de candidature avant la date limite du 8 septembre 2014 : SADEV 94, SEM Pariseine, Deltaville et le groupe Segex. Une commission ad hoc a été constituée au sein du conseil municipal pour prendre connaissance des offres et les analyser. - Deltaville n’a transmis aucune réponse ; - Le groupe Segex a confirmé ne pouvoir remettre une offre ; - SADEV 94 et SEM Pariseine ont remis une offre avant la date du 21 novembre 2014. La commission, qui s’est réunie les 28 janvier et 11 juin 2015, a constaté que l’offre de SEM Pariseine n’est pas conforme au cahier des charges et ne présente aucun bilan financier : le can- Les missions de l’aménageur - Elaborer le dossier de réalisation de la ZAC et le programme des équipements publics, et, si nécessaire, compléter l’étude d’impact ; - Acquérir les biens immobiliers bâtis et non bâtis compris dans le périmètre de l’opération, ainsi que ceux situés en dehors de ce périmètre nécessaires à la réalisation des ouvrages inclus dans l’opération, à l’amiable, - Gérer les biens acquis ; - Rechercher toutes dispositions visant à privilégier le transfert des commerçants ou permettre éventuellement leur éviction, dans le respect du phasage de l’opération ; - Détruire les bâtiments existants dont la démolition s’avérera nécessaire à la réalisation de l’opération ; - Procéder et faire procéder à la dépollution des sols, en assurant un traitement des terres conformément aux réglementations en vigueur ; - Aménager les sols et réaliser les équipements d’infrastructure et de superstructure devant être remis à la collectivité concédante ; - Participer au financement des équipements publics concourant à l’opération globale d’aménagement réalisés sous maîtrise d’ouvrage du concédant ; - Céder les biens immobiliers bâtis et non bâtis ; - Négocier les conventions de participation qui seront conclues entre le concédant et les constructeurs n’ayant pas acquis leur terrain de l’aménageur ; - Assurer l’ensemble des tâches de conduite et de gestion de l’opération ; - Réaliser les démarches pour l’obtention des différents participations et subventions auprès des collectivités territoriales et de l’Etat. Il est par ailleurs entendu que la commune réalisera elle-même les locaux devant remplacer les salles de la Pinède, avec une participation financière prévue dans le traité de concession. A la majorité, le conseil municipal a confié la concession d’aménagement pour la réalisation de la ZAC La Charmeraie à la société SADEV 94. n Roger Guillemard, Adjoint au maire chargé de l’Urbanisme 13 Seule l’offre présentée par SADEV 94 comporte tous les documents exigés par la consultation et un bilan financier cohérent équilibré à la somme de 36,1 millions d’euros. SADEV 94 L’aménageur doit : Octobre 2015 didat estime ne pouvoir proposer un traité de concession sans une subvention importante de la commune. Numéro 139 Sadev 94 a été créée en 1986 par le département du Val-deMarne pour contribuer au développement du département. Cette société d’économie mixte intervient dans trois grands domaines : les études et prospectives, l’aménagement et la construction. Pour commercialiser et réaliser les projets d’aménagement de nouveaux quartiers et de création de nouveaux pôles économiques, elle organise et facilite la coopération entre les collectivités publiques, les investisseurs et les promoteurs. Elle recherche les professionnels immobiliers aptes à garantir des constructions de qualité à des prix maîtrisés. Sadev 94 a été missionnée par 27 villes du Val-de-Marne. Elle intervient dans de grands projets structurants comme Campus Grand Parc à Villejuif, Ivry Confluences à Ivry-surSeine et le pôle emploi, recherche, formation Adolphe Chérioux à Vitry-sur-Seine. 3 550 000 m 2 de surfaces, 18 000 logements en accession et locatifs dans 70 opérations ont été réalisés ou sont en cours de réalisation. T R A V A U X - U R B A N I S M E de Paris bis et 3 ter rue Sur le terrain 1 RCHIDEES LE JA RDIN DES O Ce terrain d’une superficie de 18 919 mètres carrés, auparavant occupé par un pavillon et les serres d’orchidées de monsieur Marcel Lecoufle, a été acheté par l’Etablissement public foncier d’Ilede-France (EPFIF) fin décembre 2012. L’EPFIF a fait procéder aux travaux de démolition des constructions et des serres en avril 2014 et à l’évacuation des terres polluées au droit de l’ancienne chaufferie. A la suite du diagnostic effectué en juin 2014 par l’Institut national de recherches archéologiques préventives (INRAP), le Préfet du Val-de-Marne a confirmé le 3 octobre 2014 que le terrain ne fait l’objet d’aucune prescription archéologique. Au cours de cette période, la commune a organisé un concours pour désigner le promoteur devant réaliser l’opération de construction de logements et d’activités sur le terrain. Après examen des propositions des quatre promoteurs appelés à concourir, la commune a porté son choix sur le projet présenté par Altarea Cogedim. Cette opération mixte est composée d’un ensemble de 10 immeubles de 3 étages surmontés d’un attique et de toitures végétalisées, totalisant 20 071 mètres carrés de surface de plancher habitable, soit : Octobre 2015 140 logements en accession à la propriété, 28 logements locatifs de type intermédiaire, u Une résidence pour personnes âgées de 77 appartements, u 74 logements sociaux, u 2 321 mètres carrés de surfaces d’activités et de commerces en pied d’immeubles, u 7 logements pour les commerces, u 337 places de parking en sous-sol. L’ensemble, recouvert d’un enduit de teinte taupe, dont les volumes sont soulignés par l’emploi de couleurs plus chaudes, est implanté dans un parc paysager. Chaque immeuble portera le nom d’une orchidée. L’EPFIF a signé une promesse de vente avec Cogedim le 29 juillet 2014 et Paris Habitat a décidé d’acheter les 74 logements sociaux le 19 décembre 2014. Cogedim a acquis définitivement le terrain en 2015, après l’obtention du permis de construire délivré le 24 juillet 2015 et purgé de tous recours. u u 14 Numéro 139 T R A V A U X - U R B A N I S M E Sur le terrain 28 rue Louise Chenu Ce terrain, d’une superficie de 2 010 mètres carrés, est situé entre les résidences Fernand Baudin et Henri Legros. Il a été, en 2010, lui aussi acquis par l’Etablissement public foncier d’Ile-de-France qui l’a cédé au bailleur social l’OPIEVOY, propriétaire des deux résidences, le 27 novembre 2012. L’OPIEVOY y a entrepris, au printemps 2015, la construction d’un bâtiment de 3 étages surmonté d’un attique, regroupant 33 logements à loyers modérés avec les places de parking en sous-sol. Les espaces extérieurs des deux résidences seront ensuite réaménagés : il est prévu de créer un mail et un jardin comportant de nouvelles plantations d’arbres, et de réorganiser le stationnement des véhicules, pour offrir un nouveau cadre de vie aux habitants. En partenariat avec la commune, la sente des Glaisières va être prolongée jusqu’à la rue de Bellevue, pour les piétons et les cyclistes. Un accès est également prévu avec la rue Louise Chenu par l’allée qui desservait le 28 de la rue. Les opérations de constructions de logements en cours bis rue de Sucy Sur le terrain 14BOREE L’ A R La société HLM Pierres et Lumières a entrepris, en septembre 2015, la construction d’un bâtiment regroupant 21 logements, sur un terrain de 1 950 mètres carrés situé à l’arrière des propriétés sises aux n° 14 et 16 de la rue de Sucy, et accessible par l’allée du Béarn. Ces logements bénéficient du prêt social location accession (PSLA) qui permet à des ménages disposant de ressources inférieures à un plafond, d’acquérir, après quelques années, sans apport personnel, le logement qu’ils occupent en tant que locataires. Roger Guillemard, adjoint au maire chargé de l’Urbanisme Octobre 2015 15 Numéro 139 Des immeubles font peau neuve Quatre bailleurs propriétaires de résidences dans les quartiers de La Haie Griselle et Savereau, ont décidé de rénover les façades de leurs immeubles. Paris Habitat prévoit de réaliser les ravalements des façades des 18 bâtiments qu’il possède sur les places de la Boulaie, de la Chênaie, de la Sapinière, de la Sablière, des Tilleuls et des Erables. Certaines parties des bâtiments feront l’objet d’une isolation, sans modifier leur architecture d’origine. La société HLM Coopérer Pour Habiter va réaliser les travaux de ravalement et de protection des façades de la résidence Mozart, 5 bis place de la Peupleraie. Ces travaux comprennent la réparation des bétons et des enduits dégradés, le traitement des façades, des gouttières et des descentes d’eau, ainsi que le nettoyage des menuiseries, des persiennes, des garde-corps, des lisses en aluminium et de la couverture. La société E.S.H. Logis Transports prévoit de refaire l’isolation thermique des façades et de ravaler les parties de façades et pignons non isolés, de ses sept bâtiments places de la Pinède et de la Boulaie. La société HLM Opievoy va effectuer le ravalement et l’isolation thermique par l’extérieur des quatre bâtiments, rue Fernand Baudin. Au total, ce sont 1 300 logements qui sont concernés par ces importants travaux, pour améliorer le cadre de vie de leurs locataires. T R A V A U X - U R B A N I S M E Pour sauvegarder l’intérêt architectural du centre ancien de notre ville, la Communauté d’agglomération du Haut-Val-de-Marne, en association avec la commune, a mis en place en 2011 pour une durée de cinq ans, une Opération programmée d’amélioration de l’habitat (OPAH). Cette opération permet d’accompagner les propriétaires des immeubles concernés, dans leurs démarches techniques et financières, pour la réhabilitation de leurs logements et la réfection des ravalements. es copropriétaires des cinq appartements et des deux commerces situés dans les deux immeubles, 25 et 27 rue de Paris, décident en 2009 de procéder au ravalement de leur habitation. Madame Nicole Bingler témoigne : L « Un devis pour un ravalement sobre nous est proposé pour une somme de 82 000 €. La mairie nous conseille d’attendre l’OPAH qui se met en place. Effectivement, le IMMEUBLES 25-27 PACT 94 missionné par la Communauté d’agglomération, avec la participation des architectes du CAUE et du service communal de l’urbanisme, réalise un diagnostic technique et architectural des immeubles et nous remet une charte de ravalement, une étude thermique, le diagnostic technique avec une liste des travaux à effectuer par ordre de priorité et une liste des préconisations pour entreprendre le ravalement. « Nous faisons établir plusieurs devis par des entreprises compétentes pour le ravalement du bâti ancien et la réparation à l’identique des éléments de modénature des façades. Ces devis sont en moyenne deux à trois fois plus élevés que le devis de 2009, compte tenu de l’ajout ou non de la réfection et de l’isolation des toitures, ainsi que de la mise en sécurité des caves. Notre déception est grande ! Le pessimisme de certains copropriétaires, le manque d’enthousiasme de notre syndic et de notre architecte nous conduisaient à effectuer le ravalement en plusieurs étapes, en commençant par la réalisation des travaux urgents de conservation des structures des bâtiments et l’isolation de la toiture. « Heureusement, la volonté de quelques propriétaires aidés par le PACT 94 ont eu raison de ce pessimisme. Madame Trémoulu-Bourgais, qui maitrise à merveille le labyrinthe administratif, nous informe sur les subventions que nous pourrions percevoir et la possibilité d’obtenir un prêt relais auprès de la Caisse d’Epargne d’Ile-de-France. « Plusieurs mois sont nécessaires pour le choix et la commande des travaux confiés à l’entreprise de construction Manent, pour le calcul des subventions collectives et individuelles, pour la mise en place du prêt relais collectif, et l’élaboration des documents administratifs, … « Les travaux commencent en juin 2014. Ils durent six mois pendant lesquels une surveillance de tous les acteurs concernés est observée. Chaque semaine, une rencontre avec Madame Trémoulu-Bourgais, qui tient une permanence dans ses locaux sur le parking de l’Orangerie, nous permet de suivre sereinement le déroulement du programme au cours des réunions de chantier avec le constructeur, notre architecte et quelques copropriétaires. La découverte après l’enlèvement du crépi ancien, d’une poutre maitresse du porche complètement pourrie et menaçant la structure de la façade arrière du bâtiment, retarde les travaux d’un mois, le temps d’organiser une assemblée générale extraordinaire des copropriétaires et de voter un supplément de dépenses. Enfin, à l’enlèvement RUE DE PARIS : des échafaudages, la vue du résultat nous récompense de tous nos efforts : c’est magnifique. Les passants qui s’arrêtent et commentent positivement la rénovation, nous confortent dans le travail accompli : Un ravalement remarqué Octobre 2015 - le choix de l’entreprise qui maîtrise parfaitement les techniques de rénovation des bâtis anciens et la réalisation des modénatures, des corniches et des éléments décoratifs des façades ; - le choix des couleurs en harmonie avec les idées de tous les copropriétaires et les conseils de l’architecte du CAUE ; - le respect du plan de financement et l’implication de tous les acteurs, PACT 94, CAUE, service communal de l’urbanisme, Caisse d’Epargne, copropriétaires, architecte, syndic, et l’entreprise Manent. « Je peux confirmer que, sans la volonté et la confiance de tous, le projet de rénovation et de conservation de notre immeuble n’aurait jamais abouti. Et compte tenu des subventions obtenues, le coût de cette rénovation a très peu dépassé le devis initial de 2009, avec des prestations supplémentaires d’isolation et de rénovation à l’identique du bâtiment ». n Roger Guillemard, Adjoint au maire chargé de l’Urbanisme *CAUE : Conseil départemental d’architecture, d’urbanisme et d’environnement. *ANAH : Agence nationale pour l’amélioration de l’habitat. 