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PA R E M E NT S
BAR D AG E . I N FO # 0 3 ma I 2 013
© 3A Composites
© cabinet d’architecte Phily - GPSO
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Fa ç a D E S D é c O R at I v E S
Place à la personnalisation !
après le bois et le tout naturel, une nouvelle tendance se dessine
sur le marché du bardage. De plus en plus, les architectes tendent
à personnaliser leurs ouvrages. Pour les accompagner dans cette
démarche, les fabricants de parements proposent aujourd’hui
de nombreuses solutions.
aDElInE DIOnISI
D
epuis quelques années, le bardage a toute
sa place dans la conception architecturale.
Avec le développement de l’isolation par
l’extérieur, en neuf comme en rénovation, il s’est
imposé comme une solution pour concilier esthétisme et performance énergétique. Les fabricants
l’ont bien compris et n’ont de cesse de lancer de
nouveaux produits et d’élargir leurs gammes. Bois,
stratifié, terre cuite, acier, aluminium composite,
polycarbonate… Les typologies de matériaux disponibles offrent aux architectes des possibilités
quasi infinies pour habiller leurs façades.
Parce qu’il constitue un produit architectural à
part entière, le bardage obéit aux modes de la
construction et du design. Jusqu’à présent, les
années 2010 seraient plutôt placées sous le signe
de la recherche du naturel, du matériau brut. Une
simplicité en accord avec la prise en compte de
plus en plus forte des problématiques environnementales, confirmée par la part croissante du bois
dans la construction, y compris sur l’enveloppe.
Les fabricants de bardages, qu’ils soient métalliques, composites ou stratifiés, n’échappent pas à
cette tendance et proposent des produits imitant
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© Arval
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le bois, la pierre, le cuivre… Et mettent en avant
les avantages de parements plans, rigides, légers,
faciles à poser, durables… et moins chers.
ImPRESSIOn
Si ces typologies de produits sont aujourd’hui intégrées dans les catalogues, une autre tendance se
dessine dans l’univers du bardage : le sur-mesure
et la personnalisation. Certes, la standardisation
réduit les coûts de production mais elle « banalise »
également les effets rendus. « Certains architectes
cherchent à se différencier par rapport à l’industrialisation des processus », analyse Tony Giannini,
chargé d’affaires chez le fabricant et concepteur
de façades Acodi. « C’est pourquoi nous n’imposons
plus de limites en termes de couleurs, déclinables
pratiquement à l’envi pour permettre au concepteur
de s’exprimer librement », poursuit Jean-Philippe
Baillon, responsable prescription France pour
Reynobond. Un positionnement là aussi partagé
par tous les fabricants.
Certains vont même plus loin : « Désormais, nous
pouvons proposer des solutions pour réaliser des
projets de plus en plus innovants et individualisés »,
explique Guntram Eydner, chef de produits chez 3A
Composites. Un marché de niche pour l’industriel
mais suffisamment prometteur pour motiver, il y a
quelques mois, la mise sur le marché du procédé
Alucobond Design. Le principe : des décors individuels sont réalisés sur demande, spécialement
selon les objectifs des architectes. « Les demandes de
plus en plus nombreuses au niveau mondial montrent
qu´il y a un grand intérêt pour la personnalisation
des façades. Elles restent en revanche encore anecdotiques sur le marché français », affirme le chef de
produit. Virtuellement, tout est possible : effets de
couleur, de matière, de relief, avec ou sans répétition, reproduction d’image … Le tout avec les
mêmes garanties de qualité et de durabilité que
des panneaux d’Alucobond plus classiques.
ImagES
Dans le même esprit, au travers de sa gamme
Arval, le fabricant de parements de façade en
acier ArcelorMittal Construction a lancé son système d’impression sur acier Imagéo. « Par transfert
numérique moléculaire, chaque partie du décor est
directement imprimé sur le support (lames ou cassettes) avec une résolution haute définition. L’image
est ensuite immédiatement protégée par la pose
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Pour les entreprises de bardage,
la pose de panneaux personnalisés
comme ici de l’alucobond Design
en allemagne, nécessite une
précision toute particulière pour
assurer les raccords.
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La découpe des parements du
nouveau conservatoire Niedermeyer
d’Issy-les-moulineaux rappelle
les partitions des orgues de barbarie.
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avec les procédés d’impression
sur parement (ici Imagéo d’arval),
n’importe quelle image peut
apparaître en façade, comme sur
le gymnase de Richemont (57).
