XI, 4, décembre 2004 - La Commission des Cadrans solaires du
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XI, 4, décembre 2004 - La Commission des Cadrans solaires du
Regards et réflexions sur quelques cadrans solaires dans le monde André E. Bouchard Depuis un voyage fait en 1998 pendant lequel j’ai fait des photos et des croquis de cadrans à Prague, j’ai noté une citation d’un auteur dont j’ai égaré le nom : «Pourquoi ne pas se contenter de percevoir la lumière d’une réalité cachée dont la présence donne un sens à son désir?» Cette question m’habite chaque fois que je tente d’exercer mon rôle de gnomoniste, de percer le sens de mon désir s’exerçant à comprendre les cadrans solaires et à expliciter leur iconographie et leurs fondements scientifiques. Or je devais décider d’aller à contrecourant en voulant comprendre et expliquer, et en portant en moi des interrogations que les cadraniers du Québec ne réussissent à satisfaire entièrement. Dès lors je me suis intéressé aux auteurs étrangers et aux manifestations de la gnomonique universelle. Je me suis mis à réfléchir et à écrire des textes sur les cadrans du monde, dans l’espoir secret de trouver et de dépasser l’énigme de mon intérêt inassouvi. En posant les questions sur les cadrans, je suis tombé d’accord mutatis mutandis avec Goethe : « Les étoiles, on ne les désire pas, mais on jouit de leur splendeur » (Élégies romaines). Cette réflexion aura eu comme conséquence la production d’un texte intitulé « Regards et réflexions sur quelques cadrans solaires dans le monde». Il se veut donc une introduction à un florilège de quinze textes déjà publiés dans Le Gnomoniste, mais réunis ensemble comme pour en dégager une signification additionnelle, celle d’un épitomé de mes connaissances personnelles résultant de ces recherches. Pour me suivre dans mon itinéraire, j’invite le lecteur à parcourir la démarche suivante : -A-Le corpus de textes choisis comme le fondement de mes regards et de mes réflexions; -B-Les questions principales qui se précipitent; -C- Quelques pistes à poursuivre sur les continents de la planète. -Une conclusion sommaire sur mon apprentissage. Volume XI numéro 4, décembre 2004 Un atelier de cadraniers au XVI e siècle. A-Le corpus de textes choisis comme le fondement de mes regards et de mes réflexions Les articles choisis sont présentés selon un ordre géographique découlant de la localisation apparente de leur production. Aucun autre critère n’a présidé à leur sélection. J’y indique le titre de mon texte publié dans Le Gnomoniste; le numéro du volume en chiffre romain; la énième édition annuelle en chiffre arabe; le mois et l’année de sa publication. Tous ces textes sont aussi disponibles séparément sur notre site Internet. Dès que le lecteur aura fini de lire cette introduction, il connaîtra aussi mes préoccupations et mes centres d’intérêt, au gré des saisons et des années. Or pour simplifier la compréhension de mes choix, je fais un regroupement par continents, de manière à insister aussi sur l’accessibilité de ces cadrans.. L’Afrique: -Un cadran horizontal musulman à Kairouan (Tunisie) (VIII, 4, décembre 2001) L’Asie: -Un guide dans mon aide mémoire des cadrans solaires du Japon (XI, 2, juin 2004); -Le célèbre gnomoniste : le Raja Jaï Singh II à Jaipur en Inde (IX, 4, décembre 2002); et -La Chine et les cadrans solaires (VII, 3, septembre 2000) L’Amérique du Nord: -Les cadrans solaires canadiens (hors Québec) (XI, 3, septembre 2004); et -Les cadrans solaires sur le territoire des États-Unis (USA) (X, 4, décembre 2003) André E. Bouchard Le Gnomoniste 7 L’Europe: -Les cadrans anglais (United Kingdom) (XI, 1, mars 2004); -Le cadran vertical de Salisbury (UK) (VII, 2, juin 2000); -Un cadran démaquillé (un cadran anglais de 1634) (IV, 4, décembre 1997);-Un cadran de Vienne (Autriche) est le symbole de mon été en