16 Numéro 139 T R A V A U X - U R B A N I S M E Quelques chiffres Les travaux de réfection et d’isolation de la toiture, de mise en sécurité du plafond haut des caves, de ravalement avec piochage complet et de mise aux normes électriques ont coûté 299 758,95 €. Ils ont été subventionnés par : - la communauté d’agglomération du Haut-Val-deMarne (57 499,29 €), - l’ANAH (120 545,72 €), - la commune (18 320 €), soit un total de 196 365,01 € représentant 65 % du montant des travaux. Trois autres opérations de rénovation vont être prochainement entreprises avec les concours financiers des mêmes partenaires sur les immeubles des 34 rue de Paris et 2 rue de Wagram, 1 et 3 rue Vallou de Villeneuve, ainsi que du 6 rue de Paris. Octobre 2015 17 Numéro 139 É D U C A T I O N E T L O I S I R S Une rentrée scolaire réussie Nos 13 écoles publiques boisséennes accueillent depuis la rentrée 1 658 enfants, répartis dans 72 classes. La nouvelle organisation des rythmes scolaires et les nouveaux horaires ont été vite maîtrisés par l'ensemble des familles. Les 45 minutes de NAP (Nouvelles activités périscolaires) quotidiennes fonctionnent sur l'ensemble des sites. Nouvelles arrivées Nous souhaitons la bienvenue à nos cinq nouveaux directeurs d'école primaires, à Nadia Losange pour la maternelle J. Rostand 1 et, pour les élémentaires, à Jean-Luc BernardCombres à Bois-Clary, Catherine Mazedier-Brequel à A. Dunois/Vallou, Agnès Bacqué à J. Prévert A et Stéphane Fourniaud à J. Prévert B, ainsi que tous les nouveaux enseignants qui ont été affectés dans notre commune. Nous accueillons également sur notre territoire Mohammed Berradhia, nouveau principal du collège A. Dunois. meilleures conditions d'apprentissage aux enfants de nos écoles, ce dont nous ne pouvons que nous réjouir. Elle nous a aussi permis d'éviter la fermeture de plusieurs classes de maternelle qui se profilaient en juin dernier à la vue des effectifs prévisionnels. Travaux faits cet été et en cours D'importants travaux d'entretien ont eu lieu dans nos écoles au cours de la pause estivale : rénovation intérieure (peinture, carrelage...) dans de nombreuses salles de classe, préaux, sanitaires ou réfectoires, réparation ou changements de stores ou de rideaux (1ère tranche), vérification des luminaires dans toutes les écoles, pose d'anti-pince-doigts, réglage des horloges... A l'extérieur nous avons mené à bien la réfection de plusieurs enrobés, malmenés soit par les racines des arbres, soit par l’agrandissement des cours de récréation (à J. Prevért 1 et à Savereau). Les vacances de la Toussaint devraient permettre la suite des réfections des revêtements de cours ou d'entrées d'école (Châtaigniers, Bois-Clary) et la seconde tranche des réparations de stores. Ouvertures de classe La nouvelle sectorisation votée à l'unanimité par le conseil municipal le 17 décembre dernier, associée à une gestion rigoureuse des effectifs et des dérogations accordées, a permis l'ouverture de deux classes en élémentaire (J. Prévert A, J. Rostand B), offrant de Agrandissement de l'école maternelle Savereau : la cour a été agrandie cet été et a reçu une nouvelle clôture et des espaces de jardinage et de rangement. La structure de jeux qui s'est avérée très dégradée lors de sa dépose sera remplacée dès que possible. La Octobre 2015 18 Numéro 139 construction du nouveau centre de loisirs et du réfectoire a bien avancé et la date de livraison des nouveaux bâtiments devrait être tenue. Les services techniques suivent de très près l'avancement des finitions. Le bardage extérieur très coloré a bien avancé lui aussi. Les cloisonnements définitifs ou provisoires dans le nouveau centre de loisirs devraient permettre d'y installer, pendant les vacances de la Toussaint et pour le reste de l'année scolaire, les quatre classes, le dortoir, la salle de motricité et le réfectoire. Investissements en mobilier scolaire La ville a mis en place en 2015 un plan pluriannuel d'investissement qui a permis cet été, en hiérarchisant les priorités selon la vétusté, de doter en tables, chaises... les deux classes ouvertes et cinq autres classes. De façon plus éparse, selon les besoins des écoles, des tables et chaises ont été livrées pour faire face aux nouveaux effectifs. Pendant les vacances de la Toussaint, d'autres mobiliers devraient arriver. Des armoires et bahuts de rangement et quelques mobiliers désuets seront changés. A Savereau, des petits lits superposés seront installés dans le dortoir provisoire, ainsi qu'une salle des maîtres, auparavant inexistante. Enfin, une armoire sera livrée sur chaque site de NAP de la ville, afin d’y ranger le matériel. É D U C A T I O N E T L O I S I R S Nouvelles activités périscolaires La gestion des effectifs des NAP a été un exercice d'équilibriste permanent puisque la ville devait respecter de stricts taux d'encadrement avec du personnel qualifié (un animateur pour 14 enfants en maternelle, un pour 18 en élémentaire). Or, entre de nombreuses inscriptions tardives voire quelques désinscriptions après la kermesse des associations, les effectifs des enfants présents aux NAP ne se sont stabilisés que vers la fin du mois dernier. Nous rappelons que l'inscription est obligatoire pour pouvoir participer aux NAP. Toute modification reste possible auprès des directeurs des accueils de loisirs, pour le cycle suivant, entre 8 et 15 jours avant chaque période de vacances scolaires. Au cours de la première quinzaine de rentrée, le contenu des NAP a été affiché sur chaque site par les équipes d'animation qui comprennent désormais, en maternelle, les ATSEM. Les activités sont organisées par niveau de classe et varient selon le jour de la semaine ; ainsi un enfant pourra pratiquer jusqu'à quatre activités différentes par semaine. Cellesci sont amenées à varier à chaque nouveau cycle de 6-7 semaines compris entre deux périodes de vacances. Les NAP tirent profit des compétences et talents de l'équipe d'animation de chaque site et relèvent d'une ou plusieurs des cinq thématiques retenues : écologie et environnement - ouverture culturelle et créativité - activités phy- L’investissement en mobilier scolaire siques et sportives - santé, sécurité, prévention - citoyenneté et solidarité. Plusieurs services de la ville (médiathèque, espaces verts...) ont déjà intégré les équipes d'animation, par exemple pour les activités contes ou jardinage. D'autres services municipaux comme l'événementiel et la police municipale devraient les rejoindre prochainement. Enfin, environ 20 % des cours de musique dispensés par les trois intervenants des Centres musicaux ruraux (dispositif financé par la ville à hauteur de 68 000 €/an) ont été redéployés à la fois sur des interventions musicales auprès des enfants des NAP mais aussi sur la l’accompagnement des animateurs de la ville. Cela nous permettra à terme d'élargir le nombre de bénéficiaires des activités musicales. Une association boisséenne se propose également d'intervenir sur les NAP. Nous remercions ainsi P. Cognonatto qui dispensera prochainement une initiation au bridge à certains de nos élèves. Appel aux associations Les associations qui souhaiteraient proposer des activités artistiques, culturelles, manuelles, sportives, scientifiques, citoyennes, environnementales ou autres sont invitées à se faire connaître auprès du service Éducation et Loisirs de la mairie. L'engagement bénévole se fait par cycle de 6-7 semaines, à raison d'au moins une séance de 45 minutes par semaine, de 15h45 à 16h30, les lundis, mardis, jeudis ou vendredis. Après validation du projet par la ville, les intervenants associatifs travailleront en binôme avec un animateur de la ville qui restera en responsabilité du groupe d'enfants. Octobre 2015 19 Numéro 139 Agrandissement de la cour de J. Prévert 1 Pause méridienne 1 031 enfants sont inscrits à la cantine cette année. Notre ville vient de déclarer la pause méridienne à la Direction départementale de la Cohésion sociale afin notamment d'en percevoir des aides financières. Ce dispositif nous permet de poursuivre l'organisation, enclenchée l'an dernier pendant notre année de transition, de véritables activités ludiques et de détente sur la pause du midi, avant ou après le repas selon les services. Nous souhaitons enfin une très bonne année scolaire à tous, enfants, familles, directeurs et enseignants, ATSEM, personnels des offices de restauration et agents de service, sans oublier tous ceux en charge des missions du périscolaire, nos CREP (cadres référents éducatifs pluriaccueils), animateurs... n Corinne Durand, Adjointe au Maire déléguée aux Affaires scolaires E D U C A T I O N E T L O I S I R S A la découverte du château de Guédelon Dans le cadre d’une classe de découverte, subventionnée par la commune, les élèves de la classe de C.M.1 et de la C.L.I.S. de l’école Jean Rostand B se sont rendus sur le chantier médiéval de Guédelon à Treigny dans l’Yonne. «Et si on bâtissait un château fort comme au Moyen-Age ?» : voici le défi qu’a lancé Michel Guyot en 1995. C’est en forêt de Guédelon, au cœur d’une ancienne carrière, qu’une cinquantaine d’« œuvriers » bâtissent chaque jour, sous nos yeux, un château fort du XIIIème siècle. Grâce à cette sortie, les élèves ont réalisé un voyage dans le temps. Ils ont découvert les techniques de construction des bâtisseurs médiévaux mais également les matériaux utilisés au Moyen-Age, leur acheminement, les outils et les procédés utilisés pour monter de lourdes charges. Les élèves ont également bénéficié d’une visite guidée durant laquelle ils ont découvert l’histoire du château ainsi que la tour maîtresse avec la salle de tir, l’assommoir (trou dans la maçonnerie qui permet de jeter d’une hauteur de 6m des projectiles sur d’éventuels assaillants), la chambre seigneuriale, le logis seigneurial avec sa cuisine équipée d’un four à pain, la cage à écureuil… Les élèves ont énormément apprécié cette visite et ce voyage à travers le temps… Nombreux sont ceux qui souhaitent y retourner d’ici quelques années ! Le château est toujours en construction. La fin du chantier est prévue pour 2025... n Mme Corraze - C.M.1 - école Jean Rostand B Octobre 2015 Leurs rencontres tout au long de leur visite - les carriers qui extraient des tonnes de pierres pour construire le château de Guédelon, - les tailleurs de pierre qui maîtrisent la géométrie et travaillent la pierre pour tailler des ouvrages tels que des fenêtres, des portes… - les maçons qui utilisent du mortier pour coller les pierres entre elles. Le mortier est fabriqué dans les bacs à gâcher grâce à un mélange de chaux et de sable. - les bûcherons qui abattent les arbres et les équarrissent (les rendent carrés) pour former les charpentes, - les charpentiers qui sont chargés des réalisations en bois du château (les charpentes, le pont dormant, les engins de levage comme les cages à écureuil…), - les forgerons qui réparent ou fabriquent des outils ou des pièces métalliques, - les tuiliers qui fabriquent avec de la glaise des tuiles et des carreaux, - la fileuse qui file et tisse la laine de ses moutons, - Dame Nature qui teinte ses tissus à partir des végétaux ou qui réalise des peintures murales grâce à des pigments trouvés dans la terre du chantier, - le cordier qui fournit le chantier en cordages, - les charretiers et leurs chevaux qui assurent le transport des matériaux sur le chantier, - le meunier qui fabrique de la farine dans son moulin hydraulique situé au milieu de la forêt. 