Une opération se vit mieux sans tabac

Suis-je dépendant ? Test de Fagerström
Pour vous aider à arrêter :
Cochez les croix et comptabilisez vos points
2. Trouvez-vous difficile de s’abstenir de
fumer dans une endroit où c’est interdit ?
Oui
1
Non
0
3. A quelle cigarette de la journée vous
sera-t-il le plus difficile de renoncer ?
La première le matin
1
N’importe quelle autre
0
4. Combien de cigarettes fumez-vous
par jour ?
10 ou moins
3
11 à 20
2
21 à 30
1
31 ou plus
0
5. Fumez-vous à un rythme plus soutenu le
matin que l’après midi ?
Oui
1
Non
0
6. Fumez-vous lorsque vous êtes malade
que vous devez rester au lit presque toute
la journée
Oui
1
Non
0
L’OFT : consultation de tabacologue
Visitez leur site www.oft-asso.fr
La liste des 480 consultations de tabacologie française est à disposition pour
guider les fumeurs dans leur sevrage ou les orienter vers un médecin.
INTERPRÉTATION DU TEST.
la dépendance est :
• de 0 à 2 absente
• de 3 à 4 faible
• de 5 à 6 moyenne
• de 7 à 10 forte ou très forte
Une opération
Tabac info service
Ils mettent à votre disposition des tabacologues pour vous conseiller et vous
aider à arrêter de fumer.
Contactez les par téléphone au 0825 309 310 (de 8h à 20h du lundi au samedi,
0,15€ la minute) ou par internet sur le site
www.tabac-info-service.fr
- RCS Nanterre B 552 041 204 - réf. 220-06259-DE
1. Combien de temps après votre réveil
fumez-vous votre première cigarette ?
Dans les 5 premières min
3
Entre 6 et 30 min
2
Entre 31 et 60 min
1
Après 60 min
0
Pour vous aider à arrêter, vous pouvez vous adresser à votre
médecin traitant, votre pharmacien ou à l’équipe chirurgicale. Il
existe aussi des organismes tels que :
se vit mieux
sans tabac
Pourquoi arrêter de fumer
avant une intervention chirurgicale ?
L’arrêt du tabac :
c’est plus facile avec un peu d’aide
Lorsque l’on va être opéré, il est important de savoir que le tabagisme
augmente les risques de complications, comme, par exemple : les problèmes respiratoires, les risques infectieux, mais aussi les complications de
cicatrisations.
Une intervention chirurgicale est un moment propice pour mieux prendre en
compte sa santé. Le patient et son entourage sont à cette occasion particulièrement prêts a changer leur comportement pour préserver leur santé et
diminuer autant que possible les risques opératoires.
Quand faut-il arrêter de fumer ?
Il est souhaitable de s’arrêter le plus tôt possible avant une opération.
Et après
l’opération?
plus de 6 semaines
•Arrêt
avant l’intervention :
Arrêter de fumer 6 à semaines
avant une opération et
jusqu’à la cicatrisation
garantit :
fois moins
•Trois
de complications chirurgicales.
fois moins de passages
•Deux
en unité de réanimation.
•Un séjour plus court à l’hôpital.
Votre intervention chirurgicale est
programmée depuis plusieurs
semaines.
Votre enfant va être opéré
et vous fumez ?
Chez l’enfant, le tabagisme passif
est facteur d’aggravation du risque
opératoire. Pour le bien de votre
enfant, il vous est recommandé
plus que jamais :
- au mieux, l’arrêt du tabac.
- a minima, de ne pas fumer en sa
présence et d’attendre au moins 2
heures avant de le laisser accéder à
une pièce où vous avez fumé.
le risque opératoire dû au tabac a disparu.
de plus de 2 jours
•Arrêt
à 6 semaines avant l’intervention
Votre médecin traitant ou votre médecin
spécialiste peut vous accompagner dans
une démarche d'arrêt du tabac ou vous
orienter vers un tabacologue. Par ailleurs,
vous pouvez demander de l'aide à votre
anesthésiste lors de la consultation.
le risque opératoire dû au tabac diminue
d’autant plus que le délai entre l’arrêt
et l’intervention sera long.
•Un arrêt même 12 à 48 heures
La stratégie de prise en
charge
Pour une chirurgie en urgence
Le personnel soignant des services
de chirurgie et d’anesthésie est à même
de prendre en charge votre sevrage et de
vous aider en vous offrant, notamment,
des substituts nicotiniques.
L’évaluation de votre dépendance
au tabac est un élément essentiel et
facilement réalisable à l’aide du test
de Fagerström (voir au dos). Le
résultat de ce test va guider votre
prise en charge, dans la substitution
nicotinique si elle est nécessaire.
avant une intervention est bénéfique.
Il permet une baisse du CO circulant,
donc une meilleure oxygénation.
du tabagisme
•Réduction
sans arrêt total du tabagisme
la réduction du tabac réduit le risque
mais l’arrêt complet est préférable.
:
:
L’arrêt du tabac est aussi
important après qu’avant
une opération, et ce au
moins jusqu’à la fin de la
cicatrisation de la peau (3
semaines après l’intervention)
et éventuellement de la
consolidation osseuse (3
mois après l’intervention).
Profitez-en pour rester
un non-fumeur
pour toujours :
vous avez tellement
à y gagner.