Europe (X, 3, septembre 2003); -Un cadran baroque de Grenoble (France), celui du Lycée Stendhal (1673) (X, 2, juin 2003); -Les cadrans solaires de la cathédrale de Strasbourg (X, 1, mars 2003); -La cathédrale de Vézelay et la gnomonique (IX, 3, septembre 2002); -Le cadran oriental de mes vacances de 1998 à Prague (République Tchèque) (V, 3, septembre 1998); et -La collection des cadrans solaires du Musée Stewart de Montréal (VIII, 3, septembre 2001). B-Les questions principales qui se précipitent Qu'y a-t-il de plus différent de l'expérience "occidentale" qu'un cadran solaire musulman? En quoi les cadraniers asiatiques ont-ils mesuré différemment l'écoulement du temps que l'ont fait leurs confrères européens du XVIIè siècle? Faut-il voir une adéquation entre le nombre de cadrans d’une culture et les réformes suscitées par l’évolution des calendriers dans le monde? Est-ce que les problèmes d’un cadranier, jouxtant sa conception du temps, ont toujours eu un lien avec l’utilisation d’un calendrier dans sa culture? Pourquoi les jeunes cadraniers nord-américains d'aujourd'hui sontils des gnomonistes avertis? En répondant à ces questions et à beaucoup d’autres, je prends quelques instants pour m'approprier un patrimoine exceptionnel, témoin de la grandeur de l'homme! À force de m’obstiner sur des cadrans qui me sont étrangers, surgit un charme inattendu dans un univers somptueux, ce qui me permet presque de glisser du mot passage à celui de partage! C- Quelques pistes à poursuivre sur les continents de la planète Vous trouverez des textes sur des cadrans de tous les continents, sauf de l’Océanie. J’ai un texte en chantier dans mes dossiers, qui porte sur les cadrans de l’hémisphère sud ( les cadrans d’Australie et de NouvelleZélande), mais je n’aurai pas eu le temps de le terminer et de l’inclure dans mon recueil des textes actuels. C1-Le monde vu à travers la mosquée et le Coran (De haut en bas, et de gauche à droite): les cadrans de Kairouan ; de Salisbury; de Boston; de Pékin, et de Strasbourg. 8 Le Gnomoniste Les cadrans musulmans sont ceux qui n’en finissent pas de me plonger à l’intérieur des choses. Ce sont ceux qui sont normalement destinés à déterminer les heures de la prière. Mes lectures m’ont amené à étudier le calendrier musulman et à imaginer l’utilisation généralisée de l’astrolabe (et du calendrier lunaire) pour vérifier la détermination des heures des prières dans les mosquées, et de l’azimut de la Mecque, la ville sainte de l’Islam. Rien qu’au niveau du langage, c’est déjà une poésie : vers midi un lien avec la prière du zuhr, d’autres liens avec la prière du asr et de celle André E. Bouchard Volume XI numéro 4, décembre 2004 du fajr. Mais pour le coucher du soleil, c’est la prière du isha. Je n’ai pu m’empêcher de me faire un rappel évident avec les cadrans «canoniaux» des monastères européens du Moyen âge. Ce système des heures canoniques, tel que établi par l’Église romaine, reposait sur la base des heures inégales, auxquelles doivent être célébrées les différents offices de la journée : la prime est la première heure inégale après le lever du soleil, la tierce est la 3e heure, la sixte est la sixième heure (ou ce qui correspond à midi), la none est la neuvième heure inégale après le lever du soleil (ou la 3e heure de l’après-midi), et les vêpres sont la douzième heure inégale après le lever du soleil, (ce qui correspond à son coucher). Mais je concluais que la science et le calcul des savants musulmans devaient être infiniment plus articulés que ceux, par exemple, des «heures» des constructeurs de certains cadrans (de Strasbourg, de St Gregory, ou de St. Mary), qui sont illustrés par les lignes horaires inégales. Je devais aussi me souvenir que l’«Abitation de Qvebecq» (1608-1613), selon le plan et les dessins de Samuel de Champlain, comprenait aussi un cadran solaire aux