20 Numéro 139 É D U C A T I O N E T L O I S I R S Cette année encore, toute l’école Jean Rostand B s’est mobilisée en faveur de l’association « Les Bouchons d’Amour ». UNE ACTION DE SOLIDARITÉ POUR L’ÉCOLE JEAN ROSTAND B « Les Bouchons d’Amour » L’école a effectué une grande collecte de bouchons en plastique que l’association revend à une usine de recyclage afin d’acheter du matériel pour des personnes handicapées (comme des fauteuils roulants par exemple) ou afin de financer l’achat et l’éducation d’un chien guide. M. François Fontaine, qui est le responsable départemental du Val-de-Marne de l’association, nous a rendu visite le mercredi 17 juin 2015 pour que nous puissions lui remettre notre récolte de l’année. En 2012, nous avions effectué une récolte de 58 kg, 76 kg en 2014 et cette année… nous sommes passés à 120 kg ! Nous remercions chaleureusement tous les élèves, toutes les familles, tout le personnel de l’école ainsi que tous nos collègues et anciens collègues qui se sont mobilisés !!! Comme le dit le parrain de l’association, Jean-Marie Bigard : «Sans argent, chacun peut faire chaque jour un acte d’amour et un acte écologique. Ce qui part chaque jour à la poubelle peut devenir une occasion de bonheur». Les bons bouchons sont les suivants : - Les bouchons alimentaires (bouchons de bouteilles d’eau, de soda, de lait, de compote etc.) - Les bouchons ménagers (liquide vaisselle, lessive etc.) - Les bouchons des produits d’hygiène et des cosmétiques (dentifrice, shampoing, gel douche, déodorant etc.) - Les couvercles des pots de chocolat, Octobre 2015 21 Numéro 139 de café en poudre, de moutarde. - Divers éléments en plastique comme l’entourage des surprises de certains œufs en chocolat, les boîtes de pellicules photos… Mais attention : - Aucun bouchon ne doit dépasser 12 cm de diamètre. - Aucun bouchon de produits chimiques n’est accepté, ni de couvercles en métal, de bouchon contenant du fer, du papier ou du carton. Alors s’il vous plaît, ne jetez plus vos bouchons en plastique et rapportezles à l’école ! Merci par avance !!! n Mme Corraze - Ecole Jean Rostand B É D U C A T I O N E T L O I S I R S La classe poney des CE2 du Bois-Clary Notre classe a eu la chance, grâce à la mairie, de se rendre au Poney-club de Draveil tous les jeudis matins du mois de mai. Nous avons appris plein de choses et nous voulons les partager avec vous. L’habitat et l’alimentation Les poneys vivent dans des boxes ou des stalles (grands boxes pour plusieurs poneys), mais, la journée, ils sont dans les prés. Ils se nourrissent de granulés (orge, avoine et blé). Ils peuvent recevoir des pommes, des carottes ou des morceaux de sucre en récompense. Nous avons appris à faire la différence entre le foin et la paille. Le foin est de l’herbe séchée qu’ils peuvent manger. La paille est faite pour leur confort. Elle sert de litière et de literie. Le pansage Avant de monter à poney, il est important de le brosser pour avoir un premier contact avec l’animal. Puis, lui curer les sabots afin qu’il n’y ait plus de caillou qui pourrait le blesser. Ensuite, on le selle après avoir placé un tapis sur son dos au niveau du garrot. Enfin, après avoir posé les rênes, le poney est prêt à être monté. A poney Lors des ateliers, nous avons fait plein de jeux pour apprendre à les contrôler, mais aussi à les diriger. Nous avons vu différentes allures comme le pas et le trot. On a fait une grande promenade tout autour du parc du Port aux Cerises de Draveil. Ce qui était impressionnant, c’était d’être hors du manège puisque nous étions dans la forêt et que certains poneys s’arrêtaient brusquement pour manger de l’herbe. Cela pouvait nous faire tomber en avant. C’était quand même super chouette. Nous avons beaucoup apprécié cette classe poney parce que nous avons appris à bien connaître cet animal fabuleux. n Les élèves de la classe de CE2 de l'école du Bois-Clary Octobre 2015 22 Numéro 139 É D U C A T I O N E T CONSEIL D’ENFANTS Séance pleinière du 30 juin Le conseil d'enfants a présenté son bilan en séance pleinière, le mardi 30 juin 2015. Les conseillers ont fait état des projets imaginés, élaborés, réalisés depuis leur prise de fonction en octobre 2014. Cet exposé a révélé le dynamisme de cette assemblée. Les projets sont le fruit de la vitalité et de la générosité de chacun de ses membres, animé d’un évident désir de "bien vivre ensemble". Le conseil a conduit des actions conjointes avec celui des jeunes lors de journées consacrées au Téléthon, aux droits des femmes et au respect de la forêt. La journée des familles organisée le 16 mai au centre aéré a connu un vif succès. Plus de 500 personnes, enfants, parents, seniors, - ont profité de cette invitation pour partager un moment joyeux. Notons que depuis le début de l'année, au sein de chaque école de la commune, sur le temps des pauses méridiennes, les conseillers avaient coordonné une chorégraphie, point d'orgue de cette journée. Rappelons que le conseil répartit son engagement au sein de différentes commissions. Celle dédiée à la citoyenneté a décidé et programmé quatre journées de rencontre avec des enfants accueillis à l'IME (institut d'éducation motrice), "La Passerelle", établi dans notre commune. Ce fut l'occasion de faire connaissance, de partager des jeux et de nouer des liens solides et fructueux : cette initiative a permis d'entériner la participation des enfants de cette structure au futur conseil dès la rentrée prochaine. La commission sport a conçu un après-midi "défis sportifs" offrant l'occasion aux différentes structures de loisirs de la ville de partager leurs énergies et leurs talents. La commission dédiée à la vie scolaire a fait part de son action en vue d'améliorer la prestation de la cantine. Ils ont rencontré les professionnels du secteur et proposé dans les écoles des animations afin de promouvoir les bienfaits d'une saine alimentation. L'ensemble du conseil a remercié chaleureusement leurs animatrices, Anne-Sophie et Manon, de les avoir accompagnés au cours de cette année et leur ont adressé leurs sincères voeux de réussite pour les nouvelles missions vers lesquelles elles ont souhaité se diriger. Enfin le conseil a conclu en souhaitant la bienvenue à Audrey et Dessé qui encadreront les futurs conseillers dans l'exercice de leur mandat. n Stéphane Maugan, Conseiller municipal délégué au Conseil d’enfants Octobre 2015 23 Numéro 139 L O I S I R S Mini-camps de Saints-en-Puisaye Du 6 au 24 juillet 2015, un peu plus de 60 enfants âgés de 6 à 11 ans ont participé aux trois mini-camps organisés par notre ville. Ces séjours d'une durée de 5 jours et 4 nuits sont encadrés par des agents d'animation de la ville. Ce dispositif se révèle précieux pour garantir une échappée en douceur du cadre familial pour que les enfants ne se sentent pas dépaysés. Les enfants sont hébergés dans le camping de la commune de Saints-en-Puisaye (Yonne). Le service technique de notre ville facilite l'installation en apportant le matériel nécessaire aux vacanciers. Le village qui offre l'hospitalité se montre également très disponible pour accommoder au fil du séjour la vie des estivants. En respectant le rythme de chacun, les animateurs leur ont fait découvrir les ressources de la région. Les enfants ont assisté à des visites commentées de châteaux et fréquenté des fermes pédagogiques. Ils ont été initiés aux joies de la pêche, se sont rafraîchis à la piscine et restaurés dans la belle ville d'Auxerre... et ne l'oublions pas, ont été invités à participer aux tâches quotidiennes. Grâce au dévouement et au professionnalisme de l'ensemble des accompagnateurs, ces enfants ont vécu des beaux moments plein de gaieté, de simplicité, de sérénité... autant de mots qui riment avec été ! Stéphane Maugan, Conseiller municipal délégué à l’Enfance D O S S I E R FOCUS Le Pôle culturel en chiffres - par an 116 séances de cinéma 30 propositions culturelles dont près de la moitié pour le tout public, soit environ 55 représentations 13 200 entrées spectacle et cinéma 6 grands événements municipaux 260 élèves (177 familles) à l’Ecole de musique Octobre 2015 24 Numéro 139 D O S S I E R Le pôle culturel anime votre ville Le Pôle culturel regroupe trois services : les services Culturel et Evénementiel rassemblés au centre culturel, place du Forum, et l’Ecole de musique, place de l’Eglise. Il organise les grands et petits événements culturels et festifs qui rythment la vie des Boisséens. Tous ses agents, passionnés et soucieux de la qualité du service public, s’affairent, chacun dans son domaine, à la satisfaction des besoins des habitants. Polyvalents ou très spécialisés, ils exercent des métiers très différents : agents d’accueil, administratifs, gardiens, enseignants, agents d’entretien, médiatrice culturelle, régisseur technicien du spectacle, etc. L’ensemble des agents du Pôle culturel œuvre pour : - Rendre la culture accessible à tous dès le plus jeune âge en permettant à la population d’avoir accès à des œuvres et des ressources grâce à des manifestations et des équipements culturels ; - Animer et valoriser le territoire en organisant des temps forts et en soutenant les initiatives locales. Un agent polyvalent ? Que fait-il au service Culturel Evénementiel ? De la caisse du cinéma ou des spectacles, à l’entretien des locaux, Nathalie fait tout, est tout le temps là, souriante et efficace, affairée et disponible. Elle contrôle les recettes du cinéma et des spectacles, s’occupe de l’affichage chez les commerçants de la ville, envoie les documents de communication. Elle est en relation avec les projectionnistes, les écoles et les centres de loisirs. Aimable, discrète et rigoureuse, elle est un élément indispensable au bon fonctionnement du service. Et, comme tout le monde dans ce service, elle est souvent présente le soir lors des manifestations ou le week-end lorsque sa présence est indispensable. C’est de son efficacité que dépend l’image de ce centre culturel si vivant ! Action culturelle : ce que le Pôle culturel offre aux enfants des écoles boisséennes La médiatrice culturelle, qui est-ce et que fait-elle ? Juliette, une jeune femme souriante et passionnée qui travaille beaucoup ! Elle met en contact jeunes spectateurs et les œuvres : elle se rend dans les écoles où elle intervient pour faire découvrir aux enfants l’art cinématographique, visite les collèges, prend contact avec les enseignants, accueille les élèves lors des séances de cinéma et les représentations théâtrales, etc. Elle programme toutes les séances de cinéma. Elle rédige les communiqués de presse et prend contact avec les journalistes qui écrivent ensuite les articles que vous voyez parfois dans Le Parisien. En somme, elle est un des liens entre vous et l’offre culturelle proposée par la ville en matière de spectacle vivant, de cinéma et d’arts plastiques : elle en facilite l’accès et crée toutes les conditions du meilleur accueil que l’on puisse vous réserver. Les élèves vont au cinéma de la maternelle au collège (Ecole et cinéma, Collège au cinéma) : 40 