De l’adhésif
pour habiller
les bardages
On les voit souvent affichant des
messages publicitaires sur les
palissades encadrant les zones de
travaux. Un usage moins connu
peut également leur être attribué :
la décoration de façade. De quoi
s’agit-il ? Des adhésifs ! Si ce type
d’application ne constitue pas, et
de loin, le marché principal des
fabricants, ces derniers surfent sur la
tendance à la personnalisation des
bâtiments et proposent des gammes
de produits dédiés. C’est le cas
par exemple de la ligne DI-NOC du
groupe 3m. Ces films de vinyle coulé
permettent d’afficher en façade des
éléments décoratifs interdits (ou très
onéreux) en bardage et ce aussi bien
dans le neuf qu’en rénovation sur à
peu près tous les types de matériau.
Ils peuvent être fournis soit prêts à
l’emploi (films colorés, avec effets
matière texturée) soit blancs prêts
à être imprimés. « Il n’y a pas de
limite au dessin que l’on souhaite
reproduire dessus », précise Hélène
Bedu, chef de produits chez 3m.
Photo, texte, logo, tout est possible.
La pose est réalisée par les bardeurs
sur des surfaces planes ou par des
spécialistes de ce genre de mise en
œuvre en cas de formes complexes.
Le fabricant promet une qualité de
l’aspect du produit entre dix et quinze
ans selon la solution choisie.
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La découpe des panneaux,
la diversité des couleurs
et un calepinage étudié offrent
aux architectes des possibilités
presque infinies comme ici pour
l’Hôtel Radisson Blu Riverside
à Götebord en Suède (produit :
Reynobond).
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© SAB-FCB
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d’un film polymère protecteur », explique Damien
Lougarre, chef de marché enveloppe. Plusieurs réalisations ont d’ores et déjà eu recours à ce procédé
comme par exemple la patinoire d’Epinal avec sa
façade reproduisant l’image de cristaux de glace
(voir Bardage.Info n°1). Fundermax a également
développé une ligne personnalisable, baptisée Art.
La perforation de panneaux du
centre dramatique de Sartrouville
crée des dessins en façade
(réalisation SaB-FCB).
complexifie. Il faut être particulièrement attentif
aux raccords, explique Stéphane Fayard, directeur
d’exploitation chez GCEB. On peut comparer cette
démarche à la pose de bandes de papier peint dont
il faut faire correspondre exactement les motifs ».
Idem pour la découpe.
Fa ç O n n a g E
POSE
En revanche, pour les entreprises de mise en œuvre,
ces solutions sont synonymes de contraintes supplémentaires. « Chaque panneau n’étant qu’une partie
d’un dessin plus large, le calepinage de la façade se
D’autres procédés permettent aux architectes de
donner à leurs ouvrages une lecture personnalisée :
les différentes techniques de façonnage. Les bardages
métalliques s’y prêtent parfaitement et les entreprises de transformation possèdent les technologies
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« Virtuellement, tout est
possible : effets de couleur, de
matière, de relief, avec ou sans
répétition, reproduction d’image
numérique… Le tout avec les
mêmes garanties de qualité et
de durabilité que des panneaux
de gammes classiques. »
appropriées pour répondre aux demandes les plus
variées. « Nous travaillons à partir d’outils d’exécution en trois dimensions pour réaliser des formes
géométriques très complexes, décrit Jean-Paul Seigné,
directeur de Tim Composites. Les tables d’usinage sont
ensuite programmées par commandes numériques. »
Les façonneurs ont aujourd’hui des bureaux d’études
intégrés à leur structure qui permettent de préparer
très en amont la réalisation des effets spéciaux
demandés par les concepteurs. Le cintrage, bien sûr,
mais également « la découpe de formes triangulaires,
rondes voire en spirale même si elles restent encore
rares », souligne Tony Giannini. Même constat chez
Arval : « Tout est possible aujourd’hui, qu’il s’agisse de
lames ou de cassettes, explique Damien Lougarre. Les
demandes spécifiques nous permettent d’enrichir nos
outils de production ainsi que nos catalogues. » Comme
par exemple les panneaux perforés ou emboutis
(produits Oxygen…). Au-delà de ces gammes standardisées, « la perforation est une autre solution
pour personnaliser une façade, ajoute le commercial
d’Acodi. Elle permet de créer des dessins, de flouter
ou encore de jouer sur la lumière. » L’intégration de
LED au système de façade, notamment, est de plus
en plus courante.
calEPInagE
Pour les architectes, ces offres de personnalisation
sont un argument de plus en faveur du bardage.
Mais son principal avantage sur ce créneau reste
sa capacité à s’adapter à des calepins de plus en
plus travaillés et complexes. Son implantation et
son positionnement jouent pleinement leur rôle
comme le rappelle Jean-Paul Seigné : « Courbes,
facettes et effets de couleurs peuvent également être
créés en jouant sur l’inclinaison ou simplement sur le
calepinage. À ce niveau, les possibilités sont infinies ». l
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m at é R I a u
le polycarbonate alvéolaire confirme
son entrée sur le marché du bardage rapporté
Forts de leur expérience en matière de paroi translucide, les
fabricants ont adapté leurs produits aux contraintes du bardage
rapporté ventilé. Le secteur est porteur mais le manque de recul
quant à la durabilité des systèmes impose rigueur et prudence.
a.D.