heures inégales. Peut-être avait-il été calculé (et sa latitude du lieu), à l’aide de ce qu’on a appelé « l’astrolabe dit de Champlain», découvert en 1867, mais dont on ignore la provenance? C2-Le monde de l’orient fascinant et des débuts des découvertes Par contre les cadrans d’Asie sont à l’enseigne des pérégrinations des Européens lettrés, hantés ou envoûtés par les récits fabuleux des marchands et des aventuriers (religieux ou séculiers). On y trouve une sensualité joyeuse inspirée par la route de la soie, la route maritime des Indes ou le parcours missionnaire confrontant le mystère du bouddhisme coréen ou japonais: c’est le lyrisme des grandes découvertes, l’apport de la culture scientifique et occidentale, et le recours aux bons offices de la papauté pour se définir les frontières des royaumes spirituels et culturels du monde connu. Par contre, à regarder les cadrans modernes du Japon, je n’y retrouve qu’une solution de continuité avec le passé. Même le rapport entre le temps et la beauté semble expliquer l’absence de cadrans solaires pendant les trois siècles de réclusion au monde extérieur. Pour sa part, les cadrans de Jaipur illustrent bien l’influence d’un monde inspiré tant par les savants d’Europe que par les mathématiciens et astronomes arabes. Ils semblaient sans grande résonance pour la culture indienne traditionnelle du territoire et de l’époque où ils ont été construits. Je comprends la joie et l’enthousiasme des Britanniques quand ils installèrent l’Empire sur les territoires des castes et des Rajas. Ils ne furent nullement dépaysés par cet observatoire astronomique d’inspiration européenne et universelle. Enfin, les cadrans de la Cité Interdite de Pékin n’ont pas fini de me laisser songeur, tant la légende est aussi importante que les documents écrits pour comprendre les débuts des cadrans en Chine. Là encore, le calendrier et le système du temps sont l’affaire de «professionnels» de la cour impériale. La route de la soie et la grande muraille, entre autres, sont des manifestations manifestes du génie chinois; mais les cadrans de la Cité interdite de Pékin montrent comment les changements à leur calendrier (lunaire), voire sa modernisation a tenu compte des recherches des astronomes européens... De gauche à droite: Eh haut (de g. à d.): un astrolabe musulman et l’astrolabe dit de Champlain; En bas: la statue de Champlain avec son astrolabe. Volume XI numéro 4, décembre 2004 André E. Bouchard Kircher, Newton Wren. Le Gnomoniste et 9 C3-L’influence de l’Europe superbe et altière C4-Le rêve américain : à l’ouest, rien de nouveau et tout est à faire… 8-Les textes sur les cadrans européens y sont les plus nombreux. J’ai surtout des textes concernant les cadrans anglais et les cadrans français. Ces cadrans se ressemblent et sont différents, selon les époques de leur création respective. Mais il y a aussi dans cette partie du monde beaucoup d’écrits en gnomonique, surtout quand il s’agit de l’âge d’or des cadrans solaires en Europe (au XVIIIe s.). Le gnomoniste européen se prélassait dans ses doutes, tout en donnant l’impression de vouloir surprendre l’intelligence en pleine action. Voilà pourquoi les cadrans anglais, français, allemands, autrichiens et autres sont si émouvants. Ils témoignent d’une vérité toute empreinte de modernité : le corps, c’est comme l’intelligence, s’il n’est pas sollicité quotidiennement, il perd sa palette d’expression. En regardant, par exemple, les cadrans de la cathédrale de Strasbourg, je découvre la pertinence du cadran solaire pour calculer la justesse et la précision des 3 cadrans astronomiques, installés successivement dans la cathédrale… Comme si pour y installer 14 cadrans, les cadraniers adoraient réfléchir, penser à voix haute, présenter un argument, pour mieux le démolir par la suite. Certains iront jusqu’à exprimer dans la pierre