AMB 2017 : Votre voix, vos Lois AMB 2017 : Castres le 09/12/16

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AMB 2017 : Votre voix, vos Lois AMB 2017 : Castres le 09/12/16
AMB 2017 : Votre voix, vos Lois
Merci Bernard pour ces paroles pleines d’encouragements et de bienveillance.
Je te remercie pour Ta confiance, pour tes conseils avisés et pour ton soutien efficace dans la démarche
dans laquelle je me suis engagée.
J'ai décidé il y a quelques mois de me lancer dans cette fabuleuse aventure. Avec l'appui de Bernard et
de tant de militants. Pour la première fois de ma vie, je suis candidate à une élection.
Oui, j'assume d'être une débutante ; j’en ai, je crois, la fraicheur. Mais je ne suis pas un OPNI : un Objet
Politique Non Identifié : je suis une militante de longue de date et tout comme la plupart d’entre vous,
j’ai des convictions fortes.
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J’aime mon pays,

j’aime notre Tarn qui m’a ouvert les bras en 1962,

j’aime les Tarnais qui goûtent les choses simples et vraies ; des femmes et des hommes au
caractère bien trempé, et qui savent se montrer généreux.
Je suis issue de la société civile. J’ai bien l’intention d’en faire un atout durant la campagne, parce que
l’ancrage dans les réalités me parait vital quand on a l’ambition de devenir parlementaire et de participer
à l’élaboration des Lois.
Le métier que j’exerce, dans un organisme de protection sociale pour les agriculteurs, me conduit à
mesurer, en permanence, l’impact des textes de Lois qui régissent leur quotidien.
Il y en a bien quelques-uns qui s’interrogeront sur cet engagement dans la bataille électorale : je leur
réponds que je suis libre, déterminée et convaincue.

LIBRE parce que j’ai un métier qui m’apporte de nombreuses satisfactions et ce ne sont pas les
apparences du mandat parlementaire qui me feront tourner la tête;

DETERMINEE, parce que je constate, en 4 ans de socialisme, la régression de notre pays dans
tous les domaines, le désarroi des françaises et des français, la perte de l’autorité de l’Etat, je
veux prendre ma part dans le redressement de notre pays ;