classes voient 3 films par an et profitent des interventions de la médiatrice culturelle après les séances ; 50 classes assistent au moins à un spectacle par an ; l’Ecole de musique propose des découvertes d’instruments à 12 classes de primaire ; et 4 classes visitent, guidées par les artistes, l’exposition de peintures et de sculptures… Octobre 2015 25 Numéro 139 D O S S I E R Au service des associations Les associations participent à la pluralité de l’offre culturelle boisséenne. Elles contribuent à une offre considérable de pratiques artistiques très variées : danse, théâtre, arts plastiques (peinture, dessin…), artisanat, musique, cultures du monde, loisirs créatifs, jeux, conférences, sciences, histoire… Sur les 200 associations boisséennes, plus de 50 ont une activité culturelle et/ou artistique, soit 25 %. Le service Evénementiel aide ces associations en mettant ses compétences à leur service. Portrait de la responsable du service Evénementiel Annie est le point d’ancrage de toutes les manifestations qui ont lieu à Boissy ! Que vous soyez des services de la mairie, une association, une école ou une autre collectivité, si vous voulez organiser une manifestation vous passerez par elle : vous constaterez son organisation sans faille et sa planification rigoureuse des salles et du matériel de la ville. Elle établit les devis et budgète au plus juste ce dont l’événement que vous concoctez a besoin. Elle gère la communication de ces événements. Entourée d’Hélène et Véronique, elle programme tous les événements festifs de la ville, depuis le marché de Noël jusqu’au feu d’artifice du 13 juillet pour ne citer que deux exemples au hasard ! Si vous avez besoin de logistique, c’est encore Annie qu’il vous faudra contacter et elle essaiera toujours, dans la mesure des moyens de la ville, de vous satisfaire. En liaison avec le service communication, elle conçoit les supports qui permettent à tous les Boisséens de connaître les manifestations dont elle s’occupe tout au long de l’année. Usagers, prestataires et partenaires connaissent sa disponibilité et son calme. Sans elle, la vie associative ne pourrait pas fonctionner aussi bien ! Ecole de musique, établissement d’enseignement artistique municipal L’école de musique allie la qualité d’un conservatoire et la convivialité d’une petite école dans laquelle tout le monde se connait. L’objectif de l’enseignement qui y est dispensé est de permettre aux élèves de devenir des musiciens amateurs autonomes, voire de s’orienter vers un parcours professionnel dans un établissement diplômant. 13 enseignants, dont l’un est aussi coordinateur pédagogique en charge du suivi de la scolarité, y enseignent la musique et la pratique de 10 instruments : piano, guitare, violon, violoncelle, trompette, clarinette, harpe, flûte, saxophone, batterie dont certains très rares comme la harpe. Sous la responsabilité de la directrice du Pôle culturel, l’école de musique est administrée par deux agents, Sylvie et Gaëlle. Une responsable administrative : celle de l’école de musique Sylvie est une femme énergique, souriante et efficace qui gère d’une main de fer l’école de musique : assistée d’une secrétaire, Gaëlle, elle élabore les emplois du temps des professeurs, prépare le budget, effectue avec le coordinateur le suivi de la scolarité, accueille les élèves et reçoit les parents, organise les manifestations ouvertes au public (concerts, auditions, portes ouvertes…) et gère toutes les activités quotidiennes nécessaires au bon fonctionnement d’un établissement d’enseignement artistique (traitement des demandes des enseignants, information aux parents, communication, gestion des absences…). Elle travaille en coordination avec Hélène, la directrice du Pôle culturel, et Bruno, le professeur qui assure la coordination pédagogique. A eux trois, très complémentaires, ils forment l’équipe de direction de l’école de musique. Octobre 2015 26 Numéro 139 D O S S I E R La programmation de la saison culturelle Soucieuse de conjuguer avec justesse offre culturelle de qualité et spécificités du territoire et de ses habitants, la directrice du Pôle culturel élabore la programmation culturelle en concertation avec l’ensemble des services et des associations concernés. Le programme de la saison culturelle boisséenne s’appuie donc sur : - les propositions de l’école de musique, - celles des associations dont beaucoup œuvrent également dans le domaine de la musique, et autour d’un axe jeune public qui répond au besoin d’une population très familiale, sans laisser de côté bien sûr le public adulte. Tous les agents du Pôle culturel contribuent à l’élaboration et à la mise en œuvre de la saison culturelle : suivi administratif (contrats avec les compagnies de théâtre, organisation de la venue des artistes…), communication (élaboration des documents de communication, relations presse, affichage…), technique son et lumière, médiation culturelle/relation avec les publics… Des temps forts ponctuent l’année : le festival de la chanson pour l’enfance - Les Enchantées – et, pour la 1ère fois en 2016, Le week-end du rire, nouveau rendez-vous pour tous les publics, qui se déroulera du 12 au 14 février. Qu’est-ce qu’un régisseur de spectacle ? Romain est le technicien du service Culturel Evénementiel. Tranquille et disponible, il est aussi très organisé puisqu’il doit travailler alternativement dans la salle de spectacle du centre culturel, à la salle des fêtes de la Ferme, aux BSL studios, et accessoirement dans les autres salles municipales s’il y a un événement qui nécessite la gestion de matériel audiovisuel. Il est entouré de câbles, de boitiers, d’appareils électriques que lui seul maîtrise ! Il est en contact aussi bien avec le public, les artistes, les orchestres, les compagnies, les producteurs de spectacle, le tissu associatif qu’avec les services municipaux et les techniciens dont il coordonne les interventions en amont de la représentation. C’est lui le garant de la sécurité lors d’un spectacle ou une manifestation. Son rythme de travail, comme celui de la majorité des membres de cette équipe du Pôle Culturel, est très particulier puisqu’il a des pics d’activité liés à la programmation. verts, Police municipale, Médiathèque, Centre social… Mélangez le tout, planifiez, gérez, communi‐ quez, faites des bons de commandes, cher‐ chez des sponsors, dessinez un beau plan en perspective, organisez la sécurité…, rassem‐ blez le tout en un magnifique « road book » (livre de route) et obtenez l’événement de l’été ! La recette de Boissy Plage Ingrédients : ‐ 300 tonnes de sable fin ‐ 10 stands ‐ 1 brumisateur ‐ 1 beach soccer ‐ Des jeux gonflables ‐ Des associations ‐ Des parasols, des pataugeoires, des chai‐ ses longues, des tables… ‐ Des calicots et des kakémonos ‐ 4 animateurs, 1 coordinateur, des agents communaux et un pilote ‐ Des boissons fraîches et des glaces ‐ 8 poubelles ‐ etc. Invitez les Boisséens ! Puis, tout au long de la cuisson, arrosez abon‐ damment, animez, accueillez, ratissez, ran‐ gez, nettoyez… et dégustez ! Dès janvier, réunissez un groupe de travail avec l’ensemble des services concernés : Culturel Evénementiel, Sports, Education et Loisirs, Communication, Techniques, Espaces Octobre 2015 27 Numéro 139 D O S S I E R Les nombreux équipements gérés par le Pôle culturel : - Centre culturel Le Forum - Cinéma Le Forum - BSL Studios - Salle des fêtes de la Ferme - Centre Aéré - Espace Jean-Claude Calès - Tohu-Bohu - Et toutes les salles mises à la disposition tant des associations que des particuliers ou entreprises Tous ces équipements requièrent un travail administratif de planification et de gestion effectué par les agents du service Culturel Evénementiel, notamment Nejma et Noémie. Les gardiens, Franck, Eduardo, Didier et Gilles, en assurent la maintenance et accueillent les utilisateurs ; Nathalie et Martine, quant à elles, s’occupent de leur entretien. n Claire Chauchard, Adjointe au maire chargée de la Culture LES BSL STUDIOS - Qu’est-ce-que c’est ? Les BSL Studios ce sont deux studios de répétition entièrement équipés, d’une capacité d’accueil de 19 personnes par salle et deux studios d’enregistrement (analogique) pouvant accueillir 5 personnes : cabine régie record reliée par câblage aux deux studios de répétition. 4 Les studios de répétition sont destinés aux services municipaux, aux associations boisséennes, aux établissements scolaires boisséens et, exceptionnellement aux enseignants de l’école de musique pour projet professionnel. Le prêt d’un studio de répétition est gratuit. 4 Les studios d’enregistrement sont destinés aux services municipaux, associations boisséennes, et aux établissements scolaires boisséens. La présence d’un technicien son studio, ou à défaut d’une personne ayant une bonne connaissance du matériel d’enregistrement, est obligatoire. Pour accéder à ces studios, qu’ils soient de répétition ou d’enregistrement, la demande se fait sur projet (contribuant au développement de la pratique artistique musicale locale), dans la limite d’un nombre raisonnable de projets par an par structure et en fonction de la disponibilité. Tarifs BSL Studios Accès aux studios de répétition : GRATUIT Accès aux studios d’enregistrement comprenant l’intervention d’un technicien son : 100 € la demi-journée / 180 € la journée entière. Odile Bernardi Conseillère municipale déléguée à la Médiathèque et aux BSL STUDIOS Octobre 2015 28 Numéro 139 É V É N E M E N T BOISSY PLAGE 2015 Photos de vacances ! Où êtes-vous allés en vacances cet été ? A Boissy-Saint-Léger ! Vous savez, cette charmante station balnéaire où nous nous retrouvons chaque année en famille ! vénement phare de la ville, Boissy Plage est LE rendez-vous estival des Boisséens et de leurs voisins. Cette année encore, petits et grands s’y sont retrouvés pour profiter de ses installations sportives, de sa plage de sable fin, de ses nombreuses animations et de ses nouveautés (nocturne le vendredi soir, parcours aventure accrobranche, nouvel agencement de la plage…). Malgré les fortes chaleurs du début et les intempéries de la fin, les 5 000 entrées recensées confirment le succès de cette manifestation appréciée de tous. n E LES ENCHANTEES 2015 Préparez-vous au meilleur ! Rendez-vous pour la 4ème édition du festival de la chanson pour l’enfance : du 16 au 21 octobre, avec Serena Fisseau, Tom Nardone et les sales gones, Chanson plus bifluorée (concert précédé d’un apéri’mômes festif) et le traditionnel bal pour les enfants avec Balafon. Octobre 2015 29 Numéro 139 É V É N E M E N T Remise des trophées aux sportifs et dirigeants Le 23 juin à la salle des fêtes de la Ferme et, comme chaque année, les sportifs et dirigeants sportifs boisséens ont été honorés par la ville, dans une ambiance très conviviale. n présence des élus municipaux venus les rejoindre, les lauréats ont démontré par leurs performances et leurs résultats, la bonne santé du sport boisséen et le dynamisme des associations de notre ville. E Clément Lalanne, responsable du service des sports a rendu un émouvant hommage à la mémoire de monsieur Gérard « Gégé » Alkan, éducateur emblématique du football club de Boissy dont le dévouement et l’engagement ont été exemplaires, unanimement reconnus et appréciés. Certaines associations méritent pour leur constance, leurs progrès ou leurs résultats des mentions particulières (karaté, tennis de table, gymnastique, handball…) mais, plus que la liste, découvrez-les en photos. n Pierre Chavinier, Adjoint au maire chargé des Sports Octobre 2015 30 Numéro 139 É V É N E M E N T Octobre 2015 31 Numéro 139 É V É N E M E N T Trophées de la Prévention Routière Notre ville a reçu cette année, les finalistes départementaux des épreuves organisées dans le cadre scolaire par la Prévention Routière. la salle des fêtes, les instances départementales de la Prévention Routière et des élus de villes val-demarnaises ont, après un rappel de l’esprit de cette action, remis les trophées et récompenses aux élèves ayant obtenu les meilleurs résultats aux tests et épreuves organisés tout au long de l’année scolaire. C’est dans une ambiance à la