une pensée limpide, plutôt que d’exprimer une émotion bien sentie en utilisant des mots souvent malhabiles. Avant tout chose, il convient de situer le cadran solaire dans son époque, l’enraciner dans sa société, avec un langage et une foi qui sont aussi son histoire. Devant ces cadrans, je me sens ailleurs, comme à égale distance entre la réalité et le rêve. Quand je contemple les cadrans de Salisbury ou de Grenoble, il me semble faire un tour flamboyant des apothéoses célestes, totalement méconnues dans les autres parties du monde… Les cadrans nord-américains sont les plus jeunes de ma collection d’images et de textes. Contrairement au cadrans de l’ancienne Europe et de l’Asie des empereurs chinois ou japonais, ceux de l’Amérique du Nord (Canada et États-Unis) sont inscrits dans un monde surtout caractérisé par l’exigence d’un monde en vitalité. Les cadrans illustrent un monde où les idéologies semblent être mortes! Par conséquent, nous vivrions dans un monde sans idéologie, mais totalement voués au consumérisme. Le seul problème, c’est que cet excès entraîne une baisse de créativité. Tous ceux qui s’intéressent aux cadrans nordaméricains où les cadraniers et gnomonistes semblent animés par cette volonté farouche, sinon de changer le monde, du moins de vouloir modifier le regard que nous portons sur lui, partagent plus ou moins un même idéal. Celui d’en dénoncer les dérives! En Amérique du nord, nous parlons d’histoire, pas encore de civilisation. Nous constatons l’influence européenne dans son emballage de modernité et de «last frontier» (dernière frontière). En somme l’ancienne technologie du cadran solaire se trouve tout redéfinie par la technologie de l’information et de la communication. L’ordinateur et l’internet y règnent en maîtres incontestés, comme si la gnomonique allait être réinventée. Un cadran est le fruit d’un dessin qui se fait en quelques secondes; sa localisation est automatisée par rapport à un satellite géostationnaire, et sa valeur intrinsèque est fort contestée, tant que le village global ne l’a pas intégré dans sa culture populaire. Seul le soleil semble s’y reconnaître… Il faudra sans doute attendre pour y reconnaître une filiation naturelle, porteuse de cadrans qui agiront comme des phares pour les autres civilisations. Mais ne faut-il pas permettre à l’enfant de grandir s’il veut devenir et dépasser le rêve de son père? Un cadran solaire vertical, sur une façade plein sud d’une maison: De Cracovie en Pologne. L’un des trois musées importants dans le monde sur le Temps (avec Chicago et Cambridge). 10 Le Gnomoniste André E. Bouchard Volume XI numéro 4, décembre 2004 Une conclusion sommaire sur mon apprentissage À moins que je ne m’emballe, je pense pouvoir dire avoir trouvé dans ma recherche des aspects extrêmement riches et profonds de l’expérience humaine, souvent pressentis sans me les exprimer sur un mode réfléchi. En les analysant, j’y découvrais un accord de quelque chose d’également implicite en moi avec que les cadraniers exprimaient ainsi d’eux-mêmes. Un accord consistant et réel qui se situe sans doute en deçà du verbal et de l’eidétique. -Il s'agissait pour moi d'un exercice de perception sélective alimenté par mon goût pour le relativisme culturel. Qu’ai-je donc retenu? Des vérités toute simples… mais pas toujours évidentes. En effet, partout dans le monde, «le soleil ne se contente pas de donner l'heure, il parle dans le silence!» Sous une forme raccourcie, il dit des choses importantes: la vie, la mort, les peines et les joies, l'espérance, l'angoisse, l'amour... Mon regard s'attarde donc sur des manifestations et des réalisations semblables sur les cinq continents, où le cadran solaire n'affiche «qu'une seule faiblesse: il est d'une extrêmement fragilité en raison de son exposition aux rayons ultraviolets, à la pluie, aux tempêtes de sable, à la