© Hervé Abbadie / SCP Béguin & Macchini
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S
ur le marché du polycarbonate alvéolaire
(PCA) en façade, les solutions de bardage
rapporté ventilé pèsent peu par rapport à la
façade légère translucide née il y a plus de vingt
ans. Mais la tendance est résolument à la hausse.
Les fabricants ont commercialisé les premiers procédés de bardage rapporté ventilé il y a cinq ou
six ans. « Les chantiers étaient alors anecdotiques.
Aujourd’hui, les demandes sont plus régulières »,
explique Cyril Gambin, directeur technique chez
Everlite. La conjonction de deux facteurs expliquerait cet intérêt croissant pour ces complexes. Tout
d’abord, un esthétisme différent de ce que proposent les produits plus classiques. Jeux de reflets,
de transparence, vaste gamme de teintes… Autant
d’effets qui marquent l’ouvrage et qui permettent
aux architectes d’animer différemment leurs façades.
Ensuite, le développement de l’isolation thermique
par l’extérieur, technique qui privilégie les solutions
de bardage rapporté. Les fabricants de polycarbonate se doivent de suivre le mouvement sous peine
de passer à côté de ce vaste marché. Ce dernier se
démarque des solutions translucides, notamment
en termes de mètres carrés mis en œuvre. « Les
façades légères en PCA sont destinées à l’éclairement de
l’intérieur des bâtiments. Il est rare qu’elles dépassent
20 % de la surface totale installée, précise Pierre
Michalowski, directeur commercial chez Poly-Pac,
agence technique pour la France de l’usine italienne
Gallina. En bardage rapporté avec ITE, les panneaux
de polycarbonate peuvent constituer l’intégralité du
parement. Les commandes de 5 000 ou 6 000 m²
sont exceptionnelles en paroi translucide. Elles le
sont beaucoup moins en bardage rapporté ventilé. »
é l é vat I O n D E t E m P é R at u R E
Les perspectives de développement sont donc plutôt
optimistes et devraient être portées par la prochaine validation des Avis techniques des procédés,
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© Henri Pinhas / SCP Béguin & Macchini
actuellement en cours d’études par la commission
du GS2*. En attendant, les bardeurs se réfèrent
aux différents documents techniques mis à leur
disposition par les fabricants (cahier des prescriptions techniques, recommandations…). En effet, si
la légèreté du matériau et sa facilité de pose font
partie des atouts indéniables du produit, certains
impératifs de mise en œuvre doivent être respectés.
« Dans le contexte des parois translucides, les propriétés
et le comportement du polycarbonate sont connus,
rappelle Dominique Royer, directeur technique de
l’entreprise Smac et président du GS2. En revanche,
positionnez-le devant un isolant et les sollicitations
thermiques changent. » Par conséquent, l’expérience
acquise grâce à la façade légère translucide ne
peut pas être généralisée au bardage rapporté.
L’exposition au rayonnement solaire provoque une
élévation significative de la température du panneau.
La chaleur accumulée est bloquée par l’isolant.
Cet effet de surchauffe pourrait être à l’origine de
désordres, « tels que la perte d’une partie de ses performances mécaniques. Le PCA est un matériau
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01 & 02
La réflexion de la lumière naturelle sur les panneaux
de polycarbonate de la Tour Daviel (Paris 13e) permet
de créer des effets de changement de couleurs.
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connectable
ou emboîtable ?
aujourd’hui, la plupart des solutions
du marché propose des parements
en polycarbonate qui se clipsent sur
une ossature en aluminium à l’aide
de connecteurs. C’est le cas des
produits Gallina et Everlite. Un autre
procédé existe, fabriqué notamment
par l’industriel Sabic Innovative
Plastics : l’emboîtement des plaques
les unes dans les autres, sans recours
à des profils intermédiaires. Il reste
encore minoritaire sur le marché du
bardage rapporté.
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« L’expérience acquise grâce à la façade légère translucide ne peut pas
rapporté car la chaleur due au rayonnement solaire est bloquée par l’is
© Poly-Pac
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Un bardage rapporté ventilé en
polycarbonate peut être mis en
œuvre sur l’intégralité de la façade.
Les surfaces installées sont donc
souvent plus importantes qu’en paroi
translucide.
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© Bruno Ramain
Le bardage rapporté ventilé en
polycarbonate alvéolaire est adapté
à tous les types de bâtiment.
Ici, un immeuble de logements
étudiants à Grenoble.
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être généralisée au bardage
olant. »
de synthèse qui devient particulièrement sensible
aux températures supérieures à 120 °C », signale
Dominique Royer.