fois A respectueuse et sympathique que les lauréats se sont vu remettre des lots comme des sacs de sports, et pour les plus méritants de magnifiques vélos (et leurs équipements de sécurité) qui ont fait la joie des jeunes et la fierté de leurs parents et enseignants qui les avaient accompagnés. Cette sensibilisation des plus jeunes s’inscrit dans la droite ligne des enseignements reçus dans le cadre scolaire. Ils sont relayés à Boissy-Saint-Léger par l’action de la police municipale et de la police nationale qui assure le passage des permis piéton et cycliste auprès des écoliers. Octobre 2015 32 Numéro 139 A l’heure où malheureusement les derniers chiffres de la sécurité routière incitent à la plus grande prudence, il est réjouissant de constater que les plus jeunes sont conscients des risques, mais plus encore sensibilisés et formés à un partage harmonieux et respectueux de l’espace routier… On en vient parfois même à regretter que beaucoup d’adultes ne développent pas, loin s’en faut, les mêmes respectueuses valeurs civiques. A méditer ! n Pierre Chavinier Adjoint au maire chargé de la Prévention et de la Sécurité É V É N E M E N T É V É N E M E N T Concours des maisons et balcons fleuris La traditionnelle remise des prix des jardins et balcons fleuris s’est déroulée au sein de la fête des associations pour sa sixième année, le 6 septembre. C haque participant a reçu des cadeaux de qualité des mains de Monsieur le Maire, de Muriel Morelli, responsable du service des espaces verts, et des élus. Rappelons que cette compétition est étroitement liée à la troisième fleur obtenue par Boissy-Saint-Léger en 2009 grâce en particulier à notre précieux service des espaces verts. La réfection récente du lavoir situé boulevard Léon Révillon ainsi que l’aménagement du jardin partagé de la Haie Griselle sont des exemples concrets de la qualité du travail de ce service. Toute l’année, le fleurissement, la tonte, l’arrosage, l’élagage sont effectués avec beaucoup de sérieux et de rigueur. Nous remercions sincèrement l’ensemble des Boisséens pour leur contribution à l’embellissement de notre ville. Que vous soyez jardiniers en herbe ou jardiniers passionnés, nous vous invitons à être acteur de la valorisation de notre commune. Alors, nous vous donnons d’ores et déjà rendez-vous à l’édition du concours des jardins et balcons fleuris 2016. n Thierry Vasse, Conseiller municipal délégué aux Espaces verts Résultats du concours Catégorie A (Maison avec jardin visible de la rue) 1er : M. et Mme Villeret 2e : Mme Raymonde Béal 3e : Mme Marité Lotodé Catégorie B (Maison avec façade fleurie, balcon ou terrasse avec ou sans jardin) 1er : Mme Colette Briard Catégorie C (Balcon fleuri et fenêtre fleirie dans immeulble) 1er : M. Kevin Moreau 2e : M. Pascal Leloup 3e : Mme Armelle Sage Octobre 2015 33 Numéro 139 C U L T U R E FETE DE LA MUSIQUE ET CONCERT DE FIN D’ANNEE Les élèves de l’école de musique à la rencontre du public e n’est pas facile d’apprendre à jouer d’un instrument ? Et qu’en est-il donc de se produire en public ? Mais les élèves de l’école de musique sont aussi courageux que talentueux ! C Ils nous ont offert, pour clôturer et partager avec nous une année d’apprentissage, de très belles prestations artistiques orchestrées par leurs énergiques enseignants. Retour en images sur la chaleureuse journée Portes ouvertes à l’occasion de la Fête de la musique samedi 20 juin, et sur le magnifique concert de fin d’année à la salle des fêtes de la Ferme dimanche 28 juin. n SORTIE CULTURELLE À CHAMBORD 50 personnes, pour la plupart de Boissy-Saint-Léger, ont passé ensemble une très belle journée dans le Loir-et-Cher pour visiter l’un des plus beaux châteaux de la Loire : le château de Chambord et son immense domaine. Organisée et encadrée par les agents du service Culturel Evénementiel, cette sortie culturelle a permis aux participants de visiter le château, de se promener et de pique-niquer dans le parc puis d’assister à un incroyable spectacle équestre… Le tout dans la bonne humeur. Découverte culturelle, convivialité et accompagnement « sur mesure » sont les ingrédients des sorties culturelles que la ville propose depuis plusieurs années. Prochains rendez-vous : le cirque Arlette Gruss à Paris en novembre 2015 et le château de Grosbois en juin 2016. Octobre 2015 34 Numéro 139 C U L T U R E CHŒUR FRANCIS POULENC Notes de musique... Notes de choriste Samedi 30 mai, hôpital de Férolles-Attilly Une trentaine de choristes se retrouvent sur un parking ensoleillé... Nous sommes très gentiment accueillis et, après avoir enfilé nos tenues de concert, nous nous retrouvons face à un public inhabituel : malades, familles, personnel soignant. Pour eux, nous avons choisi quelques chants joyeux, donnés en deux prestations, qui resteront deux grands moments d'émotion. Nous n'oublierons jamais cet "Hallelujah" de L. Cohen partagé avec ce public si sensible qui nous redit sa joie de nous entendre... Merci de votre accueil, chers amis. Nous sommes prêts à revenir ! Vendredi 4 juin, église de Villecresnes Le Chœur Francis Poulenc donne un concert pour l'association SNL*, et quoi de mieux que des chants d'allégresse pour encourager ces belles actions ? Le public toujours très accueillant nous remercie par des applaudissements chaleureux, et nous voilà fiers d'avoir permis de collecter une somme non négligeable en faveur des mal-logés. A quelques jours d'intervalle, nous venons de vivre deux belles aventures. * SNL (Solidarités Nouvelles pour le Logement) crée des logements à loyer et charges accessibles aux plus démunis. Mais l'association suit aussi les personnes ainsi logées et les aide à différents niveaux. Le but est que ces familles deviennent tout à fait autonomes. Vendredi 26 juin, église Saint-Léger de Boissy Pour remercier nos amis de Boissy, voici notre "Fête de la musique" à nous : cette année, elle est sous le signe du voyage, de l'Europe vers les Amériques. Nous reprenons quelques pièces de notre concert de mars, pour "consoler" ceux qui n'avaient pu venir. Et Karine Roze, notre chère pianiste, obtient un succès mérité avec des pièces de Gerschwin et d'Astor Piazzola, exécutées avec brio ! Enfin, en avant-première, nous offrons le "Kyrie" et le "Gloria" extraits de la Misa Tango de Martin Palmeri. Nous espérons avoir "mis en appétit" nos amis boisséens, et nous les attendons le samedi 6 février 2016 à l'église Saint-Léger, pour l'intégralité de cette superbe messe aux rythmes de tango ! n Recherche choristes Le Chœur recrute dans les pupitres d'hommes. Il prépare maintenant un programme passionnant : la "Misa Tango", de Martin Palmeri. Des connaissances en solfège ne sont pas exigées. Et merci à tous ceux qui nous ont permis, à Férolles-Attilly, Villecresnes et Boissy, de vivre ces beaux moments ! n Sylvie Quéreillahc Octobre 2015 35 Numéro 139 Répétitions le jeudi soir de 20 h 45 à 22 h 30 et un dimanche après-midi par mois. Si vous êtes tentés et motivés, vous pouvez appeler le chef de chœur, Carlo Loré, au 01 45 90 98 73 Et n'hésitez pas à venir assister à une répétition ! C U L T U R E ASSOCIATION EN.V.I. DOUBLE DIÈSE Atelier vocal… pour le plaisir du son L’association EN.V.I. Double Dièse est connue à Boissy-Saint-Léger pour y avoir présenté depuis 16 années de nombreux concerts de musique vocale : récitals de mélodies et lieder, airs d’opéras et d’opérettes, chansons, musique sacrée, ainsi que des spectacles alliant musique et théâtre, musique et danse, musique et poésie... De 2007 à 2014, l’association a proposé des séances Feldenkrais de « Prise de conscience par le mouvement » et des stages « Souffle et voix ». Une activité nouvelle se mettra en place à partir de novembre 2015 : un atelier vocal animé par Dominique Tallon. Cet atelier s’adressant à tout adulte, chanteur ou non, qui ressent l’envie de jouer avec sa voix, de la découvrir, de la développer, de l’explorer sous un angle inhabituel… propose : - la recherche d’une détente et d’un tonus corporels favorisant un geste vocal libre et facile et amenant un bien-être global dans et par la voix - la sensibilisation à une perception globale du son (fondamental, résonance, harmoniques) qui va enrichir le chant individuel et collectif - une exploration ludique et sensorielle du son écouté, du son émis et du souffle, par des jeux vocaux : bruits, voyelles et consonnes, voix parlée, voix chantée… - une mise en pratique, en fonction des participants, avec un répertoire a cappella pour 1, 2 ou 3 voix, de chants classiques et chants du monde (à l’oreille, sans partition). Dominique Tallon, orthophoniste, qui a suivi une formation musicale et vocale complète, se produit depuis 20 ans comme chanteuse lyrique. Elle est convaincue de l’apport intéressant, dans la voix parlée et chantée, de la méthode Feldenkrais (Prise de conscience par le mouvement) qu’elle pratique depuis plus de 20 ans. Depuis 2012, elle enrichit sa palette vocale avec Daïnouri Choque à travers une démarche de perception du son dans sa globalité et un travail sur la relation oreille-corps-voix. Passionnée par tout ce qui touche à la voix, particulièrement la voix chantée, elle souhaite partager, dans le cadre d’un atelier vocal, ses diverses connaissances et expériences. n Octobre 2015 36 Numéro 139 J U M E L A G E ORCHESTRE D’HARMONIE DE BOISSY-SAINT-LÉGER Le BSL Orchestra à Lauda Après nos deux premiers voyages en 2001 et en 2007, le BSL Orchestra avait promis de revenir à Lauda-Königshofen. Ce fut chose faite les 4, 5 et 6 juillet 2015, dans le cadre de notre jumelage. ’est avec une très grande joie que nous arrivons le samedi à Lauda par le train. Nous sommes chaleureusement accueillis par le Comité de jumelage et les familles qui assurent notre hébergement. Le lendemain, nous nous produisons pendant la messe du dimanche matin en la paroisse SaintJacobus de Lauda. Quel bonheur, quelle émotion, pour tout l’orchestre de jouer devant un public si enthousiaste, surtout lorsque nous terminons par le gospel « Oh happy day ». C’est sous une chaleur étouffante – nous avions visiblement amené la canicule de Paris… ! – que nous découvrons dans l’après-midi la charmante ville voisine d’Oberbalbach où nous faisons notre concert du soir. Nous nous sentions comme dans une grande famille de musiciens franco-allemands. Devant le public attablé, l’orchestre Feuerwehrkapelle d’Oberbalbach et le BSL Orchestra ont d’abord interprété ensemble l’hymne de Lauda, puis alternativement des morceaux typiquement français ou allemands, des musiques de films, des chansons… Une expérience inoubliable. Nous avons passé un lundi tout aussi agréable. Le Comité de jumelage nous a fait la visite de l’entreprise « Lauda» et offert un grand moment de détente dans la magnifique piscine en plein air de la ville. De retour en France, durant plusieurs semaines, nous avons tous été très nostalgiques de ces excellents moments passés en Allemagne. Encore un grand merci à nos amis de Lauda-Königshofen. C Si vous souhaitez entendre quelques extraits des morceaux que nous avons joués et en savoir plus sur notre orchestre, n’hésitez pas à consulter notre site www.bsl-orchestra.com A très bientôt lors d’un prochain évènement boisséen. n Le BSL Orchestra en quelques mots Le BSL Orchestra ? C’est un groupe dynamique d’une vingtaine de musiciens de 7 à 77 ans, élèves, étudiants, policier, chef de cuisine, journaliste, maîtresse d’école, musicien professionnel…, tous enthousiastes et partageant une même passion : la musique ! Les répétitions ont lieu chaque mardi soir, à 20 heures, à l’école de musique, 8 rue de l’Eglise, et ce depuis… très longtemps ! Hervé Chiapparin, chef du BSL Orchestra Octobre 2015 37 Numéro 139 J U M E L A G E Le groupe à Rothenburg avec nos hôtes allemandes Les Boisséens découvrent Lauda-Königshofen Après la venue d'un groupe de Laudamer à Boissy-Saint-Léger en avril 2014, une vingtaine de Boisséens s'étaient inscrits pour découvrir à leur tour, du 30 avril au 3 mai derniers, notre ville jumelle du Bade-Wurtemberg. Le voyage était organisé par les bénévoles des deux comités de jumelage, avec une volonté partagée