CONVAINCUE, parce que le résultat des primaires de la Droite et du Centre exprime bien plus
que le choix d’une personne ; c’est la volonté d’affirmer clairement nos valeurs, de fixer des
repères, de mettre un terme à un déclinisme larmoyant. Nous devons retrousser nos manches
et remettre notre pays sur les rails.
Pendant les primaires, certains me pressaient, et notamment au travers des réseaux sociaux, de choisir
un camp plutôt qu’un autre : juppéiste, lemairiste, sarkoziste, fillonistes.
Je m'y étais engagée : je me suis rendue à toutes les réunions organisées dans le Tarn par les référents
de chaque candidat ; merci d’ailleurs à celles et ceux qui ont permis, autour de Bernard, de faire vivre
ce débat en toute équité.
C’était pour moi l’occasion d’écouter les arguments de chacun, d’évaluer les propositions, parfois de
m’interroger, mais j’ai toujours trouvé une source d’inspiration utile.
Ces primaires ont été incontestablement une REUSSITE, par la dignité des débats, par une participation
massive et par la victoire incontestable de François FILLON.
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C’est à lui que revient désormais la responsabilité de porter les valeurs de la Droite et du Centre
auxquelles je crois profondément.
Comme l’a rappelé Bernard, le temps des débats au sein de notre famille est terminé : à l’occasion des
présidentielles, une autre bataille des idées s’engage maintenant avec tous les Français. Nous savons
qu’elle sera rude. Rien n’est acquis ; aucune victoire n’est acquise d’avance, rien ne sera épargné à
notre famille politique et à François Fillon.
Le temps des accommodements, des arrangements tactiques ou de la renonciation est révolu, parce
que nous sommes dos au mur.
Nous avons, plus que jamais, besoin de réformes claires, fortes et profondes. A une époque, on
s’interrogeait s’il fallait employer le mot rigueur plutôt qu’austérité. Aujourd’hui, certains voudraient
substituer le mot « radical » par celui de « brutal ».
A vrai dire, peu importe les mots: il faut regarder la vérité en face : allons-nous continuer à remettre
au lendemain les réformes clefs que nos partenaires allemands, scandinaves ou espagnols ont prises
depuis longtemps ? Plus nous tarderons, plus le remède sera douloureux.
Et la gauche nous aura fait perdre assez de temps par son incurie. Je vois bien l’urgence à travers la
désespérance d’une grande partie du monde agricole écrasé par les charges, les normes, l’administration
fiscale et réglementaire alors que cette activité est fortement soumise aux aléas climatiques, quand ce
n’est pas la grippe aviaire ou autre calamité. Tout le monde s’émerveille de la beauté des paysages
français et nous sommes bien placés, nous dans le Tarn, pour apprécier le charme de notre campagne :
encore faudrait-il ne pas oublier que nous le devons à ceux qui exploitent notre patrimoine naturel.
Il est temps de libérer notre agriculture du carcan des normes, de partager la gestion du risque, de
permettre aux agriculteurs d’augmenter leurs marges, de reconstruire une politique agricole commune
ambitieuse et équitable : il est temps que les exploitants agricoles vivent de leur travail, sans être
tributaires d’aides de l’Europe.
Je suis une mère de famille : comme beaucoup, je constate les inquiétudes des jeunes qui tentent
d’entrer dans la vie active. Les emplois aidés sont tout sauf une véritable solution.
2 millions de jeunes ne sont aujourd’hui ni scolarisés, ni actifs, ni en formation, et près de 120 000
jeunes sont annuellement en décrochage scolaire. Le parcours éducatif ne fonctionne plus : il est
vraiment temps d'en changer.
Cela fait des années que nous entendons dire que les formations sont déconnectées des besoins réels
des entreprises.
Qu’à t’on fait réellement ? Comme souvent, des demi-mesures sans lendemain.
Dans ce domaine aussi, il est temps de traiter la question sérieusement et de manière globale. En
commençant par travailler sur l’orientation des jeunes par l’information et l’accompagnement avec un
dialogue plus étroit avec les entreprises. Il s’agit d’avoir une véritable politique d’apprentissage en
associant les entrepreneurs et les branches professionnelles, mieux placées pour exprimer les besoins
de main d’œuvre qualifiée et les compétences pour développer l’activité locale.
Je partage l’idée de François Fillon que « l’intelligence de la main vaut bien l’intelligence de l’esprit » :
nous devons valoriser les filières de l’apprentissage et la formation professionnelle.
Pourquoi l’Allemagne, la Grande Bretagne ou la Suisse réussissent elles mieux dans ce domaine en
dépensant moins ?
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Il y a donc bien une question de méthode et non pas de moyens.
D’autres sujets appellent des réponses claires, fortes et urgentes car ils génèrent de fortes inquiétudes
chez les Français, tout en faisant le lit de l’extrême droite.
Nous devons évoquer, sans tabou, les questions des flux migratoires et pas seulement au niveau
national, mais à l’échelle européenne.
La révision des accords de Schengen est incontournable. Si la France jouit d’une croissance
démographique plus forte que ses voisins, l’accueil des populations étrangères ne peut être que
subordonné à sa situation économique et sociale et donc, à sa capacité d’accueil et d’assimilation.
Cela ne signifie pas que la France tourne le dos à ses principes : encore faudra t’il réviser les procédures
de demande d’asile. Ce n’est pas parce que l’on habite du côté de Vaour ou de Lisle sur Tarn que l’on
ne se sent pas concerné.
Sur le plan sécuritaire que dire du défi qui se présente à nous ? Et notamment avec le retour probable
de très nombreux des djihadistes des combats de Syrie ou d’Irak. Dans les années 90, l’Algérie a vécu
des années terribles après le retour d’Afghanistan de plusieurs centaines de combattants fanatisés.
Il serait irresponsable de jouer sur les peurs, mais il faut savoir affronter la réalité d’une menace de
guerre intérieure qui ne dit pas son nom.
Ne pas vouloir traiter ces questions, c’est donner des gages au Front National.
Chers amis, qu’il s’agisse de la dette, de l’emploi, de la santé, de la sécurité, de l’éducation, tous ces
sujets appellent des réponses lucides et courageuses.
Pour mener à bien ces chantiers majeurs, le futur chef de l’Etat aura besoin d’une majorité forte et
soudée.
Je veux m’inscrire dans cette démarche. Pour cela, votre mobilisation est indispensable.
Nous sommes collectivement responsables du succès de notre candidat aux élections présidentielles.
Nous avons réussi les Primaires, nous devons désormais réussir notre rassemblement derrière François
FILLON, pour faire de 2017, l’année de tous les changements.
Je sais que je peux compter sur les délégués de canton et les militants de la seconde circonscription ;
merci de tout cœur pour votre travail lors des Primaires et pour le soutien que vous m'avez apportée
depuis 2 mois pour me faire connaitre dans vos territoires.
Votre rôle est capital durant notre campagne. Vous êtes en première ligne et votre engagement est
formidable.
Je vous en remercie du fond du cœur.
Encore un mot, en guise de conclusion: nombreux sont ceux qui militent en faveur d’une meilleure
représentation de la société civile à l’Assemblée Nationale, mais rares sont ceux qui agissent pour qu’il
en soit ainsi.
Bernard CARAYON appartient à ces ceux-là, qui ont proposé et en soutenu ma candidature à l’investiture
des Républicains. Je lui dis merci !
Je souhaite, avec vous, bonne chance à la France.
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