grêle, à la neige...» Les cadrans anciens en témoignent éloquemment! Ceux qui n'ont pas été restaurés sont souvent devenus illisibles, voire invisibles. Qu’importe les difficultés. J’avance patiemment, sans entraves autres que mes limites personnelles, en me forgeant une espèce nouvelle d’identité universelle, non sans être assailli de toutes parts par des questions interminables. -Je retire toute une leçon d'humanisme par ces temps d'incertitude et de troubles sans fin. J’ai donc choisi des textes qui s’étirent sur un laps de temps allant de décembre 1997 jusqu’à septembre 2004. Je suis parti à la recherche des gnomonistes anciens et nouveaux. Si aujourd’hui des logiciels d’ordinateur permettent de tracer avec une grande précision, en tenant compte de l’orientation, de la latitude et de la longitude du lieu, il ne faut pas mésestimer l’art et la science des cadraniers des XVIe et XVIIe siècles, qui ont fait preuve d’une imagination et d’une créativité surprenantes. Volume XI numéro 4, décembre 2004 Mes textes sur les cadrans du monde sont comme le printemps, c’est court! Ils traduisent l’éphémère… Mais ils peuvent peut-être aussi suggérer l’attente … du printemps? Ils expriment alors l’immobile. Par un curieux effet de miroir, les cadrans deviennent des objets vivants, comme sur une mer exaltée. Dans certains cas, ils suggèrent le désir, la dernière prière qui reste à l’homme sécularisé. Il en est ainsi des cadrans solaires du monde. J’espère que j’ai réussi à intégrer cette dimension dans ma démarche de chercheur. -Enfin, j’ai toujours un sentiment de ravissement à l’idée de «tomber» sur un livre, qui charme comme une fleur et qui servit en même temps de fondement à la gnomonique, cet art noble et grave nous alimente depuis plus de quatre siècles et continue de nous faire rêver. Quand un texte nous apprend à regarder le monde et, avec ses mots, entretient le doute et l’ironie, il nous transmet les deux grands moteurs de sa pensée. Pour paraphraser Voltaire, je dirais qu’en gnomonique, tous les genres sont bons, excepté le genre ennuyeux! -Et quand je découvre de nouvelles sources, je trouve des objets nouveaux pour réfléchir et écrire des textes. Ainsi en est-il de cette édition du livre de Christopher Clavius (1581). Un livre qui faisait partie du dépôt de la bibliothèque du premier Collège des Jésuites de Québec. avant la dissolution de l’ordre. IN SPHAERAM IOANNIS DE SACRO BOSCO COMMENTARIUS. (Un commentaire de C. Clavius portant sur la sphère selon Jean de Sacro Bosco). André E. Bouchard Le Gnomoniste 11 Fascinant! Christopher Clavius (1538-1612) a été directement impliqué dans la réforme du calendrier grégorien, sous le pape Grégoire XIII. On dit de lui qu’il a été une source d’inspiration pour Kepler, Descartes, et Leibniz. Rien de moins! Cet ouvrage rare, et bien d’autres, se trouve dans une bibliothèque nouvellement restaurée avec goût et passion pour la culture, la science et la sagesse des hommes: les chercheurs intéressés peuvent aller à la Bibliothèque de la Compagnie de Jésus, au Collège Jean-de-Brébeuf, local B 4 -25, 3200 Chemin de la Côte-Ste-Catherine, Montréal, (Québec), H3T 1C1. (514) 342-9342, poste 5466. Ce recueil de textes devait originellement être disponible pour la rencontre d’octobre de la CCSQ à Drummondville. Malheureusement, il n’est pas encore disponible. Il paraîtra plutôt au début de 2005. ISBN 2922333-13-2, Les Éditions Communications ABC inc. verront à assurer sa distribution. Cadrans de Carefree, en Arizona, et l’Abitation de Champlain, le cadran de Genk, en Belgique, de J-M. Ansel. Une clepsydre chinoise (à Pékin) et un cadran polyédrique anglais à Wakerfield (UK). Des exemples illustrant l’ingéniosité des cadraniers... Voici ce qu’aura l’air la prochaine publication de la CCSQ: 12 Le Gnomoniste André E. Bouchard Volume XI numéro 4, décembre 2004