de faire connaître leurs communes respectives et de favoriser la rencontre entre leurs habitants. Ils nous en proposent le récit. Jeudi 30 avril 658 km et 7 h de route nous attendent dans un autocar très confortable. Dès le premier arrêt, nous apprenons vite à nous connaître si bien que pour la pause déjeuner à Spire, ancienne capitale du Saint-Empire Romain Germanique, nous partons par petits groupes visiter le centre-ville, sa belle cathédrale, sa rue principale piétonnière, et goûter aux spécialités locales... A l'arrivée, vers 17h, nous sommes directement accueillis au Rathaus (Hôtel de ville) de Lauda pour un apéritif très chaleureux. Renate, Hannah, Jürgen et tous les autres amis du comité de jumelage allemand sont présents. Puis nos hôtes nous accompagnent dans notre hôtel situé dans le petit village viticole de Beckstein, où nous assistons à la mise en place de l’Arbre de Mai. Après le dîner, un petit groupe sort faire quelques pas dans les petites rues calmes. Octobre 2015 38 Numéro 139 Vendredi 1er mai La matinée est consacrée à la visite pédestre de Lauda, de son histoire et de ses secrets. A l’église, nous avons la surprise d’un petit concert d’orgue donné par un organiste de renom. Le déjeuner se passe ensuite à la fête du vin de Beckstein avec une rencontre des villageois, curieux de notre présence. Puis, c’est en bus que nous partons découvrir quelques uns des douze villages qui composent la commune, accueillis dans chacun d'eux par l'un des membres du comité de jumelage qui y réside. Au centre de chaque village, nous admirons « l’Arbre de Mai » qui présente l’activité ou l’histoire du lieu. Durant les trajets, nous découvrons une belle campagne champêtre et viticole et l’architecture J U M E L A G E Arbre de Mai à Spire Notre départ en musique devant le Rathaus typique de la région. Des dégustations de vin ou de liqueurs nous attendent à chaque étape... Le soir, c’est dans la cave coopérative de Beckstein que nous terminons cette belle journée par une dégustation de vins, accompagnée de charcuteries et de fromages locaux. Samedi 2 mai En route pour Rothenburg, nous marquons un arrêt dans le petit village agricole de Finsterlohr, élu « 3e meilleur village européen préparé pour l’avenir ». C'est un village très dynamique, à l’instar de leur maire et d’un conseiller communal qui nous accueillent chaleureusement en français. Un immense drapeau français flotte non loin de l’Arbre de Mai. Monsieur le Maire nous déclare même que nous sommes les premiers Français à revenir dans son village depuis… Napoléon ! Une véritable haie d’honneur de tracteurs se forme au départ de notre autocar ! Une visite mémorable et fort sympathique. Nous reprenons ensuite la route pour Rothenburg où nous attendent nos guides pour une visite de cette ville typiquement bavaroise située en bor- dure de la rivière Tauber et entourée de remparts, avec sa grand-place et ses hautes maisons à colombages. Nos guides nous racontent l’histoire et le patrimoine très riches de cette cité médiévale. Puis chacun profite de ses quelques heures de liberté pour poursuivre sa visite, s’éblouir dans le magasin de décorations de Noël, déguster des Schneeballen (boules de neige), pâtisseries locales, ou savourer au déjeuner les spécialités de la région, la Franconie… Le soir, de retour à Lauda, c’est à la brasserie locale, élue meilleure brasserie d’Allemagne en 2014 que nous passons notre dernière soirée, accompagnés de tous nos amis du Comité de jumelage allemand. Le repas, joyeux, festif, dansant et chantant, avec dégustation de bières bien-sûr, est animé par l’orchestre local composé de professeurs de musique du collège. Dimanche 3 mai Avant de prendre congé de nos hôtes, nous sommes encore gâtés par nos amis allemands qui nous servent, au Rathaus, un copieux petit-déjeuner Octobre 2015 39 Numéro 139 composé de saucisses, bretzels, bières, vins, café… Thomas Maertens, Bürgermeister (maire) de LaudaKönigshofen, et tout le Comité de jumelage sont présents pour nous souhaiter un bon voyage de retour. Après un dernier arrêt à la coopérative viticole de Beckstein pour que chacun puisse faire quelques emplettes, nous reprenons la route vers BoissySaint-Léger. Sur le chemin du retour, tout le groupe s’accorde à redire combien il est heureux d’avoir participé à ce voyage, connu une si belle région d’Allemagne et un accueil aussi chaleureux. n Le comité de jumelage I L É T A I T U N E F O I S L’histoire d’un Boisséen, une famille cosmopolite L’Alsace Boissy-Saint-Léger La Corse Le Portugal La Martinique Le Vietnam Octobre 2015 40 Numéro 139 I L É T A I T Mon village natal est un beau village de montagne. Mes aïeux y étaient déjà installés au 16ème siècle. C’est là que j’ai grandi, que je suis allé à l’école primaire avant de me diriger vers le lycée de Bastia, à environ 40 kilomètres. Mon père était de ce village. Ma mère était du village voisin, distant de 15 kilomètres ; à l’époque où mes parents se sont connus, c’était considérable : on se déplaçait à dos d’âne ou à pied. C’est la guerre qui a permis à mes parents de se rencontrer et, par voie de conséquence, c’est ce qui m’a permis de voir le jour ! Mon père était un responsable de la résistance locale et ma mère, une toute jeune fille, était active sans appartenir toutefois à un réseau. Elle était originaire de la Castagniccia, une région de montagnards, de vieux Corses ancrés dans leur terre. Cependant, elle portait un nom qui ne sonnait pas «corse». LL’Alsace Elle s’appelait : « Jaeger ». Comment diable peut-on porter un nom « étranger » dans cette région montagneuse de la Corse où tous les noms sans exception se terminent en « I » depuis des générations et des générations ? Les Jaeger étaient des gens ordinaires, travailleurs de la terre, cultivateurs, vignerons, fossoyeurs (!) ou bien tisserands. L’épopée corse de cette famille commence en 1870 lorsque les Prussiens ont annexé les deux régions françaises dont le Bas-Rhin d’où elle vient pour en faire des territoires allemands. Celui qui allait être mon arrière-grand-père, Florent, pour ne pas « devenir un boche » s’est enfui. Âgé d’une vingtaine d’années, il a quitté son travail, sa famille, son village et s’est réfugié à Paris. Octobre 2015 F O I S Paris La Corse Je suis né sur l’île de beauté de père et de mère corses. Je parle la langue, je l’écris et je la chante. C’est la langue qui a été pour moi, pour mes deux sœurs et pour mon frère notre langue maternelle, celle que nous avons apprise avant les autres. J’ai appris le Français plus tard à l’école primaire alors que j’étais déjà âgé de 6 ans. U N E Paris était pour lui l’endroit où il pouvait se cacher facilement, et où «les boches» ne le retrouveraient pas. Sans connaissance aucune, sans travail, sans instruction, sans logis, avec un accent à couper au couteau, il joue les Rastignac sans le savoir. Il vivote la nuit dans le quartier des Halles qui est dès la tombée de la nuit en ébullition. Le « ventre de Paris », était la nuit l’endroit le plus vivant de la capitale. C’était pour lui une excellente protection. Il se fait embaucher comme débardeur, chargeant des cageots de fruits et légumes pour les grossistes. Il y rencontre alors un capitaine de gendarmerie d’origine corse chargé de l’intendance à la caserne des Célestins. Celui-ci venait s’approvisionner toutes les nuits aux Halles pour nourrir les hommes et les bêtes, car aux Célestins, il y avait la cavalerie. C’est aujourd’hui la Garde Républicaine qui défile le 14 juillet. L’officier a vite compris que ce jeune homme était un réfugié qui avait choisi la France comme pays. Au fil des nuits, il l’a pris sous son aile, au point de lui proposer un engagement dans la gendarmerie. Le brave Florent qui savait à peine lire et écrire, et qui parlait le français avec un fort accent alsacien, n’a pas hésité un instant et a accepté… Après avoir satisfait au concours (on ne sait trop comment) le voilà gendarme à la caserne des Célestins où il est attaché au brossage et à la nourriture des chevaux. Le capitaine devant prendre sa retraite et rentrer en Corse lui demande s’il ne veut pas accepter une mutation en Corse. Mon aïeul dont les connaissances géographiques étaient limitées s’est demandé pendant longtemps où ça se trouvait mais il a dit oui sans fléchir. Et peut être même sans réfléchir ! Et voilà notre Florent Jaeger qui débarque dans une micro région de Corse pour « y faire » le gendarme. Il y a connu Marie Pauline et l’épousa. Ils eurent deux enfants : un garçon et une fille. Jean Charles et Barbe. Jean Charles Jaeger sera mon grand-père maternel, grand blessé de la guerre 14-18. Il épouse Angèle et ils auront 4 enfants : Auguste, François, Jules César (sic) et Paule Marie dite Pauline. Auguste a été tué pendant la deuxième guerre mondiale en combattant les Japonais en Indochine. Son corps n’a jamais été retrouvé. Considéré comme disparu, il n’a pas son nom sur le monument aux morts. François a eu deux enfants dont un garçon prénommé Auguste comme l’oncle disparu (c’est mon cousin germain). Jules César n’a pas eu d’enfants. Pauline était ma mère. Voilà pour ce qui est de mon ascendance maternelle. Celle de la famille Jaeger. 41 Numéro 139 I L É T A I T U N E F O I S L’Indochine, le Vietnam Je me suis marié en Corse avec une femme d’origine corse. Mon beau-père – le père de ma femme- était né dans une région de Corse connue pour son côté rebelle pendant les différentes occupations de l’île, par les Génois d’abord, et par les Français ensuite. Une région où vivaient encore au début du 20ème siècle quelques bandits célèbres qui défrayèrent Pierre-François et Nong Thi Qwai avec la chronique. Le nom leurs enfants Dominique, François et de famille est bien Marie-Blanche nés au Vietnam. implanté dans cette région depuis le 17ème siècle. Mon beau père est parti lui aussi - en même temps que mon oncle Auguste Jaeger - se battre contre les Japonais pendant la deuxième guerre mondiale. C’est là-bas dans ce pays lointain d’Asie, qu’il a rencontré sa femme, ma belle-mère. Après la reddition des Japonais en août 1945, mon beaupère est resté en Indochine jusqu’au début 1949, date à laquelle il a été libéré de son engagement militaire et a été rendu à la vie civile. Ils ont eu huit enfants dont ma femme. Elle est la dernière à être née en Asie, à Saïgon, Hô Chi Min Ville aujourd’hui. Ma belle mère qui était elle-même issue d’une famille modeste vivait dans un village du Nord du Vietnam à la frontière chinoise. Un village de paysans qu’on appelait « niakoués » qui vivaient de la terre, ou de la vente de leurs poissons. Lorsqu’elle quitta le village pour aller en ville (Hanöi) ma belle mère vendait des galettes et des nems, qu’elle cuisinait elle-même et qu’elle transportait sur sa tête dans des plateaux à la mode indochinoise. Après la rencontre avec mon beau père, elle a eu une vie plus facile puisque les militaires avaient des boys, leurs enfants des nounous, et ma belle-mère n’avait plus rien à faire, une vraie vie de bourgeoise. Mais ils sont rentrés en France ou plutôt en Corse. Le retour fut très long. Octobre 2015 La Corse En 1949, il n’y avait dans certains villages ni eau courante ni électricité. Ma belle-mère a dû de nouveau aller chercher l’eau à la rivière distante de deux kilomètres, s’éclairer à la lampe à pétrole et se chauffer à la cheminée. Le choc était rude. La différence de culture se faisait également sentir. Elle parlait mal le français, le comprenait peu, et sa belle-famille ne parlait que le corse. A cette époque en Corse, et notamment dans les villages, la présence de personnes de type asiatique n’était pas chose courante. Comme on se méfie toujours de l’étranger, on lui battait un peu froid. Les enfants subissaient les quolibets habituels dans ces cas là « chinois, chinetoques, etc. » Ma belle-mère qui, bien entendu, avait un nom et un prénom vietnamien a été baptisée Angèle. Un vrai baptême à l’église. C’est ainsi qu’on l’appelle au village car son véritable nom est Nong Thi Qwai. Imprononçable pour un Corse. Pour la différencier d’avec les autres qui portent le même nom de famille et