La solution proposée par les fabricants est d’intégrer
une lame d’air de l’ordre de 50 mm d’épaisseur entre
l’isolant et le panneau, ventilée en parties haute et
basse. L’air chaud est ainsi évacué plus rapidement
et la température ne dépasse normalement pas
la valeur de 90 °C prise en compte comme seuil
maximal dans les études du CSTB relatives à la
procédure d’évaluation. L’effet de surchauffe est évité
et la dilatation excessive du matériau est prévenue.
D I l atat I O n
Pour autant, ce type de disposition n’évite pas les
effets de dilatation. Les documents techniques des
produits indiquent des contraintes de dilatation entre
3,5 mm/ml et 4 mm/ml pour des deltas de température de 50 °C à 60 °C. Les dispositions constructives
des produits les prennent en compte. Dans leur
grande majorité, les panneaux de polycarbonate sont
munis, dans leur largeur, de relevés crantés clipsés
dans l’ossature aluminium via des connecteurs (voir
encadré et article p. 47). Ils sont donc immobilisés.
Selon les fabricants, ce mode de mise en œuvre
n’engendrerait pas de dommage car les largeurs
de plaques proposées (entre 600 et 1040 mm selon
les fabricants) ne sont pas assez importantes pour
créer des jeux de dilatation significatifs.
Dans sa hauteur, en revanche, le mouvement des
plaques est beaucoup plus conséquent. D’autant
plus qu’il n’y a, en théorie, aucune limite de taille
à la fabrication. « Seules les contraintes de transport
imposent une longueur maximale d’environ 16 m »,
ajoute Pascal Montagne, responsable du pôle bâtiment du distributeur Sunclear. Les effets de dilation
peuvent donc faire jouer le matériau sur plusieurs
centimètres. La réponse la plus courante à cette
problématique s’inspire du bardage translucide. Il
s’agit de contraindre le panneau à bouger en partie
haute à l’aide de points fixes implantés au pied de
chaque profil vertical. Au sommet, le positionnement
de la bavette d’acrotère est calculé en fonction de
l’espace nécessaire pour le mouvement des plaques.
Cette ouverture permet également de faire circuler
l’air dans la lame d’air.
Autre contrainte à considérer : si l’argument esthétique est l’un des atouts majeurs de l’usage du polycarbonate en bardage rapporté, la transparence
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traitement
des panneaux :
l’expérience
de la façade
translucide
© David Boureau / Dietmar Feichtinger Architectes
a l’instar des façades légères, « les
grands ennemis du polycarbonate en
bardage rapporté, ce sont les rayons
UV », affirme Pierre michalowski.
affaiblissement des propriétés
mécaniques, perte de transmission
lumineuse… : leur action peut être
particulièrement néfaste. Chaque
panneau est donc traité à l’aide
d’un agent protecteur co-extrudé
dans la masse sur une face (extérieure)
ou sur les deux, selon les fabricants.
Il est également possible d’ajouter un
vernis supplémentaire protégeant des
rayures et facilitant le nettoyage. avec
toutefois comme conséquence de
perdre la brillance du matériau.
* Pour en savoir plus sur le gS2, voir article p 8.
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© Henri Pinhas / SCP Béguin & Macchini
du matériau s’avère peu séduisante en cas de
teintes claires (cristal surtout). L’ensemble du
système de bardage reste visible à l’observateur.
Pour camoufler ossature, isolant et fixation, les
fabricants proposent la mise en œuvre de panneaux bicolores. Sur une même plaque, la face
extérieure garde la teinte de type cristal. Une
autre couleur moins transparente est choisie pour
l’intérieur qui peut également être co-extrudée
pour devenir opaque.
Malgré tout, le PCA s’adapte plutôt bien aux exigences du bardage rapporté ventilé. Sa mise en
œuvre sans joint ouvert rend les façades étanches à
l’eau, ce qui protège l’isolant. Disponible en grande
longueur, il permet d’obtenir des façades continues
avec un nombre de manipulations limitées. Et grâce
à l’expérience de la paroi translucide, certains comportements et adaptations de mise en œuvre ont été
anticipés. Cependant, « les références françaises en
la matière sont encore trop peu nombreuses et trop
récentes pour qu’on puisse affirmer avec certitude
une durabilité prévisionnelle des plaques dans ces
systèmes équivalente à celles utilisées de longue date
en façade translucide », rappelle Dominique Royer. l
Les effets miroirs et de transparence
propres au polycarbonate alvéolaire
donnent aux logements sociaux de
la ZaC Claude Bernard (Paris 19e)
une personnalité particulière.
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Le polycarbonate alvéolaire en
bardage rapporté ventilé (ici la Tour
Daviel) permet de créer des façades
planes sans joints creux même quand
le bâtiment comporte plusieurs
niveaux.

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