qui sont nombreux dans la région, on l’appelle aussi la Chinoise. Ce qui est curieux, c’est qu’on appelle tous les asiatiques des Chinois alors qu’il y a des Vietnamiens, des Cambodgiens, des Japonais ou des Coréens. La vie en Corse allait s’améliorant et ma belle-mère vivait dans une belle et grande maison où elle cultivait encore son jardin il y a deux ans de cela. Mon beau-père est décédé depuis 40 ans et elle a élevé ses enfants toute seule. Elle est décédée au mois de février 2015, à l’âge de 95 ans, entourée des membres de sa nombreuse famille. J’ai donc épousé la deuxième fille de cette femme, une Eurasienne. Mon enfance et ma jeunesse ont été heureuses. J’étais le 2ème d’une fratrie de quatre (deux sœurs, un frère) et je vivais dans l’insouciance de tous les enfants de mon âge. Mon village était le centre du monde, et je ne connaissais pas d’autres horizons que la ville de Bastia. Dans la maison familiale, on parlait beaucoup de politique. Mon père était communiste et a été le maire du village. Son père l’avait été aussi et son grand père également. On aurait pu penser que c’était une entreprise familiale. Mon arrière grand-père était un homme excentrique qui avait souhaité qu’on l’enterre avec l’écharpe et le tampon de la Mairie. Ce qui fut fait. A la maison, il y avait toujours du monde, notamment pour préparer les élections municipales. Une personne importante dont on m’avait dit le nom devait venir déjeuner à la maison. Son nom ne me disait rien. Il est 42 Numéro 139 I L vrai que je n’avais que 7 ans. J’ai donc vu arriver cet homme aux cheveux blancs, un vieux monsieur à mes yeux… qui a déjeuné à la maison, entouré d’autres personnes que je ne connaissais pas non plus. Il était pourtant déjà très connu ! C’était Louis Aragon. Bien des années plus tard dans ce même village, je partagerai un repas avec Georges Marchais. Le communisme était bien ancré. Mon père était communiste, son père et son grand père étaient plutôt de droite. Mon père avait participé aux brigades internationales en Espagne pendant la guerre civile et avait rencontré Ernest Hemingway. La politique ? Je suis tombé dedans tout petit, et à 14 ans, j’avais déjà ma carte des jeunesses communistes. Je l’ai été jusqu’au 21 août 1968, jour où les chars soviétiques sont entrés dans Prague. Ce jour là, je me suis senti bafoué et le mot liberté n’avait plus aucun sens. J’étais un lycéen attentif et studieux. Mon père veillait au grain et je lui dois beaucoup de ce que je sais. J’ai décroché mon BEPC à une époque où ce n’était pas rien. Attentif et travailleur certes, mais un peu poète et rêveur, et après mon service militaire il fallait trouver un travail. É T A I T U N E F O I S deux reprises où j’ai fréquenté de près les princes qui nous gouvernent, les têtes couronnées, des personnages attachants comme Lady Di, princesse de Galles ou le charismatique Dalaï Lama. J’ai participé à la sécurité de plusieurs ministres, de deux premiers ministres et d’un Président de la République. J’ai volé dans les plus beaux avions, dormi dans les plus beaux hôtels, visité des endroits non accessibles au public et voyagé sur les 5 continents. Des anecdotes en pagaille, mais discrétion oblige... La relève Entre temps comme je le disais plus haut j’ai épousé… ma femme ! Nous avons vécu à Paris, Vincennes, VilleneuveSaint-Georges, puis Boissy-Saint-Léger. Nous sommes installés à Boissy-Saint-Léger depuis le 30 décembre 1979. Cela fait donc 35 ans que j’habite le même quartier et la même ville. Je me rends compte que j’ai beaucoup plus habité à Boissy-Saint-Léger que dans mon village natal. Nous avons trois enfants, trois filles, et quatre petits enfants. Nous sommes des grands parents comblés. La diaspora Cela signifiait qu’il fallait quitter la famille, le village et la Corse. J’allais faire partie de la diaspora comme grand nombre de mes compatriotes avant moi et comme d’autres le feront encore après moi. Alors, j’ai décidé que s’il fallait quitter le village, ce ne pouvait être que pour une destination importante. Il fallait donc que j’aille à Paris comme l’avait fait mon arrière-grand-père Florent qui avait quitté le Bas-Rhin. Je suis entré dans la police comme on entre dans un mur, parce que j’étais fainéant et que je ne savais rien faire. J’ai passé deux concours : un pour les PTT – mon père aurait aimé que je sois receveur des Postes – comme dans les films de Pagnol, et le 2ème «chez les flics», ce qui ne lui plaisait pas beaucoup car il n’avait pas une grande affection pour les forces de l’ordre. C’est la police qui m’a appelé en premier pour me dire que j’étais reçu. Les résultats de la Poste – positifs aussi- sont arrivés alors que j’étais déjà policier stagiaire à l’école de Sens. Comme quoi une carrière ne tient pas à grand-chose. Il aurait suffit que les résultats de mon concours des PTT aient paru en premier, j’aurai sans doute été receveur des Postes à la grande joie de mon père. Contrairement à ce que je croyais, être «flic» n’est pas un travail pour les fainéants, loin s’en faut ! Loin des caricatures, c’est un métier qui permet de fréquenter toutes les souches de la société, de la plus aisée à la plus misérable. Des gosses de riches jusqu’aux enfants paumés, drogués et prostitués. C’est une facette du métier, car la deuxième facette est celle qui m’a permis de faire le tour du monde à Octobre 2015 La Martinique Notre fille ainée vit maritalement avec un homme gentil et fort sympathique avec qui je partage entre autres valeurs le goût du p’tit punch, boisson de son pays d’origine : la Martinique. De leur union est née notre petite fille Manon. Si on considère que ma belle mère est vietnamienne, que ma femme est eurasienne, et que mes filles sont des « quarteronnes », pour ma petite fille s’ajoute le côté créole par son père. Le Portugal Ma deuxième fille est mariée avec un garçon dont les deux parents sont portugais. Si on mélange à tout ça un peu de corse et d’alsacien, il y a dans cette famille un tel melting-pot qu’on peut dire que le mot cosmopolite a été créé spécialement pour nous ! n Antoine Madurellu 43 Numéro 139 I L É T A I T U N E F O I S Tragique exode Juin 1940 - Ma mère, Madeleine Bail, ne veut pas quitter sa maison. Originaire de Mortagne-du-Nord, elle se souvient de la guerre de 1914 et garde un mauvais souvenir des Allemands. Elle craint que sa maison, 29 rue de Sucy, soit saccagée, pillée. Mon père est mobilisé depuis 1939. Ma mère est seule avec ses trois enfants. La famille Bail. evant l’avancée de l’armée allemande, tous les voisins ne pensent qu’à fuir. Je suis âgée de 11 ans et j’ai bien du mal à comprendre ce qui se passe. Georges Dubouis, notre voisin rue Georges Picot, propose à ma mère de partir avec lui : D «J’ai conduit ma femme à Montmorillon dans la Vienne. Nous pouvons vous accueillir dans notre maison. Il est encore temps de s’y rendre». Thérèse Bail. Il n’y a plus de train au départ de Boissy-Saint-Léger, ni de la gare de Lyon à Paris. Mais nous apprenons qu’un train doit partir de Villeneuve-Saint-Georges. Un voisin de la rue Georges Picot, monsieur Guillaume, nous conduit dans sa voiture - Georges Dubouis, ma mère, mes deux sœurs Renée, 12 ans, Raymonde, 3 ans et moi - à la gare de Villeneuve-SaintGeorges. Nous montons dans un train qui se dirige vers le sud. Nous sommes le 14 juin 1940. Octobre 2015 44 Numéro 139 Le train s’arrête à Fleury-lesAubrais. Tout le monde doit descendre. Il ne va pas plus loin. Chargés de nos valises, nous partons à pied à Orléans pour pouvoir traverser la Loire. Vers midi, nous atteignons le quai du Châtelet, entre les ponts Joffre et Georges V. Il y a beaucoup de monde sur le boulevard, des gens chargés d’enfants et de valises, qui fuient la ville à pied. Puis, c’est le trou noir… Un avion a lâché des bombes incendiaires dont les explosions nous ont plaqués au sol. Vers 17 heures, je reprends connaissance. Je suis toujours à la même place, blessée aux jambes ; mes cheveux sont brûlés ; mon nez saigne. Ma mère, mes deux sœurs et Georges Dubouis gisent à terre ; je crois qu’ils dorment. Je ne sais pas où j’en suis et ne comprend rien à ce qui arrive. I L Un camion militaire s’arrête : un soldat français vient me chercher et, sans attendre, me fait monter dans le véhicule. « T’as peut-être faim ? me dit-il. - Oui, j’ai faim. - Tu veux du « singe* » ? » A l’idée de manger de cet animal, je réponds « Oh ! non » « Tu veux du chocolat ? - Ah ! oui… » Le camion me dépose chez le curé du petit village de Vernou-en-Sologne, au sud d’Orléans. Le curé cherche une famille pour me prendre en charge. La directrice de l’école, madame Gargouil, veut bien m’accueillir. Elle vit avec sa mère et ses deux enfants. Son mari est lui aussi mobilisé. La directrice me soigne les jambes touchées par des éclats de bombe qui se sont incrustés dans la chair, et aussi les croûtes que j’ai dans le nez. A chaque fois qu’elle essaie de me coiffer, je hurle de douleur : mes cheveux sont tout crêpés. Elle m’apprend que ma mère, mes deux sœurs et monsieur Dubouis sont morts. Je ne me souviens plus de ma réaction, j’étais absente. Pourquoi cette guerre et pourquoi les gens fuient ? Que faire quand on a 11 ans ? Madame Gargouil m’héberge plusieurs semaines. Que faire quand on est loin de sa famille et de sa maison ? Je ne sais pas où est mon père. Mais je me souviens de ma tante Céline, la sœur de ma mère, qui habite à Paris, avenue de Versailles. Madame Gargouil écrit à ma tante, le 12 juillet, et lui propose de me conduire à Blois, où elle pourrait me récupérer « s’il y a un train et de l’essence ». J’ai su plus tard que ma tante avait reçu la lettre. J’ai retrouvé cette lettre que j’ai gardée précieusement. Ma tante Céline se rend chez le directeur de la grande banque où mon père É T A I T _ U N E est caissier. Elle lui demande de permettre au chauffeur de la société, qui est aussi un cousin, de ramener sa nièce à Paris. Le directeur accepte. Reste à trouver de l’essence... Sans hésitation, ma tante se rend à la Kommandantur et demande à parler à son chef. Un officier la reçoit. Elle lui dit : « Vous avez tué ma sœur et ses deux filles. Donnez-moi de l’essence pour aller chercher ma nièce Thérèse seule survivante, dans le Loir-et-Cher ». A sa grande surprise, l’officier lui fait remettre de l’essence pour faire juste l’aller et le retour ! Ma tante Céline m’accueille chez elle, en attendant des nouvelles de mon père. Elle a écrit au colonel du régiment de mon père pour qu’il lui apprenne le drame qui a frappé sa famille. Mon père est désespéré. Son supérieur tente de le réconforter : F O I S Je suis revenue à la maison à BoissySaint-Léger en septembre. Ma grandmère paternelle, puis une cousine, se sont occupées de moi. Toute ma vie, j’ai voué une affection particulière et une reconnaissance éternelle à ma tante Céline. Je l’ai assisté jusqu’à ses derniers jours. Elle a pleuré lorsque je lui ai dit qu’elle pourrait reposer dans le cimetière de Boissy-Saint-Leger, près de sa sœur qu’elle avait tant chérie. n Thérèse Hermand-Bail Avec la complicité de Roger Guillemard Victimes civiles Les noms de Madeleine, Renée et Raymonde Bail, ainsi que de Georges Dubouis, sont gravés sur le monument aux Morts au titre des victimes civiles de la Seconde Guerre mondiale. «Tu dois tenir le coup. Ta fille Thérèse est vivante. Elle a besoin de toi.» Mon père est démobilisé à Rabastens dans le Tarn-et-Garonne. Il rentre à Boissy-Saint-Léger. La maison est telle qu’elle était au départ de ma mère. Puis, il se rend à Orléans reconnaitre les corps de ma mère et de ses deux filles qui ont été enterrés dans le cimetière de la ville. Leurs actes de décès, rédigés le 17 août à Orléans, sont retranscrits à Boissy-Saint-Léger le 28 septembre. Les corps sont rapatriés et inhumés au cimetière communal le 5 octobre 1940. Madame Dubouis, qui n’avait aucune nouvelle de son mari depuis plusieurs mois, apprend seulement le décès de son mari. Elle se retrouve veuve avec huit enfants, cinq filles et trois garçons, âgés de 15 mois à 18 ans. Octobre 2015 45 Numéro 139 * Boeuf en conserve L I B R E O P I N I O N Les propos tenus dans ces colonnes n’engagent que leurs auteurs. Liste BOISSY AUJOURD’HUI, BOISSY DEMAIN Groupe PS de la majorité municipale Solidarité boisséenne, de la parole aux actes Liste BOISSY AUJOURD’HUI, BOISSY DEMAIN Groupe PCF de la majorité municipale Boisséennes, Boisséens la baisse des dotations de l’Etat aux collectivités locales étrangle nos départements et communes : un exemple concret, la hausse de la cantine scolaire à Boissy et la baisse des subventions aux coopératives scolaires (vos élus communistes ont voté contre). Le désengagement de l’Etat est une question cruciale. Face au drame humanitaire qui frappe notamment la Syrie, la France, dans sa tradition de porter assistance aux peuples en danger, développe ses capacités et dispositifs d'accueil. En septembre, le PS et la FNESER (fédération des élus socialistes et républicains) lançaient un appel aux élus locaux dans une grande mobilisation nationale. Boissy-Saint-Léger a été parmi les premières à se déclarer ville solidaire pour accueillir des familles qui fuient la guerre, la barbarie ou la persécution. Mais la tradition solidaire de Boissy n'est pas récente ; nous accueillons depuis longtemps des demandeurs d’asile dans des Centres Provisoires d’Hébergement. Le CAOMIDA (Centre d’Accueil et d’Orientation des Mineurs Demandeurs d’Asile) héberge dans le Centre Stéphane Hessel 40 enfants et mineurs en collectifs ou en appartements partagés et offre 15 autres places d'urgence pour les plus jeunes. Le foyer ADOMA (280 chambres) héberge un CADA (Centre d’Accueil de Demandeurs d’Asile) de 80 chambres pour réfugiés majeurs qui bénéficient de l’accompagnement prévu et financé par l’État. Les réfugiés (syriens ou d'autres provenances) ont donc vocation à être accueillis dans ces structures existantes. Tout cela ne coûte rien d’autre à la ville que l’aide apportée aux associations et structures d’aide aux plus démunis : prêts de salle, accueil dans nos services, animations ou actions communes, pour le plus grand plaisir de tous. Et quelques familles boisséennes solidaires se sont déjà fait connaître pour héberger des personnes en lien avec les associations spécialisées qui assureront le suivi. Notre ville recense à ce jour les propositions, les bonnes volontés, et complète le dispositif financé par l’État (contrat d’accueil et d’intégration). Nous pourrons enfin, le cas échéant, proposer une offre d’accompagnement social complémentaire (Centre social, CCAS). Vous le voyez, n'en déplaise aux esprits chagrins qui aiment à se faire peur et tentent de vous transmettre leurs angoisses au lieu d'agir de façon positive et constructive, la situation est maîtrisée. "Cet accueil ne se fait pas et ne se fera pas au détriment des Boisséens et notamment des demandeurs de logements sociaux". L’Etat se désengage de ses missions et demande aux collectivités de les assumer à sa place sans l’argent qui va avec pour mener à bien ses services. Les élus n’ont plus les moyens de mettre en place les politiques pour lesquelles ils ont été élus. Nous devons mener ensemble ce combat qui nous concerne tous car cela va engendrer une cascade de désillusion à Boissy comme ailleurs. Je vous rappelle que nous avons déjà perdu malgré nos luttes notre point accueil sécu, notre permanence CAF uniquement L. Normand C. Mache sur de simples critères budgétaires sans se soucier des besoins de la population, nous sommes tous devenus des chiffres sur un graphique pour justifier ses fermetures. L’homme ne doit pas être au service de la finance mais la finance au service de l’homme pour mener à bien une politique de progrès social. Et ce n’est pas avec la création de la Métropole du Grand Paris que cela va s’arranger avec des décisions qui seront prises à des niveaux très éloignés de la population tout en imposant leurs volontés aux communes. Contact : [email protected] GROUPE BOISSY AVENIR Courriel de contact : [email protected] Liberté de parole Et si au contraire, c’était une chance ? Les évènements de ces derniers mois, qui ont vu les agents et les élus descendre ensemble dans la rue pour manifester leur mécontentement sur les excès d’autoritarisme du maire, ont marqué la ville et les boisséens de manière durable, et probablement irréversible. Même si ce mouvement s’est ensuite étonnamment arrêté, dû aux pressions des appareils politiques, la majorité sait que quelque chose s’est cassée et que les morceaux du château sont momentanément rafistolés avec du scotch. Mais il y a nous. Nous avons payé le prix de notre courage et de nos convictions, en se faisant exclure du Parti Socialiste (pour Thérèse Lefevre et moi-même) mais nous sommes toujours là. A en croire les messages de soutien et les encouragements que j’ai reçus, tout laisse à croire qu’une belle histoire T. Lefèvre C. Larger N. Georges commence. Cette histoire, c’est l’histoire d’une rencontre avec des gens, c’est l’histoire d’une envie de partager, une façon de voir notre ville, une façon de faire vivre la démocratie, de respecter l’autre. C’est l’histoire d’une volonté commune de créer un espace de dialogue et d’échange. Cette histoire, avec Thérèse et Christian, s’est construite sur des valeurs, valeurs de respect, de tolérance, de solidarité, de démocratie, de justice et de convivialité. C’est l’histoire d’une dynamique, d’élus d’abord, puis très vite suivis par amis, des collègues, des habitants. C’est l’histoire d’une naissance : Boissy Avenir. Ce groupe permettra de la mise en place d’une réelle écoute et d’une dynamique citoyenne et plus si affinité... Octobre 2015 46 Numéro 139 L I B R E Liste «MIEUX VIVRE A BOISSY-SAINT-LEGER» Groupe d’union de la droite et du centre www.agissons-pour-boissy.fr O P I N I O N Pour ce bulletin municipal, nous avions pensé tout naturellement à vous parler des prochaines élections régionales ; aurions-nous été hors sujet ? Non car les transports en commun sont de la compétence de la Région et nous en avons assez de ces RER bondés, en retard, subissent des incidents techniques, s’arrêtent à la Varenne… Nous aurions bien voulu vous aider à y voir plus clair sur les différentes listes en course mais voilà : nous sommes rentrés en campagne et nous ne pouvons publier ce que l’on a envie à deux mois de l’échéance des 6 et 13 décembre !... Alors revenons à Boissy. Remarquez, ce ne sont pas les sujets qui manquent ! Comme nous vous le disions durant la dernière campagne des municipales, les 1.000 logements seront C. De Sousa, C. Moutton J. Blanville C. Fogel, bien construits dans les années à venir : 350 sur les terrains Lecoufle et 650 sur l’emplaceResp. du groupe Resp. du groupe ment du centre commercial Boissy 2, plus les « petits » programmes tels 33 logements Les Républicains Centriste sociaux à Savereau entre la Cité Blanche et Fernand Baudin ou les 21 logements à côté du gymnase Dunois ou les 88 appartements en voie de finition rue Vallou de Villeneuve… Si ce n’est pas du bétonnage, comment cela s’appelle ??? Et les nouvelles activités périscolaires dont on parle tant depuis 18 mois ? Les horaires ne conviennent pas, les animateurs ne sont pas en nombre suffisant, ça patauge… D’ailleurs nous n’avons eu aucune nouvelle de la rentrée au dernier Conseil Municipal du 21 septembre, mais c’est promis nous aurons un compte-rendu de cette rentrée scolaire au Conseil de novembre. Super, on aura les nouvelles fraîches… Chacun appréciera ! "Se rassembler fait la force du Citoyen" Liste Rassemblement citoyen pour Boissy Groupe Divers gauche de l’opposition Lors de l’un des derniers Conseil Municipal, Monsieur le Maire, avec un regard dédaigneux a balayé d’un revers de main les interventions des représentants du Rassemblement Citoyen, puis, ironisant pour le public il a déclaré « que vraiment, il ne comprenait pas à quoi servait ce rassemblement » ! Pour un peu, il allait nous traiter de « machin ». Nous ne répondrons pas sur ce même ton méprisant au Premier Magistrat de Boissy-St-Léger. En revanche, nous, les habitants libres, de droite, de gauche, du centre ou émanant de la vie associative nous interpellons le futur candidat PS aux régionales. Nous non plus nous ne comprenons pas pourquoi les partis politiques, PS, LR, EELV et autres sont en pleine déliquescence. Sans doute ont-ils été trop préoccupés, pendant plus de quarante ans, par le souci de se faire élire ou réélire. En privilégiant le clientélisme et les décisions prises en vase clos, les « partis de gouvernement » ont montré leur incompéM. Hubner J-P. Girault M. Jendoubi tence pour régler les crises actuelles. Ils sont passés à côté des besoins de l’ensemble des français anxieux pour leur avenir et leurs emplois, soucieux de préserver leurs valeurs et leur liberté d’expression. Rejetant les partis et leur incapacité à se renouveler, en quête d’une véritable démocratie, des listes de citoyens libres ont émergé, dans toute la France, pendant les municipales de 2014. Nous rappelons notre score : plus de 20% au premier et au deuxième tour. Voilà, Monsieur Le Maire, ce que représente notre Rassemblement Citoyen à Boissy-St-Léger. Nous ne sommes pas divers gauche, ni divers droite, ni au centre. Nous voulons être consultés, apporter nos idées, être considérés comme le sont les partis conventionnels siégeant au Conseil Municipal de Boissy-StLéger. Ecrivez nous : [email protected] https://www.facebook.com/rassemblementcitoyenboissy - http://rassemblementcitoyenpourboissy.over-blog.com Nous espérons que vous avez tous passé un bel été et que cette rentrée 2015 se sera bien déroulée. Mais revenons à ce qui s’est passé lors du dernier conseil municipal d’avant les vacances. Mr le Maire nous a proposé d’approuver le choix de son équipe au grand complet, d’attribuer à une société, la SADEV 94 la concession et l’aménagement « concerté » parait-il de la future « ZAC de la Charmeraie ». Comprenez démolition et bétonnage des 69 692m2 que représentent le centre commercial Boissy2 et ses alentours. Ne cherchez pas les Charmes - les arbres – il n’y en a malheureusement pas, mais c’est plus doux sur le papier. La « pilule » passe mieux avec des noms aussi doucereux. Personne ne conteste que ce centre ait besoin d’être réhabilité, mais l’envers du décor et le procédé sont peut-être moins « rose » que tous ces fervents défenseurs du social... En effet la SADEV 94 composée majoritairement dans son Conseil d’Administration, d’élus de gauche, a été sévèrement épinglée par la Cour des Comptes ! On peut donc, on doit donc, se poser la question de l’intérêt pour Boissy de prendre un tel maître d’œuvre. D’autant que c’est déjà cette société qui a fait l’étude de faisabilité ! A. Gureghian L. Manzella M. Michel Quant au nombre réel de logements qui sont envisagés le discours est plus fluctuant... Avant cette présentation homérique de ce grand bétonnage qui va durer 10 ans - Oui vous avez bien lu, 10 années de chantier ! Car l’ouverture est prévue en 2025 – Mr le Maire nous a vanté, toujours lors de ce Conseil Municipal, ses qualités de commercial, se gaussant d’être allé encourager les vendeurs et féliciter les acheteurs dès le 1er jour d’ouverture du point de vente des futurs logements du terrain LECOUFLE. Est-ce bien cela l’activité première d’un Maire ? Est-ce cela gérer équitablement une ville ? Faut-il rappeler à Mr le Maire qu’il y a des citoyens dans cette commune dont certains ont eu de gros soucis cet été, cambriolages, agressivités diverses... Il faudrait aussi offrir une paire de lunettes à Mr le Maire pour qu’il se rende compte à quel point notre ville est sale et peu agréable par endroit. Mais bien-sûr tout ceci n’est pas du domaine de réflexion de ces grands politiques qui ne visent qu’une place dans une liste aux Régionales. Et bien nous, en tant qu’élus et citoyens de cette ville, ces éléments passent avant l’intérêt de la vente de quelques m2. Liste Un Nouveau Cœur pour BOISSY Groupe Divers droite de l’opposition Octobre 2015 47 Numéro 139 Marché de Noël Vendredi 4 décembre de 17h à 21h Samedi 5 décembre de 10h à 20h Dimanche 6 décembre de 10h à 19h 2 0 1 5 Salle des Fêtes de la Ferme 6 rue de Sucy Renseignement au 01 45 10 26 99